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[RP] Comtal banquet : « Deviens ton Autre »

Euridyce
Tandis que tout ce beau monde poireautait donc gaiement - on en tient déjà une bonne, au premier rang ?-, Canéda tapait le conséquent retard que son ADN d'inéluctable planeuse lui liait aux chevilles. Oups. Celles-ci, d'ailleurs, balançèrent en rythme alors qu'elle cavalait encore, à l'heure dite, entre les longs lacets du château, suspendant parfois sa course d'un ou deux regards vers l'arrière. Border son aînée avait été une galère. Expédier à temps plâtrée d'invitations de ses seuls doigts engourdis, un foutu défi. Et pourtant. Pourtant, maintenant que la fête lui tendait grand les bras, qu'on l'invitait de fourmillants murmures perçant des hauts murs, maintenant qu'elle avait négocié durement sa soirée auprès d'une bambine révoltée, la pressante idée d'un demi-tour cognait plus fort, chaque fuyant coup d'oeil, à ses pensées. On ne serait pas mieux, finalement, au creux d'un fauteuil, sous une cape ou entre les pages d'un bon bouquin ? Non ?

Que ce fût le fait d'une ultime volition ou celui d'une inclinaison du sol particulièrement efficace, les pas de la baronne ne s'estompèrent cependant pas. Pas tout à fait. Sa cavalcade, tout au plus ralentie, fit tinter la pierre froide du pavé une poignée de minutes plus tard, agitant négligemment les pans sombres de sa robe. Elle portait, ce soir, le délicat vêtement que lui avait un jour offert Nicolas, en directe livraison de son Italie chérie ; et ses cheveux, dont les reflets miellés venaient d'ordinaire flatter les creux guillemets de ses reins, avaient été exceptionnellement épinglés d'un impeccable chignon. En d'autres termes : elle s'était donnée, vraiment donnée, trop peut-être pour soudainement renoncer.

Gagnant enfin les abords engorgés de la réception, elle fouilla brièvement d'un tour d'oeil l'assemblée, se perdant sur les visages connus sans discerner, encore, celui de son grand gamin de cavalier. Être le
date de l'organisateur : pire bail, tout le monde le sait. Et quitte à faire le pied de grue...

« Ils ne servent même pas de tartines au banquet. Vous saviez ? »

Bingo, Grumeau. Les premiers mots de la sèche perche sont pour toi.
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Le blason - * Charles Bukowski & Bob Dylan.
Artiste : Kelogsloops
Donnatienne
Des blondes des brunes il y en avait beaucoup , ne les connaissant pas Donna se lissant ses sourcils pour réfléchir plus vite , elle savait pas comment annoncés ses gens là .

Elles fit des courbettes des grands sourires et se lança

Voilà les gens d'ici et de là bas , des Gonzesses !!!

puis ses yeux se portèrent sur une personne qui se faufilait vers le buffet , elle observa son manège , c'était une chipeuse , elle tonna très fort son nom

Une encapuchonnée , sentant bon le graillou !!!
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Gus, incarné par Arry
      [Avec Eliza & Aurore]

    Il aurait été surprenant que certains ne se radinent pas saucés à l'alcool avant première mi-temps. Ben tiens, binôme de poches ! Gus, ni vraiment courageux ni tellement téméraire se recula d'un peton, de crainte que l'une des deux ne lui gerbille sur les poulaines.

    Mesdemoiselles. Ou mesdames. Enfin.. hm, détentrices de tétés.

    Le rouquin manqua de s'avaler langue à réaliser qu'à vouloir se rattraper, il avait bouffé de la branche. Attention, sortie de rames alors que le rouge lui était sévère monté aux joues & qu'esgourdes lui chauffaient de gêne :

    Vous êtes très.. euh.. charmantes.

    Tais-toi, Gus. Ca avait dû raisonner peu ou prou ainsi à sa cabèche, puisqu'il préféra la boucler & leur distribuer cartes, pendant que logistique s'activait à offrir matos aux jeunes femmes : cordelette & cape plumée, ainsi qu'une très attrayante pancarte à gros caractères ("Angevin motivé & expérimenté recherche activement poste de bourgmestre intérimaire. Secteur DR privilégié.").

    Citation:
      Le salut file à vos frimousses, la miellée bisaille vous tape aux becs !

      Vous êtes venu(e)s en paire, excellente idée ! Vous gagnez binôme à jouer, & pas n'importe lequel : LE binôme qui ambiance les soirées. Celui qui a fait frémir tout le Royaume, celui qui em'Maine à l'extrême, celui qui tourne le quinquet à l'étoilé !

      Vous êtes l'Angevin(e) en Goguette & son Canard de Compagnie.

