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[RP] Université : Les cours alternatifs du jeudi

Jhoannes
Après quelques temps passés en compagnie de Nev, à écouter parler cet étrangle être hum… humain ?, qu'était, Nev, Blondin savait qu'il était parfois nécessaire de faire une analyse de texte en direct live quand ce dernier prenait la parole. Nev était un esthète, un grand friand des belles roulures — notamment littéraires. Alors non, Andréa. Tu vas pas le laisser t'en montrer aussi facilement. Pour cette heure, c'est toi qu'es sur l'estrade.

- « Oh bah à ma clepsydre il est pas minuit, on peut encore se permettre de répondre à une ou deux questions... »

Pas-chassé vers la prof en détresse. Et de jouer les petits traducteurs sur pattes, une mitaine repliée en cocon pour qu'on lise pas sur ses lèvres. J'suis juste en train de lui murmurer des potins sur vous, ouais, ça m'a pris comme une envie de pisser.

- « Bon, tout le début, tu jartes, il était juste en train de tacler son pote avec des jeux de mots géométriques. Tu t'en mêles pas. Sinon, il essaie de t'emboîter, là. Non pas de… Raaaa putain, Andréa. Pas comme ça. C'est une mise en abyme. Il veut dire que tu as manipulé les gens, pendant un cours de manipulation. Un cours dans un cours, tu vois ? Donc ça sous-entend que, si tu les as manipulés, c'est que tu veux en tirer quelque chose… Enfin moi c'est c'que j'ai compris. Après j'me gourre peut-être totalement. Mais à ta place, j'partirais sur une pirouette bien chiadée, style : Oh mon cher Nev, vous soulevez en effet un oubli important de ma part car en effet les manipulateurs souvent entre eux se reconnaissent de loin, n'est-ce pas, et finissent par se cogner dans un écueil dissonant et paranoïaque, tant et si bien que partout ils croient qu'on tente de tirer leurs propres ficelles, vous êtes atteint du syndrome de l'arroseur qui s'invente qu'on l'arrose à son tour et vous avez raison, méfiance est toujours de rigueur, car apprendre à manipuler c'est aussi apprendre à repérer quand on l'est, votre interrogation suspicieuse est alors preuve que ma leçon, somme toute, a porté de beaux fruits, blablabla, bref tu vois l'genre. »
_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Andrea_
Johannes venait de passer de "Dieu/meilleur ami/confident" à "vendu/pourriture/raclure de bidet".


Puis il était venu et avait murmuré un truc à mon oreille -j'aime quand il murmure des trucs à mon oreille- en prenant une pose il faut l'avouer : sexy.
Et il redevenait Dieu, meilleur ami, confident, et gagnait même un galon supplémentaire : sauveur. Bientôt j'écrirais un poème à sa personne, mais personne ne fait de cours de poésie alors il devra se contenter d'une simple pensée, enfin simple... C'quand même MA pensée!

Le pire c'est que je comprenais ce qu'il me disait. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je comprenais.
Je comprenais oui : je devais répéter.


Oh mon cher Nev, vous soulevez en effet un oubli important de ma part car en effet les manipulateurs souvent entre eux se reconnaissent de loin, n'est-ce pas, et finissent par se cogner dans un écueil dissonant et paranoïaque, tant et si bien que partout ils croient qu'on tente de tirer leurs propres ficelles.
Vous êtes atteint du syndrome de l'arroseur qui s'invente qu'on l'arrose à son tour et vous avez raison, méfiance est toujours de rigueur, car apprendre à manipuler c'est aussi apprendre à repérer quand on l'est, votre interrogation suspicieuse est alors preuve que ma leçon, somme toute, a porté de beaux fruits.



Et improviser un peu, pour n'pas passer pour une godiche -masculine? godmiche*-

Tout n'est pas manipulation cher Nev', et la peur n'évite pas le danger. Contrairement à ce que l'on pourrait penser il est bien plus facile de manipuler un professionnel de la manipulation que l'idiot du village.
Si je vous demande de choisir entre le bleu et le rouge : Vous avez soit la carte rouge, soit la carte bleue.
Pourtant, vous allez vous demander si vous devez me répondre la vérité, ou pas en fonction de ce que j'en interprèterai. Et une fois que vous aurez répondu, moi, je me demanderais si vous avez dit la vérité, ou non.

Prenons deux personnes plutôt simplettes, comme Dame plume et Alfred, Dame plume demandera à Alfred, et comme Alfred aura la carte bleue il dira " bleu".

La seule personne ici, qui a essayé de manipuler quelqu'un, c'est le fumeur de je ne sais quoi, qui voulait visiblement qu'on ouvre les fenêtres et qui n'a pas dit un mot depuis!


* : pardon.

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Euridyce
RP à deux claviers ; on est s'est déter.
Astana, Lucie.


L'événement avait fait grand bruit avant même de commencer, et pour cause ; la thématique annoncée, "la manipulation pour les nuls", promettait de rassasier curieux du vice et fervents admirateurs de la fourbe pirouette, comme on en croisait plus d'un en Limousin. Dans sa grande promo, donc, l'on avait fait de ce cours de véritables portes ouvertes si bien que, même après le solennel passage du recteur, l'on gardait les battants encore largement bâillants pour qui souhaiterait rejoindre la joyeuse assemblée. Aux abords de la salle de classe, aka dans le couloir, apparaissent les silhouettes de Canéda et d'Assay, qui se meuvent sans empressement. C'est que l'une est grosse d'un petit monstre être depuis de bons mois — et qu'il lui en reste encore un à tirer si tout se passe comme sur des roulettes — et que l'autre soutient tranquillement la première. Béquille à taille humaine. Quelques instants plus tard, elles se glissent en fond de salle pour éviter de faire déplacer les bancs étudiants sous les râleries exaspérées — oui les rabat-joie, on vous voit.

Conneries incoming.


- « Ça a commencé. On n'a pas idée de faire cours sur des bancs aussi durs. »
- « Pourtant vous avez un peu de rembourrage, vous. Non j'déconne. Me regardez pas comme ça. »


Et d'un regard revolver, qui s'épuise bien vite à tendre l'oreille.

- « Hmf. Non mais pas la fugue... »
- « Quoi, vous n'avez jamais fait ce coup-là ? »
- « Si. Plus d'une fois. Mais j'ai jamais fait de chantage : je me suis juste... tirée ? »
- « Ca se tente. »
- « J'dois en déduire que vous l'avez déjà fait aussi ? »
- « Elle pourrait préciser que ça ne marche qu'une fois. L'arnaque. »
- « On peut fuguer mille f- non, on peut mille fois fug- »


Ricanements en fond de salle.

- « Nan mais vous avez compris. J'sens que vous avez pigé le concept. »
- « Je maintiens que c'est un coup à se retrouver coincée tout l'été, solitaire, en... Périgord. »


Hm. Hm.

