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[RP] Allez bonne journée !

Andrea_
En effet, dans les lointaines contrées de cette savane, vit depuis des dizaines d'années un autre animal. Un tout petit oiseau, blanc comme neige au regard si doux que l'on se demande encore comment il a fait pour survivre dans cet endroit hostile. Surmontée par deux petites ailes ajourées, elle s'envole comme portée par la dentelle, pour butiner de fleurs en fleurs, à la recherche d'un mâle. Son cri, mignonne petite mélodie d'une suavité sans limite, témoigne de son innocence. Inoffensive et grâcieuse, elle sait se fondre dans les éléments, et il n'est pas rare de la voir admirer son reflet dans les différents objets brillants qu'elle croise sur sa route. Solitaire, elle aime parfois retrouver ses congénères pour des occasions précises, se murant dans le silence pour se repaître de leur simple présence. Aucune rébellion n'est à attendre de cette oiselle, si ce n'est parfois un clignement de paupières.

- "Un roman? Un ROMAN ? Mais j'en ai rien à carer de ta putain de TOITURE Johannes !"

    - "Ah merde Michel, t'avais fait focus sur l'autre lààà !
    - Ah? Nan mais avoue que la description ressemblait aussi! Enfin... Enfin certains éléments...
    - C'est pas faux Michel, c'est pas faux."


Je ne m'attarderais pas sur la bestiole nommée Andréa, c'est à dire qu'actuellement l'oiselle bat des ailes, bec grand ouvert. On dirait un oiseau Italien. Un oiseau Italien un peu sourd, mais PAS muet.

- " Ça, ça Je te trouve bien péjoratif pour parler de cette nuit hein ! C'est presque vexant !

    - "Alors Raoul, tu commences à voir la différence entre la Blanche et l'Andréa ?
    - Oui, oui, l'Andréa est bien plus... expressive?
    - "Expressive?
    - Gueularde et... Enfin je crois que...
    - Que, dis moi tout Raoul
    - Je crois que j'ai rarement vu quelqu'un faire preuve de tant de mauvaise foi, c'est...
    - C'est vraiment son domaine de compétence premier."


- " Alors quoi hein, tu vas retourner à ta petite toiture bien tranquille, cuisiner du poisson après avoir passé trois heures à retirer les arrêtes et puis... Et puis quoi HEIN ? On a merdé. Oui bah ça arrive. On a tué personne !" Ou alors on ne le sait pas encore, mais du coup est ce que ça compte vraiment?

    - "Moi je pense que dans le doute...
    - Je pense qu'on ne peut pas parler sans savoir, mais qu'elle est douée pour savoir sans parler et du coup
    - Du coup quoi?
    - Pardon?
    - Elle a dit "du coup qu" QUOI, elle nous entend?
    - Et non tiens.... Débiles.


Les doigts reviennent masser les tempes, et l'inspiration se fait profonde.

- "On va reprendre les points, un par un, en oubliant le fait que ma main a fait coucou à ton petit oeuf. Asseyons-nous et reprenons. Bon on sait que t'avais une bouteille, parce que moi la seule chose que j'ai ramené des Flandres c'est un mari et il n'est pas là. Ensuite, t'avais aussi ramené de la racine de machin. Bon. Le petit truc en bois là, ça représentait quoi? Et sur le papier, y avait écrit quoi?

Allez, viens t'asseoir Joh, tout ira bien.
J'vais pas t'violer hein ? AHAHAHAHahahaha.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Bêtement, il répète :

- « Reprendre les points un par un... »

Non, il n'a pas entendu la suite. Mais soudainement, il semble acquiescer. Il aurait presque l'air d'accord. Un peu trop d'accord même. Peu à peu, il abandonne l'idée de régler ça entre gens civilisés. Allons-y comme des sauvages. Puisque tu veux qu'on taille dans le vif du ÇA.

- « C'est une brillante idée… »

Saupoudrée d'ironie.

