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[RP] Appât et pêche au coup

Vran
Je vais vous épargner toutes les précisions sur ces histoires de ceintures noires et de compétition. Parce que ce n'est pas le sujet. Sachez juste que notre Chiasse a pas vraiment choisi la meilleure analogie. Notez que je pourrais gagner un gros paragraphe gratos avec ça, mais que je ne le fait pas

Vran aussi, il essaye d'être sexy l'air de rien. La cheville posée sur le genoux, une main sur la jambe et l'autre qui fait mine de remettre en place sa tignasse noire. Ça pourrait marcher, mais faut dire qu'avec la pine verte et dressée, ça fait quand même un gros malus en charisme à rattraper. L'avantage, quand même, c'est que la perturbation érectile -je m'en lasse pas- fait que la Chiasse ne peut pas savoir directement si son manège fait son effet. Ce qui arrange un peu les affaires du truand, parce que ça fait son effet, oui. On pourra noter que malgré l'obscurité qui pointe le bout de son nez, on peut éventuellement voir grâce à la lueur qui l'habite que le regard de Vran ne lâche pas Andrea. Ses gestes sont suivis. Certains de ces gestes lui arrachent un très léger sourire en coin. C'est drôle, ces tentatives de séduction, alors qu'ils se sont déjà sautés dessus sans aucun préambule. C'est comme si ils tentaient de rattraper ce qu'ils avaient laissé de côté après avoir découvert qu'en fait, ça valait le coup.

Il écoute -à peu près- ce que la Chiasse lui répond. Il se redresse de sa chaise, tout comme sa baguette parfumée qui s'improvise boussole de son désir. Il aimerait avoir plus de prestance, mais il est aussi limité par sa blessure à la cuisse. Il s'appuie sur les bords du baquet et laisse son sourire s'élargir alors que ses yeux s'accrochent à ceux d'Andrea.


J'te fait confiance. D'ailleurs, t'as dis qu'si ça durcissait trop fallait humidifier.

Sur ces paroles pleines de double sens, il rejoint la Colombe dans le bain. L'opération est difficile, il a la mal à la jambe. Mais il serre les dents pour paraître le plus nonchalant possible. Une fois posé, il allonge ses jambes et en profite pour les coller à celles d'Andrea. Au passage, maintenant qu'il ne s'inquiète plus de sa cuisse, il a tout le loisir de remarquer que l'eau est putain de froid. À eux de réchauffer l'ambiance.
Et là, Vran sait ce qu'il va se passer. Ils vont se regarder, montrer leurs sourires les plus narquois qui soient, aligner les piques doublés de sous-entendus, jouer l'un avec l'autre en somme. Mais le brun, il a soudainement la flemme. La bonne grosse flemme. Il s'est mangé une route à cheval, s'est fait fesser par la selle, a faillit se faire écraser les boules et piétiner la pine par un galop qui aurait pu le tuer, et lui aussi il s'est senti bien allumé dans les bois. Et forcément, quand l'occasion de faire l'inverse de ce qui est attendu se présente, Vran est ravi. Et en plus il se caille un peu les miches. Alors il ne tarde pas à avancer dans le baquet pour aller cueillir les lèvres de la Colombe pendant que ses mains glissent sur ses flancs. Je l'avais dis, ça fait un moment déjà qu'il a envie de lui sauter dessus. Et avec un peu de chance, sa carapace de bite -ça aussi c'est marrant à dire- se détachera au contact de l'eau. Sinon... Eh bien s'il se démerde comme il faut, c'est Andrea qui voudra s'en débarrasser.

Vran fait durer le baiser, et ses doigts retrouvent ce corps qui leur avait manqué. Oui, il a senti un changement. Il a la trique depuis la veille au soir, mais il sent un changement. La bière modifiée et le désir sont deux réactions chimiques qui mènent au même résultat physique, mais le ressenti est différent. L'un s'agit d'être prêt à se jeter sur Andrea, l'autre parle d'en avoir envie. Et peu importe d'avoir l'air de céder à la stratégie de la Colombe. Le match est serré, et le brun trouvera bien le moyen de le rééquilibrer en sa faveur après coup. Jeu de mots.
Ses mains se sont baladées jusqu'à se retrouver croisées derrière la nuque de Déa, et ses lèvres s'éloignent doucement. Il s'autorise un sourire satisfait, mais il anticipe. Il s'attend à ce qu'elle en profite pour faire une remarque, alors il coupe court à toute discussion et s'empresse de coller de nouveau sa langue dans la bouche colombienne -je l'avais dis!- et renvoie ses doigts en pèlerinage sur le corps tant désiré. Et rien que d'avoir sa peau contre la sienne, le désir monte encore un peu et ses baisers se font plus pressants. Le but ici est d'éteindre tout cet allumage dans l'eau du baquet.

Les iris sombres s'ancrent à l'acier quand il éloigne son visage de quelques centimètres à peine. Le nez et le front sont toujours en contact. Il ouvre un sourire à la con.


Ah, nan, t'as dis d'la salive... Heureusement qu't'es là, mh?

Et en tant que coup de grâce, il frôle les lèvres de la Colombe du bout de la langue. Qu'elle réponde à ces quelques provocations, ça excitera Vran d'autant plus, pourvu qu'il puisse passer une nuit avec elle.
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Andrea_
C’est déjà pas facile d’être sexy quand t’es Vran, mais j’avoue que tu pourrais être n’importe qui, du moment où t’as un membre plein de bouffe, c’est compliqué de l’être. La perturbation érectile –ouai c’est pas mal ça- est bien visible, même quand le soleil se couche. Et pour tout vous dire, même dans le noir, je ne verrais que ça. Parce que c’est gravé dans la roche mec.

Alors oui, j’vois bien une tentative de sexy-attitude en train d’arriver, et elle est comme Vran : elle a des gros sabots. Et vas-y que je me masse la jambe, vas-y que je me recoiffe, vas-y que je souris en coin, ça lui donne un petit air de Hartley Cœur à vif, alors peut être que ça marche sur les adolescentes en pleine puberté, mais avec moi…
Bin ça marche aussi. Sauf que moi, je crois, que j’arrive à le cacher. Je me répète en boucle ce que je dois faire. Se le répéter en boucle, ça permet de se rassurer. Tu te jettes pas dans le grand bain quand tu sais pas nager, d’abord, tu regardes si quelqu’un peut te sauver, si y a des branches qui trainent, si y a des bouées, bah là, c’est pareil. Je me raccroche à mon plan.




Je suis dans le bain quand il arrive.
L’homme entre. Gros plan sur son pistil persillé.
Je donne un max en terme d’allumage, tout en restant dans l’eau.
Je fais genre j’en ai rien à foutre de lui, mais je regarde quand même si ça fonctionne.
Je fais semblant de m’interesser à son cataplasme et lui demande de le virer.
Lavage du corps tout en douceur.
Se lever, d’un coup sec. Ramener les cheveux devant, sur les côtés, histoire qu’ils voient les jujus sans les voir. Demander une serviette, et peut être même lui demander de se retourner.
Mais comme il voudra pas : s’essuyer lentement. Puis faire tomber la serviette, en souriant.
Aller se pieuter, l’air de rien, mais crever de chaud.
Laisser le drap entre ouvert et se caresser. Un peu.
Dès que ça semble faire de l’effet : souffler la bougie et lui souhaiter bonne nuit, avec éventuellement la proposition de : crever en silence si jamais ça tournait mal.


Bon je l’ai pas vraiment écrit hein, c’est juste pour la mise en scène. Parce que ouai, ce plan je l’avais écrit dans ma tête. Mais j’avais oublié un paramètre. THE paramètre : on est en présence de Vran. Vran le brut de décoffrage. Vran le petit con. Vran dans toute splendeur. Qui prend ton plan, le roule en boule, le mâche et te le met bien profond. Merci bien.
Alors me voilà en totale impro, perdue dans une baignoire glacée, avec un mec qui se ramène vers moi, l’épée pointée en ma direction, bin ça fait moins la maline. Surtout lorsqu’il parle d’humidifier le truc. Dis toi que dans mon esprit ça va très vite –trop vite- : je me vois déjà obligée –ouai, obligée- de bouffer ce truc. J’imagine ma bouche pâteuse, le goût détestable –qui sait depuis quand c’est pas lavé en dessous, ça me fait penser à ce poulet avarié qu’on sert avec des épices pour gagner deux jours sur la péremption-. Et j’ai peur. J’en suis presqu’à me demander si j’f’rais pas mieux d’expier ma peur en pissant dans l’eau : ça la réchaufferait et je serai soulagée. Mais j’en suis pas là. Je suis une warrior, je ne baisse JAMAIS la garde –comme Vran, ahahahah-.
D’ailleurs j’allais ouvrir la bouche –pour parler évidemment, quand l’autre squatte mon bain-. Ok, donc mon bain privatif odeur lavande –vingt trois écus quand même- devient un bain collectif senteur paysanne, charmant. Bin quoi j’vais quand même pas vous dire que j’aime bien l’idée qu’il m’ait rejoint si ? Si ? Bon…

Surtout que je remarque « enfin » que sa jambe n’est pas en forme. J’avais bien remarqué hier déjà qu’il tirait sur la gauche mais je pensais bêtement à une direction…comment dire… une direction naturellement prise par son phallus en érection massive.
ET je te JURE que j’avais pas prévu de coucher ce soir, je te le JURE. Moi j’allais enchainé sur un « ça va, bien dîné ? et ta jambe ? c’quand ton ex –put’ain j’espère que ça restera une ex- s’est trimbalé avec son nouvel amant et que tu t’es battu pour ramasser ta fierté ? Bah ouaiiiii comme t’avais pas d’petites cuillères tu y es allé avec la langue à même le sol ? ‘fin… Non j’s’rais peut être pas allé jusque là, là je peux me permettre parce que je le dis pas « vraiment », mais.. ça aurait dans ce genre mais en moins piquant.
Sauf que !
Sauf que baisers et caresses quoi. J’me sens fauchée dans mon jeu, j’étais lancée, en plein élan et Vran vient de me donner le coup de grâce en me ippon-seoi-nage sur le tata..baignoire. Et je vous entends dire « résistes Déa, allez, résistes, t’es pas une fille comme ça, prouves que tu existes », j’vous entends les amis –et les pas amis aussi- mais… Mais j’ai plus de plan, je suis faible. J’y réponds à ses caresses, j’y réponds à ses baisers, moi aussi je joue à frottis frottas avec mes jambes contre les siennes, et oui, je sais que vous l’attendiez, alors j’me lance : une bonne claquasse des familles sur sa fesse mouillée. Ça soulage, c’est gratuit, et quand c’est mouillé ça claque bien c’est satisfaisant.


