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[RP] Très très très Trémouillais -Dis moi oui...Vra-ny-

Vran
Ah, ENFIN Enolia finit par traîner son cul à ce mariage. D'ailleurs, elle est avec Eddwyn. Il semblerait que le Sidjéno n'ait pas compris l'avertissement. Ça n'était pas grave. Le couple -vrai que ça traîne du coup- avait déjà prévu un plan parfait. Petite Sauterelle en place, ça peut enfin commencer. Ne reste plus qu'à espérer qu'aucune autre tuile ne leur tombe dessus, ça serait vraiment pas de chance! Hahaha! Haha... Ha... Calyce débute la cérémonie, sauf que non, parce que quelqu'un d'autre déboule. Flag. Bordel, le truand l'avait presque oublié, ce con! Forcément, c'est à son mariage qu'il décide de se rappeler à son bon souvenir! Là, Vran il est tellement salé qu'il ne pense même pas à se demander comment il sait qu'ils se marient. Remarque, l'avantage, c'est que lui au moins il s'oppose pas. Heureusement. Pour lui, hein! Là où il avait décidé de simplement blesser Archibalde, Flag lui il n'hésiterait pas à lui éclater le crâne à grands coups de pierre, quitte à salir leurs sapes. Parlant de salir les fringues, ce gamin stupide leur vaporise du rose à la tronche. C'est un peu la goutte d'eau -de lait fraise?- qui fait déborder le vase.

Certains d'entre vous ne comprendront peut-être pas l'agacement de nos héros, et sûrement encore moins la réaction qui suit. Mais vraiment, ce mec, c'est une plaie. Il a toujours une méthode pour donner envie de lui péter les dents en quelques secondes. Ils l'ont traîné un moment, nos gus. Plutôt que de simplement le fumer avant d'abandonner le cadavre dans un fossé -l'envie n'a pas manqué-, ils ont décidé de l'abandonner. Ce qui n'a pas été simple, puisque le type ne comprend pas -ou fait semblant de ne pas comprendre- quand on lui demande gentiment de décarrer avant de se prendre des avoinées. Ni quand on lui demande méchamment, d'ailleurs. Et même quand on parvient à se tirer sans le prévenir du départ et à le laisser dans un bled paumé, il trouve moyen de retrouver les gens à la trace. Mais ils avaient réussi. Et le voilà, juste là, quand tout le monde pensait en être débarrassé.

Un regard -et peut-être un sourire crispé- entendu entre les bientôt mariés-si-on-arrête-de-casser-les-couilles, et ils se jettent sur l'imprudent. Déa bâillonne -comme le jambon- pendant que Vran l'empêche de bouger et en profite pour lui tataner un peu les entrecôtes -pour attendrir la viande-, avant de le saucissonner dans un coin de l'église qui fume. Au passage, il en profite pour lorgner sur les gambettes un peu plus découvertes de sa promise.
La satisfaction est grande, et ça se sent lorsqu'il prend une grande inspiration, mains sur les hanches. Deux petites tapes qui résonnent sur le seau vidé et laissé sur la tronche de Flagada, et voilà nos fiancés de retour à l'emplacement initial.
Petit regard vers Helvalia, qui est parvenue à venir, profitant des précédents boulets pour se la jouer à la discrète. Forcément, Vran se dit que ce trou du cul -oui il l'a mauvaise- de Jurgen aurait pu assister à la cérémonie, si Helvie le pouvait. Il efface cette pensée d'un mouvement du chef pour se reconcentrer sur Calyce et Andréa.

On disait donc, pourquoi Andréa, pourquoi pas Vran. Ce dernier réceptionne délicatement les mains de sa presqu'épouse et la laisse commencer. Certes, c'est pas comme si il aurait pu l'en empêcher, mais de toutes façons ça l'arrange.
Le regard qui se pose sur la Colombe est doux, le petit sourire qu'il a en l'écoutant l'est d'autant plus. Ses pouces glissent une caresse sur les mains d'Andréa, puis c'est au tour de Vran. Il fait même un effort pour s'exprimer de manière moins bordélique que d'habitude.


Effectivement, j'en avais pas envie non plus. Mais moi aussi, plus le temps passait, plus l'idée me plaisait. Et maintenant, je suis heureux d'être ici.
Andréa a tous les défauts qu'elle vient de citer. Sauf qu'elle est bavarde! Mais voilà, moi aussi j'ai découvert une autre Déa, bien cachée. J'avais envie de lui balancer des trucs à la trogne, avant. J'ai même dû le faire quelques fois, en fait. A force de l'apprendre mieux, je les aimes ces défauts. Certains se sont transformés en qualités que j'avais jamais reconnues, d'autres se sont révélées avec le temps. Je vais pas faire la liste, je risquerais de tomber dans le cliché, et puis tout le monde sait comme ma Colombe est presque parfaite. Je dis presque, parce que je suis sûr que dans quelques jours, je la trouverai encore plus parfaite qu'aujourd'hui. Cela dit, je lui retourne quand même le compliment: elle aussi c'est une amante formidable.


Petit sourire adressé à la Chiasse, puis il reprend.

Andréa, elle rend ma vie plus joyeuse. Elle a passé ma garde, par surprise, et s'est nichée au fond de mon cœur. Je pensais pas que ça pourrait arriver, et pourtant, je me marie avec elle. Elle m'a donné envie de me marier, même. Elle m'a donné envie de lui faire confiance, aussi. Andréa, c'est l'évidence qui se cachait depuis longtemps et que je découvre que depuis récemment.
Andréa, bientôt, c'est mon épouse, et putain, ça me rend bien plus heureux que ce que j'aurais pu imaginer!

Moi non plus, je sais pas pourquoi elle. Mais j'écoute mon cœur. Et là, il me dit que c'est elle. Je lui fais confiance.


