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[RP] Au Blaireau Pontife - quartier général.

Gerfaut
Gerfaut adopte une mine introspective, que rien ne paraît distraire, ni la perception d’un bruit voisin, ni la présence de la portière en coin. Sa pensée chemine. Le temps de compter jusqu’à dix, il relève le menton.

Absolument pas.

Des talents et capacités, avec certitude. Intéressantes, je ne m’y avance pas. Mes seuls traits inhabituels pourraient figurer dans l’absence d’entraves affectives, le dégoût de la boisson, et l’insomnie ; s’ils peuvent vous servir. Pour le reste, je ne suis capable que de tout ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un honnête homme.

Homme, il le semble. Mais honnête ?
Astana
C'était pourtant bien parti, au début. Jouer la carte du type modeste droit dans ses bottes, pas du genre à s'affubler d'une petite gloriole. Suffisamment intelligent pour museler son égo, si égo il y avait à mettre au placard. C'est bien, ça. T'as pas l'air d'avoir le charisme d'un bulot enrhumé, mon gars. Manque de pot, la blonde perd son enthousiasme et Gerfaut son vote au moment où il balance sur la table son dégoût pour la boisson. Néanmoins, ce dernier a dû marquer de sévères points vis-à-vis du borgne pour cette même raison. Incomprise dans ce monde de brutes sobres, Astana termine sa coupe d'une traite et la repose sèchement. Le ricanement, lui, ne survient qu'après un léger silence.

- « Et bah si c'est pas la panoplie du parfait petit aristotélicien, ça. »

Tsss.

Un geste blasé de la main dans l'air, vers Maleus, comme pour balayer sa réflexion. C'était pas constructif, je sais.

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Maleus
" Je vois. "

Le cyclope étouffa de justice un bâillement et pencha la tête de coté. Peut être aurait-il du préciser qu’il était partisan du " bla bla " concret quand il s’agissait de faire des affaires. Car oui, même si l'on traitait à ce moment du devenir d’un homme, c’en était tout de même, des affaires.

Il hocha la caboche pour signifier son assentiment et s’amusa de la réaction d’Astana.

" Excusez donc ma cousine. L’alcool et ses vices, elle y tient vous voyez. "


Et d’exprimer d’un regard à la scandinave que de toute manière Deos jugerait le moment venu son comportement.

" Mais je ne vois toujours pas à quoi bon vous me seriez utile. Savez-vous manier le coutel ? L’épée ? Savez-vous tenir des comptes ? Êtes-vous capable de tenir derrière un comptoir ? De quelle confession êtes-vous ?"

Il tâtonna à l’aveugle le bureau pour y récupérer sa pipe puis la cala au coin de son bec. Ceci fait, il battit du briquet, l’alluma et enfuma un peu la pièce.

" Doue… Vendez-vous ! Faites un effort Gerfaut. "

Qu’il donna au moins un minimum l’impression au d’Assay en chef qu’il ne perdait pas son temps.

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Adieu Fab'
Gerfaut
Gerfaut n’est attentif qu’à son interlocuteur, sans paraître ébranlé de sa réaction d'ennui. Il ne tourne pas la tête vers la fille, ni même ne paraît l’entendre. A peine opine-t-il au commentaire de sa remarque par le présenté cousin.

Il attend la suite, qui ne tarde pas. Sa réponse non plus, cette fois.


Me vendre. Pourtant, je vous suis déjà acquis, Seigneur Maleus.

Réflexion factuelle ou dérision de pince-sans-rire ? , il enchaîne sur le même ton.

Le coutel, oui. L’épée, non. J’ajoute la hache - oui - , et que je me bats sans fer. Les comptes, oui. Tenir derrière un comptoir, jamais eu l’occasion, mais ça me paraît accessible. Je connais encore le soin de la terre et des bêtes ; j’ai du bon sens en intendance, pour la gestion des travaux, du grain, et de l’argent ; je lis et j'écris ; je sais tenir une famille et un foyer, de l’entretien de toiture à l’emmaillotage de nouveau-né ; j’endure de marcher loin, longtemps.