- « Ça va. Je vous devais une anecdote honteuse. »
- « Non mais alors là vous m'devez des détails. Même si le Périgord c'est une punition suffisante. »
- « Vous ne voulez vraiment pas entendre mon imitation de la sarladaise qui triple chaque voyelle. »

Et personne ne devrait JAMAIS l'entendre.
- « Vous croyez qu'on peut grignoter ? »
- « J'couvre le bruit que vous ferez en mangeant si vous m'faites l'imitation. »
- « Vous l'aurez voulu. »


Là, c'est déjà un peu le début de la fin et, surtout, l'esquisse d'un improbable cliché ; blonde-mélancolie et blanche-sévère, bouches coupables à peine couvertes sous leurs paumes, vont nous commenter l'entier cours. En tout cas, c'est bien parti pour. Et comme ça cancane sec pendant une durée indéterminée, la danoise finit par se recentrer sur le cours qui a continué de s'étendre en dépit de leur papotage sous-jacent. L'esgourde se dresse et le front se plisse. Attends, quoi ?

- « Putain, mais c'est qui Thomas ? J'ai rien suivi. »

Grisaille parcourt l'assemblée à la recherche d'une main qui se lèverait pour dire « Coucou c'est moi les p'tits potes », mais personne ne se manifeste. Sørensen coule un regard sur sa voisine. Non mais sérieux c'est qui Thomas ? Et question répercute en immédiat domino sur la gueule alerte que tire brièvement ladite camarade de caquetage. Ah, Thomas, pas Thomas. Oh, les vilaines frayeurs du passé. Une ronde de l'oeil et, RAS, vas-y que ça reprend papote sans vergogne :

- « J’ai connu un Thomas. Enfin, connu-connu, quoi. »

Sale histoire. Ce cours commence bien.
Blondeur cligne sévère. Ah ? Connu-connu, genre... ?


- « Oh. Et... il était sympa ? »

Bah quoi ? Si fait, que ça se demande si les anciens amants sont sympathiques. Manquerait plus qu'ils soient tous connards, tiens.

- « Le mot ne lui sied pas. Mais pas du tout. Attendez, elle parle vraiment de goûter son yaourt ? Hinhin. Hem. »

Petit ricanement côté danois.

- « La vraie question c'est : est-ce que Thomas était amateur de laitages ? Hin. »
- « Le sien, il tortille quand même du cul. Je dis ça... Chiche, vous demandez le prix ? »


Mais NON. La gênance de ces meufs.
Lucie et Astana ou la gênance suprême.


- « Hé, levez la main vous. Si j'demande le prix pour un laitage avec bonus, l'archiviste va me regarder de traviole. »
- « Ou vous proposer le sien, hinhin. »
Trop facile.
_________________

Le blason - * Charles Bukowski & Bob Dylan.
Artiste : Kelogsloops
Astana
A cet instant précis, Astana réalise ô combien Arry et Lucie sont bien assortis. Nouveau ricanement qui en dit long.
Est-ce que ça se fait de niquer la street-cred' de son époux au premier cours du genre organisé ? Non. Est-ce qu'en face, ça tire du petit sourire fiérot en prime ? Oh, oui.


- « J'vois qu'vous avez bien pris l'pli sur le cours de manipulation, vous... Vous pensez qu'il le ferait ? »

Sourire en coin. Non je demande, c'est pour une copine.

- « C'est sûr. Regardez, il louche vers nous. Ah non, c'était la fumée. »
- « Hmf. C'est non fumeur ? Moi qui comptais m'faire une petite pipe... »


Une fois encore, la subtilité est inexistante. Duo infernal reprend un semblant d'attention.

- « Johannes est mon époux. »
- « Hin. Vous entendez ? »
- « Merde, elle l'a pris comme intervenant ? Le pauvre. »
- « Comme quoi, ces techniques de manipulation, ça marche... »
- « Vous croyez qu'elle va tenter un tru... Raa, non mais l'exemple est mauvais, là. Je joue pas à la marionnettiste avec mon époux, on a autre chose à foutre... hrm, et encore moins pour des bottes. Vous manipulez Arry, vous ? »
- « Moi ? Hm, je porte la vie. »


La vie, rien que ça. Sourire railleur et oeillade complice ; tu sens la douille ultime qui te vaut de ne plus bouger le petit orteil pendant neuf mois, selon l'humeur ?
En réponse, Astana hoche gravement. Ouais, j'ai connu aussi. Toi même tu sais. C'est un pouvoir qui dure neuf mois. Sourire en coin jumeau.


- « Elle a oublié ça dans la liste. La fourbe entreprise des femmes enceintes. Hinhin. »

L'espace d'un instant, quelques doigts se lèvent comme pour souligner l'oubli à Andréa, mais comme Zeinar prend la parole, les doigts rejoignent vite la tignasse. Personne n'a rien vu. J'me recoiffe juste. Et vas-y que ça coince une petite mèche blanche derrière l'oreille. Et puis tout compte fait, la manipulation des femmes enceintes se devait peut-être de rester secret de polichinelle et inconnu des bataillons masculins.

- « Vous induisez les notions de répétition et d'intimidation. Chaque jour, la prévôt des maréchaux me force à produire des remèdes en prévision d'une guerre sanglante et imaginaire. Je vis sous l'oppression et la crainte du lendemain. »
- « Bravo le secret professionnel. »
- « Tsss. C'est d'une fausseté crasse. »
- « Ne vous en faîtes pas, je vous accompagnerai aux réunions des tyrans anonymes. Solidarité oblige. »
- « Vous êtes une chic fille, Canéda. »


Astana n'a jamais forcé la main de Zeinar. Ils s'étaient entendus : c'était désormais son médecin attitré, qui veillait toujours à ce que son taux d'alcoolémie soit hors des clous pour lui refourguer des Stop-Cuite derrière. Les philtres venaient avec le rôle. Merde.

- « Arrêtez, je vais rougir. »
- « Promis, j'dirais rien. »


Survient alors l'intervention de Nevgerel, le Moustachu Suprême. Silence dans la salle. Parce qu'à moins d'être à 4 grammes, personne n'y pige rien quand il se lance dans des tirades pareilles. L'avantage majeur de la cuite, c'est que ça aide à ne retenir que les mots qui importent pour former un tout plus ou moins cohérent... ou juste de lâcher prise.

- « J'ai rien pigé. »

Comprendre : je suis sobre et j'ai pas vraiment écouté.

- « Je crois qu'il dit que Zeinar s'étrangle. C'est pour vous, ça, non ? »

Le diagnostic est posé : le type carbure au Oula du Démon. Nouvelle trouvaille limougeaude à la recette encore inconnue et qui ferait bientôt l'objet d'une vaste campagne de dégustation pour tenter de percer à jour les mystères de sa composition.

- « Qu'il s'étrangle ? Ou qu'il est juste anguleux ? »

Bref sourcil qui s'arque. Non, parce que... Ah ! Ça cause d’Émilie Jolie. Émilie, épicentre mystérieux d'une intrigue tirée par les cheveux dont personne ne veut rien dire. Émilie, qui fait tomber les hommes. Ou en tout cas : un homme. Littéralement. Et comme la salle est peuplée d'angevins en goguette, l'esgourde reste à l'affût des fois qu'on entende quelqu'un tomber et râler. Eddwyn es-tu là ? Non, Eddwyn n'est pas là.

