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[RP] Pour un baiser

Korydwen
Grand sourire à Clothilde, elle se portait bien, c'était une bonne chose avec tout ce qu'elle faisait. Elle s'excusa et salua respectueusement, elle retourna aux côtés de son époux glissant sa main dans la sienne, beaucoup de nouveaux arrivants. Elle les salua avec un sourire, sa nièce venait de lui rendre le sien, soulagement chez la Baronne. C'était stupide comme attitude, mais c'était comme ça. Un grand signe de la main, elle avait l'air pleine de vie et pourquoi pas s'approcher d'elle ?

Elle entraîna doucement son époux avec elle qui serait certainement content de voir sa filleule-nièce. Mais alors qu'elle se déplaçait Marty commença la cérémonie, vite vite se dépêcher. Elle s'approcha de sa nièce qui semblait un peu perdue, enfin c'est que Korydwen pensait.

Elle lui murmura doucement.
Ma nièce j'ai appris que tu avais été anobli, mais n'ayant pas été prévenu, je n'ai pas pu être aux côtés de ton parrain, je te félicite maintenant que j'en ai l'occasion.

Elle ne savait pas trop quoi dire, bein quoi elle ne la connaissait pas énormément, heureusement la cérémonie continuait cela lui laissait le temps de trouver un sujet de conversation pour tout à l'heure, éviter de passer pour une personne froide était déjà un premier objectif... Objectif essentiel même. Tiens le Chlo, elle devrait peut-être aller le saluer, un peu mieux, ils s'étaient croisés quelque fois au BAR et ils avaient bien rit, enfin cela serait pour plus tard... Apolonie était joliment vêtue, pas que d'habitude elle était moche, mais elle ne se souvenait plus si elle l'avait vu en robe, l'image d'Apo le ventre en sang revenant avec une certaine récurrence quand on lui parlait d'elle...
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Institut de Médecine du BA
Elegie2
soulagée de voir s'approcher d'elle sa tante et son oncle, Elégie se sentit plus à l'aise.

Ma nièce j'ai appris que tu avais été anobli, mais n'ayant pas été prévenu, je n'ai pas pu être aux côtés de ton parrain, je te félicite maintenant que j'en ai l'occasion.

sourires et chuchotements

Merci infiniement .. C''etait une surprise que ma mère a voulu me faire et j'en suis fort heureuse et honnorée.. ma tante .. hum .. c'est un peu cérémonieux.. je peux vous appeller Kory ?? si cela ne vous choque pas ?
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Apolonie
Vu d'en bas, il est presque impressionnant, le futur suzerain. Quand il lui parle, elle sourit, réprimant de justesse un tirage de langue qui aurait été déplacé... Marty la cherche, mais l'émotion chevillée aux tripes, elle se contente d'un sourire amusé.

Depuis longtemps j'attends ce jour. Depuis très longtemps et ce ne fut pas aisé crois le.


Elle le sait, Apolonie, que ce ne fut pas aisé. Du tout. Elle a reçu nombre de courriers d'amis, aux quatre coins du royaume, qui devaient donner leur avis sur la jeune femme. Un veto du Roy d'Armes suivi d'une enquête... La décision se comprend sans se comprendre. Imbroglio de décisions, de rumeurs... Il faut vivre noblement, mais comment le faire avant de l'être... Et puis, depuis août, elle l'est déjà, noble, et ne croit pas avoir failli à ses devoirs depuis. Pas d'antécédent judiciaire, aucun brigandage à son actif, une grâce accordée en Gascogne... Rien qui empêche Apolonie de recevoir des terres de son ami. Et puis même, un duc a bien le droit de prendre comme vassal qui bon lui semble, s'il est prêt à en assumer les conséquences, le collège héraldique ne devant se prononcer que sur les liens de mérite, ceux qui lient un noble à son duché, et non à une personne qui sait ce qu'elle fait. Il faut croire cependant que ses amis savent se faire convaincants, puisqu'ils sont réunis dans cette salle.

