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[RP] Escorte gratos.

Jeffrey
Ah ça ma chère compagne de voyage c'est un talent dont vous ne soupçonniez pas. J'ai l'odorat développé, d'autant plus que votre merveilleux parfum je le reconnaîtrait même entouré de purin. Ouais je sais c'est romantique, mais je vois pas plus imagé, alors pardonnez-moi.
Malgré mes vaines tentatives de me sortir de cette fâcheuse situation, me voilà saucissonné ou me voilà jambonné (c'est être un jambon pour ceux qui se demandent). Un comble pour un gascon non ? D'habitude c'est lui qui mange les jambons...


T’as vraiment AUCUN instinct de survie c’est dingue ! Déjà tu pouvais pas deviner que c’était moi, à moins d’avoir senti mon superbe parfum « eau de rose », ensuite t’es même pas fichu de fermer ta porte à clés.

Facile de savoir que c'est toi... tes seins sont reconnaissables même dans le noir hein ! A force de les regarder, je les connais.

Réfléchis à tes conn.. je re..

HE OH ME LAISSE PAS LA COMME CA HEIN

Bah oui, c'est quoi cette histoire ? Se faire jambonner d'accord, mais le laisser en plan comme ça alors que le Senher était au garde à vous, c'est limite du scandale. A part vouloir me faire souffrir pour une raison qui lui échappe... Bah quoi, j'ai pas été si insupportable que ça, la preuve nous voilà presque arrivé à destination. Je n'ai pas craqué, et visiblement elle non plus. Enfin je n'ai pas craqué... C'est une autre histoire, mais il ne lui dira pas, préférant garder pour lui ses pulsions. Eh oui l'Homme est fait de pulsion, qu'il arrive à maîtriser pour le bien de la communauté.
Ah oui, et j'ai pas fermé à clé la porte pour une raison... Dois-je vous la dire maintenant ? Bien sur que non, un peu de suspense dans ce récit ne fait pas de mal. Un jour peut-être qui sait ?
Un instant je crus vivement qu'elle allait se barrer comme une fleur, me laissant finir la nuit, excité, seul, sans pouvoir me soulager car attaché. Vous imaginez la merde ? C'est une sacré torture ! Pire qu'arracher une dent ou des ongles, j'ai le sang chaud moi... Faut surtout pas me faire ça. C'EST INHUMAIN !

Mais comme le disais Jean-Michel, là voilà, fermant la porte mais restant dans la pièce. Bien sûr dans la pénombre, j'était légèrement en doute. Etait-elle partie ou encore là ? Néanmoins, je parvenais à distinguer une certaine ombre sans toutefois être sûr.




Oh Thierry, le jeu de mot était un peu facile là !

Oui Jean-Michel, j'ai presque envie de dire que c'est un carton jaune ! Le bout de champ frisé c'est limite.


Puis, finalement, après quelques secondes d'attentes en espérant qu'elle fini par avoir pitié de moi et qu'elle vienne me détacher, je sentis une main étrangère mais si familière venir m'effleurer le haut de mon épaule, jusqu'au creux de ma main. Pris de court, je n'arrivais plus à sortir un seul son de ma bouche. Me voilà pour la première fois muet. Elle est parvenue à me couper le sifflet. [JE PARLE DE LA VOIX HEIN]

Puis ses lèvres viennent cueillir les miennes, surpris mais agréablement pour une fois, me voilà attaché certes mais bien vivant. Mon souffle haletant, ma peau frissonnant au contact de ce corps. Je ne vais pas vous cacher que sa peau contre la mienne, continuait un peu plus à me faire de l'effet.
Néanmoins ses mouvements fût très limités. Attachés et totalement acquis à la cause de ma partenaire, succombant définitivement à Son Altesse, malheureusement trop facilement à mon goût, je profitai de ses lèvres, qui pour une fois ne l'agressait pas.
Mon corps réagit, comme vous pouvez vous en douter, il réagit comme un homme. Je fini par réussir à détacher mes lèvres des siennes, mais afin de garder un temps soit peu le contrôle et ne pas être totalement soumis à mon escorteuse, j'entrepris de mordre, avec une certaine douceur quand même [c'est pas un morceau de viande !] son cou, avant d'y déposer à plusieurs reprises ses fines lèvres afin de soulager la marque qu'il vient de créer sur sa peau. Me voilà, maintenant submergé par un désir jusque là inavouable et retrancher au plus profond de lui même, trahi par ses gestes.