      L'Angevin(e) en Goguette se devra de respecter son régional code en saluant les convives à majeur(s) fièrement dressés(s). Il/Elle devra, en outre, s'assurer que son Canard se tienne correctement. Cas contraire, que ça balance du franc taquet. L'éducation, chez ces bestioles, ça passe assurément par paluche ferme. Quant au Canard, eh bien, il a intérêt à gérer des petons, parce que la cordelette que Gus est en train de vous tendre, elle est destinée à vos poignets. Canard Enchaîné, soyez Canard Malin & vous parviendrez peut-être à tirer prune sans les mains.

      Oh, & évidemment, prime commune mission : décider qui de vous deux jouera quel rôle. La baston est encouragée autorisée.

      Z.


      [Avec Jhoannes & Astana]

    Après les fausses angevines, les réels issus d'Anjou. Qui se bécotaient. Gus en resta un moment baba-rond-de-fromage (parce que, hé, le Chabichou, c'est aussi rond qu'un flan ! Et comment ça, tu t'en tapes, c'est hors sujet c'est ça ? Gné). La dimzelle qui semblait pétée à la fumette à tendance niaiseuse avec son gus, c'était vraiment la même dont Arry disait aux gosses pas sages qu'elle pelait chatons vivant les nuitées de lune pleine ? Incertain, Gus tenait néanmoins à sa peau & s'abstint donc de poser quelconque question.

    L'salut, salut, salut !

    Trois fois. Le minimum pour que ça impacte quand vous aviez du défoncé en face.

    Voici pour vos rôles. J'crois que Zolen vous aime bien. Enfin, surtout vous, M'sieur. L'vôtre est chouette. Enfin, l'vôtre aussi, m'dame, hein. Il est, hm, rigolo ?

    Accessoires, accessoires, en piste ! Co-employés apportèrent à Astana LA comtale couronne limousine & marchoise pendant qu'ils fourguaient panier de colorants à Jhoannes. Quant aux cartes, offertes, elles se lisaient ainsi :

    Citation:
      Le Limousin-Marche est terre de talent(s). Votre talent, à vous, réside en vos doigts (nan, nan, le rôle du courtisan ne vous est pas attribué, ne rêvez pas). Vous êtes l'Artiste Peintre de cette soirée, le défenseur de la liberté d'expression, le maître du colorant ! Bon, le Limousin-Marche est aussi terre d'expérimentation : votre œuvre devra donc se passera de pinceau. Et les dimzelles de cette province vous aiment tellement qu'elles risquent de taper nerveuse chiasse si vous leur préférez les murs pour laisser libre cours à votre imagination.

      Adoncques, chanceux que vous êtes, vous voilà officiellement chargé de peinturlurer de la carcasse. AUCUNE RESTRICTION, faîtes-vous plaisir. Plus vous aurez de cibles touchées, plus vous serez vénéré.

      Z.


    Citation:
      D'Assay,

      Ma cabèche a depuis bigre de temps viré bien trop large pour que je puisse encore couronne porter. La voici donc, pour vous (faudra tout de même me la rendre dans quelques jours, mes gamins aiment mumuser avec), indispensable pour que vous puissiez, au mieux, vous couler dans votre nouvelle peau : celle de la Couronnée. Invitée de Marque, Symbole du Raffinement, Prunelle du Lys, vous voici par ce pli tâché de miel faite Princesse. Royale Princesse, évidemment.

      Jouissant de bleu sang, éduquée par la crème de la crème, chatoyante (on est d'accord que ce mot sonne cradasse ?), de tous aimée & aimante de tous, vous êtes chargée de mener la danse. A chaque "Vas-y Limou, c'est bon" tonné par l'orchestre - que j'ai moi-même entraîné une semaine durant -, vous devrez vous dégoter nouveau partenaire de danse & éblouir l'assemblée de votre délicate & rythmée gestuelle.


      [Avec Nessia - again]

    Une cravache ? Une cravache ?! Gus balbutia :

    Je.. euh.. voulez qu'j'envoie quelqu'un voir aux écuries ?

    Ah, un brin de candeur dans ce monde d'illuminés. N'était-ce point beau ?


      [Avec Melissandre]


    Le garçon avait plissé les quinquets de suspicion à capter silhouette (celle de Piacidie) buter la file d'attente pour aller jouer les pique-assiette mais, d'une, il était loin d'être suffisamment gaulé pour jouer les vigiles, de deux, Zolen n'allait plus tarder à se pointer & s'en chargerait probablement lui-même, & de trois, il devait serrer gérer accueillir la Reyne. Comme il s'y était prêté avec Nessia - fripouille savait où fayoter -, il y tabassa de la courbette (clairement chienlette, mais lui, il y croyait, alors CHUTasse), d'un sourire joli accompagné :

    Bonsoir Madame la Reyne !