Si vous jugez intéressant l'un quelconque de ces talents ou capacités, ils sont à votre service.

Ce que je ne suis pas : un homme d’épée, d’art, de hauts savoirs, ou de réseaux.
--Ghash


[Coté Taverne - Esseulée ]

Personne. Et pourtant.. il lui semble bien entendre des voix dans la pièce à coté.
A pas menus, elle se dirige vers la porte pour y coller son oreille, mais si elle capte bien plusieurs voix dont une féminine, elle ne pipe pas un mot de ce qui se trame de l'autre coté.

Elle refait donc un tour des yeux de la taverne, se demandant un instant ce qu'il convient de faire, puis s'arrête sur la tête de blaireau qui orne le dessus de la cheminée. Une légère grimace s'étire sur ses lèvres, en même temps qu'elle incline sa tête de coté pour mieux le considérer.


« Pas de bol... T'as fait quoi pour être au pilori ? »

Quelques pas dans la direction de la bestiole. Elle détaille d'en bas sa gueule entrouverte, se demandant si elle a toujours sa langue. Idiot comme questionnement, certes ! Mais désœuvrée, les pires idées peuvent éclore dans sa cervelle... Comme celle d'envisager de grimper sur les montants de la cheminée - juste un petit instant - histoire de voir de plus près Messire Blaireau et sa langue.
C'est que la donzelle, tout comme sa défunte mère, est une as de l'escalade. Elle adore par dessus tout les pignons rongés de vieux lierres, offrant mille prises menant au faitage. Cependant, jugeant que le temps lui est compté d'une part, et que d'autre part, le silence est de rigueur, un tabouret est déplacé pour arriver plus facilement à ses fins.

En deux trois mouvements, la jeunette s'est hissée sur le chambranle de la cheminée où elle s'assoit tout bonnement, un large sourire sur les lèvres, fière des nouvelles perspectives offertes à sa vue.


-
Maleus
" Acquis, oui bon. "

Ca cogitait dans la caboche du cyclope. Avait-il besoin de quelqu’un ? Toujours utile oui mais de l’autre coté, peut être aussi un poids mort. Il était connu que Maleus n’aimait pas s’encombrer d’inutiles ou de novices sauf dans quelques rares cas et souvent par intérêt. Le type semblait de bonne volonté, mais il avait vraiment l’air d’un de ces péquenauds tout juste sorti de sa cambrousse pour découvrir la civilisation. Il ne savait pas quoi en faire.

" Bien bien. Il s’avère que certains de vos talents me seront tout à fait inutiles. Pour autant j’en révèle quelques un d’intéressants… "

Une nouvelle bouffée, le soudard s’amusa à créer un rond de fumée.

" Il faudra combler quelques lacunes, rien d’insurmontable… Nous discuterons d’un salaire minimum une autre fois et… "


Un sourire narquois fit irruption sur le visage balafré de l’Assay, présage d’un mauvais coup.

" Etant tant homme fort occupé, il me faudra déléguer… Ma cousine se chargera de vous, cela restera dans la famille. "

Amusé, il jeta un œil à la scandinave.

" Je suis certain qu’Astana se fera une joie de s’occuper de vous. "

Ouais, ouais. Dans le langage courant on appelait ça "refiler le bébé".

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Adieu Fab'
Astana
Après sa réflexion, Astana songe à enfiler son tablier de taulière modèle et à s'en aller voir si elle y est à côté, la curiosité sacrément refroidie par la réponse qui ne lui a guère plu. Elle se ravise néanmoins à la vue du livre de comptes posé sous ses yeux, qu'elle noircissait avant que Gerfaut ne les interrompe, et s'y replonge fissa. La nordique est têtue, et si l'homme a certainement d'autres qualités, elle ne veut pas les entendre. D'autant que rien ne la concerne directement, ici, alors autant s'en taper le coquillard et laisser faire. Ne reste qu'une oreille distraite prêtée à l'échange, saisissant des bribes de phrases ici et là. La présence de la blonde ne se manifeste plus que par sa plume trempée dans un pot d'encre à sa droite. En somme, du presque rien.

