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[RP] Escorte gratos.

Andrea_
Il était déjà l’heure de quitter le Béarn.
Je ne saurais dire si j’en étais heureuse ou triste. J’y avais retrouvé Gilly, mon époux, et ces retrouvailles s’étaient déroulées au-delà de nos espérances. Disons qu’aucun de nous n’avait tenté d’assassiner l’autre et croyez moi, c’est un exploit.
J’avais aussi vu Susi et j’avoue que la revoir m’avait fait un bien fou. Elle restait cette demoiselle sérieuse et souriante, agréable à vivre même si une part de moi savait que ce n’était pas normal qu’elle se trimbale avec une rate sur les épaules, encore moins qu’elle ne s’adresse à elle comme on le ferait avec un autre humain. Mais, j’avais annihilé cette part de folie pour ne garder que les bons moments.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin… Pour permettre aux autres bonnes choses d’exister.

L’autre bonne chose était toute simple, j’allais retrouver mon groupe et mes amis adorés, à quelques jours d’ici afin de nous adonner à quelque chose pour lequel nous excellons mais que je ne peux relater en détails ici, parce qu’y a toujours des couillons qu’ont les oreilles qui trainent et qui en feraient des déductions hâtives –ou intelligentes-. Bref, j’allais gentiment me barrer pour les retrouver.

C’était sans compter sur une soirée hors du commun. Y avait du monde, mais genre… vraiment du monde, au moins quatre personnes, dans la même taverne, du jamais vu en Béarn. Et vas-y que la Fanette discutait, puisqu’une fille soit là, et BIM. L’arrivée. Jeffrey, de son petit nom… Jeffrey. J’sais pas c’qui m’a pris de dire que je cherchais une escorte, j’vous jure, ça m’a pris comme ça, j’ai pas eu le temps de réfléchir que je dégueulais ma demande. Le pire, c’est que j’avais pas besoin d’escorte. Dans le meilleur des cas je trouvais sept gentilles personnes pour m’aider à déménager tout mon merdier, mais je savais que c’était peine perdue, en Béarn de dégoter autant de monde d’un coup. Faut être honnête, ça reviendrait à diviser la population du comté par deux.
Et bin en moins d’une minute, j’avais mon escorte. Au rabais, certes, et j’parle pas de la qualité mais bien de la quantité, parce que le Jeffrey, il a beau être ce qu’il est, il n’en reste pas moins une seule personne. J’avoue que j’étais pas peu fière !

Jusqu’à ce qu’il m’annonce qu’il savait pas se servir d’une épée. C’est peut être un détail pour vous, mais moi c’est l’genre de truc qui m’fait douter sur le bonhomme.
Puis j’ai proposé innocemment qu’il porte mes affaires, mais.. il n’a pas voulu non plus.
J’ai sous entendu qu’il pouvait se défendre avec une poêle bien huilée afin de pouvoir faire double jeu et cuire les œufs mais il ne sait pas NON plus cuisiner.
J’ai plus qu’à espérer qu’il sait laver le linge, parce que j’commence à en avoir un p’tit stock dans le bac à linge sale…

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey


Bonjour mes enfants, aujourd'hui je vais vous conter la fabuleuse histoire du mouton flemmard. Oui oui, vous avez bien entendu. Une vie plutôt paisible pour ce dernier, qui ne se satisfait que du nécessaire. Un peu d'eau fraîche et de verdure, que nous prodigue la nature, quelques rayons de miel et de soleil..

Je vous laisse donc en compagnie de votre fidèle serviteur Jeffrey Von Wittelsbach.


Que faire en Armagnac si ce n'est faire du commerce, faire pousser son blé, et boire tout en lézardant au soleil ? C'est quand même la vie rêver. Je dois dire que je ne m'en plains pas, ce soleil qui m'avait tant manqué me permet d'arborer à nouveau mon teint si saillant.
Mais, trêve de bavardage, il fallait que je trouve une occupation. Après un rapide regard vers mes guibolles bien frêles, me vint une idée.
Eh ouais ! Faire le tour de l'Armagnac le plus vite possible ! Il faut dire que l'enjeu est maigre car je dois bien être le seul à me lancer dans ce défi, mais qu'importe, je réaliserais un nouveau temps de référence dans la course à pied du XVeme siècle. On parlera de moi assurément dans les livres d'histoire.

Pour relever ce défi, je pris un peu de bidoche, une carte et ma motivation légendaire pour mener à bien cette incroyable aventure. Difficile ? Pas du tout, je ne risque pas d'être retardé par le monde sur les routes *aheum* ni dans les villes que je vais traverser. L'avantage de vivre dans un comté fantôme me direz-vous.




3...2..1.. PARTEZ !

Et voilà le numéro 5 Gascon parti sur les chapeaux de roue Thierry !
Assurément, en voilà un qui ne tergiverse pas et qui va droit au but dès les premiers instant de la course !


Départ d'Auch, donc, passage par Muret, sans encombre, pas de ralentissement. Puis Saint-Liziers, encore plus fluide. Saint Bertrand de Comminges ? Une formalité. Me voilà donc approchant les frontières d'Armagnac pour pénétrer dans le VILAIN Béarn.
Tarbes, première excursion, ville à priori fantomatique également.. Hé.. mais.. attendez ? De la lumière ! Aristote ? Le Très Haut me parle ?


Oh des êtres humains..

Le voilà, à l'arrêt pour la première fois de son périple, à la recherche de réconfort, et d'une halte bien mérité, tant son épopée avait pris de l'avance.

Deux femmes, deux enfants, la parité est respectée. Le voilà en présence de gueux mais pas que.. la présence d'une Princesse annonçait déjà un nouveau périple dans son aventure. Que dis-je, une péripétie. Me voilà embarqué bien involontairement dans une escorte..
Je vous vois, vous vous dîtes, qu'il escorte une princesse. Eh bien non, c'est plutôt elle qui m'escorte..



Hé attendez Jean Michel là ! Il abandonne la course ? Que c'est terrible.. un abandon si proche du but.. Pas ça Jeffrey, pas aujourd'hui.. pas maintenant... Pas après tout ce que tu as fait.. Pas..

*Ta gueule Thierry !*

Je disais donc, je me ferais escorter par une princesse.. Je dois avouer que je la plains, elle n'est pas au bout de ses peines. Lançons les paris.. Vas t-elle tenir 8 jours en ma compagnie ? Ou bien est-ce moi, qui ne vais pas tenir ? Aucune chance, je suis bien trop doué pour cela. Déjà première halte, Auch. Bah oui, je compte finir ma course !

Vostre Altesse, j'ai une requête à vous faire part. Pouvons-nous passer par Auch ? En effet, j'y ai ma demeure et je souhaite prendre quelques provisions si possible. Merci d'avance.

Yeux doux, chevelure moutonné, sourire aux petits oignons. Elle ne peut refuser.
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Andrea_
Ce que Jeffrey ne savait pas, c’est qu’en matière de casse couillitude, j’avais la tête du palmarès. Que si j’étais moi aussi une feignasse troisième dan, j’étais capable de faire chier les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent. Bien sûr j’étais sûre de moi jusqu’à ce que…

Vostre Altesse, j'ai une requête à vous faire part. Pouvons-nous passer par Auch ? En effet, j'y ai ma demeure et je souhaite prendre quelques provisions si possible. Merci d'avance.

Certes, il m’appelait Altesse –et j’avoue que mes chevilles s’en portaient bien-, mais je venais de comprendre en quelques mots que Jeffrey était un adversaire redoutable.
Et j’avais tapé du poing sur la table, pour lui beugler que..


Nan mai c’t’une blague ? Vous auriez pu AU MOINS attendre quelques jours avant de me demander quelque chose ! C’est dingue ça, j’fais preuve de générosité Oui, carrément, de générosité, n’avais-je pas proposé à cet homme de partager quelques jours de ma vie ? Des jours qui –sans conteste- illumineront sa vie et la changeront à tout jamais, même s’il n’est pas encore capable de l’avouer, ni même de l’imaginer. Et vous avez déjà des requêtes de la sorte ? On va perdre un jour avec vos conneries ! Un jour et on n’est même pas encore parti ! Bah put’ain, on est mal barré !
Et c’est quoi le programme, à Auch hein ? Monsieur a besoin d’un casse dalle, une épouse à saluer ou un petit bisou à maman et papa ?


Et j’avais continué pendant quelques minutes, j’peux vous dire qu’il avait pas eu le temps d’en placer une ah ça non ! J’y mettais un point d’honneur. Et vas-y que c’est pas poli, que ça se fait pas, que c’est bien la peine de se montrer généreux avec les gens, qu’on est gentil et qu’on se fait bouffer, que c’est même pas la peine d’espérer demander autre chose avant un bon moment, et blabla, et blabla et bla. Ah ça, j’étais fière de moi !
Jusqu’à ce que je le vois bailler.
Oui, bailler, comme ça, sans même mettre la main devant sa bouche. Notez tout de même qu’il est courageux, parce qu’en temps normal j’lui aurai déjà défoncé la tronche –et c’est pas l’envie qui m’en manquait-. J’étais restée bouche bée quand il avait sorti, le plus naturellement du monde :


Ah mais suffisait de demander quelque chose en échange !

Et bin j’étais doublement bouche bée. C’est à ce moment là que j’ai décidé de laisser exprimer toute ma mauvaise foi.

Non. Non, je préfère garder votre demande sous le coude, et passer les huit prochains jours que nous allons partager à vous remettre ça dans les dents.