Eh bien Jean-Michel, on dirait que Son Altesse avait finalement raison, en voilà un, qui est tombé sous son charme.

Evidemment, Thierry, il n'avait pas l'ombre d'une chance. On dirait un enfant qui vient d'avoir son jouet préféré, mais ce qui s'annonce n'est pas un jeu d'enfant...


Je tentais légèrement de me débattre, pour essayer de faire comprendre que je souhaitais au plus profond de moi même être détaché afin de profiter de cette situation qu'il avait plus d'une fois rêvé pendant leur voyage. Eh oui, je ne vous avais pas tout dit, mais j'ai toujours eu un faible pour les personnes insupportable. Au moins, obtenir de sa part, une faveur celle de pouvoir la découvrir de ses mains. Celle de pouvoir prendre la mesure de cette Princesse.


Mais, je sais très bien qu'elle est unique en son genre :

Indomptable
Indomptée
Forte
Indépendante
Imprévisible


Je vais m'arrêté là, cela vaut mieux pour tout le monde. Et surtout SES CHEVILLES.

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Andrea_
Comme je ne suis pas certaine que vous l’ayez compris, je vais vous le confesser : j’aime avoir le contrôle. Sur mes actes, bien sûr, mais aussi et surtout sur ceux des autres. J’avoue que cela me confère une certaine émotion proche de la jouissance.
Je n’ai pas toujours été comme ça. Heureusement d’ailleurs, je crois que sinon mes parents m’auraient achevé avant que je souffle ma première bougie, et encore, pour ça, y aurait fallu que je veuille bien venir au monde et je suis pas sûre que j’aurais accepté.
Il y a une énorme différence entre « aimer avoir le dernier mot » et « aimer tout contrôler ». Dans le premier cas, si tu n’obtiens pas ce que tu veux, dans le meilleur des cas tu boudes, dans le pire des cas tu fais du chantage, et si ça ne marche toujours pas, tu tentes le bourre pif, et si ça ne marche toujours toujours pas, tu boudes. Dans le second, c’est toute une machination.
Pour que tu comprennes, je vais te donner un exemple.
Je n’aime pas les petits pois, pour une raison qui m’est propre et que je n’aborderais pas aujourd’hui. Mais imaginons que le seul plat du jour, dans toutes les tavernes soit « pigeon et petits pois ». Déception hein. Colère, un peu.
Si tu aimes avoir le dernier mot, tu vas demander gentiment si tu peux avoir des patates. Si on cède à ton caprice, tu auras l’impression de gagner la guerre.
Mais moi, je vais d’abord grogner devant la carte. Puis je vais tenter de m’introduire dans les cuisines pour brûler le stock de petits pois. Puis je vais aller m’attabler, et demander des patates. Je vais en manger la moitié, et demander un supplément petits pois, que je ne toucherais pas –si tant est que j’ai pas tout cramer-. Ensuite je vais sortir de la taverne, aller me présenter à la mairie, et si je suis élue, je ferais passer une loi pour interdire la culture de petits pois, avec pendaison pour les rebelles. –En même temps ça devrait être vite réglé, faut vraiment être con pour s’entêter à cultiver des trucs si petits et chiants à écosser-. Puis j’irais jusqu’à payer cher pour que toutes les semences soient brûlées, et que cette espèce de légumes soit radié de la planète entière.
Ça peut sembler excessif, mais c’est pas le cas hein !
Puis bon, on a encore jamais vu une ville où ne propose QUE ça à bouffer. Je pense que vous comprenez pourquoi d’ailleurs.


