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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Soare
[ Au bar avec ceux qui peuvent s'y trouver ]

La porte est ouverte sur une Helvi plantée derrière à gratter de potentielles info si elle arrive à écouter. Porte est refermée derrière lui alors que regard pleins de dédain lui est lancé. Période de joyeux bordel pour lui, dit aucun filtre, tact, compassion,excuses, rien. Peut être qu'un jour il regrettera d'avoir utiliser un passé commun dans le seul but de faire enrager un mec sans se soucier de savoir s'il allait blesser un être cher ou non. Peut être qu'il s'en voudrait mais pas ce soir, pas maintenant, pas alors qu'il est aux prises avec ses démons, ses pires défauts et qu'il n’essaie pas de les canaliser.

Le salon est traversé, avant bras droit bloqué contre son torse pour éviter à sa main de trop bouger et ressentir les vibrations de ses mouvements. Quel idiot. Une main déjà abîmée par un passage à tabac n'a pas vraiment besoin de remettre ça seulement quelques jours plus tard.
Le bar est enfin atteint et il se pose devant, ne se souciant pas de qui peut déjà y être. Il a besoin d'un verre, de sentir le feu de l'alcool couler dans sa gorge, d'atténuer la douleur, de retrouver son calme avant de rentrer chez lui. Il n'aurait pas dû venir, c'était un fait, c'était sa décision de la veille mais à nouveau, il avait laissé l'impulsivité l'emporter. Un verre et il partirait.

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Montparnasse.
      [Petit couloir puis liberté - Jardin privé - Avec Dacien-man, c'est comme Bat-man, mais sans la cape.]


    L'enfumé devient brume. Ses yeux se voilent de cette peur invisible qui étreint son être. L'air est là, l'air est respirable, seul son esprit l'emprisonne dans cette peur stupide. Porte dérobé est gagnée, et couloir se fait plus étroit encore. La tête lui tourne, ses jambes ne le portent plus. Il s'appuie sur Dacien en essayant de ne pas céder à la panique qui le submerge quand son corps percute l'un après l'autre les murs de ce couloir étriqué. Progression est difficile mais Dacien parviens à le sortir de là.

    Il est a présent torse nu dans le froid glacial de cette hiver rude, pourtant le froid ne le dérange pas. Agenouillé dans la fine pellicule neigeuse qui recouvre le sol il respire de grande goulé d'air en tremblant encore sous le choc de ce mal qui devient plus fort que jamais. Après quelques minutes, le souffle devient moins cahotique, le galant se calme. Les tremblements restent mais ils sont à présent du au froid. Il ne se relève pourtant pas, toujours en proie a cette terreur encore trop présente dans son esprit.

    Il écoute le silence que vient troubler les mots du gérant. Cela l'amuse. Le distrait assez pour que sa quête d'air assouvie ne passe au deuxième plan quand promesse d'une mort prochaine, elle, est relégué au troisième. Force est puisé pour qu'a son tour il se relève et vient s'adosser sur un muret proche d'eux. Regard se relève vers son sauveur dont il prend enfin le temps de distinguer les traits. Ses yeux bleus percute le vert de son interlocuteur et Montparnasse s'étonne de voir plus de profondeur dans ce regard que ce qu'il s'attendait. Voix se fait roque quand parole est prise après ce silence anxieux.


    - Je ne suis pas homme à cacher ce que je fais. Ce que je suis. J'assume mes actes, mes vices et leur conséquence.

    Petit silence s'installe tandis que Montparnasse ne détourne pas son regard.

    - Si le géant veut se venger, il obtiendra surment satisfaction. Ce ne sera pas la première... pujillat que je subbirait. Et certainement pas la dernière. En règle générale, j'arrive à m'en sortir vivant... Faut croire que j'ai une bonne étoile qui veille sur moi. Ou... Une mauvaise.

    Petit sourire se dessine sur ses lèvres quand respiration réprend enfin un rythme normal.

    - Merci de m'avoir sortie de là. Je crains plus... les espaces confinés que les Ducs névrosé...

