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[RP]Mariage:Laure de Troy d'Orsenac & Namaycush Salmo Sa

Elienore



[Notre Dame de Paris ~ La veille du mariage]


Le carrosse noir, aux portières décorées de son blason, se faufilait tant bien que mal dans les ruelles encombrées de l'île de la Cité. Au loin se profilaient les deux tours majestueuses de Notre Dame de Paris. Les gargouilles, du haut de leur promontoire, observaient cette faune parisienne d'un regard de pierre. Combien d'âmes avaient-elles vu défiler sous leurs faces grimaçantes depuis un peu plus de trois cents ans? Combien en verraient-elles encore avant que les ravages du temps, la folie des hommes ou encore le feu dévorant ne fasse son oeuvre?


"Chaque flot du temps superpose son alluvion, chaque race dépose sa couche sur le monument, chaque individu apporte sa pierre."
Notre-Dame de Paris de Victor Hugo


Dans l'habitacle, protégée par de lourds rideaux de cuir du froid, du bruit et des effluves nauséabondes, la Duchesse était bien loin de ces considérations. Si ses pensées étaient toutes tournées vers la vieille Dame ce n'était que pour en imaginer la décoration. Laure lui avait demandé d'organiser ce mariage, comptant sur son expérience passé au sein de l'Office des Cérémonies de la Maison Royale. Elienore avait tout naturellement accepté de jouer ce rôle sans se poser de question. L'aurait-elle fait pour une autre? Certainement pas au vu des circonstances. Mais voilà, Laure, au même titre que Sofie, n'était pas n'importe qui. Elle était son amie de toujours, une pour toutes et toutes pour une, en toutes occasions. Ses pensées glissèrent vers son époux resté en Auvergne. Il avait catégoriquement refusé de l'accompagner. Certes elle en avait été chagrinée mais elle n'en aimait que davantage cet homme qui respectait ses principes et idéaux.

Enfin le carrosse s'arrêta sur le parvis, suivit de près par la charrette transportant servantes, valets et tout le matériel indispensable. La jeune femme s'extirpa avec aisance du véhicule. Son regard admira un instant la Cathédrale gothique, s'arrêtant sur l'immense rosace de vitraux. Elle se sentait bien petite en ce moment mais l'heure n'était pas à la rêvasserie. Elle gagna le groupe mis à sa disposition. Peut être que d'autres, famille et amis viendrait les rejoindre. En attendant elle donna les dernières instructions.


Sobriété et élégance sont les maîtres mots.
Chacun d'entre vous connait la tâche qui lui est désignée...Au travail et que cette cathédrale soit digne d'un mariage princier.


Le soleil avait déjà disparu laissant place à un ciel étoilé quand elle fit son tour d'inspection.
La nef s’élançait droit vers le chœur et chacune de ses travées comportait plusieurs rangées de bancs simples pour ensuite laisser place à des sièges garnis de coussins en velours bleus, réservés à la famille, la noblesse et les invités de marque. Au bout des rangées, on avait soigneusement accroché de ravissants bouquets constitués de fleurs de bruyères blanches et de rose couleur carmine, semant de rouge les bouquet immaculés qui étaient noué par des rubans dorés. Voici le chemin qu'emprunteraient les mariés.
A chaque face des lourds piliers des longues oriflammes azures étaient suspendues, brodées au fil d’or d'un L et d'un N entrecroisés, initiales du couple. Au sol, un long tapis rouge éclatant menait à un podium placé devant l'autel.