Et croyez moi, j’compte bien le faire de façon généreuse, puisque c’est ainsi.
Mais j’vais vous dire, le Jeffrey, j’vais en faire une bête de course, y a du potentiel, certes, mais une fois qu’il aura passé huit jours avec « le maître » -c’est moi-, bin il sera au top. Déjà parce qu’il a le regard gentil. On voit bien que le bougre n’a pas inventé l’eau chaude, mais on se rend compte rapidement qu’il aura pas de mal à en trouver –si tant est que ça soit pas trop difficile, ni trop loin-. Avec sa chevelure de rêve, on lui filerait le bon dieu sans confession. D’ailleurs ça m’étonnerait qu’il se confesse le Jeffrey, parce qu’il faut se mettre à genoux et que ça prend un peu trop d’énergie.
M’enfin pour endurcir la bestiole –et attendrir la viande-, je compte me montrer au summum de ce dont je suis capable. Je vais y aller crescendo –le but c’pas qu’il fuit non plus hein- mais j’vais y aller. C’est donc lors de la première nuit de route que j’ai inventé un nouveau jeu ….

Roulements de tambours…


Encore un peu…

Tintintin…. *rien à voir avec le mistral gagnant*


Bon en vrai j’ai pas encore de nom. J’aimerais un truc qui claque et tout, mais ça vient pas.
Cependant le concept est simple : je dois accumuler 100 points jusqu’à Limoges.
- S’il râle : 3 points.
- S’il s’énerve : 10 points.
- S’il comprend qu’y a un truc louche mais qu’il accuse quelqu’un d’autre : 20 points.
- S’il me démasque : - 10.
- S’il menace de partir : 15 points.
- S’il part vraiment : bonus de 30.
- S’il part sans jamais revenir : c’est la merde.


Bon allez, j’vous laisse, j’ai d’autres coups foireux à mettre en place.
Et sinon Jeffrey, t’as bien aimé mon besoin de pisser toutes les dix minutes ? Et mes chansons dès que tu piquais du nez étaient à ton goût ?
Et les moustiques invisibles, que j’écrasais de bon cœur sur ta tête, t’as aimé ?
Ah lala… sept jours encore. Sept.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey


Oh lalalala ! Vous voyez ça Jean-Michel, nous avons une joueuse à notre droite ! Une belle partie s’annonce !
Vous avez raison Thierry, ce match va tenir toutes ces promesses à n’en pas douter.

Nous voilà sur la route pour Auch, j’ai gagné ! En même temps difficile de résister à un tel charme. C’est parti pour une folle aventure. En route mauvaise troupe, le départ est acté, au galop s’il vous plait !
Mais.. Ce n’est pas possible ! Elle s’arrête pisser toutes les dix minutes ! C’est sûr, elle le fait exprès. Eh bien, c’est ce qu’on va voir… Il faut que je prenne mon mal en patience, inspire, expire.. inspire expire..


Bon votre Altesse, votre vessie c’est la Loire ou bien ? Je n’ai jamais vu quelqu’un faire ça autant de fois…

Petit ronchonnement qui suit cette phrase qui….



EHH OUI !!! C’est le but pour Andréa !!! Magnifique action collective, qui se conclut par un magnifique tir dans la lucarne, imparable pour le gardien. +3 Points !


… ahem.. Bien, en tout cas les voilà à proximité d’Auch, après des heures de routes en chanson... Et Dieu sait que nous n’avions pas à faire à un barde d’exception. Non non, ça ressemble à un chien qui se coince la queue dans une porte. Oui, c’est ça ! Je vous laisse imaginer. Vous croyez que c’est fini cher lecteur ? Et bah non ! Visiblement elle me tape dessus car il y aurait des moustiques ! Mon cul ouais, je n’en ai pas encore vu un depuis notre départ de Tarbes ! Je vais me la faire ! Je vais me la faire ! Non il faut que je reste calme, penses à ta réputation…

Une fois pied à terre, je me décidai à aller faire un tour chez moi, prendre des provisions, des écus et se reposer un peu dans un VRAI et GRAND lit. Et toc, la princesse. Il y a un bout de paillasson à l’auberge du coin.

Cela étant fait (et non pas de bisous à maman et papa, ni de doudou), je puis me résoudre à retourner en ville, finir la soirée, et également rejoindre son escorteuse et peut-être son bourreau de voyage. Son seul désir était de finaliser sa soirée dans sa ville de toujours ou presque et d’essayer de se remettre dans le bain. Oui oui dans le bain, ce n’est pas une guerre mais presque qui s’annonçait. Allait-il mourir, ou bien allait-il vaincre ? Le futur nous le dira.
En attendant me voilà dans cette fameuse taverne, attendu comme le messie par tous ! Eh oui, personne ne résiste à son incroyable charme.
Bien que son entrée fut tonitruante, elle fût rapidement coupée par Son Altesse..


Merveilleux, on va camper demain

Un haussement de sourcil, avait-je bien entendu ? Non, c’est surement une erreur de jugement de ma part. A son regard cela ne laissait pas présager une erreur mais bien un fait.

Camper ?
CAMPER ?


Un ronchonnement fuyant le fond de ma gorge, je…



EEEEEEH LE DOUBLEEEEE POUR LA PRINCESSE ! Magnifique, récupération du ballon, pour aller tromper le gardien d’un majestueux lob ! 6 Points pour Andréa !


BORDEL THIERRY !

Nous ne sommes pas au bout de nos peines, camper… chose que je déteste à n’en point douter. Dormir sur de la paillasse en pleine campagne, mais quelle idée encore ! Sans compter le fait que je ne sais ni faire de feu ni préparer un bivouac. Ça risque d’être folklorique encore une fois. Bien évidemment mes complaintes n’eurent pas d’effet, même pire…

Je ne sais même pas faire de feu.

Je vous conseille de voler une bougie et de la garder allumée.

Quoi ? Non mais je rêve là ? Pendant qu’elle chourre toutes les bougies de la taverne, elle se paie ma tronche en ne partageant même pas son savoir du feu. D’accord, elle veut se la jouer comme ça…
J’ai bien vu qu’il y avait quelques vêtements dans ses valises, c’était mon dernier espoir car sans feu ni tente, la nuit allait s’annoncer froide. Nous verrons bien. Sache le, chère Princesse, que la contre-attaque se prépare…

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Andrea_
Ah le camping…
Les nuits fraîches, les fringues humides au réveil, les petits moustiques, le bruit des animaux sauvage, les… cheveux, tout gonflés/frisés/mêlés.
Le bruit des animaux qui rôdent, la grosse commission qu’on garde pour la ville suivante, quitte à avoir la trace du dérapage de la taupe qui fouine dans le fond du slip parce que c’est pas HUMAIN de devoir se retenir pendant deux jours.
La viande crue ou très mal cuite, parce que le couillon qui pense que bouffer de la viande à la broche c’est génial, alors que c’est faux, c’est sympa, un peu bobo comme procédé, mais en vrai, c’est juste la merd’. Faut tourner la broche sans vraiment s’arrêter, ça sous entend que t’as trouvé une branche à peu près droite et que t’as trouvé par où l’enfoncer, et le vider et le... Bref.
Tout ça, tout cet… ensemble de petits moments sympathoches, je les avais regroupés en un seul pour t’offrir à TOI, Jeffrey, un moment que tu allais, j’en suis certaine, DETESTER.

Alors j’ai pris un malin plaisir à lui annoncer, et je dois vous dire que sa réaction fût à la hauteur de ce que j’espérais. Bien sûr j’aurais tout autant apprécié qu’il se casse un doigt ou qu’il se coupe la lèvre, m’enfin j’avoue que pour quatre mots que je venais de prononcer, j’eu l’impression de détruire sa vie. –ou sa nuit, m’enfin je peux en rajouter non ? c’est MON histoire-.
Et s’il avait cru que j’allais me contenter de son « je ne sais pas faire de feu » pour céder et lui offrir une étape dans une ville, il se fichait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude.

J’aurais pu partager mon savoir du feu, ouai. J’aurais pu, c’est vrai.
Combien de temps mettrais-je avant de lui avouer que je ne savais pas moi-même allumer un feu ? Des semaines, des mois, et plus encore, plutôt crever que de lui dire. Car même s’il a cru que je me moquais de lui avec la bougie, il faut tout de même savoir que c’est la technique que j’utilise. Bon, pas exactement comme ça hein, je m’offre une torche ou une lanterne, histoire de pouvoir galoper ou marcher sans que le truc ne s’éteigne. Ça serait quand même sacrément con d’éternuer et de perdre la flamme*, mais l’idée est là.
J’avais tellement –mais teeeellleeeeeement- envie de voir le Jeffrey porteur de la flamme, au summum de sa flemme olympique. De le voir galérer pour garder son petit bout de tube allumé, ahlala, rien que d’y penser ça relance ma libido.

Et comme je suis une femme moultement –c’est quand c’est beaucoup beaucoup- intelligente, sache mon cher Jeffrey, que j’ai une solution de repli.
Enfin…
La route avait été incroyablement silencieuse. La Chiasse avait pris les devants –comme d’hab-, et souriait aussi grand qu’il était possible de le faire, dans son dos, Jeffrey devait ronchonner tout en protégeant la flamme –ou pas, j’en sais rien j’me suis pas retournée pour vérifier, j’voulais pas qu’il me voit sourire-. Toujours est-il que j’avais quitté les sentiers pour jeter dans un coin forestier le peu d’affaires que j’avais pu accrocher à mon bourrin. Un pied à terre, puis l’autre avant de détacher son berdol



Je dors au premier roulement, tu restes éveillé jusqu’à ce que JE ne dorme plus, sécu aif-dé. Tu n’vas pas pisser, tu n’vas pas faire un tour, tu ne siffles pas, et tu entretiens le feu.
Si tu me touches, t’es mort. Si tu touches à MA bouffe, t’es mort. Si t’essayes de me voler quoique ce soit, t’es mort aussi, et si jamais l’idée te prenait de t’en aller sans prévenir, saches que je te retrouverais, et que je te tuerais.


