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[RP] Cérémonie d'allégeances Keyfeya Romanov - 7 avril 1463

Shame
Shame se perd dans les allées et venues au sein de la Cérémonie. Au final, il ne s'ennuie pas tant que ça. Bien au contraire, cela devient fort amusant, quand la Comtesse lui propose un divertissement pour lequel, il s'en donnerait à coeur joie. Le tout bien harmonieux dans le cri breton qu'il reconnait entre mille, de la voix de son Altesse. Et d'un sourire amusé, de rassurer pour qu'une au moins des deux mains féminine ne reste pas sans un verre, comme elle a su si bien lui intimer:

Oh oui, Comtesse, comptez sur moi...

Un oeil malicieux sur Pattricia. Pendant que la première allégeance se déroule. Et de tourner en boucle "pourvu qu'elle y pense pas, pourvu qu'elle y pense pas que je puisse lui botter ". Il garde de loin la provocation de zieuter d'avance ce qui risque d'être châtié. D'ailleurs, il a un doute. Lui botter vraiment ou bien taquine-t-elle. Un sourire et un regard pour essayer de savoir. Il n'aura pas de réponse. Il se mord les lèvres, en mode, il s'approche de sa cible, se poste à ses côtés, mine de rien. Puis, sent son coeur battre à la fin de l'allégeance. Déjà. Non, pas possible.

En fait: vaut mieux-t-il qu'elle l'oublie ou qu'elle y pense. Qu'elle y pense. Dommage. Il pousse un long soupire. Un oeil plein de compassion à la Comtesse. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour la Paix, un peu de sérénité et de lâcher prise dans le dédale de tous ses couloirs, salles et bureaux. Le Prévôt des Maréchaux glisse à Pattricia:


C'est votre tour, bientôt , vous êtes venue pour vous allégeancer ou bien, pour lui changer les idées avec votre excellent vin de Bergerac et votre présence, en solidarité féminine, que cela ne soit pas trop ennuyeux...

Shame va et vient de son regard entre les deux femmes, un peu, en biais sur tous les autres invités, pour pencher la tête dans un sens et dans l'autre:

Il lui manque quelque chose à la Comtesse...Mais j'ai du mal, à savoir, je ne la connais pas assez, pour que de suite, que cela me saute aux yeux. Vous par contre...

Il se frotte le menton, pensif. Il tourne la tête vers Pattricia. Il se demande surtout comment elle va lui répondre, et si, cela aura l'effet escompté, pour qu'elle pense à un verre de Bergerac pour la Comtesse.
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Tristan.de.cassel
Maine débarquait dans le Périgord, un poney rose à l'assaut des vieilles forteresses du bergeracois-sarladais. L'affiche serait alléchante, un beau match en perspective, d'autant que la Maréchale avait certainement su acquérir une indéniable expérience de la si particulière noblesse du Comté. La noblesse fantôme selon l’appellation désormais consacrée ; "si t'as besoin de rien, tu peux compter sur eux".
L'une des plus remarquables particularités de la Hérauderie était cette tradition de nommer ses Officiers par leurs marches, créant de fait une essentielle identité géographique. En vérité, cela avait toujours fasciné le Cassel, lui qui, justement, avait eu fort à faire durant sa - courte - vie face à ce dilemme : se reconnaître sans appartenir.

Flandres ? Une seigneurie au nom imprononçable, des racines familiales.
Île-de-France ? Ces terres pour lesquelles il s'était littéralement battu des années auparavant.
Béarn ? Une retraite psychédélique. Le bon vieux roman d'apprentissage des familles, comme dirait l'autre.
Et Périgord, finalement ? L'on fait mieux que s'échouer à Sarlat. Ou du moins l'on s'efforce de faire mieux, ce qui n'est déjà pas si mal.

C'est pourquoi Tristan pénétra dans la salle des allégeances le pas lent, un sourire vaguement mélancolique aux lèvres, tandis que son genou ne demandait probablement qu'à se ployer à nouveau. Le Cassel se rapprocha de la bretonne, cette Varenne qui constituait à elle seule tout un poème : il avait sincèrement cru que la détester serait amusant, mais il avait rapidement compris que la respecter l'était bien davantage ; amusant. Et juste, surtout.

