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[RP ouvert] Dentelle Bleue et Astre Noir

Aktarion
L'échoppe de Noélia et Aktarion avait connu un franc succès à son ouverture.
Et puis l'hiver était arrivé, et paradoxalement, alors que des commandes de vêtements chauds eut été logique il n'en fut rien.
Saintes se mit à l'abris et devint silencieuse.
Le seul manteau qui couvrit la ville fut celui de la neige...

Enfin mars pointe le bout de son nez.
Un début de printemps, puis l'hiver qui revient en force, comme vexé que l'on ait voulu l'enterrer si vite.
Un dernier coup d'éclat, dans quelques semaines le printemps prendra sa place.

En attendant, le Comté avait besoin de voiles pour sa marine et Aktarion allait passer les jours et probablement les semaines à venir sur cet imposant ouvrage.

Il prit le temps de chasser la poussière au quatre coins de l'échoppe puis prépara ses outils.
Arylis
Ce soir-là, en rentrant de chez Madame Jean, Arylis décida de changer de chemin. Elle avait envie de marcher, de se vider la tête et de respirer à plein poumons. Peut-être même aurait-elle eut envie de crier si un brin d'éducation n'était pas venu lui souffler à l'oreille que cela ne se faisait pas.
Comme elle se souvenait d'un détour sympathique qu'il lui était arrivé de prendre une ou deux fois, la brodeuse bifurqua.

Une mésange émit son gazouillis si caractéristique, signe que le printemps leur serait bientôt rendu. L'emplumée lui fit pensé à celle, de fil et toile, qu'elle brodait en ce moment. Elle n'arrivait d'ailleurs pas à retrouver cette couleur citron avec laquelle elle avait commencé à créer le ventre de l'oiseau. Alors que cette pensée assombrissait sa promenade, la jeune fille passa devant une échoppe dont l'enseigne n'évoquait pour elle aucun souvenir. Une boutique venait d'ouvrir et il semblait que la marchandise soit de tissus. Peut-être auraient-ils quelque chose pour elle.

Elle allait poussé la porte quand elle vit l'écriteau. Levant le nez elle constata la faible luminosité. Madame Jean la faisait travailler de plus en plus tard. Fallait-il qu'elle aime la broderie pour rester ainsi à son service !
Arylis passa donc son chemin, mi-dépitée mi-curieuse des trésors qu'elle pourrait trouver dans la boutique le lendemain. Il faudrait qu'elle demande à sa patronne de partir plus tôt. Elle devrait trouver une excuse, la vieille ne s'en laissait pas conter ...
Aktarion
Les voiles étaient enfin terminées !
Une dizaine au total, la marine poitevine n'avait plus qu'à voguer au grès du vent.

Le tisserand lui, allait pouvoir reprendre son activité première : vêtir les Saintais.
Il nettoya l'imposant paravent qui se trouvait au fond de la boutique et le mit quelques heures sur le trottoir afin qu'il profite des rayons du soleil pour mieux sécher.
Il commença par des paires de bas et des braies, ayant remarqué que le marché de la ville en était dépourvu.
Il continuerait à surveiller le marché tant qu'aucun client particulier ne viendrait lui passer commande.


Arylis
Arylis arriva haletante. Cette maudite mégère avait eut du mal à gober son histoire et elle n'avait réussit à gagner qu'une demie-heure sur sa journée de travail. Elle espérait que se serait suffisant.
Oui, l'écriteau ouvert était encore visible !
La brodeuse prit une minute pour se redonner une contenance et recouvrer une respiration normale. Enfin, elle poussa la porte de la boutique et entra avec curiosité.

Bonsoir ...

La jeune fille entra mais la lumière tremblante des quelques bougies ne suffisait pas à éclairer toute la pièce. Elle ne distingua qu'un énorme paravent, fort élégant, mais bien incapable de lui fournir du fil.