    Galant se détache du mur, et se dirige vers l'homme. Mains ne se tend pas, pas tout de suite, car Galant sait que peu accepterait de le considérer assez pour la lui serrer. Surtout après que viole est été avoué. Mais le cœur y est comme on dit.

    - Présentations n'ont pas été fait correctement, moi c'est Montparnasse, je suis Galant ici quand je ne suis pas mort où sur le point de l'être.

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Clemence.
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Règlement de compte
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❧ Non loin du bar - Avec Hadrien ☙



De ce silence qui s’impose, l’attention n’est que de courte durée avant que n’apparaissent les nombreuses silhouettes qui se sont éclipsées le temps de quelques minutes, quelques heures. Dextre fait tournoyer le verre contenant cette douce liqueur, alors que les pensées s’évaporent quelques instants à d’autres instants, ailleurs qu’à l’Aphrodite. Ailleurs. C’était le mot. Elle était bien présente à cette soirée mais son esprit était ailleurs. La brûlure se matérialise le long de l’œsophage échappant un léger plissement des yeux avant de se laisser enivrer par cette douce sensation de chaleur.

Yeux alors clos pour savourer l’instant s’ouvrent pour s’attacher à une silhouette brune. Soupire est lâché entre ses lèvres. A l’évidence il a décidé de lui pourrir la vie que ce soit ailleurs ou ici. Attention est reportée sur Hadrien :


Je vous prie de m’excuser un instant.




❧ Au bar - Avec Soare ☙






Verre est délicatement serré dans la paume de sa main, contenant alors sa colère qui ne semble pas vouloir la lâcher. L’inspiration se fait profonde alors que ses pas la guident rapidement vers lui avant que le séant ne vienne prendre place sur un tabouret à ses côtés, le regard posé sur le comptoir.

Qu’est-ce que tu fous ici ?
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Soare
[ Au bar avec Clémence ]

Fine silhouette vient se poser à ses côtés avant qu'une voix qu'il aurait reconnu entre 1000 vienne écorcher son oreille.

Alors comme tu l'vois ici c'est l'bar. Général'ment c't'un endroit où on peut consommer d'l'alcool. J'suis donc à c'bar dans cet objectif.
D'autres questions pertinentes ?


Oh il est pas con, il sait très bien ce qu'elle veut dire par là mais il doit bien se l'avouer, la faire enrager est un sport qu'il aime pratiquer depuis quelques temps. Depuis qu'il l'a recroisé en cette soirée de novembre où elle a imaginé qu'un moustique était sur sa joue et qu'elle avait ressentit le besoin de l'écraser. Quelques jours sans la voir jusqu'à une nouvelle rencontre fortuite et c'était repartit. Un vrai plaisir.

Ils ont foutu des affiches partout c'bien qu'n'importe qui peut v'nir. Et puis j'ai put r'voir des connaissances.

Helvi, Lilly, Monty, Clémence, vrai qu'y'a quand même quelques têtes connues là dedans.

Si t'es là pour m'aguicher, passe ton tour.

Tête se tourne enfin vers elle et regard se pose sur la galante. Elle n'est pas là pour ça aussi mais les choses ont le droit d'être mises à plat. Il n'est pas intéressé parce qu'elle a à offrir, par cette robe qui met en valeur ses courbes mais qui a sur lui un effet nauséeux. Elle ne l'attire pas, pas comme ça, pas dans cette robe, pas dans cet endroit, pas en étant putain de luxe.
Son verre est récupéré mais de la main gauche, la droite se gardant bien de s'éloigner de son torse où elle a trouvé refuge le temps que ça passe.

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Dacienhissy
[Jardin privé, avec Montparnasse.]

Reprendre un souffle. Ce n'était pas valable que pour le gars qu'il venait d'extraire d'une alcôve malsaine, mais aussi pour lui. Ici au moins, c'était respirable, calme, loin d'une agitation qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Pas ce soir. Pas cette nuit. Et pourtant.
Dacien avait de plus en plus de mal à comprendre ces gens qui ne pensaient qu'à leur petite personne, égoïstement imbu de leurs coutumes, qui ne s'appliquaient que dans tous les cas. Il fallait le dire. Et c'était lui l'égoïste soit disant. Le Gérant laissa la place au coupable pour se remettre de ses émotions et d'ouir une inspiration qui se ralentissait ainsi qu'une expiration moins soutenue. Le froid devenait presque salvateur à le regarder se mettre debout, s'appuyant contre le mur pas loin et de le fixer en retour de cet azur.