Cependant, la nostalgie disparut rapidement lorsque les yeux du Porte-Parole croisèrent ceux de la Comtesse : deux souvenirs refirent surface. Lexhor d'Amahir. Tristan avait eu l'honneur de lire la correspondance de la Romanov & du prince, et en particulier la première des missives de celle qui était alors sa tête de liste ; le constat était bien simple, c'était la lettre la mieux écrite qu'il n'ait jamais eu l'occasion de lire.
Le souvenir d'une discussion enflammée à propos de cette noblesse dont elle se méfiait tant, ensuite. Ce moment où elle lui avait donné le plus grand compliment que Tristan n'ait jamais reçu, si lourd de sens pour un Cassel, et si puissant s'agissant du jeune homme : vous incarnez les idées que vous décrivez.
Et vous donc, Keyfeya !
Virginia_
La noiraude s'ennuyait, oui elle s'ennuyait ferme pour ne pas dire mortellement. En fait comme à chaque fois lors de ces cérémonies où il ne se passait pas grand chose sinon un long moment d'interminables attentes. Alors elle observait d'abord les tapisseries qui auraient bien besoin de changement, ensuite le parquet qui portait les traces du temps à force d'oublier de demander aux invités de mettre les fameux patins roses, ensuite les têtes. Toujours les mêmes avec les sourires de façade qui vont avec, quelques rares nouvelles au fil des successions ou des amitiés formées avec le temps, pour finir les anciens qui revenaient quasi comme des cheveux dans la soupe après avoir déserté ou vaqué à d'autres occupations autrement plus sérieuses selon eux. Tout cela horripilait la baronne au plus haut point, toute cette débauche de bons sentiments, que cela pouvait être écœurant à la longue. Elle ne doutait pas que certains étaient sincères, pour d'autres par contre, elle n'y voyait qu'hypocrisie, masques et manigances. Oui elle était présente parce qu'elle considérait le Périgord et l'Angoumois comme étant son Comté, oui elle était là parce qu'elle avait mérité son titre et ses terres mais plus le temps passait et moins elle supportait ces allégeances qui n'en finissaient pas et qui ressemblaient plus à des grandes farces qu'à de véritables prestation de serment.

Avisant un garde, elle s'en approcha et lui demanda une plume, de l'encre, un vélin et un lutrin. Elle rédigea prestement en deux exemplaires.




A vous, Keyfeya Romanov, XVème Comtesse du Périgord et de l'Angoumois du Périgord et de l'Angoumois,
De nous, Virginia, Baronne de Villebois, dame de Lignareix,


Salutations et paix,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Keyfeya Romanov, XVème Comtesse du Périgord et de l'Angoumois par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Keyfeya Romanov, XVème Comtesse du Périgord et de l'Angoumois, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Très Haut et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Virginia, Baronne de Villebois, dame de Lignareix, avons écrit et ratifié,

Daté au chateau de Périgueux le septième jour du mois d'avril de l'an de grâce 1463.

Qu'il en soit ainsi.

Virginia
Baronne de Villebois
Dame de Lignareix



Et de glisser la missive au garde en lui murmurant avant de partir.

Vous donnerez cela à la Comtesse et la copie à Maine.
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A refaire - Ceci est HRP
Shappeless
Shapp était présente pour cette allégeance. Encore bien apprêtée pour l'occasion malgré le peu de temps dont elle disposait ces derniers temps.

Elle s'installa comme à son habitude à l'avant dernier rang. Elle attendit bien sagement que la cérémonie commence...

Puis Maine pris la parole :

Erwelyn a écrit:
Dames, messires, nous allons pouvoir débuter et l'ordre de passage se fera au premier noble s'avançant devant la Comtesse, je ne ferai donc pas d'appel durant la cérémonie mais je serai tout de même tout ouïe lors de vos serments !


