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Prime allégeance de Meyrieu (août 1467)

Walan
Quatrebarbe a écrit:



28 Août 1467 - Salle du trône


Les derniers jours de son second et dernier mandat arrivaient. Avant que sonne la fin, il restait une chose parmi d'autre à faire et elle lui tenait à cœur. Après des dizaines d'échanges, l'histoire arrivait finalement à sa fin.

La salle du trône fut donc préparée pour un dernier événement sous le règne du barbu.

Et le moment venu, c'est le Duc qui fit en premier son apparition dans la pièce, prêt à recevoir le héraut du Lyonnais-Dauphiné, le principal intéressé et ses potentiels invités.


Walan
Madeleine.df a écrit:



Et d'invités il y avait au moins une.

Madeleine, nouvellement de la Mirandole, nativement de Firenze, duchesse de Grignan entre autres choses, pleine comme un oeuf, mais qui avait décidé de s'infliger les quelques jours de carrosse qui séparaient Limoges de Lyon à la requête de son vieux mentor.

Marchant en canard, l'épouse du dauphin de France retrouva des repères pas si anciens pour se diriger solo vers la salle du trône lyonnaise, là où elle avait posé son auguste derrière sur le trône ducal quelques années auparavant. Surprise de voir qu'elle était la première arrivée — en dehors de son suzerain qu'elle avait aperçu au Louvre, elle n'en fut pas moins désarçonnée et se dirigea vers lui.


- Votre Grâce, pardonnez-moi de ne pas m'incliner, avec mon surplus de poids ventral j'ai bien peur de tomber en avant et de ne pas réussir à me relever !

Elle lui sourit, et se fendit néanmoins d'un mouvement de la tête.

- Madeleine Desw... Je veux dire, de la Mirandole-Firenze. Je suis votre vassale pour le duché de Grignan et la seigneurie de La Motte Saint Martin.

Princesse accompagna ses paroles d'un sourire avenant.
Walan
Nynaeve87 a écrit:



Hop, porte document sous le bras, tabard enfilé pour l'occasion Dauphiné arriva en salle du trône qui avait été préparée pour l'occasion.

Le Duc était déjà là et ... surprise... Madeleine qui avait certainement rejoint son époux en LD.


A QuatreBarbe...
Bonjour Votre Grâce me voilà comme convenu.

A Madeleine...

Bien le bon jour Madeleine, nous nous sommes vu sur vos terres récemment, il me semble pourtant que vous avez encore grossi. Vous n'êtes guère prudente de prendre ainsi la route, mais nous sommes ravie de vous voir ice lieu aujourd'hui.

Walan
Lorsque, quelques mois plus tôt, le vote de l'assemblée nobiliaire du Lyonnais-Dauphiné avait donné un avis favorable pour acter la disparition de Raithug, Walan avait su qu'il avait toutes les chances de se voir retirer Meyrieu. Et lorsque, peu de temps après, le Duc avait suivi l'avis du ban dauphinois, il en avait eu la certitude. Les règles héraldiques avaient changé depuis que Maubec avait été retirée au couple d'Avencourt et que Walan avait pu garder la seigneurie... et pas en bien pour le chevalier.

Après un moment d'amertume, de déception et de colère froide à voir ses craintes se confirmer, le brun passa toutefois à la contre-offensive... si l'on peut dire. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'il courait ce risque, et il avait donc finir par anticiper ce qu'il ferait si les choses devaient en venir à ce point. Il lui fallait bien tenter quelque chose, de toute manière, tant lui était insupportable l'idée de perdre ces terres par lesquelles il était devenu noble, sur lesquelles il avait vécu joies et peines depuis plus de dix ans et où vivait sa fille unique depuis sa naissance.

Il avait donc envoyé un courrier au Duc. D'abord à Tymothé, resté sans réponse. Ne baissant pas les bras face à ce premier revers, Sans Repos attendit quelques semaines la reconnaissance d'un autre régnant pour se permettre une relance. Il avait tâché d'expliquer ce que représentait Meyrieu pour lui, mais aussi de proposer une solution qui lui paraissait acceptable pour tous. Et après quelques échanges de courriers et une attente qui lui avait semblé interminable, la réponse qu'il avait eu l'avait déjà soulagé. Peu adepte de commerce de peaux d'ursidés vifs, il avait toutefois attendu d'avoir plus qu'un accord de principe pour l'être totalement -et ce d'autant plus lorsqu'il avait été officiellement destitué de Meyrieu-. Non pas qu'il n'eut pas confiance, mais il était simplement prudent après avoir vu plusieurs fois des "plans" s'effondrer même alors que tout le monde était de toute bonne foi. Lorsque parurent d'autres annonces concernant Meyrieu, et qu'une convocation pour une "prime" allégeance arriva, Sans Repos fut rassuré pour de bon.

