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[RP] Là-haut sur la montagne...

Natale
Bien.

Citation:
Règle du savoir vivre noblement et comment recevoir chez soit

_ Leçon n°1 : « vous accueillerez vos invitez avec jovialité et en vous montrant rassurant, en leur faisant comprendre que votre toit est désormais le leur »

On commençait tout doucement à s’y acheminer, même si c’était pas encore ça je vous l’accorde…

Le maître des lieux avait noté une petite pointe d’aigreur dans les propos de Léran.
Parbleu ! il se rendit compte que cela tournait presque à un interrogatoire dans les salons de la prévôté.
Heureusement Elle, était là à ses côtés, main dans la main.

Aussi lui avait on posé « la question » et alors qu’il allait y faire face, sa future belle mère répondit avec justesse à sa place. L’ancien Héraut qu’il était se souvenait de la dernière fois qu’il avait rencontré la famille dans les jardins du Narbonnais… C’était comment dire : même les neiges hivernales sur les sommets auraient parues plus chaleureuses…
*Merci belle maman !* Pensât-il intérieurement malgré tout.
C’est alors que cette dernière semblait déjà prendre ses aises. Et c’est à ce moment là que Natale se rendit compte que demander la main de Sa Douce impliquait également un certain nombre de contre parties. C’est ce que l’on appelle un « détail technique », ce genre de choses peut entraîner de sérieux dommages collatéraux.
M’enfin si elle comptait prendre « la suite nuptiale » de suite, fallait attendre son départ à lui…


Je ! …. Il me semble bien… qu’il doit nous rester quelques bonnes chambres bien chauffées
Il ne pût réellement finir son propos quand la tante, qui paraissait nerveuse s’exprimât enfin. Ouf ! enfin une qui paraissait un-e- tant-e- soit peu sensée.
Il affichât malgré tout un sourire qui se voulait honnête et rassurant en guise de remerciement, même s’il serrait toujours les dents.
Merci ! dit-il d’un ton « compatissant »…
Puis, voyant Mimeline mettre un peu d’espaces entre eux pour finalement exploser de rire dans l’entrebâillement d’une fenêtre, le maître des lieux se dit que la folie n’était peut-être pas loin.

Et la folie se trouvait juste à côté de la jeunette ! Tapie dans l’ombre, elle ne disait mot et se contentait d’observer la situation…



Citation:
_ Leçon n°2 : « Un peu de savoir vivre ! vous n’êtes plus un rustaud ! montrez vous sous votre meilleur jour, accueillant et convivial, ouvert à tous sujets de discussions. Mettez les petits plats dans les grands afin qu’ils gardent un souvenir impérissable du temps passé en vostre domus »


Au Sans Nom le manuel !

Il ne l’avait point vu venir au départ tant il était encore à regarder Mimeline dont le rire emplissait le silence pesant de la rencontre.
Les gestes rapides de Son Etoile le rappelèrent à l’Ordre.
Ils étaient désormais main dans la main, épaule contre épaule même.
Voyant l’épée descendre inéluctablement, il dégainât alors lui aussi la sienne de sa main droite qui était encore libre.
L’épée portait les armes de Toulouse, comme souvenir du temps passé, elle se faufilât entre les deux tourtereaux avant de croiser le fer avec la lame lescurienne. Stoppant cette dernière au dessus de leurs têtes.
Le fracas raisonnât dans la pièce.
Puis il l’a rabattît et leurs deux lames entaillèrent la tablée dans laquelle elles vinrent se ficher toutes deux.

Que cela te plaise ou non, nous sommes ensemble désormais Sara !

