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Info:
Montparnasse est un enfoiré, mais après l'avoir enlevé, pour s'en débarrasser, le meilleur moyen c'est de le vendre! Une entreprise qui rapporte!

[RP OUVERT] Vente de MONTPARNASSE -le vilain, oui-

Andrea_
Bonjour, ce RP est ouvert à tous et à toutes, aux PNJ, PJ, et PS.
Tout est possible, lâchez vous, et bon jeu.



Des plans foireux, j’en ai connu.
J’vais même t’avouer un truc : c’est moi qu’ai inventé l’concept.
J’ai des idées –trop, souvent-, et j’adore les mettre à exécution et c’est là que ça merdouille. Alors je sais ce que tu te dis « quoi ? déjà ? mais on vient juste de commencer ! » bah oui, je sais. C’est désolant.
C’est exactement à ce moment que ça merd’, parce que je les mets à exécution TOUT DE SUITE. Si je commence à attendre d’avoir les moyens financiers et humains, si je demande l’avis de Pierre, Paul, et Jacques, si je pèse le pour et le contre, je perds du temps. Et j’viens de te dire que j’ai TROP d’idées, alors si je commence à perdre du temps, y a une file d’attente, et ça, c’est pas possible.

Donc j’te disais que les plans foireux, je connais. Je maitrise.
Mais cette fois, c’était pas du tout foireux. C’était peut être du au fait que j’avais demandé l’avis de Tafar, Vran et Nicolas –mon fils-. Peut être. Eventuellement parce qu’ils ne m’ont pas laissé faire comme je voulais, mais c’est pas certain. Et aussi, mais sans certitude, au fait, qu’on avait mis plusieurs jours avant de passer à l’action. Mais on se fiche de ça hein, c’sont des détails. Sachez juste que : c’était pas foireux.

J’te raconte l’histoire rapidement pour situer un peu : on voulait enlever une princesse, et y avait Montparnasse pas loin. On a fait d’une princesse deux prisonniers. La Femelle était plutôt silencieuse, mais le bougre en tenait une bonne. Heureusement que quelqu’un lui avait pété la gueule quelques jours avant, je pense que ça l’avait calmé. C’est simple, il parle TOUT LE TEMPS. Et j’te raconte pas le contenu de ses phrases hein –n’insistes pas, j’te raconte pas-. J’ai dit non !
Bon okay, en gros : « libérez-moi, pitié, coupez moi les coucougnettes si vous voulez mais laissez moi aller baiser mon frère une dernière fois, s’il te plait oh Belle Déa Parfaite ». –J’en rajoute un peu hein, mais j’ai dit que je vous racontais « en gros ».

Puis petit à petit, une autre-super idée- a germé dans mon esprit –les méchants diront qu’y a de la place hein- : si je le vendais. Parce que bon : Jehan m’en a proposé 2000. Le prisonnier me file 3000 pour que je le libère. Pis dans chaque ville on m’en propose toujours plus.
Les marins ont des femmes dans chaque port, notre porc à des dettes un peu partout, et pour moi, c’est le jackpot. J’me sens un peu comme…
Comme…. La banque de France dans un foyer de SDF.
C’est simple, j’tiens tellement à mon prisonnier, que je l’ai éloigné d’moi pour pas l’abimer –j’y peux rien s’il me donne toujours envie de lui éclater la tronche hein-.


Alors voilà, on y est : je le vends aux enchères, enfin dans une heure, là je prépare mon discours.



- Il est chiant… Mais un chiant profond, pas le petit chiant de base hein, il te retourne le cerveau en profondeur, et t’as envie de le taper en profondeur aussi.
- Je vois. Autre chose ?
- Bah il est incapable de dormir sans ronfler. Quand je dis incapable hein, c’est…
- Incapable.
– Et profond. Tout à fait, vous le connaissez ?
- Hum. Autre chose ?
- Bin son problème avec les femmes, clairement. Dès que ça bouge faut que ça soit à lui.
- En profondeur du coup ?
– Oui ! Et puis mon frère mon frère mon frère ! Un humour noir, plus noir que Tafar c’pour dire ! Pis niveau amabilité je pense qu’il détrône Vran alors… Pis il est fugueur , pis ses dents nan mais…!
- Oui enfin… Comment vous dire… Vous voulez le vendre ou juste en faire de la bouffe pour goret ? Nan parce qu’au kilo c’est pas vraiment le même prix.
– Surtout qu’on l’nourrit mal depuis quelques jours… Bref, faites au mieux, c’pour ça que j’vous paye hein.


[Un peu plus tard]

Assise fièrement sur son cheval en pierre –oui, c’est une statue-, la Colombe ressemble presque à un camion volé. Elle s’est repeint la façade pour l’occasion et a même sorti ses plus beaux bijoux, histoire d’être remarquée.
Pourtant alors qu’elle lit le parchemin tendu par Louis Philibert –c’est le scribe, pas le cheval hein-, elle a le visage en décomposition et le regard un peu noir est balancé en sa direction. Visiblement, quelque chose ne passe pas.

Enguerrand, dict Montparnasse,
Connu dans tout le royaume pour son… hahum incroy..ab..le capacité à…pitiésatisfaire les .femmes…
Combien pour lui péter la gueule ?



Les blagues les plus courtes sont les meilleures non ?
Et si l’envie vous prenait de le récupérer gratuitement sachez :
- qu’il est retenu pas trop loin mais pas ici non plus
- qu’il est entouré de trois gardes
- d’une meute de loups sauvages de Sibérie dont la moitié est albinos
- D’une seconde meute : des amazones, avec les yeux violets qui changent de couleur quand elles sont vénères –et ça va les vénère que tu t’approches-
- D’une troisième meute de pucelles ayant toutes eu des quintuplés – Made in Castillon-

Mais tu peux tenter.

_________________

Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Nico_las.
Alors moi voyez-vous, au départ, j'étais dans le coup sans trop y être.
Parce qu'évidemment, entre mon devoir conjugal et le marmouset qui faisait ses dents, j'avais peu d'heures de sommeil à mon compteur et quand Morphée enfin s'incrustait et bien même un char d'angevins bourrés n'arrivaient à me sortir de mon sommeil. Sauf que cette fois-là, ça n'était pas de ma faute, mais les copains avaient oubliés de me réveiller.
Je me suis retrouvé comme ça seul comme un con à Limoges à glander une journée entière.
Alors j'en ai profité pour aller trouver le petit frère de notre enlevé, parce que oui, la madrè m'avait bien écrit de ne pas oublier de me brosser les dents, changer de chemise et d'aller intimider le dénommé Claquesous.

