Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Mariage de Sofie de Valmonte et Merlin de Montbazillac

Elienore
[Ils vécurent heureux et eurent beaucoup...hum de Nestor's...de nains?]


Un signe de tête vers Sandino, accompagné d'un sourire qui en disait long. Le futur marié était là, la future également, aucun ne s'était carapaté, ce qui était déjà un exploit en soi.
La cérémonie débuta, qu'elle écouta religieusement jusqu'au moment où l'officiant appela les témoins afin d'adresser quelques mots aux futurs époux. Subitement elle se met à gratter du bout de l'ongle une tache imaginaire sur sa robe, ne souhaitant pas se lancer la première, esquive subtile de l'azure blondesque. Laure fait du Laure, bien entendu. Au coup de coude elle se lève, Elie fera du Elie, c'est une évidence.


Enfin! Que de temps et de chemins tortueux empruntés pour en arriver à ce jour...

Ma Sofie, que te dire de plus que tu ne sais déjà?
Je ne jouerai pas les vieilles radoteuses sur nos liens d'amitié. Je te dirai simplement que je suis heureuse d'être le témoin de ton amour.

Merlin, nous pouvons, la blonde et moi, parfois être... encombrantes, j'en suis consciente.
Vous êtes sans doute le seul qui, sans comprendre notre trio, personne n'en est capable, peut être même pas nous même, avez eu assez de subtilité pour vous en approcher sans vouloir l'intégrer de force ou le détruire.
Je sais que je ne perds pas une amie mais que je gagne un ami. Faites en sorte, Carreau, de ne jamais devenir un ennemi.

Ce jour n'est donc pas une finalité, la consécration de votre amour par le mariage mais au contraire le commencement d'un nouveau chapitre de votre vie que vous écrirez à deux.


Pas mécontente de son improvisation, elle retourne à sa place. Certaine que Merlin avait compris le message entre les lignes.
Princesselaure
Confortablement installée sur son banc elle regarde la Brune quitter son assise et commencer son discours. Dandinement de fesses et écoutilles bien ouvertes. Suffit de manquer un paragraphe si elle lui pose une colle en revenant !

AHHHH mais c'est ça que je voulais dire en plus ! Le temps toussa ! Tsss... Tu es entrée dans ma caboche pour me voler ma phrase ! Chipie ! Dieu que c'est kitsch de dire Chipie... Oé ! Mais nous sommes dans la maison de dieu et si je pouvais esquiver une énième confesse... Mais... Une phrase fit sortir la blonde de sa léthargie, enfin son coma... NON son attention !

Merlin, nous pouvons, la blonde et moi, parfois être... encombrantes, j'en suis consciente.


La blague... Objection ! Je m'oppose à ce terme votre honneur ! Rienafout je fais appel !

Elle restera figée sur cette phrase, squeezant alors la fin du discours... L'azur qui accompagne Elie alors qu'elle repose son séant. La dévisageant de bas en haut... Lèvre inférieure qui remonte doucement en une moue lauresque.

Encombrantes... Genre... Encombrantes comme une malle restée en bas de l'escalier ? Encombrantes comme une caisse de jouets à monter au grenier ? Encombrantes comme... Une roche en plein milieu d'un salon ? Non je suis désolée... Je ne suis pas encombrante moi Madame ! Je suis juste... Envahissante tout au plus, indispensable tout du moins ! Encombrantes... Je t'en foutrais moi de l'encombrante ! Ridicule !

Et de rouler des mirettes vers le tonton, puis vers un vitrail... Puis vers la foule... Encombrantes... Tsssss... Et ta sœur ?!
_________________
Merlinrr
L'appel aux témoins ! Fichtre !
Montmorency ouvre le bal pour une introduction en douceur. Elle n'a jamais remis ses choix de vie en question, posant toujours sur ses décisions un regard bienveillant. De cela il lui est reconnaissant. Elle reste celle à qui il a appris à porter couronne tout en marchant les pieds nus. Son intervention empreinte d'aménité se termine toutefois sur quelques mots qui ne manquent pas de lui faire arquer un sourcil. "Tatie ? Elle a bien dit "tatie" ? Houlà ! Il va devoir lui expliquer que ce n'est pas à l'ordre du jour ça. Il la remercie d'un sourire et d'une inclinaison du chef.