- « Non parce que moi je pensais, naïvement, tu vois, qu'on aurait pu sortir d'ici chacun notre tour, on laisse ça derrière nous et on vit nos vies, moi je refais ma toiture, et toi tu… je sais pas, tu comptes tes robes ou tu fais passer ça avec le premier connard venu, mais hé, puisque tu tiens à ce qu'on reprenne, point par point... »

Andréa est assise, le barbu lui, commence à s'agiter dans la pièce. La trogne impassible encore, le geste nerveux déjà. C'est pas contre sa meilleure pote qu'il est en colère, mais contre la situation. Et il se trouve que, manque de bol, sa meilleure pote est co-actrice de la situation. Il ramasse la statuette de bouc en ébène, puis semble la considérer deux secondes.

- « Donc ça, ça m'dit rien... »

Par-dessus l'épaule. Zblam.

Le petit mot sur les papillons maintenant.


- « … ça non plus... »

Hop, chiffonné, envolé.

La bouteille vide, qu'il renverse vers le plancher comme s'il allait en sortir une vérité. Petit bruit de pet sec avec la bouche. Non, toujours rien. Va donc rejoindre ton copain-plancher. ZBONG.


- « Surtout tu me dis s'il y a un truc qui te revient, hein... »

Là, paaaaardon Andréa, il tire sur le drap pour en libérer les pans et se met à le faire claquer dans l'air, comme pour le défroisser. Histoire de bien remettre les choses à plat. Y a des trucs qui dégringolent dans le processus. Il fait mine de zieuter dessous. Dessus. Andréa. Non ? Toujours rien ?

- « Et quand même c'est curieux... », poursuit cet homme, dont les colères, rares, ont ce quelque chose des orages d'été qui semblent gronder au loin et puis d'un coup foudroient le poirier dans le verger de la voisine, et tout le monde sursaute à table.

- « Qu.. Quand même c'est curieux parce que… Alors je manque sans doute cruellement d'imagination mais il y a pas beaucoup de raisons qui pourraient expliquer que je dorme nu à côté d'une femme qui n'est pas mon amante… Ou alors on aurait pris un bain, Andréa, mais là… là tout de suite dans cette pièce je n'aperçois pas un seul PUTAIN DE BAQUET. TU VOIS UN BAQUET TOI ? »
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Ouh. C'est que l'Andréa n'avait jamais vu le Johannes sauvage en colère. Nan parce qu'on est bien d'accord, il est en colère. C'est en effet l'image de l'orage d'été qui vient en premier : t'es tranquillement à la plage en train de siroté un mojitard et puis tu te dis qu'il va falloir penser à rentrer parce que bon, c'est l'heure du bain tout ça et alors que tu te laisses dix minutes, BAM ça te pète à la gueule.
Et BAm, ça me pète à la gueule.
Pourtant ça avait bien commencé. Enfin... "Bien" faut le dire vite. et "commencé" je ne parle pas du réveil hein, c'est évident. Non je parle du Jojoh sauvage qui abandonne l'idée de partir pour répéter, puis acquiescer. C'est bien Blondin, la voix de la raison, tu vois même moi je suis apaisée, làààà tout ira bien.
Puis vint l'ironie, l'ironie c'est le nuage noir qu'on voit au loin et qu'on se dit "nan mais il est loin, j'ai encore une bonne grosse heure".
Puis vint les gestes et les paroles dont Elle ne retiendra une chose "qu'elle est du genre à faire passer "ça" avec un amant", ce qui n'est pas tout à fait faux mais pas tout à fait vrai non plus, surtout que balancé comme ça elle a légèrement qu'il la traite de catin, et que ça passe quand même parce qu'elle n'a pas envie de lui hurler dessus. Pas encore, patience, ça viendra.