J'avais commencé en douceur avec quelques claques, histoire de donner un sens à son surnom pourave et manque de chance, il me cracha une dent dans ma main immaculée ou un long poil avait pris racine. Je n'étais pas dupe, le gamin avait quelques dents de lait mais ça suffirait pour faire flipper l'otage de Maman. Rajouté à ça, je lui promis de refaire le croupion fraternel si aucune potion-il est médecin- m'était de suite offerte et vu qu'il refusait de collaborer en pinçant sa bouche au lieu de répéter àprès moi : Nicolas tu es le prince le plus expetionnellement magnifique et sexy du royaume, et bien moi, contrarié je lui ai coupé ses cheveux blancs à la hauteur des oreilles.

Tous ces trophées corporels me permirent quelques jours plus tard à faire sortir l'aîné de ses gongs et admirer à quel point les deux lascars-là se faisaient du mouron pour l'autre. Ça en était presque jouissif, si maman n'avait pas décidé de me coller garde en chef et qu'un soir de grande beuverie, j'oubliais Montparnasse attaché à un arbre pour le retrouver au matin complètement frigorifié et surtout très fâché.

J'aurais voulu m'en faire un pote, histoire de faire caguer le duc d'Anjou, j'aurais pu comploter avec lui, mais je crois qu'il ne m'avais pas pardonner encore la fois ou je le sortis de taverne, à cheval sur mon épaule, ma main fouettant allégrement son séant.
Bref, être le geôlier du Montparnasse n'était pas de tout repos.
Pourtant le gars avait de l'allure sous son masque de raton-laveur que les coups avaient méchamment marqué.
J'avais en tête d'en faire mon esclave personnel, pourquoi pas, éventuellement le mettre sur un trottoir et empocher la recette de son tapin.

C'est donc la bouche en cœur, le regard droit et la main sur la corde qui entravait le prisonnier que je tentais d'amadouer Andréa.


On pourrait le garder tout de même...il n'a pas de puces et presque pas de morpions...
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Montparnasse.
    La vie parfois vous chie à la gueule. Dans le cas de Montparnasse vous pouvez remplacer le parfois par un souvent. Debout à côté d'Andrea, torse nue pour une raison qu'il ignore encore, bras solidement attaché dans le dos et corde fermement maintenue par le Petit Prince - on ne vous a pas dit, c'est lui qui a inspiré Saint Exupéry- le jeune et fier brigand se gèle les glaouis sévèrent. Tremblant et affaibli, il a perdu son sourire arrogant qui se dessine habituellement sur ses lèvres. Il faut dire qu'il a passé le mois de janvier complet enfermé dans divers endroits, et quand il en est sorti ce n'était que pour se bouffer une série de poings dans la gueule. Vous êtes perdus dans ce récit ? Vous ne comprenez pas comment Montparnasse c'est encore foutue dans cette galère ? Et bien c'est plutôt simple en fait, je vais vous faire un petit relevé chronologique complet, vous m'en direz des nouvelles !

    Pour comprendre l'élément déclencheur de ses emmerdes actuel il faut remonter en juillet 1466. Toute cette histoire commença par le viole d'une jeune fille de douze ans. Jeune fille qui, malheureusement, ne faisait pas partie de ces orphelines qui peuplent le royaume. Elle avait une famille. Une famille rancunière. Les Corleones. Famille qui ne mirent guère de temps à retrouver le charmant brun et à lui laisser, en souvenir du bon temps prit, la plus belle fissure anale du royaume. Oui, vous avez bien lu. Oeil pour oeil, dent pour dent, viol pour viol, virilité masculine pour couteau… Pour Montparnasse les choses auraient pu s'arrêter là mais son frère était du genre rancunier, et que ça reste entre nous, légèrement stupide. En vengeance de la vengeance il vola un enfant Corleone… Bien sur, le premier à être accusé fut Montparnasse et bien qu'il ne comptait pas se mêler de tous cela il fut contraint de casser la gueule à coup de caillasse à un des frères qui l'avait… poignardé. Cela n'arrangeant pas vraiment leur petite querelle. Pourtant c'est une Corleone - oui une autre - qui éteignit sans le vouloir le feu. Enceinte de Monty d'amour, elle n'apprecia pas d'être pousser dans les escaliers par celui ci dans le but intentionnelle de tuer les fœtus qui poussait sous son nombril. Elle dénonça Montparnasse à la prévôté. Celui ci fut pendu sur la place publique le 31 mars 1467. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Aurait dû s'arrêter là, si le 1er avril Montparnasse ne s'était pas réveiller dans le cimetière… qui a dit que le Sans Noms n'avait pas d'humour ? Il se tient plutôt sage jusqu'en novembre 1467, où il viola une autre jeune femme. Une rousse. Une pute. Pute malheur à présent épouse d'un Duc. Celui d'Anjou. Oui quand ça veut pas ça veut pas… Duc déterminer à lui faire la peau lors d'une soirée à l'Aphrodite. Étoile étant au dessus de sa tête il échappa à la mort en décembre, mais pas à la punition du patron. Cela fait beaucoup en peux de temps, mais en fait cela n'est que le prémice nécessaire à la compréhension de son mois de Janvier...

    Et bien le mois de janvier c'est la réunion de tous les éléments précédemment cité en moins d'une semaine de temps. Archibalde leur tombe sur le coin de la gueule à son frère et lui. Archibalde ? Leur ancien père adoptif qui les as renié. Claquesous à le nez pété et une cicatrice qui lui barre l'oeil et Montparnasse l'épaule transpercé par un coutelas. Le lendemain, les frères se disputent. D'autres coups sont donné. Les frères se séparent fâché. Le même soir, Montparnasse rencontre Nizam. Lié aux Corleone, il lui explose la gueule sur une table pour le viole de la jeune fille d'il y a deux ans. Blessure à son épaule et utiliser contre lui et réouverte. Coups pleuvent jusqu'à ce qu'on laisse le Galant inconscient sur les bords de Vienne. Princesse le sauvent, le soigne. Quelques jours plus tard c'est une noire ancienne amante des Corleone qui le menace d'une arbalète avant de décider de lui retirer son frère. Mais départ du frère ne sera jamais vécu, car c'est lui qui se fait enlever en premier par des pieds nickelés envoyé pour enlever la princesse qui la soigné. Faisant d'une pierre deux coups Montparnasse se fait enlever également. Vous ais-je dis que le Duc d'Anjou a mis sa tête à prix pour le viole de sa femme ?