Walan était donc partagé entre deux émotions en se rendant dans la salle du trône : un soulagement de plus en plus manifeste, associé à une sorte de stress s'amplifiant de manière inversement proportionnelle à la distance qui le séparait de sa destination. C'était assez étrange, dans la mesure où il allait prêter serment pour des terres qu'il gérait et sur lesquelles il vivait depuis plus d'une décennie. Mais c'était révélateur, encore une fois, de l'attachement qu'il leur portait, de ce qu'elles représentaient pour lui et de l'importance qu'il accordait à l'affaire.

Il avait fait le voyage depuis Meyrieu avec Aëlys, qu'il n'avait informée de tout cela que quelques jours auparavant, ne souhaitant pas inquiéter la jeune fille avant l'heure. Le père comme la fille avaient revêtu des habits neufs pour l'occasion, pour une fois sans hésiter sur le luxe -même si les goûts du brun l'orientaient toujours vers la sobriété-, et c'est tous les deux côte à côte qu'ils entrèrent dans la salle. Le chevalier n'avait pas prévenu beaucoup de monde, car il préférait une cérémonie relativement intime. Toutefois, la salle du trône étant la salle du trône, il y aurait peut-être divers curieux présents.
En l'occurrence, il n'y avait pour le moment que le Duc, Dauphiné et Madeleine, vers lequel s'avança donc Sans Repos pour les saluer.


Votre Grâce, Dauphiné, Votre Altesse Royale, le bonjour... et merci.

Je crois que vous n'avez pas encore eu l'occasion de rencontrer ma fille, Aëlys.
Aëlys, voici Sa Grâce Quatrebarbe, notre Duc ; Nynaève de Gaudemar, dite Dauphiné ; et Son Altesse Royale Madeleine de Firenze.


A cette dernière, le brun ajouta avec un bref sourire.

Merci d'être venue, je ne savais pas si vous pourriez, dans votre condition...
_________________
Birgit_

      [Étampes - Quelques jours plus tôt]

Au château, l'Impériale use les poils de la descente de lit, tournant en rond devant Armand.. L'intendant tache de ne pas l'interrompre dans sa profonde réflexion et flatte l'arrière des oreilles de Valmont pour que le danois bleu reste tranquille.. Soudain Birgit s'arrête et brandit la lettre qu'elle a presque froissé dans sa furie.

    "Je ne lui donnerai pas ! Ch'est hors de question !

    - Vous n'avez pas le choix, vous n'êtes pas payé pour lire et voler son courrier mais pour.. Vous faites quoi au juste d'ailleurs pour mériter vos gages ?

    - Moi !? Je l'habille comme une princh'esse et rien que ch'ela çh'a me prend tout mon temps et toute mon énergie ! Et en pach'ant il ch'erait bon de réévaluer mon ch'alaire ! Sur le papier on m'a demandé de m'occuper de l'héritière de feue Sh'a Majestée Alvira, - une princh'esse donc pas de ch'ette démone !

    - Hem passons,"
    - Il n'a pas envie de poursuivre sur ce terrain - "Pourquoi vous ne voulez pas donner cette lettre à Athénaïs..?

    - J'ai mes raisons !

    - Mais encore ? Si vous voulez que je vous soutienne... Il faut m'en dire plus..

    - Bon très bien. Il est impérial.

    - Euh.. Et ?

    - Eh bien je les connais bien ! Et ch'elui là je m'en méfie ! Sh'on père déjà était bien trop tactile avec notre maîtrech'e si vous voulez mon avis, et ils étaient tous deux mariés alors imaginez, il est jeune et ch'élibataire et elle est jeune et veuve !

    - Je suis navré mais de fait je ne vois pas où est le mal...

    - Non mais franchement f'ous l'imaginez ici ?! Marquis d’Étampes ? Plutôt mourir !

    - Calmez-vous enfin..."
    - Las Armand plie la lettre et la range dans le poche de son gilet..

    - Et je brûlerai le château avant qu'il y mette les pieds !" - Birgit se laisse choir sur le lit, son avant bras sur son front - so drama...

    "Vos nerfs, calmez vos nerfs ! Enfin Athénaïs n'aura jamais d'inclination pour ce puceau glabre, rassurez-vous.. Elle a eu un homme, un seul mais un vrai dans sa vie.. Je doute qu'elle puisse céder à un jeune homme qui ne sera pas en mesure de la rendre heureuse, de la faire se sentir en sécurité.. De plus nous savons tous deux qui cela pourrait être..

    - Oh qui ?"
    - Elle se redresse très interessée, les yeux grands ouvert - so flippante !