Et en parlant de somme... Sørensen en est à noter leur recette de la matinée quand Maleus balance sa connerie monumentale.


- « Déléguer [...] Ma cousine [...] cela restera dans la famille »


Yeux écarquillés, nez vivement relevé. Non !? Sûrement qu'elle a mal entendu.

- « Je suis certain qu’Astana se fera une joie de s’occuper de vous. »

La main crispée sur la plume en casse le bout et tâche la page entière. Autant que ses doigts.


- « Ah, 'fais chier hein ! »


Parant à l'essentiel, elle se recule en faisant racler son assise au sol, grimace en guise d'excuses silencieuses - à la chaise -, et va s'emparer d'un linge sur une étagère. Sa main y est nettoyée tandis qu'elle fusille le chef de famille d'un regard qui en dit long, la mine peu amène. Comme l'envie de te faire bouffer tes airs goguenards, borgne. Qu'est-ce que tu veux que j'en fasse, au juste ? À maintes reprises, la bouche s'ouvre mais aucun mot n'en sort. Elle réfléchit, sourcils froncés. Finalement, la langue claque contre son palais.


- « Puisque je n'ai pas mon mot à dire, soit. »

Le visage se tourne vers Gerfaut, ses traits ne se sont toujours pas détendus.


- « J'ai besoin d'un nouvel homme de main. Vous pouvez faire ça ? »
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Gerfaut
Au dernier propos de son Seigneur de quelques semaines il y a plusieurs années, Gerfaut a fermé les yeux. Aussi n’a-t-il pas vu la blonde jurer. Mais il l’a bien entendu, le juron, et il en a senti l’épaisseur ; une épaisseur d’encre, comme celle dont l’odeur teinte les alentours, par-dessous les vapeurs de pipe. S’il rouvre les paupières, son visage reste fermé. A travers les volutes, il ne peut ignorer la raillerie tranquille du cousin. Quant à la cousine… On a connu plus douce asperge.

- « J'ai besoin d'un nouvel homme de main. Vous pouvez faire ça ? »

Il a moins qu’elle encore son mot à dire, aussi n'hésite-t-il pas une seconde.

Je peux.

Comme tout à l’heure en la remerciant, le regard appuie le propos. Les yeux verts de marais s’attardent encore un peu, avant de revenir au fumeur de pipe.

Puis-je ?

Toujours assis, Gerfaut s’est redressé en posant les deux pieds bien à plat au plancher. L’intention est clairement de quitter le tabouret. Moins évidente est celle d’ensuite glisser le long du comptoir jusqu’en face de la créancière déléguée, afin de prendre ses directives. Que dois-je savoir, où dois-je être, que dois-je faire, quand. Mais peut-être n’est-il pas opportun d’initier le propos, il en avisera dans quelques secondes.

Ses quelques possessions sont entreposées dans une chambre en combles d’auberge ; rien qui ne fasse déborder le vieux havresac de son itinérance. Il lui reste un peu de papier pour écrire à Léonie. Il le fera parce qu’il lui avait promis ça, avec le reste. Quelques lignes suffiront. Quand il sera sorti d’ici, après avoir pris ses premières instructions, après être descendu de ce tabouret.
Maleus
" Faites, faites. Je crois qu’il n’y a plus rien à ajouter. "

Avec un sourire presque avenant, il lui fit signe d’un vague geste de paluche qu’il pouvait disposer sans pour autant le perdre du regard. Curieux était-il de voir le premier échange entre les deux.
Le cyclope ajouta à l’attention de son agacée cousine.

" Pas d’autres clients en vue Astana ? "

Bah oui quoi, le spectacle à venir irait bien cinq minutes avant d’être lassant. Il n’allait pas cracher sur une occupation plus… rentable.