Dame Chiméria se dirigea vers la Comtesse qui lui rendit son serment.

Vu la longueur d'attente de la dernière cérémonie, elle se leva et alla à son tour prêter serment. S'agenouillant, tête baissée, elle récita d'une voix audible


Nous, Shappeless, Dame de Montausier, prêtons ce jour allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois, à sa représentante élue, et, reconnue la suzeraine vous, Keyfeya Romanov, Comtesse du Périgord-Angoumois par la grâce des urnes,

Et vous jure fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Nous lui jurons aide, conseil et épée tout au long de votre règne. Si un conflit venait s'opposer au Périgord-Angoumois de la part d'un tiers, je jure que je prendrai cause pour mon Comté.

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Eony
Mais oui bien sûr ! C’est Patt, la fidèle amie, qui la première réagit au bonjour ibère. S’il en avait été autrement, l’Aragonaise en aurait été étonnée.
Un sourire qui dit tout, les mains qui se tendent et les premières paroles qui se pressent en désordre sur les lèvres


Patt ! Amiga mia …. ¡ Qué placer ! ….. No …. ¡ Cual felicidad y cual alegría ! (Quel plaisir … non … quel bonheur et quelle joie). L’émotion est si grande que la revenante en oublie de parler français.
Elle a juste le temps d’étreindre brièvement son amie que déjà un homme se présente et met fin à la longue discussion qui aurait pu s’installer entre les deux femmes.
Je crois qué tu es demandée, le devoir t’appelle ! Va, ne t’en fais pas …. Je ne me sauve pas ! et de rapidement s’effacer pour laisser la Sarladaise aller au-devant de la Comtesse.
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[
Pattricia
Les doigts liés à ceux d'Eo, la rousse aimerait tant qu'elles soient ailleurs pour se narrer toutes leurs mésaventures personnelles, les missives ne pouvant remplacer un regard, une étreinte ou un battement de cils.
Mais déjà le Prévôt se pointe pour lui faire comprendre que la vilaine brune s'impatiente. "De me voir ou d'avoir un verre ?" Cette pensée fugace la fait sourire.


Viens me rejoindre à Sarlat dès que tu peux, nous avons tant à nous dire Eo, ici ça n'est pas l'endroit.

Se contentant d'un signe de tête en direction de Shame pour montrer qu'elle a compris le message, Patt se dirige vers le buffet et remplit un verre de Coteau de La Force et se tourne vers la célébrité du jour.
Sauf que... Shapp lui pique ce qui aurait dû être son tour. Amusée, la rousse fait passer le vin devant son nez avec gourmandise en narguant la vilaine brune qui à son tour devait rendre à l'Angoumoise son serment. "Hé hé tu vas encore devoir attendre pour picoler Key...".

Après un battement de cils faussement innocent en direction de la Comtesse, Patt prend place derrière Shapp.
Schumif1
ne pouvant passe déplacer, il envoya une missive pour son allégeance.





Nous, Schumif1 de Feugerolles, Seigneur de fraisse, Officier de l’ODM, prêtons ce jour allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois.
á son représentant élu et reconnu sa Grandeur la comtesse Dame Keyfeya Romanov

Nous lui jurons fidélité (obsequium), aide et soutien armé (auxilium) ainsi que conseil (consilium),

Faict ce jour du 07 mai 1463




Keyfeya
Et blablabla et blablabla, la rousse semblait avoir la langue bien pendue, cependant Key fut attirée par l'entrée du jeune Tristan, ils avaient eu tout deux de longues conversations, sur tout un tas de choses en vérité et sur la Noblesse en particulier. Tristan, incarnait pour Key, la Noblesse telle que Key aurait aimé plus souvent la voir, simple, abordable, bienveillante et avec un humour...Key se marrait à chaque fois et il avait l'art et la manière de la faire changer d'avis son laveur de cerveau. Elle le salua d'un sourire et d'un signe de tête. Puis posa son regard sur Shame, puis Pat, puis Shame et lui montra son pied. Ce qui voulait dire " Frappez plus fort, elle adore ça!"