    "Préparez une tenue pour Athéna, j'ai pris la liberté de choisir la bleue et argent, son hôte sera surement charmé par l'attention." - Il se lève et quitte la pièce avec Valmont.

    "Armand ! Dites-moi qui ! A qui f'ous pensez !" - Elle braille depuis le palier.. Alors qu'il tourne au rez-de-chaussée vers le hall afin d'aller préparer leur attelage. "Rhoooo Lump* !"

Bientôt c'est un autre courrier qui retient l'attention de l'Impériale, un billet cacheté par les armes du Meyrieux. Et l'intendant retranscrit, il indique à la mesnie qu'il y a encore bien du chemin à faire pour récupérer la Duranxie qui "s'évade" de son île pour quelques jours. Birgit soupire une nouvelle fois, cette gosse lui ferait tout. Elle ne comprend en rien ce qui peut l'amener à partir d'un côté puis de l'autre sans cesse. Il y a pourtant toujours une bonne raison pour la jeune femme. Aujourd'hui, répondre à l'invitation de Walan.

[* Goujat]
Walan
--Birgit_ a écrit:

      [Étampes - Quelques jours plus tôt]

Au château, l'Impériale use les poils de la descente de lit, tournant en rond devant Armand.. L'intendant tache de ne pas l'interrompre dans sa profonde réflexion et flatte l'arrière des oreilles de Valmont pour que le danois bleu reste tranquille.. Soudain Birgit s'arrête et brandit la lettre qu'elle a presque froissé dans sa furie.

    "Je ne lui donnerai pas ! Ch'est hors de question !

    - Vous n'avez pas le choix, vous n'êtes pas payé pour lire et voler son courrier mais pour.. Vous faites quoi au juste d'ailleurs pour mériter vos gages ?

    - Moi !? Je l'habille comme une princh'esse et rien que ch'ela çh'a me prend tout mon temps et toute mon énergie ! Et en pach'ant il ch'erait bon de réévaluer mon ch'alaire ! Sur le papier on m'a demandé de m'occuper de l'héritière de feue Sh'a Majestée Alvira, - une princh'esse donc pas de ch'ette démone !

    - Hem passons,"
    - Il n'a pas envie de poursuivre sur ce terrain - "Pourquoi vous ne voulez pas donner cette lettre à Athénaïs..?

    - J'ai mes raisons !

    - Mais encore ? Si vous voulez que je vous soutienne... Il faut m'en dire plus..

    - Bon très bien. Il est impérial.

    - Euh.. Et ?

    - Eh bien je les connais bien ! Et ch'elui là je m'en méfie ! Sh'on père déjà était bien trop tactile avec notre maîtrech'e si vous voulez mon avis, et ils étaient tous deux mariés alors imaginez, il est jeune et ch'élibataire et elle est jeune et veuve !

    - Je suis navré mais de fait je ne vois pas où est le mal...

    - Non mais franchement f'ous l'imaginez ici ?! Marquis d’Étampes ? Plutôt mourir !

    - Calmez-vous enfin..."
    - Las Armand plie la lettre et la range dans le poche de son gilet..

    - Et je brûlerai le château avant qu'il y mette les pieds !" - Birgit se laisse choir sur le lit, son avant bras sur son front - so drama...

    "Vos nerfs, calmez vos nerfs ! Enfin Athénaïs n'aura jamais d'inclination pour ce puceau glabre, rassurez-vous.. Elle a eu un homme, un seul mais un vrai dans sa vie.. Je doute qu'elle puisse céder à un jeune homme qui ne sera pas en mesure de la rendre heureuse, de la faire se sentir en sécurité.. De plus nous savons tous deux qui cela pourrait être..

    - Oh qui ?"
    - Elle se redresse très interessée, les yeux grands ouvert - so flippante !

    "Préparez une tenue pour Athéna, j'ai pris la liberté de choisir la bleue et argent, son hôte sera surement charmé par l'attention." - Il se lève et quitte la pièce avec Valmont.

    "Armand ! Dites-moi qui ! A qui f'ous pensez !" - Elle braille depuis le palier.. Alors qu'il tourne au rez-de-chaussée vers le hall afin d'aller préparer leur attelage. "Rhoooo Lump* !"

Bientôt c'est un autre courrier qui retient l'attention de l'Impériale, un billet cacheté par les armes du Meyrieux. Et l'intendant retranscrit, il indique à la mesnie qu'il y a encore bien du chemin à faire pour récupérer la Duranxie qui "s'évade" de son île pour quelques jours. Birgit soupire une nouvelle fois, cette gosse lui ferait tout. Elle ne comprend en rien ce qui peut l'amener à partir d'un côté puis de l'autre sans cesse. Il y a pourtant toujours une bonne raison pour la jeune femme. Aujourd'hui, répondre à l'invitation de Walan.

