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[Rp]Un chemin vers la lumière

Louis1er


Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom


Le voyage, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

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[12 Aôut, à l’aube, Post frontière Berrichon]



Le soleil commençait à se lever, laissant apparaître dernière nous des myriades de rouge et d’orange, une légère brise soufflait de l’Ouest. Nous avancions au gallot pour ne pas fatiguer nos montures, au loin dans le ciel encore noir parsemé des dernières étoiles, nous vîmes les contours des tours de garde de l’entrée du Berry.

Nostre voyage arrivait à sa fin, doux périples salvateurs nous apportant la paix et la sérénité dans nos cœur il avait été. J’avais fait pour ma part de curieuse rencontre dont cette discussion impromptu hier en taverne avec un curé rempli de rage… Je comprenais désormais que la créature sans nom faisait recette en ce moment sur terre, tout partait à la dérive et il fallait une force de volonté sans égale pour ne pas plongé dans ses appels continuel pour nous faire quitter le droit chemin.

Enfin tel n’était pas la question, nous étions à quelques pas du poste frontière désormais, Anabase avait fait lever nos étendards et le douanier nous interpela.


Bonjour Messire, déclinez vos identités, vostre provenance, destination et raison de vostre venu en Berry.


Sur un ton joviale je répondis :



Nous sommes sa grâsce Louis1er de Bielle, je suis accompagné de ma vassale la Dame Anabase de Donato et de nostre serviteur Jonathanclaude. Nous allons à Castelroux pour y serjourner un certain temps.


Le Douanier :


Avez-vous croisé quelqu’un en chemin ? Et avez-vous prévenu le prévost de vostre arrivé ?


En souriant



Oui nous avons croisé une femme fort peu vêtu, mais nous ne lui avons point adresser la parole, je ne sais ce qu’elle faisait sur la route. Quand à avoir prévenu le prevost, non je ne l’ai fait, mais j’ai écrit il y a peu à sa grâsce.


Je tendis alors la lettre du Duc.


Vostre Grâsce, bienvenue en Berry termina le douanier en nous laissant passer.


La route continuais quelques lieu avant de passer dans une belle forêt chênes, peuplier et boulot. Nous la traversâmes en quelques heures pour voir enfin au loin les fortifications de Bourges. Et les tours de la cathédrale. Je regardais alors mes compagnons le cœur remplie d’émotion.



Voici nostre nouvelle terre les amis…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Anabase
Les fesses douloureuses de tout ces chemins parcourus, Anabase se mit debout dans les étriers. Une petite halte ne lui fit pas de mal ... au contraire.
La douane berrichonne était la première qui se manifestait depuis leur départ, et cela ne prit pas plus de temps qu'il n'en fallait pour montrer les papiers en régle. Le duc Louis avait tout prévu. Tant pis, elle ne mettrait pas pied à terre encore.
Rygel parfois si fougueux, était bien content de ce répit aussi. Il profita de cet instant pour secouer sa crinière laissant les poussières ramassées aux portes du Berry.

Anabase scruta les mouvements d'un oeil entrainé. La route avait été particulièrement calme, sans anicroche aucune, et même plutôt amicale dans les tavernes où ils avaient fait de courtes haltes; liant des amitiés éphémères.
Elle soupira, bien aise d'imaginer le bon bain qu'elle ne manquerait pas de prendre dans la première auberge de Chatelroux et surtout de retirer ses bottes qu'elle n'avait pas enlevées depuis ... depuis 6 longues journées !