Bin quoi, c'est bien d'éclaircir les choses non? Laisser planer le doute c'est jamais très bon...Le temps de relever, enfin, deux yeux d’acier vers l’escorteur escorté, et les yeux s’écarquillent, nan mais merd’ Jeffrey, la flamme ? !

* grosse pensée à cette soirée où il a suffit d’un éclat de rire pour éteindre la dernière lanterne en papier…

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey
Le cauchemar commence. Oui oui, la hantise de sa vie, celle de se retrouver au beau milieu de nulle part SANS confort et avec pour seul ami… UNE BOUGIE ALLUMEE ! Car oui malgré le fait qu’elle saura bien faire un feu dans la cambrousse, le conseil de Son Altesse n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Que nenni ! Du coup avant de partir d’Auch, j’ai astucieusement chourré..ahem.. Que dis-je j’ai emprunté à la mairie, le support avec la bougie, allumée bien sûr, je suis con mais quand même. Bref, me voilà donc en route pour je ne sais où avec son escorteuse, bougie à la main.
Je dois vous avouer maintenant, avec le recul, que c’est surement la pire idée que j’ai eue.

Premièrement : Impossible de bien se tenir à cheval avec une seule main, qui plus est avec les secousses c’est une plaie.

Deuxièmement, les secousses par moment font couler cette P***** de cire sur mon bras, qui me brûle et en plus se colle dans mes poils !

Troisièmement et surement le pire : Rendu à la moitié du chemin, elle était terminée. capoute ! Plus rien, plus de cire, plus de flamme !

Donc, comme vous l’aurez compris le voyage fût pourrie, tout juste sauvé par le MAGNIFIQUE séant de la princesse en ligne de mire tout le voyage... Bah quoi ? Je n’allais pas me priver de la vue hein… Ouais ouais, fais genre que toi tu ne l’aurais pas regardé… Gros menteur ! Assume au moins, on sait tous que tu te retournes dans la rue à la moindre paire de fesses qui passe.


Pardon, je divague, donc je disais, Voyage de merde, et campement pourri. Parce que oui, je suis mauvais en camping, mais alors je ne suis pas le seul. Mais, et je dois le concéder à ma compagne de voyage, elle était bien mieux préparée que moi. A peine, posé le pied à terre, à peine un grognement passé, que la voilà, qui décide pour lui, et surtout qui décide de dormir en première tout ça avec des promesses de mort. Bah tiens, et ça va dormir toute la nuit pendant que moi je me fais entuber ? Hors de question, je vous le dis !

Je dors au premier roulement, tu restes éveillé jusqu’à ce que JE ne dorme plus, sécu aif-dé. Tu n’vas pas pisser, tu n’vas pas faire un tour, tu ne siffles pas, et tu entretiens le feu.
Si tu me touches, t’es mort. Si tu touches à MA bouffe, t’es mort. Si t’essayes de me voler quoique ce soit, t’es mort aussi, et si jamais l’idée te prenait de t’en aller sans prévenir, saches que je te retrouverais, et que je te tuerais.


Ouais, bah visiblement je n’ai guère le choix hein… Donc en fait, je fais le piquet, le temps que toi tu dormes tranquille sur tes deux oreilles, et en plus je me pisse dessus quoi ? Sans compter cette …. De cire qui me colle les poils. Je ne te remercie pas pour ton idée A CHIER !

Namého ! Elle croit quoi elle ? Sitôt endormie, je me casse faire pleurer le poireau, et me dégourdir les jambes, voir, se laver grossièrement les poils.
D’ailleurs, cela ne fût pas excessivement long, je m’occupais sagement du feu, surveillant comme imposé par Son Altesse, quand soudain, je la vis endormie, certain d’avoir rejoint Morphée.




Ce que j’aimerais bien savoir Jean-Michel, c’est si elle ronfle ? Alors d’après vous ?
Oh mon cher Thierry, nous verrons bien par la suite, Jeffrey semble au plus près de l’action…


Ni une, ni deux, me voilà cherchant un arbre sur lequel m’appuyer, urinant tranquillement mais silencieusement, profitant ENFIN de ce moment de quiétude. Après quelques instant, le bruit d’un ruissellement me retenu l’attention. Jetant un regard vers la loutre endormie... [OUI OUI J’ASSUMES TOTALEMENT ! ET J’AURAIS PU DIRE BALEINE… Andorre toussa… Bref] … je pris la décision de m’aventurer vers ce singulier bruit. En effet, me voilà face à mon rêve, de l’eau ! Me précipitant à me barboter, je ne pris pas le soin d’observer les alentours et notamment, la boue encore fraîche de la précédente pluie. Je perdis mes appuies et me retrouva de tout mon long dans la flotte, avec en prime une bonne partie de mes SUPERBES BOTTES pleines de boues.

Putain de …. ! C’est vraiment d’la merde son camping à la con… !

Eclair de génie en revenant trempée mais silencieusement vers le feu [tombé en décrépitude], ne réchauffant plus que les pieds de Son Altesse, je décidai de fouiller bien discrètement dans ses affaires, espérant trouver un bout de tissu sur lequel me sécher tranquillement avant de prétexter la rosée du matin. Après une fouille archéologique, me voilà en possession du précieux sésame, me séchant grossièrement le haut du corps, tant pis pour le bas, me précipitant, avant de ranger le tout dans la valise… en boule… OUI EN BOULE QUEL CON !



Ha lala Thierry ! Quelle erreur de jeunesse… cette faut peut sentir l’exclusion en cours de match. Ce serait terrible…
Tout à fait Jean-Michel, attendons de voir le verdict de l’arbitre.

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Andrea_


Et bien mon cher Jean Michel, il me semble que nous allons avoir pas mal de réponses à nos questions, il est peut être temps de servir le thé en attendant le verdict…


Et ouai, on va prendre notre temps parce que j’ai l’impression qu’on s’égare un peu. Moi, j’ai rien contre le fait de partager mon histoire, MAIS mon acolyte n’est pas neutre. Il prêche pour sa paroisse, et du coup… Heureusement que JE suis là pour vous dire la vérité. La stricte. La seule. La vérité vraie. Et Réelle.
Du coup vous pouvez m’appeler Dieu, c’pas pour rien que mon surnom c’est Déasse –c’est aussi la Colombe, et la Chiasse, mais c’pas le moment de développer-.

Déjà, je tenais à revenir sur la réponse du Jeffrey. Le mec il est un peu suicidaire, parce que clairement, quand j’ai dit ce que j’ai dit –m’obligez pas à répéter- je n’attendais pas de réponse. PIRE, je ne VOULAIS pas de réponse. J’étais à deux doigts de répliquer quand j’ai compris qu’il râlait. Même sa voix râlait, son timbre de voix me suppliait de le laisser aller pisser, vous pouvez pas vous rendre compte, de là où vous êtes, mais je vous jure qu’il m’a presque fait pitié. D’ailleurs mon visage disait « ohhhh le pauvre chériiiiiii », et mon moi intérieur dansait la lambada en gueulant « crèves, crèves, crèves en sileeeeeence ».
C’est simple, si je me suis endormie aussi rapidement, c’est parce que je l’imaginais se faire sucer toute la nuit par une horde de moustiques –bah ouai, on campe, on n’dort pas dans un bordel hein-. Essayez, lors de votre prochaine insomnie, vous verrez, ma-gique.

Si j’imaginais UN instant qu’il allait s’éloigner une fois que je dormirais ?
Et bin non. Parce que je pensais avoir une once d’autorité. Mais visiblement mon autorité s’est roulée en boule sous la botte de Jeffrey et il la piétine sans égard. Triste vie.


Autre point à aborder, parce que j’vois bien que ça vous turlupine.




OH Thierry, vous avez raison, nous allons ENFIN savoir si elle ronfle !


Cessez tout ce que vous êtes en train de faire, car maintenant madame monsieur, je vais vous révéler l’impensable.
Prêt ?
Les princesses ne ronflent pas. Tout au plus elles murmurent d’une voix rauque. Elles expient leurs craintes et formulent dans un souffle un peu fort, tout un tas de gentillesse, de la bonté qui traversent les forêts et les âges pour atteindre tous les gens qui en ont besoin.
Mais bon, autant être honnête, c’est pas mon cas.
Nan moi j’ai du louper un truc, la seule grasse qui m’a touché c’était la sœur de mon ex mari, et Dieu sait qu’elle était grassouillette, un jour elle m’a serré si fort dans ses bras que j’ai cru disparaitre à tout jamais entre deux bourrelets, mais là encore c’est pas la question. Je manque de grâce, donc.
Il se peut que sur ma cape roulée en boule, qui me sert d’oreiller, il y ai un filet de bave. D’ailleurs on ne s’en rend pas bien compte à cette distance mais par je ne sais quel procédé, mon haleine se félinise, se fénéquise même. Disons que dans deux heures je peux tuer trois mecs rien qu’en ouvrant la bouche. Je ronfle. Ouai, clairement. J’ai même pas essayé de me retenir.
Tu vois quand t’es en couple, surtout au début, tu fais gaffe à ce genre de détails. Tu ronfles pas, tu pètes pas, tu prétends que tu ne sais pas roter et puis trois ans après –trois mois- tu rigoles parce que t’as pété sous la couverture et tu la soulèves pour faire un peu de vent à ton cher et tendre. Sauf que le Jeffrey, j’étais clairement pas en train de le séduire, je crois qu’on a tué le mythe dans l’œuf. Alors ouai, je ronfle. J’suis pas non plus un banc de scie mais je me défends dans ce domaine.