[* Goujat]
Walan
Arwel a écrit:
La Bienveillante avait reçu missive la conviant à la "prime" allégeance de Walan concernant Meyrieu... Cela la fit sourire d'imaginer cette prime allégeance pour des terres qu'elle lui avait toujours connues... La logique héraldique...

Elle s'était revêtue somptueusement pour l'occasion... Contrairement à Sans-Repos, la sobriété n'était pas sa marque de fabrique...




Elle avait fait le déplacement seule, la fratrie dont elle était la génitrice commençait à prendre de la place et les cérémonies d'allégeances n'étaient pas le meilleur endroit pour obtenir le calme des petits monstres !

Lorsqu'elle arriva, les principaux intéressés étaient déjà présents... Un joli sourire aux lèvres, elle salua :


Vos Altesses, Votre Grâce, Dauphiné, Aëlys ! Le bonjour !

J'espère ne pas arriver en retard, la route de Provence est un peu agitée en ce moment... Des brigands...

Je suis bien contente d'être arrivée entière...
Armand_.

      [Arrivée à l'île]

Sur le navire, Armand observe la barque qui les rejoint, Athénaïs semble amaigrie mais souriante.. Il déroule l'échelle de corde et tend déjà ses avants-bras pour que la princesse s'y appuie afin de passer par dessus le bastingage.

    - Il est plaisant de vous revoir.

    - Il fait bon de retrouver ceux qui vous entourent. Vous avez bonne mine Armand, je vous envierai presque..
    Elle sourit avec sincérité, elle se sent au calme presque en sécurité et surtout rassurée de les voir vivants.

Le voyage avait semble t-il était rude pour tout le monde.. Birgit était saucissonné au premier mât.. Un bâillon dans la bouche, elle a les sourcils froncés et meumeume des injures en allemand... Il regarde la princesse et hausse les épaules, nul besoin d'explication, elle savait parfaitement combien Birgit pouvait être chiante...

    Toutefois.. Je vais devoir la libérer pour qu'elle vous aide à vous habiller.. Mais on peut laisser le bâillon si vous voulez ?

    - Non je crois que sa voix m'a presque manqué mais il est certain que j'apprécie le spectacle.

    - Seigneur Dieu, laissez-moi prendre votre place sur l'île, je ne peux plus la supporter, elle a voulu voler votre courrier !"
    - Et ça balance.. "Je l'ai mis dans votre cabine, prenez votre temps pour rédiger vos correspondances et je vais libérer le monstre, elle vous apportera de quoi dîner." - L'impériale meumeume plus fort sans doute pour protester contre Armand qui joue les fayots.

    - C'est entendu, je ne doute pas qu'elle fonce en premier lieu dans ma chambre pour me passer un savon. N'est-ce pas l'occupation première de Birgit ? Hum.

    - Tout à fait, mais ce n'est pas la seule, surtout en votre absence."
    - Plus bas.. - "Elle a commandé des robes et de la" - roulement de tambours et roulement des yeux -

    "Quoi, dites-moi.." - Athéna fronce les sourcils, inquiète.

    - De la dentelle, mais ce n'est pas tout, elle se plaint de vous à la Princesse de Chevreuse, elle a prévu une liste longue comme le bras pour ce qui vous concerne.. en numéro un vous remarier le délai convenable de 6 mois de veuvage passé, de faire disparaitre les chiots de Valmont avant même qu'ils soient..."

    La Duranxie l'interrompt. "Vous avez des preuves de tout cela, que je lui fasse bouffer sa liste ?

    - A Étampes, oui, je crois qu'elle s'inquiète un peu trop pour vous, mais davantage pour son avenir, selon qui sera le nouveau marquis... Ainsi que ses gages..

    - Très bien. Nous commencerons par revoir les vôtres, à la remise de la liste..

Le sourire est carnassier, elle se moque ouvertement de la femme non sans avoir un regard tendre envers elle, après tout Birgit aussi était en deuil de Wallerand, tout comme tous les membres de la Mesnie. A chacun sa manière de le gérer.. Mais les bornes ont été largement dépassées.

Sans plus un mot, elle rejoint sa cabine pour procéder à sa toilette. Elle prendra le temps de s'étendre sur la couchette et profitera du moelleux de cette dernière en s'endormant une heure.
Athenais_
      [Plus tard - Cabine d'Athéna]

Le bateau vogue et fend la mer méditerranéenne, Birgit frappe les parois du couloirs comme une balle de flipper.. Rebondissant dans ses jupons d'un bord à l'autre jusqu'à la porte de la cabine qu'elle force avec un coup de hanche faute de main libre.