    Bon. Hm. Y'avait encore progrès à marquer en matière d'étiquette. Mais.. LM, t'sais, tu connais. Et la première & dernière reine que Gus avait côtoyée, c'était Madeleine. Genre, Madeleine qui avait plus d'une fois à Aixe squatté, Madeleine qui jouait au croquet, Madeleine qui lui avait valu sa première Popol-réaction après qu'il l'ait épiée à sortie de salle d'eau. Ca biaisait dès lors totale royale vision. Et bigre, fallait pas qu'il s'égare ! A l'accessoire qu'on fit porter à Melissandre - une paire de menottes - Gus précisa, sur gêné ton :

    Zolen vous fait savoir qu'il n'est qu'un poignet à passer aux fers & qu'vous n'avez plus qu'à prier pour qu'un inopportun ne s'attache pas l'autre. Parce qu'il.. a potentiellement paumé les clefs.

    Message avait été gentiment édulcoré : l'initial tabassait putinasse de trop au malaisant. Et hop, carton à découvrir de tendu.

    Citation:
      Malemort,

      Juré que j'ai hésité à vous larguer le rôle de l'enfant de chœur (taille & poids auraient fichtre de correspondus). Puis je me suis rappelé que je m'étais auto-assigné celui du romain religieux cradasse & que Lucie risquait de me bazarder bague de fiançailles à la trogne si je m'hasardais à telle combinaison.

      Pas de bile, vous gagnez à la réadaptation. Parce que vous savez ce qui est bien, bien plus présent & braillant en LM que du romain en voie de disparition ? Nos vilains. Nos adorables, bien-élevés, doux vilains que le Royaume entier nous envie. Et puisque je n'aurais osé vous attribuer le vulgaire rôle du tireur de bourses façon Matty, tapons l'échelon supérieur : je vous prête mon étiquette de Traître à la Couronne de France pour la soirée & vous avez blanche carte pour bien la jouer.

      J'ai foi en vous.

      Zo'.


      [Avec Lucie]

    Halte là ! Blondine de compet'. Gus sourit tout plein à reconnaître très familière frimousse.

    M'demoiselle Lucie. Vous êtes la plus jolie.

    Ah. Ah. Ah. Gamin ultra-formaté. Et, sans doute qu'il préparait le terrain à la spéciale connerie que son boss lui avait chargé de glisser à môman de ses deux derniers nés. Pas - encore - de carte ou d'accessoires pour la demoiselle, & ce n'était probablement pas pour le plus rassurant. La voix baissant d'un - si ce n'est deux ou trois - ton, Gus bombarda à son adresse :

    Il a dit qu'votre carte était.. sur lui planquée & qu'vous n'aviez qu'à vous dépatouiller pour la tirer. En gros.

    En gras, surtout.
Aurore_victorine
Ha, tiens, c'était leur tour à l'entrée ! Le type avait l'air de ne pas se sentir bien. Ou était-ce elle ? Possiblement puisque la main est portée à la bouche pour retenir l'alcool qui remonte à contre-sens. Dégobiller ? Jamais de la vie ! Ca serait tellement gaspiller. Elle laisse cette offense là à son aînée.

Son attention se reporte sur le type au "détentrice de tétés". Non pas qu'elle doute en avoir, mais le regard se baisse soudainement pour vérifier à quel point ça se voit qu'elle en a. Coup d'oeil vers sa soeur... Ahin. Egalité approximative sur ce point là.
Il disait quoi déjà ? Ah, oui, les rôles ! Cassel était tellement ailleurs qu'elle n'avait pas relevé le compliment. Elle dérobe la carte de ses mains et fronce les sourcils pour la décrypter. C'est qu'à y voir double, ça relève du miracle de réussir à la lire ! Les billes s'arrondissent à lire les rôles distribués. Elle savait qu'il ne fallait pas venir ! Qu'il y aurait une arnaque, un piège ! Du Zolen tout craché !
Alors elle refile la carte à sa soeur et s'empresse de chiper la cape plumée. Ca sera ELLE, l'Angevine en Goguette. Sa soeur n'aura plus qu'à être son Canard de Compagnie. ET TOC !

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Eliza
Ca tangue ici, nan ?
Déjà, quand Aurore lui déboule dessus avec son plus affectueux "ELIZAaAaAaAaa ! ". Alerte, ça puait la connerie et le chianti (on a dit before nan ?).
Il fallu beaucoup à l'aînée Cortez pour rattraper sa cadette de quelques mois -hinhin- et ne pas succomber à l'appel d'un sol en mouvement permanent.

Mesdemoiselles.

AH.

Ou mesdames.

Mieux là nan ? Parce que l'alliance à l'annulaire gauche commençait à pleurer des larmes de... On se calme, c'est une bague.

Enfin.. hm, détentrices de tétés.

Clignement en règle, bug du cerveau... Erreur 404 respect introuvable. Ah.
Un vague regard dans la brume d'alcool qui lui embuait la cervelle, elle pu distinguer le regard de la blonde descendant sur sa poitrine avant d'aviser la sienne.
Malaise... Merci Gus.
Fronçage en règle, là encore, mais les réflexes avaient été trop lents, et la cape à plume lui passe sous le nez.


Oh la sale petite...