Tout ça pour dire que oui, j’aime contrôler. Alors si les lèvres soupirent des prémices d’un plaisir, les mains tirent un peu sur la corde, sans pour autant défaire les nœuds. La morsure échauffe un peu la peau, mais pas seulement, faisant naître au creux de son ventre une sorte de pulsions qu’elle tentait d’éteindre depuis longtemps –pour son expérience, vous vous rappelez ?-
Et c’est compliqué, de s’écouter, quand dans votre tête deux voix s’affrontent. La raison, rabat joie, qui te dit que cette expérience de redevenir vierge était déjà compliquée, que plusieurs semaines sans relations charnelles ressemblaient à des mois, que ça serait vraiment con de tout gâcher pour une partie de jambes en l’air et de l’autre côté, ce petit grain de folie qui bâillonne la raison en disant « mais allez, r’tourne le qu’on en parle plus, t’as envie, il a envie, pourquoi s’priver ? ».




Et bien Thierry, on est dans d’beaux draps, voilà son Altesse en pleine réflexion intérieure, pourtant c’est bien de la chair de poule que je vois sur son bras ?
Oh Jean Michel, rien n’est moins sûr, je suis..mitigé


Et moi faible. Cruellement faible. Alors si les mains viennent dénouer les mains pour les éloigner l’une de l’autre, ce n’est que pour les attacher à la tête de lit et ainsi avoir tout le loisir de profiter du torse « frisé ».
Je regrettais la lumière et son absence. Je pestais contre ce soleil qui ne se lèverait pas avant plusieurs heures. Contre les étoiles de ne pas éclairer, ne serait-ce qu’un peu, ce torse que je découvrais de mes mains avant d’y poser les lèvres.
Je ne vais pas vous mentir, et vous dire que j’en avais rêvé dès le premier jour. Je ne vais pas vous dire que son charisme m’avait éblouie et que j’étais tombée en pamoison devant cet homme dont les mains étaient probablement plus douces que les miennes, seulement parce que ce n’est pas en ne rien faisant, qu’elles se seraient abîmées. Il m’avait exaspéré, en ne répondant jamais à mes questions, en fuyant mes attaques avant de m’en balancer des piquantes, mais au fond, c’est parce qu’il m’avait semblé incontrôlable qu’il avait fait naître un certain intérêt. Et peut être avouerais-je un jour, que c’est cette issue là, que j’espérais.

A cheval sur lui j’avais dessiné du bout des doigts des arabesques sur sa peau, effleurant une épaule, embrassant l’autre. J’avais tiré ses boucles pour mordre son menton. J’avais insufflé la tendresse, et soupiré la violence pour n’être finalement que ce que j’avais envie d’être, en cet instant. Et c’est plus facile, en effet, de ne pas voir son regard, qu’il ne voit pas dans le mien tout ce qu’il s’y passe, qu’il ne voit pas la grâce avec laquelle je détache ma tignasse, pour être encore plus indomptable, indomptée, forte, indépendante et imprévisible -mes chevilles vont bien-

Il n’est qu’une fleur de Lotus que mes cheveux caressent, une feuille triple épaisseur sur lequel je fais mes armes. Bien sûr que je sentais entre mes cuisses, sa virilité s’exprimer, que je savais que ce n’était que torture, et qu’il faudrait y mettre fin, d’une manière ou d’une autre. Il est la douceur que ce monde me refusait depuis longtemps, le tout enroulé dans une sacrée peau de vache.

Mais…




Mais ?
Mais je n’ai jamais aimé les mais Thierry, c’est en train de virer en eau de boudin cette histoire
Je ne sais pas Jean Michel, elle a quand même le souffle saccadé, on dirait bien qu’elle tente de se maitriser, non ?