Et tant et si bien que Shappeless prit la bonne décision de lui piquer la place, elle avait certes bien fait mais cela allait finir par dessécher la Comtesse , qui se leva après avoir entendu le serment de la Dame de Montausier, elle l'aida à se relever, en lui souriant.


Bienvenue, Shappeless Dame de Montausier !

Nous, Keyfeya Romanov, actuelle Comtesse du Périgord et de l'Angoumois, acceptons ce jour votre serment et vous jurons en retour Protection, Justice et Subsistance.

Elle lui donna accolade fraternelle.

Ravie de vous voir Dame Shappeless, j'espère que vous vous portez bien?

Puis, elle plissa des yeux sur la vilaine rousse, lui tira une langue bien rose.

Que la Dame de la Force s'avance et prête serment s'il lui reste assez de salive et qu'elle me file le verre avec lequel elle me nargue depuis trop longtemps !

Et que le suivant se prépare !


Elle voyait déjà Maine s'impatienter que la cérémonie tarde autant et il fallait presser le pas.
Cerise
En retard ? Mais non..

Il en fallait du temps pour quitter Paris là où Griotte passait la plupart de son temps, allant de droite à gauche dans diverses salles du Louvre. Sans oublier ses déplacements dans le sud pour régler quelques affaires de la Couronne. Il luy fallait maintenant faire un passage par ses terres natales, le Périgord... Puis il ne fallait pas non plus oublier le choix de la tenue, oui oui c'était primordial, elle se devait d'être présentable face à la Comtesse du Périgord.

Elle profita de son arrêt en Languedoc pour rejoindre le Périgord pour se présenter en ce jour d'avril à la cérémonie d'allégeance à la nouvelle Comtesse. Elle se présenta à l'huissier afin que ce dernier puisse l’enregistrer et surtout prévenir Maine de son arrivée.

Quand elle entra dans la salle du trône, la cérémonie avait déjà commencé, elle se glissa au fond de la pièce non loin de certains visages bien familier elle les saluerait plus tard lors du buffet.. Un regard vers le trône, elle vit Shapp le genou ployé face à la nouvelle régnante, bien bien.. au tour à sa "VIEILLE" Paty maintenant.. Elle lancerait bien "qu'on apporte un coussin pour mamie, protégez ses pauvres genoux.."

Sourit bien amusée de ses pensées, la Lanquais joignit ses mains devant elle, se tenant bien droite, il ne luy restait plus qu'à attendre que Maine la nomme.

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Shame
Il n'a pas le temps de remarquer les nouvelles entrées. Sa botte le démange. Concours de circonstance, il a encore le temps de pourvoir à cette audace. En plus, il a des conseils bien précis pour bien armer son pied. Avec ou sans élan. Il aurait dit sans, y a cinq minutes. Qu'est-ce qui a changé ? Elle ne lui adresse pas un mot. Et depuis le temps qu'elle le cherche, ce n'est pas de refus que le Prévôt voit s'élargir un large sourire sur ses lèvres. Aux anges. Tout dans un mouvement précis en arrière, positionné en biais, le genou souple, la rotule agile, la botte prend la forme du galbe de sa jambe pour qu'elle ne déchausse pas, s'envole où bon lui semble. Il en frémit d'impatience. C'est dans un élan de danse, un corps élancé sur un tour complet sur lui pour vite déguerpir direction se prendre un verre, l'air de rien, que la botte veut claquer contre le séant de la rousse. C'est une voix soudain qui l'arrête nette, chaussure de cuir fouettant les airs, dans le vide. Une voix pas inconnue, il réalise soudain, à juste titre, que ce serait triplement idiot, de satisfaire, ce voeu de la Comtesse. Un coussin pour mamie ?

Oh...Oh...