- « Personne n'a compris, je crois. Le cours est fini, vous prendrez bien un... ? Ah non. »
- « Ah non mais si elle se met à parler le Nevgerel, elle va perdre tout l'monde... »
- « La voisine, c'est déjà fait. »
- « J'en vois deux autres qu'ont décroché grave. »
- « Allez savoir sur quoi ils bavent. »
- « J'crois qu'il y en a un qu'a mal pris la réflexion sur l'idiot du village. »
- « C'est fou, ces gens qui commentent tout, quand même. Elle s'en sort bien, non ? »
- « Elle gère. »


La fougère.
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                                                  Merci JD Sadella ♥
Jhoannes
La méthode Pigeon
Professeur invité : Nevgerel

Salle de l'amphithéâtre, jeudi 29 avril, à 21h.


Pour donner le second cours, il avait fait appel à Nevgerel, et clairement, ça avait été plus simple que la semaine dernière.
Spoiler:


Citation:
Nev,

Vous qui en avez vu des vertes et des bien mûres, et qui avez beau verbe, oui, vous, j'ai une proposition à vous faire. Elle n'a rien de sale, rassurez-vous. Je vais bientôt inaugurer une session de cours alternatifs, avec des intervenants particuliers, à l'université ; pour ouvrir l'esprit des étudiants à des sujets sortis de la boîte des programmes. Si l'idée de monologuer sur un thème de votre choix devant une audience vous parle, faites-le moi savoir.

J


Citation:
Messire Johannes,

Quelle alléchante proposition !
Je m'y attèle dès maintenant.

Nev


Ce jeudi soir, il avait observé l'amphithéâtre se remplir, bras croisés, jusqu'à ce que sonnent les cloches. À quoi pense un recteur dans ces instants-là ? C'est un secret.

DING DONG. Vingt-et-une heures.

On patiente que les limougeauds, et surtout limougeaudes, aient terminé de raconter les derniers potins du jour, et comme ça peut prendre longtemps, on finit par ouvrir le bec, tant pis, tu sauras pas ce qu'elle a fait Martine avec le maréchal-ferrant, mardi dernier, derrière l'épicerie. Donc. Nevgerel. Gros niveau aussi. Changement d'ambiance.


- « Bonsoir à tous et à toutes, merci d'être là. Ce soir, Andréa passe la main à Nevgerel, qui, je crois, a demandé le concours d'une assistante. Assistance. Petit rappel des règles : vous serez priés de fermer vos becs pendant la leçon. En langage courant, ça signifie que vous pouvez échanger entre vous, mais que vous devez vous en cacher du mieux possible. Oui c'est ça le respect. Et oui, Lucie et Astana, tout le monde vous a entendues la semaine dernière. Bel exemple, les filles du conseil. Si les paroles de Nevgerel font naître des questions dans votre esprit, et, il y en aura, des questions, merci de les garder pour la fin. Les boulettes de papier sont toujours tolérées à condition d'être porteuses de compliments. Précision : j'ignore qui a déclaré que personne ne pouvait fumer, mais c'est pas moi. Et bon cours. »

Et de gratifier Nev d'un grand sourire en se retournant. Messire, la parole est à vous.
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
La_boulette
    Putain, que c'est bon de voler.
    C'est le moment que j'préfère.

    Qui je suis ? Une LA boulette.

    Celle qui compte et qui te cueille toujours quand tu t'y attends pas. Ouh là là.
    Parfois j'm'écrase dans ta face ou dans ton décolleté, d'autres fois j'viens chatouiller ta nuque.

    Souvent sèche, parfois mouillée, tantôt mâchouillée — ew. Mais toujours bien roulée. Hinhin.

    Ma première invocation du jour, c'est maintenant. Quelqu'un a gratté des mots doux sur ma peau.
    J'suis en route pour répandre la bonne parole. J'fends l'air, véloce, ça faisait longtemps qu'on m'avait pas expédiée aussi vite, dis.

    Plif ! Mih, des poils de barbe. Hihi, ça chatouille. Pour qui j'suis ? Le recteur, pardi !


    Spoiler:



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Oh ! Une boulette ! Un truc sale doux à envoyer ? Vite, fais appel à la boulette en MP !
Andrea_
Oui, c’est moi, je suis là.
Salle de l’amphithéâtre, jeudi 29 avril, 21heures pétantes.

Je ne pensais pas que choisir ma place serait un problème, nan généralement je rentre, je vois un siège et j’y pose mon cul. Vous savez moi, tant que c’est un propre, je peux poster mon cul n’importe où.
Mais…
Mais j’ai bien vu quand j’étais prof –oui j’étais prof je m’en remets toujours pas- que le choix de la place était super important.

Alors j’étais assise juste là. J’vais pas dire où pour vous laisser le suspens. Mais j’étais ni devant ni derrière ni sur les côtés ni sur la scène ni derrière le pilier j’étais… là.
Bien décidée à écouter la leçon de Nevgerel, Le seul mec qui peut se permettre de porter une moustache sans avoir l’air con.

Un large sourire quand le Recteur présente le cours et un bon « phoque » des familles pour Astana et Lucie qui ouai, faut l’dire, on fait des bruits de fond TOUT le long de MON cours, j’peux vous dire que j’espère que l’une d’elle sera prof un jour, car j’compte bien leur rendre la monnaie de leur p…….

Pouah, et vas-y que ça balance déjà des boulettes alors qu’on n’a pas encore vu le bout de la moustache du Blond-pas recteur-. Et bin…

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Nevgerel
Le Moustajestique hocha le chef d'un air acquis au discours d'Andrea, puis il se leva pour rejoindre la chaire comme c'était son tour. Là, il tendit une main de désignation en direction d'Andrea qu'il accompagna de ces mots :

On commencera par féliciter Andrea, car, comme on l'a compris son cours sur la manipulation était lui-même une combine pour manipuler l'auditoire afin de finalement manipuler Dame Plume et Alfred ! On parle ici de manipulation à tiroir, un peu comme les charades. Tout l'avantage réside dans l'effet de cascade, car plus vous parviendrez à emboîter de manipulations les unes dans les autres, plus vous provoquerez de réactions latérales ; comme ici, on s'attend tous à ce que Dame Plume ou Alfred se retournent l'un contre l'autre ; ce qui procure deux avantages. D'une part l'augmentation des chances qu'une des situations issues de la cascade tourne à votre avantage. D'autre part, que vous soyez oublié par la grâce des querelles suscitées comme l'auteur des discordes.

Autant de sagesses en si peu de mots ; louons Andrea !

Et il applaudit... avant d'ajouter

Et on laissera dans un mystère courtois la fonction des louanges face à un manipulateur.

Mais ne lambinons pas plus !

Pour faire bonne suite aux propos de notre professeuse émérite Andrea, je vais poursuivre sur la question des hameçons.


Un hameçon dans le jargon de manipulation, est ce par quoi on peut doucement tirer à son avantage la volonté d'un tiers. Tout l'avantage du terme, c'est qu'il demeure dans le vocabulaire du pécheur, ainsi nous sommes assurés de conserver les bonnes grâces de l'Eglise pour notre humilité.

