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[RP] Cérémonie d'allégeances Keyfeya Romanov - 7 avril 1463

Renlie
Une main tendue, c'était rare. Pour sûr, il avait la réputation d'être un grand méchant. Et la réputation n'était pas usurpée.

Toutefois, certaines privilégiées avaient su percer à jour la carapace du multicouronnes, et Key en faisait partie.


Allons-y! et de la rejoindre pour accomplir son devoir.

Nous, Renlie d'Evrecy, Comte de Montignac et Baron de Jarnac, prêtons en ce jour serment d'allégeance à la Couronne du Périgord et de l'Angoumois, dont vous vous êtes vu investie la charge par nos concitoyens. Choix judicieux s'il en est... qu'il conclue d'un sourire en coin.

Nous mettons à ce jour notre bras et notre épée à votre service, vous promettant aide, conseil et fidélité.

Si un conflit venait à vous opposer à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.


Marquant la pause avec la prime allégeance.

De même, nous représentons ce jour la Seigneurie de Richemont, terres de feue mon épouse, afin de vous prêter la prime allégeance.
Nous vous reconnaissons comme Suzeraine, vous, Keyfeya Romanov, XVème Comtesse du Périgord et de l'Angoumois par la grâce des urnes.

Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.

Nous jurons de prendre cause pour vous, si un quelconque inconscient venait à s'opposer à vous.


Et d'attendre ainsi la réponse de la Comtesse, non sans profiter du point de vue.
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Keyfeya
En repassant avec Renlie, elle ne peut s'empêcher de regarder Cerise qui est aux anges, elle hoche donc de la tête au Prévôt.

Si si ça a l'air de lui faire très plaisir en plus...vous devriez aller la voir.


Petit clin d'oeil à Cerise avant de laisser Renlie prêter son serment, restant cette fois devant lui, elle pose ensuite doucement ses mains sur ses épaules pour le relever.


Nous, Keyfeya Romanov, actuelle Comtesse du Périgord Angoumois, entendons et acceptons ce jour votre serment pour vos fiefs en Périgord Angoumois ainsi que pour la Seigneurie de Richemont dont vous faites la prime allégeance ce jour.

Un petit coup d'oeil à Maine, ne sachant si elle doit dire quelque chose de particulier pour celle ci.

Et Nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Elle le prit dans ses bras avec beaucoup de tendresse et d'émotion, en profita pour déposer un baiser sur sa joue, sincère et émue de le revoir surtout, de pouvoir le toucher à nouveau, elle en profita pour lui murmurer :

Tu me manques...tu ne veux pas revenir toi aussi et quitter ta foutue Guyenne...? J'ai besoin de toi...

Elle se sépara de lui à regret, Renlie avait été son mentor, elle savait qu'il faisait parti de ces personnes à qui elle devait tout, il lui avait presque tout appris de ce qu'elle savait et elle regrettait le temps ou elle n'était que la petite maire de la capitale et lui le grand méchant CAC, c'est ce regard qu'elle posa de nouveau sur lui avant de respirer de nouveau et de revenir au moment présent.

Je crois que c'est au tour de Dame Eony si je ne m'abuse...
Eony
Elle avait laissé Patt s’éloigner et elle avait voulu s’approcher des présents, de ceux qu’elle connaissait. Mais, les sentiments qui se bousculaient en elle depuis son entrée dans la salle l’empêchaient de faire ou de dire quoi que ce soit.

Le défilé devant la Comtesse avait commencé.
Chaque visage connu, chaque voix reconnue l’emportait sur les rives de sa mémoire ; là où les souvenirs se mêlaient, bons et moins bons, doux ou douloureux.

Je crois que c'est au tour de Dame Eony si je ne m'abuse...

Sursaut. Un regard un peu perdu qui balaye la salle et elle avance. Un léger sourire aux lèvres elle s’agenouille devant la Comtesse


Es placer qué de vous revoir Condesa.

Nous, Eony de Saint Ynoé, Dame de Saint-Barthélémy de Bellegarde, prêtons ce jour allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois, et à vous sa suzeraine élue et reconnue.