Elienore s’engagea sur cette allée pour au jauger l’effet, redressant une rose, ajustant un ruban au fur et à mesure de sa progression.
Le podium élevé de trois gradins était recouvert d'un tapis, comme pour l'allée centrale. Deux sièges de bois précieux y étaient disposés pour les futurs époux.
Légèrement en retrait le traditionnel dais royal qui couvait une cathèdre richement sculptée, place privilégiée de Sa Majesté. De chaque côté du podium, trois sièges curules
, sans dossier ni bras et garnis d’un moelleux coussin, accueilleraient sur la gauche les témoins de la mariée et sur la droite ceux du marié.
Devant les futurs époux, l’autel avait été couvert d’un drap d'un blanc immaculé et de quelques bouquets de fleurs..Un peu partout des candélabres en fer forgé avaient été disposés. Ils portaient de grosses bougies chargées d’éclairer l'édifice. Quelques braseros également, garnis de grosses bûches et chargés de lutter contre la fraîcheur de l'édifice.

Pleinement satisfaite, elle quitta Notre Dame afin de rejoindre celle qui vivait sa dernière journée de femme célibataire.


[Jour du mariage~ 13 octobre 1467]


Après une nuit trop courte, au première lueur de l'aube, la jeune femme s'était laissée parée par sa fidèle camériste qui comme toujours accomplissait des merveilles. La cérémonie était prévue une heure avant sexte (11h). Si Elie était pourtant si matinale c'est qu'elle avait promis à Laure de la rejoindre pour l'aider à se préparer. Avant de quitter son hôtel particulier, elle ne manqua pas de faire couler quelques gouttes de jasmin sur son cou délicat. Elle n'oublia pas davantage d'emporter un mouchoir en dentelle de Bruxelles qui avait connu des jours meilleurs mais qui attestaient de son ancienneté. Laure avait bien un peu retroussé son nez à a proposition mais avait vite admis que c'était préférable au vieux doigt décomposé que lui suggérait Sofie.
Le trajet fut vite parcouru. Entrée dans le lieu de résidence sans encombre. Etre connue et reconnue dans l'entourage de l'Altesse Royale permettait quelques facilités d'intromission et un gain de temps non négligeable. Devant la porte de la chambre, Elie frappa quelques coups sur le battant de bois.


Laure tu es réveillée?
C'est le grand jour...Ton jour!


Les indications en bleu peuvent être utiles pour savoir où placer vos marionnettes et à quel moment de la journée se déroule la cérémonie.
Les portes de la cathédrale sont ouvertes dès à présent.
Bon rp à tous.
--Gaubert_


Dès que sa Grâce avait quitté l'hôtel de Noilhac pour se rendre chez son Altesse Royale, son fidèle intendant avait lui pris la direction de Notre Dame. On lui avait confié mission d'importance, jouer les huissiers et filtrer les invités. Pour l'occasion il aurait même une garde pour repousser les importuns et autres piques assiettes de tout poils. De quoi ravir le bonhomme.

L'homme maigrelet et aussi sec que du bois vint se placer devant le portail central surmonté d'un magnifique tympan sculpté d'une multitude de statuettes.
Droit comme un "i" dans sa livrée, sourire affable mais point trop, parchemin de la liste des invités en main, il était prêt à accueillir les premiers arrivants.
Olivia_w.
Olivia n'était pas le genre femme à se mêler à la haute noblesse même si plusieurs de ses amis avaient pas mal de titre. Elle aimait les gens de caractère qui avait le courage de défendre leur idées. Elle errait tranquillement sur ses terres, loin de tout, pour pouvoir se ressourcer, d'où sa surprise quand Sylvana avait accouru en lui disant qu'un courrier important était arrivé pour elle. Elle était alors rentré chez elle et avait lu l'invitation. Elle n'en avait pas cru ses yeux même un rustre comme lui avait trouvé quelqu'un de bien à épouser. Elle en avait rit à gorge déployée tellement la situation était surnaturelle. Elle n'avait pas hésité pas un instant et avait accepté avec grand plaisir. Elle avait demandé à Sylvana de faire préparer et ses affaires et lui avait confié les clés de ses terres le temps de son absence.