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Adieu Fab'
Astana
Personne n'apprécie jamais de voir sa main forcée, d'être obligé de courber l'échine sous le coup de paroles qui font loi. Astana, bien que femme longue et fière, sait qu'il est parfaitement inutile de chercher à discutailler la décision du borgne, aussi n'a-t-elle même pas tenté sa chance. Pure perte de temps. Et si pour le moment l'obligation lui reste en travers de la gorge, amère, cela sera de l'histoire ancienne sous peu. Des rancunes et rancœurs au sein de la famille, la blonde se garde. Elle épie à la dérobée son homme de main, nommé de frais, et s'interroge. Une telle position nécessite d'habitude que la confiance soit installée. Or elle, ils n'en sont qu'à l'étape et-vas-y-que-je-te-jauge.

- « Pas d’autres clients en vue Astana ? »


Léger froissement de mine, comme pour reprendre contenance.

- « Il semble que nous ayons de la compagnie à côté. »

Sauf que c'est pas comme si tu pouvais encore t'échapper maintenant, Sa Blondeur. Foutue la tangente. Foutue la couverture, le blaireau et le verre. T'es coincée, sans savoir quoi faire, ni même quoi dire, et c'est pas en le fixant d'un air qui fleure bon la méfiance et les aprioris que tu trouveras des réponses.
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Gerfaut
De coup, il a glissé. Le long du comptoir jusqu’en face de la si peu douce asperge. Il n’a rien dit d’abord, mais elle n’a rien dit d’abord non plus. Et comme elle n’ajoute rien ensuite, et que ça pourrait durer longtemps de la sorte, il ramène machinalement près du livre de comptes la coupe qu’elle avait bruyamment vidée plus tôt – en le qualifiant d’aristotélicien, ce qui sonnait comme une insulte dans sa bouche – et amorce.

Vous avez dit « nouvel homme de main ». Vous êtes donc plus expérimentée dans ce genre de partenariat et mieux placée pour savoir ce que vous en attendez. Malgré tout, si vous souhaitez mûrir votre idée du sujet à l'aune des éléments changeants, je me dois d’attendre. Préférez-vous que je me retire le temps de votre réflexion ?
--Ghash


[Coté Taverne – Discussion d'un autre type]



Déjà des dizaines de morceaux d'écorces de châtaignes jonchent le sol devant la cheminée. Et tandis qu'elle épluche et dévore avec appétit les fruits crus, elle lance des œillades à l'empaillé, détaillant son élégant museau légèrement retroussé, puis ses yeux fixes et morts. Une odeur fétide flotte dans l'air, mais elle feint de l'ignorer, par respect.
Puis, comme si elle avait accès à quelques unes de ses pensées, elle souffle :


"Oui, j'imagine que le temps doit se faire long..."

Soupir, en pleine communion avec feu l'animal. Elle observe tout comme lui, le mur d'en face, le seul spectacle qu'il doit « voir » jour après jour. Un surveilleur d'accès entre les deux pièces, en somme.

"Tu crois qu'ils font quoi à coté ? Je parie qu'ils m'ont entendue, mais qu'ils n'en ont rien à faire, tu vois ? Sans doute l'est pas si pecnot qu'il en a l'air, le barbu, là..."


Songeuse, elle croque à nouveau dans une châtaigne avant de reporter son regard sur son nouvel ami du moment. Une autre idée vient de jaillir dans son cerveau, qu'elle entreprend aussitôt. Les gestes se font doux bien que la rigidité de la mâchoire ne l'aide en rien. Un fier sourire l'illumine tandis qu'un morceau de châtaigne est enfin inséré laborieusement entre ses dents. Elle jurerait que la bête a repris un peu de vie dans ce repas improvisé.

"Ch'savais bien que t'avais pas perdu ta langue !
La vie est belle, nan ?"