Ah, nan, t’as dis d’la salive… Heureusement qu’t’es là, mh ?

Ouai alors non. Non non, j’ai pas vraiment dit ça, c’était peut être un truc du genre, m’enfin là tout de suite je peux pas, j’ai poney –ce qui n’est pas tout à fait faux-.
Alors aux grands mots, les grands remèdes, avant même qu’il n’ait le temps de répondre à mon


Tu parles trop

J’enchaine.
Mordage de babines.
Langue fourrée dans son bec.
Mains qui caressent le dos.
REclaque sur le cul –c’est fin si fin ça se mange sans faim-
Et petit soupir.

Je sais qu’il manque un truc, et que ça va poser problème à un moment. Alors oui, rassures toi, j’m’occupe aussi du « trouble érectile encoquillé ». Entre chaque baiser, entre chaque soupir, entre chaque caresse. Nonchalamment, avec douceur mais une pointe de fermeté quand même, j’essaye, avec mon genou, de péter la carapace. Je sais que ça peut paraitre bizarre d’un œil extérieur, de se faire percuter le pistil comme ça, en mode toc toc toc pénis, toc toc toc pénis, toc toc toc toc pénis*, mais ce soir, on va casser la baraque.



* Mortelle allusion à Big bang theory. Sorry. Sorry. Sorry.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Notez qu'il faut un certain courage pour asséner à Vran des saloperies concernant Nessia. Actuellement, il s'en carre. Mais bon, quand le gars a déjà pété un gigantesque fusible qui l'a transformé en bête assoiffée de sang -carrémment ouais- déterminée à éliminer quelqu'un ainsi que les obstacles sur sa route... Eh bien disons que la prudence est de mise, quoi. Bon encore une fois, maintenant il s'en carre. Mais c'est pas forcément écrit sur son front. Cela dit, même avec la pleine conscience de ce dont Vran est capable, Andrea prendrait probablement le risque. Et même que ça lui ferait plaisir -pour le temps que ça durerait- de le voir s'enrager. Bref, passons, ici le brun est dans un autre type d'emportement. Celui qui le pousse à embrasser la Colombe, à glisser une main sur sa nuque laissée à l'air libre par le chignon.

Il laisse partir un petit rire lorsqu'il prend une fessée. Il aurait pu faire de même quand elle lui a dit qu'il parle trop, mais il n'en aura pas l'occasion. Mais n'empêche que -et là je fais une petite pause- certains savent pas ce qu'il veulent. Soit il parle trop, soit il est trop silencieux. M'enfin, faut accorder ses violons à un moment! Et n'allez même pas imaginer l'idée que Vran puisse créer un juste milieu. C'est pas le genre de la maison, et de toutes façons il le ferait pas juste pour faire chier. Et là, vraiment, s'il n'était pas trop occupé avec la langue et le corps de Déa, il aurait dis un truc. N'importe quoi. Juste pour répondre. Mais bon, là clairement il y a une priorité. La langue et le corps de Déa, donc. Je précise, parce que je me dis que quand on le connait ce con, la priorité est pas si évidente.

Bon là quand même... Si bon, suffit de voir comme il s'accroche à sa bouche pour comprendre que là, la priorité du truand est plutôt bien définie. Les caresses sur son dos, les baisers, les dents sur ses lèvres. Le claquage de boule. Autant dire qu'il n'en devient que plus entreprenant dans son approche, et que ses mains se balade d'autant plus librement sur la Colombe.
D'ailleurs, la dextre se libère pour aller tâter la persillade -bon ap'- qui l'entrave dans son désir. C'est pas que les petits coups de genoux lui font peur, mais les petits coups de genoux lui font peur. Alors il prend le problème en main. Littéralement. La flotte devrait avoir ramolli cette merde -la carapace, pas la pine- depuis le temps.
Et comme j'en vois déjà certains venir, je vais couper court à toute tergiversations -plus facile à écrire qu'à dire celui-ci-. Non, je ne sais absolument pas comment fonctionne un cataplasme de persil. Non, je n'ai pas la moindre idée de la véracité de ce que j'écris à ce sujet. Et non, je ne vais certainement pas me péter les rouleaux à me renseigner là dessus. Regardez-le. Bon, imaginez-le alors. Suis-je dénué de pitié? Oserais-je l'empêcher de conclure sous prétexte de cohérence? Pour un cataplasme au persil? Non, non non non! Je ne suis pas ce genre de monstre!
Alors sa carapace de bite, elle s'est ramollie dans l'eau! Et il arrive à l'enlever! Lentement, mais sûrement!

Il l'enlève, donc. Lentement mais sûrement. Pardon je l'ai déjà dis. C'est un peu comme un kinder surprise, avec un jouet bien particulier à l'intérieur. Et on ne connaîtra pas les effets du persil sur son souci de gourdin, parce que dans tous les cas, là, vu qu'il est en phase de tripotage et de roulage de patins, autant dire qu'il est paré comme jaja le machin. D'ailleurs, il profite d'une accalmie entre leurs langues pour aller embrasser le cou de la Colombe. Sauf que cette fois il ne la laisse pas là avec son incendie de culotte. Il s'attarde, même, ajoute un second baiser un peu plus haut, près de l'oreille. La main qui en a finit avec le cataplasme se pose sur la joue de Déa avant de redescendre lentement, de faire un passage sur le duo Robert Deniro -coucou les gars-, et de caresser le ventre. Puis les doigts vont se réfugier entre ses cuisses, afin de faire une visite des lieux. Les lèvres de Vran retournent sur celles d'Andrea pour lui prendre un baiser empli de fougue et d'envie.

Le visage du brun s'éloigne légèrement et il plonge son regard dans celui de Déa. Il va dire un truc. Il serait facile de penser qu'il va l'ouvrir juste pour faire chier, pour répondre au "Tu parles trop". Mais non. Ce qu'il va dire, il ressent juste le besoin de le dire à cet instant. Ça paraîtra anodin, mais qui sait si pour Vran, ça ne signifiera pas bien plus que ce que les mots seuls peuvent laisser entendre?


J'ai envie de toi.
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Andrea_
Okay, il a remarqué. Je pensais pourtant avoir été discrète, mais faut croire que c’est pas mon fort –ah c’est donc ça un euphémisme ?-
C’est que moi non plus j’y connais foutre rien en cataplasme, moi mon truc c’est la couture sur hommes. Ou sur femmes, mais surtout sur hommes, parce que j’aime bien les voir couiner, pleurer, appeler leur mère. J’suis pas experte au point de te proposer un panel de points hein, disons que mon plus grand plaisir c’est de faire passer l’aiguille dans la peau, ensuite je fais un nœud à la mord moi –le nœud justement- et je recommence. Alors les cataplasmes, vois tu, ça reste assez vague. Je sais que c’est souvent une sorte d’herbe mélangée une sorte de liquide, que c’est visqueux et que ça se pose direct sur la zone à traiter.
Je trouve que pour quelqu’un qui s’y connait pas on tient quand même un début de vocation non ?
En vrai, et je le dis pas trop fort : je suis hypocondriaque. J’attrape régulièrement la mort, et je le sais parce que j’ai le nez qui coule. Quand arrive la saison des grippes vous me verrez rarement sans mon cache col. Ce que vous ne pouvez pas imaginer, c’est que sous mon col, j’en ai un autre. Que sous mon manteau, j’accumule les couches et les sous couches-comme un oignon, l’odeur en moins-, et lorsqu’enfin vous arriverez à la peau, la vraie, la mienne, bah c’est fort possible qu’elle sente l’ail. Parce que j’ai lu un jour que ça protégeait des vampires, alors si ça protège des vampires, imaginez comme c’est efficace contre la grippe !
J’sais plus trop où j’voulais en venir du coup.
Ah si, j’ai été très nulle en retrait de cataplasme, MAIS pas tant que ça, parce qu’on l’a pas entendu couiner le Vran, c’est donc que je n’ai pas broyé sa paire. Et en plus, il prend les choses –LA chose- en main, puisque je la vois passer. Ouai ouai, comme ça, tranquille pépouze, oh mais qu’est ce ? Rien de spécial, ce n’est qu’une carapace de pine en persil qui flotte ! Ah bah ça va alors, je croyais que c’était une « put’ain de carapace de pine en persil qui flotte ! ». Vran vient donc de transformer notre bain à deux –moins choquant que « de couple » non ?- en une sorte de bouillon pour la soupe. Hum, vivement les protéines –c’moi qui ai dit ça ?-.