Olivia avait un peu peur du qu'en dira-t-on, mais elle s'en moquait, plusieurs fois il avait tenu parole et l'avait soutenu moralement quand elle n'allait pas bien. Il méritait son amitié et elle était honoré d'avoir la sienne, car elle le savait sincère et droit.

Le jour J approcha a grand pas et quand enfin il arriva, la jeune femme était arrivé à bon port depuis la veille et elle avait pu trouver une auberge où se reposer. Elle s’apprêtât sans trop se dénaturer, elle n'aimait pas passer des heures à se préparer, la nature l'avait gâté et elle comptait bien rester le plus naturelle possible, après tout c'est ainsi qu'était né leur amitié, sur leur simplicité mutuel. Elle arriva assez tôt sur le parvis et attendit sagement de voir ce qu'il allait se passer.

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Makcimus.
[Avant l’heure…. A vue des deux tours]

L’azur de son regard se pose sur Notre Dame., un peu trouble et le mal aux cheveux qu’il tient lui descend jusque la barbe. La mâchoire le fait souffrir, souvenir d’un coup reçu nul doute que lui en a distribué beaucoup. Une belle soirée comme il les aimes. Ils avaient festoyé, ripaillé, rit aussi beaucoup. Accompagnant la fume, il y avait l’armagnac. Accompagnant les poings serrés, il y avait les rires des hommes qui mourront debout.

Les souvenirs des engagements, portant haut les couleurs de l’Église auront été évoqué. En somme, ils avaient remonté le Mékong…. Frères d’armes engagés contre l’engeance à Genève. La poigne et le regard de deux hommes de convictions se retrouvant en Béarn, pour chasser les forces du Fol qui entrainaient inexorablement la couronne vers la noirceur. Frères d’armes au prix du sang, portant haut les couleurs de France en Empire, les seules troupes offensives de France, s’emparant de Dole. Le prix de la vie, trop souvent payé et le souvenir a jamais ancré en lui, de ce regard de colère Carmin, lorsque trahit en plein combat, contre les casques à pointe. Et le Rouergue, avec la Connétablie et même l'évêque Romain s'associant au Lion de judas.... Oui … Ils auront rit.

Rit a en pleurer parfois, de cette vie qui s’écoule et dont ils peuvent être fier. Fier… Par ce que la parole donnée, le sang versé, et l’honneur respecté quoi qu’il en coute. Bien au delà du raisonnable, bien au delà du supportable, Parce que Prince, Felon, Traitre, Grand Maistre, Chevalier ou simple Combattant de brousse… Ils Sont. Parce que leurs actes résonnent dans l'éternité.

Des rires en sortiront un cri.
Oé !

A la trinque, ils auront évoqué Laure…. Princesse et Reine de son cœur. A l’instant il sourira, si si, il a un cœur le Carmin. L’armure est épaisse, tachée de rouge par ce que le sang l’est. Elle l’a touché a cœur…. Elle sera la Carmine, pour d’autre elle restera l'altesse royale, pour Makcimus… Elle sera les deux.

A l’instant… Il sortira un cigare, vestige de cette soirée qui se voulait fêter l’avenir. Parce que ce jour sera beau, pour ceux qui les aiment.

Aimer !

Aimer d’un amour sincère, de celui qui n’a pas de prix ou de limite. A la vie, a la mort. Au delà du raisonnable, au delà des sacrifices qu’ils feront parce qu’ils en feront… Encore et encore… Et encore. Ce jour, l’histoire s’écrit. De celle qui porte la couronne au quidam, qu’ils le veuillent ou non… Ce jour marquera ce monde.