Ensuite, c'est la mauvaise foi. La mauvaise foi c'est le petit vent qui se lève, qui te fait replier le parasol, mais tu t'en fiches parce que tu ne vas pas cramer à cette heure ci hein. Colombe patiente. Colombe le regarde s'agiter en penchant un peu la tête. Colombe se triture les doigts, tous. Tous les huit. Elle se gratouille les cuticules, et tu sais pourquoi? Parce que quand t'as des fourmis dans les mains, ça te GRATTE LES CUTICULES.
Puis le petit bouc vole. Le petit mot aussi. Le vin tâche le sol, la bouteille rebondit -Zbong c'est clair un bruit de rebond, sinon ça aurait fait Schgling tout le monde le sait-.


-- « Surtout tu me dis s'il y a un truc qui te revient, hein... »

Petit moulinet, continue Blondin, t'es bon dans ce que tu fais, allez, encore. T'façon rien ne me revient là tout de suite. Là tout de suite depuis une heure quoi. Je dérange? Ah oui, le drap, tu veux le drap, lever de fesse droite pour libérer le truc immaculé. Immaculé. Bordel. Où t'es tu soulagé Johannes?
Et donc normalement, quand le vent se calme, que le soleil réapparait, on réajuste ses solaires ET
Trois.
Deux.
Un.
ORAGE. Bonjour Johannes, moi amie, moi pas aimer que toi gueuler.
Et moi... faire pareil, avant je me permets juste de penser à deux trois trucs, le temps de me lever, de ranger mes cheveux, de virer une mèche qui s'était collée entre mes lèvres -ultra sèches, à croire qu'on n'a pas assez bu-. Moi, je préfère mille fois l'idée que... Non en fait trop tard, Johannes a remis une pièce et l'index vient écraser son torse.


-" Bin tu sais quoi? MOI, je préfère MILLE FOIS qu'on ait couché ensemble plutôt qu'on ait pris un bain, au moins les PULSIONS c'est carrément moins ambigu !
Alors tu sais quoi? Prends ça, et ça, et ça et ÇA AUSSI"


Tiens, prend ce bouc là, et ce mot, et celui là aussi, et disparait sous le drap. Autant dire que le ton monte et que ça part un peu dans les aigus, mais j'ai la bouche sèche j'te dis

- " Et concernant ÇA bin j'étais pas toute seule hein, et je.... JE NE SUIS PAS UNE CATIN ! JE ne RêgLe pAs mes pROblèMEs en m'envoyant en l'air, MOI !"

Vingt six.
Je t'ai planté vingt six fois l'index dans le torse. C'est une façon de planter des doigts à la mode de chez moi.*




* : rapport à "savez vous planter des choux", voilà voilà, faut savoir tuer l'innocence aussi.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Vingt-six doigts, ça fait beaucoup. C'est trois virgule vingt-cinq fois le total des doigts d'Andréa. Jhoannes n'a pas compté le nombre d'attaques en piquet. Il en a fait dévier quelques-unes pendant qu'il se débattait encore pour sortir la tête du drap, dans une parade maladroite des avant-bras. Il y a encore eu des Zblong et des Poc sur le plancher, et puis sa tête d'oisillon furax a refait surface. Il n'a pas tout bien compté, mais il a tout bien entendu.

- « PUANTE DE MAUVAISE FOI ! »

Index et majeur soudés tourné sous son menton.

- « J'suis pas un ange, moi-même ! On sait, que j'ai déjà eu une certaine propension à merder dans ce domaine dans ma vie ! »

Revers de signalisation. Vers Andréa maintenant.