    Ch'eigneur quel enfer ch'e bateau !

    Allons, vous avez le mal de mer, si vous arrêtiez de berbèner ça vous éviterez d'être malade. Taisez-vous et vous verrez, je ne dis pas des âneries.

La regarde, les cheveux encore humide, Je vois que vous avez pris votre bain.. Occupons-nous de votre coiffure, nous vous enfilerons la robe quand nous serons arrivés au port. Il vous faut manger ! Vous avez maigri ! Ils ne vous nourrissent pas sur l'île ?

Oui Birgit n'a pas compris le principe du Royal Survivor... Elle reçoit un drôle d'éclat dans l’œil, elle se penche et dans le miroir de la Duranxie, elle peut apercevoir le reflet d'un bijou. L'impériale se penche sous pretexte de devoir démêler la tignasse de la princesse et observe le morceau de verre bleuté..
    Ch'est nouveau ?

    - Euh, oui, hem oui, oui c'est nouveau.

Elle enquiquinerait bien de sa camériste mais à la place elle se racle la gorge et passe à autre chose.

    Un bijou fait avec le sable de l'île sur laquelle j'étais. Brigitte ne posez pas de question, nous allons arriver en Lyonnais-Dauphiné et je ne serai pas prête, j'ai encore les cheveux tout mouillés...

Une moue qui n'avait jamais vraiment existé sur la visage de la Démone dixit Birgit vint se former, une petite moue tout choupinette qui fit rendre les armes à l'Impériale. Athénaïs quant à elle comprit à cet instant qu'elle venait de trouver une nouvelle parade aux râleries de son culbuto à lui faire oublier qu'elle ne l'appelle jamais vraiment par son prénom. Le son et l'image l'emportent !

    Je le ch'aurais bien un jour, je ch'erai patiente.. Je ch'uis une oreille attentive si vous f'oulez laisser épancher votre coeur.

La Princesse n'avait pas moufté afin de gardé apprivoisé le monstre d'Empire mais n'avait aucunement l'intention de s'épancher sur quoique ce soit.

      [Salle du Trône - Lyonnais-Dauphiné]

Le débarquement avait été fait et la jeune femme était prête, cheveux secs remontés en un chignon suffisamment correct au gout de la camériste, robe bleue & argent offerte par Laure Victoire ; sans le moindre doute commandée par une Birgit radieuse, enfin parce qu'elle avait rempli son objectif d'habillage. Armand quant à lui avait une mission toute pragmatique, celle de porter les cadeaux. Il y avait une bouteille de Bourgogne pour Dauphiné, des spécialités de Touraine pour le Duc et un paquet qu'elle remettrait plus tard à l'impétrant. Elle avait également prévu tout un laïus culpabilisant à faire pour Thibérian qui ne lui donnait pas de nouvelles depuis une éternité.

Replaçant une mèche de cheveux, elle pénétra dans la salle et découvrit plusieurs visages qui lui étaient pour certains d'entre-eux déjà familiers.

    Dalphiné, votre Grâce, le bonjour.

A mesure, elle saluait les présents, fit un sourire à sa consœur en lui montrant du regard ce que portait Armand. Elle ne put passer à côté de Madeleine, se plaçant à la frôler, épaule contre épaule.


    Madeleine vous êtes, vous êtes particulièrement bien portante, fin je veux dire radieuse.

Oui bon on repassera pour le compliment néanmoins il était sincère, elle appréciait la Firenze, et s'était trouvé un point commun certain sur un sujet (inépuisable) qui avait passé de mode finalement depuis que l'incarnation de celui-ci ne faisait plus de tours et de détours au sein du Louvre en minaudant.

Enfin c'est au devant Walan qu'elle salua le père et sa fille.


    Votre Altesse, vous excuserez mon escorte une nouvelle fois légère mais il ne pouvait en être autrement.
    Jeune fille, le bonjour, j'espère que vous vous portez bien.

Le voir lui fit creuser davantage sa fossette par le sourire qui s'élargit sur sa trogne, tout ça à repenser à tous les plans échafaudés pour qu'elle quitte l'île le temps nécessaire à ce moment. La boutade faisait écho à un regard réprobateur qu'il lui avait fait alors qu'elle n'avait pas veillé suffisamment à sa sécurité quelques mois plus tôt.

Et c'est enfin vers celle qui lui semble être la Marquise de Provence qu'elle termine en usant des politesses protocolaires.
_________________
Walan
Petit à petit, d'autres invités arrivèrent. D'abord Arwel, que le brun salua d'un petit signe de tête cordial. Elle faisait désormais partie des quelques "anciens" encore vifs connaissant Walan depuis plus de temps que la plupart du reste du Duché, si bien qu'il lui avait adressé une invitation malgré leurs diverses et régulières prises de becs.

