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[RP] La foret de Saintes

Gylo
Gylo fit un détour par la forêt en rentrant de la taverne.

Une autre surprise allait y être déposée.

Il grava ce qu'il avait en tête à ce moment précis, très cliché mais tellement en adéquation avec ce qu'il ressentait.




Il y rajouta les initiales "ASL"
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Nellwyn
Nellwyn se baladait dans la ville de Saintes depuis l'aube.
Chantonnant, la petite brune découvrait peu à peu les divers recoins de la ville, et c'est dire qu'il y en avait! Elle s'était déjà perdue plusieurs fois, mais bon, ça devenait une habitude.
A force de marcher, elle finissait toujours par retrouver son chemin mais... c'est qu'il fallait avoir de l'endurance!
Après quelques heures de marche, Nellwyn arriva tant bien que mal à la lisière de la forêt.
Elle fut étonnée par l'intensité du vert qui régnait dans cet espace. La lumière était magnifique et y était sans doute pour beaucoup, si bien qu'elle s'adonna à ce spectacle pendant un long moment sans s'en rendre compte.
Songeuse et un tantinet nostalgique, elle se décida à y entrer et emprunta le chemin qui se présentait à elle.
Elle espérait que cette promenade serait pleine de ressources et surtout, qu'elle ne se perdrait pas.

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Arrya
Un balade au clair de lune, ou ce qu'il en restait. Enveloppée dans sa cape et dans la brume, Arrya traînait, ayant abandonné l'idée de trouver le sommeil cette nuit là.

Elle se dirigea vers son arbre, et une fois n'était pas coutume, s’adossa simplement contre son tronc. Il faisait de toute façon bien trop sombre pour qu'elle y monte, et les branches étaient humides, aussi se contenta t'elle d'humer l'air de la fin de la nuit, et de cet endroit familier qu'elle avait trop longtemps délaissé, espérant saisir de nouveau, ne serait-ce que de manière fugace, l’insouciance qu'elle avait laissé là auparavant.

Après quelques minutes, elle se remit en marche vers le village. Le froid lui mordait les joues, le nez, les doigts, et elle respirait profondément, espérant apaiser par le froid glacial la brûlure qui lui ravageait la poitrine.

Elle fit un détour derrière chez Gylo, de loin. Il avait déjà allumé sa bougie. Ou peut-être ne l'avait-il pas éteinte? Il était debout, en tout cas.

Elle pressa le pas vers la mairie et s'y engouffra discrètement.

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Poitevin qui boit souvent, jamais ne rend!
Gylo
Gylo n'allait pas bien depuis plusieurs jours déjà.

Il divaguait ici et là, toujours dans ses pensées, avait du mal à sourire et à rire.

Quelque chose le hantait, des milliers de questions arrivaient en même temps et il n'arrivait pas à profiter du retour à Saintes.

Il avait envie de se rapprocher et en même temps de se tenir éloigné.

Ce qui était sûr c'est que quelqu'un lui manquait plus que tout.

Ce vendredi, Gylo était resté tout l'après-midi assis dans les bois de Saintes, à l'entrée d'un bosquet, au pied d'un arbre où les initiales d'Arrya était encore gravée.

Il prit une plume et un parchemin afin de coucher toutes les questions qui lui venaient à l'esprit, espérant ne pas être surpris (quoi que !)

Citation:
Est-elle prête à passer à autre chose ?
M'aime-t-elle encore ?
Et encore assez pour se battre pour améliorer la situation ?
Suis-je à nouveau le seul à être présent dans son cœur et ses pensées ?


[i]A la tombée de la nuit, Gylo dessina le nom d'Arrya dans un coin, n'importe qui pourrait savoir que ce dessin venait de Gylo, comme il l'avait représenté des milliers de fois aux autres.

Il décida d'aller faire un tour en taverne, il pensa à prendre sa plume mais oublia maladroitement son parchemin, resté au pied de cet arbre.

Arrya trouvera peut-être ce bout de rouleau qui lui est indirectement destiné.
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Arrya
Arrya passait par là, ramenant un nouvel hêtre de chez Tess. Elle aperçut en passant devant son arbre, qu'un parchemin abandonné coincé sous une pierre, semblait voleter à son attention.

Elle posa la pousse, et se baissa pour ramasser le morceau de papier. Son cœur bondit dans sa poitrine quand elle crut reconnaître l'écriture de Gylo. Elle fronçait les sourcils, plissa les yeux, mais l'obscurité ne lui permit pas de découvrir la teneur du courrier. La gorge serrée, les mains tremblantes, elle fourra le parchemin dans sa besace et se remit en route, pressant le pas pour découvrir ces mots au plus vite.