Oui. De l’épaule au bas ventre en passant sur le nombril, le nez s’enfonce dans la peau masculine, jusqu’à ce que le souffle chatouille l’intérieur de ses cuisses, qu’une bouche vienne emprisonner la peau douce avant de se poser une nouvelle fois sur les lèvres du mâle. Comme un point final.
Un triste point final.
Parce que je ne veux pas que cet instant influe ta présence à mes côtés pour les jours à venir. Que je ne veux pas t’imposer de rester, simplement parce que cette nuit, nous aurions oublié que c’est la dernière, en passant à l’acte.
Parce que ce choix, je te le laisse, et Dieu sait que c’est un cadeau, Jeffrey, que je te fais en détachant tes mains.
Que tout les non-dits, toutes les réponses que tu ne m’as pas données, tout ce que j’ignore, que j’annihile, que j’éloigne, vont se jouer maintenant.




Mais Naaaaaaaaaaaaon, mais qu’est ce qu’elle fait Thierry ?!
Je crois qu’elle veut le laisser choisir, et connaissant l’asticot, ça sent pas très bon


Tu es libre de tes choix Jeffrey.
Alors fonce, Champion ! Dans un sens ou dans l’autre -attention, ça veut pas dire ce que ça veut dire, ça signifie juste que soit tu me laisses partir, soit tu passes à l’action-.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey
Alors l'exemple des petits pois, celle là, je la garde sous le coude, parce que autant moi j'ai rien de spécial contre ce légume, même si je préfère les carottes car cela rend aimable, la preuve en est avec moi. D'ailleurs Son Altesse devrait peut-être essayer... Ça rend les cuisses roses ! Bref, les petits pois, tout ça est bien excessif mais j'ai compris l'intérêt de toute cette réflexion. Maintenant, cela fait déjà depuis quelques temps, que je commence à la cerner sur ce point là, celui de tout contrôler, et de ruser pour parvenir à ses fins. [Serait-elle un descendant de l'illustre Ulysse ?]. Trêve de compliment, sinon on va ENCORE me reprocher d'en faire de trop.

Revenons à nos [Jeffrey] moutons. Je ne restais pas insensible face à l'assurance de ma partenaire du soir. Je n'avais jamais été dominé de la sorte, jamais. Car oui, je n'étais absolument pas puceau, puisque pour un peu j'aurais pu être déjà père depuis quelques temps. Mais c'est une autre histoire et je la garde précieusement pour moi.
Pour moi aussi cela faisait bien longtemps qu'une femme ne m'avais pas touché de la sorte [je vous vois venir, les hommes c'est NIET]. Mon corps réagissais alors, bestialement à chacun des assauts de Son Altesse.
Alors bien sûr quand cette dernière me détacha les mains pour mieux les attacher à la tête de lit, je compris bien que j'allais certainement passer à la casserole.




Ha lala Jean-Michel, il est toujours aussi romantique notre ami.

Vous maniez bien l'ironie mon cher Thierry, effectivement ce n'est pas un pro du romantisme.


Euh les deux là, allez vous palucher le bout ailleurs.. MERCI.

Donc, bien que dans le noir, je sentis toutes les réactions de son corps, en même temps que son souffle saccadé, s’accélérait à mesure qu'elle me caressait. Je tentais tout de même de reprendre un peu le contrôle en essayant de dénouer les nœuds, mais au contraire de moi, mon escorteuse savait faire des choses, et visiblement les nœuds devaient être une spécialité. Enfin je préfère ne pas connaître les détails de cette expérience. Nous dirons qu'elle adore prendre la mer.
Quand ses lèvres et son souffle décida de venir taquiner l'intérieur de mes cuisses, je ne pu m'empêcher de me tortiller laissant un léger râle de plaisir sortir du fond de ma gorge, juste histoire de faire comprendre que cela me donnais des fourmis dans... LES JAMBES.