Han han.

Dit-il. Assumer outre mesure oui. Jusqu'à un certain point apparemment. Quand Montparnasse le bouscula, il était bien entrain de fuir son éventuelle mort. Du moins, ce fût ce qu'il comprit. Serait-il quelque peu embrouilleur le bougre?

Je suppose qu'il n'aura pas de mal à te faire subir ce qu'il souhaite pour toi.

Pas plus, pas moins. Après tout, Jehan était déjà entrain de régler les derniers détails pour savoir quand, comment et où, il ferait exécution de son interlocuteur du moment. Dacien sourit en coin, stupidité masculine qui le prit. Ce ne fût pas une pitié mais plutôt l'impression que ce n'était pas encore son heure. Un soir de Noël, cela laissait de mauvais souvenirs qui vous hantaient pendant des lustres. Et Dacien n'en était pas du tout adepte.

J'aime pas la vue du sang.

Véridique. Il avait du mal à regarder ce rouge coaguler sur un tapis, un parquet quand cela pouvait être éviter. Chose faite. Et le voilà qui s'approche le malfrat. Hésitant à tendre la poigne alors que le Gérant la lui serra par politesse. Peut-être seraient-ils des collègues du Bordel.

Dacien.

Fallait-il dire autre chose quand il ne savait plus si sa place était encore ici?
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Merci Châton et Chérichou!
Clemence.
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Agacement
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❧ Au bar - Avec Soare ☙







Le verre vide tournoie entre la paume de sa main qui se resserre d’avantage. Non, il ne fallait pas qu’elle cède à la colère, pas ici, pas maintenant. Elle ne voulait pas lui donner ce pouvoir et cette victoire. Nez se plisse d’agacement, seul un soupire profond est lâché.

Oui Soare tu es en train de te foutre de ma gueule… pour changer…


Azurs ne daignent pas l’aviser. L’échange ne ferait que renforcer cette colère qui l’anime. Le verre est tendu à qui de droit.

Un autre. Une liqueur.

Se redressant sur son tabouret, la réponse est lâchée, sèche et sans détour :

Et bien sûr il fallait que tu te pointes ici… parce que de toute évidence tu savais très bien que je travaillais dans cet endroit. Et ne me ments pas…

Breuvage est versé avant de venir dégouliner dans le gosier féminin. Douce chaleur enivrante apaisant les tensions l’espace de quelques minutes. Jambe gauche prend place sur la droite, mains entourant le godet pour éviter des gestes trop brusques qui pourraient en surprendre plus d’un lorsqu’un rire franc est lâché. Pupilles retrouvent leur éclat et cette carapace qu’elle a pris l’habitude de mettre en place :

T’aguicher ? Allons Soare, pour cela il faudrait déjà être un homme attirant. Ne sois pas si prétentieux. Et il y a bons nombres de mâles ici bien plus attrayants que toi. Mais tu croyais que tu m'intéressais ? Ohhh comme t'es mignon.

Cette fois, les azurs se posent sur lui, plus déterminés que jamais. Non elle ne cèdera pas. Ce n’est plus la Clémence qu’il a connu il y a de cela dix années en arrière et il est grand temps pour lui de s’en rendre compte. Main vient délicatement caresser sa joue avec ce sourire provocateur. Oui, elle s'amuse grandement.

Puis rapidement, celle-ci reprend place autour de la chope avant une nouvelle provocation :


Alors… tu es content d’avoir, une fois de plus foutu ta merde ?
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Amelliane
[Dans le grand salon - en compagnie de Leng ]

Le papier en sa possession elle se mit dans un coin pour le lire en toute tranquillité et elle eu bien raison parce que si Leng lisait ce qu'elle allait devoir faire il allait sûrement en faire tout un fromage à tout les coups. Bon Amelliane réagirait de la même manière mais à près tout ils étaient là pour s'amuser.