Le chantage, comme vous l'a exposé Andrea, fait usage d'un hameçon très solide. Seulement voilà ; encore faut-il en disposer, car on n'a pas nécessairement la chance de pouvoir, par exemple, surprendre le Capitaine Juliane déguisée en lapinours grattant la terre au pied d'un arbre pour s'adonner au plaisir de ronger un vieil os, et ainsi de pouvoir la menacer de tout révéler publiquement. Il s'agit d'un exemple imaginaire, bien sûr, sans correspondance avec une quelconque réalité connue, du moins jusqu'à présent. De même faut-il considérer comme exceptionnelles les incitations qui nous permettent de disposer d'Eliza à notre guise pour toute la durée de ce cours.


Il se tourna vers elle.

Eliza, voulez-vous bien tourner sur vous-même en relevant vos jupons que chacun puisse profiter de vous et se faire une idée de l'effet de contrainte par abus de pouvoir ordinaire, sans usage de la force ?

Puis revenant au public

Eliza... Présence qui nous offre aussi la possibilité d'étudier en parallèle de ma leçon, le principe du chantage par exigence collective : il vous suffit d'envoyer un petit message à notre cher recteur, sous forme de boulette par exemple, pour lui indiquer quel spectacle vous voudriez qu'Eliza accomplisse à la fin de la leçon. On retiendra celui qui obtiendra le plus de voix.

Je termine ce préambule par cette précision : mon cours autorise tous les chuchotages à la condition expresse qu'Astana en soit tenue responsable !

Alors !...

Comment faire pour gagner un hameçon à partir de rien ? C'est le sujet de ce cours, qui a pour titre :


Et de se faire alors si aisément professoral qu'il pouvait être ressenti comme en plus d'être insupportable tel qu'à l'accoutumée de son tempérament, il naviguait sur une expérience acquise de précepteur.


Citation:



"La Méthode Pigeon !


Pigeon, c'est l'habile acronyme pour dire : Paon - Infoutu - Gogo – Epagneul – Oursin - Navet

Chacune de ces catégories désigne un type de personnalité aisément identifiable qui comporte sa petite faiblesse. Il vous suffira de le distinguer correctement pour obtenir votre premier hameçon. Cet hameçon sera faible, certes, mais c'est lui qui pourra vous conduire aux autres. Faible mais crucial, donc.

Commençons :

    Le Paon : il se reconnaît par ses caractéristiques de fierté, orgueil ou vanité. Vous attirerez son intérêt en le valorisant. La comparaison aux autres est doublement de mise : d'une part pour lui attribuer la place d'exception qu'il demande et bien marquer sa différence avec tous ceux qu'il considère comme inférieurs, et d'autre part pour le mettre en compétition avec ses rivaux. Soyez subtil, ne dites pas « inférieur » ou « rivaux », mais suggérez-le. Emporté à ne pas agir comme un inférieur mais à surpasser ses rivaux, il glissera de lui-même vers votre proposition. Les Paons sont nombreux dans le Royaume et constituent des cibles de choix pour leurs fréquentes relations au pouvoir.

    L'infoutu : c'est avant tout une feignasse. Il aime sa routine, son petit confort, et se prend vite d'angoisse face à ce qui pourrait faire surgir de la nouveauté. Cet individu là doit être rassuré. Vous devez formuler votre proposition de façon à faire valoir comme elle va permettre d'augmenter les aises de votre cible sans rien changer à son ordinaire. L'infoutu est très fréquemment un citoyen paisible menant gentiment son petit commerce. L'intérêt de cette cible se tient avant tout dans sa réputation d'intégrité, qu'il tient, il est vrai, davantage par son manque d'audace à transgresser qu'à une volonté propre, mais ça marche quand même : vous pourrez user de cette intégrité pour couvrir un autre méfait.

    Le Gogo: soyez attentif car ce type là est très courant dans notre monde ! J'en vois déjà plusieurs dans cette salle ! Le Gogo est attiré par toutes les nouvelles lumières. On repère un Gogo de loin car il ne peut s'empêcher de posséder la dernière tenue à la mode. Son truc à lui, vous l'aurez compris, c'est la nouveauté. Le Gogo demande à être épaté. Il a déjà douze costumes de bal ? Oui mais celui-ci en plus est pourvu d'un bouton d'or sous le col gravé et numéroté par Maxime d'Arsouille le célèbre orfèvre! Le Gogo est une cible de gourmandise, un vrai gibier d'arnaque. Il réclame les sornettes comme le nourrisson hurle après le sein de sa mère. Le Gogo court après le dernier cri comme une raison d'être, car seul le nouveau lui confère le sentiment d'appartenir entièrement à son époque comme d'une époque méritant d'y vivre.

    L'Epagneul : une catégorie à laquelle on ne s'attend pas et qu'on pourrait croire facile. L'Epagneul a cette singularité que dans l'échange, il est moins intéressé par l'objet de l'échange que par son sujet : c'est à dire vous ! L'Epagneul vit dans le désir de vous plaire. Il tient à ce que la discussion se passe bien, aussi se rendra-t-il à vos propos s'il a le sentiment que vous allez l'aimer pour ça. Mais voilà, réussir une prise d'empathie n'est pas si évident. C'est un jeu de séduction. Il faut parvenir sans décourager l'Epagneul à se mettre d'abord un peu hors de portée afin de gagner en valeur. Le tout est de pouvoir faire sentir « je ne sympathise jamais comme ça, mais pour vous je vais faire une exception ». Si vous savez être caressant et dominateur sans que ça paraisse, vous pourrez sûrement lui jeter la baballe à la fin de l'échange. L'Epagneul est le plus souvent une personne en voyage, peu attachée au matériel mais dans la quête de faire des rencontres.

    L'Oursin : est-ce assez clair ? L'Oursin a peur pour son argent. Il faudra lui faire valoir l'aubaine. Votre proposition ne doit cependant pas être miraculeuse car l'Ourin se méfie trop. Il faut lui faire entendre qu'il va pouvoir obtenir grâce à vous tout ce qu'il aurait eu pour bien plus cher ailleurs. Le secret pour retenir son attention ? L'essai gratuit ! Parvenir à hameçonner un Oursin est souvent un travail de longue haleine. Il voudra tout vérifier. Il faudra prendre garde de ne pas l'habituer aux essais gratuits. Une clé pour réussir face à cet individu sourcilleux consiste à retourner sa méfiance en angoisse contre lui-même. Essayez l'adage « si c'est gratuit, c'est toi le produit ». Gagné par la terreur de devenir lui-même la cause de son appauvrissement, il en sera réduit à considérer sa méfiance, son gardien chéri de sa fortune, comme suspect, et de panique se cherchera sûrement un nouvel allié... contre lui-même !

    Le Navet : le Navet est une mauviette qui s'ignore. La question qui lui importe est celle de la sécurité. A l'inverse du Paon, la comparaison aux autres et à leurs choix est avantageuse. Le Navet peut facilement se rendre à l'argument du plus grand nombre, car il contient l'illusion d'une protection. Le Navet se distingue de l'Infoutu, car il est prêt à faire des efforts, à s'engager s'il acquiert la conviction qu'il en gagnera en sécurité. Méfiez-vous, un Navet peut parfaitement avoir l'allure d'une brute. Par dessus tout, il sera sensible à des commentaires techniques, à des processus, à des méthodes qui auront fait leurs preuves. Plus il y a aura de trucs et de machins, soyez jargoneux ! - plus il sera persuadé. On trouve assez facilement des Navets dans la soldatesques ou la maréchaussée, mais plus encore chez les bourgeois, surtout quand ils déménagent."