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Poitevin qui boit souvent, jamais ne rend!
Arrya
Le lendemain, Arrya, après avoir discuté avec son Commandant de père, revint en forêt dans le but de reposer discrètement le parchemin qu'elle y avait trouvé la veille au soir.

Elle avait complété les réponses attendues. Si les premières réponses étaient faciles, la dernière lui donnait du fil à retordre depuis qu'elle en avait pris connaissance.




Est-elle prête à passer à autre chose ?
Oui, mais cela ne dépend plus d'elle seule désormais
M'aime-t-elle encore ?
Oui, évidemment.
Et encore assez pour se battre pour améliorer la situation ?
Elle lutte chaque jour en ce sens...
Suis-je à nouveau le seul à être présent dans son cœur et ses pensées ?


Assise sous son arbre, elle chercha un moment, plume en main, quelle serait la tournure la plus correcte à employer. Elle avait pensé à une pirouette du genre "tous les Saintais ont une place dans son cœur", ce qui était vrai, mais Gylo s'attendait à un autre genre de réponse. Après plusieurs minutes, elle comprit qu'il n'en était aucune de correcte, aussi traça t'elle, bouleversée, les trois lettres du mot NON, espérant qu'il pleuve à torrents cette nuit, et que Gylo ne puisse déchiffrer ses mots, à défaut de comprendre ce qu'elle voulait dire par cette réponse.

Elle coinça le parchemin sous un caillou, comme elle l'avait trouvé, et s'en fut chez elle, à l’affût du moindre bruit de sabots alentour.

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Poitevin qui boit souvent, jamais ne rend!
Commandant_craft
Le commandant avait eu raison de se méfier. Il s'était éloigné pour mieux suivre sa fille à pied, et en toute discrétion. Il l'avait vu s'assoir au pied d'un arbre, et attendit qu'elle fut partie pour rejoindre l'endroit. Il remarqua que le surnom de sa fille était écrit à même la terre meuble, et effaça rageusement du bout pied cette inscription. Puis il remarqua le papier coincé sous la pierre et s'en saisit. Il reconnut le parchemin qu'il avait dans les mains quelques heures plus tôt, le lit, et le froissa, et le conserva. Il substitua le mot par un autre:



Jeune homme,
Ceci n'est point le courrier que vous espériez, aussi j'imagine avec contentement que vous êtes déçu.
Sachez qu'il m'est fort désagréable que l'on convoite ma fille unique sans même m'en informer, aussi j'aurais à m'entretenir avec vous au plus tôt afin de connaitre vos véritables desseins à son endroit. A défaut, la lice m'a l'air d'un endroit fort convenable.
Commandant Craftouille


Une fois le parchemin replacé sous la pierre, il disparut de nouveau dans un bosquet, et se mit en direction de la ville, avec une idée en tête.
Gylo
Gylo arriva en courant, apeuré vers l'arbre où il avait gravé les presques initiales ^^ d'Arrya.

Il se mit à réfléchir, décidément en ce moment rien ne va. Il chercha à nouveau le parchemin qu'il avait perdu il y a quelques jours et qui étaient destinés à Arrya.

Elle disait l'avoir trouvé mais il n'eu aucune réponse, peut-être trouverait-il une réponse dans ce coin. Mais point de mots n'étaient présent.

Il n'avait plus qu'une envie, cette mascarade n'a que trop durée, il voulait retrouver Arrya et l'embrasser comme il en rêvait depuis plusieurs jours.

Il voulait retrouver cette plénitude quand il était avec elle, il voulait revoir l'amour d'Arrya dans ses yeux, sa tendresse avant de la perdre définitivement.

Il sembla voir une silhouette au loin, il se cacha pour voir si ce n'était pas l'homme qui le poursuivait depuis la taverne d'Arrya.

Gylo fut rassuré quand il vu une silhouette féminine s'approcher, impossible de savoir qui cela était pour le moment. Il s'adossa à nouveau contre l'arbre du côté où la femme arrivait afin de savoir qui elle était.

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Nevale
Deux jours de retard... L'athlétisme avait toujours été un des points forts de Nevale mais cette fois ça ne suffirait pas à rattraper Lilyena.
Il avait pourtant, la veille, décidé d'emprunter un raccourci à travers bois. Seulement, comme bon nombre de ses choix, l'idée s'était révélée très mauvaise !