Et puis Sa Grace entame un discours, rappelant pourquoi elle est là ce jour, un genou au sol devant lui, faisant rosir les pommettes de la jeune femme qui n'est pas du genre à apprécier le traitement, déjà qu'elle a retenu un grincement de dents au "dame" qui fait sourire Marty. Elle revoit tandis qu'il les évoque, les étapes qui ont marqué sa vie en Auvergne... tribun quelques semaines après son arrivée, la Chancellerie en évidence depuis plus d'un an maintenant, la COBA un temps où elle avait rapidement progressé... Il aborde ensuite la douleur, les deuils... Willen bien sur, le premier d'une longue série, son frère Shura, Phaleg, Clélie, Modjo, Etolus, et son parrain, Melkio... La lèvre se mordille inconsciemment. Elle se souvient de la douleur, du chagrin qui avait obscurcit l'âme et le coeur, glissant la lame dans sa main.

Peu savent ce qu'elle a vécu là-bas, dans le Sud. Ce qu'elle a vu, partagé, ri, pleuré. L'émulation, l'envie, la rage de vivre et les blessures, la vie de groupe, et quel groupe... Une famille qui se serre les coudes, l'entraide en mode de vie, tout se donner et vivre plus pleinement que jamais, se moquer de tout et tous, l'instinct qui guide les mots comme les actes, sans se soucier de rien. Une Lune qui restera son astre, un frangin trouvé, le colosse en toile de fond depuis, toujours là. Une rupture avec un Rasé qui marque la reprise d'une amitié qui n'aura jamais cessé d'être, la franchise et la confiance en pierre angulaire. Et la convalescence pendant qu'ils construisent un Empire...

Le retour aussi, revenir en Bourbonnais, revoir les siens, son autre famille, les auvergnats. Sa Grace retrouvée, il effleure les problèmes rencontrés, la culpabilité qu'il ressent elle la connait, il sait lui qu'elle n'a même pas effleuré la pensée d'lui en vouloir. Chacun ses choix, et leurs conséquences. Elle a assumé les siens, et il a été là pour l'épauler. Un sourire offert à son ami quand il énonce tout haut ce qu'ils savent tout deux. Un nouveau lien se crée aujourd'hui, mais un autre date d'une année, et se révèle chaque jour infaillible.


Apolonie de Nerra, acceptes tu ce jour, devant nous, Martymcfly de Montfort-Balmyr, de recevoir les terres de Varennes sur Allier, seigneurie relevant de notre Duché de Billy ? Promets-tu d'assurer la protection, la justice et la subsistance aux habitants de ce fief ?


Une inspiration, s'imprégnant des mots, la responsabilité du serment en chuintement doucereux à ses oreilles, et c'est d'une voix claire, teintée de la force de sa conviction, qu'elle prononce :

Ma Grace Martymcfly de Montfort-Balmyr, mon ami, mon suzerain, moi, Apolonie de Nerra, dame d'Orval, j'accepte de recevoir de ta part les terres de Varennes-sur-Allier, sises en ton duché de Billy.
Je jure d’assurer protection, justice et subsistance aux habitants de ce fief.
Je jure de t'assister , de te conseiller , et de t'être fidèle envers et contre tout.
Cet engagement est indissoluble et représente beaucoup pour moi. Je te remercie, Ma Grace, pour la confiance que tu places en moi.


D'un sourire, elle se tait. La voix n'a pas tremblé et pourtant comme elle est fière l'auvergnate, la moulinoise, de recevoir de Marty des terres. Une mèche de cheveux vient chatouiller la joue, la main se retient de l'en chasser, le visage toujours levé vers celui de son suzerain. Elle sait qu'il va l'appeler à se lever, scellant le pacte d'un baiser. Si l'émotion n'était si vivace, elle en rirait presque, tenterait une sottise. Celle que Johanara appelle la Fière Vassale, sera sans doute pour Marty la Taquine, ou Agaçante Vassale.
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Martymcfly
L'acceptation est faite. Ouf, elle a dit oui ! Porte son regard vers Modso... Sourire en coin alors qu'il revient vers les yeux de sa future vassale. Elle a l'air de se plaire à genoux. Elle va y rester encore quelques instants le temps de prêter maintenant allégeance.