Elle s'avança vers son blond et tout naturellement elle l'embrassa sans rien lui dire puis la jeune femme recula de quelques pas en esquissant un petit sourire. Ses yeux balayèrent la pièce à la recherche d'une autre victime.

Heureusement que la brunette portait un masque comme tout le monde d'ailleurs sinon elle n'oserait même pas.

Son regard passait d'une personne à une autre et elle fredonnait dans sa tête 'amstram.... gram ... pique pique ... colegram ...' mais à chaque fois qu'elle tombait sur une personne le résultat ne lui convenait pas donc elle recommençait la comptine.

La jeune femme prit place sur un fauteuil qui était à disposition.





L'envie - Devoir embrasser cinq personnes au cours de la soirée


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Soare
[ Au bar avec Clémence ]

Verre est porté aux lèvres afin que gorgée en soit subtilisée. L'alcool lui fait du bien, le détend, sans pour autant faire brûler sa gorge.

Évidement qu'j'savais, j'me suis renseigné.

Pourquoi mentirait-il ? Il en avait rien à foutre de la gonfler en se renseignent sur elle ou de flatter son égo en s’intéressant à ce qu'elle fait. S'il avait demandé c'était pour être sûr, pour savoir si l'homme n'avait pas mentit, si elle était bien la prostituée qu'elle prétendait être lors de leurs retrouvailles. Il avait cherché des réponses à ses questions et les avait eu, c'était aussi simple que cela.

Sa réflexion le fait sourire. Pauvre d'elle. Le mensonge lui va très mal et surtout il n'est pas dupe mais vraiment pas.


Ma belle, si j'l'étais pas, tu m'aurais pas allumé la dernière fois alors que j'étais déjà en charmante compagnie, tu s'rais pas avec moi à cet instant mais plutôt entrain d'écarter les cuisses devant un mâle attrayant et surtout tu n'aurais pas ce ptit tic que t'as à chaque fois qu'tu ments. A part ça, j'vais faire semblant d'te croire si ça t'fait plaisir. Par contre évite de dire à un homme qu'il est pas attirant puis qu'il est mignon dans la même phrase, ça t'fais passer pour une truffe.

Ses onyx se fondent dans ses azurs, prêts à livrer bataille également. La différence entre elle et lui, c'est qu'il s'en fou de gagner, qu'il s'en fou de la blesser ou de l'énerver et encore plus de prouver qu'il n'est pas intéressé alors que c'est faux. La preuve, elle a quitté le blond pour le brun alors que lui, est juste venu s'asseoir au bar pour boire un simple verre, c'est tout.

J'ai pas foutu la merde, j'ai enlacé une maîtresse, pas d'ma faute si son nouvel amant traînait dans l'coin.

Ben oui d'abord, il n'était pas censé deviner qu'Helvi chérie était venue accompagnée. Le verre est porté à nouveau à ses lèvres, alors que sourire y est accroché.
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Eva.de.sparte
[Grand Salon, à proximité du bar avec Nicolas]

À mesure que le temps passait, je me découvrais plus joueuse que je ne l'aurais pensé, j'étais même relativement plutôt à l'aise dans ce rôle. Certes, les choses auraient probablement été différentes si c'était un autre homme que lui qui se tenait à mes côtés. La situation lui plaisait à lui aussi, son regard posé sur moi, l'exprimait encore bien plus que ses paroles et avait pour résultat de me pousser davantage au jeu. Mon esprit c'était d'ailleurs égaré l'espace d'un instant, je m'imaginais sans mal, l'entraîner jusqu'à une pièce plus calme que celle-ci afin de clore divinement cette soirée.

Un frisson m'avait parcouru l'échine alors qu'il s'était redressé pour venir glisser son propre gage dans mon décolleté, ne se privant pas de me caresser au passage. Je m'étais à nouveau mordue légèrement la lèvre inférieure, profitant de sa posture pour glisser ma dextre sur ses fesses, m'y attardant un peu avant de me redresser légèrement à mon tour et déposer un tendre baiser dans son cou. Puis, j'avais été chercher son gage là où il l'avait laissé, affichant une petite moue à sa lecture mais m'était tout de même complètement relevé à son invitation pour le laissé m'entraîner en direction du bar.