-
Astana
    [Côté bureau]

Gerfaut. La coupe. Maleus. La porte. Gerfaut encore.
Elle infirme la proposition d'un signe négatif de la tête.


- « Ça ne sera pas nécessaire. »

Sans plus attendre, la blonde fiche sa main noircie sur la coupe et la rapatrie vers elle en lui faisant racler le bois. Pas d'excuses muettes cette fois-ci, elles ne valent que pour les chaises et les coins vides. Astana ne se ressert pas encore, bien que la bouteille soit à portée de main. Un temps passe avant qu'elle ne consente à lui céder un début d'explication.

- « En vérité, je ne sais pas moi-même ce que j'attendrais de vous à l'avenir. Je ne vous fais pas confiance. Pour autant, je vous laisse une chance. »

Un regard grave appuie son propos tandis qu'elle relâche sa prise sur la coupe.

- « Ai-je tort de penser que vous avez des questions ? »
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Gerfaut
Si Gerfaut a remarqué la danse hésitante de la femme, rien dans ses façons ne semble la commenter. Il ne réagit qu'aux mots, pas aux gestes, et lorsqu'elle décline finalement l'échappatoire qu'il lui offrait, il se positionne dos trois-quarts à la porte. Campé sur ses deux pieds, les bras le long du corps - pas d'appui sur le comptoir, ni d'assise sur un nouveau tabouret - il encaisse le propos suivant sans moufter. Par contre, la presque double négation lui froisse le front. C'est épidermique.

Non.

Son regard glisse de la cousine au cousin, et s’y attarde un peu, avant de revenir a la cousine. Quelques secondes passent avant que Gerfaut ne développe.

Il me sera utile de savoir quelle est l’étendue de la délégation du Seigneur Maleus, ou concrètement, auquel de vous deux j’aurai à rendre mes comptes en dernier ressort.

Cachée par la hauteur du comptoir, sa main qui jusque là battait lentement sa cuisse en rythmant ses réflexions a fait un mouvement de côté. Il enchaîne presque sans discontinuer, mais sur un ton différent.

Et depuis mon arrivée dans la capitale, je loge à l’opposé d’ici. Mais si vous souhaitez me savoir près de certain endroit, je prendrai mes dispositions.
Astana
Il ne faut pas long à la blonde pour s'assurer du fait que son cousin et elle se trouvent sur la même longueur d'ondes. Un regard en biais, tout au plus, soldé par un furtif hochement de tête. Le vieux cagou ne lui a pas flanqué Gerfaut dans les pattes pour rien, il sait évidemment qu'il pourra lui servir via l'entremise de la danoise en cas de besoin.

- « Dans tous les cas, c'est à moi que vous devrez répondre. Bien entendu, cela ne vous empêche nullement d'aller tailler le bout de gras avec Maleus si ça vous chante, et que vous vous en sentez le courage. Je ne suis pas possessive. D'autant qu'au regard des affaires et des liens qui nous unissent, nous n'avons que très peu de secrets l'un pour l'autre. »

Une sorte de pincement de lèvres est adressé au borgne qui s'apprête à quitter la pièce, une lueur amusée dans la mirette en guise de réponse à l'équivalent de sourire servi. Le hanap finit par être réapprovisionné d'un geste étonnement gracile, contrastant avec les manières habituellement rudes de la dépigmentée aux châsses grises. Non, Astana n'est pas qu'un bloc tranchant, aussi jouasse qu'une pierre morte abandonnée dans un coin. Elle s'hydrate le gosier tout en l'observant puis reprend.

- « Je n'exige pas que vous soyez sans cesse collé à mon râble comme le bubon l'est au pesteux. Du moment que vous êtes présent lorsqu'il le faut, considérez que vous êtes libre de vos faits et gestes. »

Nouvelle gorgée, autre pause. Cette fois-ci, la réflexion ne dure pas.

- « Je dispose d'un appartement non loin qui demeure vide. Si ça ne vous écorche pas le saignant, il est à votre disposition. »
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