Cette fois-ci il était sortît de sa réserve, la voix s’était faite un peu plus forte, un peu plus rude aussi.
La migraine toujours là elle aussi, il voyait rouge le vicomte.
Il regardât alors tous les Dict rassemblés céans : d’Esterraza, du Cougain et du Mas Blanc de Palafrugell


Que cela vous plaise ou non, nous nous marierons et j’ose espérerez que ce jour là vous ferez honneur à la joie de l’une des vôtres.
Alors qu’il commençait à dégager son épée il scrutait les réactions sur les visages de chacune et de chacun. Il avait un regard de plus en plus dur. Il était… déterminé.
Ma Demeure est d’ors et déjà la tienne Ma Douce et ceci même malgré mon départ prochain pour les terres du Ponant...
Oups ! le banditos en avait peut-être trop dit ou pas assez
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Mimeline
Alors qu'elle reprenait des couleurs tout en se calmant en se concentrant sur sa respiration, Mime pus observer la vue magnifique qu'offrait la fenêtre. Cependant, ce moment de joie, fut anéanti par le bruit d'un croisement de fer. Elle se retourna vivement et écarquilla les yeux horrifier du spectacle qui ce tenait lieu à quelques pas d'ou elle était quelques minute auparavant.

Seigneur, ce n'est pas possible, pas ça!!!


Dans un premier temps pétrifier, elle reprit conscience -plus rapide qu'elle ne l'aurais penser- et d'un rapide coup d'œil vers Nane et Cast, elle re-concentra son esprit sur le trio qui se faisait face avec vigueur.

Le visage troubler du Vicomte avait littéralement changer de couleur, virant au rouge de rage.


Que cela te plaise ou non, nous sommes ensemble désormais Sara ! avait-il dit d'une voix plus dure qu'auparavant.Il continua néanmoins: Que cela vous plaise ou non, nous nous marierons et j’ose espérerez que ce jour là vous ferez honneur à la joie de l’une des vôtres.

N'y tenant plus, elle s'avança près de Sara -peu être la folie la prenait pour de vrai cette fois-ci- en priant Aristote dans son fort intérieur, pour que sa sœur n'ose plus rien faire, la sachant près d'elle, de peur de la blesser.

Ça suffit voulu-t-elle protester, mais ses mots ne sortirent pas de sa bouche, tant l'angoisse et la peur l'avait saisit.

Ma Demeure est d’ors et déjà la tienne Ma Douce et ceci même malgré mon départ prochain pour les terres du Ponant... avait reprit Natale. Que voulait-il dire par là? Bah peu importe, elle le découvrira certainement plus tard, pour le moment ce qu'elle désirait le plus, c'est que les deux épées retrouvent leurs fourreaux sans blesser personne.

Elle respira donc un grand coup, puis d'une voix plus forte qu'à son habitude -plus forte même que quand qu'elle taquine son frère avec vigueur- clama:

Cela suffit!!! Je ne suis peu être pas assez intelligente pour comprendre ce qui ce passe, mais par pitié, arrêter cela tout de suite. Rien ne serra résolu par la force. J'en conviens qu'il me manque de l'expérience, mais quand même, je ne suis pas aveugle, comment peu-t-on se mettre en travers du chemin que deux personnes désire prendre ensemblent? Ne peu-t-on tout simplement les laissez vivre dans leurs choix? Ce matin malgré la fatigue, j'étais très fier et honorer aussi, de rencontrer "deux" nouveaux membre de ma famille, Vicomte, je vous inclut dedans sans difficultés. J'aimerais de ce fait, pouvoir apprendre à connaitre ses deux personnes, sans qu'il y ait d'esclandre.

Sentant les larmes monter, elle essaya de reprendre sa respiration, mais l'air commençait à lui manquer.

S'il te plait Sara, * koff koff* explique moi pourquoi un tel geste, je t'en supplie? *koff koff*
Fixant sa sœur avec des yeux suppliant, elle espérait calmer le jeux, bien que ses chances étaient maigre face au regard de sa sœur.

Mais contre toutes attente, sans attendre la réponse de Sara et sans demander la permission à quiconque, elle traversa la pièce en courant, bousculant au passage Cast qui étouffa un juron -craignant pour sa sécurité sans nul doute-, elle poussa les battants de la grande porte et s'arrêta avec difficultés dans le couloir, pour essayer de reprendre sa respiration. L'air lui manquant de plus en plus.
Castelreng
Certain auraient put trouver la situation comique, d'autre l'aurait sans doute vut plus dramatique. Mais quoi qu'il en soit ainsi réagissait toujours la famille Dict.