Alors…. Encore éloigné de Notre Dame… Il fume, la bouche en cul de poule, il fait des ronds de fumé, heureux. Le Pape, n’avait daigné répondre à son ancien bouclier. Et bien baste, il se contentera de profiter du moment. La prestigieuse Garde Pontificale, fera office comme il se doit… A priori. L’ordre Teutonique, sera t’il présent pour renforcer a la sécurité et en profitera t'il pour amener le Très Saint Crâne pour le présenter au nouveau Pape ? La couronnée France, qui visiblement aimait les cranes, aurait pu être touchée, a l’occasion, par LA grâce divine. Un sourire entre deux ronds de fumé qui aurait pu être une grimace. Seigneur…. Il aurait pu en pleurer tant il connaissait déjà les réponses. Mais il ne demandait qu’à être surpris, éternel optimiste, il resterait.

Dans quelques heures, arriveront les siens, sa famille de Ruine … à l’heure eux, ils seront, parce qu’il leur a demandé et parce qu’il a besoin de partager ce moment avec ceux qu’il Aime. A cette pensée… Il sourit de nouveau… Son épouse avait commandé une robe pour l’occasion et il n’avait encore eu le loisir de l’admirer… Cela ne saurait tarder .
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Namaycush
Un hôtel…vicinal de basilique…



La veille, ils ont tapé le cigare comme l’armagnac, après le blanc et le rouge. Ils ont dévoré la dinde comme le bœuf, le sanglier et le lièvre.

Ils ont taquiné les tavernières et fait le coup de poings contre quelques malandrins de bouge.
Ils ont enterré la vie de garçon du Carmin.

Toute la nuit, ils ont trinqué à la princesse qui crut à son félon, toute la nuit, à chaque trinque, ils ont porté haut le « Oé ! » qui bientôt sera leur cri de ralliement pour les royales.





Ce jour, sacré putain de jour, il se baigne dans un baquet de bois sans en avoir la gueule. Pieds sur le rebord, il fume… le cigare.

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Mara.
Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ?
Encore hagarde d'une retraite prolongée, l'armure poussiéreuse, et nullement en tenue de festivité.
Le parvis de la Grande Dame, elle y est. Trop tôt, évidemment. Elle a un problème avec la temporalité, la demoiselle.
Un brin en retrait, elle scrute.
Elle fait quoi, Lorelei ? Pour elle qu'elle était venue, pour Fauve, Delfia, Ceronnie, tout ceux de la Ruine et... pour le Paternel aussi, surtout. Elle n'allait pas le décevoir tout le temps.
Mais boudiou... elle était icelieu à sa place autant qu'un batracien en terre sub-saharienne.
Un instant de lucidité délétère, elle scrute sa tenue

Merd....
En braies, chevelure à tous vents, épée au flanc.
La chevelure, qu'à cela ne tienne, un lacet la nouera, pour le reste... c'était trop tard.
Un ultime et discret crachat pour lustrer l'armure, essuyée d'un bras de chemisier. Wouhaaa ça rutile un max. Mouais... fallait pas regarder de trop près.
Elle était là, visiblement larguée.
Les badauds allaient ça et là, affairés aux commerces en tout genre : breloques, victuailles, fanfreluches, charmes, et remèdes miracles qui ne soignaient que la bourse du vendeur, la vie quoi.
Une fiole issue d'une besace élimée, elle sirote une vieille prune, assise sur un muret.
Quand même, c'était cocasse. Le Carmin, la Royauté. ben voyons ! Elle en avait loupé, des choses...
Restait à savoir si on la laisserait entrer, ainsi attifée.

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Albert.du.chemin

Le 1 octobre 1467 dans une simple chaumière Tourone Albert et ses frère reçu un pigions de Paysan Petite Cours qui demander a Albert de bien vouloir tenir le rôle de garde du General Namaycush il lui répons positivement a sa demande en renvoient son pigions

Le 6 octobre 1467 il prent le meilleur cheval qui appartiens a son frère pour le voyage dans la nuits du 7 octobre au 8 octobre il ses fait agresse pars 3 briguant mais il savez pas a qu’il ont a faire il les neutralise et les attache au petite matin dans le village le plus porche pour manger un bous il remet les briguent au autorité de la mairie pour qu’il sois jugée dans le cadre de la loi