D’ailleurs point suivant : si je n’avais pas ronflé, j’aurais entendu le Jeffrey rebelle se tirer. Peut être que si je n’avais pas ronflé il n’aurait pas eu envie de se tirer, c’est possible, m’enfin j’ai ronflé, il s’est tiré, et j’ai rien entendu.

Vous savez ce qui m’a réveillé ?
La culpabilité.
Trois heures après, parce que la culpabilité ça met toujours du temps pour réveiller. Et puis tu sais comment ça se passe quand tu te réveilles, comme ça, en plein rêve.
Tu fais pas attention au détail. Bien sûr tes yeux voient bien que le mec est plein de boue, mais ton esprit, lui, est encore en train de le tabasser –c’est de ça, dont je rêvais, c’est pour ça, la culpabilité-, alors j’ai rien dit.
J’ai eu ce sourire béat qu’ont les femmes après l’amour –j’ai pris mon pied à ma manière et je lui ai dit, tout en me relevant


Au fait Jeffrey, comme je doutais de ta capacité à tenir la chandelle Ouai, y a un double sensJe t’avais acheté un petit quelque chose.

Un petit quelque chose oui. Oui, c’est toujours un petit quelque chose qui fait qu’on passe d’un joli coma limite cotonneux à un regard horrifié, quand tu te rends compte que ton cadeau… a été saccagé.



Et bien Thierry, il semblerait qu’il soit l’heure, monseigneur…


Mais… Mais ?Mais c’est KEWAAAAAaa ce BERDOL BERDOL !

Alors tu vois, ce truc, que t’as salopé sans vergogne, bin c’était un cadeau pour toi. C’était un cache nez ouai, pour pas que tu t’enrhumes –parce que j’ai horreur des gens qui reniflent, ça me donne des envies de meurtre-. Alors ce cache pif, tu te le prends dans la tronche, pour commencer, et prépares tes appuis, parce que dans 3 secondes, tu vas prendre soixante kilos de barbac’ lancé avec élan.
Poing en avant.
Ah tu voulais du contact hein, en voilà !

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey


Ah mon Jean-Michel ça sent la castagne cette histoire.
Eh oui Thierry je crois que notre joueuse perd son sang froid suite à la provocation de notre ami.


Mais… Mais ?Mais c’est KEWAAAAAaa ce BERDOL BERDOL !

Bon eh bien je crois que c’est loupé pour la discrétion, j’ai plus qu’à me retourner tranquillement. Fais ton sourire de tombeur et ça va passer… De toute façon, qu’est-ce que je risque hein ? C’est qu’un bout de tissu. Tout compte fait, ce bout de tissu avait l’air d’avoir de la valeur aux vues de la tête de ma compagne de voyage. Bordel c’est qu’elle à l’air d’avancer avec détermination vers moi, avec ses poings en plus. Euh… Qu’est-ce que je fais, je cours ? J’esquive ? Je fais la même chose et adviendra ce que pourra ? Le temps que je me décide à faire quoi que ce soit, les soixante kilos de Son Altesse venait percuter, poing en avant, mon bon vieux corps de lâche. Ah bah oui soyons honnête, je fais un bon mètre soixante-quinze mais seulement une soixantaine de kilo, autant vous dire qu’on est loin de la montagne de muscle ou de l’imposant soldat.

Le poing si gentiment dressé par l’escorteuse, vient percuter mon torse de plein fouet. Evidemment, je ne suis pas resté sur mes quilles et me voilà à la renverse sur le sol, Son Altesse totalement sur moi, aux prises totales de son attaque frontale.

ERRRRRRRRRG

Tel un cochon qu’on égorge.

Voilà que vous voulez me violer maintenant, AU SECOURS…

Ben ouais, mais le principe de camper c’est qu’on est tout seul, VRAIMENT TOUT SEUL, et hormis un ermite dans la forêt, je peux toujours couiner.
Toujours bloqué par la prise de lutte de ma chère voyageuse, et essayant tant bien que mal de me débattre afin d’éviter les quelques coups possibles de cette dernière, je pris le temps d’essayer de sortir de cette situation en toute diplomatie. Effectivement, sur la force physique pur les chances de victoire son maigre, en revanche peut-être qu’à force de jacter, elle aura soit pitié soit marre de lui.


Eh oh eh… Qu’est-ce qui te prendre ? Alors d’accord le feu n’est pas une grande réussite mais il brûle encore et là je suis là, je ne suis pas parti… Je te jure que je n’ai rien fais…

J’esquisse un sourire innocent en doutant de la réussite de ce dernier. Trouve une solution… trouve une solution…

Ma foi ce qu’il va tenter de faire est absolument illogique mais qui sait ? Ne pouvant toujours pas bouger correctement, et ayant sa partenaire qui lui hurle dessus à trente centimètres de son visage [au passage, je vous confirme que l’haleine ce n’est pas fou, j’ai plus de risque de m’évanouir de ça que de ses coups…], il tenta de déposer un baiser sur les lèvres de Son Altesse. Dans quel but ? Qu’elle soit dégoutée et se recule voir me lâche. Effectivement, c’est une technique totalement hasardeuse et qui peut ne faire qu’empirer la situation, surtout qu’au vu de son élan cela peut, si elle venait à bouger, se transformer en coup de boule bien involontaire.



Oh Thierry, c’est audacieux comme tentative !
Oui Jean-Michel, mais ça peut très bien être une très grave erreur à l’arrivée. Souvenez vous de ce fameux coup de boule de 2006…

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Andrea_
Tu sais, j’ai dit soixante kilos, mais c’est officieux. Jamais je n’avouerais mon poids réel. Privilège de femme. Privilège de Princesse. Fierté. Et puis merd’, j’y peux rien si j’ai pris un peu de poids. Tu sais quand t’es une femme, tu endures les grossesses et ça mon gars, tu sauras jamais ce que c’est. Mais c’est au moins dix kilos dans chaque jambe, à chaque fois. Alors bien sûr t’en perds un peu, mais le petit bourrelet sur les hanches, le truc qu’on appelle poignée d’amour mais qui chez moi ressemblent plutôt à deux grosses anses bien solides, ça, tu pourras faire tout le sport que tu veux et te priver de manger, t’en viendras jamais à bout. J’ai même pas essayé, c’est un truc que toutes les femmes savent, ça sert à rien que je me fatigue.
Pis bon, j’ai plus vingt ans. A quinze ans tu bouffes sans grossir, à trente tu grossis sans manger, c’est la réalité du terrain. Du coup j’te laisse imaginer le merdier quand, comme moi, tu bouffes.
Et puis on sort de l’hiver aussi. C’est un paramètre non négligeable à prendre en compte. L’hiver, toi, tu l’as passé au chaud dans un château, enfin j’imagine puisque tu veux rien dire de ta vie. Mais moi, mon hiver, je l’ai passé sur les routes. ET c’est pas facile de cultiver des carottes quand tu n’restes pas deux jours au même endroit. J’dis carotte mais j’aurais pu te parler des salades, des radis, des tomates. Alors ouai, sur la route tu fais le système D –pour débrouille-. Un peu de pain, une bonne sauce, un peu de fromage et de la viande. Et un petit dessert. Tu savais toi, que les chouquettes ça se conserve une bonne semaine ? Du coup je fais la razia dès que j’en trouve, pour assurer mes arrières.
Et ça marche ! J’ai bien assuré mes arrières, tant et si bien que maintenant je peux tomber sur le cul et rebondir, le tout sans me faire mal. Mais t’inquiète, je vais muscler tout ça, mon objectif c’est de pouvoir, dans quelques semaines, péter des noix entre mes fesses. Tout un poème j’te dis.

Enfin voilà, j’me suis lancée. C’est le cas de le dire, au ralenti on pouvait voir mes babines balloter avec le flux aérien, mes cheveux s’envoler et une petite vaguelette tendre la peau de mon cou, tout en tirant toute ma peau en arrière, lifting parfait, ça me donne un air de surfeuse, avec les vagues jusque sur les fesses. J’ai eu l’impression de planer pendant des heures, comme si la distance qui me séparait de Jeffrey était d’un kilomètre, manquait plus que la musique, et on y était.