    Aussi vous pouvez comprendre l'état de son visage et de son épaule, tour comme sa mauvaise humeur. Cela fait beaucoup en peu de temps, dans ce genre de situation on peut être un minimum chiant. Surtout quand on vous oublie tout une nuit attaché à un arbre, ou encore que l'on vous sort enfin prendre un peu l'air en taverne et que vous retomez sur ces même foutus Corleone qui profite que vous êtes attaché pour vous cogner... Alors oui, il râle mais c'est légitime non ? Il est claustrophobe et a déjà passé plus de deux putain de semaine dans une malle. De quoi rendre un homme un tantiner irritable vous ne pensez pas ? Surtout quand cette homme se nomme Montparnasse et qu'il est fier comme un paon.

    Et voilà donc comment Montparnasse se trouve ici devant vous, mise en vente par une Colombe aux dents longues…

    Et bien… ma foi… pourquoi pas… au point où en en est...

    Que les enchères commencent !


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Andrea_
[Taverne, avant la mise en vente, Discussion mère-fils]


Je n’ai jamais vraiment compris de qui Nicolas tenait ce petit côté mère Thérésa. C’est simple, le moindre animal, le moindre gosse, le moindre humain qui passe et hop, il le veut. Et si en plus, ils ont une tare –il manque une patte, ça bégaye, c’est Berrichon-, c’est encore pire.
Si j’étais psychologue, je vous dirais qu’il veut combler un manque, que peut être il a souffert d’un abandon dans son enfance, mais comme c’est moi qui l’ai abandonné et que mon instinct maternel se résume assez rapidement, je refuse complètement cette idée.

M’enfin je devais me rendre à l’évidence, mon fils ainé était tombé en pamoison devant mon prisonnier. Moi, je pensais que c’était une bonne idée de lui laisser quelques jours. Ça permettrait au fils d’une femme géniale –moi-, de prendre du galon, d’avoir des responsabilités, et de pouvoir affirmer sa force et sa détermination face à un prisonnier, qui, avouons le, était un connard fini.
Et voilà que depuis trente minutes, Fiston m’explique en long, en large et en travers pourquoi Montparnasse doit rester avec nous.

Vous savez, dans ces moments, faut beaucoup de force. Toutes les mères du monde comprennent ce dont je veux parler. Faut rester calme, sourire, faire comme si on était attendrie, alors qu’on se demande juste « mais qu’est ce que j’ai raté dans l’éducation de celui-ci ? ». Alors voilà, je le regarde, je souris, et je vis un moment d’intense solitude.
Avant de faire ce que tout mère responsable aurait fait.



Tu peux le garder chaton.
Combien tu payes ?


Sauf que moi, je suis une grosse radine.



[Ventes aux enchères.]

Et voilà comment je me retrouve à surveiller si, dans le petit troupeau de curieux qui s’approche, il y a mon fils. Parce que vous ne savez pas de quoi ce gosse est capable pour obtenir ce qu’il veut. –ça je sais de qui il le tient-.

La main se tend pour pincer le téton du prisonnier –c’est pour ça qu’il a la chemise débraillée, hahin-. C’est qu’il fait froid, et qu’on s’impatiente.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Rouge_gorge
La démarche victorieuse, Rouge-gorge arrivait en ville après avoir conquit les bois des environs. Un sac en toile bien garni sur le dos, elle sifflait le coeur léger dans les rues de la bourgade. Ce qu'elle avait fait était mal, mais qui oserait le lui dire? Elle poursuivait donc son chemin au détour d'une ruelle quand un attroupement sur la placette attira son attention. Qu'est-ce que c'était que ce truc aux reflets clinquants juché sur une statue? Des bijoux, putain. L'intérêt maintenant accroché, elle s'avança. Chargée comme une mule, fomentant sous son couvre-chef plumé moult plans pour parvenir à décrocher les objets de son désir de ce cheval de pierre, elle remarqua un homme ligoté et en sale état. Pourtant ça n'avait pas l'air d'être une pendaison, il manquait le gibet, le bourreau et l'épouse ou la mère en larmes près de la potence, les villageois rageurs: bref, c'était pas une mise à mort. Mais qu'est-ce qu'il se tramait exactement? L'oreille à l'affût des remarques du public, l'oeillade sur la chemise débraillée, le pince-téton raffermit le sourire de Rouge. Quel beau spectacle. Jouant des coudes, la grande gigue vêtue d'une tenue de lansquenet rouge et noir s'impose au premier rang. Le sac rebondi est posé au sol entre ses interminables jambes. De ses mains maintenant libres, elle fait des grands signes en direction du camion volé: du genre "moi, moi, moi". Entre chapeau et fourrure, le timbre s'enraille:

J'ai tout un sac de belles choses à troquer contre cet...homme. Permettez que je déballe, la belle?

Sans plus attendre, devant le regard curieux des fauchés venus observer les enchères, Rouge-gorge dénoue son imposant sac et en sort quelques effets tout aussi précieux les uns que les autres. Repoussant d'une tape sur la main un chien galeux tendant la patte pour sublimer l'étoffe qu'elle présente aux yeux de la vendeuse, l'Oiseau agite une superbe cape d'un bleu profond au touché satiné mais doublée d'une fourrure blanche. Sont brodés des arabesques en fil d''argent qui remontent sur les pans du luxueux tissu jusqu'à mi-dos. C'est beau et onéreux mais pas au goût de la voleuse qui cherche visiblement à s'en débarrasser.

Mais c'est pas la cape de Dame Madeleine?!

Clame un chieur dans l'assemblée. Rouge ne se dégonfle pas pour autant et continuer d'agiter dans le vent sa présentation.

C'est magnifique, n'est ce pas? C'est local...

Sourit-elle de toutes ses dents.
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Avatar par l'artiste aiky.type. Oeuvre personnalisée et protégée.
Fanny..
Vous êtes très belle ainsi Damoiselle !

La bouche en coeur et l'oeil commrecial , la couturière tournait autour de Fanny, le geste large et le verbe haut perché. Qu'est ce qu'on peut dire comme âneries quand on est près de ses sous ... finalement, Fanny n'était pas dupe, ça lui allait comme un tablier à une vache aurait dit son père, fermier de son état.

Et vous dites que ça s'appelle comment ce ... chapeau ? .. commenta Fanny en se regardant dans la psyché affublée d'un truc indescriptible qui lui ferait sans doute dépasser Jag sans parler du passage de porte où il lui faudrait presque se mettre à genoux pour ne point rester bloquée.

C'est un Escoffion damoiselle, le plus beau de ma boutique !