- « Et toi, PARDON SAINTE ANDRÉA, mais t'es pas, genre, la nana qui se contrôle le mieux quand ça LUI CHAUFFE ENTRE LES JAMBES ! »

Maintenant, il pointe le lit, antre de la turpitude, et dans son crâne s'amoncellent tous les étages, les portes et les détours de corridors d'une grande bâtisse sise dans le domaine qui porte à son entrée la devise : « Ceci n'aurait jamais dû arriver et pourquoi c'est moche ». Toutes les raisons, tous les remords, les souvenirs et les causes. Et même si c'est relativement bien agencé là-dedans, dehors ça s'exprime en version condensée :

- « C'EST MAL. »

On dirait un peu qu'il rouspète un clébard qui aurait souillé un tapis d'Orient, exception faite qu'il y a deux chiens dans la pièce, et que s'ils s'étaient contentés de faire pipi contre les murs, franchement il l'aurait mieux vécu. Son nouveau slogan défile sans interruption dans son regard. C'est mal, oui, et pas mal mais oh c'est bon parce que c'est mal, c'est mal parce que c'est sérieusement douloureux à mater en face. Même de profil, là, c'est mal.
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Les bras tendus et les poings serrés, on ne serait pas surpris de voir de la fumée sortir du visage pivoine de la Colombe. Quelque chose semble la contrarier, pourtant elle a trouvé super amusant le moment où Joh se débattait sous le drap !

- "Sainte Andréa? SAINTE ANDRÉA ? VRAIMENT ? " Et le petit hochement de tête à la Whitney suivi d'un doigt accusateur, Sainte Andréa, c'est à moi que tu causes? C'est à MOI que TU CAUSES ?

- "C'EST MAL."

Oh merde, elle a tellement envie de rire, "c'est mal". "Cémal"
"c'est vraiment pas bien, tu ne dois plus jamais recommencer". Pourtant elle ne rit pas non, je dirais même qu'elle prend le temps de remonter sa manche, d'accrocher le bouton pour éviter une descente du tissu et qu'elle lui envoi, un merveilleux crochet du droit en direction du menton.
J'sais pas pourquoi elle fait ça, enfin si, je sais -et elle vous l'expliquera bande petits impatients, mais je veux dire pour le bourre pif. Nan mais c'est vrai, elle s'entête depuis des anénes à distribuer des patates de forain alors qu'elle positionne mal ses doigts et qu'à la fin elle a au moins aussi mal que celui qu'elle visait.


- "Non, ça c'est mal. Et ça fait mal. Et puis ça laisse des traces. Ça va rester écrit sur ton visage pendant quelques jours et tout le monde te demandera ce qui est arrivé, alors que ça Tout "ça là", le lit que j'enrobe d'une main douloureuse et un peu tremblante Et bin y a que nous qui SACHONS.


Parce que oui, nous sachons.
Enfin d'ailleurs nous ne savons pas grand chose mais ça devient soudain un problème totalement secondaire, le premier étant de faire avaler la pilule à Monsieur, Ah décidément, les pilules sont toujours plus faciles à prendre pour les femmes.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Le coup l'entraîne un peu sur le côté, et dans sa mâchoire résonne la fanfare. D'un geste incontrôlé, un vieux réflexe d'enfant qui resurgit, il protège son visage d'une main aux doigts crispés, paume vers l'avant. Arrête. Pas plus. Le front plissé, l'autre mitaine encadrant sa mâchoire pour la faire jouer un peu alors que la douleur résonne encore, il tente d'encaisser mentalement ce qui vient de se passer. Non parce qu'il soit pas habitué à s'en prendre plein la tronche — 1469 aura été une année phare en la matière. Mais venant d'Andréa ? Non, il aurait pas cru. Pas de colère dans le regard qu'il braque vers elle ensuite, mais deux points d'interrogations qui dansent au milieu de ses pupilles. Ah bon ?

Oh.


- « Hum. »

C'est le petit son qu'on entend venu du fond de sa gorge alors que ses lèvres restent soudées entre elles, et se retroussent ensuite le temps d'un petit sourire sec et triste. Hum. D'accord. On en est donc là. Je suppose. Il y a des mots qui écorchent davantage que des lames, après tout, et des vérités qui entraînent plus de souffrance d'un poing décroché. Là pourtant, c'est bien cuisant, et dans la joue, et dans la tête. Blondin se retrouve à fixer le sol quelques secondes. Pas en état d'intégrer l'information que la vie vient de lui envoyer. Les nerfs envoient les bonnes coordonnées, mais le cerveau ne veut pas traiter ce qui en découle. Notamment ce truc, qu'on appelle les émotions. Ah bon.