Mais je n'imaginais pas un seul instant la suite, car oui, sacré rebondissement. La voilà, qui me détache, puis qui s'éloigne légèrement mais tout en restant près de moi, comme si elle attendait. Forcément me voilà totalement dérouté. Déjà qu'avant elle était pas facile à cerner alors là, les enfants, je suis totalement perdu. Je compris rapidement que dans l'attente, il y avait une certaine logique, et qu'au fond, c'était à moi de décider de la suite des événements.
Petit à petit, la voilà qui se recule. Mon cerveau déjà bien embrumé par ce qu'il vient de se passer.




Eh oui Thierry, dans cette situation le sang n'irrigue plus vraiment le cerveau.

Ah ça non Jean-Michel, ça sent la syncope pour notre Jeffrey.


Tututut, pas de syncope entre nous, mais oui, la réflexion était plus dure. Alors que faire ? Et très peu de temps pour décider.
Au départ, je voulais simplement l'escorter jusqu'à Limoges, dans un but purement égoïste de faire une petite balade et de rencontrer de la populace sans réellement s'inquiéter de sa partenaire de voyage, puis au fur et à mesure, je reconnu un intérêt réelle pour Déa. Un intérêt qui aujourd'hui pouvait ressembler à une obsession, celle de vouloir découvrir plus.. toujours plus. Si on cumule avec le désir certains que j'éprouve pour cette femme, alors le choix devait-être simple. Mais finalement pas tant que ça. Mon désir de l'instant n'était pas celui de demain. Je voulais lui montrer que je n'étais pas comme tous les autres, car oui je suis différent. Je voulais lui montrer que je n'étais pas homme facile, et qu'il faudrait me travailler au corps pour avoir plus. Ma volonté pliera un jour, mais pas ce soir. Je tentais donc un pari risqué, celui de faire monter le désir chez sa partenaire, quitte à jouer sur sa frustration.

Je décidais donc simplement de l'empoigner, de l'embrasser fougueusement en posant une main, assuré mais douce, sur ses hanches tout en lui mordillant les lèvres et en lui glissant délicatement à l'oreille.


Votre Altesse, vous ne m'aurez pas aujourd'hui, peut-être un jour... En tout cas, vous pouvez compter sur moi pour la suite...

Malheureusement, la noirceur de la pièce, cachait le visage grand sourire que j'affichais.
Je prenais un énorme risque, celui que cette situation ne se représente, mais parfois, le risque paie, de plus le jeu en vaut la chandelle, j'en suis convaincu. Je ne passerais pas pour un homme lambda auprès de Son Altesse, HORS DE QUESTION. Je resterais à ses côtés, le temps qu'il faudra.




Eh bien Jean-Michel, j'en suis tout retourné.

Vous l'avez dit Thierry, c'est ce que nous pouvons appeler l'ascenseur émotionnel...

Vous êtes con Jean Michel, il y a pas d'ascenseur au Moyen-Âge.

Je ne vous permet pas de me traiter de la sorte Thierry ! Et puis c'est une image. C'est vous le con.

Vous savez où vous pouvez la mettre votre image Jean-Mi....


PUTAIN MAIS FERMEZ LA ET CASSEZ VOUS ! VOUS GÂCHEZ TOUT !
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Andrea_
La frustration.
Il m’attaquait sur mon propre terrain, et Dieu qu’il le faisait bien.
Il y avait eu ce baiser, ferme et impétueux. Il y avait eu cette main, posée sur mes hanches, mes lèvres mordillées, et ses paroles suavement distillées à mon oreille. Comme tant de petits indices qu’il laissait tomber pour ne pas que je m’envole.
Vous savez, la frustration revêt bien des facettes, et celle-ci, j’en avais la conviction, n’était qu’un point de départ, comme un renouveau sur ce que le destin avait choisi pour nous.