Y le jura fidelidad (obsequium), ayuda y servicio armado (auxilium) y consejo (consilium).
Le juramos ayuda (aide), consejo …. Euh … perdoname … et de se concentrer pour retrouver les mots en français …. Consejo … conseil … et épée tout au long de votre règne. Si un conflit venait s'opposer au Périgord-Angoumois de la part d'un tiers, je jure que je prendrai cause pour mon Comté.
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[
Keyfeya
Key se réinstalla et but une gorgée de vin en écoutant Dame Eony qui prêtait serment, elle se releva de nouveau, décidément, elle ne faisait que ça, pour aider Dame Eony a se remettre debout.

Nous, Keyfeya Romanov, acceptons ce jour votre serment Dame Eony. Et il nous est très plaisant de vous revoir également, nous espérons que vous continuerez à venir nous voir.

Et nous vous promettons en retour de ce serment Protection, Justice et Subsistance.


Elle lui donna l'accolade avec le sourire puis fit un pas de côté pour gueuler.

Leyaaaaah c'est ton tour vieille peau !

Elle se dit que la Rousse avec son âge avancé devait devenir dure de la feuille et en plus ça devrait réveiller les quelques personnes qui devait s'endormir pour la suite.
Leyah
Vieille peau ? Nan mais je vais t'en donner moi, elle allait la baffer, si si , mais pas là hein, pas devant tout le monde du moins, ça ne se faisait pas, mais un de ces quatre devant une tite choppe, elle aurait pour excuse d'être dans ses totales élucubrations tout ça... mhhhh

Moue sadique sur le faciès de la rouquine à cette pensée et c'est avec un sourire en coin, tenant plus du rictus qu'autre chose qu'elle se présenta devant la Comtesse


Ouaiiis vouala, vouala !


Ahemmm un peu de comment dire ... Savoir vivre ? D'éducation? Allez zou !


Nous, Leyah de Varenne, Comtesse de Salignac, Baronne de Ségonzac et de Saint Mary et renouvellons en ce jour serment d'allégeance à la Couronne du Périgord et de l'Angoumois, et vous reconnaissons de ce fait, Vous, Comtesse comme sa légitime dirigeante.

Nous mettons à ce jour notre bras et notre épée à votre service, mais pas mes sous hein, vous promettant aide, conseil et fidélité.

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Shame
Des portes fermées. Ses lèvres trempées dans son verre, ses cheveux de chaque côté de son visage, pour cacher son expression. Il ne sait que penser. Le vin blanc est traître. Les gorgées sont longues. Mais l'effet grisant lui ferait oublier qu'il est en fait à des allégeances, entouré de Nobles en majeure partie, non ? Lui, roturier, aurait tendance à songer qu'on abuse de sa crédulité, de sa condition. De sa place. Selon sa réponse et ses actes, cela jouera-t-il sur son avenir, sur les choix pour son parcours professionnel. Le verre se termine d'un trait. Qui dit que ce n'est pas une grosse plaisanterie ? Qu'il va se ramasser un vent s'il se lance dans un massage des pieds. Pas la première fois que cela se terminerait en queue de poisson.

Il peut toujours aller voir. C'est proposé avec tant de bénédiction Comtale. Il retourne au buffet, pose son verre vide. L'oeil pétillant, l'esprit léger. Il s'envole. Loin de ce qui pourrait le faire trop penser. Le vin, cela désinhibe. Ca donne des ailes. Fait tout oublier. C'est la fête. Et de se placer devant les pieds tendus. Une main pour libérer sa vue de ses cheveux pour faire passer ses plus longues mèches derrière une de ses oreilles:


Bonjour, nous nous sommes déjà croisé, où ma mémoire me joue des tours ?

Les yeux en amande, plissés par une malice. Surtout par l'état à peine euphorique qui le consume soudain. Comment il tape ce cépage blanc. Incroyable. Il se mord les lèvres de sa question. S'il pouvait la rattraper. S'il pouvait, il entrouvre les lèvres pour justement rattraper:

C'est dit...

Un regard à la Grande Prévôt de France, un regard à ses pieds tendus. Un regard autour d'eux, puis:

Je reviens tout de suite...