Le 10 Octobre 1467 Albert arrive a la capital et va réserve une chambre jusqu’au 15 octobre 1467 pendant 2 jours il visita la capital s’étais la premier fois qu’il mâtait le piet a Paris le 1er soir pour fêtée cette événement il a la boire un coup dans une taverne qui ne nommais Pigalle

Le 12 octobre 1467 il ses leva vert 6h00 et va voir messire Carminoir l’employer du Capitaine Namaycush pour qu’il lui donne son rôle a jouer le 13 donc le jour du mariage
Milly.
Paris..me voilà à Paris.
J'avais pas vraiment eu le choix....m'enfin, c'était tout de même LE mariage de mon père.
J'avais donc prit résidence avec les autres et je profitais du temps pour revoir studieusement toutes les recommandations qu'on m'avait faite.
Et c'était pas de la tarte !
Le protocole, les manières, qui est qui et j'en passe de tous ces trucs.

Et puis oui , j'avais pesté....parce que ces messieurs avaient été faire la bringue.
Un truc d'enterrement qu'ils m'ont dit, une coutume TRESSSSS importante parait-il.
La seule chose que j'avais retenu de tout cela, c'était qu'ils allaient s'empiffrer oui....et on parle même pas des breuvages et des cigares.
Pouahhhhhhhhh !

Quoiqu'il en soit, vous vous doutez bien que je n'y avais pas été conviée....forcément !
Sage, couchée tôt et levée tôt, je m'apprêtais dignement comme il se doit pour la journée qui débutait.

Et surtout, surtout, j'essayais de me convaincre de faire attention, pas de gaffe, pas de bêtises, pas d'étourderie.....Ouais pas gagné mais je vais essayer très très fort.


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Erell.
Gwenwed avait été ravi lorsqu'il reçu l'invitation pour le mariage de Laure et Namay. Lorsque Milly avait, de plus, accepté d'être à son bras pour la journée, il du se retenir de sauter de joie.
Après la joie, la panique, il n'allait pas y aller avec sa tenue de soldat, ni en chemise et braies! Trouver un couturier de libre fut un véritable marathon.
Il arriva à Paris le 12 au soir et trouva à se loger non loin de là où résidait Milly.
Le lendemain matin, le jour J, il se prépara rapidement. Il alla attendre une bonne demie heure avant l'heure prévue pour attendre la Vermeille. Il resta à scruter la porte, ayant hâte de la voir dans sa robe dont elle lui avait parlé.
"Tout ira bien Gwen', se répétait-il, comme un talisman pour cette merveilleuse journée qui s'annonçait."

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Amael
Après avoir revêtu son plus beau pourpoint et enfourché Bucéphale, son fier frison noir de geai, il arriva à Paris, les tours de Notre-Dame se profilaient au loin et après quelques galops de plus il arriva face au parvis de la cathédrale.
Il aperçut la petite Mara qui attendait sagement en astiquant son armure ...


Humm ... Mara, je crois qu'une jolie robe serait plus appropriée, le cliquetis d'une armure dans les travées de Notre-Dame çà va faire retourner toute l'assistance sur toi. Mais tu trouveras sûrement une jolie robe dans les bagages de tes soeurs et de Ceronnie.

Il aimait bien Mara, elle était toujours aussi nature, elle ne faisait pas de chichis et çà le faisait sourire.

Il salua également Milly qu'il avait croisé à la memento.

Il se demandait qui de la noblesse du royaume allait assister au mariage de celui qui les avait fait se mobiliser si longtemps contre lui. Quel retournement de situation, Namay semblait si amoureux, il en était tout transformé, il se dit qu'il en avait de la chance, surtout que sa future était une Altesse royale.

Après ces réflexions, il attendit patiemment que tous les membres de la ruine soient là pour pénétrer tous ensemble dans les lieux saints.