A l'énoncé du nom Fanny faillit éclater de rire ... c'était horrible ! on aurait dit qu'elle avait sur la tête un immense cône garni de voiles volant en tous sens. Elle était entrée dans la boutique pour commander une jolie robe, et ... de fil en aiguilles évidemment, tout avait dérivé sur les coiffes. La première coiffe, un henin lui aurait servi de parapluie si elle avait voulu, et le reste n'en parlons même pas.

Elle ne voulait qu'une robe, une robe féminine qui plairait à Jag. Depuis quelque temps, elle se sentait devenir une vraie femme, soucieuse de son apparence sans dépasser les limites de la frivolité. Elle ne fréquentait que peu les boutiques de mode, mais désormais elle avait une motivation .... plaire à un Norrois.


Un mouvement de foule dehors lui fit tourner la tête si vite que le ... machin sur sa tête se trouvé déstabilisé et alla atterrir dans une plante verte où il resta planté, sous le regard horrifié de la vendeuse.

La brune est curieuse, c'est là le moindre de ses défauts, et prenant rapidement congé
.... je reviendrais bientôt Dame ! ...... gagna rapidement le petit rassemblement ... que se passait il donc ?

Se faisant une petite place , elle avisa une femme à cheval sur une statue qu'il lui semblait avoir déjà rencontré, et près d'elle un homme, un homme qu'elle finit par reconnaitre ... Montparnasse. Abimé un peu le bonhomme et en piteux état, mais c'était bien lui et Fanny se surprit à sourire.

Découvrant un petit muret tout proche de la "scène", elle y posa ses fesses et avec condescendance bien entendu, elle entreprit de détailler l'homme tout en tendant l'oreille aux commentaires des badauds .
.. parait qu'il est à vendre aux enchères ! z'êtes sûrs ?

A vendre ? Montparnasse ? voilà qui fit sourire plus encore Fanny ... jamais de la vie elle ne mettrait un cent pour acheter "une chose" dont elle n'aurait aucun usage?

La brune se découvrait rancunière ... même si peut être il ne se souvenait même pas d'elle et d'une certaine conversation.


Elle resterait là à le regarder .... totalement amusée de sa piètre situation.
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Jagan_hallvararson
    [Vente aux enchères - toisez la discrétion...]


    Yeux d’ébène se posèrent sur blanche colombe. – c’est son surnom sioux, si si...

    Des quelques jours qu’il avait eus pour retrouver sa trace, elle avait choisi le dernier moment pour pointer le bout de son bec. Ramenant son capuchon afin de cacher le haut de son visage, il observait silencieusement la scène un peu en retrait. Montparnasse était bien le premier des enfoirés ; tout comme son frère d’ailleurs. Ces pauvres hères transpiraient le vice, la manipulation et la folie qu'ils traînaient partout avec eux. Si Montparnasse s’était bien embrouillé avec son frère, comme il avait pu l’apprendre, il n’était visiblement pas parti de son plein gré avec Andrea - ou "l'oisillon". Claquesous quant à lui s’était retrouvé seul sur Limoges et quelques jours après le départ de son frère, le blanc-bec avait adressé au cabinet médical une demande qui avait grandement renseigné le Norrois. Selon ses dires il comptait livrer la marchandise au virvoltant oisillon. Chose curieuse puisque l'oisillon - on s'y fait vite hein? - lui avait sifflé le contraire dans une lettre. De détail en détail, il se demandait si Claque ne cherchait pas à retrouver son frère, au détriment des intérêts dudit oisillon. Et puisque doux oisillon en question n’avait pas été franc, alors qu'il avait évoqué les événements en Limousin: il se méfiait de blanche colombe comme un Médecin se méfierait d'une bonne vieille peste. Il savait déjà au moment de leur rencontre et avait maintenant accès à l’ensemble des détails; cela n'arrangeait en rien ce sentiment de méfiance qu'il avait envers le neornithe. Des lettres qu’il avait reçues il comprenait maintenant la plupart des correspondances. Remontant le fil des événements par curiosité, curiosité l’avait finalement mené jusqu’ici.


      Montparnasse… Le vendre donc ? Même avec les récompenses, c’était prendre des risques pour peu de bénéfices... Et puis, il était plus malin de transmettre directement un pli aux intéressés en Anjou, tout en gardant le captif à l’abri de ce genre de déballage public. Il fallait avouer que le scénario n’avait aucune logique. Pourquoi s’emmerder avec un chieur pareil, lunatique et en plus véritable aimant à tuiles. De grosses tuiles. Soit Andrea était devenue folle - ce qui est fort probable... -, ou alors elle était à sec, ou encore elle cherchait à se débarrasser d’un… associé, témoin? D'événements qui auraient mal tourné et forcé le réajustement de certaines variables? Montparnasse se serait-il trouvé entre deux astres pour être ainsi privé de lumière et de liberté?
      Comme lune lors de son éclipse?


    Alors qu’il observait le déballage de l"habit bleu sous les yeux de la Colombe, il se mit à parcourir la foule du regard à la recherche de têtes connues. Peut-être que Flagada était encore parmi eux ? S’il l’avait eu sous la main, questions auraient peut-être trouvé réponses. Assurer son propre intérêt d'abord. Le blond était prêt à faire ce qu’il fallait pour obtenir quelques informations. Être sûr que l’accord était bien d’actualité et qu’elle ne souhaitait pas de le doubler. Une traque jusqu’à leur tanière ? C’est ce qu’il espérait. Autant pour parler de leur accord que pour satisfaire curiosité astronomique. Attendre une opportunité, se faire discret ; mirer faits et gestes de l'oisillon et éviter de trop se rapprocher afin de ne pas être reconnu. Se faire touuut petit.
Andrea_
C’est dingue, vends une fève super rare, ça vient de tout le royaume. Vends le connard le plus réputé, et tu te retrouves sur ta statue comme une couillonne à attendre le client. Heureusement, rapidement ça s’attroupe. C’pas non plus le spectacle du siècle, mais ça peut le devenir. Je savais que mettre Montparnasse à moitié torse poil ferait venir les badots, si c’est pas la preuve que je ferais une super maquerelle ça ! D’ailleurs c’est peut être ce que je ferais, avec le pognon. Ça fait des années que Fiston me fait chier des ronds de chapeau pour s’acheter un bordel, ça serait l’occas’ tiens.
Nan parce que je me serais bien acheté des robes, des chemises, des braies, des bijoux, mais franchement, j’en ai tellement que je sais plus quoi en faire. Et entre nous, c’est quand même à poils qu’on se sent le mieux non ? Ah, rien que d’y penser je talonne mon bourrin avant de me souvenir qu’il est pas fait de chaire, merd’. Vengeance sur le téton de Montparnasse, encore. Mais j’vais vous dire : quel plaisir d’avoir un homme à sa merci si on peut pas le taquiner un peu hein ? Allez tiens, cette petite main au cul et ce bout de fesse pincé, c’est cadeau de la maison, ne me remercies pas Monty, vraiment, je sais que t’en rêvait, je l’ai fait.