Aucun retard, Votre Magnificence, et je vous remercie d'avoir pris la route pour cette occasion. J'espère que vous ne rencontrerez aucun brigand par ma faute, et j'imagine que si nécessaire on pourra vous fournir une escorte pour le retour...
En tout cas, vous semblez vous être faite à la vie provençale, à ce que je vois.


Il n'eut guère le temps d'en dire plus qu'arrivait Athénaïs, suivie de sa fidèle et habituelle escorte. Voyant la jeune femme entrer, le chevalier eut sans même le remarquer un franc -quoique bref- sourire en constatant qu'elle avait donc pu s'évader de l'île où elle n'avait rien trouver de mieux que d'aller s'affamer. Il se demandait encore quelle idée avait bien pu lui passer par la tête à faire ceci, et ce malgré les explications épistolaires concernant le "jeu de survie" auquel elle participait. Sans vraiment s'en rendre compte, il la détailla un moment du regard à la recherche de traces de malaise ou de mauvais traitements et eut un petit haussement de sourcil en remarquant ses joues qui commençaient à se creuser. Son examen le conduisant à remarquer le bijou autour du cou de la Duranxie, Walan fut pris d'une légère quinte de toux, fort heureusement passée lorsqu'elle arriva à porté de voix et que vint le moment de répondre.

Votre Altesse, je vois que vous avez préféré faire une petite entorse à votre... épreuve. J'en suis heureux, mais j'espère que ça ne représentera pas une distraction trop importante pour celle-ci ? Repartirez vous immédiatement après pour rater le moins possible de votre "jeu" ou resterez vous un peu ?

Un moment après, Sans Repos reprit à l'intention de Quatrebarbe et Nynaève.

Il reste peut-être deux personnes à arriver, si nous avons le temps ? Le votre est plus précieux que le mien, je ne veux pas en abuser...
_________________
Walan
Axel_baccard a écrit:


A la bourre, elle était à la bourre... Axel pensait s'être guérie de cette facheuse habitude, grâce à l'exercice de la vie martiale à Ryes. Mais il fallait croire que le retour en terres dauphinoises avait un effet dévastateur sur les bonnes résolutions de la Précieuse. ELle poussa la porte et se retrouva face à une assemblée de têtes plus couronnées les unes que les autres... limite elle était une pouilleuse en tant que duduche au carré . Mais bon allez hop un sourire , en mode je suis là vous pouvez commencer et ça allait passer crême à n'en pas douter

Le bonjour à tous.

Petite révérence pour saluer duc, marquise et princesse, un clin d'oeil à son GM, un bisou qui vole vers Dauphiné et planquage derrière un grand de préférence. Ouai ben des grands il y en avait pas des masses. Du coup la meringue d'Arwel ferait bien l'affaire en tant que planquette.
Walan
Quatrebarbe a écrit:


Le barbu regarda une rousse inconnue et ostensiblement enceinte se présenter à lui. Au départ, mal à l’aise de ne pas connaître son interlocutrice, son visage fermé s’illumina rapidement lorsqu’il comprit de qui il s’agissait.

Votre Altesse, bonjour ! Vous êtes évidemment totalement pardonnée.

Il ordonna d’un geste la main qu’un siège soit apporté à la princesse. Les domestiques ne tardèrent pas à lui apporter.
Quatrebarbe termina en lui retournant un sourire aimable puis ses yeux se posèrent sur le Héraut.


Mes respects Dauphiné ! Cette longue histoire prend aujourd’hui fin !

Il affichait un sourire complice, combien de courriers avaient-ils échangé à ce sujet, mieux ne valait pas les compter…

Et le héros du jour arriva peu après, pas seul mais accompagné par sa fille.

Bonjour Votre Altesse. Bonjour jeune fille.

Un signe de tête pour chacun d’eux. Il rajouta ensuite à Walan.

Aujourd’hui, votre calvaire prend fin et c’est tant mieux.

La Bienveillante fit son apparition dans la salle du trône, magnifiquement vêtue. Le Duc l’accueillit en premier par un signe de tête avenant.

Mes respects, Votre Majesté. Aucun retard rassurez-vous.

Il salua la dernière invitée arrivée.

Bonjour à vous, Votre Seigneurie. Un grand merci pour ses présents.

Il porta son regard sur Walan et afficha un grand sourire.

Ce n’est pas tous les jours que l’on devient “Seigneur de Meyrieu”... même pour vous ! Aucun soucis à patienter d’avantage. En fait je crois même que j’ai une dette à vous payer votre Altesse. Notre Dauphin vous a promis “une soirée avec Sa Grâce Quatrebarbe”, aujourd’hui j’honorerai cet engagement pour le champion victorieux du Lyonnais-Dauphiné et maître de la parade.