Sœur ? Ouais.
D'ordinaire, foutre un taquet à Aurore, ça n'aurait pas posé de soucis. Mais quand on a 4g dans chaque veine... Aïe.
Elle tend donc la main pour tenter de choper la corde, et après un ou deux essais infructueux, elle parvient à s'en saisir et la brandir comme l'exploit de la soirée.


Vive l'Anjou liiiiibre !

Allô, la terre appelle Eliza ? On va redescendre bichette.
En parlant de redescendre, elle plaque la cordelette dans les mains de la cadette, et avec un regard qui se voulait un minimum taquin -c'était l'occasion, mais c'est bien raté, merci l'alcool-.


Vas-y, j'sais qu't'en meurs d'envie hinhinhin.

Elle se penche vers elle, pas solide sur ses appuis pour ajouter sur un ton qu'elle s'imagine être celui de la confidence, mais là encore, foiré.

Hé, tu dis rien à Tyn' hein ?

Elle se redresse oula. Mauvaise idée. On va rester penché vers elle, retenir une remontée de pinard dans un premier temps pour ensuite demander.

Hé. Tu crois que ça vomit les canards ?
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Jhoannes
Trois secondes ça lui a pris pour comprendre dans quel état elle s'était mise, sa reine des glaces. Trois sec…

- « Je, suis, défoncée. », qu'elle précise en sus.

Les sourcils se relèvent de quelques millimètres pour feindre la surprise. Ah bon j'avais pas remarqué. La blonde approche son visage du sien, histoire de refiler un indice final au cas où il aurait pas pigé qu'elle est foncedave, et lui il croit pendant une fraction de seconde qu'elle va tourner de la mirette là, avant même d'avoir posé un orteil dans le château. Son corps se raidit en prévention d'une chute et il avance un bras en garde-fou sur le côté, pour rattraper toute possible bascule avant qu'elle ne s'étale sur le gravier. Sauf que non, danoise tient le cap. Il claque un petit sourire attendri.


- « Premier bal en neuf piges, vous êtes prêt ? »

Le bec cloué, pour contenir le rire qui monte, il recale une mèche blanche derrière une oreille et opine gravement du bonnet. Non, personne n'est prêt, quand tu es défoncée, mais l'important c'est de faire comme si. Là, pour ce soir, je serai ton rocher de secours, ma petite moule aux perles dilatées, à la dérive, ballottée par les vagues folles de ta propr…

- « L'salut, salut, salut ! »

Tiens, salut petit d'homme.

Blondin attrape sa carte pour s'informer de son sort, un autre sourire naissant au coin du bec, où se livre un combat entre malice et bienveillance. Un merci mental adressé à Zolen pour lui avoir évité le rôle de la soubrette ; c'est pas qu'il aurait redouté de se travestir, par contre il aurait senti venir la problématique des mecs bourrés de fin de soirée, ceux aux mains baladeuses, qui commencent à plus y voir suffisamment clair pour différencier un vieux barbu avec la petite Lola qui dépoussière les statues les dimanches matins.

Museau penché pour s'enquérir des consignes refilées à Astana, sans commentaire, sinon un autre rire en dedans. À la découverte du contenu de son panier, son horizon social s'étend subitement. Frottant le dos de la danseuse désignée en réconfort, il repère les visages anonymes et les déjà-connus, qu'il salue du regard, parce que va quand même falloir commencer à dire bonjour aux autres. Et, surtout, parce qu'il est déjà en train d'associer des couleurs aux proies invité(e)s.

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astoria.
    Pour ne pas y aller seule, parce que Vera faisait défection et que tenir ses engagements n'étaient visiblement pas son truc, il avait fallu soudoyer Rolin et lui promettre en échange de sa totale coopération, de lui faire un peu de pied sous la table. Vous connaissez l'animal. L'argument avait fait mouche et il espérait sûrement plus qu'un gratouillis d'orteils pour réveiller son désir. Et si l'occasion ferait sûrement le larron, on pouvait en conclure que la chair était hélas, elle, bien faible.

    L'annonce indiquait de se vêtir sobrement ou autrement dit de jouer les ploucs. Ce n'était naturellement pas dans les habitudes de notre "sorcière" qui accordait à sa mise un soin tout particulier chaque fois qu'il était question de se montrer. Aussi, avait-elle claqué encore une somme folle pour soutirer des doigts de fée de Sorianne une robe sortie tout droit de son imagination.




    Le noir et l'or se mélangeaient subtilement et les motifs lunaires sur le doublé de la robe rappelaient certainement ses accointances avec l'occulte. La lune symbole de la féminité et de tout ce qui est caché était autrefois dans un antique passé, l'attribut de la déesse Hécate, Maîtresse des Mystères et protectrice des femmes enceintes. Elle n'aurait pas pu faire un autre choix que celui-ci, elle qui portait à nouveau la vie.

    D'un regard elle embrassa la salle où se déroulaient les festivités, avant de glisser tout bas à sa moitié :


    - Tiens, regardes là-bas, il y a une petite alcôve. Si tu es sage, il se pourrait qu'on y fasse un tour.

