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[RP] Là-haut sur la montagne...

Carmeli
C'est entre Castres et Toulouse qu'un messager là trouva pleine de poussière et en sueur ... Elle prit le pli le remercia d'un pièce avant de le lire .

Une invitation pour Rabat , mais c'était ou Rabat ? Elle regarda l'expéditeur , sourit tendrement Natale ....
Prit une carte et regarda la destination Toulouse Rabat . Purée mais c'était en montagne par cette chaleur.

Elle ronchonna un moment puis décida que toute la petite famille se mettrait en route après leurs emménagement sur Toulouse.

Arrivée sur Toulouse à l'aube , la petit famille posa enfin ses valises , sans plus attendre , ils se remirent en route vers Rabat .

Pauvre petit Aaron bousculé dès ses premier jours avec tout ses voyages.

Après quelques heures de chemin tortueux , ils arrivèrent aux portes de la propriété , immense Domaine.

Elle présenta son invitation au portier fort aimable d'ailleurs.



Bonjour , nous avons reçu une invitation de Messire Natale .

Elle ajouta a ses mots un sourire timide et lui montra l'invitation

Citation:




Vous êtes cordialement invité à venir festoyer en le castel de Rabat.

En souvenir du temps passé à Toulouse, je serai heureux de vous y accueillir.

L’An du Seigneur mille quatre cent cinquante sept, le deuxième jour du mois d’août ; Fait en le castel de Rabat, par Nous, Natale Adriano DARIO D’IBELIN, Vescoms de Rabat & Senher de Santa-Maxima.

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[
Castelreng
[Toujours bien avant l’arrivée des invités du Vicomte – Dans le couloir, devant la Grand Salle]


Pas le temps d’aller rejoindre les autres dans la grand salle que Sara avait débarqué. Consolation de la petite dernière par la grande sœur, Castelreng avait laissé faire. Qu’aurait-il put faire d’autre d’ailleurs ? Pas grand chose ! Sara arriverait sans doute à calmer la benjamine s’était-il dit. Et comme de fait, Mimeline sécha ses larmes et comme toute jeune fille bien élevée, les laissa s’entretenir en s’écartant légèrement.
L’humeur de Léran ne s’était pourtant pas apaisée, loin de là. L’honneur de la famille avait été bafouée ne cessait-il de se dire. Il fronça les sourcils, son visage se décomposant de plus en plus au fur et à mesure que Sara parlait.


il faut laver cet affront, frangin. On ne peut le laisser s'en tirer comme ça. Disait-elle

L’honneur de la famille est en jeu ! Comme ci je m’en étais pas rendu compte Sara !
Je suis en rage là !


Les poings serrés, il faisait les cent pas dans la largeur du couloir, regardait Sara avec noirceur comme si la faute venait d’elle.

Je comprend que Nane lui ait donné son accord pour qu’il fasse sa cours à Alchie. Pauvre Nane ! que diront les gens suite à ça ?! Je n’ose imaginer…. Quand à nous…. Merdaille ! ….


Tu as attendu qu'il allait partir ? Partir ? la quitter aussi ?
Est-on sure de ses intentions pour elle ? Je n'en suis pas sure. Ce mariage est impossible et il le sait.
S'il lui a fait miroiter de belles promesses pour la mettre dans sa couche, il le paiera de sa vie !


Plus il pensait à la situation, plus il enrageait . Plus il enrageait et plus son imagination travaillait. Alchie était peut-être enceinte ? Un bâtard donc ! Elle serait une fille perdue ! n’aurait plus qu’à aller s’enfermer à vie dans un couvent car il ne serait plus question pour elle d’espérer trouver un mari. A toute ses réflexions Léran en eut des sueurs froides et ce que lui disait Sara ne faisait qu’attiser le feu qui ronflait en lui.


Mais à quoi pensait-il en l’emmenant chez lui ? Lui ! un Vicomte ! Et elle…elle……
Au vue des atours qu’elle porte là et de sa façon de nous accueillir comme la maîtresse de maison on me fera pas croire que le Vicomte l’a respecté !
Par les tripes du Pape ! Ils sont amants !
Si il compte faire de notre Nièce sa maîtresse la laisser là pour partir Dieu sait où il se fourre le doigt dans l’œil Natale ! Il va lui en coûter ! Crois moi ! et si elle venait à être enceinte.....

