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[RP] Mariage de Sofie de Valmonte et Merlin de Montbazillac

Edwald_
Dans sa longue remontée nordique, Edwald fit un détour pour le mariage de son amie rouquemoute. Sofie l'indécise était cette fois bien décidée, et ça ne pouvait être qu'une bonne nouvelle pour ses oreilles et pour d'éventuelles futures soirées en taverne. Comment s'habiller pour ce mariage ? Avait il déjà participé à ce genre de truc en réalité ? Aucun souvenir à ce sujet, l'âge passant, il oubliait de plus en plus certains passages de sa vie. Ce n'était sans doute pas une grosse perte.

Sur place il devait retrouver la Kumpania, sa nouvelle famille qu'il avait laissé il y a quelques semaines pour visiter l'Artois. Ed entra dans l'église sans armes comme le veut la coutume, et alla s'installer non loin de Shanti et bret., il aperçut également la chevelure de Zézé qui se trouvait juste devant lui. Fessier posé sur le banc, il dit doucement à ses amis...


Salut la compagnie, alors on enterre qui aujourd'hui ? Dites, ce mariage me rappelle une petite devinette.

Quelle est la différence entre un jeune marié et un chien ?
Après un an de mariage, le chien est encore excité en vous voyant rentrer.


Après cette première ânerie sortie qui lui vaudrait probablement un regard noir des filles, il restait à ne pas bailler et à essayer de suivre le futur blabla du curé, un véritable défi qu'il abandonna bien vite pour partir dans ses très lointaines pensées....
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Jiveli
Le parvis était aussi bondé que le champ de bataille. Les gens étaient cependant mieux habillés et tout sourire. Il n'y avait que moi qui prenait à cœur mon rôle et gardait le sourcil froncé face aux ennemis possibles. Je m'étais même écrit une petite liste ;



Les frustrés
Les rancuniers
Les agressifs
Les mendiants – fait, notai-je à côté de ce dernier
Les imbéciles


Cette dernière entrée me posait un problème de taille... devrais-je m'auto-détruire ? Il faudrait bien juger à un moment du niveau de l’imbécillité à éliminer.



Les frustrés
Les rancuniers
Les agressifs
Les mendiants – fait
Les imbéciles
Les imbéciles méchants


J'étais toute à ma réflexion lorsque la Princesse Atalante vint me faire une bise. Je restais parfaitement stoïque, je m'étais préparée psychologiquement à ces possibles petits soucis inhérents aux journées festives...

Atalante plissa un peu le nez en m'embrassant et je sentis qu'elle souffrait aussi. Je tentais un grand sourire heureux en espérant qu'elle n'avait pas bavé sur ma joue, je retins le « Eurk ! » habituel qui tenta de s'échapper. Dès qu'elle eut le dos tourné, je m’essuyais discrètement.
C'est bien parce qu'il s'agissait d'Atalante, si j'avais eu la moindre réaction, je suis certaine que je serais déjà en procès. Il fallait absolument que je réfléchisse à une solution. Nous n'en n'étions qu'au début de la cérémonie.

Parrain a l'air presque aussi stressé que moi... Non, c'était différent, il s'était dédoublé, c'est une mitose je crois. Tantôt cet air mi-béat, mi-gourmand difficilement descriptible... Un lutin Irlandais qui vient de trouver un tonneau de bière peut-être, tantôt, son air de guerrier, plissant des yeux à la recherche de l'ennemi... là ce serait l'aigle cherchant les lapins en contrebas.

C'est avec l'air de l'aigle qu'il s'approcha.

Bonjour fillote. Content de te voir. Regarde ce marchand là...  je pense l'avoir déjà vu quelque part. Garde un oeil sur lui, veux-tu ? Il ne me parait pas très aristotélicien ce bougre. Méfiance donc et au pire tu le dégages. Je te laisse le soin de surveiller le parvis.

Je hochais la tête d'un air entendu

Certes, j'y vais de ce pas...


Un roux... devrais-je ajouter les roux à la liste des persona non grata ? Cela me paraît difficile étant donné la mariée. Ordres et contre-ordres, tout cela me demande une réflexion qui dépasse de loin mes capacités intellectuelles. Surveiller les roux ? Éliminer les roux ? Éliminer Marraine ? Merlin épouse le marchand ? Marraine me pend ?

Je sentais mon cerveau fumer. C'est à ce moment qu'il fallait faire preuve d'initiative. Éliminer les imbéciles mais pas Jiveli, Éliminer les roux, mais pas marraine.

J'ajoutais à ma liste,


Les frustrés
Les rancuniers
Les agressifs
Les mendiants – fait
Les imbéciles
Les imbéciles méchants
Éliminer les roux méchants


Je m'approchais donc dudit marchand. Sa tête ne m'étais pas inconnue, son odeur non-plus d'ailleurs.

J'entamais mon enquête mais le marchand disparut.

Marraine arriva, magnifique, une longue robe, du vert-forêt, du noir-brillant... On la dirait découpée dans une forêt au clair de lune. Elle avait quelque-chose de changé. Un petit quelque-chose d'indéfinissable, la joie ? Le bonheur ? La fin de l'errance ?... Il y avait plus, et je finis par trouver. Elle s'était coiffée !!