Vous avez saisi le principe ? Parfait, à vos griffes ! Un diplôme de Compagnon Chanteur dûment signé du Recteur lui-même et peut-être même contre signé par Andréa sera remis à toute personne qui remplira les conditions suivantes :

Citation:
* A envoyé un message privé à Johannes en lui indiquant le nom d'une personne de Limoges et sa catégorie Pigeon.
* Est parvenu par tout moyen proposé dans ces deux cours à lui extirper un commentaire qui fait la preuve qu'elle est bien dans la catégorie prévue.
* Est venue en faire le récit ici.



A présent, c'est le moment d'un gentil TP sous la direction d'Eliza : parviendrez-vous à identifier correctement les cas proposés ?

Pour les élèves les plus studieux : une petite surprise musicale est réservée en fin de session !
Astana
Faire des doigts, c'est moche. Non mais si, c'est impoli et tout. Le seul moment où c'est assez joli et poli, c'est quand ça se fait en Anjou — ou par les angevins et leurs copains. Là, c'est la tradition locale qui veut ça. Faire des bouquets de doigts c'est dans la culture populaire. Et c'est même pas une affaire printanière. Probable que leurs rêves doivent être peuplés de canards et de majeurs tendus, fiers, au vent. Non, vraiment, ces gens ne sont qu'amour. Et Andréa fait partie de ces gens. Angles tranchants cachent réels cœurs de guimauve. Si, si. La déclaration déclenche un rictus sévèrement amusé chez la danoise ; moins chez son éternel comparse auréolé de tifs roux. Athelstan. Lui n’a connu les terres d’Anjou que lorsque la coutume du bulot volant était plus ou moins généralisée. Il lance un regard outré vers Astana tout en gigotant sur le banc.

- « Hééé elle vient d'te faire un doigt ! »
- « Oui, j'ai vu. »
- « Faut riposter ! »
- « Non, Athelstan, on va pas rip- »
- « Quel grossier personnage, j'suis choquééééé. »
- « Quoi, tu comptes t'insurger ? »
- « Oh ben j'pense la question elle est vite répondue. »
- « Qu'est-ce que tu fais ?! Restes assis ! »

- « A l'attaaaaaaaa- Aïeuh ! »

Doigts de la blonde ont agrippé son épaule et forcé la réinstallation expresse du rebelle en herbe, faisant grincer le bois au passage. Foule de papelards — parce qu'Athelstan se voulait du genre studieux et avait apporté de quoi gribouiller (officiellement) — s'affaisse à terre. Bravo la discrétion. Après avoir soufflé à l'homme de se tenir tranquille (comprendre : sinon je te tape plus fort), Sørensen s'échappe, profitant que le cours n'ait pas encore officiellement commencé. Elle se faufile entre les bancs pour venir s'incruster aux côtés d'Andréa, quitte à en pousser quelques uns pour qu'ils cèdent leur place.

- « Excuse-le, il connait pas les us et coutumes du Royaume. Ni l'art de vivre. »


Et vas-y que ça forme un beau majeur et que ça tente de l'insérer dans le bec de la Colombe, l'air de rien, grisaille bien fixe au-devant, vers l'estrade. J'vais me faire taper mais moi aussi je t'aime.

Derrière se pointent finalement l'intervenant moustachu et son assistante du jour. Danoise se redresse légèrement sur son assise, coulant un regard vers le recteur. Non mais si, j'suis sage. Regarde. J'suis prête. Le pouce et l'index collés zippent la bouche. Je suis Silence. Et puisqu'Astana s'est faite silence, c'est à peine si elle bronche lorsqu'elle se fait ouvertement tacler par le moustachu. Une névilerie de plus ou de moins... Petit rictus se forme. Nevgerel expose ses talents culinaires et oratoires aux esgourdes de tous, et dextre gribouille quelques trucs à la con sur un vélin : «
[rature] Siegfried, Samuel, Archibalde [rature] [autre rature] Zeinar [gros rond gribouillé] Ne pas oublier les chardons. [arabesques moches] Oeufs. ». Et sentant qu'elle nécessite un peu de courage liquide, la blonde abandonne quelques instants son papelard griffonné sur les genoux d'Andréa pour sortir une flasque remplie de Oula du Démon, s'envoie immédiatement une gorgée qui lui crame le palais avant de la tendre à sa voisine. Patte vient cacher la bouche :

- « T'as tout trouvé ? J'ai personne pour l'épagneul. »
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                                                  Merci JD Sadella ♥
Eliza


De même faut-il considérer comme exceptionnelles les incitations qui nous permettent de disposer d'Eliza à notre guise pour toute la durée de ce cours.


Le museau de la brune se redresse rapidement. Était-elle là depuis longtemps ? Nul ne le savait, pas même elle.
Le nez se plissa vers le Névileux lorsqu'il posa le regard sur elle.


Hein ? Ah ma no Nev, je ne suis pas d'accord enfin !

L'italienne se lève quand même et marche un peu dans la salle, avisant les présents avant de tirer au clair ses idées face à l'exposé du blond.

Dame de Saint Auvent...

Les agates reviennent sur la silhouette Névileuse du professeur avant de passer à une autre personne, Zeinar.

Notre cher professeur. L'endormi de première...Sei... Zei ? Zeinar.

Léger soupire de la Corleone, la mémoire était plus compliquée quand on ne pratiquait pas la personne.

Donc, Astoria, Nev, Zeinar et... Notre Recteur.
Voilà ceux dont je vais vous parler aujourd'hui.


Regard vers Nev avant de reprendre.

On va commencer par du simple. Si je vous dis Dame de Saint Auvent, vous me dites ?

Une mouche qui vole, il allait y avoir du boulot.

Un paon, oui.
Notre chère Arpaon en a les caractéristiques. Fierté, amour propre, attrait du pouvoir... Vous suivez ? Perfetto.


Les agates parcourent la salle avant de reprendre.

Ensuite, notre cher névileux de professeur. Vous auriez dit...? Infoutu ? Ahahah. Non. Epagneul pour lui.
Ma ? Perché ? Parce qu'il est dans un rapport permanent de séduction, ai-je raison Nev ? Vous me devez toujours des lettres, et des châtiments. Je n'oublie pas.
Il s'en prendra à vous plus qu'à vos possessions comme Nev l'a présenté plus tôt.

Bene ? Je continue.

Zeinar... Que puis-je dire sur lui ? Un petit oursin, c'est vrai. Charmant de par la taille, piquant par son caractère... Et déos... Il réserve tout ce qu'il veut sur le marché, empêchez-le.
Hameçonnez-le par des avantages peu onéreux voire gratuit, cela fonctionnera comme un charme.