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Saradhinatra
Sara regarda son frère tourner en rond dans ce grand couloir tel un ours que l'on venait de capturer et mis en cage. La colère qui grondait en lui était palpable. Elle l'écouta exprimer sa rage tout en hochant la tête car la sienne n'était en rien moindre.

Si il compte faire de notre Nièce sa maîtresse la laisser là pour partir Dieu sait où il se fourre le doigt dans l’œil Natale !

Elle serra les dents, tentant d'endiguer la fureur qu'elle sentait l'envahir. S'il avait profiter de son amour pour lui, de sa crédulité pour abuser d'elle ensuite pour la laisser espérer son retour ... Sara réprima l'envie de se précipiter dans la pièce pour obliger Natale à avouer par les armes.

Il va lui en coûter ! Crois moi ! et si elle venait à être enceinte.....

Sara se figea. Enceinte ? La vision d'Alchie accouchant seule, ne sachant pas si le père de son enfant reviendrait, remplit entièrement son esprit.


ASSEEEZ ! C'en est trop pour moi !
s'exclama-t-elle en levant son épée. Je vais voir s'il est aussi un couard ! Et elle se précipita dans la Grande Salle pour défier ce maudit provencau.
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Maïryan
Toujours sur la place de Castres...

Smarty fit un rapide inventaire de ses facultés mentales et physiques ce qui eut pour effet de faire rire Maï qui se dit que décidément leur ville avait réunie les personnes les plus déjantées de ce comté. Y avait pas de doute...Smarty était bel et bien une Castraise et pas des moindres.

Elle attendit donc que le lieutenant fouille dans sa besace et attrapa le papier chiffoneux qu'elle lui tendait... Nouvelle moue dubitative sur le visage... L'invitation de son parrain pour un repas de fête. Oui...il lui en avait parlé entre deux couloirs mais au départ, elle n'avait pas eut l'intention de s'y rendre. Non pas qu'elle ne voulait pas voir son parrain, loin de là, seulement elle n'avait plus trop de contact avec lui et il était dit qu'il préférait désormais la présence de personnes plus sophistiquées autour de lui... Or Maï, la sophistication, c'était vraiment pas son fort hein et encore moins les gnian gnian de la vie nobiliaire.

Il en est que le regard à la limite de la supplication de la jeune femme devant elle, le fait qu'elle ne trouvait aucun attrait à rentrer chez elle, le fait de savoir que ce serait peut être la dernière occasion pour elle de croiser ce parrain un peu absent, et que son fils était sous bonne garde chez Brigide, elle sourit à Smarty...


J'ai pas l'invitation officielle sur moi... tu crois qu'on va me laisser rentrer ? Tu sais dans ce genre d'endroit faut montrer patte blanche hein sinon tu te fais refouler à l'entrée... Les us et coutumes de la noblesse... Bref... peu importe le papelard hein... tu ne peux pas faire ce trajet seule, ce serai pure inconscience.

Le père ODL pointa son nez à ce moment là et s'invita à se joindre à elles... Elle s'inclina respectueusement devant lui un sourire taquin aux lèvres et acquiesça avec plaisir lorsque Smarty accepta que le curé les accompagne.

Un homme ne sera pas de trop en cas de mauvaise rencontre ....dit elle en riant alors qu'elle savait que des trois le curé était le seul désarmé. Elle lança un regard complice à Smarty alors qu'elle montait près d'elle en s'excusant auprès du marchand qu'elle laissait en plan.
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Castelreng
Castelreng n’eut que le temps d’attraper Sara par le bras qui, déjà l’épée en main, avait l’intention d’en découdre avec le Vicomte. Sans ménagement il la traîna presque vers Mimeline tout en grognant

C’est encore moi le chef de famille il me semble ! Range ta lame si tu veux pas que je te la prenne ! écoutes et obéis !