J'étais bien contente, elle avait finalement trouvé une robe, comme Parrain un costume. Je finissais par me demander si ils allaient tous deux arriver nus au mariage tant l'indécision de marraine au sujet de la robe était inquiétante.

Je notais de nouveau sur ma liste




Les frustrés
Les rancuniers
Les agressifs
Les mendiants – fait
Les imbéciles
Les imbéciles méchants
Éliminer les roux méchants
Éliminer les roux méchants, non-habillés en vert-forêt.



Les gens commençaient à s'agiter, l’église à se remplir, les mariés étaient là tous les deux.
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Merlinrr
Prenez une arbalète, activez le rouet jusqu'au clic indiquant que la noix retient le corde, appréciez-en la tension et vous aurez une toute petite idée de celle qu'il subissait à mesure que l'église se remplissait.
Un inconnu entra qu'il détailla, le saluant d'un simple signe de tête. Il ignorait qui était cet homme mais accordait suffisamment de crédit au service d'ordre pour ne pas s'en inquiéter outre mesure. Il le vit rejoindre la Kumpania tandis que Killian arrivait enfin. Il posa la main sur le bras de son futur beau-frère.

- Bonjour Killian. Un regard, le sourcil se fronce, une idée qui germe et se dissipe avant d'avoir pu être saisie, une autre silhouette qui se délite et cherche à se substituer au jeune homme puis qui lui échappe. Il songe au marchand roux. Chasse cette vision saugrenue. Pourras-tu demander à Jiveli d'entrer dès que Monseigneur Iaudas sera là ? Elle est si investie par sa mission qu'elle serait capable d'oublier qu'elle est mon témoin.

Montmorency tardait et Jiveli semblait prendre son office tellement au sérieux qu'il craignait qu'elle n'en oublie tout le reste. Charmante et surtout investie par tout ce que qui lui tenait à cœur, la jeune fille n'en restait pas moins mono-tâche. Tout au moins c'était la façade qu'elle présentait mais ceux, trop rares, qui prenaient le temps d'en lire davantage, découvraient alors un personnage si riche que tout un chacun eut alors cherché à avoir pareil trésor dans son cercle d'ami.

L'arrivée du Cardinal le tira de ses réflexions.

- Monseigneur, le bonjour.

Cette fois on y était ! Mais la tension ne redescendait pas pour autant alors qu'il avançait seul jusqu'à l'autel, ses pensées désormais tournées vers ce qui allait suivre, passablement troublé et terriblement sûr de lui. D'eux.
Bientôt elle se tiendra à ses côtés et, il le sait, la paix alors sera retrouvée.

Une bise claque sur sa joue. Laure... Sourire radieux du futur époux qui ne peut oublier les colères noires de Sofie lorsqu'elle vient lui dire : "Vous savez ce qu'elle m'a dit l'ôtreee ?" Et qu'il feint d'écouter et d'acquiescer à sa colère tout en prenant garde de ne jamais prendre partie tant il sait leurs disputes aussi nombreuses qu'éphémères. L'ôtreeeee, l'amie indissociable du triumvirat qu'elles constituent avec Elienore. L'ôtreee qu'il a tenu à rassurer en affirmant : "Je l'épouse, je ne vous la vole pas". L'ôtreee avec laquelle il a aussi tissé des liens solides quoique différents, faits d'estime et de confiance, sa marraine ou Ma Reyne comme il se plait à la nommer. Laure qui vient rajouter une pincée d'émotion avant de la dissiper d'un trait d'humour comme elle sait si bien le faire.

- Bonjour Ma Reyne. Ne vous en faites pas, ce mariage n'est pas la fin de quoi que ce soit... nous serons souvent chez vous.

Il fallait bien la rassurer.
Adelys.
Déboussolée la petite de Montsalvys, c'est le moins qu'on pouvait en dire.
Quelques semaines auparavant elle avait laissé les tantines impossibles en Savoie, désireuse de rentrer au plus vite en Provence. L'attente avait débuté mais aucune marraine rousse à l'horizon. La jeune fille s'était alors plongée dans l'étude, ne sortant plus, oubliant même certains jours de s'alimenter. Le teint plus pâle que jamais mais de plus en plus savante. Puis les missives étaient tombées comme giboulées au printemps. Celle d'un certain Merlin lui annonçant son mariage avec sa marraine. Merlin, ça lui rappelait bien un vague souvenir mais où, quand?
Aux dernières nouvelles Sofie devait épouser un barbu à la maturité aussi développée que celle d'un embryon de bulot apathique. C'est dire le niveau. Alors certes ce Merlin arrivait comme le messie dans l'histoire mais tout de même cela avait de quoi perturber une gamine encore bien naïve sur les choses de l'amour. Ensuite il y avait eu la lettre de sa mère lui annonçant qu'elle répondait à la levée de ban et partait à la guerre contre les bretons et par la même occasion éventuellement zigouiller sa marraine qui se trouvait du côté des chapeaux ronds. Gné? Mais c'est quoi ce bordel? La goutte d'eau avait été l'invitation au mariage sans un mot d'explication. C'en était trop, elle devait en avoir le coeur net et se rendre en Bretagne. Oui mais comment faire quand on n'a que 14 ans?