J'entends ton acceptation des terres de Varennes sur Allier, Apolonie. Il te faut à présent prêter serment d'allégeance envers moi, et me jurer aide armée, conseil et fidélité, ou en latin... sourire amusé... auxilium, consilium et obsequium. Et un peu plus bas. Il faut dire ces trois termes sinon la Chef elle va nous faire une crise.

Sourit de toutes ses dents vers Auvergne qui ne bronche pas.

Je t'écoute prononcer ton allégeance Apolonie.

La cérémonie se poursuivait et elle allait bientôt se conclure par un chaud et langoureux, délicieux et plaisant, amical et vassalique baiser de paix.
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Korydwen
La cérémonie continuait, Apolonie venait d'accepter les terres maintenant il fallait qu'elle prête serment, souvenir... Elle se voyait elle et son ami, son frère de coeur Nictail, lui remettant les terres de Sarliève.

Elle écoutait d'une oreille sa nièce, histoire de faire semblant d'être toujours concentrée à 100% sur Apolonie, alors qu'il fallait répondre, discrètement, comme toujours, ne pas troubler la cérémonie. Au fil des discussions, l'appréhension et la peur de la Baronne retombait, c'était un peu bête comme attitude, il n'y avait pas avoir peur, mais bon, c'était tout elle, la peur de mal faire.

Merci infiniement .. C''etait une surprise que ma mère a voulu me faire et j'en suis fort heureuse et honnorée.. ma tante .. hum .. c'est un peu cérémonieux.. je peux vous appeller Kory ?? si cela ne vous choque pas ?

C'est une très belle surprise que ta.. Devait elle dire "vous" après tout sa nièce venait de la vouvoyer, elle était perdue, passant du "tu" au "vous". Elle répondit avec du "tu" cela briserait encore plus cette barrière inexistante que la Baronne pensait voir mère t'a fait, c'est une grande responsabilité. Tu peux m'appeler Kory, je n'y vois absolument pas d'inconvénient et je trouve ça même mieux et le "vous" si tu enfin vous, oui bon le "vous" tu peux le laisser de côté si cela te chante.

Elle sourit à sa nièce, liant peu à peu connaissance, c'était étrange de faire connaissance maintenant, alors qu'elle était si grande, mais tout aussi intéressant. Bien contente d'avoir été convié à cette anoblissement, elle faisait d'une pierre deux coups et elle en était absolument ravie.
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Institut de Médecine du BA
Alethea
Apo et Ninon qui se taquinaient et Clotilde qui tentait de se déplacer … mauvaise idée !… Heureusement l’ambassadrice renonce et lui fait signe de s’approcher. Retour sur Colhomban… Alethea lui murmure : « Je reviens » et file vers celle qui lui a gentiment passé le relais à la chancellerie. La jeune femme n’oublie pas de laisser traîner une oreille en passant. Apolonie présente un homme à Ninon.

Ninon, je te présente Alayn de Viverols. Alayn, voici Son Excellence Ninon, … les regards échangés entre le « de Viverols » et l’anoblie ne trompent pas … Théa a sa réponse et en est assez soulagée. Depuis la missive d’Apo elle avait imaginé mille raisons pouvant interrompre la marche d’Apolonie vers le sud mais celle ci était la meilleure.

Bonjour Dame de St Nicolas. Je vois que le bébé vous fait languir. Vous n’êtes pas trop impatiente de le voir arriver ?

Puis voyant que la cérémonie commence, elle rejoint Col
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Clothilde

Clothilde sourit à Dame Alethea venue la saluer.

Bonjour Dame de St Nicolas. Je vois que le bébé vous fait languir. Vous n’êtes pas trop impatiente de le voir arriver ?

Bonjour Dame Alathea. Ravie de vous voir en ce jour.
En effet, le bébé semble pressé d'arriver. J'ose espérer qu'il attendra cependant la fin de l'allégeance, et mon retour à Laveissière.