La précieuse se faufila discrètement dans l’assemblée, le barbu la salua poliment.

Walan
Nynaeve87 a écrit:


Nyna avait à peine le temps d ‘aller déposer ses petites affaires sur son pupitre que déjà les invités de Walan arrivaient. Que des têtes couronnées, fallait s’y attendre et … que des femmes… Elle regarda et détailla le seigneur de Meyrieux un instant en souriant.
Il avait bonifié avec l’âge sans doute pour les attirer toutes.
Sûre que tout héraut qu’elle était, elle allait s’emberlificoter avec les petits mots qui régissaient les conditions sociales de chacun elle décida de s’en tenir aux prénoms vu qu’elle connaissait tout le monde.
A l’entrée de sa consoeur en hérauderie elle eut un petit regard fugitivement intrigué.
Bon il était l’heure de saluer tout le monde.


Bonjour Arwel, comme toujours tu es en beauté. Ca fait vraiment plaisir de voir que tes nouvelles obligations te permettent de venir nous visiter. Personnellement tu me manques beaucoup.

Elle se mit sur la pointe des pieds…

Euh…Bonjour Axel. Tu cherches des poux dans la tête de la marquise ? Ce n’est pas bien prudent ça non ? C’est un plaisir évidemment tu as laissé ta moitié à la maison ? Il fait le ménage ?

Un sourire amusé bien sûr… hop une bise à toutes les deux…

Puis se dirigeant vers Sigillant…

Bienvenue dans la plus belle province de France Athénaïs, enfin si je puis vous appeler par votre prénom… Vous êtes bien jolie en bleu.

Elle suivit son regard et aperçut dans le panier le goulot d’une bouteille qui dépassait… héhé… du bourgogne probablement… Dauphiné avait bien fait de réclam… euh suggérer.

Je vois que vous avez pensé à moi et ça me réjouit.j'ai hâte de gouûer miam.

Enfin elle se dirigea vers le héro du jour

Bonjour Walan, nous y voilà, j’espère que tu as un peu stressé sinon ça ne serait pas drôle du tout… tu vas pouvoir continuer de t’occuper de tes rosiers.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça la brune, l’émotion sans doute de voir autant d’anciens réunis dans la salle du trône. Un zest de mélancolie mais d’espoir aussi. Tant qu’ils étaient là le duché ne pouvait mourir.

J’ai tout mon temps pour ma part…

Athenais_
Légèrement elle acquiesce aux paroles du Meyrieux,

Eh oui, rien de grave. C'est pour un moment important qui me permet qui plus est de m'octroyer une soirée seulement, tout au plus.

La réponse était certes courte mais elle répond entièrement aux questions du brun. Une soirée en Lyonnais-Dauphiné sur ses terres ou ailleurs, elle ne s'imposerait pas. Birgit serait sans doute malade à l'idée de diner sur le bateau amusant ainsi la jeune femme. Enfin tout ceci se verrait plus tard. Le Régnant du Duché arriva et elle ponctua sa phrase d'un nouveau sourire.

Je vous en prie, c'est la moindre des choses.

Azurs qui atterrissent à nouveau sur sa collègue, et avec une certaine malice.

Vous pouvez, je ne mords pas, en théorie.
Et merci, la plus belle Province du Sud peut-être !


Sous entendu qu'il y avait une magnifique Province plus au Nord, la Touraine ce merveilleux et bien nommé Jardin de France. Amusée de voir la réaction de Nyna la Princesse poursuivit.

Une promesse est une promesse.

Surtout quand on a tout siroté à la cantine sans attendre personne.
Huhu..

_________________
Walan
Aelys_meyrieux a écrit:


Je crois que vous n'avez pas encore eu l'occasion de rencontrer ma fille, Aëlys.
Aëlys, voici Sa Grâce Quatrebarbe, notre Duc ; Nynaève de Gaudemar, dite Dauphiné ; et Son Altesse Royale Madeleine de Firenze.


Aëlys a revêtu pour l'occasion une somptueuse robe de soie bleue, avec des crevés argent. Si la facture et l'étoffe en sont luxueuses, la coupe, très sobre, met en valeur le teint parfait de la jeune fille, ses grands yeux noirs, sa chevelure - pour une fois - disciplinée.
Quand son père lui a expliqué la situation, quelques jours plus tôt, elle a senti monter en elle une de ces bouffées de rage qui parfois l'étouffent. Cette fois, c'est la hérauderie qui en a fait les frais. A cause de ce... de cette... de ces... - en son for elle ne pense à la hérauderie qu'en termes tellement orduriers qu'il serait malséant de les retranscrire ici, alors disons "de ces enfoirés de première" - ... de ces enfoirés de première, elle a déjà perdu sa mère, et elle a failli perdre Meyrieu. Meyrieu où elle n'est pas née, mais presque, Meyrieu où Papa a tant aimé, tant perdu, tant rêvé. Meyrieu où Maman voulait revenir vivre.