- Merci, Aloara. Il use de son prénom, ce qu'il ne fait d'ordinaire jamais. Pour lui, elle est et restera Montmorency.

Puis voilà le moment qu'ils attendaient tous. Ne vous y trompez pas ! Attendre ne veut pas forcément dire espérer. N'allant pas jusqu'à dire qu'il les redoute, tout au moins il reste sur ses gardes autant avec la blonde qu'avec la brune. Jamais il n'avouera qu'il ressent une sorte de... tendresse pour ces deux calamités et qu'il porte sur l'amitié de ce trio improbable un regard bienveillant et amusé. N'est-il pas admirable de savoir que, malgré l'éloignement, chacune d'entre elles est toujours là pour les deux autres ? Que les divergences jamais n'entament ce bien précieux qu'elles ont poli depuis des années ?
Il se sait toléré par les amies de Sofie, peut-être même apprécié, et c'est déjà une bonne chose, restant à distance et pourtant bien présent, calmant parfois un grognement, rappelant à l'une ou à l'autre que cette amitié ne peut être reniée sur un coup de tête, sans ignorer toutefois que si sa présence peut accélérer les réconciliations, elles auraient tout de même eu lieu, avec ou sans lui. Présent lorsque ça va moins bien entre les trois, s'éloignant avec prudence lorsqu'elles se retrouvent comme elles le font toujours.
Ces trois-là sont inséparables. Qu'on se le dise.

Oui enfin... Ce n'est pas pour ça qu'en épousant l'une, il doit se coltiner les deux autres non plus ! Il a d'ailleurs blêmi lorsque Sofie lui a annoncé que Laure et Elie viendraient souvent en vacances chez eux, se voyant déjà embarquer pour une saison de pêche le temps de la villégiature. Il n'a pas osé demander s'il faudrait aussi les nourrir et les abreuver, mais déjà il s'imagine aussi pauvre que la France, à devoir faire la manche sur l'atlantique.
Un frisson.

Sa marraine ouvre le bal.
Et déjà une chose à éclaircir ! Ah il en entend de belles dans son discours ! Comment ? Elles parlent entre elles de recette de compote de pommes ? Faut-il donc en conclure que Sofie sait cuisiner mais qu'elle feint à merveille le contraire ? Voilà une chose qu'il ignorait et que Laure vient de révéler au grand jour. Il en jubilerait presque.

- Vous allez devoir me montrer d'autres talents... susurre t'il en apparté à sa presque femme avant de se concentrer sur la suite et fin du discours lauresque.
Il y est question d'amitié, et elle le sait, la sienne lui est acquise. Après les voeux traditionnels et l'allusion à la tante aux maris dont personne ne lui avait encore parlé, elle laisse sa place à la brune non sans qu'il ne lui ait glissé : Semper fidelis, ma reyne.

Encombrantes ? Elie a lâché le mot et il sourit. Mais comment lui dire qu'il ne les voit pas comme un fardeau ? Mais bah ! Après tout c'est peut-être mieux de le leur laisser croire. Il en est ainsi de leur relation, où sous les mots ils sont les seuls à lire les véritables sentiments. Elles ont toujours été là pour soutenir Sofie quand il partait et si elle est là en ce jour, c'est sans nul doute grâce à elles deux. Elles font partie intégrante de la vie de sa femme, un soutien indéfectible dont il serait inconcevable de vouloir la priver. Et il le sait, si demain Sofie venait à lui dire : Amour, Elie a besoin de moi, ils partiraient toutes affaires cessantes sans même demander le pourquoi du comment... surtout si c'est Laure qui paie le voyage.

Nouveau sourire plein de gratitude cette fois. Elle comprendra pourquoi. Et d'ajouter mi-taquin, mi-sérieux, dans un murmure afin de n'être que d'elle entendu :

- Merci Elie. Dites...vous venez déjà cette année pour les vacances ou on ne commence que l'an prochain ?