Eh bien Thierry, c’est foutrement gniangnian cette histoire, qu’est ce qu’on s’emm’erde !
Oh Jean Michel, j’vous trouve bien vindicatif pour un mec qui sort son mouchoir !
Détrompez-vous Thierry, je l’avais sorti un peu plus tôt quand j’étais encore persuadé que…
C’est dégueulasse Jean Michel, dé-gueu-lasse


J’aurais pu être outrée, et râler devant le grotesque de la situation. J’aurais même, en temps normal, saisi la perche –à tous les degrés- pour lui montrer que je ne suis pas le genre de femmes à qui l’on résiste. Que j’obtiens toujours ce que je veux, que je le formule, que je le sous-entende ou que je semble dire l’inverse. Je veux, j’exige, et j’obtiens. C’est toujours ainsi.
J’aurais tout aussi pu lui prendre ce qu’il se refusait désormais à me donner, et, je suis convaincue qu’il aurait fini par céder, lui aussi, qu’il se serait abandonné à ces bras qu’il semble repousser sans pour autant les lâcher.

Mais il n’en était rien. J’étais fière. Fière de voir qu’il ne profitait pas de la situation. Qu’il la comprenait, qu’il ME comprenait. Il ne fermait pas la porte –là c’est imagé hein-, il ne m’éconduisait pas, il ne m’annonçait pas qu’il allait reprendre sa route, non. Il me refusait une étreinte pour m’offrir beaucoup plus.
Alors oui, j’avais caressé l’ovale de son visage, la main prenant sa joue en coupe lorsque mon pouce caressait ses lèvres dont je connaissais désormais la douceur.
Et puis…




Et puis ? Quel suspens Thierry ! Quel SUSPENS !
Ne gueulez pas Jean Michel, ça sent la fin et ça m’rend presque triste..
Vous voulez un mouchoir Thierry ?
… Vous me fatiguez Jean Michel, vous me fatiguez



C’est vrai qu’ils commencent à être sacrément chiant les deux là !
Et puis –donc-, j’étais sortie.
Comme j’étais entrée, en silence, en trainant dans mon sillage cette corde qui ne m’avait servi qu’à cinquante pour cent de son objectif, mais qui pourrait toujours me servir plus tard, quand, une fois dans ma chambre, je serai montée sur un tabouret pour me pendre.
Non, je déconne, m’enfin je peux faire un peu de drama non ?

La porte s’était refermée en douceur, sans un mot. Non parce que je lui en voulais, mais parce que mon geste, nos gestes, semblaient se suffire à eux même. J’avais rejoint ma piaule, celle d’à côté, le dos courbé, histoire de ne pas avoir à croiser le regard de quiconque se demanderait ce qu’une femme en simple robe de nuit, cheveux détachés, pieds nus et trainant une corde pouvait bien foutre dans les couloirs d’une auberge. Pis faudrait pas qu’on empêche mon geste malheureux –rho ça va je déconne, vous n’avez vraiment AUCUN humour-.

Il se peut que j’ai claqué la porte de MA chambre, par contre, et que je me sois échouée sur mon plumard avec une délicatesse proche d’un gars qui sauterait d’un point de quinze mètres pour atterrir sur un rocher. Heureusement que personne n’a encore inventé le sommier à lattes sinon c’était l’hécatombe.
Et puis j’ai fait quelque chose de désintéressé. Nan vraiment, je n’avais aucune idée de l’épaisseur des murs, ni du fait que Jeffrey se trouvait à côté, et encore moins qu’en claquant la porte, tout l’étage serait peut être réveillé.

Mais je m’en suis donnée à cœur joie. Et pas qu’avec le cœur si tu vois ce que je veux dire. Dieu nous a donné des mains pleines de doigts, autant en profiter. Des doigts de fées, à n’en point douter, alors, j’ai fait.
Et je n’avais rien retenu, des soupirs qui franchissaient mes lèvres quand un peu trop violent les assauts semblaient brouiller mes sens. Encore moins les gémissements quand du bout du doigt je touchais l’extase. A un doigt du bonheur. Sans lever le petit, sans me le mettre dans l’œil. Je l’avais dans l’engrenage et plus rien ne pouvait m’arrêter, ou presque.. Car c’est un cri plus fort que les autres qui finirait de réveiller les clients de cette auberge.