Enfin, et pas des moindres, notre cher Recteur-chaton de son état, Signore Jhoannes ! Il aime piller les couronnes de fleurs des autres, la nouveauté, et je suis persuadée qu'il a cette tenue rose si seyante et si courte de la période des amoureux. Qué ? La Saint Valentin pardi.
S'il y a une qualité qu'on ne pourra retirer à ce Gogo, car vous l'aurez compris, notre Recteur est un gogo, c'est son intégrité.


Elle se frotte les mains, avisant l'hémicycle avant de légèrement plisser le nez, vilaine manie.

Des questions tutti ?
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Andrea_
Nev’ me caresse dans le sens du plumage. J’étais suspendue à ses lèvres, en train de chuchoter des «encore, encore, oh oui encore Nev’, encoooore », limite j’en avais des papillons dans l’fond des braies. Dire que Moustache avait compris comment me manipuler serait un euphémisme, oh oui Nev’, ENCORE !
Mais pas encore, parce qu’y a une entrée.

Et bin j’peux vous dire qu’on pouvait pas les rater les couillons. Oups, pardon, Astana et Athelstan. Et vas-y que ça papote sans vraiment être discret, que ça s’agite sur le banc, que ça se pète les doigts en silence, que ça fait tomber une pile de documents…
Tu sais la pimbêche qui regarde les rebelles en faisant claquer la langue et en soupirant ? Mais si, elle regarde en l’air et t’as envie de la baffer ! Bin c’est moi, Andréa. Moi je voulais juste suivre le cours et les deux autres font nawak.


- « Excuse-le, il connait pas les us et coutumes du Royaume. Ni l'art de vivre.»
- « non mais je vais pas lui pardonner, il est roux.


Enfin ça, c’est c’que je devais répondre avant d’me prendre un doigt.

- Non maiibbbeeeeeeeeeeeeuh

Mais ça c’est ce que j’ai vraiment dit une fois que je me suis pris l’doigt d’dans.
Que je … me suis prise un majeur dans le bec.
Tranquille pépouze, l’Astana me déplie les quinze phalanges de son annulaire Danois dans le gosier, et alors qu’elle me caresse la glotte avec un doigté tout particulier, j’en profite pour lui écraser mn index entre deux côtes. Lâche Tana, sinon je te dégueule dessus, et j’ai cru comprendre que c’était déjà arrivé, t’as vraiment envie d’en faire une habitude, ou pire, une sorte de cérémonie à chaque nouvelle rencontre ? Nan. Merci.

Une fois les retrouvailles faites, chacun vaque à ses occupations. Astana, ma chère voisine, reluque le Recteur avec une certaine application. Ça se touche les lèvres, ça fait des trucs avec sa bouche et ses doigts, ça sourit un peu. A vrai dire j’s’rai pas étonnée de la voir se toucher els cheveux en lâchant un petit gloussement : moi, les amoureux, ça m’pète les rouleaux.
C’est justement à ça que je pensais quand j’me suis rendue compte que Nev’ avait terminé son cours. C’est pas que j’avais pas écouté, c’est que j’étais complètement aspirée par mon envie de buter toutes les personnes qui aimaient d’autres personnes. Moi, je suis plutôt du genre à aimer les quelqu’un qui tuent d’autres quelqu’uns : oui, passion meurtrieurs tu peux pas test’.
J’avais donc rien pipé.
Mais j’avais mon joker, mon joker blond qui bossait dur à côté de moi, j’ai cru qu’elle lançait un nouveau jeu, alors j’ai fait pareil.


Citation:
Siegfried,
Archibalde,
Vran,
Beren


- - « T'as tout trouvé ? J'ai personne pour l'épagneul. »
-L’espagnol ? J’ai d’jà eu un Pedro j’crois une fois, mais sans certitude… J’savais pas que t’avais…
-Attends, t’as dis épagneul ? Nan déso je… Non ça je fais pas.


Et ce regard que je te lance, c’est un regard putainement jugeant.
Dégueulasse va.

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Jhoannes
Blondin avait écouté le cours dans sa position préférée, le dos appuyé au mur, les mains planquées dans les poches. Il avait encore résisté à l'envie de se caler un calumet au coin des lèvres. Oui, tout le monde a le droit de fumer. Mais pas le recteur. Pourtant, c'est pas l'envie qui manquait, mais il aurait pas voulu prendre le risque de faire toussoter Nev entre deux définitions magistrales. Et magistral fut le cours. Le moustachu avait même prévu de filer des devoirs à la maison. Non vraiment beau boulot.

Il avait toisé la salle, en train de triturer la boulette qu'il s'était prise dans la face un peu plus tôt. Les minois féminins, surtout. Est-ce qu'une fille est en train de cligner des paupières de manière répétée à son attention, et est-ce qu'elle a des petits cœurs dessinés dessus ? Est-ce qu'on se foutrait pas un peu de sa gueule ? Est-ce que c'était juste une tentative de faire piquer un fard au recteur devant une salle comble ? Non parce que ça, ça n'arrivera pas mes loulous.

Oui ma danoise, je vois que tu fais semblant d'être sage. C'est bien. J'y crois à mort. Non, ça peut être pas toi, la boulette. T'es une fille honnête, toi. Il était resté bien impassible jusqu'à la dernière note du chant pédagogique, et puis Eliza avait pris la parole. Et son tour était venu. Retour de bâton en public pour toutes les fois où il l'a taclée. Comme le coup est porté bellement, et là où il faut, ça lui déclenche un rire silencieux qui lui agite tout le corps. Un peu comme dans un stand-up où l'humoriste vous prend pour cible et qu'on réalise peu à peu que, manque de bol ou trop de bol, il a eu le nez creux.


- « Il aime piller les couronnes de fleurs des autres... »

Oui. Il les porte bien.

- « … la nouveauté... »

Merde. Oui aussi.

- « … et je suis persuadée qu'il a cette tenue rose si seyante et si courte de la période des amoureux. Qué ? La Saint Valentin pardi. »

Là, dur de pas déloger les pognes de ses poches pour cacher son rire. Il se plie un instant en deux, aveu de propriété de cette fameuse tenue.

- « S'il y a une qualité qu'on ne pourra retirer à ce Gogo, car vous l'aurez compris, notre Recteur est un gogo, c'est son intégrité. Des questions tutti ? »

Il relève le menton et lâche, d'une voix bien sonore et sans parvenir à réprimer un sourire :

- « La tenue c'est ma femme qui me l'a achetée. »
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
La_boulette
    Ouuuh, un mot érotik'. J'me sens toute chose. Brrrr.
    J'peux pas parler, mais j'peux penser. Très fort dans ma boule de papier.

    Et ce qu'on vient d'écrire sur moi, là, c'est la promesse de jours heureux.
    C'est une ode au printemps, un truc qui fait faire ♫ pom pom pom pom

    J'sais pas si ça serait tout à fait accepté chez Madame Violette comme méthode de drague, mais j'suis à la page. J'suis moderne.
    La main qui m'a faite m'a transformée en cœur volant, ça pète un peu l'aérodynamique mais au moins ça pose le cadre.
    Et pour être sûre que le message passe dès l'premier coup d’œil, j'ai un cœur moustachu sur la face. T'as vu comme j'suis apprêtée pour toi ?

    Oh allez Nevgerel, dépêche-toi de m'ouvrir pour voir c'que j'ai à offrir.