Enfin Jeffrey, Lui, il y était. Juste là, sous mon poing qui venait heurter son torse. J’visais la tête, j’avais donc sous estimé la distance, mais c’est le geste qui compte. Et c’est là, que je dois me confesser. J’ai perdu mes moyens, j’avais envie de lui faire des choses.
Plein, de choses.
Des choses un peu sales, et peu avouables.
Comme lui pincer les tétons. Lui mettre un coup de tête. Lui exploser le tarbouif. Lui arracher les cheveux. Les yeux, ou même la tête toute entière.
Et l’entendre parler de viol ne faisait que renforcer mes envies. Que je mettais à exécution, parfois. Une mandale par ci, une mandale par là, avec des variantes plus ou moins osées, main ouverte, poing fermé. Revers, coup droit. La joue, la pommette. Les côtes, qui n’opposent aucune résistance. Parce que frapper oui, mais faut le faire intelligemment, et moi j’optimise. Je frappe et ça me soulage, mais pas seulement. Ça me permet aussi de vérifier s’il sait se battre.
Et la réponse est non. Mais ça permet aussi de tâter sa musculature. Absente. Et son instinct de survie. Inexistant.
Mais j’étais forcée de constater qu’il tentait une médiation orale tout en évitant les coups. Alors je tapais un peu moins fort, parce que j’allais pas le tuer –pas encore-, parce que je voyais bien qu’il mettait du corps à l’ouvrage. Et tu sais dans la vie, faut savoir reconnaitre quand les gens font un effort : c’est pas donné à tout le monde d’aligner autant de mots tout en esquivant. Du coup, je tapais moins fort mais je montais dans les décibels tout en ponctuant par quelques coups. Par exemple :


T’es pas parti ? Bim les côtes Et t’es tombé dans la boue en restant assis sagement en veillant sur moi ? Bam l’épaule Tu m’prends pour une blaireautte de trois ans ? J’ai toujours eu du mal avec les expressions et hop, variante, regard noir qui tue Tu fais moins l’malin hein ! Chting, pichnette dans l’museau

Alors je sais ce que tu vas dire : « ouai mais il a juste Sali le cache nez », « il était pas loin » « c’est pas équitable » « la violence n’a jamais rien résolu » « on tape pas les enfants », et tu aurais totalement raison, heureusement qu’y a que nous hein !
Mais c’est là, qu’il a lancé l’attaque perfide. On n’a jamais vu un geste d’une telle violence. Mais tu vois, par la violence, je réponds à la violence, alors pour un baiser…




Et bien Thierry, j’ai l’impression qu’on assiste à une scène d’anthologie !
Je n’en reviens pas moi-même Jean Michel, j’ai même l’impression qu’elle met la langue
-Ou qu’elle tente de l’étouffer
Ah ça Jean Michel c’est à l’appréciation de chacun


Puisque nos deux acolytes ont lâché le morceau, oui, j’avoue j’ai mis la langue. Faut dire que le Jeffrey ne pouvait pas deviner que j’avais la libido aussi développé que les nibards et une abstinence de plusieurs semaines. Alors excusez moi de profiter du moment en tenant fermement ma proie pour ne pas qu’elle se barre.

Oui pardon.


Pardon encore.


Et encore un peu.


Attendez j’ai presque fini.


Voilà…

Oups…
C’est bon !

Bin quoi, c’est pas parce que c’est inattendu qu’on peut pas savourer un instant.
Par contre c’est pas cette fois ci que je vous parlerais de papillons dans le bide, de petits éclats de bonheur, d’un coup de foudre instantané, d’une folle histoire qui commence. Nan c’était « juste » un baiser, ou plutôt un viol buccal –mais qui viole qui, là est la question-




Et c’est la question qu’on se pose tous..
C’est trop beau pour être honnête Thierry, je pense que le vent est en train de tourner, mais que vois-je ?


Bin moi j’le vois pas, mais je l’entends. Et c’est parfait comme transition.
T’as déjà vu un cachalot s’échouer d’un seul coup, comme s’il avait été frappé par la foudre ?
Bin c’est moi, qui soudain me jette sur les pieds du pélos qui passait par là en beuglant


A l’aide, pitiééééééé, il abuse de moiiiiiiiiiiiiiiiaahahahahahhhhhhh

J’ai toujours été bonne actrice, et ce passant m’offrait ma revanche. Allez Jeffrey, fais un effort, c’pas tous les jours qu’on brigande sans le savoir !
Car si notre pigeon balançait ses affaires aussitôt pour foncer vers Jeffrey, moi, je comptais bien en profiter pour tout lui chouraver.



06/05/1468 04:07 : Vous avez racketté "quelqu'un" qui possédait 19,63 écus et des objets.

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Jeffrey
Mazette ! Celle là je l'avais pas vu venir. Un roulage de pelle en bonne et dûe forme.. Que dis-je c'est plutôt un [tractopelle]. Si bien que j'en ai presque été étouffé, BORDEL, on aurait dit un loup qui n'aurait pas bouffé depuis cinq jours, se jetant sur le pauvre petit agneau [oui oui c'est moi !]. L'arroseur, arrosé, et encore le meilleur arrive, car alors qu'il était en faucheuse posture et presque violé, la voilà, qui se détache de lui et qui feint la victime. NON MAIS MERDE C'EST UNE BLAGUE LA !



OOOH Jean-Michel, c'est un PENALTY !

Oui Thierry, mais il me semble que Jeffrey ne l'a pas touché, l'arbitre s'est-il fait tromper ?

Effectivement Jean-Michel après le ralenti c'est une SIMULATION !! L'arbitre s'est fait rouler.

Un pauvre étranger, troubadour ou paysan que sais-je, pris au partie la parole de la Princesse et fonça droit sur moi. BIS REPETITA... Tout le monde a envie de me foutre sur la tronche ou quoi ?

Senher, je crois qu'il y a un malentendu, je n'ai point touché Son Altesse, mais je me faisais plu...

A peine eu-t-il le temps de finir sa parole que l'étranger lui mis une bonne vieille tatane sur la tronche, mais rien de bien méchant ne vous inquiétez pas cher lecteur, le coup ne m'a guère fait mal, l'assaillant étant encore plus frêle que moi.
Mais quel affront ! D'où ce misérable vaurien vient-il me cogner dessus alors que je suis quelqu'un d'honorable, et qui plus est victime de la perfidie ruse de sa chère compagne de voyage. Là s'en est trop, certainement aidé aussi par l'usure de mon escorteuse, je décidais de rendre coup pour coup.


Je décida de mettre un premier coup de poing droit dans le nez de ce pauvre homme, avant de continuer avec un deuxième dans les dents. Ce dernier, déjà titubant, commença à tourner les talons. Mais, devenu assoiffé de sang, bon peut-être pas non plus, mais pour s'assurer de ma victoire, je prie mon épée et le frappa sur le crane avec le pommeau. L'homme tomba évanouie.
Lançant un regard légèrement énervé à Son Altesse.


Merde à la fin ! Regardez ce que j'ai fais maintenant ! Il saigne le pauvre vieux. Tout ça pourquoi hein ?

Bien évidemment je n'étais pas au courant de la supercherie et du fait qu'Andréa avait prévu de brigander ce pauvre homme. Et croyez moi que si j'avais été mis au parfum, il aurait été hors de question de faire cela. Mais, mon excès de colère, bien que salvateur, ne m'avait pas mis la puce à l'oreille.

Bien embêté par ce combat, j'essayais de réveiller ce pauvre homme, espérant qu'il soit d'abord toujours en vie, j'ai pas envie d'être un meurtrier, déjà que brigand c'est limite pour mon honorabilité alors imaginez donc...

Senher ? Hé Oh ? Vous m'entendez ? Vous êtes encore en vie hein ?



Oh Thierry ! Que fait-il ? Il va marquer contre son camp là !

Oui Jean-Michel, sans une bonne intervention du gardien, on va droit au but gag...

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Andrea_
Tu sais ce que je préfère dans la vie, encore plus que les rondelles de cornichons sur les tartines de pâtés ?
C’est poser un grain de sable dans un mécanisme et attendre que tout se casse la gueule. Techniquement, moi je suis « juste » responsable du grain de sable, c’est quand même pas de ma faute si le mécanisme était merdique hein !
Et là, j’avoue que même si le pélos a balancé ses affaires dès qu’il m’a vu en souffrance, je n’avais pas envie de les lui voler tout de suite, nan moi je voulais voir la férocité dans le regard de Jeffrey. J’voulais voir sa nature profonde s’exprimer, j’voulais… J’voulais voir du sang sur ses mains et un regard noir, je voulais…


Senher, je crois qu'il y a un malentendu, je n'ai point touché Son Altesse, mais je me faisais plu…

Mais on n’a pas toujours ce qu’on veut. J’assistais donc impuissante –et un peu blasée- à une leçon de diplomatie.
Tu sais, dans la vie, j’aime les challenges. Chaque fois que je « trouve » un homme, je l’initie. Chaque fois, c’était des gens qui ne l’avaient jamais fait, des sortes de « puceaux » de truandes. Chaque fois j’ai été surprise, et c’était chaque fois plus dur. Y a eu Marc. Y a eu Beren. Y a eu Jagan. Mais j’ai tout le temps « réussi » à en faire des bêtes féroces et redoutables. Même avec des débuts compliqués.
Mais là, fallait que je me rende à l’évidence, j’avais peut être eu les yeux plus gros que le ventre.
M’enfin on pouvait pas lui reprocher ses formulations de phrases, sommes toutes acceptables, à base de Senher, de malentendu tout en continuant de m’appeler Son Altesse.

Et tu vois, moi, à la place du mec, bin j’aurais eu un peu de pitié. Certes, je lui aurais aussi envoyé uen tatane sur la tronche MAIS j’aurais eu un petit mot gentil. Mais les gens sont comme ça maintenant, dénués de poésie, des monstres d’égoïsme, dédaigneux, et mon petit protégé n’aura pas eu un mot. Enfin si le mec est muet et qu’on compte le langage des films, il aura eu un « va t’faire » en braille.