    Pour l'heure il n'y avait pas grand monde et on remarquerait sûrement leur disparition, il fallait attendre d'autres éventuels convives pour songer à s'éclipser discrètement.

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Nessia.
Je.. euh.. voulez qu'j'envoie quelqu'un voir aux écuries ?

La brune hoche gravement.

Voila. Faites ça. Vous serez mignon.

En attendant qu'un garçon d'écurie radine la cravache demandée, elle se saisit d'une simple serviette et la plie dans un rouleau serré. Ouais. Ca aussi ça peut faire mal. Ahin. Bras du Monsieur Caillou accueillant toujours le sien, elle se détache légèrement pour l'entrainer vers la Corleone.
Elle rêve ou l'italienne vient de crier.

Infraction du code : règle numéro quarante dix huit : on ne crie pas dans les oreilles de Gus, si il devient sourd il pourra plus refiler des trucs à bouffer.

ET PAF ! Fessée à coup de serviette.


Ca fera trois pochons de nougat.
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Fiacrelin
Fiacrelin ne s'éternisa pas bien longtemps dans ce goulot à populace qu'était l'entrée du castel, vestibule de la sauterie à venir ou en cours qui l'emballait déjà moyennement. Pourquoi s'y était-il radiné déjà? Son bulbe lâcha un pet avec la bouche, enfin s'il en avait une, mais vous voyez l'idée. Une brève inclination de la caboche suivie d'un "salut" tout aussi bref à l'attention du distributeur de carton pour ne pas passer pour un gros fruit, et voilà que le jeune brun débarrassait déjà le plancher où peu importe ce qui se trouvait sous ses chausses, afin d'aller quérir cette fameuse tenue d'autre. Cet autre qui se foutait joyeusement de sa bobine soit dit en passant. Alors qu'il se demandait par quel bout fallait l'enfiler, une voix et un parfum tout aussi familier vint se glisser dans le conduit de ses esgourdes et les trous de nez.

Pas de tartine au banquet?! Comment ça y a pas de tartine?! Comme si le Grumeleau, les bras autour d'un heaume pesant la moitié de son poids au moins et le restant du merdier qu'il devait se foutre sur le dos à ses pieds, avait besoin d'une quelconque raison supplémentaire pour lui donner des envies de se carapater bien loin d'ici. Lui qui venait tout juste de mener et de remporter une longue bataille intestine avec lui même, comprendre qu'une partie du Grumeau avait le transit rudement facilité par le fait d'être ici , l'empêchant par conséquent de rebrousser chemins et poils. You-pi-you. Voila qu'on l'informait par le biais d'une note secrète qu'il serait, le temps d'une longue soirée, un soldat en armure complète. Ouch.. coup duraille pour la montagne de muscle que Fiacrelin n'était pas.

Autant se faufiler à l'intérieur de l'armure ne devrait pas trop poser de souci pour le roi des crevettes, pas trop, mais pour ce qui était de déambuler avec grâce et velouté et de taper dans les gueulardises misent à disposition par l'organisation, ça risquait d'être quelque chose d'un pète plus compliqué. "Mais qui a invité une armure qui râle? Elle fait plus de raffut que toute une saloperie de batterie de cuisine balancée du haut des escaliers de la plus haute tour du castel. C'est excessivement agaçant. Mais.. et ces grondements caverneux. C'est qu'elle gargouille aussi! Dégueulasse." Grume n'y avait pas encore pensé jusqu'à présent, mais niveau caisse de résonnance là dedans, ça devait pas être triste.

M'eeeen-fin, fallait voir le bon côté des choses, il pourrait toujours se foutre dans un coin et servir de décoration quand le goût du brin de causette et autre taillage de bout de gras lui feront défaut. A vue de pif, d'ici.. très peu de temps si tout se passait bien.

La trombine soupirante et pivotante, le jeune que dalle accrocha les globules oculaires à ceux de Lucie avant d'étirer un fin sourire. Bah oui quand même.


Ah Lulu.. non, je l'ignorais. Tout se perd. TOUT se perd décidément. Comme mon envie d'être ici d'ailleurs.
En plus y a pas de tartines. Dis.. toi aussi t'es gâtée avec ton "autre"?
Astana
- « Vive l'Anjou liiiiibre ! »
- « Ouaaaaaaais ! »


Poing quasi en l'air et n... Non. Astana. Non. Hrm.

Les mains s'attardent toujours sur le col de Johannes. Il est déjà parfaitement remis, mais c'est pas ce qui importe. La défonce accentue des trucs. Des envies éphémères, qui se pointent pour dire coucou. Et précisément, là maintenant tout de suite, Astana proposerait bien à celui qu'elle a choisi voilà bien neuf piges de s'échapper dans une alcôve hors d'ici pour f...