Il y a quelqu'un ?
Arylis
Arylis attendit pendant de longues minutes qu'une réponse lui parvienne. Mais rien. Se demandant soudain si elle ne s'était pas trompée, si elle ne se trouvait pas dans un endroit où elle n'aurait pas du être, la brodeuse fit marche arrière.
Lorsque son dos buta contre la porte d'entrée elle fit promptement tourner la poignée et se sauva dans la fin du jour. Tant pis pour son fil. Elle en trouverait ailleurs, ou elle changerait la couleur du ventre de sa mésange.

Une pluie fine commença à tomber. Si elle voulait éviter que ses cheveux frisent afin de ne pas avoir à se coiffer le lendemain, il fallait qu'elle se dépêche. En arrivant devant sa modeste masure elle jeta un rapide coup d'œil à son potager. Tout avait l'air d'aller pour le mieux, de toute façon elle n'avait pas le temps de développer. Elle verrait ça demain. La blonde disparut derrière la porte de bois et une bougie se mit à flamber derrière les rainures du volet.
Aktarion
Aktarion retourna comme tous les jours dans son échoppe.
Sergent de police de son état, il faisait des rondes dans la ville tous les matins, venait ensuite ouvrir La dentelle Bleue et l'Astre Noir, y restait jusqu'en fin d'après-midi, après quoi il retournait au poste de police et refaisait une ronde avant la tombée de la nuit. Il lui arrivait également de s'absenter par moments pour aller voir ses troupeaux.
L'homme élevait cochons et moutons.
L'échoppe restait néanmoins ouverte, soit Noelia s'y trouvait, soit Aktarion laissait même la place vide.
Pratiquement tous les Saintais connaissaient l'ancien mercenaire et personne n'aurait eu l'idée saugrenue de voler quelque chose dans l'atelier, il n'y avait jamais d'argent et seuls des pièces de tissus et peut-être quelques outillages pouvaient être dérobés, rien qui ne valait la peine de prendre le risque de s'attirer le courroux du sergent.

Après une de ses absences, le tisserand revint à la boutique afin d'y terminer une paire de braies.
Il jeta un oeil au comptoir sur lequel des clients laissaient parfois un mot pour une commande.
Rien de particulier aujourd'hui.
Il retourna donc à son atelier, au fond à droite de la grande pièce, et y termina son ouvrage.
--Eileen


La journée était belle, ensoleillée, et rien n'aurait pu m'empêcher de découvrir mon nouvel environnement. Leony était endormie à mes cotés. Le bébé était sage dans son petit lit. Les adultes avaient du se retrouver autour d'un verre dans la taverne. C'était amusant comme j'arrivais de mieux en mieux à prévoir les moments de la journée et cela m'aidait bien dans mes péripéties.

Le lit fut descendu lentement et sans bruit, mon regard se posa un instant sur Leony toujours parfaitement assoupie. Mes petites chausses furent enfilées rapidement et à l'envers, puis je sortis de la chambre. Le plus dur était à venir ...

Toujours sans bruit, je descendis l'escalier, restant dans l'ombre de la rampe, et arrivée en bas je retins mon souffle. Mon regard sombre circula rapidement sur la salle des repas où seul un homme discutait avec la tavernière. Je profitais de leur inattention pour me faufiler dans la cuisine et sortir par la porte de derrière entrouverte.

*Oh ! Des gâteaux !* Mon regard se posa un instant sur la table où une assiette pleine de biscuits fumants semblait me narguer. Non, je risquais de me faire prendre et adieu la promenade ! Je disparu aussitot dans la ruelle.

Après quelques minutes de marche, je sentis mes jambes fatiguer. Il n'y avait pas grand chose à voir, des maisons partout et des gens qui couraient dans tous les sens sans même me remarquer. Je m'accroupis et mes fesses heurtèrent la porte derrière moi, qui visiblement non fermée à clé s'était entrouverte. Ni une, ni deux, je me glissais à l'intérieur.

Il y faisait un peu sombre mais mes yeux finirent par s'habituer à la légère lumière qui entrait par les fenêtres. Une moue de déception s'afficha sur mes lèvres. Ce n'était pas un endroit où je pourrais trouver des jouets, ca ne semblait même pas être un endroit pour les enfants.
Je fis pourtant le tour de la pièce, jetant un œil dans une caisse posée là, montant sur une chaise pour voir ce qui se trouvait sur une table. Je finis par passer derrière le comptoir où je découvris une boite, évidemment cela m'intrigua. Posant mon derrière à même le sol, la boite se retrouva entre mes pieds et je me hâta de l'ouvrir.