L'idée de découvrir le pourquoi du comment ensemble, au fil du temps, lui convenait parfaitement, de toutes façons.
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Eddwyn
Tout le monde semblait entrer dans l'église et un vent frais venait de se lever.
Eddwyn regardait dans tous les sens en attendant Enolia, devait-il cesser de l'attendre et suivre les autres pieds nus dans l'église ?
Décidé à ne pas être une nouvelle fois le dindon de la farce il retira ses poulaines et fit un pas en direction de l'église, mais c'est à cet instant qu'elle arriva et lui saisit le bras.

La joie de ne pas avoir à rentrer seul dans l'église lui fit oublier sa promesse, il détailla la tenue de la blonde du regard.
Elle devait sans doute être jolie pour quiconque s'intéressait aux femmes, elle avait mis des rubans dans ses cheveux et une robe, craignant qu'elle ait surpris son regard il fit un sourire encourageant et s'avançât dans l'église en sa compagnie avant d'être libéré.

Un homme chauve semblait avoir été blessé, il le regarda sans comprendre et Calyce commença à parler.
Ne voulant pas se faire remarque là au beau milieu de l'allée il fit quelques pas sur le côté et se rangea au beau milieu des invités, histoire de se fondre dans la masse.

Il n'écoutait pas vraiment les déclarations des uns et des autres ni même ne regardait ce qu'il pouvait bien se passer vers l'autel, il était trop occupé à fixer son bras avec horreur.
Il fixait l'exact endroit ou Enolia avait posé sa main, et si Déa ou Vran l'avait vu ?
A coup sûr ça allait lui retomber dessus.
Une légère angoisse au creux du ventre il reporta son attention sur la cérémonie en ayant l'air de quelqu'un qui était très intéressé par les mariages et autres choses de l'amour.

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Flagada_jones
Eh bien! Quel accueil! Quelle joie! Se dit-il, alors qu'on l'agresse, qu'on l'assaille, qu'on le violente, qu'on le moleste en bande organisée, pour l'asperger de son propre lait fraise béni alors qu'il avait mis tant de temps à sanctifier le divin breuvage, pour le bâillonner alors qu'il allait conter fleurettes à la douce Enolia, et l'attacher sur une chaise, à l'écart, au milieu des cendres encore chaudes voire rougeoyante de l'église de sa ville natale. Car n'oublions pas, que Flagada est né à la Trémouille! Utilisant toute sa force disponible, qui est devenue avec les mois, plus que conséquente, il arrive à faire sauter la chaise, sans la renverser, mais sans avancer non plus, et encore moins faire céder les liens qui le retiennent prisonnier.

De loin, hasard du calendrier, se sentant seul sur les routes, un peu comme un Robinson Crusoe perdu sur son île et n'ayant pour unique ami un ballon de volley-ball dénommé Wilson, il avait gratifié le seau qui lui sert maintenant de coiffe, d'un franc sourire et d'yeux espiègle, compagnon de goguette improvisé.




Bon par contre, là, ça commence vraiment à chauffer, alors maintenant qu'il a pris la pose avec son seau sur la tête, alors qu'il sentait bien les regards plus tournés vers lui que les oreilles tendues vers les mièvreries dignes d'histoires pour adolescentes connaissant leurs premières chaleurs, avec des vampires et des loups-garous et autre faune détournée du folklore médiéval horrifique, il gigote énormément des pieds qui sont en première ligne tout en essayant de se faire entendre.

MMMMmmmm mMMMMMMMm MMMMMM

MMMM
MMM

MMMMMMMMMMMMMMMMMM lmmmmm


On ne vient pas l'aider.
Tant pis.
Les liens maintenant ses jambes en captivité cèdent, et tel un Olivier Atton de 1468, commence à envoyer des cendres fumantes dans tous les sens, à grands coups de mocassins rouges flamboyants, notamment en direction de la cérémonie.
Calyce
Quand y en a plus, y en a encore. Nouveau fauteur de trouble, nouvelle pause. Les futurs mariés ont l'air rodés et s'occupent rapidement du cas Flagada mis sous seau. Sourire de l'officiante du dimanche. Sourire plus large encore, voire niaiseux, à l'échange de voeux des deux mariés. Ne sont-ils pas troooop mignons ?! Dire qu'ils s'étaient PRESQUE forcés à se marier...
C'est beau l'amûr.

C'est beau mais Calyce aura quand même laissé le temps au Chauve de se re-manifester.
Il veut ?
Il veut pas ?
Encore cinq petite minutes...
Tic-tac, tic-tac, tic-tac...
Dix minutes allez ! Parce qu'il boite...
Tic-tac, tic-tac, tic-tac...
Bon, il vient ?!
Non ?
TROP TARD !
Que de la gueule...
Il était bien parti pourtant.
Cette arnaque.

Bref !
Que le mariage avance.
Vite parce que le Flagada commence à s'agiter de nouveau...
On accélère...à rythme Calycéen quoi.


-Andrea, Vran, vous pouvez vous jurer ce que vous voulez. Fidélité, partage d'écus, de Glokul, de principauté...TOUT. Voilà, vous ne faites désormais plus qu'un et les témoins ici présents se doivent de veiller à ce que vous teniez les promesses que vous allez vous faire, quitte à vous assommer si besoin. Le mieux c'est de l'écrire noir sur blanc, de le signer, pour pouvoir le balancer à la tronche de l'autre en cas de coup de canif' dans le contrat. Rien d'obligé...je vous laisse gérer ça entre vous, comme vous voudrez.

Mariage à la cool, on a dit.

Voilà, voilà.

JE VOUS DÉCLARE MARI ET FEMME !


Dans tes dents, le chauve.
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