Et puis c’est le drame. J’parle pas de ce qu’il fait hein –bien que-, non de ce côté tout est parfait. Tout y est, la morsure, le baiser, ce con de soupir qui me trahit, mes mains qui malaxe une hanche, une fesse, la poitrine qui se soulève et vient ce coller contre son torse quand monsieur décide de se faire une petite visite privative et s’attarde dans la salle de jeux, pas besoin d’aide, mais c’est plutôt bon signe. Tu sais comment ça se passe hein, la seconde fois on est dans une contre visite, la première fois c’est de la curiosité, la deuxième fois, si on revient voir et que le « client » va tout seul dans la pièce maitresse, c’est presque gagné. J’vois les expressions de Vran, j’peux vous dire que ça laisse peu de place au doute, mieux encore, il arrive à se projeter. On tient notre futur acquéreur.
Mais alors le drame me direz vous ?
Bin c’est que j’aime ça. J’attendais ce moment. Et j’ai bien peur que ça prenne une tournure bien plus… bien moins..occasionnelle que ce que je pensais.
J’le redis, j’pensais vraiment que la seule chose qui arrivait à ma cheville, c’était une chaussette. Bin non, Vran il monte plus haut, bien plus haut… Nan pas si haut mais, voilà, pile là-d’ailleurs même lui il le sait parce que j’ai croqué son épaule avant de violer sa bouche pile quand il montrait l’endroit-.
C’est ce « j’ai envie de toi » qui m’achève totalement. Parce que c’est partagé. J’ai même en cet instant –pourvu que ça passe- l’intime conviction que c’est pas prêt de s’arrêter, et qu’une autre page s’écrira peut être –j’ai dit « en cet instant, te barre pas-. Irrémédiablement, envie, de lui.
ET il en faut, des « couilles » à Vrany pour l’avouer. Parce que c’est Vrany –je pense qu’on a compris-, qu’on dit toujours « allez mec, ramasses tes c’ouilles » , sauf qu’une paire de roubignoles c’est quoi hein ? Trente cinq, quarante grammes ? Mais Vran, c’est tout entier qu’il se colle sur la t…dans le bain.
Les mouvements se stoppent, un instant, une seconde suspendue le temps de le regarder, avec un regard on ne peut plus honnête –et il le saura, y a pas la lueur de malice- pour lui répondre


J’crois bien que j’aime ça.

Bravo ! Une Ola pour Déaaaaaa ! Elle a réussi à rester sobre, honnête, en évitant de dire un truc qu’elle regretterait. Elle aime oui. Qu’il ait envie d’elle. Qu’il continue de lui montrer. Elle aime qu’ils partagent ces moments ensemble. Ceux là, et les autres, même les fions elle aime ça –ne pas sortir du contexte svp-. Et pis peut être que « ça », c’est un peu lui.

Autant vous dire que ça va faire des vagues-ahah-. Parce que le corps féminin resserre son étreinte et s’affirme. Poupée rend son chiffon pour violer sa bouche laissant une main livre cramponner ses cheveux. Dextre, elle, joue les médecins, et s’efforce de rester professionnelle –alors, il est o ce cataplasme, oh, il a disparu.. dingue, c’est doux, c’est neuf ?-
Oublié l’eau froide, oublié le plan.
Même oublié qu’une baignoire c’était tout petit. Tu crois que c’est solide ?

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Il pensait s'en rappeler parfaitement pourtant. Mais voilà, jamais un souvenir ne peut remplacer la vraie sensation. Alors ses sens stimulés redécouvrent. Les caresses, les baisers, son corps contre le sien. Ses regards. Ses réactions à ce qu'il fait. Les soupirs. Ces instants lui ouvrent les portes d'une sensibilité qui tend habituellement à être aux abonnés absents. Et c'est foutrement bon. Ce moment où le défi s'envole et où il ne reste rien d'autres qu'eux deux. Il l'a déjà oublié, l'eau froide. Sa cuisse aussi. La potion. Comme la fois précédente, simplement. Ce qui répond à une question qui lui avait traversé l'esprit: est-ce que la première fois passée, cela ne risquait-il pas d'être bien moins exceptionnel, bien plus... normal? Eh bien il semblerait que la réponse soit non. La différence, c'est que cette fois il n'avait pas besoin d'attendre d'en être aux coups de reins pour ressentir ce profond désir couler dans ses veines et lui parcourir tout le corps.

A l'annonce de Vran, la réponse d'Andrea vient. Le temps s'arrête brièvement avec leurs gestes, et en réaction, il sourit. Pas en coin, pas étiré, pas narquois, même pas de p'tit con. Un sourire dépourvu de tout ce que le brun peu d'ordinaire y mettre de mauvais. Un sourire simple. Car oui, il a vu dans ses yeux. Il a vu l'honnêteté. Ils se dévoilent tous les deux encore un peu plus l'un à l'autre par leurs regards. Et nul besoin de mots pour ça, quoi qu'en diraient certains. Pas besoin de paroles pour lui dire que lui aussi, il aime. Il aime terriblement. Bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. L'idée d'un coup rapide pour combattre le désespoir, qui était pourtant présente la veille seulement, était désormais bien loin.
Ce qui tombe bien, là, c'est que Vran il compte bien la lui donner, la Ola à Déa. Sans attendre plus longtemps, ils reprennent les baisers et les étreintes. Sa main reprend la visite de la salle de jeux alors que l'homologue féminin va profiter de l'absence récente de carapace. Plus haut, le brun soupire du nez, lèvres trop occupées avec celles d'Andrea. La gauche, elle reprend son road trip. Elle glisse sur l'épaule de la Colombe, descend le long du flanc et passe dans le dos pour l'attirer encore un peu plus à lui, désireux qu'il est de l'avoir tout contre lui.

Leur ballet provoque des remous, peut-être même qu'ils en foutent un peu à côté. C'est l'occasion de tester la résistance du baquet. Au pire ça pète, et c'est sûr qu'il y a moyen d'aller se faire rembourser les sept cents vingt six écus. Même si l'argument de l'arbalète doit être introduit dans la négociation.
Par contre, je crois qu'on a épuisé les analogies à base de mer et de tempêtes. Jurgen en aurait d'autres en stock, sûrement. Jamais là quand on a besoin de lui. Même si là, bon, on n'a clairement pas besoin de lui.

Là, maintenant, Vran aimerait bien approfondir une visite que sa main seule ne peut mener complétement à son terme. Sauf que dans le bain, vu la taille, ça tiendrait du contorsionnisme. D'autant que le mec est pas champion d'apnée, et il est à peu près certain que la Colombe ne peut pas lui envoyer de l'air par le bas. Du coup il hésite. La pousser à quitter le baquet pour le confort du lit? Ou bien faire fi de cette pratique pour le moment? Ça serait dommage. Et puis, dans l'eau c'est marrant, mais il se dit qu'au pire, ils pourront toujours faire ça dans une rivière à l'occasion. Et là, il ne se rend même pas compte qu'il se projette. Lui qui vis tellement dans le présent.
Finalement, il éloigne son corps du sien et, après lui avoir pris les mains, se laisse aller en arrière tout en l'attirant à lui, l'encourageant ainsi à lui grimper dessus. Son regard ne quitte pas celui d'Andrea, et il a déjà hâte de la sentir de nouveau contre lui.

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Andrea_
La première fois, ça laisse toujours un souvenir étonnant, tu sais jamais à quoi t’attendre, mais t’es poussé par un truc plus fort que toi –SEGA-. Et ça fonctionne presque pour tout.
L’andouillette, quand ça cuit, ça pue. Quand tu coupes, ça a un aspect dégueulasse. Quand tu goûtes, c’est surprenant et c’est quitte ou double : l’andouillette, tu l’aimes ou tu la quittes.
La première fois que tu couches avec un homme, t’as le choix entre « l’homme qui tirait plus vite que son ombre » ou « bloody marie », donc au choix, soit tu te rends compte que tu vas devoir bosser l’endurance, soit tu vas devoir dissimuler une paire de draps pour pas que ta mère les voit.
La première fois que tu t’occupes d’un gosse c’est trop bien mais quand ça dure plus de deux heures, tu te dis que t’en auras jamais. Ça marche aussi avec l’accouchement ça : pendant tu te dis que t’en auras plus JAMAIS –tu m’entends, plus jamais, si j’en ai envie , dis moi que c’est niet, tiens filmes moi d’ailleurs ,filmes moi j’ai diiiiiiiiiit-, et au final dès que t’as le morpion dans les bras tu baves déjà sur son futur petit frère.