Castelreng avait compris que le silence de la Peste de Lescure n'apporterait rien de bon. Combien de fois avait-il eut droit à ses silences avant de la voir sortir de ses gonds ? Sa sœur était à elle seule un ouragan ! Là c'était le calme trop plat avant la tempête. Comme à chaque fois, il ne fut pas déçu lorsqu'enfin elle réagit. Elle s'était cependant tempérée, elle aurait put faire bien pire ! sortir l'épée alors qu'elle était plutôt du style " masse d'arme" Pas de doute pour Léran, la Dame de Lescure savait quand elle le voulait se retenir !

Il ne fit rien, se contenta de laisser faire sans rien louper du spectacle. Natale montrait là à quel point il tenait à sa belle et sans même s'en rendre compte, était à passer l'épreuve qui ferait de lui un membre à part entière de cette famille de fou. Non vraiment tout ça ne le souciait pas le moins du monde le dénouement à tout ça coulait vraiment de source. Pourtant..... pourtant..... il n'avait pas non plus l'intention de simplifier les choses au Vicomte et cela même si il avait reçu la bénédiction de la mère de la jeune fille. Bin oui ! seul homme de la famille au moment où Natale avait fait sa demande puisque Nane n'était pas encore mariée, il était donc en droit de dire NON. Ainsi allait la vie, il revenait toujours au frère , quand époux il n'y avait, d'accorder ou non les cours empressées des jeunes hommes aux jeunes filles d'une famille. Avec Ethan, le frère absent, Castelreng avait toujours veillé et veillerait encore sur les dames de sa famille. Roger, Marcj, n'y avaient pas coupé et s'y étaient pliés. Il en serait donc de même pour Natale vicomte ou pas !

La détermination de Natale faisait sourire Léran mais les propos de sa dernière sœur commençaient à l'exaspérer. Pour lui, Mimeline était bien trop jeune pour tenir de telles paroles, bien trop jeune également pour avoir à se soucier de ces " choses de la vie" Il faudrait qu'il pense à la sermonner lorsqu'ils se retrouveraient seuls. Une jeune damoiselle ne devait pas donner son avis sans avoir demander à prendre la parole avant ! C'était là une règle du bon savoir vivre. De tout ces jours où il lui avait enseigner les bonnes manières, elle n'avait donc rien retenu !

Ce furent donc tout ces petites choses qui firent monter la moutarde au nez de Léran. Aussi lorsque la jeune damoiselle le bouscula et prit la porte, il vit rouge et étouffa un " vindiou ! ". Il fusilla du regard Sara et Natale, s'avança et posa sa main sur le poignet de la Peste de Lescure .


Il suffit maintenant Sara ! Rangez moi ces lames et commençons à parler posément

En trois enjambées il fut devant la porte que Mimeline venait de franchir, l'ouvrit brutalement. A son grand soulagement, elle était là, dans le couloir. Il s'empressa d'aller vers elle et avant qu'elle ne put faire quoi que ce soit, lui pris le bras et la fit se retourner face à lui.


Suis moi jeune fille et silence !

Il n'y avait rien à ajouter à cela, il ne la lâcha pas et la ramena vers la grand salle. Les derniers mots de Natale lui revinrent en mémoire..... " Ma Demeure est d’ors et déjà la tienne Ma Douce et ceci même malgré mon départ prochain pour les terres du Ponant..." ....... Sa demeure était sienne.. ? Hum...... Un départ prochain.... Hum hum..... Il lui offrait déjà sa demeure...... Jusqu'ou étaient-ils allés tous les deux....Léran avait bien l'intention de le savoir et vite !


Edité pour correction afin de garder une bonne cohérence avec les posts qui suivent. LJD Castelreng

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Lily-jane


Aux portes du Castel

Lily avait reçut une invitation de la part de Natale à venir au Castel de Rabat afin d’y festoyer… Elle avait été ravie d’avoir enfin de ses nouvelles et c’est avec plaisir qu’elle répondit présente à son invitation…
Cela faisait un moment qu’elle ne l’avait point revu, et savait de par quelques missives qu’il avait trouvé l’amour en la personne d’Alchimiste. Elle connaissait fort peu la damoiselle mais savait qu’il était heureux à ses côtés et cela lui suffisait. Savoir son ami heureux était ce qui importait. De plus, le connaissant, cette jeune fille ne pouvait qu’être une personne agréable. La fois où elle avait eut l’opportunité de la croiser était lors de la brisure à effectuer sur son blason familiale, et elle avait trouvé cette jeune femme vraiment sympathique.