La solution fût vite trouvé, la Kumpania! Discrètement elle se glissa dans le convoie, sous la protection du padré et de la madré, elle put voyager en toute sécurité.
Jolie robe de petite noble, chapeau de paille et rubans volants au vent, elle patientait sagement sur le parvis, un peu à l'écart. Personne ne faisait attention à cette jeune fille et ça lui convenait très bien. Elle observait le futur marié, celui assez fou que pour vouloir lier son destin à celui de la flamboyante. Devait-elle le plaindre ou au contraire l'admirer. Elle en était là de ses cogitations intérieures quand le trio infernal fit son entrée en scène. Toutes les trois plus belles que jamais dans leur dissemblance.
Elle patienta encore quelques minutes avant de s'avancer.


Maman!
Sofie.de.valmonte
[Et je t'aime]




Un bras tendu, alors qu’elle abandonne ses amies qui entrent dans l’édifice, ce bras est amical, Sandino et Zézé sont pour elle, le couple légendaire qui jamais n’a plié, ils sont unis et aimant comme au premier jour et montrent l’exemple de l’amour sans concession. Elle adresse un sourire à Sandino, c’est un grand honneur d’être à son bras pour aller jusqu’à l’autel.

Sur le parvis le soleil inonde les marches, mais ils pénètrent dans l’église, elle plisse un peu les yeux pour s’habituer, quelques têtes reconnues, les salutations viendront, heureuse de partager ce jour avec ceux qu’elle aime. Le long de cette allée ses pas sont interminables, mais il faut les rythmer à la cadence de l’écho dans les vieux murs en pierre, si elle devait les rythmer à a cadence de son corps à cœur, elle sera déjà au fond de l’église.
Au bout de cette allée, il est la. Elle sent son cœur se retourner, sous peu elle sera son épouse, ils seront mariés pour la vie..

Ainsi, défile la berceuse de sa vie, au son des cloches, quelques rires, des aventures et des guerres, le pouvoir qu’elle a touché au plus haut niveau, la perfidie de ceux qu’elle a oublié, l’amitié la plus pure, mais sans lui tout ne prenait qu’un sens.. Derrière le rideau se cachent les tristesses, sans lui , la vie se déroulait comme un printemps sans saveur. Pour toutes ces nuits vécues sans lui, pour tous ses amours qu’elle prenait pour lui, désormais elle n’aurait plus peur.

Encore quelques pas qui sont fébriles, accrochée au bras de Sandino, elle adresse un sourire au cardinal, il est le cousin de Laure, comme quoi ..Non ! elle secoue la tête, sortir ses pensées de vengeance , ses cheveux s’en souviennent encore. Ils iront chez elle les dimanches pluvieux, pour lui apporter des biscuits, s’enquérir de sa santé et lui soutirer de quoi nourrir le petit dernier des chatons nés. Elienore et Laure sont placées aux côtés, face à l’autel, leurs vertus resplendit par les vitraux. Jiveli et Aloara devront se placer de l’autre côté et les dés seront joués…

Le mot maman est entendu, elle cherche du regard, c’est bien sur Adelys, qui a encore tant de leçons vitales pour la vie à apprendre de ses tantes, Laure en perceptrice parfaite en était à comment séduire un homme, l’air de rien. Il lui semble que la gamine doit apprendre aussi l’art de la lice, qui parfois est une arme de séduction redoutable. Des provençaux, des Bretons , des Français sont réunis pour le mariage, hersende leur a fait l’honneur d’être présente aussi, alors que Lemerco et Tanissa seront aussi présents.. Pourtant Guy a reçu l’invitation, décidément il n’est pas social.. Mais où se trouve son frère, Killian est t’il encore en train de se préparer, emballant quelques fromages de son cru ? Elle fait un petit signe de la main à Ed et à la kumpania, ils arrivent de loin, en espérant que leurs paniers à provisions ne soient pas périmés.




Le dernier pas, elle se dénoue du bras de Sandino, une pression sur celui-ci, un sourire, le laissant retourner auprès de son aimé. Déjà sa main vient prendre celle de Merlin, la serrer, emmêler ses doigts aux siens, prémices d’une vie nouée pour le meilleur en laissant le pire derrière eux. À son oreille, se tendre sur la pointe des pieds pour lui dire.


J’ai rendez-vous avec vous, il me semble ..

Elle se tourne vers le cardinal, fin prête, présente et radieuse…


Merci Monseigneur d’officier en ce jour .

Il ne reste plus qu’à croiser les doigts, des tas de raisons se peuvent, comme Elie et Laure qui sont vraiment trop calmes, comme Jiveli qui lui semble anxieuse . Elle lève le regard vers la nef, le bâtiment est t’il solide ? que peut-il arriver.. Elle respire, inspire.. On y est , cela fait trois ans que le temps est compté, trois années et les armes sont posées. Enfin.