Petits sourires échangés. Puis chacun se concentra sur l'allégeance qui débutait.

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jtm
Legowen
La salle se remplissait , Leg avait un peu délaissé la cheminée et la douce chaleur qui en émanait afin de se rapprocher du buffet , le temps de croquer dans un petit canapé , un délice , et Apo fit son entrée dans une robe somptueuse

Petit tour auprès des nouveaux arrivants, Anyenka qu'elle a elle même rencontré à la caserne quand elle était connétable. Elles ont apprécié de travailler ensemble, il faudra qu’elle aille la saluer après , tout comme Modso, son vice chambellan arrivé juste après deux jeunes femmes croisées récemment à la chancellerie …… Sourires, embrassades, Leg regarda sa marraine aller de l’un à l’autre, ravie de voir autant de personnes présentes, témoignage de l’estime, de l’affection portées à son amie

Et puis, Le Duc de Billy s’assied sur le siège ducal , les conversations cessent , atmosphère d’attente qui s’installe, la cérémonie va commencer , émue , la jeune femme , émue d’être là, elle avait manqué le premier anoblissement de son amie , cette fois ci elle est bien là

Elle écoute le discours de Marty, revoyant en images le parcours de sa marraine, dont certains passages réveillent en elle l’échos de souvenirs. Bourbon , deux jeunes filles voulant s’impliquer , liées par leur envie de ne pas rester juste là à regarder pousser leur blé ou brouter leurs vaches
Où leurs routes d’abord pour leur ville puis leur duché se croisent , et se recroisent , marraine et filleule , filleule et marraine , et puis des départs , des absences
Mais par delà le temps, par delà l’éloignement , cette amitié jamais démentie , se retrouvent quelques fois, se comprenant à demi mot , un regard suffisant souvent

Comme en ce moment où Apo passe près d’elle , bleu et gris qui se croisent lorsque celle-ci rejoint Marty , émotion , fierté de la jeune femme qui fait échos à la sienne

Une acceptation , une Leg ravie , plus qu’à attendre le serment qui ne devrait tarder

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Ex-Connétable du Bourbonnais-Auvergne
Apolonie
Il te faut à présent prêter serment d'allégeance envers moi, et me jurer aide armée, conseil et fidélité, ou en latin... auxilium, consilium et obsequium. Il faut dire ces trois termes sinon la Chef elle va nous faire une crise.

Légère lueur d'étonnement dans l'azur de la demoiselle. Elle était pourtant persuadée d'l'avoir dit... Auxilium, aide armée, assistance... Une question de sémantique qui interroge la jeune femme. C'est si précis ? Un simple mot qui amène à répéter tous les autres ?

La sémantique... La précision du vocabulaire. Pourtant Apolonie y est attachée. Avec la diplomatie, il faut savoir choisir ses phrases, pointer de la langue la bonne acception,griffonner sur les parchemins l'exacte expression de sa pensée et surtout ne rien oublier, ne rien ajouter. Mais il semblerait qu'elle ait failli. Elle qui danse sur les sonorités, qui s'amuse des double-sens, qui joue de la linguistique pour faire accepter ses idées, qui sautille d'une syllabe à l'autre avec l'agilité d'un grillon, a oublié un simple mot.

Pourtant elle maîtrise là aussi le sujet... Aide armée, militaire, combat, assistance... Femme d'armes elle est guerrière, comment a-t-elle pu ne pas songer à prononcer ces quelques lettres qui aurait évité d'avoir à se répéter ? Comment a-t-elle pu imaginer qu'assister suffirait à traduire l'auxilium ? Naïve jouvencelle qui se retrouve au milieu de ses pensées, se demandant si moyen de louvoyer il y a, et s'il existe une façon de se sortir honorablement du défi lancé par Sa Grace et sa Chef réunis en un complot pour la faire bafouiller.