Elle prit alors la route pour Rabat, et une fois arrivée devant le Castel, elle mit pieds à terre et se présenta aux gardes présents.


Bonjour, je suis Lily-Jane de Cognin-Franchesse. J’ai reçut une invitation de la part du Vicomte Natale… Pouvez vous m’annoncer s’il vous plait?

Elle sourit et attendit…

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Juge de Toulouse[Admiratrice secrète du gentil censeur de nous...]
Natale
La jeune avait parlé avec forte justesse au yeux du Vicomte.
Sans sourciler il regardât Léran lui "conseiller fortement" de rangainer son arme puis courir après sa soeur éplorée.
Puis il toisât Sara.
Personne ne lui donnerai des ordres et surtout pas chez lui.

L'épée, fermement tenu par la main du vicomte, quitta la table .
Les pourparlers allaient pouvoir commencer.

Aussi, alors qu'ils commençaient les négociations de paix, un page, arrivât discrètement, il semblait un peu surpris de la "réunion de famille", ça semblait barder au sommet du château.
Qu'allait il faire, intervenir en plein dans les reglement de comptes, après tout c'était peut-être leur manière à eux de faire leurs retrouvailles ! Ou bien allait-il agir par lui même.
Comme qui disait, le page se retrouvait un petit peu comme deux ronds de flands. Agir avec autorisation ou pas...
Laissant là les échanges d'amitiés il décidât de prendre la poudre d'escampette et d'aller retrouver les invités au festin qui commençaient à arriver petit à petit. Il leur montrerai le chemin jusque là et alors advienne que pourrât.


Edité pour cause de comprenette et pour éviter tout imbroglio diplomatique
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Leyoun
[Un Matin en la demeure de Senher Leyoun et Donà Raphaëlle ]

Un page arriva en la demeure de Senher Leyoun et Donà Raphaëlle pour leur apporter un pli émanant de Natale Adriano DARIO D’IBELIN, Vescoms de Rabat & Senher de Santa-Maxima.

Citation:




Vous êtes cordialement invité à venir festoyer en le castel de Rabat.

En souvenir du temps passé à Toulouse, je serai heureux de vous y accueillir.

L’An du Seigneur mille quatre cent cinquante sept, le deuxième jour du mois d’août ; Fait en le castel de Rabat, par Nous, Natale Adriano DARIO D’IBELIN, Vescoms de Rabat & Senher de Santa-Maxima.


Après deux sourcils froncés il se dirigea vers son office pour composer une missive.

Citation:
Bonjorn Vescoms de Rabat,

malgré le respect que j'ai pour vostre rang j'ose décliner vostre invitation.
Pas que festoyer vostre départ me déplaise, mais l'exercice de mes fonctions en tant que Capitani de Tolosa m'a trop fait apprendre de vous.

J'ai trop longtemps servis le comtat de Tolosa pour qu'il s'épanouisse et soit largement en protection des âmes égarées qui répondent au nom du Sans Nom.
Vostre personne a voulu travestir nos valeurs en usant de vostre pouvoir de Coms de Tolosa. L'armée illégale dirigée par le Capitani Namaycush aurait très bien pu porter malheur a nostre comtat. Aider cette armée vous vouliez faire, ceci en donnant l'ordre à nostre armée de faire fausse route pour éviter de barrer le chemin à l'armée de ce Capitani Namaycush qui doit estre l'un de vos amis.

Nul besoin de me nier l'existence de ces faits Vescoms. La grandeur de cet acte m'empêche de saluer vostre personne. Je reste persuader que vostre Grandeur a fait bien des oeuvres pour nostre comtat mais cet acte non jugé de trahison reste entier. Si seulement vous pourriez faire vos excuses au Capitani de l'armée comtale de l'époque je pourrais retirer de vostre visage l'homme qui a préférer traité avec l'ennemi.