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Hansreudi
Il regarda longuement la lettre qu'il avait reçu. Il en resta à la fois surpris et honoré. Bien que ne sachant pas ce qu'il allait foutre dans cette affaire là. Ça l'avait turlupinait quelques secondes. Qu'allait-il répondre à cette étonnante invitation? Dire simplement la vérité? Après tout, c'était juste de le faire pour elle. Il mordilla sa plume et coucha ses mots sur le vélin.



Bonjour Sofie,

Alors là, je t'avoue sincèrement que je suis étonné de me voir invité à ton mariage. Pour ne pas dire sur le cul. C'est certes un honneur mais je suis quelque peu déconcerté. Et dieu sait qu'il m'en faut pour l'être. Enfin, tu as du trouvé mon nom dans un calepin et tu t'es dit qu'il y avait certainement assez à bouffer pour un de plus.

Comme je te le disais je suis honoré d'être invité. Mais je vais décliner toutefois cette invitation. Le monde dans lequel tu évolues et que j'ai pu voir lors de notre dernière rencontre n'est pas le mien, plus le mien et en aucune manière sera de nouveau le mien. Et ce n'est pas dans ce monde que je t'ai connue. Princesse, duchesse, Comte et Duc, très peu pour moi. Je laisse ça aux gens que ça intéressent et surtout aux gens qui y trouvent leur intérêt. Moi ça ne m'émeut pas du tout ce monde là et garder le petit doigt le long de la couture ça me file des crampes.

Tu vois Sofie, j'ai épousé ma femme en taverne, entre des choppes de bières, union célébré par notre fille. C'est ainsi que je t'ai connue. Folle, indisciplinée, rebelle, faisant valoir son droit à la différence. Tu m'aurais proposé un mariage comme ça, en taverne, à roter sans retenu et à sortir des blagues plus connes ou salaces les unes que les autres j'aurais accouru. Mais c'est certainement pas ce genre de mariage auquel tu me convies. C'est donc ce souvenir de toi que je veux garder.

Mais là je te l'avoue c'est très peu pour moi. Je veux pas faire tache dans ce tableau idyllique d'invités plus propres sur eux les uns que les autres.

Que te souhaiter en cet instant? Que du bonheur? C'est en effet tout ce que je te souhaite Sofie. En espérant que tu trouves enfin la paix et que tu croques.... Non que tu croques à nouveau la vie à pleines dents.

Tu sais que j'ai toujours été sincère avec toi. Pas question que cela change. Je garde de toi le Languedoc et cette folle aventure. Pas le reste.

Sois heureuse.

Hans

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Elienore
["En amour il n'est rien d'impossible, sois patient, parfois indifférent, et l'impossible devient possible." *]


Au regard que la future mariée leur lance en évoquant "l'ancien" le doute s'installe dans la caboche de la brune. Elle les prend pour des reliques là non? Oui! J'en était certaine mais quelle kalope! Laure se charge de répondre alors qu'elle se contente de pincer les lèvres pour ne pas enchérir. Aujourd'hui on est gentille, c'est le jour de Sofie.
Tout est fin prêt et le miracle a opéré. La rousse est belle comme un matin d'été. Il est temps de lever le camp.


Bon Elie on prend ton coche... Moi j'ai eu un petit souci avec le mien...

Nan mais l'Ôtre elle est sérieuse!? Elle se retient de lever les yeux au ciel, appelant Aristote à témoin de ce qu'elle doit supporter.

Tu crois que je me serais fait les pieds nickelés en sabot si j'avais eu un coche? Hein?...Quoi?... Mais non je ne me suis pas tapée toutes les armées françaises!

Et la rousse qui repart das un flots de paroles. On va jamais y arriver à ce rythme là. Elie les entraîne vers la sortie dans un envol de jupons couleur bonbon. Le trajet est court entre l'auberge et l'Eglise mais assez long pour un attentat contre sa personne. Elle a reçu des missives de menaces tout de même, et à présent plus de bigouden pour se cacher. Sofie peut lui servir de sauf conduit, mais comme on n'est jamais trop prudente, tout du long la brune secoue son mouchoir immaculé.

Le parvis est en vue alors que les cloches sonnent à tout rompre. Comme pour chaque mariages quelques personnes sont encore dehors alors que les autres déjà installées. A la demande de Sofie elle fait quérir Sandino pendant que Laure se dépatouille d'une sorte de mendiant au fumet fromagé. La silhouette ne lui semble pas inconnue, pas plus que l'odeur sans pour autant parvenir à l'identifier. Elle choppe au passage un programme, sans le payer bien entendu, pas auvergnate pour rien. Elle lit fébrilement les festivités annoncées.


Les cloches... bla bla bla, les recloches... bla bla bla, cadeaux... bla bla bla...
Ouf! Rien sur le massacre d'une royalo égarée.


Elle relève son minois alors que Javotte va retrouver le marier. Sans doute pour le menacer des pires sévices si jamais il rend leur Sofiotte malheureuse. Elle devra lui dire deux mots aussi à celui-là pour bien enfoncer le clou, façon Anastasie. Mais pour l'instant c'est à la rousse qu'elle s'adresse.