Un massage. Il adore les faire.Il chassera l'ennui. Le Prévôt fait des pas vers un repose pied en tissus, fredonnant un air, pour lui synonyme, de beaucoup de choses pour se détendre pour un massage. Il le porte au-dessus de sa tête pour le baisser, de retour vers La Grande Prévôt de France.

Le Prévôt s'oublie pour ne plus qu'être plus que Shame. Un geste de la main pour placer le meuble entre ses jambes, venir s'y asseoir. Un regard droit devant lui. Il la dévisage longuement. Tête penchée un peu sur le côté:


Toujours tentée, certaine ?

Alors qu'il chauffe ses mains paumes et doigts bien alignés. Que la chaleur se répande bien partout. Un tel bien-être de ce contact de peau. Il est dans son élément. Il oublie tout. Ailleurs.
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Lexhor
Paf, paf. Coup sur coup, sans même qu'il ait le temps de dire quelque chose ou de réagir, il se prit de bonnes mains aux fesses. Ce n'était pas du tout le programme qui lui avait été promis par Erwelyn. Il se rappelait bien de ses mots. "Prends juste une tenue pour la cérémonie. Le reste du temps on vivra nus et on fera l'amour." Tu parles ! Une vraie embuscade au final, oui.
La première fessée l'ayant déjà plus que surpris, il sursauta plus encore à la seconde qu'il n'attendait pas plus. Il commençait à se demander s'il n'allait pas sous peu passer à la casserole et se sentait de plus en plus comme un homme-objet, d'autant plus que la Comtesse et le Héraut parlaient sans vergogne de lui comme s'il n'était pas là. L'étonnement passé, il s'en amusa, se contentant de rester beau et de se taire puisque c'était visiblement ce qu'on attendait de lui. Et puis, et puis...la cérémonie venait de commencer et, à moins que Maine ne le sonne, il n'avait pas son mot à dire. Ce qu'elle fit assez vite en lui posant une question quasi existentielle. Il regarda devant lui, avant de poser à nouveau ses yeux sur elle, haussant les épaules.


Certains côtés oui, sans doute. Mais j'ai fait le tour. J'ai envie de prendre du temps pour d'autres passions. Comme faire du poney...
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En réfection
Keyfeya
Ah non mais quelle idiote....certes la GPF avait sans doute fait de la route mais, elle, elle ne faisait que ça aller et venir, monter, descendre, pourquoi, elle n'avait pas demandé un massage de pied mais pour elle ? Bonne question, elle n'avait pas réfléchi à ça comme ça....


Elle regardait la Cerise, en empêchant un filet de bave jalouse de couler, cela aurait été malvenu vu les circonstances et elle se concentra sur la Rousse et la moue qu'elle lui faisait n'augurait rien de bon pour l'avenir.

M'enfin elle se disait qu'avec l'audition, la mémoire de la vieille peau devait flancher aussi.


Nous, Keyfeya Romanov, actuelle Comtesse du Périgord Angoumois, entendons et acceptons ce jour votre serment, Votre Altesse.

Elle lui donna l'accolade et en profita pour lui murmurer quelques mots avant de reprendre plus fort.

Et j'en profite pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, je sais combien je te dois...tout.

Elle lui déposa une bise sur la joue.

Et Nous, vous promettons en retour Protection, Justice et Subsistance.

Elle lui sourit, avant de regarder l'homme qui était entré discrètement et qu'elle ne connaissait pas.

Je crois que c'est à vous, Messire....
Velden
Velden se présenta devant la Comtesse et s'inclina.

Votre Grandeur, mes hommages.

Il lui sourit puis posa le genou à terre et dit :

Nous, Velden de Mistra, Vicomte de Mansle, vous reconnaissons comme suzeraine, vous, Keyfeya Romanov, Comtesse du Périgord et de l'Angoumois par la grâce des urnes et du Très Haut.

Nous jurons fidélité, conseil, aide et service armé pour la durée de votre règne.

Si un conflit venait à vous opposer à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.

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Keyfeya
Key salua le jeune homme poliment en s'inclinant.