Un talon au sol dans un bruit peu discret vu l'élan. Une stature déséquilibrée à l'allure d'un jeune Damoiseau qui ne tient pas l'alcool.Un peu beaucoup. Il se redresse. Mains sur lui, pour mimer, une chasse aux faux plis d'une chemise imaginaire sur son corps. Tour de tête à la va vite. Vers la Comtesse. Un oeil arrogant, une mine fière d'avoir fait acte de désobéissance. Il ne l'a pas fait exprès. Que serait-il advenu si Patounette avait subi les foudres de sa botte, et que le verre de Bergerac aurait eu des ailes pour se répandre, où qu'il veuille.

Le pire a été anticipé. Une affaire d'Etat. Une rousse qui aurait scandée au sacrilège d'avoir si peu des respect pour un tel cépage, qu'on a voulu l'assassiner. Et une brune couronnée, qui n'aurait eu qu'une seule envie châtier l'imbécile qui aurait briser son rêve, de sentir, goûter, et si proche du but, du vin. Sans oublier les terribles échos d'une arène portée en liesse pour que le pouce soit levé, pour jeter en pâture, l'infâme jeune Prévôt qui brave tous les interdits.

Et de ne pas perdre le Nord, dans sa plus grande envie de rire, il feint de passer sous le nez de tous et toutes, avec une allure posée. Il respire. Il est soulagé au fond. Un seul but: que ce fichu verre atteigne la main Comtale.

Quart de tour, main pour cacher une partie de son visage, index tapotant sa tempe, pour faire croire qu'il est perdu dans ses pensées. Une profonde analyse intellectuelle appréciable, sur le buffet, goûter des yeux, juste. Il a su avec perfection faire abstraction d'un débordement, d'une cascade de quiproquos en série. L'image du verre de vin arrosant de ci et là, la plupart des invités, le fait secouer la tête pour rester sérieux. Gros rouge qui tâche en plus, pour couronner le tout. Les yeux plissés d'amusement avant tout. Cela aurait pu être drôle. Un soupçon dans le regard vers le vedette de la journée, à qui, il ne piquerait pour rien au monde sa place, du moins aujourd'hui, Shame rit dans sa barbe, main devant sa bouche, se lâche sur le prénom, personne ne saura. Oui imaginant Patounette se retrouver nez en avant dans ledit coussin. Trêve de fiction. Retour à la réalité. Qu'elle est elle.

Lentement, il se retourne vers la salle.

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Pattricia
Complètement à l'Ouest des gesticulations Shamesques, Patt affiche toujours son petit sourire provocateur à l'adresse de Key, mimant l'extase quand elle hume son verre, en rajoutant même un peu en prenant un air béa. Pendant que la brune rend son allégeance à Shapp un froufrou se fait entendre dans son dos. Curieuse de savoir qui entre, la vindicative se tourne en penchant la tête pour voir le vilain fruit faire son entrée.

Quand Key l'appelle à se présenter devant elle, elle note bien dans la mimique de Cerise que celle-ci est emprunte de vilaines pensées à son encontre. Plissant les paupières, les jades lui transmettent d'un éclair toutes les tortures qu'à son tour elle imaginait envers la GPF.
Mais déjà elle se retourne et cette distraction ne lui a pas fait louper le tirage de langue de la Comtesse.

D'un pas lent comme à une procession ou une cérémonie de mariage, la vindicative s'approche du trône vonesque. Contrairement au protocole, elle ne commence pas par mettre genoux à terre, mais au contraire s'avance tout près de la brune couronnée, prenant appui sur un des accoudoirs et murmure à son oreille.
Très belle langue jolie brune mais non merci, je ne suis pas intéressée... Dans un rire silencieux, elle se redresse, lui tend le verre et une fois délestée de l'objet de convoitise comtal, retourne à distance règlementaire pour ployer le genou au détriment de sa robe.

Nous, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, Dame de La Force, de Lugan, de Cosnac et de la Chesnelière, vous reconnaissons comme suzeraine, vous, Keyfeya Romanov, Comtesse du Périgord et de l'Angoumois par la grâce des urnes et du Très Haut.

Nous jurons fidélité, conseil, aide et service armé pour la durée de votre règne.

Si un conflit venait à vous opposer à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.