Oh !! Des rubans ! De toutes les couleurs ! Bientôt la boite fut vide et tous les rubans éparses autour de moi. Je jouais quelques instants avec, les séparant par couleur, puis par taille, pour finalement tout re mélanger. Lasse de mon jeu, j'en attrapais un noir brillant pour ma poupée et un vert pour maman que je fourrais dans la poche de mon gilet.

J'avais envie de voir autre chose. Je repris la direction de la porte, laissant les traces de mon passage en évidence, et ressortis dans la rue. Un petit coup d'œil et mes pas me guidaient vers une autre découverte.


Aktarion
Aktarion, revenu d'un de ses tours de garde, entra dans l'échoppe, ouvra grand la porte et s'arrêta.
quelque chose attira son œil sur le sol.
il se pencha et ramassa un petit ruban, puis deux.
fronçant les sourcils, il se pressa d'aller voir son atelier qu'il inspecta minutieusement.
aucun outil n'avait disparu, tout était là.
pas de grosse pièce de tissu manquante.
les peaux non encore tannées attendaient à leur place habituelle.
le panier de laine était plein.
Le tisserand se gratta le menton puis se rendit derrière l'imposant comptoir.
Il trouva la boite à ruban posée sur le sol, ouverte.
Il la ramassa, réfléchit un instant et finit par sourire.

Rien d'autre n'était manquant, rien n'avait été abîmé, ce n'était clairement pas l'oeuvre d'un cambrioleur.

Il semblerait que nous avons eu la visite d'une petite souris...

Il prit une autre boite dans son atelier, découpa une ouverture sur le dessus en forme de fente et la déposa sur le rebord de la fenêtre la plus proche de la porte d'entrée.
Puis il ferma à clefs l'échoppe et plaça derrière la nouvelle boite un petit écriteau où l'on pouvait lire la phrase suivante :


merci de bien vouloir déposer ici vos commandes si vous trouvez porte close

Satisfait, il jeta un dernier regard à son ouvrage puis quitta les lieux.
Roublard
Roublard qui était toujours très occuper entre ses cochons qui lui donnaient tant de soucis et sa foret qu il arpentait tous les jours, passait aussi quotidiennement devant l'échoppe d'Aktarion.
Aussi ne fusse pas difficile pour lui de trouver la petite boite sur le rebord de fenêtre.
Il y glissa son message sur lequel était écrit:
Bonjour Aktarion, je souhaiterai me vétir un peu plus et je sais que vos vêtement sont parmi les plus beaux.
Pourriez vous me confectionner un chapeau?
Je ne suis pas un grand penseur, donc pour la taille ne la faite pas trop grande

Son message glissé, il se demanda si il ne venait pas de confondre la boite avec l'urne des élections
Aktarion
Après avoir gratifié Xavix de quatre boucliers supplémentaires, Aktarion consulta les autres missives qu'il avait récupéré de sa boite à commande.
Le sieur Roublard lui mandait un chapeau.
Fort bien !

Il prit une plume et une feuille de papier afin d'écrire au prochain client et de lui signifier les délais et autres détails.
Alida
Alida poussa la porte de l'échoppe d'Aktarion et bien que ça tintinnabule joyeusement pour annoncer l'arrivée de la cliente, rien ne bougea..
Au bout de 2 minutes, elle se mit à examiner les échantillons de tissu , et de dentelles que le maître de céans avait disposés sur une table pour allécher la clientèle, il fallait d'ailleurs qu'elle revoie un peu sa garde robe, à y repenser...

Au bout de 8 minutes, quand il commença à devenir clair que le tisserand ne s'était pas absenté pour ranger une pièce de tissu, ni satisfaire un besoin naturel, elle cria pour se faire remarquer, la voix un peu hésitante, comme toujours en ces cas là:


ohhhh ya quelqu'un???
Pas de réponse..pas plus de succès en rouvrant la porte (dreling dreling drelinggggggg) et regardant si le moustachu n'était pas attablé dans la tav voisine.