Et tandis qu'Elienore regagne sa place, il surprend l'air courroucé de Laure qui la fustige du regard. Allons bon ! Des mots tendres vont encore s'échanger à n'en pas douter. Il va falloir changer le plan de table et éviter de les placer à côté ces deux-là.

Ne reste plus maintenant que la benjamine de la troupe et non la moindre.
_________________
Elienore
Petit flashback avant qu'elle ne rejoigne sa place...
Elle ne se trompe pas sur le sourire qui lui est adressé et un autre satisfait se dessine sur ses lèvres pulpeuses avant de prendre un air chagrin face à sa demande.


Malheureusement je crains que ce ne soit pas possible cette année. J'en suis navrée.
Mais si cela vous rend trop triste, je peux vous envoyez les enfants pour quelques jours.


Elle se pince les lèvres pour ne pas rire. Quatre enfants âgés de huit à deux ans et demi d'un seul coup, voilà de quoi vous dégoûter de procréer pour des dizaines d'années.
Revenue cette fois près de Laure, la brune sent le regard azuréen la scruter des pieds à la tête. Quoi! J'ai vraiment une tache sur ma robe?


Rassures-toi ma chérie. Je suis certaine que Merlin nous verra comme de très belles malles fort luxueuses et pour toi incrustée de pierres précieuses.
Moi aussi je t'aime...même quand tu es envahissante.


Franchement amusée, elle reporte son attention sur la cérémonie. C'était au tour de la petite et Elie ne voulait rien manquer.
Sofie.de.valmonte
Un peu émue, chamboulée.. L'ex duchesse destituée, tant de mots et d'histoires sur les visages qui défilent, c'est des années de partage dans l'émotion, elles l'ont partagé le pain de la misère, bien sûr qu'il ne fut pas question de pauvreté, mais bien de galères qui parfois finissaient en situation comique.. L'insouciance de leurs tendres années.

Alors elle écoute, les yeux un peu rougis par quelques larmes salines qu'elle contiendra, elle resserre un peu la main de son futur époux, en mémoire quelques lieux reviennent, le Poitou, le Périgord, le Domaine royal, Alexandrie et les robes de Laure dans la méditerranée, le mariage d'Elie avec le somptueux cadeau de poutrage d'Angevin les aventures, les facéties et L'Auvergne... Cette Auvergne si chère à leurs coeurs, ce duché ingrat et perdu, parfois il est maudit, alors qu'il fut chéri. Elles ont pleuré ensemble se goinfrant de pavot et d’absinthe. Des histoires partagées et au final, il restera les souvenirs des plans déjoués, même si souvent il faisait froid et gris en leurs villages natals, elles étaient souveraines.

Alors , elle se souvient, ces mariages ou leurs arrivées éblouissaient , ces enterrements ou elles chuchotaient, le temps s'arrête dans cette église, elle replonge dans le passé au milieu de ses souvenirs. Les gitans et leur camp en Auvergne, elle se revoit avec Laure toute deux grimées de boues en train de ramper pour les surprendre .tant de causes à défendre, diantre qu'elles étaient différentes les trois Grâces d'Auvergne. Mais au fond si semblables. La sagesse incarnée par Elie, le pétillant donné par Laure et la justice qu'elle désirant tant..Qu'ils aillent tous se faire pendre, le malheur fut lancé en quittant ces terres montagneuses, d'ailleurs Laure à même pissé dans la municipale de Clermont..Alors encombrante .. Forcément oui, Encombrante d'amour et d'amitié, encombrante de souvenirs qu'elles continueront à faire vivre en se soulant de printemps qui défileront.

Elle immerge et se tourne vers son époux, un sourire sur son visage qui depuis lui est souvent illuminé. Ses mains dans les siennes, il est temps aussi de dire deux mots, elle n'a rien préparé, car son coeur déborde de mots.


Merci à tous, pour vos mots, merci à tous d'être venus ce jour particulier. Ce jour, je ne pensais pas qu'il puisse arriver..Depuis trois ans, cela ne pouvait être que lui, depuis toutes ces années nous avons vécu loin de l'autre nous retrouvant les nuits en nos rêves les plus fous.

