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[Rp]Un chemin vers la lumière

Anabase
Ses yeux ne perdirent rien de la scène, et pas un mot ne s'échappa de ses lèvres. Ce n'était pas le moment d'en rajouter pensa-t-elle. Le torse amaigri par la vie de perdition du jeune homme était un des signes qu'elle avait déja constaté.

D'un signe de tête, elle indiqua le cheval: Allons, ne tardons plus, Louis ne nous attend pas, si nous ne voulons pas qu'il décime les sangliers tout seul, il faut se dépêcher.
Vous connaissez les coins giboyeux ? Pouvez vous nous y conduire ?


Un sourire se dessina sur ses lèvres.
En plus, cela vous fera du bien de prendre l'air. Allons, en selle.
Et , n'oubliez pas votre arc, j'ai pris toutes mes fléches de chasse, même celle coupe jarret.
Je vous laisse ouvrir la route, je ne sais même pas quelle est la meilleure entrée en forêt !

Anabase repris les rennes des mains de Jona, le remercia d'un sourire: Jona, vous devez en avoir des choses à me raconter. Vous connaissez ma curiosité insatiable !
Elle se hissa prestement. Décidément, là haut, c'était sa place préférée : entre terre et ciel. Parfois elle avait même espérée entrer dans les ordres, pensant que l'élévation y serait plus sublime..
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Jonathanclaude
Oui dame Ana plein de chose a vous dire je vous ferais un brin de cosette durant le voyage sans trop non plus vous casser les oreilles , de plus je ne voudrais trop faire de bruit et éffrayer le gibier

Jona ferme la marche il se doit de proteger Ana une des raisons de sa presence aussi il l avait promis a son amis et se devait de ne pas faillir a sa promesse , il porte aussi sur lui une besace avec quelques victuailles et une bouteille de genepi ,pensant qu en cas de halte ils pourraient se restaurer .
Elteor
Un peu honteux de montrer ainsi à une dame, qui semblait lui témoigner de la sympathie, ce qu'il était devenu, Eltéor rougit sous le regard inquisiteur d'Anabase. Ah si elle l'avait connu auparavant, elle l'aurait pas reconnu: fringuant, fier, toujours prêt à rendre service, voilà ce qu'il était devenu après quelques mois en dehors de l'abbaye, trois attaques et autant de désillusions féminines.

Baissant la tête, il réunit ses affaires à la hâte et alla checher sa carne de monture.

En réponse à la question d'Anabase, Elteor lui sourit pauvrement:


Bien sûr, Dame Anabase, vous m'avez dit que Messire Louis allait chasser le sanglier. Bien que la région regorge de gibier, le seul endroit que je connaisse où vous aurez le plus de chance de trouver une meute de sangliers est le bois de Chateauroux, au nord de la ferme où vous habitez. C'est à environ deux heures de chevauchée. Si nous partons tout de suite, nous arriverons vers la fin de la matinée je présume

Toujours aussi honteux, il ramassa à la hâte plusieurs piques et son arc ainsi que son carquois. Heureusement qu'il avait prévu d'équiper le cheval de bât avant de ... enfin. Dans un long soupir, il se hissa en selle puis se mit en avant de la colonne, tenant les rênes du cheval de bât. Il éperonna les flancs émaciés de sa jument qui se mit docilement en route. Heureux d'être à l'avant, Elteor avança sans regarder derrière lui, de peur d'ajouter à sa honte, laissant Dame Anabase et Messire Jonathan deviser entre eux.
Jonathanclaude
Se portant a la hauteur d Ana ,Jona commence a lui raconter tout son périple depuis leur venue a Chateauroux n oubliant pas de la remercier encore de lui avoir demandé de les accompagner il était fier de pouvoir ainsi faire encore un bout de chemin ensemble ..
Il sec laissait guider par méssire Elteor qui semblait connaitre les alentours de Chateauroux comme sa poche , bien que dans un etat assez délabré il semblait etre un homme de confiance , du reste si Ana le suivait c est qu elle l avait jugé apte ale faire ..
Puis il ne faut pas juger un homme a son apparence seule ses qualités devaient le montrer digne d une telle confiance ..


hé bien dame Ana me voila de retour ,j ai du repartir accompagner mon frere a Dijon puis me suis empréssé de revenir et sur la route au cour de mon voyage je pense avoir fait une heureuse rencontre ,enfin l avenir me le dira ..