Bin ma première fois avec Vran, j’avais beau m’être préparée à un truc dégueulasse, j’ai été surprise. Alors j’avoue, que depuis la veille, je me demande si c’est mon esprit qui me joue des tours ou si c’était si bien que ça. J’veux dire j’étais désespérée, mais vraiment. J’avais une dalle d’enfer, et quand t’as la dalle tu regardes pas trop si c’est du pâté en boite ou du foie gras hein. Du coup, tout le long de la route, je me suis demandé si j’avais pas idéalisé la chose. J’y ai tellement pensé qu’à un moment j’me suis fait peur, imaginez un peu si je commence à voir cet homme autrement, et que mon cœur me joue des tours.
Du coup, c’est bien de regoûter, ma mère disait toujours « tu peux pas dire que t’aimes pas si t’as pas goûté », et mon père ajoutait au second refus « faut toujours deux fois pour être certains », y a même un grand savant –mais je sais plus son nom- qui a dit qu’il fallait servir sept jours d’affilé le même repas avant d’acter le dégoût. Et un autre grand savant qui a dit qu’il fallait sept jours pour devenir accroc à un truc. On n’est pas dans la merd’ !
Et bin si vous voulez mon avis, quand c’est très bien la première fois, et très bon la seconde, c’est que c’est foutrement –hinhin- à ton goût.

Je dois avouer que même si je ne suis plus en capacité de penser depuis le moment où il a joué les aventuriers avec ses doigts, je réussis, au milieu de ces soupirs, à me dire qu’un baquet, c’était peut être pas l’idéal, et que mon plan était pourri depuis le début. Clairement on est en train de niquer –oui on a compris - le plancher avec l’eau. J’suis pas un mouton, habituellement, mais quand il m’invite à le suivre, je suis. Parce que je sais qu’on ira pas bien loin niveau destination, mais qu’il faut sortir de sa zone de confort.
Moi non plus j’respire pas sous l’eau, et c’est très dommage. Du coup je me contente de lui grimper dessus, amazone prend le contrôle des opérations, et les doigts se lient à ceux du brun, ce n’est que pour mieux s’arrimer à la barre. Bientôt viennent les ressacs –tu vois y a pas besoin de Jurgen, moi j’ai encore du vocabulaire, n’oublies pas qu’il est le seul marin sans bateau hein-.
La Dame attaque a tempo, il n’y a pas vraiment de limite sinon celles du baquet. Au pire ça partira en batailles de foins et on se roulera dedans une autre fois. La Dame attaque donc, sans mettre le mât en échec. De caresses en soupirs, de soupirs en baisers, de reins creusés quand les regards se croisent. De vagues, encore, quand les doigts serrent les siens, la main ne lâchera pas le sceptre, le Roi semble s’en satisfaire. C’est un clap clap universel qui ne fait plus rire personne en cet instant, preuve en est, même l’eau du bain s’écrase au sol sans rien dire. Main lâche la sienne pour attraper sa nuque et le guider près de Rob’ qui semble en difficultés, seul, abandonné de tous.
Une jambe, puis l’autre, en prenant soin de ne pas abîmer encore plus la sienne, et voilà les intimités qui se redécouvrent. Des effleurements, qui suffisent à saccader le souffle féminin. Des effleurements jusqu’à ce qu’enfin…
La dinde soit farcie.
Sans persil.

Et on vient à trois conclusions.
- Le baquet c’est vraiment trop petit, mais pour refaire les cycles des marées –haut bas, haut bas bas haut- et prendre son pied, c’est déjà pas mal
- La seconde fois est aussi bien que la première
- J’commence à aimer ce qu’il dégage, quand il ne balance pas des fions.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Si je devais donner mon avis -je sais pas si je dois mais je le fais-, je dirais que sur cet échiquier, ce sont plutôt les deux Fous qui se mêlent. Même si là, avec la Colombe qui s'apprête à se poser sur sa branche -elle est technique celle là-, il se sent Roi. Vran referme l'étreinte de ses doigts sur ceux d'Andrea qui viennent s'y mêler, et sa main libre retourne visiter un domaine qu'il ne se lasse pas de parcourir. Puis celle-ci fait son grand retour dans la cale du navire -oui bon il reste des trucs mais c'est pas ouf-. Pendant ce temps là, les baisers et autres morsures s'enchaînent, trop ardents pour qu'ils s'inquiètent du baquet qui perd une partie de son contenu sur le sol. De toutes façons en suivant son plan -bien claqué le plan, je me permet- la Chiasse a quasiment racheté l'étage, alors il va pas faire chier pour un plancher le mec. D'ailleurs, ça va être pratique pour le voisinage, vu qu'à priori il n'y en a pas. Sauf peut-être Arcane, puisque apparemment il entend toujours Déa. Si ça se trouve il est derrière la porte ce con. Il n'aura pas eu assez de pognon pour le bordel et n'aura pas trouvé de gueuse. Désespéré, il aura choisi de s'astiquer le haricot l'oreille collée à une porte. Qui sait? De toutes façons Vran s'en bat bien les genoux comme il faut. Enfin, pour le moment. Peut-être bien qu'après coup, il ressentirait l'envie de lui péter quelques phalanges. Si sa cuisse le lui permet.

En parlant de la cuisse, notons qu'Andrea y fait attention. Et ça fait plaisir. C'était pas forcément pour ça qu'il avait décidé de changer de pose, mais c'est sûr qu'avec la Dame -c'est même pas le bon jeu- au dessus, il a quand même moins de chances de se la ruiner. Déjà qu'il en a encore pour un petit moment avec ça. On se demande s'il serait meilleur avec la jambe en parfait état, tiens. Je ne sais pas. Parce qu'il est temps de révéler l'affreuse vérité. Cette blessure, à part quelques moments par ci par là, je l'ai complètement oubliée. Comme Vran tiens. Mais pas pour les même raisons -malheureusement-. Oui je sais, honte à moi. Pardonnez moi.

Les regards se croisent, de nouveaux soupirs accompagnent le bruit de l'eau que l'on dérange. Quand sa main est libérée, il se laisse attirer vers Robert -c'est ridicule mais aussi très pratiques ces blazes- qu'il salue comme il se doit, et en profite pour enlacer Andrea, les caresses remontant le long de son dos. Sentant qu'elle commence à se repositionner, la dextre... La dextre? Disons la dextre. La dextre, donc, quitte l'entrejambes chaud pour caresser une fesses. Ses lèvres embrassent la Colombe entre les seins et y soufflent un soupir quand il sent la caresse de sa féminité contre lui. Vran va dire bonjour à Deniro -ce gros jaloux- un petit moment, puis va poser ses canines dans le cou colombien -j'ai dis que je le lâcherai pas celui-là-, colle des baisers qui remontent jusqu'à la joue, avant de l'embrasser.

Là, Excalibur retrouve son rocher.

Ne râlez pas, c'était soit ça soit les romains. En tous cas, à cet instant, le brun ne peut s'empêcher de laisser sa tête basculer vers l'arrière tout en laissant s'échapper un soupir qui se transforme en léger gémissement. Mais rapidement, il retrouve les lèvres d'Andrea comme un voyageur assoiffé se jette sur une oasis. Ses mains se posent sur ses hanches qui entament leur mouvement qui semble à ses yeux faire basculer le monde entier. Il l'attendait, mais il n'avait jusque là pas encore réalisé à quel point. Sa jambe valide -la droite pour info- s'appuie sur le fond du baquet pour lui permettre d'accompagner ce mouvement. Un peu plus d'eau se retrouve projetée et rejoint le plancher. Si ça continue, ils se retrouveront à faire l'amour dans un baquet vide. Bon je sais, j'exagère un peu. Il faudrait qu'ils retournent le baquet pour ça. Quoique...
Le ballet des baisers, des caresses et des soupirs reprend, jusqu'à ce que Vran se sente soudainement à l'étroit. Ce bain, il le ressent comme un carcan qui freine leurs ébats. Il s'arrête donc, embrasse Andrea avec douceur et pose son regard sur ses yeux.


On sort...?

D'autant plus qu'une pensée lui est passée par la tête: lorsqu'ils en auront terminé, il sera difficile de rester posés l'un contre l'autre dans cette eau froide. Et ça l'emmerde.
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Andrea_
Je pense qu’on est tous d’accord sur un truc : il nous fait chier avec ses romains, ça doit forcément vouloir dire un truc.
Soit il est tombé dans un faitout étant plus petit –et vu l’instinct de protection de ses parents on se rend compte que c’est possible qu’ils l’aient confondu avec un poulet- SOIT il a un problème avec les territoires conquis et ceux qui résistent encore à l’ennemi. J’lui demanderais, un jour, bah ouai j’vais pas le faire maintenant, les complexes de Vran, là tout de suite, c’est le cadet de mes soucis.
Ouai, le plus important à l’instant T c’est que Vran se retrouve soudainement à l’étroit. On me l’avait jamais fait celle-ci, ou alors une seule fois –la première-. Faut dire que depuis, l’eau a coulé sous les points et les gosses entre mes cuisses, mais quand même ! A en entendre certains –et même Vran, avant « ça »-, personne ne pouvait toucher les bords. C’est ça quand on paye les gens pour faire croire qu’ils couchent avec nous, uniquement dans le but que les gens ne pensent pas que vous devenez une vieille fille aigrie que le se’xe n’intéresse plus.
Le baquet. Il parlait du baquet, au temps pour moi –autant pour moi !-