Les jades rieurs mais sincères se plantent dans le regard de Key.
Keyfeya
Ah non, mais elle aurait aimé voir ça....le coup de pied dans le fondement de la Rousse, rien que pour la punir de ce petit rictus qu'elle affiche à la narguer avec ce verre de Bergerac, qu'elle se languit de prendre. Elle en imagine même le bruit de la botte sur le tissu et sur la grosse partie charnue de Pattricia. Le vol plané vers elle, le verre qui s'envole ou pas ou la main de la rousse qui s'y accroche et elle, alcoolique au dernier degrés qui tente d'aller à droite et à gauche pour que le liquide sublime et vermillon lui tombe directement sur la langue pour agiter ses papilles, elle l'aurait sans doute lapé jusqu'à la dernière goutte sur le sol s'il avait fallu, sucé le moindre bout de tissu imprégné.

Un signe de tête respectueux envers la vieille peau qui vient de rentrer, parce qu'elle aussi à a des lieues au compteur la Cerise!

Et elle fait un grand sourire à Patt qui enfin s'approche, la main se tend vers le verre tant attendu et se referme dessus, en regardant Pat bien dans les yeux. "Ouais lit bien dans mon regard !Mais tu vas le lâcher oui ! Toujours aussi chieuse hein !" Et en guise de réponse à sa petite provocation, elle lui lâche entre les dents, quand enfin, elle se décide à lâcher le verre.


Tu perds rien pour attendre vieille peau !

A peine, la rousse met elle genou à terre, que la brune, plonge ses lèvres dans le vin avec avidité, dans un profond soupir de soulagement et de délectation.
Elle écoute, se lève alors, regarde alentours pour détruire en pensée tout les valets du coin et pose son verre sur l'accoudoir. La menace est claire!

Puis elle s'avance et aide Pattricia à se relever, pus plonge un regard sincère dans le sien.

Nous, Keyfeya Romanov, Actuelle Comtesse du Périgord Angoumois, sommes honorée de recevoir serment, de Notre vassale mais non moins amie de longue date, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, Dame de La Force, de Lugan, de Cosnac et de la Chesnelière et l'acceptons.

Elle lui sourit.

Et Nous vous promettons en retour Protection, Justice et Subsistance.

Elle la prit dans ses bras et la serra contre elle avant de lui coller un grand coup de langue baveuse sur la joue et de la relâcher. Elle l'aurait bien embrassé pour une faire connaitre sa langue de façon plus intime mais elle s’abstint, avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Puis elle s'avança dans la salle, rencontra Shame et lui soumit une autre idée saugrenue ou pas d'ailleurs.


Vous devriez peut être ....hum aller masser les .....hum..pieds de la vieil....de la Comtesse de Lanquais, Grand Prévôt du Royaume de France, elle a l'air d'avoir fait d'la route !

Elle se retint de rire, décidément les allégeances, c'était sympa en fait...ou pas...elle avait vu Virginia quitter la salle, après avoir remis un pli à Maine, elle se dirigea donc vers son cher Renlie et lui tendit la main, en lui souriant. Elle débordait de joie de le revoir.

Renlie, tu es prêt? C'est ton tour.
Shame
Il en arrive à s'ennuyer. Il croise les bras. Non mais qu'est-ce qu'il fiche ici ? C'est vrai. Divertir, faire de l'animation. Pas trop pour lui. Le Prévôt en a déjà fait de trop. Un doigt rotatif au dessus du buffet pour choisir un verre à pied, et un vin. Un liquoreux. Un blanc léger, sucré. Qui une fois dehors, à l'air libre et sous le soleil, au milieu des Jardins du Château, il pourra sentir cogner l'effet alcoolique. Pieds nus dans l'herbe, les bottes dans une main, le verre dans l'autre. Un programme de réjouissance qui le botterait bien. Son verre plein sans se soucier de tout, porté à ses lèvres pour en humer la senteur sucrée qui lui fait plisser les yeux de plaisir. Cette pointe d'alcool à peine perceptible, traître, pour qui serait un novice, et ferait l'erreur de le boire sans saveur ni pause. Tandis qu'il rêve de quitter la salle, lèvres trempées dans le nectar blond, en chemin, sa dégustation s'arrête à regret, pour une nouvelle proposition, des plus inattendue de la Comtesse. Il faillit en avaler de travers. Tout dans la dentelle:

Pardon ?