Puis il se mit a lui raconter toutes ses aventures depuis son départ de Valence tout en surveillant autours d eux d un oeil furtif mais avisé

J espere que nous allons vite retrouver Méssire Louis et que la chasse sera bonne il est vrai qu un bon gibier améliorerait l ordinaire je n ai pas mangé de viande depuis fort longtemps et si je veux entretenir ma carcasse un bon sanglier ferais bien mon repas

Regardant l homme devant lui jona l interpelle

Méssire je suis Jona j arrive de belley si dame Ana vous fait confiance je vous donne la mienne également
Anabase
La petite troupe s'ébranla lentement. Anabase sentit un poids écraser ses épaules, pas un coup de fatigue non, mais un voile gris qui soudain recouvrit tout ce qu'elle regardait. Les nouvelles de Savoie n'étaient pas des plus joyeuses non plus, tout se délitait.

Elle garda la tête baissée un moment et les paroles de Jona vinrent gaiement résonner dans ses oreilles.


Je suis contente pour vous Jona, voilà de nouvelles perspectives qui s'ouvrent à vous. Je vous souhaite bien du bonheur ... peut être que vous viendrez vous installer dans la ferme de Louis, je crois qu'il aura besoin de bras vigoureux pour la faire fonctionner.

les paroles se perdirent dans les bruits des sabots. Ils venaient de dépasser la ferme.
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Elteor
Avançant au rythme du cheval de bât lourdement équipé, la petite troupe menait bon train. Elteor regardait droit devant lui, se tenant au pommeau de sa selle. Les vestiges des nuits précédentes refaisaient surface régulièrement et lui donnaient régulièrement envie de restituer le contenu de son estomac. Mais comme il n’y avait rien a l’intérieur, il se contentait de petits rôts qu’il tentait de maitriser pour ne pas se faire entendre par les deux personnes qui le suivaient Il pensait aux derniers événements : sa rencontre avec les nouveaux-venus, la lettre d’une belle inconnue (encore une) qui lui promettait amour et câlins.. Le problème c’est qu’il fallait aller à Mortagne or ses derniers déplacements sur la route lui avaient laissé de vilains souvenirs. La dame semblait sincère cependant, alors: aller voir, ne pas aller voir ? rester à Châteauroux, ne pas rester?....
Perdu dans ses pensées, Elteor entendit vaguement le messire Jonathan lui dire que lui aussi lui accordait sa confiance.


Sans se retourner, il leva la main en signe de remerciement puis s’empressa de se retenir une nouvelle fois au pommeau de sa selle. Ce n’était qu’une question de temps, il le savait, mais pour l’instant, il n’était bon à rien. Heureusement que sa bique connaissait pratiquement tous les endroits de la région.
Ils passèrent bientôt devant la ferme où habitaient Messire Louis, Dame Anabase et Messire Jonathan puis prirent la direction du nord, vers la foret.

Sentant ses compagnons inquiets sur le sort de leur ami, Elteor tira un coup sur les rênes du cheval de bât et la troupe se mit au galop. De blanc, le visage d’Elteor devint cramoisi, son corps tressautant à chaque cahot de la route. Il tint bon cependant. Bientôt les premiers contours de la forêt apparurent. A mesure qu’ils approchèrent, les contours devinrent une masse verte, puis des arbres

Après quelque temps, ils parvinrent enfin à l’orée de la forêt. Elteor arrêta sa monture puis descendit de selle, heureux de pouvoir dégourdir ses jambes… et de soulager son estomac de la pression de la selle. Il s’étira et installa le campement, laissant à ses compagnons le loisir de s’occuper.
Une fois le campement installé, Elteor s’arma de son arc et de son carquois puis se choisit une bonne pique.
"Etant donné que le Messire Louis est parti à la chasse au sanglier, autant s’armer en conséquence" se dit-il. Il se tourna vers ses compagnons: "Installez-vous si vous le désirez. Je vais pour ma part tenter de chercher quelques traces qui pourraient nous aider. Je vous conseille cependant de rester sur le qui-vive. Les animaux sauvages rôdent par ici. Equipez-vous donc d’une pique tous les deux. Je suppose que vous en connaissez le maniement" leur dit-il en souriant doucement. Sans attendre la réponse, il se mit à fureter à l’orée de la forêt et dans les sous-bois.

Il eut tout de même besoin d’un bon moment avant de trouver certaines traces, le Messire Louis semblait être habitué à la chasse. Enfin il trouva : quelques brindilles fraîchement cassées, quelques feuilles arrachées, des traces de sabots dans le sol.