Oui, Louis, nous voilà arrivés. Je gage que les dernières lieux seront les plus longues. Je rêve d'un peu de confort ou tout du moins d'un peu moins d'inconfort. Lui dit-elle en essayant de changer de position sur la selle. Elle jeta un regard à Jonathanclaude qui semblait bien secoué sur son âne, mais qui jamais ne s'était plaint de l'allure vive à laquelle ils avaient voyagé.
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Jonathanclaude
Apres se long mais agréable voyage jona voit enfin un espoir de changer de vie il eut tout au long de se périple le temps de panser ses blessures une lueur d espoir éclairait a nouveau son regard si rude
Sans broncher fidele a lui meme il eut fort a faire de s occuper des montures et d assurer de son mieu la sécurité et le bien etre du Duc Louis et de Dame Anabase telle étais son but jusqu a Chatelroux
Bien des nuits furent longues et difficiles mais les mauvais souvenirs laissaient places au renouveau comme un voyage purificateur
Une chose est sure il ne reviendrait jamais en arriere toujours de l avant telle sera sa devise désormais
Une nouvelle vie s offre a lui il fera en sorte de mettre a profit son expèrience passée ...
Louis1er


Las d'avoir visité mondes, continents, villes,
Et vu de tout pays, ciel, palais, monuments,
Le voyageur enfin revient vers les charmilles
Et les vallons rieurs qu'aimaient ses premiers ans.

Alors sur les vieux bancs au sein des soirs tranquilles,
Sous les chênes vieillis, quelques bons paysans,
Graves, fumant la pipe, auprès de leurs familles
Ecoutaient les récits du docte aux cheveux blancs.

Le printemps refleurit. Le rossignol volage
Dans son palais rustique a de nouveau chanté,
Mais les bancs sont déserts car l'homme est en voyage.

On ne le revoit plus dans ses plaines natales.
Fantôme, il disparut dans la nuit, emporté
Par le souffle mortel des brises hivernales.


Le voyageur, Emile NELLIGAN


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Oui, Louis, nous voilà arrivés. Je gage que les dernières lieux seront les plus longues. Je rêve d'un peu de confort ou tout du moins d'un peu moins d'inconfort.


Oui Anabase, moi également, il nous reste un jour de voyage encore et 20 lieue à parcourir jusqu’à notre destination. Nous allons nous arrêter quelques heures à Bourges, puis nous finirons nostre périple.


Après quelques heures passés dans Bourges, nous reprenions le chemin vers Castelroux comme on disait par ici. Encore une petite route pavé avec d’immense forêt tout autour. Le rêve du chasseur. Et ici l’on ne risquait pas de croiser un ours, mais simplement quelques loups ou cochons sauvages. Je me mit à penser à quelles bêtes extraordinaire pouvait bien vivre dans les sous bois loin des hommes. Je commençais à comprendre d’où pouvait venir tout ces mythes et légendes que l’on m’avait raconté étant enfant. Etrange comme le voyage passa si vite à discuter avec mes compagnons de licornes, mandragores et autres dragons qui vivaient peut être dans les sous bois.

Encore quelques lieux et les murailles de nostre nouvelle demeure nous faisais face. Un sourire au garde, direction le cadastre ou je payais sonnant et trébuchant une petite ferme pour moi et mes compagnons d’aventure. J’achetais également un petit lopin de terre, non loin de la bâtisse pour y faire pousser quelques fruits et légumes. J’engageais un jeune homme pour qu’il s’en occupe et nous aides à nous installer. Puis après un petit tour sur la place du marché, nous nous attablions avec mes compagnons et mangions une simple soupe avec un peu de pain.

Enfin, c’est avec un plaisir non retenue que je gagnais ma nouvelle chambre pour y trouver un repos bien mérité.

Le lendemain matin, de bonheur je me levais et laissais un mot sur la table de la cuisine



Citation:
Ana, Jonathan,

Je suis parti à Noirlac pour quelques jours, je vous confie la maison.

Louis

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.



Anabase
L'arrivée dans la ferme que Louis avait acheté fut épique ... personne n'avait prévu un baquet d'eau chaude. Que cela commençait mal !
Pas qu'elle était bécheuse Ana, mais les odeurs accumulées d'une semaine devenaient franchement incommodantes .
Quand elle réussit à retirer ses bottes, le moment fut d'une intensité surprenante. Les effluves lui rappellèrent la Savoie, ou tout au moins certains fromages. Les chausses toutes cartonnées se percèrent instantanément ... que cela commençait mal ! Pourvu qu'elle en avait une autre paire dans ses bagages !