Il se planta alors entre les deux jeunes femmes, Mimeline toujours silencieuse et Sara très explosive, les regarda tour à tour tout en réfléchissant.

Nous ne saurions rester céans une minute de plus ! Sara tu vas aller avertir Nane et Marcj que nous partons de suite pour Léran. Alchie également ça va de soit ! Et pas de commentaire !

Toi Mimeline
lui dit-il d’un ton plus doux, ne voulant certainement pas la voir de nouveau verser des larmes vas rejoindre Oriabel et mets la aux faits le plus discrètement possible... Sans l'affoler... Je vous retrouve tous dans la cours....

Je me charge d’annoncer au Vicomte que mes témoins seront à sa porte demain à l’aube. Il ne sera pas dit dans le Comté que la famille Dict a des moeurs légères ! Nous règlerons ça sur le prés l’épée en main.

Sur ces paroles il entraîna donc les deux femmes vers la grand salle après leur avoir lancer un regard froid leur indiquant qu’il ne valait mieux pas tenter d’ajouter quoi que ce soit et se conformer à ses ordres.

Arrivés dans la pièce, il ne vit pas Natale. Sa pauvre épouse devait se poser moult questions et n’avait osé bouger d’un pouce depuis leur arrivée. Elle ne resterait pas silencieuse de ça Castelreng en aurait été certain si à ce moment ses pensées était dirigées vers sa tendre moitié. Pour sûr qu’elle entrerait dans une colère monstre elle aussi lorsqu’elle connaîtrait les intention de son époux. Mais avait-il d’autre choix ? Non ! Il en allait de l’honneur de la famille. Il ne pouvait laisser passer. Natale n’aurait été qu’un simple roturier il se serait contenté de le faire bastonner par ses hommes avant de le traîner devant le curé pour faire de sa nièce une femme honorable. Mais ce n’était pas le cas, Natale était Vicomte, le duel était donc la seule alternative pour régler cette affaire.

Il se dirigea droit vers le Vicomte, se planta devant lui, ôta son gant qu'il lui jeta sèchement à la poitrine, oubliant que jusqu'à ce jour ils avaient toujours entretenu de bonnes relations, et, le visage fermé, les yeux rivés aux siens lui dit fermement.


Mes témoins seront chez vous demain à l’aube ! Quand à nous, nous ne saurions rester une minute de plus ! J’emmène Alchie que ça vous plaise ou non ! Le bonsoir Vicomte !

Sans attendre la moindre réponse, il fit demi tour direction la sortie....
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Alchimiste1
Seigneur tout puissant, quelle est donc cet étrange tournure que prenaient les choses. Si en se levant, elle savait que tout cela devait arriver, elle serait restée clouée dans sa couche, et aurait trouvé moyen de refermer les yeux, se rendormir encore, et ne se réveiller que le lendemain.

Ces moments lui étaient pénibles, et à un instant, son passé lointain, bien avant Toulouse, bien avant Albi ressurgit, tout ces moments qu'elle a dut endurer seule, loin de tous. Et voilà que soudainement, toute sa famille prises d'inquiétude et de tourments, pour elle, peut être pour la famille entière. Quelle situation lui convenait elle le mieux? Tout endurer seule et étouffer ses larmes devant un tas d'inconnus ou se retrouver tel un pantin entre les membres de la famille à laquelle elle appartient désormais!

Entre sa douce et tendre mère qui la soutenait, Cast et Sara plus que jamais déterminés, elle eut envie de disparaitre, de leur échapper, ainsi toute cette tumultueuse confusion n'aurait plus lieu d'être. Les remords la rongeaient, par sa folie, en suivant son cœur, ce cœur qui toujours amène des peines après une félicité éphémère; elle apprit à le renier pourtant, et ne plus aimer jusqu'à ce..Jusqu'à ce que Natale apparaissent dans sa vie, le songe que sa raison lui proscrit; peut être, et invraisemblablement l'éternelle adoratrice n'était libre de ses choix, et aurait dû décliner ce que le destin lui offrait, ce que son Amour à lui lui procurait. A aucun instant, elle n'a douté de lui...et de l'entrainer dans une pareille situation lui entaillait le cœur.