"J’ai trouvé par où votre ami est passé… Je pense que nous ferions mieux de monter à cheval. Enfin, vous autres du moins. Moi je reste à terre… pour les traces " leur dit-il, heureux malgré tout d’éviter une nouvelle cavalcade. Elteor n’avait pas peur de courir, il était pratiquement aussi rapide a cheval qu’à pied dans une foret… Attachant son animal et le cheval de bât à un arbre, il s’enfonça rapidement dans les sous-bois, suivi de près par ses deux compagnons de route..
Jonathanclaude
Jona voyant le visage d Ana s assombrir s arretat d un coup de raconter son joyeux voyage il en oubliait le dure séparation qu était en train de vivre par la force des chose Dame Ana ,aussi sans plus mots dire il vint se placer derriere leur petit groupe et fut content quand Eltéor lança le galop .........
Il vit messire Eltéor faire un signe de la main pour acquieser ses propos et cela lui fit chaud au coeur ,maintenant il fallait penser a retrouver Louis .
Apres une belle chevauchée se laissant guider par Elteor il fut hereux quand celui ci decida d établir un campement ses fondements ayant souffert de son recents voyage ..
S occupant de donner a manger au chevaux une bonne ration d avoine il s emprese ensuite de ramasser quelques bois morts pour faire un feu ...
puis il s empresse de préparer un semblant de couche pour la nuit quelques branchages de feuillut feraient l affaire un peu de confort serait appréciable pares une journée de chasse..
Apeine finit de s installer il entend Eltéor sommer l ordre de repartir et de se munir d un lance , il avait sans doute retrouvé la trace de Louis bien que semblant un peu décousut Jona put se rendre compte qu Elteor etait a son aise dans la foret .
Rassemblant ses effets pour la route et se minissant d une lance Jona s empressa de donner le rennes de son cheval a Ana afin de suivre leur guide


Tenez dame Ana j ai préparé le camps pour se soir et nourrit les chevaux il semble qu on doive repartir Elteor a retrouvé des traces fraiches du passage de de louis !!!!
On te suit Elteor !!!


Remontant sur son fidele cheval jona ferme la marche gardant un oeil avisé sur tout les alentours assurant ainsi leurs arrieres
Louis1er


Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.


Arthur Rimbaud



Cela faisait un moment que nous avions laisser Louis sur les traces d’un sanglier, quelques heures plus tard, ses amis étaient dans la forêt à suivre ses traces. Mais que serait la vie si elle n’était pas faite d’étrange découverte… C’est dans les environs de midi que nous retrouvons notre ami. Cela fait maintenant une bonne heure qu’il suivait à la trace un sanglier. Le temps était toujours au beau fixe, mais l’on pouvait voir dans le ciel les voiles annonciateurs d’orage qui arriveraient sans nul doute dans quelques heures…



[Dans la forêt]


Je passais de taillis en taillis, m’enfonçant au fur et à mesure dans les sombres bois de Châteauroux. Je n’oubliais pas de marquer les arbres tous les dix mètres à peu prêt pour ne pas me perdre. Je retrouverais ainsi mon chemin sans aucune difficulté. La forêt était magnifique, les lumières tellement différentes des sous bois de conifère de mes montagnes. J’avais remarquer quelques trace de loup, il devait y avoir une meute à quelques heures de marche. Quand à ma cible, elle cassait les arbres morts et avançait tout droit sans faire énormément attention. Au bout d’un moment, je passais à côté d’un petit ruisseau, quelques fougères qui commençait à roussir en cet fin d’été envahissait ça et là les quelques coin ou la lumière pouvait passer.

J’étais émerveiller par tant de beauté. Je m’arrêtais quelques instants pour remplir ma gourde et me désaltéré. J’étais proche du but, très proche du but, je le savais et le sentais. Il était d’ailleurs grand temps de sortir mon arc et mes flèches.

J’avançais pas à pas, quelques arbustes et encore des fougères qui ornait une petite clairière. Là ma cible se délectait de quelques mûres sauvage. Il ne m’avait pas repérer et c’est à pas de loup que je m’approchait et armait mon arc. Je m’approchais encore, encore un peu… Je visais, bandais mon arc, la flèche filait vers sa cible, droit vers les tempes.



Huuuuuuuuuuuu,…..


Le sanglier détalais après le hennissement de fastidieux, la flèche se figeais dans une de ses pattes au lieu de le tuer ma proie filait. Mais plus grave, j’entendais désormais des bruits de sabots derrière moi. Il ne m’avait sans doute pas vu pour le moment, je montais à un arbre, avec mon arc et mon carquois. Je laissais là fastidieux attendant que mes invités mystère tombe dans mon piège. Je pestais encore en mon fort intérieur sur cette cible qui fuyais, oubliant que je l’avais blessé et que l’on aurait pas de peine à la retrouver.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
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