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Prime allégeance de Meyrieu (août 1467)

Walan
Arwel a écrit:
La Marquise de Provence répondit aux salutations protocolaires d'Athenaïs et adressa un sourire à la petite Meyrieu qui grandissait admirablement bien... Un autre sourire pour le Duc régnant qui répondit à son bonjour...

Elle fut soulagée lorsque Walan lui annonça qu'en fait, elle n'était pas en retard et lui répondit :


C'est un plaisir pour moi d'être venue, le Lyonnais-Dauphiné et ceux que je connais qui y habitent encore resteront toujours dans mon coeur. Je reviendrai donc toujours ici lorsqu'on m'y invitera... Et cela est une occasion pour vérifier que mes terres sont bien gérées par mes intendants !

A l'évocation des brigands, elle réprima une grimace :

Si je devais rencontrer des brigands, ce ne serait pas par votre faute mais de la leur ! Et n'ayez crainte, je sais me défendre, mon épée ne me quitte jamais !



Enfin, sur la Provence :

Tout comme le Lyonnais-Dauphiné a su conquérir mon coeur, la Provence a su me faire l'aimer et l'adopter... Il serait très difficile pour moi de la quitter désormais, j'y ai beaucoup d'amis et j'ai une passion pour la mer...

Elle fit une bise à la Précieuse et la voyant s'amuser à se planquer derrière sa robe, elle lui lança :

Bonjour Axel ! Je sais que tu as une passion pour les robes, mais laisse la mienne tranquille... Elle m'a coûté une fortune...

Elle rendit ensuite sa bise à Dauphiné et fut émue de ses paroles...

Nyna... Merci pour tes mots qui me touchent toujours énormément... Bien évidemment que jamais je ne laisserai rien m'empêcher de revenir ici lorsqu'on me le demande ! Comme je le disais à Walan tout à l'heure, le Lyonnais-Dauphiné et ceux qui y vivent auront toujours leur place dans mon coeur ! Et toi aussi, tu me manques beaucoup !

Avec un sourire, elle ajouta...

Vous pourriez venir me rendre visite en Provence aussi... J'y organise souvent des festivités... Cela permet aux gens de pouvoir s'amuser un peu et une Province qui s'amuse est une Province qui vit !
Walan
Alors même que Walan évoquait les invités restant, voilà qu'Axel arrivait, réduisant donc le nombre à un. Le brun aurait bien demandé à la Précieuse ce qu'elle avait fait de son époux après l'avoir saluée d'un petit signe de tête et de rapide sourire, mais elle s'était déjà camouflée derrière Arwel et d'autres lui adressaient la parole. Au Duc, Sans Repos répondit d'abord.

Un calvaire je ne sais pas, mais une source d'inquiétude très certainement... Il poursuivit un peu plus détendu à la mention du duel et d'une soirée en compagnie du régnant.
Oh, et bien si vous le souhaitez, mais il m'avait surtout semblé que c'était une taquinerie du Dauphin, si bien que je ne vous considérais pas mon débiteur. J'ai l'impression qu'il comptait sur la victoire de son médecin pour que ce soit elle qui passe la soirée avec vous et que ses plans matrimoniaux avancent.

Oui, parce que le chevalier n'avait pas du tout oublié qu'il avait été question de marier Quatrebarbe et Patou. Nynaève s'approcha à ce moment, provoquant une réponse amusée à son intention.

Je pense qu'il vaut mieux pour les rosiers que je ne m'approche pas d'eux, je n'ai jamais vraiment eu la main verte... Pour le reste, ce n'est plus vraiment du stress maintenant, plutôt un mélange d'impatience, de soulagement et d'un peu de nervosité. Mais il y a eu une période... déplaisante, oui.
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Walan
Quatrebarbe a écrit:


Quatrebarbe fut grandement impressionné par la révérence de la jeune Meyrieux. A son simple et efficace "votre Grâce", il lui répondit en penchant doucement son buste vers l'avant.
Il esquissa un sourire à l'évocation du duel et de ses conséquences, Walan n'avait pas tord.

En effet, une chance qu'il ne m'ait pas promis au vainqueur tout simplement.