Je vous prie de recevoir ce pli non pas comme une agression mais comme une annonce de l'importance que je vous porte à titre personnel.

Bien Cordialement

Senher Leyoun


Il posa plume au côté de l'encrier et transmit le parchemin au page qui était encore dans l'encadrement de la porte de la demeure.

Tachez que personne n'intercepte ce pli. Puis il le laissa partir.
Heimrich
Heimrich avait reçu une invitation pour festoyer au Castel du Vicomte Natale, bien qu’il en fût fort surpris il décida de s’y rendre avec son épouse… Après un voyage sans souci ils arrivèrent enfin aux portes du domaine...



Il se dirigea, au bras de sa belle, vers le valet qui accueillait les invités

Bonjour mon brave, pouvez vous annoncer Messire et Dame Heimrich de Wurtemberg de Castelnaudary

Il tendit l’invitation

Vous seriez aimable de bien vouloir vous occuper de nos chevaux, ainsi que de donner un solide morceau de viande à mon loup, cela le rend doux comme un agneau…

Heimrich était curieux d’en savoir un peu plus au sujet de cette invitation. Cela lui permettrait au moins de voir comment les gens de la haute se comportaient en leur domaine…
Saradhinatra
Tout se passa au ralenti pour Sara : l'épée arrivant sur les mains entrelacées, Alchie bougeant et se mettant sur la trajectoire de la lame aiguisée ... trop tard pour arrêter l'élan mortel ... BLAAM ! Une épée salvatrice venait de stopper la course fatale de son Âme ... Natal venait de sauver sa bien-aimée ... De ça, l'inconscient blondesque en avait pris note ... Arabesque d'une danse métallique avant l'arrêt brutal laissant les deux partenaires vibrants encore de cet entre-deux mortel.

Que cela te plaise ou non, nous sommes ensemble désormais Sara !


Les émeraudes fixèrent froidement le vicomte.

Que cela vous plaise ou non, nous nous marierons et j’ose espérerez que ce jour là vous ferez honneur à la joie de l’une des vôtres.

Main qui serra la garde de l'épée à s'en blanchir les articulations.

Ma Demeure est d’ors et déjà la tienne Ma Douce et ceci même malgré mon départ prochain pour les terres du Ponant...

Départ ? Elle le savait. Il venait de salir d'un seul mot l'honneur de la famille. Âme allait reprendre sa danse sacrificielle qui ne se terminera que quand elle aura bu ce si chaud nectar écarlate.


Cela suffit!!!
Cri où pointait une angoisse palpable. Qui ? Mimi ? Elle ne s'arrêta pas. Et Sara assista sans comprendre à la si touchante plaidoirie de sa jeune soeur.
Ces larmes, ces mots, cette voix qui suffoquait, ce regard suppliant touchèrent Sara mais raffermirent aussi sa détermination. Car au visage de Mimi se superposa celui d'Alchie. Alchie dont elle voulait aussi le bonheur, Alchie dont elle ne voulait voir son doux visage noyé par des larmes, Alchie dont elle devait protéger contre elle-même.

Chassant cette image de son esprit, elle revient vers la cause de cette dissension, prête à reprendre cette discussion par les armes.


Il suffit maintenant Sara ! Rangez moi ces lames et commençons à parler posément. La voix de Cast fibrait de colère.

Sara avait toujours fait à sa tête, au grand dam de ses deux frères. Mais elle savait quand il fallait leur obéir, quand il ne fallait pas dépasser les bornes.
Natal rengainant son épée, elle fit de même. Mais il ne perdait rien pour attendre, le blondinet. Cet affront à la famille devait être lavé, coute que coute.

Elle devait parler avec Cast, à tout prix.