Faute du confort de l'eau chaude, Anabase se rabattit sur un seau d'eau fraichement tirée du puits. Cela la saisit, elle reprit sa respiration et commença à se frotter entre les orteils en se demandant à quoi ressemblerait la vie ici. Louis avait l'air aux anges, il se demenait dans tous les sens, ne pouvant rester un instant tranquille. Il revint à l'heure du repas, et le menu fut d'une simplicité ... soupe aux navets odorante. Que cela commençait mal !


Personne ne traina pour la soirée, la fatigue fut la plus forte. Mais la nuit fut agitée, quelle idée de parler de bêtes extraordinaires, les bois alentours devaient en être remplis. Que cela commençait mal !

Le lendemain, juste un mot sur la table indiquait que Louis serait absent. La ferme était petite, et la curiosité bien grande de rencontrer des gens de la région, à quoi devaient-ils ressembler ?
Anabase alla s'en rendre compte par elle même et commença la tournée des tavernes.

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Jonathanclaude
Jona encore tout épuisé de son voyage a dos d ane ne pu s empecher des leur arrivé a la ferme de plonger dans cet abreuvoir rempli d eau fraiche ne gardant pour seul vetement qu un morceau de tissus trouvé dans son bardas ,les fondemants encore tout écorchés par le voyage il se devait de vite reprendre une apparence humaine avant de s occuper des chevaux de son ane et de monter dans leur chambres respectives les affaires de voyage d Anabase et de sire Louis..
Une fois donc debarassé de toute la poussiere et des odeurs du voyage il vint s affairer au rangement de la ferme ..préparant a la sauvette un repas des plus simple .
Il profiterait d un moment de répis pour aller se desaltere en taverne son gosier encore tout deséché
par la poussiere des grands chemin
Il ferait aussi connaissance avec les gens du pays afin de prendre un peu ses marques dans cette nouvelles ville.
Cela faisait longtemps qu il ne s était pas senti aussi bien des projets plein la tete une nouvelle vie de nouvelles aventures s offrant a lui.
Louis1er


[Mardi]

Je rentrais enfin de Noirlac, le petit séjour à l’abbaye m’avais fait le plus grand bien. Il m’avais permis de comprendre et de voir à quel point j’avais pu faire du mal sans m’en rendre compte. A quel point j’avais toujours agit sans réfléchir, en allant droit au but, en suivant mes pulsions, sans prendre en compte les conséquences de mes actes. Dieu m’offrait la possibilité de me racheté, je la saisirais donc et tenterais de faire et de donner le meilleur de moi pour les gens et ma terre d’accueil.

Je remarquais un petit mot sur mon bureau, Anabase avait du partir elle aussi quelques jours pour se recueillir dans le petit monastère non loin de Châteauroux, celui ou l’on doit garder le silence et simplement se reposer. Quand à JonathanClaude, il n’était point dans la ferme. Je déposais mes quelques affaires et mit mes bottes, il faisait chaud, très chaud aujourd’hui, une de ses chaleurs qui vous fait croire que le ciel va vous tomber sur la tête et qui finit toujours par un orage.

Je gagnais mon jardin et commença à bécher ma parcelle. J’avais retiré ma chemise et me laissait entrainer dans ce travail physique qui me réjouissait. J’avais oublié qu’il était bon de se laisser prendre dans un effort physique. J’avais placé sur ma tête un petit chapeau de paille. De temps à autres je m’arrêtais pour reprendre mon souffle et boire un peu d’eau. J’avançais vite, j’aurais sans aucun doute fini de retourner la terre de ma parcelle avant le soir. Ce qui était parfait si il pleuvait comme je l’espérait.