A du mal comprendre. Une inclinaison de tête à La grand Prévôt de France. Une gorgée, perdu dans ses pensées, devant la suite des Allégeances. Un regard vers la sortie. Il n'en est pas loin. Quelques gorgées, il aurait besoin de respirer. Puis montre du menton à tour de rôle tous les hommes présents en la salle, même celui, que la Comtesse prend par la main, pour lui signifier qu'elle peut autant offrir la proposition de massage à l'un d'entre eux. Elle a dû le prendre pour un Courtisan.
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Erwelyn
Maine suivait tranquillement les échanges dans la salle et les serments, se concentrant pour n'en retirer que la substantifique moelle qu'elle ne devait pas louper, c'est à dire le serment vassalique. Forcément, le reste, elle s'en amusait, et c'était d'autant plus agréable qu'était assis à côté d'elle son prince venu lui tenir compagnie. De temps en temps elle se penchait vers lui pour lui chuchoter des petits mots que lui seul pouvait entendre, assortis à des petits sourires voire des fous rires quelquefois quand elle sortait des conneries et qu'il y répondait de bon cœur. Petit à petit les courriers de la noblesse s'entassaient sur son pupitre et elle les lisait, vérifiant qu'il n'y avait pas d'erreur de serment, de date, de nom et tous les trucs habituels. En tout cas, tout était passé drôlement vite, Lynette constata qu'il était déjà l'heure de fermer les portes pour signaler que nulle arrivée ne serait acceptée dès ce moment. Elle fit un petit signe à l'huissier à qui elle avait déjà expliqué le déroulé de la journée, l'observa faire fermer les portes puis se tourna vers Lexhor, lui chuchotant au creux de l'oreille.

Ça te manquera pas tout ça, toi mon héros qui ne seras bientôt plus héraut ?


Les portes de la salle sont maintenant close, les nobles ne peuvent plus rentrer mais peuvent bien sûr sortir !

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Cerise
Que dire en voyant la rousse passer devant elle.
Une envie de rire la prit, il luy fallait pourtant se contrôler c'était pas le lieu.
Bon diou ! Quelle lenteur ! Passe la seconde mamie.. C'est moche la vieillesse..
Dès qu'elle luy tourna le dos elle luy tira la langue, elle la pincerait plus tard..

Elle rendit le salut à la régnante avec un large sourire.
En se tournant, elle posa ses yeux sur une personne bien connue de son entourage actuel, son Altesse Lexhor..
Tiens tiens ! Que faisait il là ? Légère réflexion, elle pensa à une vieille conversation..
Mais oui c'était donc cela, il était en chasse.. il voulait voir des seins, soit disant cela le motivait pour travailler.
Baliverne ! il venait saliver, reluquer.. Mouais, il était grillé...
La Grand Prévôt avait bien cerné son ti jeu, rien à voir avec le travail, juste un grand gourmand..
Machinalement, Griotte passa ses mains sur sa poitrine, la voilà rassurée, cette dernière était bien couverte..

Elle fut sortie de ses pensées en entendant son nom murmuré. Quoi ? Qui ? Moy ? Qué passa ?
La classe ! La Comtesse ordonna à Shame de masser les pieds de la Grand Prévôt.
Cerise se laissa tomber dans l'un des sièges, souleva un peu sa robe pour agiter ses pieds en direction du Prévôt Périgourdin. Allez mon petit, au travail..

Il ne fallait jamais refuser un tel cadeau.
Elle devrait même l'instaurer à la GPF, que tous les prévôts en mandature passent sous le bureau de la Grand Prévôt Griotte.. Pour luy masser ses pieds bien sur... Sourit bien amusée de ses pensées..

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