Ignorant superbement tout le monde, elle sortit pour retrouver son frère.
Elle retrouva son frère et sa soeur dans le couloir.
Le visage rosi de Mimi lui pinça le coeur. Elle s'avança vers elle, leva un doigt pour dégager une mèche qui lui tomba sur le visage et lui dit d'une voix douce :

Petite idiote, te mettre dans cet état.
Dans les cours que te donne le machouilleur de menthes, il n'y a pas quelque chose comme maîtrise tes émotions ou une dame ne doit pas montrer ses émotions en public ?


Elle sourit et la prit dans ses bras : ne t'inquiètes pas, ma mimi adorée, ta soeur sait ce qu'elle fait. Elle recula et lui rajouta : fais nous confiance.

Mais c'est un regard dur qu'elle tourna vers son frère : il faut laver cet affront, frangin. On ne peut le laisser s'en tirer comme ça.
Tu as attendu qu'il allait partir ? Partir ? la quitter aussi ?
Est-on sure de ses intentions pour elle ? Je n'en suis pas sure. Ce mariage est impossible et il le sait.
S'il lui a fait miroiter de belles promesses pour la mettre dans sa couche, il le paiera de sa vie !
ponctua-t-elle d'une voix métallique.
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Smartynina
[A Castres]

Mouton, bête stupide et méchant!!!!

Rageant contre l'ovin qui venait de lui grignoter son dossier, elle finit par lui jeter les restes à la figure. Période d'énervement...suivis en général par une crise de larmes. Ses changements d'humeur la fatiguer. Arriver bien vite le doute, est-ce normal? Est-ce déjà une mauvaise mère de se laisser aller ainsi ? Pour sûr le futur enfant lui en faisait déjà voir de toutes les couleurs.
Elle n'avait pas pensé qu'une grossesse pouvait être aussi douloureuse. Elle n'avait vu dans les yeux de ses amis, que leur bonheur de poser leur main sur un ventre quelque peu grossit.
Une seule épaule pouvait alors lui donner le réconfort nécessaire pour avancer. Elle découvrait là une nouvelle facette de leur amour. Elle se laissait porter par sa force, sa détermination. Son époux, son tendre époux qui la chouchoutait et tentait de lui souffler quelques conseils.
Pas question de quitter la caserne jusqu'au dernier moment. Pas que les soldats castrais ne pourraient pas se passer d'elle, mais elle, elle ne pouvait pas se passer d'eux.

Rejetant un temps ses obligations, elle porta attention au page qui venait de sortir dont ne sait où. Un page ? Un espoir de distraction ? Du travail lui arrivant de la maréchaussée ? ...peu importe la curiosité l'emportait toujours.


Euh...bonjour...merci....

Elle n'eut pas le temps de voir la couleur de ses yeux, que le valet avait déjà disparu.
Elle glissa son doigt dans le billet pour discerner une invitation....Natale. Un sourire levé elle parcouru des yeux la lettre.

Elle n'avait pas eu des nouvelles de l'ancien coms depuis qu'il avait été remplacé. Elle ne le connaissait pratiquement qu'à travers le travail qu'ils effectuaient....m'enfin quoi elle était bien trop curieuse pour ne pas au moins penser s'y rendre.


Rabat? C'est où ça ??

Faut dire que même si son frère avait acquis un langage pompeux qui lui faisait dessiner un sourire aux lèvres, elle était belle et bien restée une campagnarde. Elle n'avait que faire des règles de la bourgeoisie et se sentait à une étrangère à ce genre de réunion.

Rohhh et puis après tout, ça me changera de ses foutus moutons !


Regards noirs...pour finir tendre envers les bestioles. M'enfin il restait quand même une question essssentiel...quelle tenue choisir! Elle n'avait pas envie non plus de finir parmi les domestiques.

Une fois la robe enfilée, il fallait savoir où se trouvait ce fameux châteaux. Inconsciente ou désireuse de prendre l'air, elle ne recula pas devant le parcours à accomplir. Pas question non plus de galoper sur un cheval, il lui avait fallu dégoter une carriole de fortune.
L'idée d'y aller seule ne lui plaisait guère, Guitail ne semblait pas intéressé.

Jetant un dernier coup d'oeil au marché...pas question de laisser quelques contrevenants s'échapper...elle y aperçut Mai.