Il acquiesça en apprenant que le prince n'avait pas la main verte, il n'était pas étonné.

Calvaire, source d'inquiétude ou période déplaisante, Votre Altesse, que diriez-vous d'en parler pleinement au passé en prêtant serment ?

Le temps d'écouter sa réponse et de se mettre à sa place de cérémonie, le silence s'installa dans la salle.

Walan de Meyrieux dit Sans Repos, vous êtes devant moi en ce jour afin de vous voir remettre la Seigneurie de Meyrieu que nous vous avons demandé. Ainsi, acceptez-vous les terres de Meyrieu ?

Walan
Voilà, le moment était venu. Brutalement, et alors même que ce n'était pourtant pas la première fois qu'il prêtait allégeance, Walan se retrouva projeté presque 14 ans plus tôt, jour pour jour, le 23 août 1455. Il s'était alors agenouillé, au sein du castel de Maubec, devant Alynérion et Freyelda d'Avencourt pour non seulement recevoir les terres de Meyrieu, mais également sortir de la roture et être fait noble. Dire que cela avait changé sa vie était un euphémisme.
Le souvenir disparut aussi rapidement qu'il était arrivé, mais non sans laisser son empreinte dans l'esprit du chevalier, qui sembla presque un moment entré dans une sorte d'état de choc. Dans une sorte d'ébrouement mental, il tâcha toutefois de revenir au présent, observant l'assemblée du regard. Un moment, il accrocha des yeux bleus, avant de terminer par Aëlys à qui il adressa un bref sourire.

Sans Repos souffla brièvement par la bouche , chose rare chez lui et qui ne manquait pas de souligner sa nervosité malgré les apparences et ce qu'il avait dit juste avant, puis carra les épaules et s'avança, droit et digne, vers le Duc. A la question fatidique, le brun mit un genou à terre avant de répondre.


Je les accepte, votre Grâce.

La réponse avait été faite d'une voix claire, et c'est plus solennel encore qu'il enchaîna avec le serment traditionnel.

Et pour ces terres, je fais allégeance au Duché du Lyonnais-Dauphiné, représenté par son Duc, Sa Grâce Quatrebarbe, et je m'engage à lui apporter fidélité, aide armée et conseil au duché du Lyonnais-Dauphiné. Je demeure, aujourd'hui comme depuis mon arrivée sur ses terres, au service du Lyonnais-Dauphiné.

Puissent le Très Haut et les hommes être témoins de ce serment.


La dernière phrase, Walan l'avait prononcé plus forte encore que les précédentes, presque comme un défi, à quiconque souhaiterait lui retirer Meyrieu. La nervosité s'était en grande partie envolée, et ne restait plus que quelques phrases pour qu'elle disparaisse complètement... et ce n'était plus à lui de les prononcer.
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Walan
Quatrebarbe a écrit:


Le moment était solennel, une nouvelle preuve de l'attachement de "Sans-Repos". Le barbu continua sur le même ton.

J'entends et accepte votre serment, Walan de Meyrieux. En retour, je vous promets protection, justice et subsistance pour vos terres.

Il détourna son regard un instant vers l'assemblée.

Si détacher une seigneurie issue du mérite de son fief est une chose exceptionnelle, je suis fier qu'elle soit de rigueur pour un homme tel que Walan de Meyrieux. Son investissement pour le Lyonnais-Dauphiné est tout aussi exceptionnel qu'un tel détachement est rare !

Ses yeux se posèrent de nouveau vers le seigneur de Meyrieu.

Mes félicitations, votre Altesse mais surtout merci. Oui, merci d'être présent et volontaire, année après année, conseil après conseil.

Walan
Lorsque le Duc prononça la deuxième partie du serment, le dos de Walan, qu'il tenait pourtant déjà bien droit, sembla libéré d'un poids imperceptible. Le brun resta encore un moment à genou, comme pour mesurer la solennité du moment, avant de se redresser lentement en adressant un signe respectueux à son -presque nouveau- suzerain. Il répondit calmement à ses derniers propos.

Merci beaucoup, Votre Grâce. Je mesure l'honneur que vous me faites, et je ferai tout mon possible pour que vous n'ayez jamais à regretter votre décision. Même s'il est parfois difficile de trouver le juste équilibre entre conseils parfois... énergiques et mise en retrait pour laisser les "jeunes" trouver leur place.