C’est vrai que c’est petit. Mouillé. Etroit. Qu’on peut pas y faire tout ce qu’on veut –j’comprends pas comment j’ai pu penser qu’il parlait de moi du coup-, et c’est donc un « oui », qu’elle écrase contre ses lèvres.
Et pour ne pas que la fougue se fasse la malle aussi rapidement que l’eau sur le sol, Colombe savoure un dernier instant. D’un ondoiement lascif quand les lèvres prennent la mesure. C’est un baiser langoureux, comme une promesse d’un après tout aussi savoureux. Vran, c’est comme la première fois qu’on goûte un caramel au beurre salé, tant qu’on n’y avait pas touché on ne pouvait que critiquer ce mélange du sucre et du sel, mais une fois en bouche, on pense déjà à la prochaine fois qu’on en mangera un. On y pense du matin au soir –ou presque- et on salive rien qu’à voir l’emballage. J’en étais là, moi. Un peu paumée pour tout vous dire. Prête à mettre ma main à couper voilà quelques jours, assurant par tous les saints que ça ne serait qu’une fois, priant pour que ça me soit pardonné. Et voilà qu’en quelques poignées d’heures, je me retrouvais à flipper qu’il quitte une satanée baignoire et qu’il ne veuille plus jamais goûter ma peau.
Alors oui, j’embrassais, comme si c’était la dernière fois, comme pour prolonger un peu cette parenthèse. Jusqu’au déploiement du corps en dehors de l’eau –ce qu’il en reste-, le regard bleu ne quitte pas le sien, le corps se penche pour libérer une jambe puis la seconde, avant que les crocs ne viennent croquer son épaule. Et c’est assez fou de ne même pas avoir froid, à croire que la chaleur de leur étreinte suffit à la rendre intouchable. La vérité, c’est que je m’attendais pas à Lui. Que quand il est pas dans mon champ de vision, j’arrive presque à me dire que ça va se finir en tuerie –une tuerie de morts hein- mais que lorsqu’il est là bah… C’est sa mort que j’veux, mais sa petite mort –t’as compris le truc ?-
Enfin Bref, je tente un truc plus ou moins sexy –parce que bon j’suis qu’une trentenaire qui sort d’un bain, sur un sol mouillé, le visage écarlate et le cheveu collé hein, j’fais c’que j’peux avec c’que j’ai, QUI a eu cette idée du bain ?-


C’est lorsqu’il sortira, Lui, -de façon forcément moins gracieuse- que Colombe sonnera le second assaut. Oui, comme ça, parce que je l’ai décidé et parce qu’y a pas de raison qu’y ait que mes plans qui tombent à l’eau. C’est un peu bruyant oui, puisqu’avec je ne sais quel élan la voilà qui pousse le corps de son amant contre le mur pour mordre son cou, emprisonnant sa main au dessus de sa tête.
C’est un peu violent, aussi de voir cette main libre passer sur son torse avec tant de volonté, comme un camé qui n’aurait pas eu sa dose, pour se poser juste contre sa gorge, sans serre. Juste pour le plaisir du pouce de sentir le cœur du brun battre, peut être un peu pour elle en cet instant. Le sourire se pose en coin, il semble qu’il y ait du défi dans l’air –c’est mieux que de la rumba-.

La cuisse laiteuse se pose entre les siennes et le buste vient danser contre son torse, prenant bien soin d’imprimer les pierres du mur dans le dos du mâle.
Je sais que ça va pas durer, j’peux en profiter un peu non ?

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Vran
Tout le monde aime mes références et jeux de mots à base de romains. Ils sont subtils et pertinents. Là.

Bien sûr, qu'il parlait du baquet! Quand même. Même après les gosses et tout le bordel -enfin façon de parler, je dis pas que Déa est une catin hein-, ne pas pouvoir toucher les bords, faut pas déconner non plus. Enfin, on peut se poser la question, si Tafar est vraiment passé par là. C'est pas bien certain cette histoire. Il y a de la drogue, de la picole, et plus beaucoup de souvenirs. C'est cette fois là que Vran s'est réveillé sur le toit. La faute au Pygmée avec ses substances pas nets. Enfin tout ça pour dire que là, le truand il a pas particulièrement l'impression d'insérer un clou dans un puits, quoi. Il se ferait chier sinon. Par contre oui, effectivement avant "ça" c'est pas impossible que le mec se soit amusé à comparer la cavité de la Déa à un gouffre sans fond. Enfin on rigole comme on peut aussi. C'est pas comme si elle s'était privée de le traiter de micropénis, elle. En tous cas ça va être plus compliqué à balancer maintenant, ce genre de fion.
C'est comme si à chaque caresse, chaque baiser, la vision de Vran était altérée. Une dépendance qui s'insinue sans qu'on ne la remarque. Fumer tue, Andrea provoque la petite mort. Entre autres? C'est que lui aussi, il est paumé. Il faut voir l'animal, aussi. Si vous vous souvenez de la vie qu'il a eu, vous comprendrez bien que l'affection n'y a pas été bien présente. Oh, de récentes expériences lui auront bien ouvert les yeux sur certaines choses. Mais ça ne change rien au fait que dès qu'il s'agit de ressentir des sentiments autres que la colère envers quelqu'un, ça devient un bordel sans nom qu'il a du mal à démêler. Mais il vit l'instant, toujours. Et s'il peut se poser des questions, celles-ci ne l'empêcheront que rarement de faire ce dont il a envie. Et ce dont il a envie là, c'est de continuer. De continuer ce qu'ils ont commencé dans ce baquet, bien entendu, mais aussi de continuer à voir Andrea autrement que cette femme qu'il s'amusait à piquer gratuitement -ou pas-. Continuer de la découvrir un peu plus. Continuer à faire l'amour avec elle. Il ne sait pas où ça va, il ne sait même pas ce que c'est, et inutile de lui demander exactement ce que ça lui fait. Il n'en sait rien.

Vran profite de ce dernier mouvement et du baiser qui va avec avant que la Colombe ne sorte du bain la première. C'est con, mais il a envie de l'attraper par la main pour la ramener contre lui au plus vite, malgré qu'il soit à l'origine de l'initiative. Il se contente pour le moment de suivre son regard, et de sourire connement quand elle vient lui bouffer l'épaule. A son tour de sortir, le brun se redresse, majorité du poids sur la jambe droite. Effectivement, ça va pas être super stylé tout ça. Le truand a beau être un vingtenaire -ça existe j'ai vérifié- dans la force de l'âge, il n'en reste pas moins blessé, et enjamber cette baignoire de merde, ça va pas être facile. Eeeet potentiellement moins gracieux oui. Alors il s'appuie sur le bord, priant intérieurement pour que ça ne se renverse pas, et envoie la jambe droite en premier, avant de faire passer la gauche -blessée donc- en grimaçant. Il lâche un léger souffle de soulagement une fois passé hors du baquet sans encombre, mais sans avoir le temps de se féliciter de sa réussite. Tout simplement parce qu'à peine les deux pieds posés au sol, Colombe l'accueil en le plaquant contre le mur. Et Vran se laisse faire. Déjà parce que ça lui plait -notez qu'il n'y a pas si longtemps il l'aurait menacée de lui ouvrir le bide pour ça-, et aussi parce que de toutes façons, même si il avait voulu résister, cette satanée blessure -oui c'est très chiant depuis que je m'en souviens- aurait coupé court à la tentative.
Et diable, ce qu'il aime ça, de se retrouver prisonnier consentant d'Andrea. Main emprisonnée, morsure, caresse. Voilà la dépendance qui creuse un peu plus son sillon dans le cœur du brun. Et cette main sur sa gorge... Ce que sent le pouce? Un battement au rythme à peu près normal. Mais qui cogne fort. Peut-être pour elle effectivement, ça n'est pas impossible.

Les corps se collent, et si le pouce n'avait pas bien saisit -ça serait chaud quand même- le pouls, la poitrine devrait percevoir sans aucun mal les battements du cœur. Vran enlace la Colombe de son bras libre et, si les pierres du mur s'impriment sur son dos, il s'intéresse plutôt à ce que sent son torse pour le moment. Et ses cuisses aussi. Il profite de l'instant pour lui mordiller l'oreille avant de l'embrasser, non sans une certaine passion dans le geste. Mais non, ça ne peut durer. Bien que le truand serait très loin d'être réfractaire à l'idée de faire ça contre un mur, sa jambe ne le lui permettra pas. Alors il décide de l'entraîner vers le lit. Ils sont humides, ils vont mouiller les draps -peut-être pas qu'avec l'eau du bain- mais là il s'en bat les reins comme le forgeron bat l'airain -hahahaha!-.
Andrea repoussée sur le lit, il l'embrasse encore. Et encore. Un peu plus. Enfin, il redescend, car ce qu'il ne pouvait faire dans le baquet, dans un lit rien ne le retient de s'adonner à ses envies. Ça serait dommage de passer à côté. Et ça lui permettra de revérifier -il a pas bien vu la première fois- le diamètre de ce fameux puits. Forcément, dans sa descente, il en profite pour poser des baisers par ci par là, parfois en y couplant la langue. Un dans le cou. Un second sur Robert. Un autre sur le ventre. Puis sur son flanc. La hanche, l'aine, l'intérieur de la cuisse. Les lèvres.

Les bras de Vran glissent sous les jambes d'Andrea pour s'agripper aux cuisses alors que sa langue découvre et redécouvre l'intimité offerte. Jusqu'à ce que ses mains remontent jusqu'à la poitrine, accompagnées du regard qui va chercher celui de la Colombe. Il y a bien une lueur de défi à l'intérieur, mais elle ne dure pas bien longtemps, rapidement submergée par un désir dévorant. Littéralement. Héhé.