Merlin ce jour et chaque jour, je vous promets amour et fidélité, je vous promets d'être , votre épouse, votre maitresse, votre amie. Mais plus que tout encore je nous promets un avenir ou plus jamais nous ne serons séparés. Cette flamme qui est en mon coeur n'est portée que pour vous. C'est à vos pieds que je pose mes malles, c'est auprès de vous que mon coeur s'ouvre, c'est en votre bouche que j'irai recueillir jour après jour le nectar de la vie. Je vous aime et ce mot me parait dérisoire à côté des sentiments qui me submergent..

Vous le savez , je vous en ai parlé, ces cloches qui sonnent , je ne pensais pas qu'un jour elles le feraient pour moi. J'ai marié mes amies les plus chères, en pensant à vous. Je me levais le matin en imaginant votre sommeil. J'errais parfois dans des rues en cherchant vos pas. Je buvais vos courriers en versant des larmes le cœur étreint par nos fiertés. Vous ne faites pas que m'épouser, vous faites briller mes ailes..

Elle porte sa main à sa bouche pour un baiser, d'autres baisers suivront, mais le curé n'a pas encore dit qu'ils en avaient le droit ... Ce droit pourtant qui fut obsolète , mais elle aime laisser penser que les conventions sont respectées.
_________________
Iaudas
Les témoins eurent des mots fort touchants à l'endroit de notre jeune couple, le vieillard avait écouté silencieusement chacun. En plus, la bonne vieille Laure faisait partie des témoins, et gardait toujours le fin mot pour rire ! Quand le Cardinal estima que c'était l'instant de reprendre le cours de la cérémonie, il reprit :

Merci pour vos témoignages édifiants, chers témoins !

Le prélat porta le regard par la suite en direction des mariés :

Vous pouvez faire l'échange des alliances, mes enfants.
_________________
Merlinrr
Un regard horrifié répondit à la proposition d'Elienore. Déjà il s'imaginait devoir veiller sur une troupe d'odieux morveux aux mains collantes de confiture, se réveiller le matin à force cris de bambins affamés. Passe encore Adelys qui était presque en âge de se marier et qui les rejoindrait sans doute sous peu. Il l'avait déjà rencontrée en Auvergne et la gamine promettait d'être dans la lignée des trois Grâces bien qu'encore un peu tendre. Pour les autres héritiers, ils allaient devoir rester à Clermont ou dieu sait où. Les arguments ne manqueraient pas pour convaincre leur mère qu'il leur était impossible de les recevoir et qu'ils allaient devoir se priver de cet immense plaisir faute de maison, et puis c'était la guerre ! Une bonne partie de la Bretagne était occupée et si ce n'avait été ce pleutre de Roy Fol, les combats auraient été déjà engagés depuis belle lurette. Non ce n'était certes pas un lieu de villégiature pour des enfants. Quelque peu rassuré par la perspective de cette impossibilité, il sourit à Elie. Après tout c'était malgré tout grande marque de confiance que de songer à confier sa progéniture à Sofie...

Sofie qui prit la parole pour l'échange des vœux.
Mille pensées et émotions se succédèrent durant son monologue qu'il buvait sur ses lèvres. Un sourire à l'évocation des malles qu'elle déposait à ses pieds et si la métaphore était belle, un instant il imagina les quelques dix-huit malles qui la suivaient dans tous ses déplacements.
Il est vrai que leur parcours avait été chaotique et semé d'incompréhension de par et d'autre mais elle savait faire naître cette émotion en lui comme le jour où elle lui avait parlé des cloches qu'elle désespérait d'entendre sonner pour elle. Pourtant, durant des mois, en sa pudeur il avait lu indifférence et cette indifférence le poussait à partir, par fierté mais aussi par dépit. Et dans ses départs elle lisait indifférence. Le schéma s'était tant de fois dessiné qu'ils ne comptaient plus les séparations. Toutefois, vivre sans l'autre leur était impossible.

Il serra sa main une fois de plus. Une main qui était resté vierge d'alliance.