- « L'salut, salut, salut ! »

Ah. Qui me p... Dans sa forteresse mentale, il y a tout un public qui hue le jeunot chargé de la distribution des rôles. T'as pas honte d'interrompre un digne moment de tendresse, petit ?
Le minois que la danoise avise est total inconnu au bataillon. Buste se redresse et la grisaille de ses yeux se concentre. Non, j'suis pas déf...


- « Voici pour vos rôles. J'crois que Zolen vous aime bien. Enfin, surtout vous, M'sieur. Hein, quoi ? L'vôtre est chouette. Enfin, l'vôtre aussi, m'dame, hein. Il est, hm, rigolo ? »
Comment ça, c'est rigolo ?

Vivement, les châsses grises cherchent à s'enquérir de ce qu'il y a de gribouillé sur la carte de l'archiviste avant qu'on ne lui colle une LA couronne comtale sur la tête. Par réflexe, une main s'arrime au métal, comme pour tâter la marchandise et la réalité de la chose en même temps qu'elle prend connaissance de son propre rôle à jouer. Et si les yeux crient : « Wah mais le bâ-tard ! », la bouche elle se pare d'un rictus et dit :


- « Merde. J'savais que j'aurais dû mettre ma robe qui dit : "Je pèse trente mille". »

Oui, Astana possède de ces tenues qui passent des messages clairs. Et celle-ci, oh, celle-ci aurait été magnifiquement raccord. Un petit geste de la main lisse un pli imaginaire sur sa robe et les épaules roulent un peu. Allons, Sa Blondeur, les Princesses sont habillées d'un rien. Relève le menton. La crème de la crème, on a dit. Et puis tu règneras toujours sur ton petit paradis des blaireaux mental en sortant d'ici.

- « Monsieur. »


Légère révérence est faite vers Johannes, en même temps qu'elle saisit son bras et l'entraîne en direction du bruit de fesse claquée qu'elle vient d'entendre. Et vas-y que ça dodeline de la tête. Tout porte à croire qu'elle est rentrée dans son rôle.

- « Ouh, on dirait qu'on fait régler l'ordre par là-bas. J'ai envie de m'encanailler. Soyez mon escorte. »
Krkrkrkr.
_________________

                                                  Merci JD Sadella ♥
Aelaia


    Ce soir, c'est le grand soir. On sort les jolies parures, on s'enroule dans de luxueuses étoffes et on chausse ses poulaines pour danser jusqu'au bout de la nuit. L'invitation avait été reçue dans l'après-midi, et sitôt lu, le carton avait été retourné à son expéditrice : elle en serait, et elle viendrait accompagnée d'un brun qui s'était infiltré dans les failles de son palpitant. Kriev, l'ami devenu amant avant que les sentiments ne s'en mêlent et qu'il devienne son homme et le père adoptif de sa mini-blonde en bas-âge. Bien que leur idylle ne soit guère plus un secret pour personne, jamais encore ils n'étaient arrivés bras-dessus-bras-dessous à grand évènement mondain.

    Première sortie officielle pour les deux tourtereaux.

    Arrivés un peu tardivement pour des raisons que nous ne divulguerons pas - bordel, on peut avoir une vie privée ?! - elle zieutait qui du beau peuple limousin serait à la soirée qui s'annonçait "the place to be" : deux cousines pompettes comme jaja qu'on entendait à dix lieues à la ronde, (de la Cortez de compét', quoi) une prévôt envolée dans son monde accompagnée d'un co-recteur qui semblait finalement être le seul avec les pieds sur terre. On se hisse sur la pointe des pieds et on fait un grand coucou. Youhou j'suis là.

    Petit à petit, ils avancent, et bientôt ils recevraient la carte de la vérité... Pour l'heure, elle tente de repérer les points essentiels où aller s'accrocher telle une moule à son rocher. Le bar et son attirail pour passer une bonne soirée : check. Tout droit. L'extérieur pour décuver : check. Juste à côté. Les cousines pour se sentir sobre en comparaison : check. Suivez les coin-coin. Le cavalier à qui rouler des pelles : check. Accroché à mon bras. Reste-là, chéri.

      - Le bonsoir, Aelaia et Vla... Mh. Et Kriev.

    Un large sourire et elle tend la patte pour récupérer sa petite carte. Fais-moi rêver, Arry !

_________________

Merci JD Ness' ♥
Vladimir_kriev
Cavalier open pour le roulage-de-galoche : c’est toi. Paraît-il. T’es là, au bras d’une dimzelle qui, en bonne bretonne, n’a pas mis seize centièmes de seconde à repérer le bar. T’es là, tardivement, les tifs encore en pagaille & le col un rien foutu de traviole - vie privée on a dit -, sobre et même pas camé. Uep, admirons l’exploit - prends-en de la graine, Danoise.

Parce que forcément, si ta bretonne-amûr-de-ta-vie-cessons-là-la-niaiserie checke le bar et la picole, toi, tu passes en mode radar à 360° pour trouver des trognes connues, et c’est pas ce qui manque. De la princesse croisée plus ou moins en rupture de ban à la fausse gitane et vraie escroc, en passant par la grande escrogriffe du Nord et le fada du bandana, il y a là une belle brochette de ce qui fait le charme de cette contrée de secoués de la cabèche - et la promesse d’une soirée animée.