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Andrea_
J’le savais bordel de merd’, que ça allait pas durer, le vingtenaire ici présent –j’suis allée vérifier aussi du coup, vu qu’on connait ton goût pour l’enculade, mais ça existe vraiment ce mot-.
Le pouls, j’aurais pu ne pas l’sentir, je l’ai déjà dit, j’suis pas médecin. T’imagines un peu le bordel si en plein milieu d’une étreinte, la nana elle se met à tortiller du pouce pour chercher le pouls ? et le mec qui perd patience en mode « t’es sérieuse, il est LA le pouls, làààà, ah non attends peut être là, ou… » ET bim, en fait le mec est mort et ils le découvrent comme ça. Tu penses que tu vas passer une bonne nuit à te rouler des pelles et tu te retrouves à jardiner en solo.
Chiant.
Bien plus chiant que ce retournement de situation, quand t’es repoussée sur un lit. Parce que c’est pas facile de rester sexy quand on te repousse sur un plumard, mais tu vois, là encore, l’expérience –le petit jeune parlera d’une question d’âge mais j’insiste, c’est uniquement de l’expérience-, je m’en sors pas trop mal. Disons que je m’approche plus de Bambi sur la glace que de Mufasa après le passage des mufles. La raison principale étant que je suis vivante-détail détail-.
Bien plus vivante que Mufasa. Bien plus vivante que je ne l’étais il y a encore quelques semaines. Une impression de naitre à nouveau, quand cette fois j’ai cru ne plus jamais me relever. J’avais toujours pensé qu’une fois au sol, la seule corde que Vran me lancerait ça serait pour me proposer la pendaison, si j’avais cru que c’était uniquement pour me la m..
Mmhhh oui voilà. C’est une renaissance qui ne mange pas de pain –mais qu’est ce qu’elle picole !-, c’est une renaissance à chacun de ses baisers, c’est la peau qui retrouve des sensations oubliées, le corps qui pensait se souvenir et qui crève parce que merd’, c’est encore mieux. C’est une poitrine qui se soulève, mais pas uniquement pour respirer. C’est un corps tout entier qui vit une seconde jeunesse-ça t’en bouche un coin hein-.
Et s’il découvre du bout des lèvres, elle voyage du bout des doigts. La pulpe frôle, caresse, effleure à nouveau. Traçant des arabesques silencieuses de son échine à un poignet, d’une épaule à une hanche . Si on faisait venir un psy maintenant –ça serait vachement chelou mais on a compris que c’est pas là que je voulais en venir-, si on faisait venir un psy maintenant donc, il dirait sûrement que c’est une manière de s’apprivoiser, une sorte de « pardon » en barres, c’est tenter de rattraper le temps perdu et vouloir tout découvrir de celui dont on ne soupçonnait rien –enfin sa connerie on l’avait plus que soupçonné hein-. Il dirait aussi que c’est pas normal de se sauter dessus aussi souvent.
Heureusement, les psys n’existent pas encore et nos deux gus resteront donc tous les deux avec leurs histoires.

Quand j’dis histoire, j’veux dire « ça ». Le Roi littéralement affamé, bouffant la reine qui, au vue de ses orteils recroquevillés à l’air plus que consentante. A son regard, elle offrira le même, jsuqu’à ce qu’un coup de langue ne la fasse vaciller. Allez savoir si c’est uniquement pour le faire chier ou si elle est prise d’une pudeur extrême mais le bras tendu ramènera bientôt un coussin sur le visage Colombesque. Vran ne verra donc qu’une main dont les doigts s’enfoncent dans le tissu. Et ce corps qui se contorsionne. Il ne pourra faire l’impasse sur cette main arrimée à sa tignasse qui tantôt l’attire à elle tantôt tente de le repousser sans grande conviction, dans une sorte de « viens, puis pars », une sorte de « j’aime, mais je te déteste » -enfin ça c’est uniquement si le psy était là-.
On avance doucement mais sûrement, parce que j’ai pas eu l’idée une seule seconde de le repousser complètement pour prendre le dessus. Et oui, si le mariage est fait de « concessions », une telle relation se doit aussi, d’en faire. L’homme propose, la femme dispose. Et pourra imposer après . –quoi c’était pas ça le truc ?-

Sauf qu’il fait au moins aussi chaud sous ce coussin qu’entre mes cuisses en cet instant, et qu’il devient urgent qu’il se bouge, s’il veut partager un peu de ce qui se prépare en mon sein.


Vran…

J’sais pas ce qui me surprend le plus. La voix presque rauque, retenue, et encoussinée, le fait d’oser parler, ou le prénom…
Le prénom !

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Vran
On ne va pas amener un psy ici. Déjà parce que oui, ça serait carrément bizarre, et aussi parce que ce dernier s'arracherait rapidement les cheveux avec ces deux là. Je dis pas qu'ils sont d'une complexité incroyable. Je dis juste qu'ils ont un goût beaucoup trop prononcé pour l'emmerdement poussé de leur prochain.

Sentir les soubresauts de plaisir sous ses mains, en plus de lui confirmer qu'il fait ce qu'il faut, a le dont d'exciter Vran encore un peu plus, si c'est possible. Ses ongles s'enfoncent légèrement dans la peau des hanches de la Colombe, quand ses doigts à elle s'accrochent à sa crinière. Les billes sombres se lèvent de nouveau pour constater que Déa s'est mise un oreiller sur la tête. Ça aurait pu lui prendre un sourire, si sa bouche n'avait pas été trop occupée. Ne dit-on pas qu'il faut cueillir le fruit quand il est mûr? J'allais dire battre le fer quand il est chaud, mais c'est un peu sale, même si à propos. Et c'est un coup à me mettre à faire des analogies de forgeron. En tous cas, entendre son prénom l'encourage à passer à la suite. Et sans trop savoir ni quoi ni pourquoi, ça lui fait quelque chose. Ses mains s'appuient sur le lit pour remonter, sans oublier de prendre le soin de faire glisser ses lèvres jusqu'au cou colombien -j'insiste-, jusqu'à virer le coussin du visage, plantant son regard dans les aciers -pas d'analogie pas d'analogie pas d'analogie- d'Andrea. Là où autrefois ça l'aurait fait chier, c'est sans aucune honte qu'il sent son cœur manquer un battement. Allez savoir pourquoi à ce moment là et pas un autre. Le brun pose ses lèvres sur les siennes, se contente dans un premier temps de les frôler, avant de l'embrasser dans un mélange de tendresse et de fougue. Il en profite pour caresser doucement son visage avant de glisser dans ses cheveux. A cet instant, il est partagé entre l'envie pressante de retrouver la chaleur qui règne entre ses cuisses, et celle de faire durer encore un peu le plaisir.
Vran se fend de quelques caresses de plus sur le corps de la Colombe, puis n'y tenant finalement plus, il remonte encore un peu, rejoignant l'écrin tant désiré.

Un long soupir tremblant sort de sa bouche, ses yeux se ferment, et ses doigts se crispent sur les draps. Il y était à peine quelques minutes plus tôt, mais ça lui semble être des retrouvailles trop longtemps repoussées. Ses yeux restent ancrés à ceux de Déa un moment, avant qu'il ne cède à l'envie de chercher ses lèvres de nouveau, et que les petites morsures ne fassent leur grand retour. Ses mains se saisissent des siennes, les ramenant au dessus de sa tête, et le bassin se lance dans ce mouvement de bascule dont l'intensité augmente tranquillement. Si les premiers soupirs et gémissements sont plus ou moins retenus, vient un moment où ce n'est plus une option. Dans cette pièce partiellement inondée résonne désormais la litanie du plaisir. Pendant ce temps là, son cœur continue de cogner comme on bat le métal sur une enclume -eh merde-. Vran s'intéresse de nouveau au cou de la Colombe, qu'il couvre de baisers et qu'il mordille. Il y passe la langue, aussi.
Lui aussi il se sent vivant. Il ressortait d'une période difficile pendant laquelle il s'était senti mort, vide. D'ailleurs, il avait bien failli mourir vraiment. Une bonne rage des familles, et des conclusions qui suivirent cet événements avaient insufflé un nouveau souffle de vie dans ce corps. Mais là, c'était différent. Un autre type de vie. Celle que l'on ressent si fort, quand on a l'impression de fusionner avec quelqu'un. Et on ne parle pas là d'une vieille fusion ratée qui donne un Veku -DBZ rpz!- hein! Non, là c'est le truc puissant. Celle qui donne l'impression de pouvoir tout faire.
Le cœur du truand n'est qu'agitation, toujours incertain de ce qu'il ressent vraiment. Toujours incapable de discerner les sentiments des illusions. Mais on l'a dit, Vran laisse ça de côté. Il y repensera peut-être plus tard. Où pas. Peut-être qu'il se contentera de flotter au rythme des événements, suivant son instinct. Oui, ça sera sûrement ça.

La magnitude des coups de reins monte encore un peu alors qu'il pose son front sur celui d'Andrea. Le regard dont il ne contrôle plus ce qu'il affiche s'accroche de nouveau au sien. Il se fait un peu mal à la cuisse, mais il n'en a cure. Il se sent si bien de la sentir contre lui. Il se sent si bien de se sentir en elle. Il se sent si bien.
Ses doigts mêlés aux siens se resserrent.

Longue vie au Roi.

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Andrea_
J’voudrais pas casser l’ambiance, mais l’roi meurt toujours à un moment ou un autre. Des fois ça prend des années, d’autres c’est réglé en six mois, clepsydre en mains. J’pense pas me tromper en disant que cette fois, ça va être bien plus rapide. Et c’est pas un fion balancé l’air de rien hein, c’est de la logique. Imaginez un peu si tout ça continuait pendant ne serait qu’une seule petite semaine. Bin ils auraient faim, ils auraient soif, et ils finiraient par se manger –au premier degré-. Et je ne parle même pas des autres détails carrément moins glamour, comme couler un bronze –ah tu l’as voulu ton dialogue de forgeron hein-.