Et pendant que Colombe se faisait un petit plaisir –partagé, c’est certain, sinon par Monty au moins par la foule ébahie qui en réclame encore, encore ! encore !- auquel je réponds


Rho, voyons, non pas encore encore, on va en garder un peu. Mon petit doigt me dit que si j’lui tapote les fesses encore une fois, on aura un petit aperçu d’une autre partie de son anatomie, et ça serait dommage de pas garder la surprise hein !

Avant de rajouter, mais seulement dans l’oreille de Monty chéwi
Ça serait dommage que j’ai envie de couper ce qui dépasse surtout… Allez fais un effort, souris qu’on voit l’état de tes ratiches

Bref, à peine de le temps de susurrer des gentillesses que je suis accostée par… Le petit chaperon rouge. Sans chaperon. Sans capuche. Avec Moi dans le rôle du loup. Et vas-y que ça déballe son barda devant tout le monde, et que ça tape les mains un peu trop curieuses, c’est simple, on se croirait un jour de brocante à 7h30, bientôt ça va fouiller directement dans ta charrette avant que t’aies le temps de dételer les bourrins, le non respect du peuple !
Du coup, au début, je regarde de haut. Pas parce que je suis hautaine hein –enfin…- mais surtout parce que je suis sur une statue. Et que même si ça claque –si, moi je trouve que ça claque-, c’pas pratique pour regarder les trésors de Rouge. Et j’arrive PILE quand ça parle de la cape de Madeleine, alors forcément, forcément ça m’intéresse.


Madeleine Madeleine… Madeleine l’ancienne de Dédain ? Qu’était un peu à Benjen mais pas vraiment parce qu’il était pas noble ? La Madeleine un peu coincée ?

Moi, j’adore Madeleine, mais c’pas facile de montrer son amour d’abord. Et la main Colombesque de toucher le tissus, grande connaisseuse qu’elle est. C’est vrai que c’est beau. C’est vrai que ça brille. C’est vrai qu’entre deux touchers soyeux elle est obligée de pencher un peu la tête pour tirer un cheveux qui veut absolument faire l’amour à sa boucle d’oreilles –on a tous vécu ça-.

En plus c’pas tâché… Vous l’avez raté ? Nan parce que bon…
Faites un effort, j’ai le plus grand conn’ard de TOUT le royaume et au-delà, une cape okay, la cape de Mady pourquoi pas, m’enfin va falloir en rajouter dans la balance sinon ça serait pousser mémé dans les z’orteils hein !


Et le museau de se relever, un instant, pour regarder la foule. Serait-ce l’odeur du danger, l’instinct, toujours est-il que sous la capuche, la Colombe a bien croisé une paire d’iris connue. Et si de là, c’est le noir qui l’emporte, l’Oisillon –oui, on s’y fait-, n’a aucun mal à dessiner les zébrures marrons qui s’y trouvent, de près. Un hochement de tête quand le sourire s’anime en coin.

Vous savez, les affaires sont les affaires.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jehan_
DEGAGEZ LES CONNARDS ! PLACE AU DUC !

Devinez qui arrive ? Le Duc d’Anjou, en chair et en os -et en armure. Une poignée de grouillots ramassés pour l’occasion -on est plus sur du pécore grossièrement armé que sur du chevalier en armure chromée- forment escorte, dont un braillard aux chicots manquants qui annonce l’arrivée du Duc fumace.

Fumace, il avait toutes les raisons de l’être. Déjà, un fumier profite du seul moment ou il laisse sa donzelle seule pour aller traîner ses sales pattes sur sa croupe légendaire. Ensuite, l’indélicat en profite pour scarifier de son initiale l’aine - et, croyez-le, voir la trace d’un autre type sous ses yeux chaque fois qu’on va boire un coup au calice des cuisses, ça a de quoi rendre n’importe qui fumace. Et dernier point, la blanche colombe -c’est marrant, il a toujours cru que le blanc c’est la couleur de la pureté, mais pas pour tout le monde visiblement-, au lieu de lui ramener le pointeur en un seul morceau, prétend le vendre aux enchères.

Alors, ni une ni deux, on rassemble l’équipe de bras-cassés qui traînent mollement leurs hallebardes et leur ennui aux portes du château, et on prend la route au triple galop vers la statue, tout en esquivant les loups amazones aux yeux violets -on synthétise. En chemin, on distribue les claques, on pique les bourses des passants et on débarque à la vente en beuglant.

Pour l’heure, colosse s’avance devant l’assemblée -tiens, Rouge, comment on s’retrouve, ça fait deux bonnes raisons pour qu’Helvalia ne sache rien de sa présence-, masse décrivant des moulinets.


-DEAS ! Duchesse légitime du Berry ! Blanche colombe dont la vue du plumage suffit à m’faire sonner l’toscin dans mon armure !

Oui, il en fait des caisses. Alors, oui, si Helvalia apprend l’existence de cette conversation, il en sera quitte pour quelques engueulades et scènes de ménage, mais si ça peut permettre de choper le Monty à moitié à poil… D’ailleurs, parce que c’est pas poli de montrer du doigt, il le désigne de la masse ducalo-canarde.


-Bon, je sais qu’de base j’en donnais deux mille écus. Mais j’me sens l’âme d’un toréador, aujourd’hui ; pour mille écus, j’prends les oreilles et la queue, et j’te laisse vendre le reste !

Une proposition comme ça, ça ne se refuse pas ! Enfin, sauf pour Montparnasse, mais le sourire mauvais que le Duc décroche à sa future victime devrait suffir à lui passer l’envie d’argumenter.

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Helvalia
    Si le Duc n'avait pas cru bon informer sa femme de ses intentions, il ignorait sans doute que la Colombe était suffisamment avare pour rameuter l'intégralité du Royaume à sa petite sauterie. Oui, l'intégralité, y compris celle qui avait assisté, en première ligne, à l'expression de toute la cruauté dont Montparnasse était capable. Et Andrea l'avait invitée, comme on invite une vieille copine à venir boire le thé, lui proposant d'assister à la mise aux enchères de celui qui l'avait détruite, sans même y penser, parce qu'il était évident que ce n'était, pour Montparnasse, qu'un jeu, une activité qu'il pratiquait presque comme un sport. Renarde avait donc appris, en une seule missive, que son agresseur avait été libre de ses mouvements, après la soirée à l'Aphrodite, que sa tête était mise à prix, et que la Colombe avait mis la main sur lui. Et personne ne semblait prendre les événements au sérieux.