- « T'es tarte. », qu'il commente d'un ton aussi doux que curieusement détaché. « Personne verra rien sous la barbe. »

Petit sourire encore, plus appuyé. Pour la forme. Pardon, mais je peux pas faire plus que te filer des considérations bassement pragmatiques. Le serveur est en surcharge et c'est pas le petit goût de sang dans ma bouche qui m'inquiète, non, mais les déductions que je peux en tirer.
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Et ça fait mal cette fois aussi. Mais bizarrement pas à la main. Enfin si, la main douille, un peu, mais c'est tout le reste qui vrille. Qui se noue. Qui s'emmêle. Qui se liquéfie. Qui se dégoûte, un profond dégoût de soi même. Le truc qui te ferait bien dégueuler tripes et boyaux tant c'est douloureux.
Les yeux s'écarquillent, la bouche s'ouvre et reste là, agitée de tremblements incontrôlables. Parce que merde, c'est Johannes. C'est Johannes que je viens de frapper. Et peu importe ce qu'il a dit, ou fait, ou pas dit, ou pas fait, rien ne justifie qu'il prenne une mandale. Et si le geste en lui même est à gerber, ce n'est rien comparé au regard qu'Il pose sur Elle. Bordel. C'est de la déception? C'est... Elle est bien incapable de lire ce que c'est, mais c'est pas un remerciement, ça c'est certain.

Et même s'il l'ouvre ensuite, pour annoncer une vérité tout bonnement pragmatique, parce que oui, c'est vrai qu'on verra rien sous la barbe, celle de la Colombe -la bouche hein, pas la barbe- reste désespérément close. Pire, elle se baisse pour ramasser les preuves de cette nuit, drap compris, pour tout poser sur la table. Aucune idée du temps qui s'écoulera avant qu'elle ne souffle un.


- " Je suis désolée."

Car désolée elle l'est. Pour cette nuit, pour ce poing, pour leur amitié. Parce qu'elle sait que 1469 aura décidément été une année de merde pour l'état cutané de Johannes, et que psychologiquement aussi il a bien morflé et que ... Et que ce n'est pas le rôle d'une amie d'en rajouter.
J'ai une vision très limitée de l'amitié, je crois d'ailleurs que si j'ai beaucoup de copains, j'ai peu d'amis, peu de personnes qui savent qui je suis et qui l'acceptent, qui répondent présent quand j'en ai besoin, et surtout à qui moi, je sais répondre quand eux, en ont besoin. Johannes est le survivant de ce désert, et je venais de tout gâcher, d'un revers de main -enfin c'était un coup droit-.


-" Je te respecte bien trop pour te sauter dessus, quand bien même ça me chauffe entre les jambes".

MEgA CULPAbilité.
Et vérité criante.


- " Maintenant, si tu veux t'en aller, passe par la porte parce que cette nuit quand t'as voulu t'envol... Putain.

    - " Elle se souvient. Elle se souvient!
    - Oui enfin elle se souvient juste de Johannes en train d'escalader la rembarde pour voir si la potion fonctionnait...
    - Moi je note juste qu'on peut respecter les gens et leur défoncer le menton...
    - Oh ferme la, va pas tout gâcher."