Un soupir, un gémissement lorsqu’il retrouve le chemin de l’écrin, et c’est tout un monde qui bascule. Quand ils s’étreignent, ils sont seuls –ouf !-. Plus rien n’existe. Y a plus d’eau sur le sol, y a même plus de sol. Le plumard n’est plus qu’un nuage qui les accueille, une sorte de paradis perdu. Et sur terre, sur terre ils envoient valser les autres. Ce qu’ils diront, ce qu’ils penseront. De leurs promontoires ils pisseront sur les autres, les arroseront de fion, parce que… Nan mais en fait ils faisaient déjà ça, sauf que là, le petit peuple peut trembler, parce qu’ils le feront ensemble.
L’acier soutient le bleu quand le corps accompagne ses mouvements. Peu à peu, l’amplitude augmente et on envoie valser les conventions, pourquoi être silencieux si on peut faire chier les autres ? Pourquoi se brider, quand on peut tout se permettre ? Pourquoi avoir poussé ce coussin quand je pouvais te le mettre sur la gueule ?

Et oui mon mignon, j’ai rien contre cette super fusion –je pense qu’on approche le Gogeta –pas celui du premier essai- mais c’était trop tentant. C’est gratuit, c’est balancé comme ça, ça me permet de gagner quelques minutes avant de sombrer. J’vois bien que tu douilles avec ta jambe, mais permets moi d’en avoir rien à fiche pour l’instant. Je te jure que je m’en occuperais, plus tard, parce que ça serait con que tu dusses la couper, j’ai autre chose à faire les dix prochaines années de ma vie que de pousser un fauteuil avec toi dedans.
Donc oui, tu prends un coussin dans la tronche, et pire que tout, derrière le coussin, y a pas loin de vingt neuf kilos de barbak qui suivent –c’est à peu près le poids que j’ai donné à la moitié haute de mon corps-. Derrière ce coussin, y a moi, enragée, parce que je vois bien que je perds pieds et que ça serait vraiment trop simple que je me laisse faire aussi facilement –et je le redis, le roi meurt toujours à la fin alors autant attendre encore un peu-.
Derrière ce coussin y a moi. Y a mes mains qui bordent ton visage. Y a mes lèvres qui dévorent les tiennes pour mieux s’immiscer entre elles, et offrir un ballet à ta langue -que même toi tu peux pas test’-. Y a cette poitrine pressée contre ton buste et mes jambes qui entourent ton bassin.
Derrière ce coussin, il y a moi. Indomptable et belliqueuse. Un peu impétueuse, mais point trop. Et tu vois, ça aussi ça prouve que quelque chose a changé. Parce qu’elle aurait pu le retourner, l’aplatir –l’écraser aurait il dit-, mais qu’elle ne le fait pas. Parce qu’il a mal à sa jambe, aussi, mais surtout parce que c’est une sorte de concession. C’est lui offrir un moment sans rivalité, pour simplement profiter d’un partage, profiter de la douceur ambiante-sans le matraquer ni ouvrir sa blessure-.

Et puis y a ce moment où tout bascule, quand il ne suffit plus te piquer son air pour respirer normalement. Cet instant où plus rien n’est contrôlé, ni le souffle, ni les gestes, et encore moins les paroles inaudibles que tu souffles à son oreille avant de dévorer la peau juste en dessous. Ta main est sur sa nuque mais finalement souhaite une épaule, où l’autre veut sa main, sur ta joue et en même temps au creux de tes reins. Ce moment où tu voudrais tout contrôler mais que c’est impossible. Ce moment où tu perds pieds, sûrement trop vite, sûrement trop fort. Ce moment où les baisers n’en sont plus, quand tu cherches à t’accrocher à un bout de peau en ayant une furieuse envie de la mordre. Où il n’y a plus ni reine ni roi, seulement deux bêtes sauvages. Où ta main se pose avec un peu moins de douceur, et marquera sa peau de quelques griffes acérées, comme si griffer suffirait à vous faire…

Fusionner.
De ces fusions qui étonnent par l’intensité, qui surprennent par le résultat. Qui semblent durer une éternité, une éternité qui sera de toute façon trop courte.

Mais le lion est mort ce soir.

Owimboé.

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Vran
Bien sûr que le Roi va mourir sous peu. Comment pourrait-il en être autrement? La Reine n'est-elle pas la mieux placée pour l'emporter? D'ailleurs dans sa tendance à tout se permettre, elle envoie le coussin dans la trogne de Vran. Ce con n'a même pas le temps d'être surpris, puisqu'il mange aussi une demi Déa juste après. A partir de là... c'est presque flou. Ils se laissent embarquer dans ce tourbillon implacable, à présent ce sont les princes de l'univers -j'ai préféré la réf à Queen plutôt qu'à Roméo et Juliette- et rien ne peut les arrêter. Ils ne sont plus vraiment présents de toutes façons. Leurs corps sont sur le lit, le lit dans l'auberge, l'auberge sur cette terre. Leurs esprits, eux, dansent au dessus de tout ça. Au dessus de ces fameuses conventions qu'aucun d'eux n'avait jamais vraiment pris en considération et qu'ils envoient maintenant chier d'autant plus fort. Et cette chaleur qu'ils dégagent ensemble, elle pourrait évaporer l'eau qu'ils ont répandu dans la chambre. Ailleurs, mais tellement là en même temps. Vran s'envole avec la Colombe et à aucun moment il ne s'inquiète de se brûler les ailes. Si ils ont l'habitude d'agiter leurs langues l'un contre l'autre, ici c'est ensemble qu'elles agissent. Les corps se mêlent encore un peu plus dans ce moment où on a l'impression de ne jamais sentir assez l'autre contre soi. Reine Andrea -princesse aussi askip- fait bouger ses mains là où elle le souhaite sur la peau du brun. Mais lui non plus, ne se limite pas au déplacement d'une case, et redécouvre tout ce qu'il peut du corps féminin. Avec empressement, peut-être. Celui de la passion que l'on déchaîne, d'une tension qui se relâche soudainement. C'est l'orage qui éclate.

Ce murmure à son oreille, il ne le comprend pas vraiment -c'est le principe d'un truc inaudible vous allez me dire-. Pourtant, ça le fait réagir. Peut-être que c'est le souffle chaud qui va avec. Ça, et le baiser qui suit. Ainsi que les caresses qui lui parcourent le corps. Résultat, Petit Prince s'occupe du volcan avec d'autant plus d'ardeur.
Le souci, quand on s'oublie, eh bien... c'est qu'on s'oublie. A se laisser complètement aller au rythme de leurs ébats, Vran ne réfléchit plus. En conséquence, lorsqu'il lâche un gémissement un peu plus fort que les autres, il ne pense pas à s'écarter pour libérer le lait de la tendresse humaine. Plus tard, chose diablement rare, il en sera désolé. Mais là, ses pensées sont toujours embrouillées. Ça va bouffer du persil. Et puis, ça épargne l'effet tartine de miel. Il faut savoir être optimiste dans la vie.
Le truand se retrouve donc là, haletant, humide certainement, le regard pose sur Andrea. Ses muscles se relâchent et il dépose un long et doux baiser sur ses lèvres. L'intensité ressentie de cette fusion -ma réf est pas partie dans le vide j'en suis bien aise- redescend lentement, et Vran quitte les lèvres de la Colombe pour passer sur sa joue, puis dans son cou. Après cette nouvelle prestation, la sensation d'être amoureux ne lui semble plus si illusoire que ça. Il ne saurait dire si ce sentiment subsiste en dehors des draps. Plus de doute cependant, leur relation a bel et bien changé. Cela dit, lui ne ressentira pas le regret de ne pas s'être rapproché d'Andrea plus tôt, car il pense que ce qu'ils ont vécu avant est partie intégrante de ce qu'ils vivent aujourd'hui. Si on lui demandait, il dirait que ça ne serait pas aussi intense s'ils n'avaient pas au préalable passé tout ce temps à s'agacer et s'attaquer.

Détendu, Vran se couche. A côté pour ne pas étouffer la Colombe -ça serait con-, collé pour ne pas la quitter. Sa respiration est profonde, et il la caresse du bout des doigts comme les pétales d'une rose, orgueilleuse, coquette et exigeante, qu'il aurait peur d'endommager. Quand les regards se croisent, il lui offre un doux sourire. Au fil des effleurements, le brun découvre ce à quoi -et c'est un peu fort j'avoue- il n'avait pas fait attention avant: la cicatrice qui voyageait sur son flanc. Il la suit, lentement, du haut vers le bas, puis remonte alors que la caresse finit en étreinte. Le bout de son nez vient frôler celui de Déa, puis il l'embrasse. En espérant, maintenant qu'il a l'esprit plus clair, que rien de grave ne ressortira de là où il a déposé ses fluides.
La seconde a été aussi exceptionnelle que la première, donc. Peut-être même meilleure.

Andrea m'a petit-tuer.