S'en est suivi une bouffée, non moins étouffante, d'absolue reconnaissance pour Sa Grâce Quatrebarbe. Alors quand Papa la présente à tous ces gens, c'est un peu compliqué : on ne peut pas, on ne doit pas se jeter au cou d'un Duc en exercice. Cela ne se fait tout simplement pas, quand on est une jeune personne de 12 ans passés. Aëlys se contente donc de la plus plongeante de ses révérences, celle qui lui met le menton presque sur le parquet, et qui l'oblige à plier les genoux au max, et à garder le dos bien droit pour ne pas relever le séant plus haut qu'il n'est seyant.


Votre Grâce...

Face à Dauphiné, la révérence plonge beaucoup moins. Déjà, elle n'est pas duchesse en exercice. Ensuite, elle représente la hérauderie, et rien que ça aurait pu lui valoir une manifestation de dédain à la Aëlys Meyrieux, genre "je te calcule pas, t'avais qu'à pas faire ce boulot d'enfoiré". Mais Dame Nynaève, c'est aussi la dame qui a été si gentille, quand Aëlys s'est retrouvée embarquée contre son gré dans une armée où elle a eu si peur, quand elle était encore petite, l'année dernière. Donc, on oublie le "je te calcule pas" et on plonge. Pas très bas, mais on plonge.

Ça se complique encore quand vient le tour de "Son Altesse Royale Madeleine de Firenze". D'une part, non, ce n'est pas une présentation, Aëlys la connaît déjà, elle était à son mariage. Enfin, elle croit se souvenir que oui, elle était à ce mariage. Rien n'est moins sûr, en fait. Pourtant la tête de la dame lui dit quelque chose. Si seulement elle n'était pas si grosse d'enfant! Les femmes grosses d'enfant, Aëlys a remarqué qu'elles ont sur le visage un quelque chose bizarre, qui déforme leurs traits. Pas en mal, hein. Juste en ... déformant. D'autre part, c'est une Altesse Royale, donc en principe Aëlys aurait dû lui réserver la révérence la plus plongeante, sauf qu'elle vient de l'offrir au duc. Mince. En même temps, elle a remarqué que les adultes ont une fâcheuse tendance à oublier leurs leçons de courtoisie élémentaire : avec un peu de chance, personne ne s'apercevra qu'elle n'a pas respecté la prééminence des révérences. Dommage, parce qu'en plus Papa semble l'apprécier.

Des gens arrivent. Aëlys se tient sagement à la droite de son père. Tiens, une nouvelle venue. Ah! mais elle la connaît, celle-là. Elle l'a vue à une chasse, il y a très très très longtemps. Au moins trois ans. Mais dans son esprit, c'était une dame dauphinoise. Alors pourquoi parle-t-elle de la Provence ?


Aucun retard, Votre Magnificence, et je vous remercie d'avoir pris la route pour cette occasion. J'espère que vous ne rencontrerez aucun brigand par ma faute, et j'imagine que si nécessaire on pourra vous fournir une escorte pour le retour...
En tout cas, vous semblez vous être faite à la vie provençale, à ce que je vois.


Ah voilà : Papa lui a dit qu'il invitait la marquise de Provence, autrefois dauphinoise. Il l'appelait Arwel. C'est elle, à n'en point douter. Révérence ... medium size plus plus.

Votre Magnificence...

Et soudain... THE choc. Athenaïs. Qui non seulement est la fille de celle qui a fait disparaître Maman, mais en plus s'est permis d'arborer une robe aux couleurs de Meyrieux. Alors qu'elle n'est même pas de Meyrieux. Qu'elle ne sera jamais de Meyrieux. Aëlys voudrait disparaître sous terre. La robe d'Athenaïs éclipse la sienne, elle en est sûre. Et puis cette silhouette... Par - faite ! A côté, Aëlys a l'air ... de ce qu'elle est : une gamine montée en graine, aux formes à peine naissantes, juste ce qu'il faut pour la gêner dans ses mouvements, mais pas assez pour pouvoir rivaliser avec une femme faite.

Jeune fille, le bonjour, j'espère que vous vous portez bien.

Sourire crispé, bouche ouverte en mode poisson, rien qui sort. Et les larmes qui perlent aux paupières, vite chassées par une déglutition rageuse.
On se reprend, vite, vite, vite.
On se reprend, et on reprend sa place à côté de Papa.
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