Bonjour Messire Velden, je suis ravie de vous rencontrer. Vous avez un lien de parenté avec Aymeric de Mistra ?

Puis elle l'aida à se relever comme elle l'avait fait avec tous, avant d'accepter son serment et de lui donner l'accolade magique.

Nous, Keyfeya Romanov, actuelle Comtesse du Périgord Angoumois, acceptons ce jour votre serment, Messire Velden de Mistra, Vicomte de Mansle.

Et nous vous promettons en retour Protection, Justice et Subsistance.


Et là, elle allait faire sa grande sadique, après avoir salué le Vicomte comme il se doit, elle regarda Cerise d'un oeil scrutateur qui se faisait masser les pieds. Un fin sourire en coin s'étira.

Sa Grandeur Cerise de Bonnemaison a-t-elle les pieds moins endoloris par la longue route qu'elle a du faire ? Peut elle me rendre mon Prévôt ?

Elle aurait marqué son territoire autour du Prévôt que ça aurait été pareil. Non pas, qu'elle considérait Shame comme un objet mais elle trouvait que lui faire rencontrer des gens dans d'autres circonstances et d'autres tâches pouvait lui être bénéfique mais fallait quand même pas déconner, elle en était jalouse de ce massage de pieds. Elle sourit, malicieuse, au fond elle connaissait Cerise depuis des lustres.

Et venir prêter serment ?

Elle termina son verre. Non point ivre, bien dommage ....
Cerise
Qu'il était agréable de se faire masser. Huhu..

Alors que la brune en profitait pleinement, même si ce n'était pas le lieu, elle pouvait sentir le regard pesant de la Comtesse sur elle. Surement pour l'envier, alors la Griotte en joua par son attitude, son ressenti bien agréable, soulageant, sans oublier ses félicitations à Shame aux mains trèèèès expertes..

La vilaine... à peine le temps d'en savourer qu'elle la quémanda devant elle.
Jalousie quand tu nous tiens..

C'est donc avec les chausses en moins que le fruit se présenta devant la jalouse.
Une démarche un peu spéciale qui faisait dandiner la brune d'ailleurs, qu'importe, voir la jalousie de Key, mais quel bonheur.. La Griotte en rajouta encore une couche.


- Vostre Grandeur !
Je ne saurais comment vous remercier pour cette délicieuse attention que vous avez eu à mon égard. Si vous saviez à quel poinct mes pieds s'en portent mieux. Si vous saviez comment les mains de Shame semblent si expertes. De quoi en demander encore et encore... Merci vostre Grandeur...


Sourire malicieux sur sa frimousse, elle s'inclina devant la régnante.

- ô vous vénérée Comtesse qui prenez soin de nous, vos vassaux..

Nous, sa Grandeur Cerise de Bonnemaison Plantagenêt, Comtesse de Lanquais, Vicomtesse douairière de Paulin, Baronne de Pontgibaud, Dame de Genté, et accessoirement Grand Prévôt de France, reconnaissons la Comtesse Keyfeya Romanov, comme nostre suzeraine légitime du Périgord et de l'Angoumois.

Nous assurons de luy porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Lanquais.

Si un conflit venait à vous opposer à un tiers, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour vous.
Si un fait venait à vous opposer à la Couronne, nous prendrions fait et cause pour elle.


Tout était dit, la Lanquais attendait que la Comtesse luy accorde le droit de se lever, c'est que la fin du massage l'attendait, puis la dégustation du buffet, deux poincts importants.
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Keyfeya
Et elle en jouait la peste ! Et que je t'en rajoute une louche et que j'étale bien pour la rendre verte de jalousie. Oui non mais faut dire qu'elle avait provoqué la situation, la brune. Rien qu'à l'idée du massage, elle en avait les pieds qui remuaient dans ses chaussures.

Elle la salua comme il se doit avant toute chose.


Votre Grandeur, quelle joie de vous revoir en PA !

Nous sommes ravie que vous ayez apprécié notre attention pour vous, Shame a des mains expertes, je n'en doute pas en effet, ce jeune homme a de nombreux talents !


Un sourire malicieux s'étire.