Ah bah pourquoi pas.


L'oeil lui tournait le dos, commençant à choisir ses mots, elle toussota.


Hum humm dis Mai t'aurais pas envie de faire une petite balade en montagne.
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Nane94140
mon départ prochain C'est tout ce qu'elle a retenu entre le frottement métallique des épées et la supplique de Mime.

mon départ prochain C'est tout ce qui a marqué son esprit dans cette "réunion de famille" mais en est-ce bien une ou sont-ce les prémices d'une exécution en règle ?

mon départ prochain Est ce à dire que Natale va planter la celle qu'il dit aimer si fort et dont il lui a demandé fort officiellement la main ?

mon départ prochain Alchi va t'elle se trouver de nouveau seule abandonnée par celui qu'elle aime ? Cela demande une explication des plus détaillée.

Elle qui regardait plutôt d'un bon œil cette union qui semblait rendre sa fille adoptive tellement heureuse n'est lus si sure maintenant d'avoir bien fait de la laisser choisir. De l'avoir laissé prendre son destin en main. Elle se tourne vers Alchi et lui intime du regard d'avoir des explications a lui fournir.

Alchi j'aimerais que tu me conduise dans un lieu plus "calme", nous avons à parler toute les deux ! Tes oncles et tante ont la tête près du bonnet mais ils sont loyaux à leur famille avant tout. Natale aura quelques explications à leur donner tout au plus.

Elle tente de se faire aussi sibylline possible, rassurante et posée. Pourtant elle connait bien sa famille et leur sortie précipitée ne présage rien de serein pour la suite.
_________________
*mylene*


Castres chez mymy à la menthe.

*Mylène* avait écarquillé les yeux en lisant la missive envoyé par Natale. Grognant elle se dit que décidément c'était toujours les meilleurs qui partaient d'une manière ou d'une autre, restaient toujours les boulets et autres empêcheurs de tourner en rond. enfin bref fallait s'y faire ,ainsi allait la vie.




En route pour rabat
Ne sachant pas trop qu'elle direction prendre pour aller à Rabat, mymy se pencha sur la carte de royaumes avec attention. Et au bout de plusieurs minutes elle trouva la direction à prendre.
Mettant quelques provisions dans sa besace elle prit la route.
Isildur son alezan hérité de sa mère sellé elle le lança au galop.



Devant le castel
*mylène* arriva enfin devant le castel et aperçu une silhouette qu'elle reconnu sans mal.

Salut dame prévôt. J'aurais du me douter que je te trouverais ici. Dommage nous aurions prit la route ensemble, t'a encore raté un bon rouleau mentholé.
Sifflotant, mymy éclata d'un grand rire devant le mine de la prévôte. Et salua le garde qui revenait.
Bonjour mon brave, veuillez annoncer son excellence *Mylène* du Bois des Coqueberts à sa grandeur le vicomte Natale.

Souriant elle le suivit en même temps qu'il les conduisaient toutes deux dans le château.

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*Mylène* du Bois des Coqueberts
Mimeline
Tout alla très vite, à peine sortie de la grande salle, qu'elle n'eut pas le temps de reprendre sa respiration, que déjà Cast ce tenait derrière elle, la saisissant violemment au bras pour l'intimer de lui faire face.

Suis moi jeune fille et silence ! Ces mots avaient claquer dans l'air comme un fouet, air qu'elle avait vraiment du mal à reprendre.

Alors qu'elle allait répliquer, au vu du regard dur et froid de son frère, elle garda le silence, seules des larmes commençaient à rouler sur ses joues. Au moment ou ils se dirigeaient vers la grande salle, Sara arriva et stoppa net en la voyant ainsi aux prise de son frère. Mime pensa qu'elle allait -elle aussi- lui faire un sermon qui ne ferrait qu'agrandir son malaise, cependant, en s'approchant d'elle, Sara eu un geste des plus anodin, mais qui présageai quelque chose de bon. Les paroles réconfortantes d'une voix -blondeusement- douce, lui pérmire de sécher ses larmes. A ce moment Sara l'a pris dans ses bras protecteurs -sans se soucier de son frère- et lui intima de leur faire confiance.