Le soleil commençait à tomber, les nuages se faisaient de plus en plus menaçant, au loin l’on entendait le tonner gronder. Il me restait un peu moins d’une heure de travail, je transpirait, j’avais chaud, je sentais la douleurs dans tous mes muscles, sur mes mains quelques cloques ne manquerais pas d’apparaître le soir, mais je voulais en finir. Il commençait à pleuvoir lorsque je terminais le dernier coup. Je me laissait alors submergé par la pluie, quittant le jardin je prit plaisir à me laisser laver par l’eau douce dans la cours de la ferme. Je regardais les éléments ce déchainer dans le vacarme et la lumière de l’orage.

C’était une belle journée, que je venais de passer, à travailler la terre….

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Louis1er


Ceux qui passent l'ont entendu
Au fond du soir, en leurs pensées
Clair ou perdu,
Proche ou lointain...
Ceux qui passent en leurs pensées
L'entendront encore et l'entendent
Toujours qui chante.


Henri de Règnier




[Une semaine plus tard]



J’avais enfin un peu de temps pour moi. Tôt je m’étais levé et toutes les corvées avaient était faite. Je regardais par la fenêtre mon potager ensoleillé.

Au loin la forêt de Castelroux. Un peu de vent en faisait bouger les feuilles. Je passais un peu de temps à l’observer, je m’étais dit en arrivant que j’irais y faire un tour mais je n’avais pas eu le temps jusqu’à ce jour.

C’était décidé, aujourd’hui serait un jour de chasse et j’espère que gibier serait au menu de ce soir. J’allais sceller ma monture, j’attrapais mon arc et mes flèches, j’attachais mon épée, mon cor et quelques corde à la selle.



Fastidieux en route mon ami, nous allons chasser.


Un coup d’étriller et nous étions parti dans les sous-bois. Je faisais bien attention au chemin que j’empruntais, il était hors de question de me perdre. Je laissais aller mon cheval un moment, profitant du plaisir de la vitesse, puis nous nous mîmes au pas. Doucement je m’enfonçais dans les sous-bois. Je retrouvais les plaisirs de la nature et j’observais le sol à la recherche de trace d’un quelconque gibiers. Pour le moment rien de bien concret. Ce n’ai qu’au bout d’une bonne heure que vis enfin des empruntes de sanglier.

Un bon cochon sauvage pour le diner. Cette idée me plaisait bien…

La traque commençait...

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Anabase
[ de retour à la ferme ]

Le vent de la chevauchée jouait avec ses longs cheveux déliés. Le soleil dardait déjà et la promesse d'une journée agréable remplissait la jeune femme de gaité.
La période de retraite avait permis de reprendre quelques forces dans le couvent où personne n'était venu la déranger.
Et là, elle sentait l'impatience grandir de voir ce que Louis avait mis en branle dans la ferme pendant cette période. Sans doute avait-il
sué à déchiffrer les champs, et à redonner vie à la basse cour.
Elle trouvait toujours amusant d'imaginer des choses qui sans doute n'étaient pas, car Louis pouvait tout aussi bien être resté tranquillement à profiter du temps qui passait.

bah! je vais le savoir sous peu.

Le centre du bourg était animé, notamment la place de cette jolie horloge vers laquelle tout le monde levait la tête.

Enfin, la ferme ! Tout semblait tranquille dans les alentours. Ana se laissa glisser de Rygel, l'attacha à l'anneau devant la porte et franchit le seuil allégrement.
Tout était calme ...

Le ratelier improvisé pour ranger l'équipement de chasse de Louis était vide, cela la fit sourire, elle connaissait son ardeur à courir les chemins pour traquer le gibier. Ce serait amusant d'aller le retrouver ... mais où a t il pu aller ?
Sa méconnaissance des environs lui posait problème et toutes ces histoires effrayantes sur les monstres tapis dans les profondeurs des bois que Louis avait alimenté lors de leur avancée en terre Berrichonne la fit frissonner quelque peu.