C'était d'ailleurs un brin plus animé de ce côté-là, j'en avais profité moi aussi pour prendre la température de l'ambiance environnante, me sentant de suite un peu moins à l'aise que lorsque nous étions encore seuls dans notre petit coin tranquille, puis je m'étais détendue progressivement, sa main m'y aidant grandement sans compter ses quelques mots glissés à mon oreille, me prenant même à rire doucement alors que nous avions rejoint deux tabourets puisqu'il était bien inscrit sur son billet qu'il devait rester assis! Lui adressant un regard aussi taquin que faussement déçue, venant lui murmurer à mon tour...


Essayer d'imaginer ce qu'il pourrait en être après un petit quart d'heure supplémentaire en ma compagnie.

J'avais porter mon regard en direction d'un couloir qui annonçait des lieux bien plus privés, observant sa réaction , puis j'avais délicatement récupérer mon verre pour reprendre une gorgée de Whisky avant de lui sourire.

Dommage que votre gage vous tienne ici pour le reste de la soirée. Je ne suis pas certaine d'être vraiment celle qui vous permettra de le réaliser tant j'ai envie de m'éclipser ailleurs avec vous.

Mon sourire s'était élargi devinant sans mal l'effet que cette simple phrase aurait sur lui . J'avais reposé mon verre avant d’étudier les alentours, me rappelant mon propre gage, m'étais reculé d'un pas pour venir tripoter l'air de rien les fesses d'une blonde qui étrangement me rappelait quelqu'un avant de reporter mes ambres sur lui.
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Raquel.
[Grand Salon - Avec Foulques et Mélissandre]

Les masques tombaient, pour passer du jeu d'une soirée entre inconnus à une des batailles de leur 'guerre'. Jusqu'à ce qu'Armistice soit négocié, et scellé par la danse lancinante de leurs corps enlacés au creux des fourrures.

Déception se lut sur son visage alors que Foulques dévoilait son identité si peu secrète. Moue faussement boudeuse, elle lança, sans entrain :


« Ah. C'est vous. »

L'interjection de Mélissandre, qu'elle s'imagina lui être adressée, vint stopper son élan. Lune devint Eclipse s'avançant vers "Chaton"; Raquel fin sourire aux lèvres, trouva plus aisé... L'on se demande bien pourquoi... de prendre place sur les cuisses de Foulques, l'Altesse lui servant de Litière non antique. Buste pivotant vers l'objet de toutes ses attentions, bandeau toujours en main quelle posa sur l'épaule du loup, senestre empoignant coupe de liqueur, elle susurra, regard toujours ancré aux émeraudes.

« Goûtons donc ce breuvage, avant de commencer le jeu. » Ou de le continuer? Glissant la coupe vers sa senestre elle l'approcha des lèvres de Foulques, buste s'inclinant pour être au plus près de de son visage.« Si Monsieur veut se bien donner la peine... »

Alors qu'il s'abreuvait cela s'affaira... Porte de la pièce de torture fut ouverte et protagonistes de la rixe semblèrent revenir à des occupations plus triviales. Main gauche posée sur le torse du mâle, Mante Mortemarienne n'aspirait qu'à le dévorer, oubliant en l'instant qu'elle serait un jour celle serait en position de faiblesse, incapable de le satisfaire à hauteur de ses espérances; mais dans l'espace confiné de l'Aprodite, ils luttaient à armes égales, sensualité, séduction le tout saupoudré de luxure.

« Lopo, cher Foulques, est à votre image... » voire à la sienne, mais là n'était pas le propos « Un loup, en langue ibérique. Libre, obstiné et à la fourrure à nulle autre pareille. »

Prenant appui sur son torse elle se redressa, pour elle aussi goûter à la liqueur et tenta de poser la coupe sur la table, sans succès. Raquel tourna le visage, puis regarda à nouveau Foulques, lançant un...