Un bref sourire en coin ponctua les derniers mots avant que le chevalier ne se tourne vers l'assemblée.

Merci à tous également d'avoir été là pour ce moment si... particulier pour moi.
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Walan
--ThiBaccard a écrit:
La crise de colère qui avait prit le Baccard à l'annonce de la grâce de Namay avait été légendaire, dire qu'il avait pété quelques meubles au castel aurait été un euphémisme tant l'endroit avait été dévasté par l'équivalent dauphinois de l'ouragan Irene, par la suite il s'était cloîtré dans ses pénates en ne voulant plus entendre parler de qui que ce soit...Cela avait duré longtemps (non il boudait pas tsss).
Axel avait l'habitude depuis le temps, elle savait que le mieux à faire pour l'aider dans ces cas là était de ne rien faire et de le laisser redescendre tranquillement dans sa bulle, elle avait donc vaqué à ses occupations et il était seul à la maiz quand il sorti enfin de sa piaule, il découvrit plusieurs missives sur son bureau, une mobilisation ben tiens...Et quoi ? Une invitation de Walan ?

Après un rapide examen de la seconde, il se rendit compte qu'il ne pourrait jamais y être dans les temps...Mais il avait un bon cheval et malgré les jours de voyage à entreprendre sait on jamais.
Il se hâta donc de se préparer, il serait habillé comme au quotidien et c'était un dress code parfait vu qu'on parlait de Walan donc de ce côté là déjà il gagnait du temps.

En moins d'une heure les portes du castel étaient derrière lui et il trottait sur les routes escarpées de ses montagnes, Altibo son andalou piaffant d'impatience à l'idée d'une route pavée sur laquelle galoper a plein régime.


[Arrivée à Lyon, Castel ducal]

La cérémonie était en cours alors qu'il arrivait plusieurs jours plus tard, mais elle était déjà bien entamée à ce qu'il avait comprit. Il entreprit un pas de course mais une vilaine crampe lui prit après tant d'heures à cheval c'est bien normal, c'est donc plus ou moins à cloche pied que le Duc de la Val d'Oze arriva devant les portes closes de la salle du trône. Mais ces portes étaient tellement habituées aux retards des Baccards qu'elles n’impressionnaient plus vraiment et il les franchit discrètement pour voir Walan à genoux en train de prononcer son serment...Bon ben c'était raté mais pas à 100% c'est déjà ça !
Il se hâte de rejoindre son épouse, lui prenant la main au passage sans dire un mot, les mots n'étaient plus nécessaires entre ces deux là depuis des lustres.
Athenais_
Athénaïs avait senti une certaine tension au devant d'Aëlys, pourtant elle n'en avait pas fait part à l'enfant n'étant pas sure que ce qu'elle pensait saisir dans son regard était réellement un refus de sa personne. La princesse était assez loin de penser à mal et il était certains également que la motivation ne résidait pas en querelle mais bien à être présente comme demandé par Walan. Et puis elle aussi connaissait ce sentiment d'injustice et d'agacement face à des lendemains qui font peur, des gens qui n'inspirent rien de bon, des situations qui semblent inextricables. Elle s'était agité en son temps sur bien des points, connaissait l'absence de son père, l'autorité et la douceur de sa mère,

Tournant ses céruléennes vers la scène la Duranxie ne put que contempler ce qui lui semblait être dans l'ordre des choses satisfaite que le Duc reconnaisse l'implication de l'impétrant du jour. Un impétrant pas tout jeune mais qui était reconnu pour ses qualités. D'autres rajouteraient "ses pavés" et ils auraient d'ailleurs bien raisons.

Toujours est-il qu'Athénaïs esquissa un sourire en direction du brun quand il les remercia d'être là mais laissa toutefois le duo pére-fille se retrouver après ce moment particulier. Une fois qu'ils purent échanger de possibles étreintes et mots, notre Princesse s'avança à son tour.


Seigneur de Meyrieu, mes félicitations. Je vous souhaite de belles aventures en votre domaine et de nombreux moments en famille.