Alors j’ai pas bougé. Parce que je savais que Jeffrey allait vaincre. Je savais pas comment, ni quand, ni s’il aurait des séquelles, mais j’avais fait un calcul tout simple qui consistait à regarder le pigeon, et à le comparer à la masse musculaire de Jeffrey, et franchement… j’pensais pas que ça soit possible, mais l’pélos était encore moins bien gaulé –encore un couillon qui tuait des végétaux pour s’en nourrir, au prétexte qu’il faut éviter de tuer les animaux-.
Aaaaah, j’peux vous dire que j’étais pas peu fière, quand mon champion lui balançait un premier coup droit dans le pif. J’ai même applaudi d’excitation quand le second lui a pété les dents. Et que vous dire de ce merveilleux coup de pommeau sur le crâne ? Bin j’étais clairement au bord de l’orgasme. J’lui dirais, un jour, à Jeffrey, que ça sert à ça de former les gens. Que si tu te démerdes bien tu n’as qu’à rester dans le coin « au cas où » on ait besoin de toi. C’est simple j’en étais tellement retournée que j’avais oublié de voler sa besace !
Heureusement, j’allais bientôt revenir à moi et mettre fin à cette mascarade, l’élément déclencheur ? la voix suave de mon champion.


Senher ? Hé Oh ? Vous m'entendez ? Vous êtes encore en vie hein ?

Autant la première fois c’était drôle –enfin..- autant là, faut pas pousser mémé le cul dans les ronces. Je prenais donc les choses en main, interposant un bras contre le torse de Jeffrey, l’autre sur le pigeon.

Bon, ça suffit les conneries maintenant, c’est pas Senher, c’est « gros couillon » pour les intimes. Si l’mec a été assez con pour voyager tout seul c’est pas de notre faute, on fait pas dans l’social nous, on essaye de survivre dans l’âpreté de ce monde.
Et les mains féminines de fouiller ses poches, découvrant sans ménagement le corps de l’homme. La chemise est éventrée, ainsi que les poches, et le butin compté « sur l’tas ». Le tout, en continuant de dégueuler des mots qu’il assemblerait comme bon lui semble

C’pas la peine d’être en colère hein, t’as réagi de manière totalement à propos, y avait un danger, tu t’es défendu, t’as attaqué personne. Mais y a pas de Senher par ci, Senher par là, sinon c’est quoi la prochaine étape hein ? On l’invite à dîner et on lui donne dix fois ce qu’on lui a volé ? Pire, on s’excuse ? Nan mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, et puis j’l’ai vu, c’est lui qu’à commencé, PIRE, c’est TOI qu’à commencé, tenter de me rouler une galoche des familles, sans prévenir, alors que je me réveille, tout ça parce que TU as Sali le cadeau que JE devais te faire ? Alors tout ça pour quoi ? Tu l’demandes ?



Et bien Jean Michel, nous allons avoir la réponse à la question, pourquoi a-t-il fait ça ?


Et bin à vue d’nez, un peu moins de vingt écus, un bouquet de fleurs, trois miches de pain, enfin ça c’est pour ma part, et toi… oh. La culpabilité. Le déshonneur…

Une petite giflette sur la joue de l’endormi et un baiser posé sur ses lèvres avant de regarder Jeffrey en arborant un sourire mi tendre, mi moqueur et re mi tendre derrière
Tu veux lui laisser un mot d’excuse ? Est-ce qu’y a moyen de le faire APRÈS qu’on l’est mis sur le ventre ? Ils ont toujours des trucs dans les poches de derrière et ils tombent toujours sur le dos, ça m’éneeeeerve



Et bien Thierry, il semblerait qu’elle lui laisse une chance de sauver les apparences, il semble hésiter, ne pas savoir où il doit frapper, c’est ce qu’on appelle « balle au centre »
Totalement Jean Michel, c’est pas faute pour l’Altesse de lui indiquer clairement un camp, il ne lui manque plus que les pompoms et la petite danse pour que ça soit parfait


Et la Colombe de glisser sur lui un regard pétillant, lorsque sa main vient tapoter les bottes du pauvre gars allongé encore sonné…

En plus regarde ses bottes… Les mêmes que les tiennes, mais en marron et visiblement à ta taille… Si c’est pas un signe ça…



C’est un coup bas Thierry, espérons que notre ami s’en remettra…

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey
Comme vous pouvez l’apercevoir chers lecteurs, notre amie ici présente à des chevilles tellement gonflés qu'elle pourrait aller sur la lune, et je parle bien de l'astre qui est dans le ciel HEIN.
Bref, me remettant des mes émotions, je ne pu placer un mot dans les cinq minutes qui vont suivre, elle enchaîne les mots avec un débit incroyable...

Bon, ça suffit les conneries maintenant, c’est pas Senher, c’est « gros couillon » pour les intimes. Si l’mec a été assez con pour voyager tout seul c’est pas de notre faute, on fait pas dans l’social nous, on essaye de survivre dans l’âpreté de ce monde.

C’pas la peine d’être en colère hein, t’as réagi de manière totalement à propos, y avait un danger, tu t’es défendu, t’as attaqué personne. Mais y a pas de Senher par ci, Senher par là, sinon c’est quoi la prochaine étape hein ? On l’invite à dîner et on lui donne dix fois ce qu’on lui a volé ? Pire, on s’excuse ? Nan mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, et puis j’l’ai vu, c’est lui qu’à commencé, PIRE, c’est TOI qu’à commencé, tenter de me rouler une galoche des familles, sans prévenir, alors que je me réveille, tout ça parce que TU as Sali le cadeau que JE devais te faire ? Alors tout ça pour quoi ? Tu l’demandes ?

Et bin à vue d’nez, un peu moins de vingt écus, un bouquet de fleurs, trois miches de pain, enfin ça c’est pour ma part, et toi… oh. La culpabilité. Le déshonneur…

Tu veux lui laisser un mot d’excuse ? Est-ce qu’y a moyen de le faire APRÈS qu’on l’est mis sur le ventre ? Ils ont toujours des trucs dans les poches de derrière et ils tombent toujours sur le dos, ça m’éneeeeerve


Je peux pa...

En plus regarde ses bottes… Les mêmes que les tiennes, mais en marron et visiblement à ta taille… Si c’est pas un signe ça…


Je ne puis me résoudre à échanger de manière cordiale, en effet, et vous pouvez le remarquer, tout est fait pour m'énerver, ou bien me porter préjudice. Deux choix s'offraient à moi, soit je lui répond coup pour coup, soit je rentre dans son jeu. Au point où j'en suis rendu, il manque plus qu'une affiche placardé sur tout les murs me disant que je suis un criminel notoire pour m'achever.

Ni une ni deux, je commençais à méticuleusement enlever les bottes du pauvre bougre, mais rapidement je me rétracta au vue de l'odeur.

La vache ! T'aurais pu éviter de bouffer de l'ail ce soir. A moins que ce soit les bottes ? Difficile à dire...

Repris au vol par mon honorabilité, je remis les bottes aux pieds de ce pauvre homme, avant de sortir, pendant que ma collègue se servait comme au marché, de quoi écrire et me posa sur un rondin de bois non loin. Effectivement j'allais écrire un mot d'excuse, au moins ma conscience sera lavée et je pourrais sereinement continuer le voyage.
Sur ce papier ? Qu'as t-il inscrit ?


"Cher Messire, je ne voulais point vous faire de mal, mais vos actes m'ont contraint de vous assommer pour votre bien. En effet, le sommeil permet de lutter activement contre l'anxiété, et permettez moi de vous avoir trouvé bien anxieux. Nous nous sommes permis de vous alléger de vos fardeaux étant donné que le mal de tête que vous allez avoir en vous réveillant, vous demandera beaucoup d'effort afin de rallier la première cité du coin. Je vous prie d'agréer mes plus humble salutation. Cordialement Son Altesse Royale Guy de la Mirandole."


Ah bah dans la vie faut parfois faire preuve de tact, la DIPLOMATIE, ça peut permettre d'explorer des choses encore insoupçonné chez une personne. Pourquoi avoir choisi le Roy ? L'immunité diplomatique bien sûr. J'ai hésité à mettre le nom entier de ma partenaire de voyage mais au vue de la longueur de ce dernier, mon papier n'aurait pas suffit. Et puis, je commence à la connaître, elle va surement lire ce dernier, donc si je veux avoir une chance de ne pas créer à nouveau un débat c'est mieux ainsi.

Une fois le pauvre homme dépouillé et ma conscience lavée, nous voilà de nouveau sur les routes, mais FINI le camping, et fini toutes mauvaises actions... Enfin... Jusqu'à ce qu'un soir en taverne, je me rendis compte que j'avais aimé tout de même cette péripétie.

Dites Votre Altesse, je penses qu'après ce que nous avons vécu j'ai un grand besoin de me confesser.. Car oui, je crois pouvoir dire que j'ai aimé tabasser ce pauvre bougre et vous laissez le dépouiller.



OH LALALA Thierry, incroyable rebondissement dans ce match, il vient de surprendre toute la défense par cette action remarquable.

Eh oui Jean-Michel, c'est un joueur avec beaucoup de ressources et il nous le prouve aujourd'hui.

Ah ? Vous êtes encore là vous ? Eh bien... pire que mes roubignoles, toujours entre mes pattes ceux là.
Excusez-moi, suite à cette révélation, me voilà prêt à me mettre à genoux afin de me confesser comme tout homme de foie. DE FOI ! Décidément...
Est-ce là une bonne idée de se confesser à cette personne ? Vous savez tous que non, mais parfois la vie offre des surprises, admettons qu'aujourd'hui la grâce l'ai touché...