Cela lui avait déjà valu une nuit en pleine forêt, humide, bruyante, avec la crainte de se réveiller couvert de rouille au petit matin. L'espoir de gagner Saintes demeurait cependant et il reprit sa route dès l'aurore.

La journée suivante ne fut que tranchage de ronces, enlisement dans la boue, marche forcée et bien entendu : ampoules.
En arrivant enfin au surplomb d'une énième vallée, il aperçut au loin ce qui semblait être une cabane de bûcherons. Constatant également que le soleil déclinait, il profita d'une vaste clairière sur le versant de la colline pour s'y élancer à dos de bouclier.
Encore une théorie intéressante se révélant très désagréable en pratique.
S'il gagna en effet plusieurs mètres, s'épargnant au passage de nouvelles ampoules, il fit aussi à son derrière l'honneur d'un bleu en rebondissant sur un trou de taupe, finissant tristement sa course dans un buisson d'orties.

Au bord du découragement, il laissa échapper un long soupire étouffé par son heaume, gisant las. Ce n'est qu'en entendant le bruit encore lointain de haches coupant le bois qu'il reprit son entrain. Se redressant maladroitement, il rassembla son barda et reprit la marche en clopinant.

Après avoir effrayé les trois premiers bûcherons qu'il croisa, il eut la chance d'en rencontrer un quatrième, totalement beurré, qui lui indiqua avec sympathie la direction de Saintes et la sortie de la forêt par le sentier.

Arrivé enfin aux portes de la ville, il se rua dans la première taverne venue.

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Full plate and packing steel.
--Kenneth.
[ reve d’Anglois]

C’est un jour de debut d’ été, comme il n' en existe que dans des reves.
Un été chaud,où les fruits assoiffés du soleil couvrent les arbres : les pêches, les abricots et les cerises.

Un été, où chacun aspire à la fraicheur de la foret, son ombrage,la fraicheur du ruisseau, la chaleur d’une pierre plate pour séchage.

C’est ainsi que Kenneth marche dans son rêve, direction la foret.
La nature est exubérante,les arbres deploient majestueux leurs feuilles comme des parasols,
presque comme des palmes, cet arbre étrange de leur voyage d’Alexandria.

Et oui c’est la magie des rêves, tout peut arriver !.

D’ailleurs pourquoi lui il porte sa tenue exotique? aucune idee!
Toujours est il que quand il trouve le fameux ruisseau où tombe une petite cascade et où l’eau court entre les pierres,cet anglois là ,il décide de faire un plongeon.
Et dans les rêves, comme eveillé, bizarrement il vire tout ! et plonge comme on naît dans l’eau vivifiante. Et voila il nage comme un poisson….

C’est alors que s’approche de la rive, telle que…pour la pêche :

Sa belle, sa dame, rousse flamboyante au chaud soleil de juin, ou juillet ou aout,on se fiche c’est un rêve.
Lui il sort de l’eau jusqu'à la taille, Il fait des grands gestes comme pour attirer l’attention, rien n'y fait.
Seraient ils dans des reves differents ?.
Elles lance d’un geste elegant le large filet, celui du sanctuaire seleucide…..

Comme déjà dit, dans un rêve tout peut arriver !.

Et voila Kenneth, attrapé, hissé sur la rive, tel le barracuda.
Plus d’appetit que le barracuda l’anglois ?.

Un oiseau frappe son bec sur un arbre,
et pour lui c’est reveil sur ce bateau du Danube bleu:
Serrés ,
enlacés,
melangés....
Nellwyn
Besoin de se ressourcer.
Humant l'air frais, Nellwyn n'avait même pas réfléchi, elle s'était directement dirigée vers la forêt.
Comme le premier jour de son arrivée à Saintes... Hasard ? Coïncidence, peut-être mais certainement pas le hasard.
Elle n'hésita pas à s'asseoir sur le premier tronc d'arbre venu pour reprendre son souffle, et ses esprits.
On pouvait la voir joyeuse, souriante, on aurait peut-être pu dire qu'elle avait des jours où elle avait le moral dans les chaussettes. Quoi que.
Même pas.
La vérité était toute autre. Elle ne passait plus une journée sans verser quelques larmes, elle qui avait les yeux si secs auparavant.
Elle s'était perdue. Elle était terriblement seule. Presque inutile. Et surtout, surtout, elle haïssait l'horrible sensation qu'elle avait de ramer dans le vide.
Pour ramer, il fallait des forces et la jeune femme n'en avait plus à revendre.
Seule, les yeux dans le vide, elle réfléchissait intensément. Elle était sur le point de prendre une décision qui chamboulerait beaucoup de choses et, bonne ou mauvaise, elle avait le sentiment que c'était la seule issue.