Alors que tout s'agitait autour d'elle, son regard bleu se suspendit à la fenêtre ajourée, regrettant cette platane qui l'eut accueilli le matin...

Alchi j'aimerais que tu me conduise dans un lieu plus "calme", nous avons à parler toute les deux ! Tes oncles et tante ont la tête près du bonnet mais ils sont loyaux à leur famille avant tout. Natale aura quelques explications à leur donner tout au plus.

La douce voix de sa mère, emprunte d'anxiété l'ôta à ces instants de refuge. Desserrant pour la première fois depuis le début son étreinte, elle lance un regard attendri à son Seigneur, un regard d'une complicité innocente, impuissante, et saisissant délicatement le bras de Nane, toutes deux quittèrent la Grande Salle.

Dans le bureau, à l'autre coté de la cour

Elle referme la porte, dans le castel, on s'inquiétait de la houle, et on ne comprenait pas pourquoi. Elle referma la porte laissant les regards interrogateurs derrière elle, ne disant mot.

Je ne doute pas de leur loyauté, et je ne les comprends que trop, je ne doute pas de l'Amour de Natale non plus..Il m'a parlé de son prochain départ à Albi, il aurait été judicieux de t'en tenir informée...

S'effondrant sur la chaise, elle soupire,
Personne ne me connait autant que toi..Mon cœur dicte mes décisions..même si trop souvent, j'en souffre..
Je n'ai pas réalisé que les choses ont changé, la fille libre de ses actes fait partie du passé, et mon appartenance à la famille à changé les choses..je dois penser à tout le monde à présent..Tu me comprends n'est ce pas? Si j'avais su..
Tout était simple avant..

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Oeildelynx
[Castres]

Commentaire et sourire moqueur de Maï sur le fait que lui désarmé, leur serait d'une grande utilité...
Il lui sourit un peu gêné, c'était point sa faute, c'était leur bulle à Rome qui l'en empêchait, enfin, il s'y était fait à cette situation, et lorsqu'il partirait en voyage d'études, il serait bien accompagné...


Ne vous moquez point maï, vous savez bien ce que je pense de tout cela,

En moins de temps qu'il n'en fallait les deux femmes étaient sur la charrette de smartynina.
Il fit la moue, il avait prévu de se rendre la-bas en charrette aussi ne serait-ce que pour transporter le fut de vin qu'il comptait apporter...c'était une manie, comme sa maxime, ne jamais se déplacer sans vin car in vino veritas.
Enfin cette dernière était quasi prête, il ne lui restait qu'à prendre une soutane au cas où, car là il était tranquillement en civil, comme cela lui arrivait souvent. Cela étant, il était inutile de prendre deux charrettes...


Soit mesdames, retrouvez moi au presbytère dans 15 mn, le temps que je prépare le tonneau de vin que j'emmène, que je le charge dans votre charrette et que je prenne quelques affaires ...


Soutane, livre des vertus, on ne sait jamais, et le plus important la fiole de liqueur de prune, mais il l'avait déjà sur lui

15 mn plus tard, il avait déposé son sac, le tonneau dans la charrette. Il monta à l'arrière, se calant près du tonneau dont il pouvait sentir la bonne odeur de bois vieux. Elles étaient là devant papotant, et ils franchirent les portes de la ville après avoir longé la demeure des lautrec, puis une fois hors de murs, la seigneurie de Puycavel.
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Nane94140
[Dans le Bureau avec Alchi]

Je sais que tu Aimes Natale mais tu ne m'avais pas dit quand il m'a demandé ta main qu'il allait partir et t'abandonner ici.

Tu n'as pas fait la sottise de te donner à lui j'espère ???


Nane fait les cents pas dans la pièce sans parvenir à tenir en place tant elle est inquiète pour sa fille.

Alchi s'affale sur une chaise

Personne ne me connait autant que toi..Mon cœur dicte mes décisions..même si trop souvent, j'en souffre..
Je n'ai pas réalisé que les choses ont changé, la fille libre de ses actes fait partie du passé, et mon appartenance à la famille à changé les choses..je dois penser à tout le monde à présent..Tu me comprends n'est ce pas? Si j'avais su..
Tout était simple avant..