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𝕮𝖑𝖎𝖖𝖚𝖊𝖟 𝖎𝖈𝖎 !
Delfia
Son ombre ne pouvait être ailleurs qu'à ses côtés. La brune était là que pour lui, son paternel.

Aussi, la veille, elle avait veillé non loin d'eux les laissant seuls dans leur beuverie. Qui plus ait, il lui fallait rester sobre pour la cérémonie du lendemain et pour son fils.

Les hommes ont ce besoin de se laisser aller la veille d'une cérémonie d'union. Comme si, la perte d'une liberté, allait réellement exister. Que nenni, le Salmo Salar reste et restera identique à son passé et à son avenir. Il était, il est, et il sera toujours. Point.

Après la nuit agitée du paternel, un long silence, un repos mérité s'inflige à notre ancienne teutonique. Puis les heures passent sans même que l'on puisse s'en rendre compte.

Nous sommes déjà le matin, il fait beau. Un coup d'oeil autour d'elle et la voilà laissant quelques mètres entre elle et son paternel, tenant son petit Alexandre par la main. On ne chasse pas le naturel en un coup de baguette magique. Ses deux hommes se trouvaient près d'elle. Ils étaient son point d'ancrage, d'amarrage ou tout ce que vous voulez. Ils sont comme le phare qui éclaire les marins. Trois générations se sont assemblées en un seul lieu. Et cela ravissait notre Delfia.

La cérémonie en soit, l'importait que très peu. Son pas est normal, ni trop rapide, ni trop lent, un oeil vers son fils, vers le fils de feu Crowsam. Elle avance tout simplement, se décidant à prendre Alexandre dans ses bras. Puis arrivant sur le parvis, son regard se plisse comme pour découvrir petit à petit la masse s'affichant petit à petit qu'elle s'avance vers celle-ci. Elle reste bouche bée quelques secondes, ne s'attendant pas à sa présence, à son retour qu'elle espérait depuis de très longues semaines.

Puis elle reste immobile, muette en découvrant la personne s'impatientant sur le parvis de la dite Grande Dame. Un énorme sourire s'affiche alors sur son visage. Elle a en cet instant cette envie de lui sauter au cou. Mais elle préféra éviter ce moment de joie, pour la sécurité de son fils. Cependant, elle avance vers sa soeur, lui offre son plus beau sourire, satisfaite et ravie de la voir là, au près d'elle, mais aussi auprès de la famille. Lorelei, Fauve vont être aux anges.


La brune s'arrête puis s'adresse à son paternel, lui esquissant un sourire discret et complice.

- Mak... Je... Je... je dois me sentir très mal. ai-je des hallucinations ?

Ces paroles sont dans un ton ironique, taquin même.

- Il me semble voir un fantôme....

Puis elle se retourne vers Mara, repose son fils sur le sol et la serre bien fort contre elle. Son fils, curieux, venant s'accrocher au tissu des braies maternelles. Une joie intense monte en elle.

- Ma soeur, Mara... vous m'avez tellement manqué ! Vous me voyez ravie de vous voir là...

Un petit pas en arrière, pour mieux jeter un rapide coup d'oeil sur Mara. Sa main attrape machinalement celui de son fils comme pour ne pas le perdre. C'est qu'il est un peu pot de colle dans un lieu qui lui est totalement inconnu.

- Vous avez un peu maigri, dites-moi ! Va falloir vous rattraper !

De sourire et de rester non loin de Mara, comme pour ne plus vouloir la perdre.

- Je connais un petit diablotin qui doit ou va être ravi de votre retour !!!! Et vous allez devoir, ma chère soeur, me raconter tout ce qui vous est arrivé !!!! Si, si si...

Puis elle aperçoit, Mael qu'elle salua de la tête. Elle, aussi, était habillé comme à son habitude, soit portant botte extrêmement bien ciré et paire de braies neuve. Le tout était également porté avec une chemise blanche plus élégante qu'à l'accoutumée caché pour l'instant sous une cape noire.
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Zhuyanzhang
Parce que tout les chemins mènent a Paris..................