Le genou sert de catalyseur à la fraicheur du sol qui remonte maintenant le long de sa cuisse, rejoignant le froid du métal de sa dague qui pourtant tendait à se réchauffer au contact de la peau elle-même attiédie par le velours. Mais une petite musique dans sa tête la force à se concentrer sur ce qu'on attend d'elle. Zut, le mot vient encore de s'échapper. Elle le visualise bien, là, devant elle, ce satané "militaire" qui s'enfuit avec son souffle, sans vouloir prendre forme ... Et toujours baissée devant son futur suzerain, elle s'imagine, comme son idole, chevauchant une barbe-à-papa, ce satané adjectif fuyant comme un flan aux quetsches trop cuit...

Un clignement de paupière plus tard, elle récupère enfin ses pensées, son vocabulaire, 'fin tout ce qu'il faut pour enfin prêter une allégeance dans les formes. Redresser son minois angélique, le sourire accordé, empreint de la solennité du moment... Et d'une voix douce répéter dans les règles l'allégeance.


Marty, je jure de t'accorder auxilium, consilium, et obsequium. Ou aide armée, conseil et et fidélité. Et même ασσιστανcε αρμεε, cωνσειl ετ φιδελιτε. Sans compter ौेेगेूौलमा ौीचाा मदलेागत ाू िग्ातगूा et bien sur : ضسسهسفضىؤث ضقكثث ؤخىسثهم ثف بهيثمهفث et אססיסטאנזא ארמאא זאנסאיל אט פידאליטא. Quel que soit le chapeau que tu porteras le jour où tu en auras besoin. Je serai toujours là pour toi, telle la vassale taqui... fidèle que tu mérites.

Elle espère que cette fois-ci elle n'a rien oublié, mal dit, fait. Que tout a été respecté, et elle sourit doucement, s'apprêtant à recevoir le baiser vassalique qui scellera leur nouveau lien. Un regard à Auvergne, qui veille au bon déroulement de la cérémonie. Et elle attend, dignement.

[HRP : Je remercie LJD Cerridween et de Guilhem_de_Vergy, sans qui ma recherche musicale aurait bien moins complète et le fou rire moins partagé. Merci à vous et désolée pour les autres. Je remercie aussi mon idole Constant Corteis pour les alphabets grec, sanscrit, arabe et hébreu, et pour la barbe à papa bien sur.]
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Martymcfly
Le temps semblait s’éterniser. A genou devant lui, Apolonie avait prononcé les paroles adéquates, et même d’autres dans des dialectes qui étaient inconnus au Duc de Billy. Ce devait être des parlers de Labrit que sa nouvelle vassale avait appris. Pensez donc tout ce temps coincé dans le Sud Ouest à ne rien faire à part attendre. Ou peut-être qu’elle avait dû manger, parait qu’il y a de la bonne pitance dans ces coins là. Valezy lui avait parlé d’un plat nommé cassoulet, entre autres. Et d’ailleurs quand il avait revu Apo, il avait bien remarqué une légère rondeur au niveau des hanches. Elle avait dû bien profiter, gourmande qu’elle était et est toujours.

C’était maintenant à lui de répondre et d’assurer la deuxième partie du serment vassalique, devant les yeux de toutes les personnes proches de la nouvelle Dame de Varennes sur Allier.


J’entends et accepte ton serment d’allégeance Apolonie. Soit assurée dès maintenant que je t’apporte la protection du suzerain envers sa vassale. A partir de ce jour, tu ne connaîtras jamais plus la faim car je te promets subsistance. Enfin, je te dois la justice et je m’engage à t’assister.

Puis il fit un signe à Barbelivien qui comprit aussitôt. Le valet apporta un coussin d’étoffes sur lequel reposait une bague d’or.

Voici une bague frappée des armes de Varennes sur Allier. Cet objet symbolise ton fief, sis en mes terres de Billy.

Marty invita alors Apolonie à se lever pour ce que tous attendaient surtout, a priori, le Duc. Le moment final où le serment serait scellé. Un baiser de paix, chaste mais sincère, certainement pas vicieux, quoique…

Il s’approcha de sa vassale et leurs bouches de se coller l’une à l’autre. Impression de chaleur qui envahit le corps. Sourire dans le regard.

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