    Sitôt le pli reçu, la Frêle avait pris la route, seule puisque le Duc restait introuvable -et elle comprenait maintenant pourquoi- décidée à se rendre sur place. Quelle ne fut pas sa surprise de voir, à seulement quelques mètres d'elle, la carcasse armurée de Jehan, beuglant comme lui seul savait le faire, marchandant comme un poissonnier sur le marché. Goupil incline la tête sur le côté, dans un haussement de sourcils, le Duc offrant le spectacle affligeant de son léchage de bottes -ou de croupe- en règle. Ce ne fut pas même de la jalousie, qui l'étreignit soudain, rien d'autre que la colère qui brûle comme de l'acide, et laisse sur la langue un goût amer.

    La colère pour chasser l'angoisse, celle qui tord le ventre et noue la gorge, celle qui oppresse douloureusement la poitrine, de le savoir si proche. Le regard azuré balaie les lieux, évitant soigneusement de regarder la direction pourtant suivie par tous, pour ne pas croiser les prunelles de Montparnasse. Ne pas penser qu'il est là, faire abstraction de son existence pour ne pas flancher. Elle aperçoit la Colombe, sur laquelle elle n'a pas le temps de s'attarder, Rouge, qui ne le sait sans doute pas mais se positionne déjà trop loin dans la file d'attente de celles qui veulent se taper le Duc d'Anjou. Elles sont nombreuses à avoir pris un ticket, toutes celles qui croisent sa route en réalité, et chacune a la naïveté de se penser en tête de liste, prête à prendre la place de la Renarde dès lors qu'il se sera lassé d'elle. Comment pourrait-il en être autrement ? Toutes s'arrêtent au minois angélique, à la discrétion apparente, qu'elles prennent à tort pour de la timidité, pour de la naïveté parfois. Qu'est-ce qu'elle fout avec un type comme lui, qu'est-ce qu'il fout avec une femme comme elle ? Combien leur ont, déjà, posé la question ?

    - C'est une plaisanterie...

    La Frêle s'avance, silhouette ridiculement petite en comparaison de l'immense carcasse masculine à laquelle elle vient se heurter, sans crainte aucune, pourtant. Une main fine, presque aérienne, se pose sur l'armure angevine, et elle sait pourtant qu'aussi infime soit le geste, il la reconnaîtra. Et le corps imposant a le mérite de dissimuler l'otage. Discrète, elle se hisse sur la pointe des pieds pour porter ses lèvres à hauteur du viaage Pique, pour susurrer d'une voix vibrante qui ne présage rien de bon.

    - Navrée de t'interrompre en pleine contemplation, mon amour, mais je crois qu'il faut qu'on parle.

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Merci à JD Calyce pour la ban
Jehan_
Merde.

Il a suffit d’un contact, d’une main sur l’armure pour que la couleur se retire de la trogne patibulaire, et que le coeur loupe un -ou plusieurs- battements. Va pas nous faire un infarctus, Jehan, c’est bientôt de ton âge mais quand même.

Elle était là.

Sans déconner, qu’est ce qu’elle foutait là ? Qui, QUI avait eu la merveilleuse idée de convier la proie aux enchères du bourreau ?
Pour l’heure, c’est cette pensée qui transperce la caboche masculine. Elle est là. Montparnasse est là. Mode Cerbère activé. On protège, on exfiltre. Il ne lui vient même pas à l’idée que son compliment colombesque allait lui valoir de passer les nuits prochaines seul.

Bon. Respire un coup, Jeannot. Demi-tour vers la Renarde, la trogne livide, le coeur qui tambourine si fort que maintenant c’est lui qui doit sonner du toscin contre la carapace. Un regard vers Grouillot n°1, le moins con de la bande, l’air de dire “tu te démerdes pour me récupérer les glaouis du Monty” et on articule péniblement, la gorge nouée et la bouche sèche.

Oui, allons ailleurs. Loin. Viens.

Bras proposé. Eloigner la Renarde au plus vite, avant de se faire détruire.
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Lyselda
~Qui veut la peau de Roger Rabbit~

Sauf que là il n'est pas question d'un lapin, enfin à quelques détails prêt même si il a un peu tendance à agir comme tel, mais il s'agit de Mont.

Il fallait être sourd, aveugle et ignare pour ne pas avoir entendu La rumeur de cette fameuse vente aux enchères. Et ce n'était pas n'importe qui qui était mis en vente, c'était le Mont !

Il était encore poussé sur les planches, au milieu de la scène à se donner en spectacle le fourbe. La dernière fois qu'il avait eu un public, sauf si la brune n'était pas au courant d'un autre .. c'était le jour de sa pendaison qu'elle avait eu le loisir d'assister.

Comme à son habitude, elle se montrait discrète, surtout quand elle sortait. Elle n'affichait rien de valeur et Amelliane avait tenu à ce que les filles qui l'accompagnaient en face de même. Son identité était caché aussi puisque la capuche de sa cape était remonté si bien que personne ne croisera sa frimousse. Nan mais faut pas pousser, suffirait qu'elle croise une tête connue pour que tout arrive aux oreilles de Leng dans le genre 'Amel est aller voir son ex amant aux enchères'. Il en ferait une syncope et voudrait l'enfermer à double tours.

Donc elle se tenait parmi la petite foule qui commençait à s'amasser. La jeune femme allait s'amuser bien entendu, enchérir peut-être enfin dilapider tout l'argent de son cher et tendre auquel ils avaient en commun serait une chose mais justifier un achat avec une somme importante en serait une autre ; ramener un invité surprise serait problématique surtout celui-ci. Heureusement que les cachettes étaient nombreuses au domaine.

Mais encore faudrait-il remporter l'enchère car pas mal de personne mettrait le prix pour pouvoir posséder le galant et pouvoir lui faire la peau.
Claquesous
    Fanny : vous n'êtes pas aux enchères vous ?
    Claquesous : aux enchères?
    Fanny : Mont est aux enchères...une certaine Andréa veut le vendre



Il n'aurait jamais dû le savoir et aurait dû rester dans l'ignorance la plus totale. Il avait enfin pu quitter ses adorables geôliers pour regagner Limoges et espérer avoir peut-être des renseignements plus précis sur l'enlèvement de son frère. Sa chausse n'avait pas foulé le sol Limousin depuis plus d'une demi-journée qu'il su, sans avoir à chercher bien loin.

Une vente aux enchères....rien que ça.... ???