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Andrea_


Pardon Jean Michel mais je demande l’arbitrage vidéo, qu’on nous apporte tout de suite un sorcier pour revenir en arrière, j’ai comme un doute sur l’interprétation de notre cher ami
Tout à fait Thierry, il me semble qu’on ne nous dit pas tout


J’me permets quand même de revenir –avec nostalgie- sur cette merveilleuse nuit sur les chemins, en compagnie de Jeffrey. Parce qu’il me semblait important de souligner la bouffée de fierté qui s’est emparé de moi lorsqu’il a retiré les bottes de la personne qu’IL venait de PATATER sérieusement –voir tuer, peut être-.
Bien sûr il a fini par regretter son geste et ne pas prendre les chaussures, il a même tenté –vainement- de m’insulter, mais j’avais répondu à ses mots par un grand sourire.
Parce qu’au final, peu importait qu’il vole les bottes ou qu’il m’insulte. Peu importait même, qu’il ne m’aide pas à le retourner, ou qu’il ne se serve pas lui-même, le plus important, c’est qu’il l’avait fait.
C’est que, TOUTE SA VIE, lorsqu’il repenserait à son premier brigandage, c’est mon visage qui lui viendrait en tête. Et ça les amis, privilège de dépuceleuse, c’est un grand bonheur pour moi. –Mais quand même j’y tiens, le blaireau sentait des panards, ça ne venait pas de mon haleine.-
Alors pendant qu’il écrivait je ne sais quoi, et que je vidangeais notre victime –oui, en tant que brigand ce mot à un tout autre sens, le plus dur c’est quand ils ont un poireau dans les bagages…-, je lui jetais parfois un regard plein d’admiration en chuchotant à la victime qui ronflait comme un bien heureux.


Tu vois,pélos, faut pas te fier aux apparences, tu t’es fait laminer la tronche. Et maintenant tu fais un gros dodo, c’est dommage que tu puisses pas le voir, le Jeff’, il est si..con..centré sur sa missive. Et pour l’ail, c’est vrai qu’t’aurais pu prendre un bain, ça vient forcément de toi, parce qu’il n’avait pas l’air de trop se débattre quand je l’embrassais hein… Allez… la prochaine fois essaye de voyager un peu plus lourd, parce que 20 écus contre sa culpabilité c’est un peu léger.

Ce mot que Jeffrey a mis tant de cœur à écrire, je ne l’ai pas lu. Parce que ça ne se fait pas. Ce mot, c’est son histoire, et celle de sa victime. Ce mot, c’est leur histoire. Une histoire commencée un soir du mois de mai, qui ne prendra jamais fin. D’un côté comme de l’autre, il y aura une certaine rancœur. Le pélos en voudra à Jeffrey, ou peut être à moi, et Jeffrey s’en voudra à lui, ou peut être à Moi. En fait, il n’y a que moi qui n’en voudra à personne, au fond. Fière d’avoir croisés leurs routes, à tous les deux, fière d’avoir…
Non je déconne, bien sûr que j’ai lu le mot. Dès que Jeffrey a eu le dos tourné pour aller vidanger l’eau des patates –cette fois c’est le sens premier hein, y a aucun intérêt à voler de l’eau de patates-. Et j’ai, une fois de plus, été bluffé, par l’intelligence monstrueuse de mon compagnon de route.
Il n’était pas fort.
Il n’était pas un Dieu de beauté.
Il n’avait aucune expérience.
Il était aussi faiblard qu’une étoile qu’on aurait laissé sur un caillou en plein soleil entre deux marées en plein mois d’Aout, un jour où l’indice UV est à son paroxysme.
Il ne savait rien faire de sa vie.
Mais il avait eu l’honnêté –j’insiste- de faire un mot, et devenait ainsi…
Un traitre à la couronne.

J’vous jure rien que d’en parler j’ai les larmes aux yeux. Ça, c’est MON champion.

C’est le cœur aussi léger que la bourse de notre cher brigandé que nous avons repris la route. Moi pour toutes les raisons que je vous ai énumérées, et Jeffrey parce que vu le temps de son absence il avait sûrement démoulé son cake tant qu’il était derrière son fourré.



[Taverne quelconque, dans une ville quelconque, avec des gens exceptionnels]

Dites Votre Altesse, je penses qu'après ce que nous avons vécu j'ai un grand besoin de me confesser.. Car oui, je crois pouvoir dire que j'ai aimé tabasser ce pauvre bougre et vous laissez le dépouiller.

C’est à ce moment là que je me suis emballée et que j’ai annoncé, avec le plus grand sérieux, que j’étais confesseur, et que ça tombait foutrement bien, qu’il n’avait qu’à se mettre à genoux. Je ne sais pas encore lequel de nous deux se fichait le plus de la gueule de l’autre, toujours est-il qu’il l’a fait.
Il se peut que de le voir à mes pieds ainsi m’ai donné quelques idées pas du tout en rapport avec la religion, et qu’une fois ma main posée sur sa chevelure de rêve, j’en ai testé le moelleux avec un peu trop de ferveur. Disons que j’ai été habité par la grâce.
Et nous avons confessé –en un mot ça va, y a pas de quoi s’exciter le bourrichon non plus


– Alors mon enfant, qu’avez-vous a confessé ?
- Ce que nous avons fait l’autre nuit.
- Oh oui, je vois Je vois surtout que vos cheveux sont d’une incomparable douceur, je peux tirer un peu ? là, comme ça ?
- Humm.



Il semble chercher ses mots, il semble perdu
-Il semble surtout apprécier le massage capillaire
-Nous le saurons si vous fermez votre bouche Thierry
-Pardon Jean Michel mais le suspens est à son comble


- Je crois avoir tout aimé.
– Tout ? Même mon baiser ?
- Tout, sauf une chose, évidemment.
– Ah ? Ah.
- Sauf l’entourloupe.
– Ah ! AAAAAAaah !
- Oui, mais ce n’est pas honorable.

J’vous passe les détails, mais ça a vrillé niveau confess’. J’ai proposé s’il était prêt de recommencer, il a dit que non, parce que l’honneur tout ça –cet homme a vraiment un souci d’honneur, pourtant quand on n’est pas capable de se faire pousser un muscle, l’honneur on pourrait s’le mettre où j’pense hein- MAIS, il a dit quelques mots, sans importance sur le coup, mais que j’ai gardé dans un coin de ma tête pour après.

[Après]

J’aime les détails. Sur un habit, j’aime par exemple une broche, un petit pendentif, auquel peu de personnes font attention. Les gens sont tellement dans leurs idées, dans leurs pensées, tellement engoncées dans leurs vies qu’ils ne font pas attention à tout cela. Quand j’offre un vêtement, j’aime que soit brodé dans un endroit peu visible une petite Colombe. Chaque chemise, chaque cape, offerte en portait une. Si je fais forger une épée, ou une lame, je peux payer le double simplement pour que figure sur le pommeau ce petit oiseau qui est mon surnom depuis toujours –je parle de la Colombe hein, pas de « la Chiasse »-.
Je suis une femme, et je suis donc capable de rebondir sur un fait, un geste ou une parole des semaines –des mois, des années- après les avoir notées. C’est ainsi.
Alors Jeffrey ne le savait pas encore, mais il avait, au milieu de sa confession, évoqué quelque chose. Trois mots. Trois petits mots.
Et j’avais peut être mal choisi mon moment, mais l’échéance « Limoges » approchait et je devais passer à l’action.
C’est vrai qu’il était trois heures du matin.
C’est vrai que j’ai déboulé dans sa piaule avec la délicatesse d’un pachyderme dans un magasin de hot dog MAIS, c’est pas en frappant que j’allais le surprendre hein.

Alors voilà, j’avoue tout, j’ai claqué la porte et bondit sur le corps endormi de mon compagnon de route, prêt à le ficeler comme un rôti. Et je compte bien y arriver.

Bin quoi, c’est quand même lui qui a dit « plutôt m’attacher ! ».




Et bien Jean Michel c’est un retournement de situation inattendu !
Je dirais même plus Thierry, c’est un retournement de Jeffrey, son Altesse nous aurait caché son passif de reyne du rodéo ?

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey
Tout ce qui est dit plus haut est vrai. Je n'ai pas besoin de revenir dessus, toutefois, j'ai plus eu le droit à un véritable massage de mon cuir chevelu qu'une vrai oreille attentive. Ou alors et c'est fort probable, elle sait faire deux choses en même temps, vous le voyez venir ce fameux préjugé des femmes qui savent faire deux choses en même temps, et putain que c'est faux ! J'en ai déjà croisés qui savait pas faire deux choses en même temps, alors que moi, j'assume ne pas savoir faire deux choses en même temps, déjà qu'une chose c'est bien assez compliqué comme ça.

[Après, 1 jour avant la fin du voyage]



Jean Michel, nous aurons le droit à quatre minutes de bonheur en plus.

Eh oui Thierry, c'est le fameux temps additionnels, sachant que sinon nous allons tout droit en prolongation.


Eh non, pas de prolongation Jean-Michel, nous arrivons au terme du voyage et j'avais déjà fait savoir à Son Altesse que je ne continuerai pas sur cette voie. Quelle voie ? Celle de la perversion et du crimes en tout genre, déguisé certes, mais crimes quand même. Vous voyez ma tronche d'ange ? Impossible qu'elle se retrouve sur des documents officiels comme traître à la couronne, certains feus membre de ma famille se retournerais dans leurs tombes. A moins que je décide de voler de mes propres ailes ?