Est ce à dire que tu regrettes que nous ayons une famille ? Est ce à dire que tu souhaiterais nous renier ?

C'est peinée même blessée tout au fond d'elle que Nane pose ces questions.

La simplicité c'est pour les faibles Alchi! Tu m'as prouvée que tu étais forte, que tu savais surmonter les épreuves, ne me fait pas croire le contraire maintenant ou alors tu aurais bien changé !!! Tu sais comme moi que l'on savoure d'autant plus une victoire qu'elle fut dure à obtenir. L'amour aussi est un combat à sa façon.

Nane se fait véhémente, elle tente de convaincre sa fille plutôt que d'imposer.

Je voudrais que tu laisses Natale affronter la famille seul ou toi à ses cotés mais sans intervenir. Je sais que c'est difficile mais votre victoire n'en sera que plus grande. Marcj a aussi affronté tes oncles et tantes. Ils ont besoin de voir ce que nos prétendants ont dans les tripes avant de leur accorder leur confiance. Après une fois que Natale aura fait ses preuves, tu sais comme moi qu'ils se couperont en quatre pour lui comme ils le feraient pour nous.

Les deux femmes sont bien loin de se douter de l'esclandre qui se passe dans la grande salle.
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Smartynina
[Sur les routes entre Castres et Rabat]

Enfin, ils étaient enfin partis. Ils avançaient au rythme de l'animal, bercés par les clapotis du vin à l'arrière.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas respiré l'air en dehors de l'enceinte de la ville. Natale sans le savoir lui offrait un échappatoire. Douce invitation que celle-ci. Elle n'en connaissait toujours pas la raison, n'y même qui étaient les autres convives, mais peu lui importait. A l'instant présent elle se sentait libre, capable de franchir toutes les montages...remarque ça tombait bien, l'horizon lui en offrait une.
Bouffée d'amour pour tout ce qui se situe autour d'elle; biquette broutant tranquillement, âne qui brait au loin. Elle respire à s'en faire éclater les poumons. Comment avait-elle pu oublier...refouler?...la joie de parcourir la campagne.
C'est dans de grandes périodes de nostalgie qu'elle vivait les derniers jours de sa grossesse. Allant même jusqu'à faire craquer les anciennes robes de sa mère en tentant de l'enfiler. Sa maman avait donc la taille fine. Maman, mot qu'elle n'avait jamais dit; comment allait-elle l'accepter dans la bouche de son enfant, comment allait-elle lui enseigner ce mot.
Et voilà déjà les questions, le doute qui la poursuivent jusqu'ici.

Elle secoue la tête et croise le regard de Mai. Hasard que de l'avoir croisée sur le marché ? Ou volonté enfouie de faire ce voyage avec la donzelle ? A qui d'autre qu'une toute jeune maman, pouvait-elle poser les interrogations qui lui arrivaient en vague. Elle les avait chuchotées dans l'air, espérant discerner une réponse dans le souffle du vent. Elle n'avait entendu que l'écho de sa propre respiration et c'était retrouvée sotte de parler seule ainsi.

La présence d'un homme aurait pu la faire rougir. Mais c'était un prêtre avant tout. Peut-être même pourrait-il lui apporter des idées qu'elle n'aurait pu formuler. Une vision religieuse, pour sûr. Mais toutes réflexions étaient bonnes à écouter.

Sans alentour, sans fioriture,


Dis Mai, comment arrives tu à trouver du temps pour t'occuper de Trystan ?


Elle avait assez entendu pour ne pas s'intéresser à la réaction du CAC. Elle voulait juste des réponses. Faire cesser, même juste un instant, la pointe qui lui taraudait le cœur quand elle songeait à son rôle de maman.

Elle écoute mais soudain son poing se serre, ses yeux se font plus vagues.


Mai....


La douleur lui fait plisser le visage...mon Dieu non pas maintenant, pas tout de suite. Ses pensées vont très vite vers Guitail. Elle aurait besoin de sa présence. Elle cherche dans les alentours, comme perdue.