Ma Sofie, le chemin a été long, semé d'embûches mais enfin le bout de la route est arrivé. Ce jour n'est pas une finalité mais le commencement d'une autre vie, à deux.
Sois heureuse et si tu ne l'es pas un seul jour...on lui pète les dents.
Je t'aime même si demain tu me pourfends de ton épée.


Une dernière étreinte avant de la laisser aux bons soins de Sandino. Elle est prête a entrer à son tour dans l'édifice religieux quand une voix raisonne dans son dos. Ce mot, cet uniquement mot qui efface la femme, l'amie, l'épouse, la guerrière, l'amante passionnée, pour ne plus être qu'une mère vibrante.

Maman!

Elle se retourne, ouvrant déjà les bras à la prunelle de ses yeux, à la chaire de sa chaire, sa fille. Sans la chevelure plus sombre que la sienne elle pourrait croire qu'elle admire son reflet dans un miroir magique remontant le temps de presque vingts années.

Ma chérie...

Les bras se referment sur cette enfant qui n'en est désormais plus une, mais qui dans son coeur le restera éternellement. Elles auront tant de choses à se dire, plus tard après la cérémonie. Pour l'heure mère et fille entrent dans l'Eglise. Adelys va rejoindre un banc alors qu'elle même remonte toute la nef. Elle incline la tête en guise de bonjour à tous, connus ou inconnus.
Arrivée devant l'autel où se tient le marié tendu comme une arbalète, elle lui sourit chaleureusement, rassurante.


Elle arrive.
Rendez là heureuse.
Elle le mérite...Vous le méritez tous les deux.


Elle prend place à côté de Laure, témoins de cette union. Filant un coup de coude à la blonde.

Ne prends pas cet air de Sainte, tu ne trompes personne.
Tu te rends compte, on la marie...Enfin!


* Citation de Maxalexis
Gabriell
L’invitation avait été envoyée par Merlin. La décision avait été prise ensemble et le couple ne pouvait pas rater le mariage de Sofie.

Ils s’étaient fait passer pour un couple de marchands bretons, vu la manie du blond à toujours commercer ça ne devrait pas être trop difficile. Restait à retenir quelques mots bretons …

Ni vu ni connus j’t’embrouille ils avaient réussi à rejoindre le lieu des festivités et c’est dans une petite auberge qu’ils entrèrent pour prendre une chambre.


Demat ! Nous voudrions une chambre s’il vous plait.
Et on prendra une galette au beurre salé et du cidre.


Bin quoi, il fallait bien faire local.

Bref le lendemain, il se rendirent au mariage, leur « cadeau » en poche.
Salutation au futur marié qui était planté comme un piquet.


Bonjour à toi Merlin, alors pas trop stressé ?

Question bête, bien sur qu’il l’était …
Il reconnu sa nièce dans la foule et évidement le trio des 3 grâces, mais pouvait on encore dire cela ? On s’en fout un peu pour lui elles seront toujours les 3 grâces, il leur adressa un petit salut de la main.
Ils allèrent se trouver une place en attendant le début de la cérémonie.
Shanti_lemonier
Je saluais l ami breton italien de Merlin

Ravie de vous connaitre
Revenant a Merlin
On aurait pas manquer cet événement voyons!

A peine le temps de dire ouf que les patriarches nous avaient rejoint , je leur souris et les bise

Bonjour vous deux , vous avez fait bon voyage ?

Les invités continuaient d arriver tandis que nous entrions dans l église tout les 4 , prenant place sur l un des bancs .
La marquise nous avait elle aussi rejoint , je me levais pour une révérence en souriant avant de lui rendre la bise

heureuse de vous revoir Marquise

Savourant l instant présent au bras de Bret , je ne pus m empêcher de rire quand Sandino fut surpris en flagrant délit de sieste et d enfouir ensuite la tête dans le cou de Bret pour rire de plus belle quand le messager de Sofie vint le chercher .

Le pauvre ne devait pas comprendre tout et sa tête le laissait remarqué .

C est ainsi que je vis arrivé Ed

Ola toi , t as l air en pleine forme !

Et pour sur qu il était a l écouter

roooo t as pas honte !! je lui rirais l oreille gentiment en riant

on te verra venir quand tu seras marié

La marié arrivait au bras du padré

bin dis donc mam , je crois que je ne l ai jamais vu si sérieux !


Le mariage pouvait enfin commencer ....
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Maylodie
Un mariage, de quoi égaillé la situation morne dont tous vivait ces temps ci. Mais ils avaient fait le voyage jusqu'en Bretagne. Bon c'était un peu risqué mais en se faisant passer pour des Bretons mais surtout en laissant parler son époux le couple avait pu passer sans trop de problème. C'était l'occasion pour la jeune femme de voir bout de terre qu'elle ne connaissait pas,enfin même si c'était en passage éclair.

Le jour J, ils s'étaient rendu au mariage. L'ébène avait remonté ses cheveux et vêtu une belle robe. Ils n'avaient pas oublié le cadeau de mariage, ce fameux cadeau.

La main posé sur le bras de son époux, Mayl le suivait jusqu'au futur marié qui attendait patiemment.


Bonjour Merlin, alors c'est le grand jour dit elle en souriant.