- Sofie, c'est à deux que nous avons réussi ce pari qui semblait improbable à nos amis, celui de nous unir enfin. Il nous a fallu déposer les armes et se présenter à l'autre dans l'humilité de nos sentiments les plus intimes que jamais nous n'avions su partager. La révélation fut alors assez incroyable

Toujours pudique de ses pensées les plus profondes dont il ne pouvait s'ouvrir qu'à elle seule, il choisit de n'en pas dire davantage.

- Alors que je n'en avais qu'une idée approximative, j'ai désormais goûté à la vie à vos côtés. Vous m'apportez plus que mes espérances, car au-delà de l'amour, du partage et de la complicité auxquels j'aspirais, vous mettez dans ma vie de la fantaisie et ce piment qui la corse. Vous pouvez d'un mot réveiller la passion tout comme vous savez d'un autre la tempérer d'une tendresse qui me submerge. Vous êtes le tout sans lequel je ne pourrais et ne voudrais plus vivre. C'est à vos côtés que je veux m'éveiller chaque jour de ma vie, c'est auprès de vous que je veux vivre et rêver, que je veux vibrer et espérer, puis m'endormir chaque nuit, heureux et comblé. Je vous promets amour et fidélité, soutien et réconfort, plus jamais ma main ne lâchera la vôtre. Désormais, nous serons deux.

Il prit sa main senestre et glissa l'alliance d'or blanc à son annulaire.

- Puisse cet anneau d'or vous rappeler mon engagement et à quel point je vous aime.
_________________
Sofie.de.valmonte
A son doigt un anneau, le regard dans le sien, elle lui a donné sa main et ce n'est pas anodin.. A son doigt la brillance dans ses yeux le ciel qui se pâme.

Il lui fait promesse, elle sait qu'aucun mot n'est dit en vain. Elle sait aussi que demain sa vie sera différente , il y aura des hauts et des bas, mais il y aura surtout des lendemains .

Elle prend l'anneau restant, pour à son tour lui glisser au doigt, le geste est coutumier pour les milliers de mariés, il est solennel pour leurs voeux échangés.

C'est les yeux plongés dans les siens que l'anneau prend sa place, elle occulte d’où il vient avant de glisser en sa main. Plus tard elle demandera à son frère pourquoi les anneaux étaient en sa bouche...


Merlin en cet anneau , je vous prends pour époux et je respecterai les engagements énoncés mais aussi ceux que nous nous sommes dits..

_________________
Iaudas
Il n'y avait pas de doute, cette cérémonie était fort empreinte d'amour ! Le prélat prit la main de l'époux pour l'emmener sur celle de l'épouse, les liant ainsi en les couvrant avec l'aide de son étole blanche, le cardinal déclara à voix haute la parole suivante :

Que personne ne divise ce qui a été uni par Dieu !

Enfin, il donna la bénédiction nuptiale pour achever la cérémonie.

Prions
Seigneur, daignez regarder vos serviteurs : accompagnez de votre grâce l’institution que vous avez ordonnée pour la propagation du genre humain : que votre secours conserve ce que votre autorité a uni. Toi qui vis et règnes pour les siècles et les siècles. Amen.


Parce que c'était l'heure de bisou, le vieillard annonça à l'époux :

Vous pouvez embrasser la mariée si vous le désirez.
_________________
Merlinrr
Il exhala un long soupir. Enfin... Enfin ils étaient unis à tout jamais, parce que n'en doutez pas ! jamais il n'y aurait dissolution. Ils avaient largement eu le temps de réfléchir à cette union et savaient ce qu'était la vie sans l'autre. De cela ils ne voulaient plus.

- Amen.


Il serra la main de Sofie sous l'étole attendant la permission, que, disons-le, il avait déjà prise depuis quelques semaines déjà, mais cette fois c'était officiel : il pouvait embrasser la mariée s'il le désirait...
Euh ? S'il le désirait ? Ah mais c'est que justement il ne désirait pas mieux ! Il adressa un large sourire à Monseigneur Iaudas avant de se tourner vers sa femme.