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Alchimiste1
[Dans le Bureau avec Nane, et bien avant l'arrivée des convives]



Le trouble semé en l’âme de la jeune femme s’élucida en ses propos, elle a maladroitement déployer ses craintes et doutes. Ce n’était pas la nouvelle famille qui se tenait au jour d’aujourd’hui à ses cotés pour la défendre et son honneur qui animait ses remords, mais bien la situation qu’elle provoqua par sa propre insouciance.

Nanou..Loin de moi cette pensée ! Jamais de ma vie je ne fus aussi comblée…en dépit de ma solitude, et malgré nos perpétuels différents, je trouvai en vous tous le soutient auquel j’aspire…Si par ce moment le doute m’envahit, sache que c’est le fruit des remords que j’éprouve..Je n’ai su agir comme une fille aux vertus louables..L’impact de ma décision concerne toute ma famille..et pas seulement moi comme ce fut le cas par le passé..

Comme si le poids abstrait se posait sur ses épaules, Alchie parlait lentement, elle était confuse et perdue,

S'il m'est arrivé d'être témoin du courroux de Sara, je n'ai pas vu Cast dans un état pareil..Dieu sait ce qu'ils se disent en ce moment..Je crains le pire Nane..

Elle se tait, puis se lève, se dirige vers sa mère adoptive, la regarde dans les yeux,
Natale n'a de préoccupation que nos épousailles..J'avoue qu'il y pense plus que moi..Même si je me suis installée ici depuis quelques jours, crois moi..Je ne partage pas sa couche..finit-elle sur un ton de conidense..

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Oeildelynx
[Sur les routes entre Castres et Rabat]

Ballotté par le cahin cahat de la charette , le père s'était assoupi, les deux jeunes femmes qu'il avait toutes les deux mariées dont l'une venait d'être maman et l'autre allait le devenir devait forcément avoir à discuter de choses que son statut d'homme et ensuite de prêtre ne lui permettait point d'entendre et comprendre...

Alors qu'il sommeillait, une sorte de cri vint le sortir de sa torpeur...
Il mit un moment à reprendre ses esprits, il regarda autour de lui; il était dans la charrette en route vers Natale dans les montagnes.
Puis il se rappela ce qui l'avait tirer de son repos.

Smartynina semblait crispé. Il comprit et leva les yeux au ciel priant Aristote, certes il avait quelques connaissances en médecine, mais il était un homme, prêtre de surcroit... Regard interrogatif sur Maï qui venait d'être mère, mais sans plus., il était homme d'action lorsqu'il le fallait.

Il passa à l'avant de la charrette, prit les rennes et l'arrêta.
Le visage de la jeune femme était crispée.
Il l'attrapa et la souleva pour la porter à l'intérieur de la charrette et la laisser s'allonger.


Puis, il regarda Maï et lui demanda, un peu gêné.


Maï, j'ai dormi, je ne sais combien de temps en fait, sommes nous encore loin ?
Pouvons-nous arriver avant l'enfantement ?
J'ai des notions d'anatomie, de biologie et je connais un peu la médecine, mais je reste un homme, et vous venez de vivre tout ça vous.


Il porta la main à ses cheveux, se grattant alors la tête devant le coté absurde de la situation... et il se dit que décidément être curé de Castres, c'était quelque chose...

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Aldindethau
[Sur les routes entre Foix et Rabat]



Aldin avait reçu une invitation du Vicomte Natale et en fut honoré. Tout affaire cessante, il s'etait renseigner pour savoir si son epouse allait revenir du couvent mais les soeurs comme d'habitude sont restées muette.
La tristesse dans l'ame, il prit la route avec son cheval, et galopa seul à travers le Comté en direction de Rabat à bride abattue.

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Maïryan
Entre Castres et nul part... bref dans une charrette


Dis Mai, comment arrives tu à trouver du temps pour t'occuper de Trystan ?