On aimerait en profiter tous les jours n'est ce pas ? Vous devriez l'instaurer à la GPF, vous avez de hautes fonctions et tout un tas de Prévôts sans doute pour vous servir et qui seraient ravis de vous faire plaisir!

Moi même, je me demande si je ne vais pas sortir un décret pour que chaque conseiller fasse un massage à la Comtesse au moins une fois par jour !


Elle écouta l'allégeance de Cerise et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Nous, Keyfeya Romanov, actuelle Comtesse du Périgord Angoumois, acceptons votre serment, Cerise, Comtesse de Lanquais et Nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Elle lui donna l'accolade et lui sourit.

Cela fait plaisir de vous revoir depuis tout ce temps, à regarder autour de moi, c'est un peu comme remettre un pied dans un passé bienheureux.

Elle se recula, les allégeances se terminaient, elle s'adressa à tous, sincère.

Je tenais à vous remercier de votre patience et de votre présence ici, je remercie également les personnes qui sont venues assister à cette allégeance, que se soit pour prêter serment ou non. C'est un vrai plaisir d'être entourée de ses amis pour cette journée particulière pour moi.

Je remercie également le Prince Lexhor pour cette joyeuse surprise, j'espère qu'il me pardonnera mes digressions et mes âneries. Sachez que j'ai été honorée de votre venue et de votre présence ici, honorée et touchée.

Maine....ce fût une réelle joie de vous rencontrer ! Et je suis heureuse que vous ayez été mon Héraut pour cette cérémonie, je crois que je n'aurais pas pu rêver mieux.


Elle s'inclina et laissa Maine clore la cérémonie.
Shame
Vu la posture du pied présenté. Nulle question. Il aurait du le comprendre. Le pied en question bien avancé sur sa cuisse. Une main posée avec soin à l'arrière du talon de la chaussure pour le libérer, puis toute la voûte plantaire et les orteils. Sa main prend la chausse, la tend vers sa propriétaire. Il se courbe en avant, ses cheveux tombent de chaque côté de son visage. Plongé dans sa concentration sous le passage de ses doigts sur chaque zone du pied, pour bien sentir les points de tension, à dénouer. Par appui léger le long de dessus, en dessous, avec ses pouces. Chaque zone est examinée. Il relève la tête un peu, la penche sur le côté comme ailleurs. Les yeux perdus dans le vide, l'air absorbé. Son corps se voûte un peu en avant, commence de lents va et vient sous le rythme de ses doigts bien serrés, en massage léger de chaque côté du dessus du pied alors que ses pouces accentuent à peine un peu plus en pression circulaire, sur le centre, pour glisser sur les côtés ou remonter jusqu'à la cheville.

Un léger mouvement de bascule en arrière du talon, pour relever la voûte plantaire face à lui. Un regard rassurant à la Grande Prévôt de France. Puis il repart dans son monde fait que de toucher, de ressenti, sous le travail de ses doigts, au contact de la peau.Ses doigts emprisonnent avec légèreté le dessus de son pied pour laisser toute la place à ses pouces à prendre possession pleinement de sa voûte jusqu'à ses orteils. Des appuis légers, puis plus marqués, pour masser bien son talon et sa cheville de ses longs doigts fins qui les entoure avec précision, les envelopper, les protéger par un lent et long mouvement sur la peau, pour faire monter la sensation de chaleur, de bien être, sur cette partie là, en particulier.

Il aurait aimé apporter bien plus et en faire profiter l'autre pied. De dos à la salle, il avait un peu oublié. Le Prévôt le réalise à la voix de la Comtesse soudain. Il en est tiré de son ailleurs. Sans vouloir commettre d'impair, que la Cérémonie se poursuive, le jeune homme cesse lentement le massage, s'en retire sous l'approbation de la propriétaire pour se lever doucement, ramasser le repose pied. il lui fait place pour la laisser prêter allégeance. Il s'incline avant d'aller remettre l'objet à sa place du début.