Puis Gabriell les amena jusqu'à leur place.

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Aloara
[Quand on dit que tous les chemins mènent à Rome...]


Oui ben les raccourcis c'était bien aussi, surtout quand il s'agissait d'arriver à l'heure à l'Eglise...

Le Baron ronchon et la Duduche étaient partis de bonne heure... Pour une fois qu'elle n'avait pas mit quatre heures pour s'apprêter... Tout était réglé comme une horloge... L'itinéraire avait été écrit avec tous les temps de pause à chaque fois, les auberges soigneusement choisies pour avoir tout le confort du monde, car oui l'ex Princesse ne dormait pas n'importe où et encore moins avec n'importe qui...(on parle bien de la populasse de l'auberge heinnnn... tsss les mauvais esprits tout de suite !)

Mais il eut un problème auquel elle n'avait pas songé et très vite, elle allait s'en apercevoir... (ou pas)... Le Cocher n'était autre que Musclor le Garde Hispano-Franco-Crétinus... Jusqu'à maintenant, elle avait toujours été la meneuse (Aristote sait pourtant à quel point son sens de l'orientation était mauvais) et lui ne faisait que suivre sa Châtelaine, mais là, pour l'occasion, elle avait décidé de se faire amener à destination tout en ayant la chance de profiter de son accompagnant fraîchement retrouvé...
Seulement, elle avait omis un détail, il avait déjà du mal à parler leur langue, comment pouvait-il suivre une carte et un itinéraire sans savoir lire ?

Tout allait à merveille tant que les deux nobles discutaient, se remémoraient des souvenirs, riaient et surtout tant qu'ils avaient les yeux ouverts... Les haltes se faisaient plutôt bien, le timing était respecté, puis vint la nuit, le moment fatidique... L'obscurité+la berceuse de la calèche+l'épaule du Baron=Une Montmorency qui s'endormit...
C'est quand les premiers rayons de soleil traversèrent la fenêtre du coche, qu'elle s'éveilla doucement sous les ronflement d'un Tytus bien endormi... Oh Mazette !!! Ils avaient laissé le Musclor conduire toute la nuit, tout seul... Ben arriva ce qui devint arriver... Il s'était perdu et s'était retrouvé en Anjou !!! A Saumur plus précisément...Coïncidence ou non, mais c'était la ville natale de la Duchesse de Beaufort...


Mais quel crétin des Alpes quand même !!! Comment tu as pu te perdre !!! T'as une carte, tu suis la carte Bon Dieu de Bordel de M.....
Mais qui m'a collé un Garde pareil dans les pattes ???


Ma Duchessa, ya souivi les petits poids sur la carta ma uno, no la pas trovado... Ya pris el camino de derecha y voila !

Tais-toi ! Tais-toi où je t'égorge, là, maintenant, tout de suite ! Rahhhhhhhhh....

Elle pestait, râlait, elle ronchonnait... Bref... Si avec ça le Tytus ne se réveillait pas... En tous les cas... Perdus pour perdus, autant profiter du détour pour faire une halte rapide dans chacun des Domaines pour voir comment se passe l'intendance des Terres...

Faut dire que sur le coup, elle ne pensa même plus au mariage, non pas qu'elle l'avait oublié, car Condé était inoubliable voyons, mais tant les souvenirs étaient nombreux et la nostalgie puissante, elle s'égara un moment décidant même de passer la nuit à Saumur... Après tout l'Anjou et la Bretagne n'étaient pas loin...
Elle choisit l'Auberge Municipale, celle qu'elle avait tenue des années lorsqu'elle était encore qu'une jeune damoiselle, mais le problème c'était qu'il ne restait qu'une chambre....


Musclor, tu feras le guet dans la calèche ! Toutes nos affaires y sont y compris le présent des mariés, je ne voudrais pas qu'on nous vole quoique ce soit capiche ?!

Elle ne voulait surtout pas avoir à dormir avec lui dans la même chambre ! Puis un regard vers le Baron...


Ahum... Je te préviens, si tu ronfles encore, je t'envoie dormir avec Musclor heinnnn !!!

Elle tâcha de garder son sérieux, mais ses lèvres ne pouvaient s'empêcher de s'étirer même encore énervée... Pas crédible du tout qu'elle était, mais bon ! Ils prirent donc la dernière chambre, passèrent une nuit tranquille, chacun dans un coin du lit (oui faut le préciser quand même !) et quand fut le petit matin, ils reprirent la route...
Un brin fatiguée qu'elle était, Tytus l'avait réveillé plusieurs fois, un coup car il prenait tout le duvet, un autre car il ronflait ou pire encore quand il venait se coller à elle sans s'en rendre compte... (ou peut-être qu'il le faisait exprès allez savoir quand on sait pas !)... Bref, si elle avait eu des rondelles de concombres elle aurait tâché d’atténuer les cernes... Qu'allait croire Merlin en la voyant ainsi heinnnn....