- Goedenavond. Kriev, en effet.

& de tendre une pogne pour recevoir le verdict de l’Autre. Allez, Zolen, fais-nous marrer, la soirée n’fait que commencer.
_________________
Rainiers
Rester mielleux.
Putinasse.
La main est tendue pour réception billet doux ; Ou comment se sentir indispensable en quelques secondes. "Le toubib fou prêt à filer son corps pour éviter une chaude pisse générale". Parfait. Se lissant la barbe en observant l'assemblée, la carte du "vous allez ramasser des baffes si vous vous bécotez" était en marche. L’œil est digne de celui qu'une Gestapo future. En moins hard.

Le bras servant pour Ness est toujours opérationnel à la guider, ou se faire guider, puisqu'il se retrouve devant la Corleone. Le cul est claquée par la Prévote du soir, et aussitôt le gus des caillasses, s'interpose de son corps.


"- Halte ! Aucun contact physique n'sera toléré ce soir jeune Princesse. Remballez vos nougats & envoyez la marchandise dans la pogne."

La main est tendue pour récupérer la nougatine/taxe.
Toujours le mot gentil pour saluer, la cabèche se penche :


"- Corleone, attention au duvet qu'on a dit. Notez que j'viens de sauver votre fessier d'une prochaine attaque de la serviette."

Puis comme de toute façon, c'était lui le chef des contacts ce soir, il déposa une bise sur la joue de sa cavalière.

"- Permettez que j'aille péter du dentier un brin plus loin. J'reviens. N'vous avisez pas de tamponner de la donzelle avec votre serviette. Interdit."

Tout simplement parce qu'il avait repéré la jeune fille de l'autre fois. Lulu est dans la place, petit surnom que la gamine lui avait filé. A croire qu'à chaque rencontre, il enfilé son brave costume de papa.

" Piacie. L'salutation jeune friponne. En train de chourer d'la boustifaille ? J'sais pas si j'vais pas vous dénoncer à la folle cravachée plus loin. Devriez faire lourdement gaffe à votre fondement si jamais elle déboule. M'est avis que si vous lui filez un radis, elle vous laissera tranquille."

Sortant un pochon de menthe, il enfourna deux/trois feuilles dans sa bouche et mastiquant. Il se mit à chercher du radar la petite partenaire. Puis, il pointa d'un gros doigt : Lucie et Fiacrelin. Beuglant presque de l'autre côté de la salle. La voix grave raisonna pour laisser entendre :

"- M'dame Plumette, hmmm tention, n'allez pas vous coller d'avantage sinon j'serai dans l'obligation active d'intervenir de mon corps."
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Jhoannes
Banquet comtal pour Comté bancal.

- « Ouh, on dirait qu'on fait régler l'ordre par là-bas. J'ai envie de m'encanailler. Soyez mon escorte. »
- « Ouais mais attendez un chouille. Minute ma muse… »


Car Blondin sait que seules deux choses pourraient l'aider à survivre à cette nuit sans qu'un petit farfadet antisocial se mette à hurler dans son crâne : l'alcool et, depuis quelques minutes, l'art. Mais pas n'importe quelle forme d'art. Non. L'art naïf. L'art spontané. Il allait pouvoir exprimer sa vision du monde sur les faces des gens, avec ses doigts. Trop content.

C'est comme si toutes les barrières entre le fond, l'humain, et la forme, la toile, s'étaient soudain effacées pour que le créateur puisse enfin atteindre la substance même de son sujet et développer avec elle une relation intime, voire même, soyons hardis, posons les mots, voire même, charnelle, peau contre peau, le doigt, divin, perfomatif, qui…
C'est bon, t'as joui ? J'peux m'amuser avec mes crayons d'couleur ?

Merci.

- « Astana. Astana… Astana Astana Astana… Danoise. Guerrière. Longue… »

Encadrant le visage de sa femme entre ses mitaines, il l'étudie pendant une bonne minute et puis, d'un coup, il s'illumine du regard. Mais oui mais c'est bien sûr. Dans son panier il attrape un flacon évident de noir, et gribouille le minois de Sørensen avec un zèle inhabituel, à l'index, au petit doigt et même à l'ongle doux, penche la nuque, affine les contours…

- « Féroce... »

... sourit comme un p'tit merdeux, et ajoute un point de détail.

- « … et canaille. Essayez de pas vous frotter les yeux. Je vous terminerai plus tard. »

Il lui propose son bras pour cheminer jusqu'à ce bruit, reconnaissable entre mille, de la cravache qui fouette un derche, salue les collègues et le duo diabolique des sœurs pintées. Après avoir intérieurement applaudi l'interprétation convaincante du toubib de la soirée, Jhoannes réalise, une fois que ce dernier a le dos tourné, qu'il peut s'adonner à ses conneries contagieuses. Oh, salut Aurore.