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
- « Je sais. »

Même si c'est balancé sur un air songeur, comme s'il venait de se refaire un shoot de poudre de racines de mandragore, il le pense. Parce qu'il voit bien, qu'elle a pas l'air dans son assiette. Alors oui, il sait, qu'elle est désolée. Et lui de son côté il en a clairement gros sur la patate. Du coup il contient. Quoi ? Mais tout. Tout bordel, la première vague de chiale ravalée, et puis le raz-de-marée de phrases qui vient s'éclater contre la barrière de ses lèvres ensuite. Toutes les vérités crues, sales, une version de son profil à elle qu'il pourrait lui balancer comme ça, les traits noircis par la rancœur, détournés, avilis, tordus par l'envie de frapper en retour. Et s'il peut se planter sur certains points, il se doute que d'autres frapperont pleine balle.

Alors pendant qu'Andréa ramasse les débris, Blondin pèse. Tu te souviens, non ? J'arrive encore à faire ça parfois, je mets les bidules du contexte en cours de chaque côté de la balance, et je regarde où ça penche le plus avant de faire un choix. Par chance, peut-être, notre amitié est plus grosse qu'un mauvais geste. Encore qu'elle vient d'en prendre un sacré coup. Plus que mon menton, mais moins que mon égo. Du coup je vais contenir tout le moche qui me vient, et je vais utiliser mon super-pouvoir de druide à deux balles pour la mettre en stase, notre amitié. Dans une bulle imaginaire mais bien réelle, hors de ce quand, de ce où et de ce maintenant qui pue. Pour l'épargner un peu, parce que si je parle là, je risque de tout la défigurer.


- « Je suppose que tu me respectes... »

C'est-à-dire qu'après ça, il peut pas faire mieux que supposer. Mais c'est pas à lui, songe-t-il, qu'elle aurait manqué de respect, en ouvrant les cuisses. Ni lui à Andréa, s'il s'avérait qu'il avait démarré les hostilités le premier, ce qui lui semblait tout autant probable. Blondin a encore conscience de ses déconnades pintées de jeunesse et de comment il peut être quand ça lui tend entre les cuisses. Non, c'est à elle, qu'ils auraient manqué de respect. Même si elle est loin, et même si elle est plus là. Et elle, ils savent tous les deux qui c'est.

- « J'te respecte aussi. »

Petit haussement d'épaules.

- « J'disais juste que parfois on est cons. »

Un peu maladroitement, oui.

- « J'vais rentrer chez moi maint'nant. C'est pas que j'te lâche la main au bord d'la route, mais j'ai besoin de faire un petit bout de chemin seul, là. »

Elle a dit par où déjà ?
Ah, oui. La porte.

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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Il avait besoin de temps, seul. Et elle serait bien piètre amie de ne pas lui laisser. Elle a déjà bien amoché l'amitié, bien lacéré la bulle qu'ils ont mis finalement peu de temps à construire après des années à se détester cordialement. Et surtout bien tapé sur la trogne, si on y pense ça fait un gros bilan en un minimum de temps, et y a aucune fierté à en tirer.

Alors elle fait un petit signe de tête sans pouvoir dégueuler un seul mot. Parce que ça serait dit en chialant, en reniflant, et que ça serait totalement injuste parce... Pas de réelle raison, ça serait injuste après ce qu'elle lui a fait, c'est tout. Alors oui, voilà, elle hoche doucement la tête signe qu'elle comprend qu'il doit partir, et que même si ce n'est pas pour réparer sa toiture, pour cuisiner du poisson pour sa fille, bah c'est pas grave.

Et ouais on est con. Pour bien des raisons. Parce qu'au fond peu importe qu'on ai cédé l'un au l'autre, peu importe qui, comment, où et pourquoi, si le réveil est douloureux c'est parce que ça serait Elle, qu'on aurait déçu. Elle, qu'aucun des deux n'est capable de nommer à voix haute, ni même par écrit. Elle, qu'on nomme "Elle", pas par irrespect mais par pudeur.