Bref, ils étaient en retard, mais bon... Une Aloara à l'heure ça n'existait pas... Son deuxième prénom ? Désirée... Après quelques heures de voyage, les voilà foulant le sol Breton... Très vite l'Eglise apparut... Ils ne tardèrent pas à poser pieds sur le parvis et c'est au bras de Tytus qu'elle avança avec pour pensée la plus profonde :


Pffffiou tout ce monde... Moi qui ne supporte plus les gens... Allez Alo courage, tu le fais pour Condé et Sofie... Te prends pas les pieds dans la robe, ne te vautre pas, garde les joues roses et non rouges... Avance doucement, oui c'est ça, tiens toi bien à Tytus et avance doucement...

A cette pensée, elle accrocha un brin plus fort le bras du Baron... Elle était un mini peu stressée et à la fois heureuse et impatiente, combien de temps qu'elle ne l'avait pas revu, lui son Ex Re Futur Vassal ?
Elle s'avança vers l'autel, car oui dans d'autres circonstances elle se serait mise dans le fond en mode ni vue, ni connue mais là, c'est qu'elle était la Témoin... Donc, ben fallait aller tout devant quoi !

Elle salua d'un signe de tête les gens qu'elle croisa et ceux qu'elle reconnut comme la Princesse Laure par exemple et quelques uns avec qui elle voyagea à l'époque lorsque Condé l'escorta, puis s'avança vers les mariés :


Condé, Sofie, le Bon Jour et Mes Meilleurs Voeux les plus Sincères...


Elle avait envie de lui sauter au cou, de lui faire un méga gros giga câlin, mais non, l'Ex Altesse devait rester à sa place, son regard parlait pour elle en posant les yeux sur l'Enchanteur, puis d'une voix assurée ajouta :

Mon Sieur, Ma Dame les futurs mariés, je vous présente Tytus... Il est un vieil ami et mon cavalier pour votre heureux évènement...

Tytus, voici mon Vassal Merlin et sa Promise dans quelques minutes Sofie...


Elle était là, comme si la cérémonie n'attendait plus qu'elle ! Ben on peut dire qu'elle avait eu de la chance la Montmorency de ne pas avoir débarqué en plein milieu des échanges d'alliances !
Tanissa
La guerre, l'amour, Breizh.

La guerre portait vraiment la mort et la misère?

On ne l'aurait jamais dit en observant la Bretagne ce mois de juillet, elle n'avait jamais été si grouillante de vie et si quelque ville souffrait de l'occupation française la résistance des bretons était émouvante, organisée, dure et décidée.

Et Rennes, sous siège, semblait une ville en fête. Il ne manquait plus que la viande de porc à mettre sur les brochettes depuis longtemps préparées. Mais les porcs, invités pour le banquet s'étaient peut etre rendus compte d'avoir fait une énorme erreur de jugement, et maintenant ils... hésitaient.


- Patience.

Se dit la corsaire en se regardant dans le miroir de la chambre grand ducale et en cherchant un signe de confirme de son époux.

- On ne peut pas tout avoir!

Ou si? Quand on y croit fortement, peut etre on peut tout avoir.

Et fut avec son plus radieux sourire qu'elle arrive quelque heure plus tard sur le parvis de la cathédrale au bras de son Grand Duc en se mêlant de suite aux autres invités, réjouir et être témoins de cette union d’amour.

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Merlinrr
[Dieu qu'elle était belle, si blanche, si claire
Ce dimanche de juillet
Dieu qu'elle était celle que j'attendais,
Telle que je l'avais tant rêvée]*


A un frémissement qui l'agite, il a su.
Alors il se retourne pour la voir entrer dans l'église au bras de Sandino. Mon dieu qu'elle est belle. Radieuse. Et, tels des vases communicants, c'est sur son visage qu'il lit son propre bonheur,

Elle arrive.
Elienore l'a confirmé bien inutilement, il la ressent. Pourtant ses quelques mots l'apaisent.
Elienore. Sommet du triangle. Peut-être celle qu'il connait le moins. Elienore la sage, la bienveillante. Un peu plus posée que les deux autres... quoi que... bien fol qui s'y fie. Il n'a pas oublié son rôle de médiatrice et l'aide qu'elle a tenté en vain de leur apporter. Il n'a pas oublié l'invitation au mariage qui bien qu'arrivée trop tard pour qu'il puisse s'y rendre lui a fait chaud au coeur.
Il acquiesce à ses mots. Il aura à lui dire. Plus tard. Mais déjà si les lèvres s'étirent en sourire de remerciement, les yeux déjà la cherchent et ne la quitteront plus.

L'émotion est palpable mais disparaît pour laisser place à une force de conviction inouïe dès que les doigts se nouent. Les mains liées disparaissent dans les plis de la robe lorsqu'ils se collent l'un à l'autre, face au Cardinal.

- Je savais que vous viendriez...

Nul encore, peut-être pas même eux, n'avait conscience de la puissance qui prenait naissance de leur union.
Elle avait mené moult combats, certains victorieux, d'autres perdus qui l'avaient laissée exsangue.
Il avait vécu dans l'ombre, n’apparaissant dans la lumière que comme une phalène maladroite.
Moitiés de la même pomme qui ne peuvent tenir debout qu'enfin réunis mais qui puisent dans leur symbiose une force à faire trembler les puissants.