« Ah le petit personnel de nos jours... Ce n'est plus ce que c'était... Temps pour moi de cacher votre regard, à moins que vous ne me promettiez de garder yeux fermés? »

Dextre s'était approchée de son visage, et un index délicat avait suivi l'arête de sa mâchoire, pour finir sa route sur le sillon de son menton. Minois s'approchant du sien, elle effleura délicatement ses lèvres du bout des siennes.

« Prêt? »

Sourire mutin sur les lèvres, elle allait profiter de l'instant pour consommer un peu de l'Altesse qui ne pourrait qu'être consentante à l'insu de son plein gré au regard de son gage.

Masque devenu inutile toujours sur le visage, elle approcha la main du bandeau.

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Clemence.
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Réplique
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❧ Au bar - Avec Soare ☙





Echange de regards prompt à la provocation mutuelle qui se joue à l’instant. Sourcils se haussent alors qu’il débite ce qu’il a à dire. Mais cette fois, c’est un rire moqueur qui s’échappe et une lèvre inférieure qui se retrouve emprisonnée. Silhouette se redresse pour tourner d’un quart de tour et lui faire face, toujours assise sur son tabouret. S’il croit que sa petite réplique allait la faire taire il se mettait le doigt dans l’œil et profondément. Posture de galante est de mise, tête haute, jambe droite se croise de nouveau sur la seconde avant de laisser une main se poser sur le genou féminin. Mode connasse ON.

Soare… Soare… Assurément tu as vraiment trop l’habitude de cette vie des bas fond au point que ton ignorance du fonctionnement de ces lieux en est presque pitoyable. Mais tu as de la chance je suis d’humeur généreuse aussi je vais t’apprendre deux ou trois choses.

Marquant une légère pause :

Tu apprendras que l’on peut vite être dégoutée d’une personne lorsque l’on apprend que celle-ci a fait les pires choses qu’il soit quand bien même l’on aurait pu être attiré par le passé. Donc ne t’emballes pas trop tu vois… ma vision te concernant depuis que je sais qui tu es a bien changé.

Et l’Aphrodite est loin de ressembler à ton bordel. Ici, les galantes n’écartent pas les cuisses au bout de quelques minutes d’échanges ou d’un regard à peine échangé. Tout est ici est bien plus subtil que ton monde à toi. Mais si tu es pressé tu n’as qu’à rejoindre tes putains, je suis certaine qu’elles sauront te contenter avec ces façons vulgaires que tu sembles apprécier.


Breuvage rejoint les lèvres rougeoyante avant que la Féline ne lâche un soupire de bien-être. Fermant un instant les yeux pour en apprécier ce délicat moment puis de reporter les pupilles éclatantes sur lui en ajoutant :

Ahhh et, pour la leçon du coté sarcastique tu repasseras un autre jour.
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Etienne_de_ligny
[L'Enfumée]

Situation enfin s'apaise et raison, semble avoir trouvé grâce aux yeux de Jehan. Déjà un bon point. Propos sont échangés et alors qu'il demande paiement d'une marque, l'ami de Montparnasse prend à son tour la parole. Finalement, entre Dacien et lui, tout avait été dit et il était inutile de s'attarder d'avantage.

Tout a été dit. Néanmoins, Jehan, ne vous avisez plus de menacer mon établissement. Amer, incisif, Etienne l'est car s'il y a bien une chose qui l'agace est ce trop plein d'émotions et de maux en si peu de temps. Tempes déjà s'échauffent quant à ce qu'il va advenir de Mont, de Dacien qui a tenté de couvrir sa fuite et de Rose qui l'a recruté.

Maintenant, tout le monde. Vous avez assez dérangé ma clientèle pour ce soir.

Sans un mot de plus, porte est tenue et tous sont invités à prendre congé. Mal de crâne déjà s'abat au crâne du Griffé.

Une pause. Il lui faut une pause. Regard se porte sur l'endroit où Alaynna se trouvait pour constater que cette dernière avait quitté les lieux. Puis, vairons se portent vers la jarre, où là aussi, Rousse avait disparue. Quant à la dernière donzelle, qu'il aurait aimé voir, il semble que Florale aussi, se soit fait la malle. Splendide.