Rien que le nom de son enfant lui donnait envie de sourire... rien que le fait de voir le visage respirer le plaisir de sa voisine de carriole lui donnait envie que cette escapade soit longue... rien que les ronflements dut à l'assoupissement du cureton l'amusait... Douce fin de journée où les maux de la ville semblaient s'évaporer dans la légère brise. Elle allait répondre à ce stade de ses constatations... Facile... quand on aime on donne tout et que peut on aimer plus que son propre enfant allait elle dire...

Pas le temps ... Une main fine mais ferme prend son bras et le lieutenant donne l'alerte...
Maï !...Tout se bouscule, son regard balaye l'alentour s'attendant à ce qu'une menace surgisse... Ils allaient être bien dans la misère avec un curé désarmé et un lieutenant enceinte jusqu'au yeux tiens... Mais bien entendu, elle ne vit rien...

Maï était trop dans sa soirée improvisée pour imaginer un instant la suite des événements et c'est seulement lorsque, quelques secondes plus tard, elle se tourna vers Smarty, qu'elle compris... Les yeux et le visage de cette dernière en disait long sur la réalité des choses... Elle prit sa main dans la sienne et voulu rassurer son amie lorsqu'elle fut projetée en arrière manquant se vautrer, sa main fut arrachée de celle de Smarty et elle n'eut que le temps de voir le dos d'ODL qui stoppait l'attelage, prenait Smartynina dans les bras et la portait à l'arrière entre les deux tonneaux...

La première pensée du CaC fut... "Si elle est en pleine contraction, il va se prendre une quiche le curé à la balloter comme ça..." Elle réprima un rire qui aurait pu être mal interprété sauf que c'est au même moment que ODL se tourna vers elle et, avec un regard ampli de panique, lui demanda l'heure, la date, le lieu et la force du vent... Fatalement, elle éclata de rire...


Mon bon ODL !!! dit elle en tentant de contrôler ce fou rire surement nerveux.. A peine étions nous sorti de la ville que vous ronfliez déjà comme un sonneur de cloches... depuis combien de temps ça je n'en sais rien... Et si nous sommes loin...encore moins, je ne sais même pas la direction à suivre... Puis regardant l'unique chemin caillouteux devant eux... En même temps... y a qu'une seule route hein... mais si Smarty commence le travail...nous n'irons nul part...

Elle fit un rapide inventaire du contenu de la charrette et souleva un sourcil perplexe...

J'ai des notions d'anatomie, de biologie et je connais un peu la médecine, mais je reste un homme, et vous venez de vivre tout ça vous

Mon père...pas de panique... On ne va pas l'amputer d'une jambe hein, elle va seulement accoucher et oui... vous êtes un homme et ça c'est indubitable malgré vos... enfin votre... bref oui zêtes un homme !

Avant de continuer, elle passa à son tour à l'arrière, s'approcha du lieutenant et posa une main rassurante sur son épaule...

Comment te sens tu ? La contraction est passée vite ? Ne panique pas surtout, on va arranger ça...On va rester là quelques instant pour voir si tu as d'autres douleurs ou si ce n'était qu'une fausse alerte... Puis levant l'œil vers ODL... Il faut prendre les devants mon père au cas où nous devrions l'accoucher...or ici il y a du vin...mais pas d'eau et...on va en avoir besoin... Il vous faut sacrifier un de vos tonnelets, le vider puis trouver un ru dans les parages et me ramener de l'eau, heu... le tonnelet vous le videz par terre hein... vous le buvez pas... Elle lui lança un regard amusé tentant de detendre un peu l'homme......Désolée de vous incomber cette tache, mais il vaut mieux que ce soit vous qui vous absentiez que moi je crois...

Elle montra du regard Smarty qui semblait se raidir à nouveau alors que ses genoux remontaient légèrement vers son ventre... ventre qui lui même remontait perceptiblement ce qui indiqua à Maï que le voyage s'achevait ici...
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Oeildelynx
[Sur les routes entre Castres et Rabat]

Maï était limite de le rembarrer, il s'y attendait mais il ne doutât point que son regard paniqué et son habit même si ce n'était pas le cas ici, avait refréné la jeune femme.