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--Brunel
Comme à son habitude, le jeune homme fourrageait dans les sous-bois, humant l'air frais et sec de la forêt. Le Brunel aperçut une jeune femme à la mine ombragée, de celle qui ne voit plus la lumière, que le tunnel...

Sa mine le toucha et il fit du bruit pour signaler sa présence avant de s'adresser à elle.

Bonjour gente damoiselle, êtes-vous égarée?
Nellwyn
Complètement tiraillée par ses réflexions, Nellwyn n'avait même pas remarqué qu'un homme s'était approchée d'elle.
On aurait pu la détrousser, ou un lama lui vomir dessus, qu'elle n'aurait rien vu ! Elle sursauta donc à en tomber de son malheureux tronc d'arbre lorsque l'homme la salua.
Après s'être relevée maladroitement et avoir essuyé le plus discrètement possible la boue sur son fessier, elle se risqua à un :


- Eumh, eumh... B'jour.

Etes-vous égarée ?
Nell se demandait bien ce qu'elle pourrait répondre à cette question... celle qu'il n'aurait jamais fallu poser.
Egarée, ça, elle l'était. Plus que ça même.
Décidant finalement de faire une pirouette pour échapper à la vraie réponse, Nellwyn s'en sortit en prenant la question au sens propre.


- Oh, non ! J'viens souvent ici. Je... Eumh, je me reposais au calme, on peut dire ça.

Bon, c'était nul, mais ça passait.
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--Brunel
Le Brunel sourit en coin de voir la damoiselle essuyer discrètement son fessier...

Dommage, j'vous aurais volontiers servi de guide, j'aurais été votre Virgile et vous aurez guidée à travers les enfers.

Le jeune homme s'inclina en une révérence:

Bertrand Brunel, apprenti orfèvre et guide en tout genre, pour vous servir!
--L_appel_de_la_foret
Dans la forêt de Saintes, deux yeux bleus métalliques brillaient dans l'obscurité. Sam était parti en chasse ! Il s'était entièrement peinturluré le corps de suie, de la pointe des pieds au visage, cachant uniquement ce qu'il devait cacher dans un épais feuillage qu'il avait terrassé un peu avant. Autant dire qu'il ressemblait plus à un homme des cavernes qui aurait trop forcé sur la gniole qu'à un homme plus "moderne". Tout noir, même ses cheveux blonds très clair avaient réussi à changer de couleur.

Armé de son fidèle bâton, il avait mis une pointe à l’extrémité qui était attachée solidement à l'aide d'un torchon enduit de colle à base de plantes et de sève d'arbre. Silencieux, les muscles tendus, Sam écoutait les bruits alentours. Il avait faim et s'était fixé comme objectif de dégoter un lapin.

Il progressait à travers la végétation tel un chat. Le bruit de ses pas était étouffé par les feuilles accumulées sur le sol. Soudain, il se figea. Deux longues oreilles avaient fait leur apparition et gambadaient devant lui. Sam suivit le lapin du regard sans bouger d'un poil.. Il brandit doucement son bâton et... rata sa cible. Voilà que son déjeuner détalait !! Ni une ni deux, le blond sauta à terre dans un nuage de feuillage, se saisissant du lapin qui ne l'entendait pas de cette oreille.


Mais...!! Veux-tu te laisser faire, espèce de.. de.. de déjeuner ??

Après bien des efforts, il arriva à bloquer le lapin et souffla un bon coup.

Pfioooouu... Et bien quoi ? Ne me regarde pas comme cela, toi tu mange les pissenlits, et moi je te mange !

Sam fixa le lapin et ils échangèrent un profond regard

Quoi ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ?? N'insiste pas ! Tu es mon déjeuner, accepte-le !

Mais ce bougre de lapin avait quelque chose dans le regard : l'envie irrésistible de vivre tout en se sachant aux portes de la mort. Sam en fut troublé. Lorsque certains veulent mourir et qu'ils n'y arrivent pas, d'autres aux contraire doivent subir la mort qu'ils ne le désire pas. Il soupira..

Bon bon d'accord... Tu as gagné. File !

Il desserra son étreinte et laissa s'échapper l'animal. En quelques bonds, il avait disparu. Sam posa son front contre le sol qui sentait la terre fraiche.

Ben mon vieux Sam... C'est salade ce soir !
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