    Spoiler:

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Oh ! Une boulette ! Un truc sale doux à envoyer ? Vite, fais appel à la boulette en MP !
Jhoannes
Citation:
Camouflage en hautes herbes
Professeur invitée : Nessia

Salle de l'amphithéâtre, jeudi 06 mai, à 21h.


Cette semaine marquait la fin du cycle sur la manipulation, enseignée avec classe par une pédagogie en deux temps. Big up à Andréa, à Nev et à l'intervention d'Eliza. Jeudi matin, après avoir décidé de reporter — reporter seulement, il l'espérait — le cours de l'invitée initialement prévue pour ce soir, Blondin était parti en quête d'une âme diligente pour lui ôter une épine du pied. Bref, il était allé embêter Nessia. C'est de bonne guerre :

Spoiler:
NESSIA — Mhmh, alors .. vous avez besoin de moi pourquoi ? Alcool de contrebande ? Herbes aromatiques ?
JHOANNES — Alors... non, mais, je note ça dans un coin de ma tête. J'ai une simple question à vous poser. Est-ce que...

Jhoannes se frotte la joue.

JHOANNES — Est-ce que, à tout hasard... vous vous sentiriez de donner le cours alternatif de ce soir ?

Nessia. cligne, ouvre la bouche et la referme, réfléchit.
Nessia. puis balance en toute répartie :


NESSIA — HEIN ?

Jhoannes mord un sourire.

NESSIA — Un cours ? Mais sur quoi ? Comment se faire rouler dessus par une armée ?
JHOANNES — Par exemple… Le sujet est entièrement libre.
NESSIA — Comment dévaler une pente avec une chaise à roulettes en hurlant taiaut ? Non mais libre, libre. Inspirez-moi que diable.

Jhoannes hoche doucement la tête.

JHOANNES — Dites un mot au pif, le premier qui vous vienne.
NESSIA — Heu.
JHOANNES — D'accord.
NESSIA — Capuche.
JHOANNES — Cap…

Jhoannes lève les yeux sur son capuchon.

JHOANNES — D'accord.
NESSIA — Comment fabriquer des capuches à oreilles de lapin. Ma spécialité ça.

Jhoannes opine vivement.

NESSIA — Et surtout... Pourquoi porter des capuches à oreilles de lapins ! Tsé. MA technique.
JHOANNES — Ou les collections ou... Ah vous étiez sérieuse ? Eh bien parfait.

Nessia. se marre

NESSIA — M'avez jamais vue avec ma capuche vous ? Ah non, vrai, pour ça faut rapiner avec moi

Jhoannes secoue la tête. Non.

NESSIA — J'couds des oreilles de lapin sur mes capuches. Après les avoir bouffés, enfin les lapins. Pas les oreilles. Ca fait camouflage.
JHOANNES — Hum hum... Donc il y a une partie sur la chasse au lapin aussi...
NESSIA — Alors là. Non. Parce que sincèrement, la chasse aux lapins, je ne suis absolument pas douée. Le collet. C'est bien.

Jhoannes hoche.

JHOANNES — Donc un intitulé type... Camouflage en hautes herbes, ça collerait ?
NESSIA — Non mais en vrai j'voudrais pas voir des capuches de lapin partout après ça. Ah hem. Ah oui pas mal.

Nessia. va se pendre avant, pfeu.

JHOANNES — Ah. Oui en effet... vous voulez partir sur autre chose ?
NESSIA — Non mais y'a d'autres techniques de camouflage hein… Dessous Shawie. Tout ça.

Jhoannes se marre.

JHOANNES — Le sujet m'cause à moi. C'qu'on va faire, si vous êtes d'accord, c'est qu'on va partir sur ça.
NESSIA — Je vous dirais bien l'alibi foireux , mais ça risque de vous faire perdre la face. Mh . Si vous voulez..

Nessia. le sent pas du tout, mais alors pas du tout ahin.

JHOANNES — Et si jamais vous changez d'avis dans la journée, vous m'prévenez. Juste, avant les cloches de dix-neuf heures si possible.
NESSIA — Ah. Heu non. Ça risque pas. J'ai dit oui comme une andouille. Quand j'dis, je fais. Tou-jours.
JHOANNES — Ou si vous trouvez un autre sujet qui vous botte plus.
NESSIA — Pfou.. d'ici là, j'sais pas, à voir.

Jhoannes se fend d'un sourire.

JHOANNES — Merci !
NESSIA — Vous m'en devrez deux.

Nessia. hoche gravement.
Jhoannes hoche en miroir.


JHOANNES — Et j'honorerai ma dette.
NESSIA — Ne parlez pas trop vite. Vous ne savez pas de quoi je suis capable en termes de demande farfelue.
JHOANNES — Oh, j'peux aller loin pour les conneries.
NESSIA — J'ai vu. Oui. Hem.

Jhoannes fronce le nez.

JHOANNES — Hum. Bon, j'vous relâche princesse.

Nessia. hoche et se redresse.

NESSIA — J'vais en profiter pour aller grailler un bout. Dix-neuf heures donc ?
JHOANNES — Le cours est à vingt-et-une heures tapantes. J'placarderai le sujet vers dix-neuf heures par contre.
NESSIA — Vous vous rendez compte que je vais devoir m'abstenir de picoler jusque là ? Histoire de pouvoir sortir quelques mots intelligibles ?
JHOANNES — Alors ça, c'est à vous d'voir quel ton vous voulez donner à la leçon hein, tant que vous gerbez pas sur le premier rang.


Jhoannes avait ouvert la salle de l'amphi bien en avance — oui aujourd'hui il avait un regain d'activité alarmant — et avait fumé trois pipes de lavande, en tailleur sur l'estrade, jusqu'à ce que les premières bouilles étudiantes viennent s'aligner sur les bancs. Bancs dont lui avait signalé l'inconfort, certes. Mais clairement il s'en foutait, estimant que les gens venaient ici pour ouvrir d'autres portes de leur esprit, et non point pour se faire bichonner les brioches. L'heure sonna. Petit raclement de gorge. Un deux un deux.

- « Bonsoir, merci encore de vous être bougé les miches pour être ici ce soir. Navré pour celles, de miches, qui ont du mal à souffrir la dureté de l'assise, essayez de faire plus de marche tous les jours, ça muscle. On referme la page de la séquence manipulation des deux dernières semaines, et on accueille Nessia qui m'a supplié de la laisser monter sur cette estrade pour vous parler de dissimulation. Vraiment, c'était pas la peine de vous foutre à genoux, c'était gênant. Camouflage en hautes herbes, donc. Notre invitée a fait l'effort de rester sobre, enfin je crois, toute la sainte journée pour assurer la commodité de votre entente, aussi merci de critiquer en murmurant le plus bas possible, les boulettes de papier sont toujours autorisées pour faire parvenir des louanges à la professeur ou à moi-même, ça fait toujours plaisir, et les questions attendront la fin. Et bon cours. »

Petit regard d'encouragement vers Nessia.
Vas-y lance-toi. Woop woop !
Et de chercher des yeux sa bavardeuse préférée pendant que la leçon commence.