Confiance, ha!!! Elle avait toute confiance en sa famille, mais vu qu'à ce moment elle ne comprenais absolument rien à la situation, elle décida de rester sagement dans son coin, n'ouvrant plus la bouche, à moins que l'on lui demande. D'ailleurs, perdue dans ses réflexions, elle n'avait entendue l'échange fait entre sa sœur et son frère.
Maïryan
Castres ...encore !!!...

Elle commençait toutes ses journées en passant par le marché de Castres et les finissait également par là alors que le reste du temps elle étudiait au mieux ceux des autres villes, puis ceux des autres comtés... Négocier était devenu une seconde peau pour elle et elle finissait par croire qu'elle n'aimait faire que ça et ne passait son temps qu'au milieu de marchands et acheteurs criards qui s'agitaient encore alors que le jour déclinait.

Concentrée sur une affaire des plus intéressante, elle sentit sur sa nuque un regard se poser sur elle...Peut être était ce l'air contrarié de l'homme en face d'elle qui lui donna l'alerte mais elle ne pu s'empêcher de se retourner alors que déjà la voix de Smarty s'élevait...


Hum humm dis Mai t'aurais pas envie de faire une petite balade en montagne.

Elle connaissait le penchant du lieutenant de la ville pour l'alcool hein mais de là à comprendre où elle voulait en venir en lui proposant une virée montagnarde, elle s'en retrouvait déconcertée... Elle adressa à la future mère un regard soupçonneux et très vite elle réfléchit...qu'avait elle encore fait qui avait pu contrarier un habitant de ce comté ? Smarty avait elle envie de la jeter d'une falaise comme en rêvait la majorité des gens du comté ?.... Seulement le regard de Smarty n'avait pas l'air vengeresque et même il semblait qu'elle soit gênée de lui demander de l'accompagner...

Le comportement étrange de la belle la laissa un instant dubitative puis elle avança de la charrette...


T'accompagner en montagne ? Tu es sure que tout va bien ?
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Oeildelynx
[Castres]

Le père venait de recevoir dans son courrier un invitation de l'ancien Coms Natale dont il avait pu apprécier la grande diplomatie et qu'il avait aussi bien aimé en tant qu'homme. D'ailleurs s'il était CAM, maintenant c'était un peu de son fait.
Alors qu'il se promenait sur le marché pour acheter le maïs dont il avait besoin pour ses bêtes il ne pu qu'entendre la conversation entre Maï et Smarty.


Vous aussi, vous en êtes ?
Peut-être pourrions nous partir ensemble ?


Voyant la réaction de Maï, il cru s'être trompé...
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Smartynina
[ à CAstres]

Le doute qui passa dans les yeux de Mai ne put que lui affichait un sourire sur les lèvres. Après tout comment ne pas se méfier de cette demande. Sûr qu'elle avait longtemps regardé cette donzelle avec un regard mauvais. Tout comme Karine d'ailleurs. Mais les préjugés tenaces avaient fait face à la découverte de deux demoiselles différentes de ce terrible souvenir au conseil municipale. Elle avait même réussit à aimer travailler aux cotés de la blonde.
Mais tout cela semblait être un temps révolu. Les cris des conseillers ne lui manquaient pas, les absents lui laissaient un voile de tristesse dans le regard.

La réflexion de Mai semblait en ébullition, après un sourire d'excuse au négociant,


T'accompagner en montagne ? Tu es sure que tout va bien ?


Sa santé lui faisait contracter les nerfs du dos. Il fallait être une femme solide pour porter un enfant. Elle ne devait pas attraper le moindre rhume.
Petite vérification...non ça va, elle est en pleine forme, même un peu excitée de sortir un peu de chez elle.


Arf où j'ai mis ce truc.

Elle fouille dans ses poches, ronchonne et trouve enfin, un peu rabougriné la lettre.

Tiens je te parle de ça.

Elle lui colle l'invitation sous les yeux et sourit au père qui vient de les rejoindre.

Bah plus on est de fous, plus on rit.
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