Parce que c'était bien ça l'important, la famille. D'ailleurs en se tournant elle vit son Pépé, le fameux Thibérian qui ne lui avait pas donné de nouvelles depuis une éternité si ce n'est plus et qu'il lui fallait aller voir pour se plaindre de cet état de fait.
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Walan
Nynaeve87 a écrit:


Nyna sourit à Walan et s’attarda un instant sur sa fille qui devenait une bien belle jeune femme. Elle lui rendit sa révérence l’œil malicieux.

Bonjour Aelys, puisse votre jeunesse illuminer cette cérémonie.

De bonne humeur elle ouvrit son porte document afin de vérifier si le contreseing scellé par son maréchal était toujours bien là. C’est qu’elle avait la tête en l’air en ce moment la brune.

Son regard se figea un instant sur Arwel méditant sur ses derniers mots puis semblant se réveiller, elle prit place à distance raisonnable du couple qui allait échanger le serment vassalique afin de jouer son rôle de témoin et ainsi valider la remise de fief.

Tout le monde s’était tu pour écouter l’échange rituel entre Quatrebarbe duc du Lyonnais-Dauphiné et son vassal qui était probablement l'homme le plus titré du duché. Rompue à l’exercice la brune resta concentrée sur les propos échangés puis sourit de la retenue des deux hommes, ni baffe ni bisou… dommage… bien sur elle avait noté l’arrivée de Thiberian … à quand même l’était temps..

Une fois l'échange terminé, elle s’avança en souriant vers le chevalier et lui tendit le papier officiel qui faisait de Meyrieu une seigneurie de mérite. Ainsi il ne risquerait plus de la perdre.


Voici! Ne le perd pas ...

Petit clin d'oeil avant de le laisser profiter du moment avec ses proches.Familière pour un héraut direz-vous, sans doute héhé...


Citation:


Anoblissement: fief de mérite




    A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,

    Moi, Louis Gauttier Llobregat de la Duranxie, Maréchal d'Armes royal, dict Béarn, en vertu du blanc seing conféré aux Maréchaux d'Armes le 07 juin 1466 par Montjoye, Roy d'Armes de France, annonce:

      Que, conformément aux textes & coutumes héraldiques, je fais acte de la demande de QuatreBarbe, Duc du Lyonnais-Dauphiné , quant à l'octroi d'un fief de mérite sur ses terres à Walan de Meyrieux**.

      Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées & consultation d'armoriaux:


      • Le fief de Meyrieu est bien fief mouvant du Duché du Lyonnais-Dauphiné;
      • L'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, "d’azur à l’arbre arraché d’argent, au chef d’or chargé d'un léopard au champ ", soit après dessin :


        .......... .....


      En conséquence de quoi, Walan de Meyrieux se voit octroyer le fief de mérite de Meyrieu, érigé en Seigneurie.


    Le présent acte, une fois publié en la Bibliothèque héraldique de l'Hérauderie Royale de France, atteste de l'échange de serment vassalique entre le suzerain et son vassal, qui peut à présent se prévaloir des rang et titre liés au fief de Mont Dauphin.



Faict et scellé à Paris, le 10 août 1467.




[*IG : Quatrebarbe & **IG: Walan]


Citation:































Walan
Solennellement, sérieusement, Walan se saisit du parchemin que lui tendait Nynaève et lui répondit avec un petit hochement de tête affirmatif.

Merci Dauphiné. J'y veillerai, je préférerais éviter de devoir tout refaire...

Se dirigeant vers Aëlys, il lui sourit doucement puis lui confia le parchemin avant de lui glisser quelques mots à mi-voix.

C'est ce qu'on appelle le contresein. Comme ça tu sauras à quoi ça ressemble, lorsque le temps viendra... Plus joyeusement, il ajouta. En tout cas, tout est réglé maintenant. Il va falloir que tu m'aides à organiser quelque chose pour fêter tout ça, d'ailleurs.

Après l'échange avec sa fille, le brun fut approché par Athénaïs, à qui il adressa un léger sourire.

Merci votre altesse. Je vais faire mon possible. Et vous pourrez venir voir l'avancement de certains travaux, j’espère...
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