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Nessia.
C'est à se demander pourquoi elle avait dit oui. On le répète - sans doute pas assez - quand la de Varenne dit qu'elle va faire quelque chose, elle va le faire.
Et si on lui demande de rendre service, et qu'elle y est disposée bien entendu - ça c'est encore une autre paires de manches, parfois - elle le fera, même en se foutant les deux pieds dans le bousier. Et là, par la Mère, on était en plein dedans.

Adossée dans la cahute a se taper la tête - doucement on est pas des sauvages - contre l'une des parois, la question, sempiternelle, revient.

Pourquoi j'ai dit oui ? Mais pourquoi j'ai dit oui putain !? .
Elle aurait du rester à son " Hein ? " et sa gueule pantoise de parfaite imbécile. Elle aide cette trogne là, souvent. Et la voici, là, à se tordre le cerveau et a maudire le recteur. Jusqu'à l'illumination
.
Ah mais oui ! On est jeudi !
Oui. Elle se cause à elle - même, à ce stade c'est irrécupérable. En quoi ça a son importance ? Affaire à suivre.
En attendant la bouteille de prune est posée juste à côté et est sifflée à coup de godets, faut bien se donner du courage. Hem.


    Amphithéatre.

Elle n'y a jamais foutu les pieds avant, en bonne élève studieuse , elle estimait avoir assez supporté les professeurs en tous genres jusque là que pour s'en rajouter des couches. Enfin là, question de couches, elle était servie. " Le camouflage pour les nuls". Grandiose. Vraiment. Etant donne qu'elle fonctionnait plus à l'instinct qu'autre chose, elle avait béni le jeudi. Parce que le jeudi - si tout n'est pas forcément permis, enfin pour elle si - c'est surtout le jour .. Du " Maitre Jeudi Yoda Powa ". Anecdotique essayage de chapeaux qui a fourni la parfaite tenue du Maitre Yoda Made In RRs.

Voilà pourquoi c'est bien qu'on soit jeudi. Elle se radine donc, ainsi affublée de ses couches de chapeaux. Ca fera un début hein, le reste, elle va totalement improviser. C'te catastrophe.

Entrée en fracas.
Bonchoir ! Relève la cagoule Ness que diable. C'est à se demander comment en plus les prévotés connaissent son nom. Déjà parce que bon, elle ne le dit pas souvent mais en plus avec la cagoule qui frotte contre sa bouche ça donnerait quelque chose comme Nechia ? Lechien ! Au pied, couché. Allez un peu foutre quelqu'un en procès en l'appelant " au pied couché " ..Cagoule relevée, minois dévoilé, on articule donc. : Bonsoir.

Le regard coule sur les présents, les yeux se plissent à l'écoute du recteur à qui elle a juste, là, mais juste là, une envie de lui colle l'une de ces fameuses baffes qui pique à la main pendant une bonne heure derrière puis de frotter ses index en lui beuglant dessus " Bouh le menteur" ... au lieu de quoi.. Hé ouais, des fois elle sait se tenir, un peu, un brin.. Un tout petit peu ? .

J'espère que le recteur a fourni des chapeaux et cagoules à tout le monde pour la première mise en scène ... Comment ça elle ne l'a pas demandé ? Ahin ! Salope. Dahut pour ne pas vous servir, mais parait il, tenter - je dis bien tenter - de vous filer un cours sur le camouflage pour les nuls voire en dix leçons. Tenter les dix points ? Humpf, on a dit im-pro-vi-sa-tion ! Dix t'en trouveras jamais chérie. et voui, Dahut, pas Nessia, parce que faut se mettre dans la peau du personnage, un peu.

L'index tournoie en l'air
Que tout l'monde enfile son voisin.. chapeau ! CHA-PEAU! . La brune se pince l'arête du nez et soupire longuement en secouant la tête. L'horreur. Minois en redressement, le nez est lâché et toutes les quenottes sont affichés dans un large sourire camouflage. Ouais. Lui aussi.

Clap dans les mains
. Pour chaque chapeau non porté, le Recteur devra faire dix génuflexions. Hop la, voila la première petite vengeance Le camouflage donc. Hem. Le premier. Celui là.. la brune indique sa trogne ... déjà, avec ça.. Votre mouille hein .. faut pouvoir sentir que vous avez bouffé de l'ail pour la voir correctement. Si en plus ! L'index se lève, théatral .. On y rajoute la petite voilette du jolitouchoupinoutouplein chapeau de l'Ankou, alors là .. on a la to-ta-le. Pas addict de la mode, mais ce chapeau là, elle a fait suer tout l'monde avec .

La brune dégage chapeau et cagoule, pt'ain fait chaud la dedans quand même et continue
La deuxième , la technique de la jeune aveugle. Vous vous engluez de boue Lance un regard de bais à tout l'monde .. Et non, Messieurs, on évite de s'imaginer les donzelles façon sensuelles dans un bain de boue, il faut plonger, faire le boulet .. Et tout naturellement parce que pour elle c'est d'une logique implaccable .. c'est plus rapide, ça en met déjà sur les petits copains voisins. La dessus, on y rajoute, feuilles, branchages, enfin .. brindilles. Testé et approuvé, les branchages ça se coince partout.

L'air est balayé d'un geste de la main . Le troisième maintenant. Le camouflage sous Shawie. Oh .. Mon ... Dieu ... Pouuur celui ci, il s'agit d'une technique toute particulière qui consiste, d'abeurd... a avoir le consentement de Shawie - rien que ça, vous en avez pour dix plombes , il faut user de stratagèmes ou alors agoniser. Ca fonctionne. Ensuite ! Revole l'index dans les airs .. il vous faut six cons bourguignons. La brune hoche. C'est une recette oui, parfaitement. En dessous de six, c'est la honte, n'en parlez même pas. Mh ? Bref. Le camouflage en lui même consiste donc à se faire littéralement écraser par Shawie, caché ainsi sous sa fausse dépouille, avec une Sirène absolument impeccable dans son role de fausse morte, qui tire la langue, a le cache oeil de traviole ET ! La tête hirsute. Légère hésitation et on rajoute .. Cela dit.. Cette méthode est brevetée. Donc .. ben .. euh .. TROUVEZ VOUS UN CADAVRE !

Grande inspiration. Elle vient de s'énerver toute seule comme une idiote. Sisi. Non mais sa Sirène hé !

Hem .. Léger raclement de gorge et on reprend .. Quatrième méthode .. La capuche à oreilles de lapin. Celle ci .. je ne la donnerai qu'à ceux qui ne sont pas sages. Plissant les yeux Corruption acceptée mais pas n'importe comment hé.

Ensuite , elle énumère, en décomptant ses doigts dans de grands gestes Puis .. on a aussi le bond en fossé, le " plus c'est gros plus ça passe ", le " Coucou Hibou ", le " Marchand de tapis ", le " Pied de Nez", " L'Anguille ", .. etc etc. Pour la dernière ... elle va passer par la démonstration. Vengeance ? Ahin . Le regard coule , linéaire jusqu'à se poser sur sa cible. Monsieur le Recteur ? Venez donc nous faire une démonstration du changement de voix.

Pétasse. Ca, c'est la deuxième.

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