Et de suivre la suite, tiré d'un instant de liberté qu'il doit à la Comtesse. Certes, il aurait pu refuser, s'offusquer. Mais Shame apprend beaucoup. Comme de suivre les règles. Il est temps en effet. Pour une fois, il a fait acte d'obéissance. Il espère que cela sera remarquer. Un regard vers la suite, sans trop faire attention aux échanges entre les deux femmes, à vrai dire, il eût du mal à deviner, ce dont elles font référence. Petit à petit, le vin blanc s'estompe à le griser.

Ah la fin. Déjà. Place au banquet dans ce cas. Un regard friand d'avance tourné vers lui. Surtout sur la carafe de vin blanc à laquelle, il y mettrait bien une claque.
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Erwelyn
Forcément, Maine gardait un œil sur tout ça : massages, embrassades, gueulades, rigolades... cette cérémonie d'allégeances se déroulait de manière plutôt bon enfant et ça n'était pas pour lui déplaire. D'ailleurs, si toutes celles où elle devait cérémoniser pouvaient se passer comme ça... Ça n'était pas le cas mais pour l'instant elle profitait, pas mécontente aussi de passer ce moment aux côtés du prince qui avait été pris dans un sacré traquenard. A sa réponse d'ailleurs, elle eut un petit rire, mais avec le remue-ménage ambiant, personne ne sembla y prêter attention.

C'est un programme fort intéressant je trouve
, lui répondit-elle avec un clin d’œil amusé.

Elle le regarda l'espace d'un instant avant de reporter son attention sur la cérémonie, songeant que si elle en était là aujourd'hui, c'était entièrement grâce à lui. Il l'avait formée et poussée par deux fois à passer ce foutu examen qui lui avait fait s'arracher les cheveux, persuadée qu'elle était de ne jamais le réussir. Mais il avait eu confiance en elle et tout ça avait porté ses fruits. Lynette était maintenant maréchale d'armes et avait même l'Orléans sous sa tutelle. Et lui même venait de rendre ses caducées, la boucle était donc bouclée.

Au passage de Cerise, Maine griffonna une dernière chose sur son parchemin et écouta la comtesse avec un petit sourire.


Votre grandeur, ce fut aussi un plaisir pour moi d'officier en ce jour et d'avoir permis à un pauvre petit chevaucheur comme Mederic de voir une cérémonie d'allégeances en vrai. Il doit maintenant trouver la France bien belle et généreuse avec lui !

Petit aparté fait, elle continua.

Tous les nobles présents se sont agenouillés devant vous pour prêter allégeances. Il y a toutefois une dérogeance à signaler, celle du comte de Cognac, Phenix Alexandre Richard. Il ne s'est pas présenté et n'a pas envoyé de courrier avant de retourner chez les moines, d'après les renseignements que j'ai pu avoir. Vous devez donc décider soit de traiter sa dérogeance et donc de demander sa destitution pour défaut d'allégeance, soit de l'excuser et de fermer les yeux face à cette dérogeance.


Voilà, il ne restait plus que ce point à traiter avant de clôturer réellement la cérémonie et de lâcher le ban périgourdin sur le banquet.
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Cerise
La Griotte ne put que valider chaque mots de la Comtesse, que ce massage fut plaisant - même si trop court - que Shame avait des mains expertes, douces, épousant parfaitement chaque contour de sa peau laissant son pied dans une sensation de légèreté.

Elle se releva pour l'accolade suite à l'invitation de la Comtesse.


- Le plaisir est partagé vostre Grandeur.

Elle n'en dirait pas plus, elle avait toujours ce pincement au coeur, chaque fois qu'elle posait un pied sur ses Terres natales qui luy manquaient tant. Elle conclut.

- Nos idées se rejoignent, nous comptions l'instaurer à chaque entrées au sein de la Grand Prévôté de France, vous devriez en faire de même auprès de vous, vous verrez... c'est si agréable...


Un léger signe de tête vers Maine avant de tourner les talons, en regagnant sa place elle entendit le nom de son Suzerain...

Bizarre ce n'était pas dans le genre de Phenix de louper une allégeance, ce dernier était en repos au Monastère depuis des mois - soucis privés -. Son teint devint pâle.. Elle espérait que la Comtesse Key n'en ferait pas cela... Il ne le méritait pas.. Elle n'avait plus qu'à attende la décision..

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