[Salon. Dans un fauteuil, en retrait.]

Agacé, Griffé vient se poser dans un fauteuil afin d'observer au mieux ce qui se trame dans le Salon. Verre de whisky est commandé et apporté et désormais, seul et posé, Etienne savoure les quelques minutes de répit que l'humanité lui offre avant que joug ne s'abatte sur les fautifs.

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Alaynna
[Des Jardins à l'Initiée, jusqu'au Grand Salon en compagnie de Sabaude.]

Ce n'est pas aujourd'hui que Gérante et Médecin auront une grande et longue conversation. L'Italienne a fait l'effort de dispenser quelques paroles, mais bien évidemment, elle ignore ce qui peut bien traverser l'esprit de la Rose Epineuse. Elle n'a aucune idée que celle-ci ait pu les observer quitter les lieux le jour du drame. Elle n'a pas plus idée que la Gérante ait pu espérer quelconque explication de sa part. Tout comme Rose ne peut savoir que l'Italienne ne fait rien d'autre que de se plier à la discrétion qu'exige sa position de médecin. Et encore l'a t'elle bafouée en lui glissant que Dacien se trouve en ces lieux et qu'il n'est venu que dans l'espoir de la voir.

Aussi, la seule chose que peut se penser Alaynna, c'est que Gérante a d'autres chats à fouetter et que si ça se trouve, elle trouve la soirée aussi éprouvante qu'elle-même. Ritale aurait tout aussi bien pu répondre à la Rose, qu'elle n'avait en effet, aucune idée d'à quel point elle était tout près de la vérité, concernant son état actuel.

Mais Italienne se renferme comme une coquille d'huître, notant tout de même l'adoucissement soudain de la somptueuse Rosaceae.

D'attendre que celle-ci ait disparue de sa vision, pour se diriger vers le Duc qui se fait semblant de troubadour, au beau milieu de la salle. Description lui parvient parfaitement en effet, et mâchoires italiennes de se crisper légèrement. Aurait-il eu vent de son nom ? L'aurait-il finalement reconnue ? Ou bien était-ce le simple fruit du hasard qu'il réclame ainsi après elle.

Peu importe. Foutue pour foutue, autant embrasser cette soirée à bras le corps. Qu'importe ce qu'il adviendra.

Et tout en approchant, de le détailler ce Duc, en laissant les glaciers se perdre sur la haute silhouette. A vrai dire, des ducs elle n'en connait pas des masses et le seul qu'elle a connu lui a laissé une impression bizarre. Ce n'est en effet pas tous les ducs qui veulent vous annoblir alors qu'ils vous détestent.
Mais ce duc là, ne ressemble en rien à Septimus. Déjà il est bien plus jeune. Il est moins imposant physiquement, mieux fait de sa personne également, il faut rester réaliste, l'esprit tordu Italien note ce genre de petit détail, mais quelque chose en lui impose néanmoins un certain respect. Dans les couloirs du château d'Alençon du moins. Parce qu'à bien y regarder à l'heure actuelle, avec ses plateaux en mains, planté au beau milieu du salon, il lui parait bien moins redoutable qu'elle ne le pensait.

" - En quoi puis-je vous aider ?"

Cette fois, c'est bel et bien en face de lui qu'elle s'est porté, et non dans son dos comme à son arrivée. L'accent italien ne peut ne point être remarqué, et le bedon empli de vie ne peut se cacher aux regards. Avec un léger sourire, à l'appui. Parce qu'il le vaut bien.

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Soare
[ Au bar avec Clémence pour encore quelques minutes ]

Le brun qui, qu'on se le dise bien, n'a attendu l'accord de personne pour quitter l'Enfumée car il est plus homme à demander pardon que permission et encore il est rare qu'il s'excuse, observe sa voisine jouer à l'aguicheuse. Manque de chance son flot de paroles est tel qu'il est vite gonflé. Pourquoi diable les femmes ressentaient-elle toujours se besoin de parler, parler et encore parler ? Son regard balaie la pièce, écoutant à moitié ce qu'elle se plait à raconter. C'est beau de se voiler la face de cette manière, d'essayer de croire que tout est différent. Ses onyx se permettent de détailler les formes d'une des femmes présente dans la salle avant de tourner la tête vers la brune.