Il faut prendre les devants mon père au cas où nous devrions l'accoucher...or ici il y a du vin...mais pas d'eau et...on va en avoir besoin... Il vous faut sacrifier un de vos tonnelets, le vider puis trouver un ru dans les parages et me ramener de l'eau, heu... le tonnelet vous le videz par terre hein... vous le buvez pas...


Accoucher une femme enceinte, soit mais sacrifier du vin... et du bon il ne put s'empêcher de faire une grimace qui en disait long. Et pour y mettre de l'eau... qu'il allait devoir trouver en plus.
Comme la plupart des routes par ici, chacune devait être non loin d'une rivière.


Désolée de vous incomber cette tache, mais il vaut mieux que ce soit vous qui vous absentiez que moi je crois...

Bon ben avant de vider ce bon vin... de façon tant sacrilège, je vais voir si j'en trouve un...


Il allait pas céder ainsi, non plus...

Et je vais prendre un verre pour m'aider dans ma recherche.


Il descendit le bas coté de la route et après 2-3 minutes trouva comme il s'y attendait un cours d'eau...
Y'avait rien à faire, il allait devoir sacrifier le tonneau... soupir... il remonta jusqu'à la charrette, redescendit le tonneau, jeta un regard noir à Maï et le déposant dans l'herbe entreprit de le rouler, non sans être servi une bonne rasade de vin.
20 minutes plus tard, il remontait après vidé le tonneau dans la rivière - heureux poissons - et quelque peu rincé celui-ci, lui même complètement trempé.
Smarty avait bien décidé d'accoucher ici.

Il regarda à nouveau Maï, interrogateur.


Euh, et maintenant ? je fais quoi ? je prends mon cheval et je me rends dans le bourg le plus proche ? On a croisé une ville pendant que je dormais ?

ai trouvé Rabat, c'est à coté de Foix, la route depuis Castres, passe par Castel puis Foix donc avis à ceux qui passent...

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Natale
Suivant les conseils de sa mère, Sa Douce quittât alors la pièce.
Les deux mains jointes, sources de tants de conflits et de futures douleurs, se séparèrent donc une fois.

Le temps des allers-retours du Seigneur il restât seul dans la pièce, seul avec le silence d’Oriabel et de Marcj. Silence pesant.
Une légère brise vint alors rafraichir l’endroit qui avait chauffé sous les rayons du soleil.

Une exclamation dans le couloir, il reconnût alors la voix Sara.
Quelques secondes s’écoulèrent avant que Castelreng ne surgisse à nouveau, la mine grave et l’air résolu.
Ce qu’il vit alors, il devrait s’en rappeler bien des jours après.

Castelreng, Seigneur de Léran, le provoquât en duel, ni plus ni moins.
Castelreng, Seigneur de Léran, lui avait jeté le gant.
Castelreng, Seigneur de Léran, comptait s’en retourner ainsi.
Castelreng Seigneur de Léran, attendait sa prochaine entrevue avec lui.
Elle serait décisive pour eux tous.

S’il croyait pouvoir quitter la place ainsi il se trompait. Du moins pas avec elle !

Dans l’empressement il ramassât ce gant et quittât la pièce. Dévalât les marches d’escalier en faisant fi des Cougain, Mas Blanc et des pages qui préparaient déjà le repas du soir…
Prenait-il la fuite ?

La porte claquât et il pénétrât dans le bureau.
AAALLCHIEE !!!
Cela avait été un cri du coeur.

Ma Douce, mon Etoile, mon Amour.
Reste avec moi encore je te prie !

Dit-il en la serrant dans ses bras et en l’embrassant – avec passion – sur le front, à travers ses cheveux emmêlés.

De quoi avaient elles parlé ensemble, il n’en savait rien.
Puis, les yeux rivés vers les nouveaux arrivants qui reprenaient leur souffle eux aussi. Il croisât alors les yeux de Castelreng.

Je ferai ce duel puisqu’il faut en passer par là !
A ce moment il aurait eu envie de lui cracher au visage.
Tout prêt de Sa Douce, il remit la main sur le pommeau de son épée.

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