Car oui, malgré tout ces péripéties, la vérité est là, éclatante même, je suis bien prisonnier d'une cage. Souvent absent de tous les débats familiaux, ayant perdus ses deux parents très jeune et maintenant son frère disparu depuis belle lurette. On peut dire qu'il est certainement le dernier élément de cette branche des Von Wittelsbach.
Je repensais donc à tout ça, m’apprêtant à refermer le livre ouvert il y a maintenant une bonne semaine avec Andréa. Une parenthèse plutôt inhabituel pour moi, mais au final riche en émotion. Elle lui aura fait faire beaucoup de choses en peu de temps, des choses qu'il n'aurait jamais entrepris seul.

Alors que Morphée m'avait appelé auprès de lui, et que je dormais comme une pierre, un événement imprévu arriva.
Porte qui s'ouvre brusquement, un corps contre le mien de manière brusque, un sursaut pour me réveiller... Est-ce un cauchemar ? En tout les cas je reconnu bien assez tôt l'agresseur, presque surpris sans l'être vraiment. Pris au dépourvu, je tentais quand même une sortie par le côté de mon pieu, sans réussite.


PUTAIN DE BORDEL ! Qu'est-ce qui te prends ? Tu as les hormones en feu là ??

Bien naïf, il pensait d'abord à une sorte de désir venant de Son Altesse de profiter de son corps en tout impunité et sans que je puisse avoir la main. Voulait-elle me dominé ? Je me laissa presque tenté par cette initiative avant de comprendre rapidement la scène. Eh bien oui, leur conversation de la veille, m'était revenu ! J'avais effectivement dit qu'il faudrait m'attacher pour je reste à Limoges et continue cette "aventure". Mais quel con...



Eh oui Thierry, on aura bien le droit à la prolongation.

En effet, Jean-Michel, on se dirige tout droit vers trente minutes de souffrance en plus, mais pour peut-être un bonheur intense pour une des deux équipes au bout ? Nous le saurons bientôt.


Bon Thierry et Jean-Michel, vous me courrez sur le haricot pour rester poli, CASSEZ VOUS !

Bien, malgré mes sursauts et mes grands gestes pour essayer de se sortir de ce pétrin, il était évident que l'effet de surprise et les qualités de lutteuse de son escorteuse aurait raison de lui au final. Mais il voulait tomber avec les honneurs ! [Oui oui, encore une histoire d'honneur. On pourrait croire qu'il a un complexe de taille, mais non hein.]
L'emprise de sa partenaire se refermait sur lui, comme un piège à loup sur un pauvre lapin. Le voilà finalement saucissonné, regard porté vers Son Altesse, tentative de charme en faisant des yeux de merlan frit. Puis, laisse parler son côté diplomate, tant qu'il peut parler il allait en profiter !


Bon, chère partenaire de voyage, je sais pas ce que vous souhaitez de moi, mais si c'est mes biens, nous n'étions pas obligés d'en venir là. Vous auriez pu me subtiliser toutes mes affaires pendant mon sommeil... A moins que ce soit mon corps que vous souhaitez ? Autant vous dire qu'il suffit de demander, je vais pas vous mentir, vous m'émoustiller fortement, pas besoin d'en venir à ce genre de jeu... Si...

Il continue d'égrainer ses arguments, peut-être capitulera devant son incroyable éloquence. A moins qu'elle le bâillonne ? Ah non HEIN ! C'est PIRE que la mort...



OH LALA JEAN-MICHEL ! Le coup de bâton derrière la nuque pour les bleus...

Oui Thierry, vont-il se relever après cette perte ?

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Andrea_
J’lui aurais bien dit, moi, à Jeffrey, qu’on en avait rien à fiche de son nom. Que certes, c’était un sacré coup du destin d’avoir les cheveux bouclés quand on s’appelait « champ frisé » mais qu’au fond c’était pas le nom de famille, qui traçait notre avenir.
La preuve, moi aussi, j’avais hérité d’un nom à rallonges, j’avais même des titres à en faire pâlir plus d’un et c’est pas pour autant que je passais mon temps en haut d’une tour, à parler aux oiseaux et à laisser ma tresse pendouiller par la fenêtre en attendant mon prince charmant.
D’ailleurs, si vous voulez mon avis –et je le donne parce que c’est moi qui décide-, c’est pour ça que le Jeffrey il ne fait rien de sa vie. Qu’il vadrouille tout sans seul sans but et sans amis. C’est pour ça qu’il a des petits muscles, c’est parce qu’à force de porter tout le poids de son nom de famille, il n’a plus aucune énergie pour faire autre chose.
Et dès la première discussion, j’avais su déjà que c’était ma mission, que de faire éclore sa carapace. Ça peut paraître gnangnan, voir un peu démesuré de se penser investie d’une telle mission, mais… J’espérais y arriver, et croyez bien que je mettais tout mon cœur à l’ouvrage.
Même si quelques fois, la façon manquait de tact.


PUTAIN DE BORDEL ! Qu'est-ce qui te prends ? Tu as les hormones en feu là ??

Oui, mais c’était pas la question.
Enfin si, c’était la question, mais je sentais bien dans le timbre de sa voix que c’était un simple pique, une question rhétorique ou un truc dans le genre, et j’étais bien trop concentrée à lui attacher les mains pour répondre convenablement. J’vais pas revenir sur le truc de faire deux choses à la fois. Officiellement je peux. Officieusement ça dépend de quelles choses, et attacher quelqu’un, dans le noir, alors qu’il se débat entre mes jambes, voyez vous, ça ne joue pas en ma faveur.

Et le pire, je crois que c’est le noir. Parce que du coup, je ne vois pas ses yeux. Croyez bien que j’aurais donné cher pour voir son petit regard de merlan frit, mais voilà, malgré mes innombrables qualités, je ne vois pas encore la nuit.
Par contre je l’entends. Et berdol, qu’est ce qu’il cause, on dirait moi quand je dois répondre à une question gênante, heureusement ma qualité première, c’est de n’entendre QUE ce qui m’intéresse. Je sais ce que vous pensez, que c’est une qualité purement masculine, mais c’est ainsi, mon cerveau se met en pause, parfois.


Bon, chère partenaire de voyage, blablabla, blablablabla mes biens, nous n'étions pas obligés bliblablu. Vous auriez pu me subtiliser I love rock and roll, nananan in euh you back stère nan... A moins que ce soit Blablabla bla bla demander, je vais bla vous mentir, vous m'émoustiller fortement, blabla bla... je suis d’accord pour que vous me violiez, et même que ça serait pas un viol.

Oui, purement masculine cette qualité. C’est étonnant hein ?


Oh oui Thierry, je dirais même plus, c’est tétonnant
Oui Jean Michel, malheureusement notre ami ne peut pas profiter des réactions corporelles de Son Altesse, à moins que…


J’assurais mes arrières en tirant sur les nœuds histoire de les rendre indéfectibles. Et je profitais de mon œuvre pour rejoindre à tâtons le sol de la piaule, à la recherche d’une bougie et de quoi l’allumer, avant de me souvenir que ça ne changerait rien, parce que je n’y connaissais foutre rien à l’allumage d’une flamme. Chienne de vie !
Alors oui, je butais régulièrement sur des objets, des bottes, une chaise -entre autres- avant d’ouvrir grand la porte et de regarder mon œuvre. Le Jeffrey maitrisé.


T’as vraiment AUCUN instinct de survie c’est dingue ! Déjà tu pouvais pas deviner que c’était moi, à moins d’avoir senti mon superbe parfum « eau de rose », ensuite t’es même pas fichu de fermer ta porte à clés.
Réfléchis à tes conn.. je re..




Mais je RêVE ! Elle est en train de se barrer, retenez là Ji-aime, on n’peut décemment pas la laisser s’enfuir alors que le jeune est en plein émoi.
Pour le moment Thierry, il est surtout très attaché… c’est le cas de le dire


Au début, quand j’ai commencé mon ascension vers la porte, je pensais réellement le laisser là. Aller chercher de quoi éclairer cette piaule, et peut être descendre à l’auberge pour prendre de quoi picoler.
Mais alors que la lumière émanant du couloir venait se poser sur le corps –un peu de traviole- de mon acolyte, je ne pouvais que me rendre à l’évidence. J’étais une femme.
C’était un homme.
Il avait clairement dit que je l’émoustillais.
Et j’étais pas contre un encas.

Alors oui, je sais, je vais gâcher mon expérience. Parce que oui, je fais une expérience depuis plusieurs semaines, à savoir : un hymen peut-il se reconstruire de lui-même ?
Mais rien ne m’obligeait à… Je pouvais seulement jouer..un peu… Au moins pour commencer non ? Qui sait, peut être qu’il lâchera un pet de peur des familles et qu’on sera tous les deux libérés de cette pulsion pas du tout aristotémachin qui nous habitait depuis… disons quelques minutes.




Mais que fait-elle Jean Michel ? Que vois-je ? Qu’ouis-je ? Qu’entends-je ?
Et bien Thierry, je suis circonspect, elle ferme simplement la porte, en restant dans la pièce.


Et j’étais finalement revenue près du plumard où gisait un bout de champ frisé –trop facile celle là-. J’avais pu appréhender rapidement la position dans laquelle il se trouvait, et la pulpe de l’index féminin venait doucement effleurer le haut de son épaule jusqu’à rejoindre la main d’un Jeffrey qui restait étrangement silencieux.
Sans lumière il ne verrait pas cette lippe que l’ivoire recouvrait bientôt. Peut être sentirait-il la peau douce se poser contre ses hanches et remonter du nombril à son menton, avant qu’elle ne meurt sur ses lèvres, bientôt les lèvres écraseront leurs jumelles.




Et bien que de rebondissements Jean Michel, vous parliez de se relever, j’ai plutôt l’impression qu’ils vont rester allongés un moment…

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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