Ce fut un baiser empreint de tendresse et chargé de promesses qu'ils échangèrent, les yeux brillants de cette passion qui les consumait.
_________________
Elienore
Après les paroles des témoins, c'est au tour des futurs époux d'échanger leur voeux. C'est que la brune en est émue, une larmichette perle même au coin de ses yeux de jade. Bon elle ne va tout de même pas renifler bruyamment en pleine cérémonies.
Vient l'instant attendu de tous, elle se demande d'ailleurs toujours pourquoi on n'en vient pas directement à ce moment là. On gagnerait vachement du temps. Mais bon elle n'est pas curé, fort heureusement, et ne va donc pas tout révolutionner. La bénédiction nuptiale est prononcée et dans un souffle de soulagement, parce que disons le clairement ce n'était pas gagné d'avance, elle lâche.


Amen!

Le marié ne se fait pas prier et c'est un baiser des plus passionné qui est longuement échangé. Hum...quelqu'un à prévu un seau d'eau glacée pour les séparer avant de consommer sur place? Elle se lève d'un bon et applaudit en criant.

Vive les mariés!
Sofie.de.valmonte
Un baiser qu'elle aimerait prolonger, que du bout des lèvres il devienne incandescent, qu'il puisse enflammer l'assemblée, qu'entre volcan et lave il se transforme pour brûler ses lèvres et son âme, jusqu'au bout de l'éternité.

Elle se contient, elle respire, inspire... Une nuée d'émotion qui passe alors qu'elle rêve de glisser sous l'autel en sa compagnie pour oublier le reste du monde . Ainsi tout doucement ils s'égareraient, couchés comme bien souvent dans l'herbe fraiche, les mains s'exprimeraient, elle ferme les yeux le temps du baiser et en quelques songes c'est son corsage qui souffre, il attend une délivrance salvatrice.. Quelques rubans envolés, des mains tremblantes. Le bout des lèvres est posé, c'est déjà la rosée du matin , elle s'envole en lyrique pensée. Il suffirait de presque rien, un jupon, qui, de barrière devient poudre de paille, un feu de bois en ses yeux s’enflamme. Les flammes deviennent un supplice qui vrillent les reins en un tiraillement incessant. Le feu se consume , des mains se retrouvent alors que des monts se dressent. Tel deux amants incapables de se décoller. tel l'effluve de la reine des orchidées. Doucement en crescendo, des caresses... méli mélo ..


Amen?

Le mot de la messe, lui fait toucher terre, quelle transition!

ses joues sont rougies par les pensées les plus charnelles, il sera temps.. Il sera le moment, elle reprend contenance en chassant quelques idées d'extases, vite... vite il lui penser à quelque chose et en croisant le regard de Laure et .. La pensée d'une certaine soirée lui remet les deux pieds sur terre.


Oui Amen!
_________________
Nicolak
Qu’il parle maintenant, ou se taise à jamais.
Parfois, il y a des actes que l’ont fait involontairement, parfois on se retrouve exactement là où on ne voulait surtout pas être, parfois les paroles sortent sans que l’on prépare un discours ni que l’on puisse se raviser tellement la spontanéité est présente.

Nicolak se trouvait là, devant l’église, pour venir assister à un tout autre mariage.
Il s’était trompé d’église, de jour ou d’heure… Le fait est qu’il poussa la porte pensant voir une mariée brune, et il découvrit celle qui hantait encore récemment ses pensées et tourmentait ses rêves.

Il resta là un moment, sans mot, pourtant ses jambes continuaient d’avancer jusqu’au centre de l’allée centrale.
Son cerveau avait déconnecté dans cette église, il regardait Sofie faisant abstraction des invités.
Il avait du mal à réaliser qu’il se trouvait bien devant elle, qu’il se retrouvait au cœur de son mariage… Mariage avec un…. Merlin, la belle surprise……

Ne voulant pas gâcher le mariage de celle qui jadis semblait éclairer sa vie, il aurait préféré ne jamais entrer. Ne jamais voir, ne jamais savoir.
Il n’avait jamais compris les épreuves qu’elle lui avait faites subir mais, à cet instant précis, tout lui sembla une évidence.
Lui, l’amant de l’ombre qui recevait de belles promesses… Lui l’amant avec qui elle c’était uni, un soir, par les liens du sang… puis à qui l’ont demanda de tout oublier, comme si rien ne s’était passé car elle avait besoin qu’il ne se soit jamais rien passé entre eux deux.
Tout prenait sens et lui donna un gout amer.