Du coup je vais reprendre un beignet.
Et du vin.
Et voir s'il n'y a pas une deuxième pipe qui traîne.
Parce que sinon je vais tout casser ici, et je ne sais pas lequel a laissé une caution.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Quelques heures plus tôt, même chambre :

JHOANNES — And... Andréa... Tu peux pas savoir depuis combien de temps j'attends ça...
ANDRÉA — Hummm, Johannes...
JHOANNES — Je... Je... Même dans mes rêves les plus fous...
ANDRÉA — Tu m'étonnes... C'est... tellement...
JHOANNES — Je sais... Tu te rends compte qu'on a jamais osé avant cette *hips* nuit ?
ANDRÉA — Et pourtant, si tu savais combien de fois je l'ai espéré..
JHOANNES — ... c'est vrai ? ... à Crouzeix aussi... ?
ANDRÉA — Un regard tourné vers Blondin avant d'étirer un sourire. Surtout à Crouzeix.
JHOANNES — bat des cils, par-dessus ses pupilles dilatées. Oh. T'es... prête ? T'es sûre que c'est ce que tu veux ?
ANDRÉA — Inspiration. Questionnement. Est-ce que c'est une bonne idée? Non. Est-ce qu'on va le regretter? Oui. Est-ce qu'on en a rien à foutre? Oui, tu penses que tu vas y arriver?
JHOANNES — semble décontenancé par la question un bref instant. J'espère, en tout cas. C'est... Ne te moque pas, mais c'est un peu la première fois, j'ai l'impression.
ANDRÉA — Hochement de tête Colombesque, non, elle ne se moquera pas. Enfin… C'est que... vu ton état, et la taille du trou...
JHOANNES — C'est comme on a dit dans nos lettres Croût... Croûton, toi tu sais aspirer et m*hips*... et moi je tasse très bien.
ANDRÉA — Petit regard en coin et bec en cul de poule. C'est qu'il sait parler aux femmes. Dépêche toi par contre, rien ne t'oblige à lustrer la tige comme ça !
JHOANNES — J'suis un gros bordélique mais elle, j'aime bien qu'elle reste propre. J'ai jamais su me l'expliquer. Mais vas-y, tu peux tirer dessus.
ANDRÉA — J'ai cru que je ne pourrais jamais la toucher, elle est toujours collée à toi comme une mouche au cul d'une vache. Et ce n'est qu'après l'avoir prise en bouche qu'elle soupira, à fendre l'âme un : Han putaaaaain que c'est bon...
JHOANNES — hoche doucement la tête, l'air soudainement rêveur. Oui, je sais...
ANDRÉA — Oh Johannes... Si j'en avais une, moi aussi... On pourrait le faire en même temps.
JHOANNES — Mais tu sais... on a pas besoin d'elle pour le faire. Elle nous aide juste au début, mais on va bientôt pouvoir l'abandonner.
ANDRÉA — L'abandonner? Petite moue boudeuse de la Colombe qui en profite pour la glisser de nouveau entre ses lèvres, vrai qu'elle tire comme personne.
JHOANNES — Par contre... J'ai une idée folle, mais...
ANDRÉA — Oh allez, fais pas ton timide, au point où on en est...
JHOANNES — Est-ce que ça te semblerait pas plus naturel qu'on le fasse.... tout nus ?
ANDRÉA — Hinhinhinhinhinhin. Oula, c'est de la bonne. Allez!
JHOANNES — Krkrkr... Si tu veux pas je comprendrais, mais on se connaît depuis longtemps et j'me dis, si on doit enfin s'envoyer en l'air...

Quelques minutes plus tard, même lit :

JHOANNES — COMME DES PAPILLONS ! YOUHOU !
ANDRÉA — QUI DANSAIENT SUR MOIIIIIII HEY regarde JOH ! Ouais, regarde Jo ce qui dépasse de mes... Oh merde.
JHOANNES — C'pas grave ! Les papillons ça a pas d'plumes ! Saute avec moi !
ANDRÉA — PUTAIN on aurait du l'faire AVANT !! Chboin, chboing... Super ce matelas.
JHOANNES — REGARDE ! J'AI DES AILES ! WIIIIZ !
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
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