Pour sûr, au petit déjeuner, quelqu’un aura les doigts –de pieds- en éventail, et les autres.. se regarderont en chiens de faïence.





Eh bien Cher ami, vous êtes bien silencieux…
Non.. J’ai une pensée émue pour celui dont la tête de lit est juste de l’autre côté et qui a du prier pour que le cadre ne tombe pas.
Ah c’est ça..


J’aime avoir le contrôle.
Et la Frustration, c’est aussi mon domaine.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jeffrey
Bien évidemment, au delà de la satisfaction que je pouvais avoir de cette situation, j'avais aussi ma part de frustration. Je vais pas vous faire un dessin quoi que ...

8==


AHEM non.



Roooh Jean-Michel ! Il ne nous partage pas ses talents artistiques..

Oh vous savez Thierry, je crois qu'on partait sur un phallus de type classique.

Ou alors un phallus de type art contemporain peut-être.

Mais tout ça pour dire que je pouvais me la mettre derrière les oreilles et autant vous dire que c'est fort compliqué de retenir ce genre de pulsion. Mais bon, bien me fasse, la voilà qui sort comme une voleuse, enfin comme elle est quoi.
Après un long soupir, me voilà à penser à la suite. Dans quoi vais-je me fourrer ? Et je vous vois venir, il n'y a pas de connotation. l'avenir restait incertains, qu'allais-je faire de mes dix doigts. Alors tout de suite maintenant je préfère laisser votre imagination faire, mais pour plus tard, c'est une bonne question.

A peine, ai-je eu le temps de fermer mes yeux, que voilà, ma voisine, faire un grabuge de l'autre côté de la paroi. Je peux confirmer sans trop de peine que le mur n'est pas très gros. Je mis mes deux oreillers de manière à étouffer le bruit, mais sans succès. Voila qu'elle avait décidé de foutre doublement sa nuit en l'air. S'il avait su... Mais pas de regret TUTUTUT.. Je devais planter la graine de la frustration et faire comme si cela ne m'affectait pas.

Finalement, après coup, je réussi à m'endormir. La nuit fût extrêmement courte car le jour se leva peu de temps après. Voilà l'escorte touchant à son terme... Limoges nous voilà.
Mais avant de partir sur Limoges, au petit matin, je montrais à mon escorteuse ma tête de déterré, dû à une nuit aussi courte que mouvementée.

Il y a vraiment plus de respect de nos jours hein. Il y en a cette nuit qui ont égorgés le cochon pour en faire du boudin j'en suis sûr ! Ca tapait dans tous les sens, et vas y que je crie. C'est le bordel, finalement le camping c'est plus calme...

Au final cela fait plusieurs jours que je passe des nuits de MERDE entre le camping à la belle étoile à la con, et maintenant ça. Je dois avouer que je suis peut-être devenu légèrement irritable. Bah oui, faut me comprendre aussi, je suis frustré, en manque de sommeil, et constamment attaqué par Son Altesse, qui enchaîne coup sur coup.



Oh la Thierry, il y en a un qui est à deux doigts de craquer

Ah oui Jean Michel, et croyez moi qu'après ce qu'on vient de voir, Son Altesse s'y connait en doigts.

Et après c'est moi le dégueulasse Thierry...

Vous aussi vous en avez marre des deux cons ? Ah bah je suis navré, ils m'accompagnent à toutes mes sorties... C'est pire que des gosses.

Direction Limoges donc, certes cela sonne la fin de cette aventure d'escorte mais cela commence une nouvelle, et croyez moi, mon petit doigt ...



Eh beh Thierry, c'est souvent une histoire de doigts..

Je suis bien d'accord Jean-Michel, le voilà l'esprit embrumé...


Donc mon petit doigt me dit que ce qui va suivre s'annonce bien plus compliqué pour lui et son petit cœur. Combien de temps vais-je la supporter ? Combien de temps vais-je survivre ? Tant de question qui reste encore sans réponse, mais vous pouvez lancer les paris SAUF JEAN MICHEL ET THIERRY !

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