Ce serait bien si je trouvais quelqu'un pour m'accompagner, pensa t elle. Deux noms lui traversèrent l'esprit, ne restait plus qu'à les chercher. Elle referma la porte de la maison derrière elle, monta en selle et s'en alla à la recherche de probables compagnons de chasse .
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Jonathanclaude
[ De retour a la ferme]




Jona qui était revenu de son voyage a Dijon ou il avait accompagné ses amis et apres s etre arrété a Sancerre sur le retour pour y retrouver un bien charmante et jolie personne dont il était tombé amoureux ,venait d arriver a chateauroux .
Son premier soucis apres s y etre installé fut de venir prévenir méssire Louis et Dame Anabase de son retour .
Avec ses quelques maigres économies il put acquerir un vieux canasson bien robuste tout de meme et s empresser de galoper vers la propriétée de Louis ..
Arrivé sur les lieux apres une courte mais rapide chevauchée il trouve l endroit desert se demandant bien ou pouvait etre Louis et Ana il décide alors de faire un peu le tour du village a leur recherche..


Allez mon brave Usap en route faut retrouver Louis et Ana au plus vite!!!!!

Un peu inquiet Jona s empresse de parcourir tout les alentours a la recheche d Ana et de Louis .
Il décide de se rendre en tavernes pour voir si par Hazard quelqu un pourrait le renseigner.
Chemin faisant a sa plus grande surprise il apperçoit Ana frapper a une porte ,fonçant vers elle en hurlant ameutant tout le village .....
Anabase
[lezoubliettes]

Le nom l'avait marquée, un signe pour le pauvre haire ! Elle soupira en se disant qu'Aristote n'avait pas le même regard sur toutes ses âmes. Mais qu'y pouvait elle ?
Les indications pour trouver la masure avaient été brèves, après le lavoir ... mais ensuite ?
Un tas de planches mal ajustées en contrebas de la route retint son regard: serait-ce là qu'il vivotait ? les abords n'étaient pas des plus encourageants. Elle crut reconnaitre son bâton contre ce qui devait être le chambranle de la porte.

Anabase descendit de cheval lentement, ses yeux explorant les moindres détails du lieu.
Eltéor ? Etes vous là ?

De son pied elle poussa la porte entrouverte, le sinistre grincement des gonds ne fut qu'une indication supplémentaire sur l'état des lieux.
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Elteor
Affalé sur sa paillasse faite d’un vieux tissu rugueux rempli de paille, Eltéor dormait d’un sommeil lourd. Une fois encore, la dive bouteille avait eu raison de sa résistance et il était rentré ax petites heures, passablement éméché.

Son sommeil était peuplé de rêves où se mêlaient des femmes qui le conspuaient, des monstres qui le haïssaient, des hommes qui le battaient. Inconsiemment, Eltéor se recroquevillait sur lui-même. Il était loin le fringant jeune homme qui était sorti de l’abbaye par la grande porte. Il n’était plus qu’un ivrogne invétéré, sans le sou, sans femme.


Alors qu’il gémissait dans son rêve, Eltéor entendit une voix dans le lointain :

Eltéor ? Etes vous là ?

Cette voix le fit se réveiller et aussitôt un énorme carillon se mit à résonner dans son crâne. A croire que toutes les clochs de chatearoux s’étaien donné rendez-vous dans son crâne. Péniblement, il ouvrit un œil et vit une silhouette devant l’entrée de sa masure. Etonné, les cheveux ébouriffés, les yeux gonflés par le manque de sommeil ou le trop de boisson, la bouche pâteuse, il ouvrit les deux yeux. Il regarda autour de lui, gratifiant d’un coup de pied un énorme rat qui dormait près de lui. Ce dernier couina, le regarda d’un air mauvais puis se rendormit tout aussi sec, vaincu par la bière qu’il avait du laper pendant la nuit.

Soupirant, Eltéor se leva, se gratta le cuir chevelu puis regarda une nouvelle fois la personne qui semblait l’attendre.