Elle décida donc, plan b, de laisser un mot!


Citation:
Aktarion, Combien me prendriez vous pour réaliser une grand'voile capable d'équiper un beau bateau? Je repasserai demain , Alida.

_________________
Aktarion
Aktarion était parti pendant plusieurs semaines, se battre, encore, porter secours à deux duchés voisins et amis.

Revenu à Saintes, sa promise ayant entamé une retraite, personne n'avait pu accueillir les clients dans l'échoppe.

Vérifiant sa petite boite prévue à cet effet, Aktarion trouva un mot de son amie Alida.
Après l'avoir lu, il hocha la tête et se prépara pour sa nouvelle commande.

Il prit également le temps de répondre à une missive de la belle rousse afin de la prévenir qu'il s'attelait désormais à lui fabriquer sa voile.
Alida
Alida repassa à la plus tentante boutique de Saintes, celle de son ami Aktarion.
Il lui avait écrit pour répondre à sa demande de voile, mais sans trop de précisions.Aussi fit elle un saut en allant à son bureau de tribun. Cette fois le roi du ciseau et de l'aiguille était dans son échoppe.Aussi, après les civilités d'usage, elle lui déclara:


Aktarion, on va essayer de trouver les 80 pelotes Kenneth et moi, mais je ne suis pas sure qu'on les ait avant de repartir en aout. Surtout qu'il faut aussi pas mal de bois, et donc de journées à couper en forêt!Si vous pouvez en ajouter quelques unes de votre production, et surtout me dire à combien reviendra la façon...Si vous n'êtes pas trop gourmand, on vous promet une belle croisière sur les océans quand le bateau sera fini...

Elle sourit de façon aimable:Faut savoir marchander!Elle avait appris ça dans les souks d'Alexandrie, où c'est un sport fort prisé, et où tous les coups sont permis!....

Puis, j'aurais aussi besoin de vos services pour ma robe de mariée.J'ai le patron, c'est une idée de Kenneth, reste à la réaliser..Vous voulez bien vous en charger? Il faudrait un taffetas blanc et du voile très vaporeux.Et qu'elle soit finie avant le 2, date du mariage, évidemment.

Et elle lui montra le dessin de la robe, une merveille qu'il lui tardait de porter.Qu'en pensez vous?
_________________
Aktarion
Aktarion était en train de ranger du bois pour son amie Psy qui lui en achetait moult stères tous les jours ces temps dernier lorsque Alida vint à sa rencontre.

La gourmandise ne fait pas partie de mes nombreux défaut ma chère et j'ai déjà une trentaine de pelote en stock, cela nous soulagera pour trouver la quantité totale.

Il regarda alors le dessin de la robe, se gratta machinalement le menton puis regarda Alida avec un grand sourire.

Elle est somptueuse, vous serez la plus belle des mariées pour Kenneth !
Encore qu'il en sera ainsi quand bien même pour ne porteriez que de vieux chiffons...
Il est bien entendu qu'il est hors de question que qlq'un d'autre que moi se charge de cet ouvrage !


Il rapporta son regard sur l'esquisse et ajouta, un brin songeur :

Aucun problème pour le 2, elle sera prête à temps.
Aktarion
Aktarion s'était encore absenté pour défendre le château du duché.
Cela commençait à devenir une désagréable habitude mais l'ancien mercenaire comprenait bien que l'on fasse appel à lui pour participer à ce genre de chose.
Et le temps avait fait son office, les rencontres également, et le Poitou était entré dans son coeur, aussi acceptait-il finalement sans trop rechigner d'aller se battre pour son nouveau pays.

Enfin de retour, il se hâta de terminer, non sans moult soin, la robe d'Alida.
Il contempla son oeuvre, sourit tristement, puis rangea avec délicatesse la robe dans un écrin de solide carton pour éviter qu'elle ne se froisse.

Le mariage approchait à grand pas.
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