Le De Nanjing , était en route, pour un mariage, ou il devait se mettre a disposition pour la garde de la cérémonie.

Encore quelques chevauchés il serait a vu de Paris et sa cathédrale...................
Ceronnie
L'annonce du mariage était arrivée à la Ruine conviant tous les membres à se rendre à l'évènement et pour rien au monde elle n'aurait déçu son Parrain.

Sur les entrefaites, Mara, la plus jeune fille de Mak était rentrée d'une grande escapade que la plupart d'entre eux avait mal vécu. L'ex Riterrin Teutonique s'y était profondément attachée aussi délaissa t-elle tout ce qu'elle préparait pour le futur départ et ne la quitta pas d'une semelle jusqu'à leur arrivée devant la Cathédrale Notre Dame, allant jusqu'à chevaucher à ses côtés afin de ne pas la perdre de vue.

Son époux était donc resté en arrière afin d'organiser et surveiller les derniers préparatifs avec les malles, la nourrice et les enfants. Il la rejoindrait plus tard s'il le désirait mais les circonstances de leur rencontre étaient telles qu'elle ne savait ce qu'il déciderait.

Pour l'instant elle se trouve sur le parvis avec le reste des membres de la Ruine. Entendant son frère s'adresser à Mara, elle la rassure.

Mara ne t'inquiète pas, j'ai des malles qui arrivent et qui regorgent de vêtements, nous irons nous changer pour la cérémonie si tu le veux. Je t'ai suivi si vite de peur que tu ne t'évanouisses de nouveau dans la nature, que je n'ai pas non plus la tenue adéquate.
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𝕮𝖑𝖎𝖖𝖚𝖊𝖟 𝖎𝖈𝖎 !
Shendar
Paris, Paris, Paris...

Paris la Magnifique, Paris la Merveilleuse,
Paris la Mauvaise, Paris la Malsaine.

Shen l'avait donc vue de ses propres yeux, sentie de ses propres narines, cette ville qui faisait tourner les têtes et les laits.

Il avait vu le Louvre, la Tour de Nesle, l'hôtel de Nevers, et maintenant il voyait la flèche de Notre Dame, si majestueuse... Tout en pataugeant dans la vase nauséabonde qui sortait de la Seine, et la merde qui sortait d'un peu partout, des fenêtres, des calèches, et bien sûr directement des culs comme chacun sait.

A Paris, certaines choses ne changent jamais....

Shen n'avait pas fait d'efforts particuliers pour se vêtir. Avec son air de nippon ni mauvais, sa chemise rouge et son burnous noir qu'il portait à la manière des spahis d'Afrique, il avait quand même une sacrée dégaine.
Il tâchait néanmoins de garder le sabre au fourreau et le colt dans le holster. Un accident est si vite arrivé, quand on glisse sur la fange comme on roule sur le velours.

Le Rouge et le Noir, le Pourpre et l'Abysse, l'Être et le Néant... Quand on porte ce genre de couleurs, l'on a pas besoin de titres.

Pour d'autres c'était le Sang et l'Or, et il sentait qu'on devrait bientôt s'y mettre, à l'Or.

L'Or ça se prend et le Sang, ça se donne, il ne faut pas se tromper de sens...


Shen continuait ses pérégrinations intérieures lorsqu'il finit par sentir du dur sous ses pieds. Les Marches.

Il resta là un moment.


Asile...

Murmura t-il avec un rictus. Puis il entra
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Nos corps reçoivent la vie du coeur du Néant.
Exister là ou il n'y a rien, c'est le sens de la phrase : la forme, c'est le vide
Que le Néant pourvoit à toute chose, c'est le sens de la phrase : le vide, c'est la forme
On ne devrait pas penser que ce sont là deux choses différentes.
Paysans01
(a retire)
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