Il trouva sans peine ladite place, un petit attroupement qui ne pouvait passer inaperçu. Il observa et écouta avec dégoût les intervenants...le même genre de badauds qu'il avait pu remarquer presqu'un an plus tôt à une fameuse pendaison...
Toutes ces bonnes gens se targuant et se réjouissant du malheur d'un homme qu'ils qualifiaient de monstre.
Ils n'étaient pas mieux aux yeux du Garçon. Tous là comme des vautours autour d'une proie qu'ils méprisaient mais qui les intriguait, les attirait. Étaient-ils si différents ? Se comportaient-ils mieux ? La différence était que le vendu avait des actes reconnus qu'il ne niait pas et que les autres cachaient les leurs derrière un paraître hypocrite et parfait, qu'ils dissimulaient leur perversité derrière un rang, une noblesse, un aristotélisme fervent.

Minot resta un moment en retrait, détaillant de loin son frère, affaiblit, malingre et offert ainsi à la foule comme un vulgaire bout de viande . Lutécien tenta de réprimer la nausée qui le prenait. . Il tourna brusquement les talons et au coin de la ruelle dégueula au sol, bile, amertume et colère. Il resta de longues minutes accroupi, attendant que les spasmes qui lui vrillaient le ventre se calment.

La vie est faite de choix avait dit Tigist et il se trouvait devant une décision à prendre.
Celle de prendre ses clics et ses clacs, de se barrer ni vu ni connu et tourner le dos à celui qui malgré eux était responsable de ses malheurs. Celui qui le défendait et tentait de le préserver à sa manière certes d'une vie trop chienne et de gens peu scrupuleux mais qui se montrait paradoxalement plus cruel que le tout réuni.
Recommencer une vie plus calme ailleurs, profiter de ses terres, de ses études et devenir un médecin respectable et réputé, trouver femme et lui faire des miards, accompagner sa petite famille à l'office religieux du dimanche se fondant en courbette, seigneur parmi les autres. La jolie petite vie idéale et bien rangée que tout le monde souhaiterait était à portée de ses mains. Il lui suffisait juste de...partir sans se retourner.

Mais...

Ce putain de mais qui surgit...sa conscience qui gueule que bordel...tu ne peux pas laisser ton frère là tout de même ??? Tu n'as que lui et c'est à lui que tu dois la vie, bordel !
Effectivement, Claquesous ne pouvait décemment pas et s'il partait, ça devait être accompagné de son aîné.
Il prit le temps de se calmer, d'essuyer sa bouche et de se rincer le visage avec l'eau de sa gourde, de se redresser et rabattre sa capuche.

Il joua des coudes pour remonter la foule, bouscula un couple et vint se planter devant une Andréa autant repeinte qu'un Arlequin -mais keskitapris de t'enlaidir??-, un fils qui lui fit remonter la nausée et un Montparnasse tellement lamentable qu'il faillit hurler. Pourtant il resta impassible, calme et glacial comme le temps de cette triste journée de janvier alors qu'il inspectait minutieusement le minois et la dégaine fraternelle. Face à son aîné, il ne se démonta pas et se contenta de passer un pouce au coin de son œil droit, geste qui fit tomber la capuche sur ses épaules, cheveux tailladés très courts et cicatrice restante sur un minois que les coups avaient rendu un chouillard moins candide et enfantin .
Il détourna enfin le regard pour le poser sur la Cheffe d'orchestre
Un rictus fit trembler sa lèvre lorsqu'il prononça d'une voix rauque et basse.


    Je vois que ton information et tes potions ne suffisent plus. Je t'en propose 4...fraîchement concoctées et 3000 écus.

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Vran
Quelle idée de merde qu'elle avait eut, la Colombe. Ils avaient capturé une proie par pur hasard, et vu que Dame Chance semblait tenir la troupe entre ses doigts protecteurs, la proie en question se trouvait être un mec recherché par un duc d'Anjou prêt à claquer deux-mille écus pour le récupérer. Je veux dire, si ça c'est pas un foutu coup du destin, faudra que quelqu'un explique ce que c'est. Pourtant, Déa avait décidé que le meilleur plan, c'était de se pointer sur une grande place pour organiser une vente aux enchères. Pour vendre Montparnasse. Soyons clairs, Vran aime le pognon. Vous n'avez pas idée du genre de saloperies dont il est capable pour amasser un peu de fric. Mais il faut savoir ne pas être trop gourmand. Tout risquer alors que l'argent leur tombait directement du ciel jusqu'à leurs mains, la décision laisse à désirer.

Vran ne connaissait pas Montparnasse. Tout ce qu'il savait, selon ses observations et ce qu'on disait de ville en ville, c'est que le type avait une liste d'ennemis plus longue que le temps de compréhension d'un berrichon. Et c'est lent, un berrichon. Vous n'avez qu'à demander à Michel-Edern. Du coup selon lui, il y avait bien plus de chances de se faire attaquer par une foule sévèrement vénère que de se faire plus d'écus. Mais voilà, Andréa n'en avait fait qu'à sa tête, comme toujours. Elle n'avait pas écouté ses avertissements, probablement parce qu'elle disposait bien souvent d'une chance insolente. Sauf que la chance est capricieuse, on ne peut jamais savoir à quel moment elle va nous lâcher. Si Vran s'était mis à compter sur la chance, il ne serait probablement plus de ce monde.

Là où le coup de tête de la Chiasse avait particulièrement déplu au truand, c'était dans le fait que selon les critères de ce dernier, Mont appartenait autant à lui qu'à elle. Et aussi à Tafar, puisqu'ils étaient trois au moment de trouver le bougre. Voyez-vous, Vran s'était accommodé d'une bonne majorité de ses décisions hâtives pour la simple et bonne raison que celles-ci bien souvent ne concernaient qu'elle. Par contre, lorsqu'elle menaçait de faire disparaître deux-mille écus qu'ils avaient obtenus ensemble... La donne changeait.

Résultat, Vran se trouvait assit sur l'un des toits qui donnaient directement sur la place, son arbalète -ça faisait longtemps- posée sur ses cuisses. Il aurait pu se mettre plus loin et plus haut. Ça aurait été bien plus discret. Mais surtout, il aurait été trop loin pour être en mesure de viser quoi que ce soit. Il sait viser avec son engin, mais faut pas déconner, c'est pas un tireur d'élite. Ça aurait donc rendu l'opération complètement inutile. Non, là il était visible, mais il y avait toujours une chance de passer inaperçu -faut juste que personne ne lève trop les yeux-, et au moins il avait une chance de fumer des gens si cela s'avérait nécessaire. Alors je vous vois venir, et je vous arrêtes tout de suite: Vran n'en veut pas à Déa au point de décider de l'assassiner. Et surtout si ça avait été le cas, il ne s'y serait pas pris de cette manière. Non, c'est juste que cette histoire pue bien la merde, et qu'il a décidé de se poster à un endroit qui lui permettrait d'observer et d'agir en cas de pépin.