En la reconnaissant, il dégrisa d’un coup : QUE… Dame Anabase, que… que faites-vous issi ? Je veux dire que voulez vous de moi

Fébrilment, il se mit à réfléchir : qu’avait-il fait ? Avait-il volé, avait-il manqué de respet à la dame

Le regard inquiet, il attendit la réponce de la dame, totalment dégrisé pour le coup


Entendant en outre au dehors, les cris d'un homme, il prit peur, se mit à trembler et résita la seule prière que les moines avaient réussi à lui apprendre
Anabase
Quelle ne fut pas sa surprise de s'entendre appeler avec autant de vigueur alors qu'elle allait franchir le seuil pour entrer dans la masure. Anabase fit volte face et vit arriver à vive allure Jona.
Oh! vous voilà de retour à Chateauroux ! Je suis bien contente de vous voir Jona. Vous arrivez juste comme je pars à larecherche de Louis, il est sans doute parti chasser. Je viens icelieu chercher quelqu'un pour me guider. Attendez un instant, je dois rentrer dans cette maison.
Elle eut juste le temps d'apercevoir un gros rat détalé entre ses pieds: par Aristote ! qu'elle n'aimait pas ses bêtes maléfiques ! Ses yeux s'accommodèrent rapidement à la pénombre de la pièce et ce fut le coeur un peu serré qu'elle balaya tout le tableau... pas en forme Eltéor ce matin !

Soyez sans crainte Eltéor ! vous n'avez pas commis d'outrage. Je viens juste vous chercher pour aller chasser.
Vous vous souvenez ? vous m'aviez promis de me servir de guide dans vos vastes forêts.
Les idées se bousculèrent dans sa tête lorsqu'elle remarqua ses tremblements compulsifs: serait il capable de lui montrer le chemin sans se perdre ? et chasser ... ne risquerait-il pas de trembler et de mal viser ... voire blesser quelqu'un ?
Venez donc au soleil Eltéor !
Elle avisa un seau à côté du puits, sans parler elle alla le remplir et le déposa aux pieds du jeune homme. Rafraichissez vous, ça ira mieux!
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Elteor
Citation:
Venez donc au soleil Eltéor !
, voilà ce qu'anabase venait de lui dire. Rassuré par sa présence, il se décida à sortir, butant à cette occasion sur plusieurs cadavres de jarres de biere. En voyant le désordre régnant dans sa "maison", Eltéor prit honte et se jura de nettoyer dès qu'l en aurait l'occasion. Il se promit également de cesser la boisson bien que cette promesse, il se l'était déjà faite de multiples fois, sans trop la tenir.

Obéissant à Anabase, il sortit et se fit éblouir par le solail. Tout en mettant une main devant ses yeux, il avança prudemment pour se retrouver face à face à elle, à son ami jonathan et à un énorme seau d'eau qu'elle venait de lui poser devant les pieds.

Citation:
Rafraichissez vous, ça ira mieux!


En rougissant il lui obéit et commença à ôter sa chemise. Un instant il eut envie de lui demander de se retourner puis il réfléchit. N'avait-elle pas un compagnon? donc elle avait déjà vu un homme torse nu. Sur ce il retira complètement sa chemise prit le seau, le souleva au-dessus de sa tête et le retourna.

Le contact avec l'eau glacée le réveilla totalement. Il poussa un cri de surprise: il savait que l'eau était froide mais à ce point...

Tremblant, toussotant, il essuya ses yeux puis courut chercher un morceau de tissu pour se sécher. Les braies sècheront toutes seules se dit-il de toutes manières je n'ai que celles-ci

Une fois "propre", il se tourna vers ses compagnons et les regarda

"Je suis prêt, que voulez vous que l'on fasse
Jonathanclaude
Jona tout heureux d avoir retrouvé Anabase s exécuta et l attendit dehors prenant les rennes de sont cheval pour le lui grader et surtout reprenant son souffle apres avoir galoppé partout pour la trouver

bonjour Ana je suis a votre disposition pour vous accompagner j ai bien reçu votre missive ,!!

Patientant tranquillemet il ne put s empecher de regarder tout autour de lui cet endroit gloque jonché de jarre vide et de tritus de toute sorte il se demandait qui pouvait bien vivre ici
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