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Andrea_
On va tout de suite tuer le poisson dans l’œuf : Rien de grave ne sortira de là où il a déposé ses fluides.
Enfin si, un peu quand même, la prochaine fois qu’elle ira pisser –un peu de viande avec la sauce ?-.
Vous pouvez respirer parce que je vais faire une révélation qui devrait apaiser nombreux hommes : c’est pas facile facile de tomber enceinte. En soi c’est pas non plus très compliqué non plus hein. Faut juste tomber dans la bonne période –qui dure en gros trois jours-, le bon mois –et ouai c’est pas une science exacte-. Rajoute à ça que j’suis pas de prime jeunesse. Bref, t’inquiète Vrany, tes petits soldats vont pas tarder à flotter dans le fond d’un gogue*.
Et encore, ça c’est juste dans le cas où Vran serait un super géniteur, parce qu’avec le nombre de coups qu’il a du s’prendre dans les glaouis, y a pas mal de chance qu’il tire à blanc –c’est pas raciste- une cartouche sur deux.
Voilà, on est tous rassuré.
Maintenant je le redis, j’suis pas médecin, alors si jamais le destin avait vraiment envie d’être joueur, je saurais déloger le fluide devenu grand pour lui montrer la porte, et bien avant les neuf mois requis. Sans que personne en sache rien, même vous, même lui.


On en était où ?
Ah oui, entre le « largage de lait de la tendresse humaine » -comme si ça pouvait être un lait de tendresse animal ou pire, un lait de tendresse végétal- et le « largage de lait de tendresse humaine dans les gogues ». En pleine séance câlin donc. Des regards, des sourires, des effleurements, et même de nouvelles découvertes. Comme cette cicatrice sur son flanc. Elle feint d’ignorer royalement ce doigt qui remonte sur la plaie cicatrisée depuis des années. Ça serait probablement le moment de lui dire d’où elle vient, de se confier, un peu. De dire des choses un peu plus profondes, à des lieues des discussions qu’ils partagent habituellement depuis peu. Oui, ça serait probablement le moment, mais le nez vient frôler le sien et il l’embrasse, comme pour chasser les mauvais souvenirs qui peu à peu refaisaient surface.


Et on aurait pu en rester là, cette fois encore. On aurait pu s’endormir, fourbus, heureux. On aurait pu rester collés jusqu’à ce que ce sourire niais sur nos visages s’éteigne petit à petit, et se réveiller, le lendemain, dans cette taverne à Angoulême, ou même parler de cette prise de mairie ratée. Mais on vient de gravir un échelon –enfin surtout moi pour le coup-, alors je vais faire ce que font TOUTES les bonnes femmes. Parce que c’est dans l’ordre des choses et qu’il est grand temps qu’on vous éclaire un peu sur le sujet.
Que font les hommes après l’amour ? Ils dorment. Et pas en silence. Ça ronfle, ça couine, ça bouge un peu, ça ronfle encore. Et des fois, mais ça c’est pas tous les mecs : ça pète. Avant de ronfler.

Et que font les femmes JUSTE après l’amour ? Elles, les pauvres, en pleine capacité de recommencer quasi immédiatement –m’enfin là je dis non, le but c’est qu’il puisse toucher les bords la prochaine fois encore-. Et bien soit elles dorment – parfois, mais moi j’ai rien de prévu demain-. Soit : elles cogitent, oui messieurs, comme quand on pèle les patates. Alors par contre, pour ne vexer personne je vais éclaircir vos ampoules –j’aime pas les expressions mais c’est un truc comme ça- : on ne cogite pas sur les mêmes sujets hein, les sujets se classent.
Est-ce que j’ai bien fermé la porte ? Le rôti sera sûrement meilleur avec des carottes. Le petit a vraiment été chiant aujourd’hui. Le trafic d’esclave c’est bien et en même temps c’est pas bien parce [mettez ici des arguments valables, vous avez le temps, environ deux kilos], cette chemise faut vraiment que je l’achète. C’était un bleu pâle ou pastel. Ça, c’est quand on pèle les patates.
Après l’amour c’est plutôt : est ce que je suis ce que je suis ? Suis-je l’essence même de ce que je pense être dans ce monde qui n’est peut être pas réel ? J’aurais dû le sucer. J’sais pas pourquoi j’l’ai pas fait d’ailleurs, j’avais aimé la dernière fois. Ah ouai, par contre… Il a bien eu l’air d’aimer me. *gloussements qu’on assumera pas ou alors avec un « non rien, j’pensais à un truc *. Voilà, vous savez tout.
Et moi, j’en étais là. Qu’est ce que je ressens dans mon corps ? Pourquoi j’aime ça ? Pourquoi j’en veux encore ? Il est vachement mignon en fait et ce sourire… Mais qu’est ce qui a changé ?


Heureusement, mon esprit d’un coup venait me sauver et me permettait d’ouvrir la bouche avec un sérieux presqu’effrayant :


C’est quoi un glokul ?

Le tout en caressant de l’index le haut de son torse.
Moi, j’ai toujours cru que c’était une façon de se moquer de l’accent des noirs et que ça voulait dire « gros cul », mais bon…

Félicitations, tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien.**
-En même temps c’est lui qu’a commencé !




*Gogue : les chiottes. Les WC. Les ouatères. Bref, l’endroit où tu fais tes besoins. Mais je ne sais pas si c’est de l’argot ou autre chose.
** Fight Club.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Moi aussi je vais vous rassurer immédiatement. Le machin -le fœtus oui- Vran aurait pas hésité à le sortir lui-même avant les neuf mois requis. Et non, il ne s'est pas pris de frappes génitales. Pas tant que ça en tous cas. Il se trouve que les hommes évitent de faire ça. Par fierté, je crois, ça serait pas un truc de bonhomme. Je vous rassure -encore-, Vran n'éprouvera aucune honte à aplatir les noix d'un type, si ça peut lui permettre de le déquiller plus vite. Il se trouve, à la surprise de quelques uns peut-être, que le truand n'a pas énervé tant de femmes que ça. Mais c'est arrivé. Je vous ai raconté cette fois avec la villageoise -pas la bière- dans le confessionnal? Non? Dommage. Bon quant à savoir s'il tire à blanc, ça... Il a jamais vérifié.
Je dois dire que je suis très déçu. Le lait de tendresse humaine est une référence à Mcbeth. Pour une fois que je cale une réf un peu classe -bon y a eu dbz- ça passe aux dessus des têtes, quoi. Est-ce que j'ai lu Mcbeth? Hé ho hein! Là n'est pas la question! Je dois y aller je dois promener mon chien dans le four à la piscine.

Alors, Vran ne ronfle pas. Parce que j'ai la flemme de gérer ce genre de détail, principalement. Par contre, je crois que la nuit des fois ils s'étale façon étoile de mer. Mais comme il a le sommeil léger c'est facile de le faire bouger. Par contre avec quelqu'un, il a tendance à se réveiller d'un coup, très brièvement, pour se recoller à l'autre. Voilà, vous savez à peu près comment notre truand préféré -allez avouez- pionce. Faites en ce que vous voulez. De l'info hein, pas de Vran. Quoique, je crois qu'actuellement cette précision ne s'applique pas à Déa, hin hin!
Bon, trêve de bavardages inutiles. On va encore m'accuser de gagner des lignes. Ce qui serait diffamatoire -famatoire!-.

Breeeef. Les câlineries. Si on parvient à ramener le truand dans un lit, avec un minimum de sentiments, il tend à montrer une facette bien plus douce. Tout change, ses gestes, ses yeux, ses sourires. La main de Vran se balade sur Andrea comme on profite d'une marche dans un jardin apaisant. Il ne s'est pas trop attardé sur la cicatrice, non. Il n'est pas du genre a vouloir connaître l'origine de chaque lézarde sur un corps. Il pourrait s'y intéresser plus tard, cela dit. Mais pas maintenant.
J'ai beaucoup écris que Vran ne se pose que rarement des questions sur ce qu'il ressent, qu'il vivait le moment, simplement. Mais il lui arrive tout de même de le faire quand même, parfois. Quand ça arrive, c'est un tourbillon de pensées qui tournent. Il lui est bien difficile de s'attarder sur une seule. Et donc de trouver réponses à ses questionnements. Finalement on pourrait dire que c'est une forme de défense. C'est un peu comme quand on est devant un devoir, à l'école, et qu'on se dit "bon celle là je la passe je reviens plus tard", et qu'on se retrouve à la fin du truc après avoir tout passé. Et on rend copie blanche. Vran ne se pose pas de questions parce qu'il est souvent incapable d'y répondre. Si certains ont du mal à exprimer leurs sentiments, lui, il a du mal à les ressentir. Et ce depuis qu'il est enfant. Alors dès que quelque chose vient perturber son cœur, il met du temps à comprendre. Par contre, quand c'est fait... Oh, là, il ressent à fond. On l'a dit, c'est un radical. De plus, il n'a pratiquement jamais honte.
Alors la question de Déa, ça le sauve aussi, quelque part.


Le Glokul? C'est mon familier. Une bête des enfers.

Le brun sourit en coin et se pose sur le côté après avoir refermé ses lèvres sur l'épaule de la Colombe.

C'est une sorte de pince, un coupe-coupe pour prendre les phalanges des gens.

Une invention merveilleuse. Le bel outil. La truc qu'il savait pas qu'il voulait autant avant de l'avoir. Mais laissons le Glokul de côté pour l'instant.
La main de Vran se pose sur le ventre d'Andrea et retourne à sa promenade. Le regard fait de même avant de revenir sur son visage. Ce n'est pas commun, mais cette fois, il a du mal à retenir ses pensées. Peut-être que durant un instant fugace -pas fougasse-, ça se voit dans ses yeux.

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