Ce jour leur appartient. Comme leur appartient l'éternité.
Demain viendront les combats

Pour l'heure, les visages sont tournés vers le Cardinal qui va bénir leur union tandis que les derniers invités se pressent, dont Montmorency, in extremis.
Tout à l'heure ils salueront Gab et Maylodie qu'il n'a fait qu'apercevoir. Et Tanissa qui leur a fait l'honneur de sa présence malgré la guerre. Amis d'hier et amis d'aujourd'hui, réunis pour les accompagner tout au long de cette merveilleuse journée.

Edit pour ajout.
* Librement adapté de Patrick Fiori
Jiveli
J'hésitais à poursuivre ma surveillance du parvis. Les gens continuaient à affluer, j'avais reconnu Grabiell et Maylodie que je n'avais pas vus depuis un moment. Il y avait également un grand nombre d'inconnus et je guettais les expressions des visages de Merlin et Sofie pour savoir si ils étaient bienvenus ou pas.

Les questions qui se posaient maintenant était simples prises une par une, c'est leur multiplicité qui me posait problème.

Devrais-je continuer ma surveillance à l'extérieur ?

Cela paraissait important puisque nombre d'invités arrivaient encore. J'étais de plus officiellement chargée du service d'ordre. Mais faisant cela, je n'étais pas à l'intérieur, l'absence du don d'ubiquité était ici bien ennuyeuse. Donc, étant également témoin, devrais-je attendre que l'officiant demande quelque-chose aux témoins pour hurler une réponse depuis l'extérieur ?

Devrais-je entrer ?

Entrer paraissait la bonne décision à prendre en tant que témoin, mais, si j'avais bien compris le déroulement de ce genre de cérémonie, je devrais certainement faire face, moi-aussi au prêtre. En lui faisant face, j'avais dessiné un petit plan, je tournais logiquement le dos a l'assemblée. C'est ici que le bât blesse. Je n'ai ni le don d'ubiquité, ni des yeux dans le dos. Ici, donc, plusieurs nouvelles solutions s'offraient à moi : Utiliser un miroir pour faire face au prêtre tout en gardant un œil sur l'assemblée. En faisant cela, je risquais de passer pour une fille narcissique, s'occupant plus de son image que du mariage de deux membres de sa famille...La seconde solution, un peu bâtarde, consistait à me placer un peu de biais, de manière à pouvoir surveiller l'avant et l'arrière de l'église.

Bien-sûr, il y avait toujours des angles morts. Ma vie est une permanente prise de risques inconsidérés !!

Pour mon travail de surveillance, j'avais continué ma liste d'indésirables possibles. J'y avait adjoint une liste de comportements, paroles, tenues vestimentaires suspectes.
L'afflux de critères devenant difficile à gérer, j'avais ris un nouveau parchemin pour simplifier mon travail sous forme de schéma.




Spoiler:


Bien-sûr, malgré tout mon travail de simplification, il restait des écueils. Il me manquait certaines informations que je devais obtenir pour poursuivre mon travail. J'entrepris donc mon entreprise d'enquêteur. Les qualités d'un bon détective sont simples: finesse, délicatesse, discrétion. Et c'est ainsi que je comptais le mener!

Hep! vous là-bas! Madame! Oui, vous!! Cette belle robe, vous l'avez volée ou c'est réellement la vôtre??
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Iaudas
Nombreuses furent les personnes présentes à ce mariage, tous venaient à l'occasion de ce mariage. C'était donc notre Cardinal, l'homme d'Église du jour qui allait être chargé d'unir ces deux êtres sous le regard bienveillant du Très-Haut. Comme à son habitude, le Nanteuil fit demander tout ce qui lui serait nécessaire à la célébration du rite marital, absolument tout se trouvait près de lui. Le marié suivi de la mariée fit son entrée nuptiale jusqu'au niveau de l'autel. Leurs mots fit sourire le pourpré, et en retour il dit :

C'est bien normal, allons ! Et puis, notre bonne vieille Laure me lancerait le rôti au visage à la prochaine réunion de famille.

Ah non mais le vieil italien ne voulait pas se faire étriper par la blonde. Trop jeune pour mourir...enfin, la jeunesse, voilà une chose bien relative. Allez, ne traînons pas, c'est parti mon kiki !

Mes chers enfants,
Nous sommes réunis en ce jour pour la célébration du mariage de Sofie et Merlin qui ont décidé de s'unir sous le regard de Dieu et de l'Église pour vivre de leur amour ainsi que fonder une famille dans le respect des valeurs aristotéliciennes. Nous sommes invités aujourd'hui à être les témoins de ce moment solennel, première étape de leur vie commune ensemble. Devant nous, ils se jureront la fidélité et l'amour à une durée perpétuelle, comme le dit Christos au Chapitre XII à Natchiatchia : " Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire." Et tout comme Natchiatchia et Yhonny, ils ne pourront plus se soustraire à leur nouvelle union jusqu'à la mort.


Une fois ceci étant dit, notre prélat se tourna vers l'époux :

Merlin, voulez-vous prendre pour épouse Sofie ici présente, selon les rites de Notre Sainte-Mère l'Église ?
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