Clémence, tu peux dire c'que tu veux, tu peux te donner l'nom que tu veux, ici ou ailleurs, qu'la transaction soit longue ou rapide, le résultat final est toujours l'même, tu finis baisée par un homme qui t'paie pour ça. Tu es et tu reste une prostituée, y'a juste la décoration et tes robes qui changent.

Son verre est finit d'une traite et posé devant lui avec quelques pièces pour payer sa consommation avant qu'il ne quitte son tabouret.

Bref, tu m'excuseras mais j'ai l'intention d'finir la soirée en charmante compagnie et pas avec une chienne qui a la rage.

Et c'est tout. Il avait souhaité venir pour passer une bonne soirée et au lieu de ça, il s'est fait sauté dessus par un jaloux, s'est certainement cassé la main en essayant de défendre un pote et se fait maintenant emmerder par son ancienne compagne qui techniquement lui est encore fiancée alors qu'il lui a strictement rien demandé. Non décidément c'est une mauvaise soirée et il tourne les talons pour prendre la sortie. Tant pis pour son gage, tant pis pour les paris, il sera toujours mieux dehors qu'ici.
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Lylie_blanche
[Saisi Soares au vol avant la sortie]

Vil Corbeau. Le voilà aux côtés de Nej-ma quand suite à son intervention, elle se retrouve privée de client. Soirée prend une tournure à laquelle, elle n'avait pas songé. Vanité, Renarde est touchée devant les manigances d'un ancien Amant. Lui qui pourtant ne paye pas, s'apprête à s'offrir les charmes d'une courtisane. Cela, elle ne l'aurait jamais cru et cet outrage-ci qui lui rappelle que les hommes, oublient vite. Peut être avait-il préféré une Princesse à une pute. Payer Nejma à ses propres charmes. Tout est possible, lorsqu'Ego est prêt à accepter et écouter ce qui ne va dans son sens. Alors, attention se porte sur ce qui se trame dans cette Enfumée avant que ce visage, d'antan, en sorte.

A peine était il posé au comptoir, que Clémence était à ses côtés. Attentive, indiscrète, Renarde postée non loin écoute et comprend alors, qu'il y a entre eux, autant de passif..Que d'animosité. Et voilà que contrarié, homme prend la direction de la sortie. Mais cela, c'était sans compter sur l'intervention de la courtisane qui aussitôt, se permet l'offense de porter une main à son avant-bras pour en ralentir la sortie.

Elle ne compte pas l'indisposer, ni même, le contrarier d'avantage. Juste, prendre le temps de le détailler avec plus d'attention, de se rappeler pourquoi cet homme-ci, lui rappelle quelque chose dont elle peine à se remémorer. Alors, sous l'audace qui se fait néanmoins raisonnée, gênée, elle détend la pression faites par ses phalanges.

Regard azur le détaille et sourcils se froncent quand elle ne parvient pas à saisir ce qui lui échappe. Lui demander s'il se souvient d'elle ? Si elle est vaniteuse, il ne faudrait pas non plus se faire arrogante. Lui demander qui, il est ? Elle pourrait tout aussi bien demander à Montparnasse plus tard. Lui demander pourquoi, il lui est familier ? Elle ne sait. Lylie se sent gauche, maladroite. Pire, elle a l'impression désagréable de lui faire perdre son temps quand elle-même, peine à savoir ce qu'il faudrait dire, en cet instant.

Alors regard, cherche à comprendre..Ce même regard qui des années plus tôt, aussi, essayait de comprendre un carnage. Les traits sont autres, plus Femme..Mais l’incompréhension reste, malgré les années. Identique.

Je vous ai déjà..vu...Mais étrangement, vous êtes le seul homme, dont ma mémoire me refuse l'accès..

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