Sofie…

Il se prit une claque en voyant sa tenue, tenue tant de fois imaginée… Il ne put qu’avouer :

Vous êtes magnifique, vraiment.
Magnifique.


Mais l’enchantement ne faisait plus effet. Et il poursuivit.

Dommage que ce ne soit que d’apparence. Dommage que ce ne soit qu’une enveloppe, qui plus est éphémère… Dommage que sous cette dernière vous soyez toute pourrie.

Il marqua un temps de silence avant de reprendre pour débiter ses paroles, le cœur lourd.

Merlin, ne vous attendez pas à la garder ainsi, sa putréfaction à commencée. Ne vous attendez pas à la garder que pour vous, beaucoup de rumeurs sont vraies, Ettore avait bien raison sur plus d’un sujet que je tairais ce jour par respect à votre mariage…

Il fit un pas en arrière comme pour se retirer, il s’était trompé d’église ou d’heure… Il n’avait pas été invité, et voulait surtout pas être ici.

Un petit rictus de courtoisie, comme pour passer la pommade, se faire oublier.


Vive les mariés …

https://www.youtube.com/watch?v=BVYzIY8t_HA
Merlinrr
C'est alors qu'ils venaient d'échanger promesses et baiser nuptial que la porte de la cathédrale s'ouvrit pour livrer passage à un invité qu'ils n'attendaient pas mais qu'il appréciait.
Nicolak avait souvent été témoin de l'amour qui déchirait ces deux êtres. Parfois Nico restait là, dans l'une des tavernes de la capitale arverne, à tenir la chandelle, mutique le plus souvent, comme si, par sa présence, il avait voulu interdire que Sofie et lui puissent se parler d'amour, pourtant, jamais il ne l'avait trouvé pesant.
Il savait que Nico avait eu un coup de coeur pour Sofie mais il savait aussi que c'était sans espoir pour lui, comme pour tous ceux qui avaient pu y croire depuis qu'ils s'étaient rencontrés. L'amour qui l'unissait à Sofie était de ceux que rien, ni personne ne pouvait défaire. Et malgré les séparations nombreuses, aucun des deux ne pouvait vivre sans l'autre.

Connaissant les sentiments de Nico, il posa sa main sur son épaule.

- Bonjour Nico, merci d'être venu. Et je plussoie ! La mariée est magnifique...

Son sourire s'estompa lorsque Nico poursuivit. Les mâchoires de l'Enchanteur se serrèrent douloureusement et ses poings se crispèrent. Toutefois, ils étaient dans un lieu saint et rien ne devait ternir ce jour.
Il prit le parti de détourner les mots du fâcheux avec humour.

- Nous pourrissons tous depuis le jour de notre naissance. Certains sont plus pourris que d'autres, il est vrai.... Le regard appuyé ferait sans doute comprendre à Nico à quel point son amertume le rendait petit et combien il se ridiculisait. Quant à Ettore, paix ait son âme.

Il tourna ostensiblement le dos à Nico pour remercier l'officiant.

- Merci Monseigneur, ce fut une belle cérémonie, vraiment. Puis à Sofie : Amour, je crois que nos invités ont hâte de nous féliciter, venez...
_________________
Nicolak
Nicolak porta alors son attention sur celui qui se fit entendre. Il ne trouva mieux comme réponse que ses mots :

Mais derien Merlin, j’espère simplement qu’elle retirera son collier rouge que je lui ai offert, lors de votre nuit de noce.
A moins qu’elle le garde sans cesse lorsque-vous… Que le très haut vous préserve.

Et de s’en retourner, la tête haute, vers d’autres horizons, se sentant libéré du poison qui coulait dans ses veines.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)