Il se demandait juste où se trouvait Tafar. Il ne se souvenait pas l'avoir entendu émettre un avis sur la question. Si ça se trouve il était encore plus énervé que Vran et s'était barré en laissant un piège dans le plumard de la Chiasse.
Naaan... Peu probable. Par contre, il semblait que le duc d'Anjou mentionné plus haut venait d'arriver avec une troupe armée. Ça devenait difficile de prévoir la suite des événements...
Etheldrede
Elle avait franchement bien mangé ce midi, un bon civet de lapin aux épices, avec un bon verre de vin. Elle recommanderai l'établissement pour sûr. Elle avait ainsi pu s’attabler sans rien d'autre à penser, et il faut dire qu'elle avait bien à penser, beaucoup de choses s'était passé pour elle en un mois. En effet, elle, Ethldrède, était enfin sorti de son calvaire et avait retrouvé la femme qui lui avait fait dire oui à la vie --Andréa, et oui, on s'y attend pas !--. Et alors qu'elle pensait alors enfin découvrir la vie tranquillement, sereinement, on lui mit une épée en main, rencontré plein de personne --plus ou moins sympathique-- et on lui avait donné une mission. Mission pour le moins inattendue puisqu'elle a dû accompagner et garder un homme que sa bienfaitrice avait décidé d'envoyer sur les routes avec son fils.

Elle mâchait lentement son lapin quand elle repensa à elle alors. Assez perdu mais avec un but --certes qu'elle n'avait pas choisis mais c'est un but quand même-- elle suivait et remplissait sa mission. La seule chose qui lui permettait de se sentir rassuré est un objet pour le moins inhabituel, sa lanterne.
Elle l'avait acquise juste avant de revoir Andréa, et malgré elle, cet objet lui donnait un sentiment de force et d'assurance. Et lors de ces moment de faiblesse, il lui suffisait de regarder la flamme de sa lanterne pour passer cela --enfin faut il aussi que sa lanterne soit allumé hein-- et enfin se sentir prête à tout. L'anneau pour la porter aussi faisait son office et calmait ses émotions et son impulsivité, ça oui, et ses phalanges devenaient presque blanche à force de serrer. Et l'orchidoclaste qu'elle avait dû accompagner mettait bien à l'épreuve ses nerfs, il était même doué dans ce domaine.

Au départ, elle était assez inconsciente du paquet ligoté que son groupe --mené par celui qui aimait se présenter comme le prince-- transportait au gré de ses humeurs, c'est à dire en laisse ou en malle. Mais bien qu'au départ elle essayait d'être un peu ouverte d'esprit et de faire attention à lui pour qu'il se sente moins objet, aidé par le prince évidemment car c'est lui qui tenait la laisse, elle réalisa vite que les rumeurs qu'elle avait ouïe dire sur cette énergumène était fondés. Il avait suffit d'un rien, mais qui était tout de même l'aveu total et assumé de ses actes immonde passé, pour qu'Etheldrède se lâche un peu et teste alors la solidité de sa lanterne sur la tempe de l'affreux. Montparnasse fut un peu sonné mais au moins, elle savait sa lanterne solide maintenant. Et elle savait aussi que voir cette crevure de Montparnasse pendu serait une bonne chose pour l’humanité. Mais ce n’était pas à elle d'en décidé, puisqu'en effet il était destiné à de plus grande chose, comme la satisfaction de Andréa.

Et c'est ainsi qu'Etheldrède s'est retrouvé au pied d'une statue de cheval chevauché par une fougueuse pimpante. Et sa bienfaitrice avec ses mots toujours délicats lui avait dit en arrivant là "Si je te fais signe, c'est qu'y a à faire, et tu fera sans demander ton reste." Etheldrède avait alors acquiescer sans trop comprendre, mais bon, on verra bien. Les badauds s'étaient rassemblés et les rires et commentaires commençaient à fuser. La pimpante Colombe attendait annonce pour l’affreux aux tétons rougit, et bien qu'il fallut quelques temps, cela arriva. Au départ on lui proposa une cape rien que ça, mais bon, bien jolie il faut le dire, puis quelques manants firent des propositions burlesque qu'ils ne valaient mieux pas écouter car ils riaient de leur paroles juste après. Mais cela n'empêcha pas Ethel de faire le soldat et surveiller les alentour pour la colombe soit sereine et aucunement attaqué. Enfin le soldat pour une personne sachant à peine tenir et manier une épée c'était vite dit. Elle préféra la lanterne qu'elle tenait en main pour cela.

A chaque personne se rapprochant trop, elle regarda la cavalière pour savoir quoi faire. Il faut dire que c'est la première fois qu'elle assiste à des enchères, et surtout de ce type, et surtout pour ce type. On lui avait dit qu'il y avait plusieurs personnes qui haïssait le détestable ligoté, et que les prix flamberaient. Elle attendait de voir.
Et elle a vu. Un duc en armure rien que ça, avec une proposition assez particulière en plus. Mais qui fut calmé par sa belle. Et le visage d'Andréa ne montra à Ethel rien qu'elle ne dut faire donc elle ne fit encore, comme avec la femme à la cape. Non, le moment surprenant fut lors de la dernière proposition.

Un homme encapuchonné s'était rapproché de la statue, et avec une assurance hésitante, avait enlevé capuche et fait proposition, et là, là en regardant comme auparavant la colombe du coin de l’œil, elle vit leur regard se croiser et en deux secondes compris. Elle regarda l'homme au cheveux blanc, et reconnu alors le frère du nodocéphale. Agir sans comprendre, faire sans réfléchir. Claquesous parla et ne lâcha pas du regard Andréa. Ethledrède fit alors duex pas en sa direction, à porté de sa cible au visage enfantin, et délaissant son épée fit claquer avec force sa lanterne qu'elle sait maintenant solide sur le visage sois disant angélique. sans parole, elle s'approcha de l'homme à moitié assomé, mais surtout surpris, et le menaça de sa lanterne. Action risible si on le voit ainsi, mais avec l'objet elle avait eu les deux frère, c'est pas rien. ET pas un poc à l'objet, elle devra remercier le fabricant. Elle regarda Andréa et se demanda alors si de la vente aux enchères d'un frère, elle voulait par ce signe, ce regard échangé en faire une vente aux enchères de deux frères.
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