- « Aurore… carmin d'cochenille pour serpent festif, ne bougez pas... »

Hé, bonsoir Eliza.

- « Eliza… El… Mais oui, évidemment. Allez, vous avez droit à ma couleur préférée.»

Récapitulatif des victimes : Astana / Aurore / Eliza


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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Piacidie
Complètement indifférente à l’agitation qui règne autour d’elle, la Mascotte continue de faire son marché. Pour une bonne cause, on précise. Les gens peuvent hurler, annoncer n’importe qui n’importe comment, se taper dessus, se peinturlurer et plus si affinité, elle ne s’arrêtera pas de tourner autour du buffet. Elle a une mission, elle restera à son poste quoi qu’il lui en coûte. Enfin …

Bloquée sur des bouchées, elle se demande si c’est intéressant d’en prendre un peu. Difficile de savoir exactement ce qu’elles contiennent. Les petites boules de pâte renferment une petite surprise, un truc difficile à mastiquer. Après trois dégustations, elle penche pour des escargots. Y a-t-il des amateurs d’escargots dans les rangs ? Est-ce que c’est vrai que c’est tabou pour la chevalerie ? Est-ce qu’ils le prendront mal ? Oh et puis zut, au pire elle les mangera. Elle jette une dizaine de petites bouchées dans son baluchon déjà bien rempli. Le dernier escargot prisonnier du tombeau de pâte est à peine calé qu’une voix caverneuse titille son oreille. Lulu ! ? Ce bon vieux Lulu.

Son regard court toujours sur le buffet mais se relève par intermittence vers lui.


- Lulu ! Waahou ! Mazette d’chez mazette, t’es tout beau ! Faut dire aussi qu’t’as une belle poulette à ton bras. Un regard vers la Robe sanguinolente et le torchon entortillé au bout du bras, retour sur Lulu et sa barbe avant de se poser à nouveau sur le buffet.

- T’as fait qu’chose ? J’préférais avant mais bon t’en fous … Focus barbe, petite pensée pour le fromage qu’elle avait songé lui apporter de leur virée à la mer. Ce fameux fromage qui grouille de vers. Tellement qu’au moment de la dégustation, les petits vers tombent dans la barbe de ces messieurs. Allez, pas de sexisme, des femmes à barbe aussi. De plusieurs points de vue, la barbe de Lulu serait parfaite pour vérifier cette anecdote de vers grouillant et frémissant. Malheureusement, elle n’avait pas eu le temps de chercher ce super fromage et encore moins de le trouver. Une déception pour elle et une chance pour lui.

Ses doigts se mettent à jouer avec des miettes de … Un peu outrée d’être encore accusée à tort, elle répond :


-Et puis j’pique pas ! Avais dit à ma Chef qu’si j’avais une perm’, je r’viendrais pas les mains vides au camp… J’apporterais des p’tits trucs aux autres pour leur changer d’la cantine, t’vois ? Livraison à domicile pour ceux qui sont d’service. Tout’façon, pas vu d’panneau qui dit qu’on peut pas ! J’peux pas ?

Et puis, à toi j’peux l’dire …
Attention ! Séquence émotion, sortez vos mouchoirs.

- Me suis dit qu’ça ferait pt’être apparaitre Ma Protectrice. Qu’elle débarquerait en criant … Elle imite du mieux qu’elle peut la voix outrée d’Alcimane - … Piaciiiiiie ! En me pointant du doigt… J’crois qu’ça me manque.

Pour se remettre de l’émotion provoquée par cette douloureuse confession, elle chope un bout d’anguille sur le buffet et le trempe dans une saucière. Et hop, elle le mâchouille nerveusement.

N’empêche … ça cogite … Un radis … Il est sérieux ? Elle ne lui rit pas au nez parce qu’il est son Lulu mais quand même … Perdre un radis… Mais dans quel monde il vit, Lulu ? C’est sacrément sacré un radis. Aussi bien le radis à bouffer, celui qui pique comme un coup de torchon, que le radis sonnant et trébuchant, celui qui par sa douce mélopée fait palpiter le cœur des plus vénaux. Gaspiller un radis, c’est vraiment mais vraiment pas son genre à la Mascotte.


- Oh et franchement … Pas un coup d’torchon qui va m’effrayer. ça va p't être te mettre en joie, j't'en fais don ! D’toute façon, ai bientôt fini. Mon baluchon est presque rempli.


Elle le soupèse d’un air satisfait mais s’arrête nette dans son geste ... Telle la Chrysomèle bleue adoratrice de la plante aromatique, la Mascotte flaire illico l’odeur de menthe. Ni une, ni deux, l’instinct plus fort que tout, elle tend la mimine alors qu’il hurle dans la direction opposée :

- C’est quoi ? D’la menthe ? S’t plait Lulu … Regard de chien battu, l’espoir fait vivre !
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