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[RP] Le Bord... la Sainte Honorée ouvre ses portes!

Cymoril
Hum...

La priopriétaire reconnaissait l'arnaque. Coupant nette la répartie du paon qui ne tarderait guère.
La jeune gasconne soupire, un chouilla agacé. Manquait plus que ça. Finalement encore assez oie blanche pour se faire avoir comme une bleue. Ouaip, moulticolore en fait.
Heureusement que l'agacement avait pointé le bout de son nez d'entrée de jeu, sinon en prime il y aurait eu un splendide panel de rouge, la demoiselle en question étant du genre à virer coquelicot assez facilement.

Si elle omet de répondre au sujet de ses derniers croisements avec la taulière du bordel de Labrit (qui évidemment ne tardera à fermer ses portes suite à cela) elle lâche néanmoins un Merci à l'arrivée de l'assiette. Un rapide coup d'oeil au plat achève de la convaincre qu'elle aurait mieux fait d'aller se restaurer dans une taverne normale. A se demander même si ça vaut sa dernière expérience culinaire.
Ceci dit, l'attention de la maquerelle avec ses "douceurs" en cadeau est la bienvenue et il ne sera pas dit qu'elle est trop rustre pour l'apprécier à sa juste valeur.


Ah mais non, j'suis pas maigre d'abord ! J'suis fine, nuance... Elle finit en ronchonnant à voix basse, plus pour elle que pour les autres, d'ailleurs... Et j'ai tout ce qu'il faut là où il faut...

Délaissant le plat quelques instants, faut dire aussi que quand on s'attendait à du grand luxe, y'avait de quoi être un peu dépitée hein, forcément, elle tend la main jusqu'au pot. Hum. Fermé, évidemment... bon on verrait ça plus tard. Le reposant.

Merci bien... J'aviserai.

Stimulant ? Vous voulez dire que c'est bon en hiver quand on est fatigué, à cause du froid et tout ça ?


Le reste des propos de la blonde à choucroute (ah ? c'est pas de la choucroute sur sa tête c'est des cheveux ?) se perd un peu dans le vide. Forcément ses histoires de clientèle à venir lui passe un peu haut dessus comme on dit. Déjà que debout elle n'est pas bien grande, alors assise à table,vous imaginez bien.

Oui, j'vais manger... Y'a pas l'feu non plus... Une lichette alors, histoire de tenir en selle en repartant !

Hum, merdalors... D'ici qu'on aille se méprendre sur ses propos quand elle parle de selle. Alors qu'elle avait fait gaffe avec la mesure, bien certaine que si elle parlait de doigt... 'fin m'avez compris ! Et du coup, paf ! la voilà qui rosit, bien malgré elle. Rien que l'idée de...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Mme_makrel
Makrel, c'est pas qu'elle est pas charitable, non. C'est qu'elle aime bien s'amuser et les jeunettes comme ça, qui font les fortes alors qu'elles se recroquevillent dès qu'on les touche, c'est toujours divertissant.
Aussi, c'est sans pitié qu'elle éclata de rire en entendant la femme s'emmêler et rosir devant sa tête.


Oui, oui, t'nir en selle... J'peux vous fournir des liens pour vous maint'nir si vous v'lez. Ou des m'nottes. Y'a tout c'qu'il faut ici.

Elle se calma un peu en versant le vin dans le verre richement décoré. Un regard à l'assiette... Bon, le repas n'avait pas été si apprécié que ça. Faudrait penser à prendre un vrai cuistot, ça f'rait plaisir à Mahaut et puis certains clients aimaient à mêler divers plaisirs.

Un autre regard sur le pot de douceurs.
Tiens, elle ne saurait jamais l'usage que la femme en ferait ni la tête qu'elle finira par faire quand elle comprendra. Dommage. Mais il faut savoir laisser les choses arriver d'elles-mêmes.



Donc, ça vous dit pas d'rester ? J'imagine que vous v'lez dev'nir quelqu'un d'important ? Notable, conseillère politique, médicastre ? Vous s'vez, y'a moyen de dev'nir importante ici aussi... J'en ai vu avoir plus de poids sur l'comté ici, à moitié vêtues, que d'autres, habillées et au château. N'jamais sous estimer les points faib' des hommes mon p'tit chat, ret'nez bien ça ! Pis leur lâch'té aussi... Une fois qu'c'est admis dans vot' tête, vous verrez l'pouvoir qu'vous aurez...

Voilà, ça c'est Makrel. Rien à foutre de ce qu'on dit d'elle, elle sait bien des choses depuis l'temps. En général, les jeunes femmes ne l'écoutent pas. Elle continue quand même de répéter et puis en cas de pleurs féminins, elle sait aussi tendre des mouchoirs et renchérir à coups de "c'est qu'un salaud égoïste. T'méritait pas !"
Evidemment, on gagnait du temps quand la femme reconnaissait d'elle même que l'homme était un radin et que la prochaine fois, elle demanderait double tarif.
--Melen


La répartie de la jeune femme ne tarde guère.
Malheureusement, la voilà qui commence à discuter avec Mme Makrel.
J'écoute, une minute, deux minutes...
Je ne m'amuse plus.
Petite discussion mondaine de rigueur, et petite arnaque parfumée au gingembre de la part de la tenancière.

Un soupir, et je regarde le décor.
Les deux pipelettes qui bavardent, la nouvelle employée qui semble un peu rêveuse, peut-être.. je n'arrive pas trop à déchiffrer son expression.
De manière théâtrale, je vais chercher une bouteille d'hypocras, et, d'un geste négligent, je sers quelques verres.
Un pour chaque personne présente.
Heureusement pour nous, si la maison n'a pas de cuistot, elle a une sacrée cave.

D'un air songeur, je joue un peu avec le récipient, puis déguste lentement, tout en les écoutant parler.
Je pourrais me récrier sur les propos de Dame Makrel concernant les hommes, mais elle n'a pas tout à fait tort.
Ne jamais sous-estimer le point faible des hommes.
Ni celui des femmes.

L'esquisse d'un doute se dessine, et un sourire me vient, doucement.

Oui, il ne faudrait pas trop boire, une fille seule et ivre sur les routes, ce n'est jamais sage. Vous devriez au moins vous faire accompagner.
Ainsi, je serai fixé. Et pourrai enfoncer le clou si l'envie me chante.
--Cymo
[hrp : Cymoril ne se trouvant plus IG dans le PA, elle est dans l'impossibilité de poster d'elle-même. Je ferai donc l'intermédiaire via ce pnj. Ljd Melen]

S’il y a une chose qui peut la mettre encore plus mal à l’aise la petite demoiselle, c’est bien de devenir malgré elle le centre d’intérêt et de conversation du lieu.

Elle prend une longue inspiration, après une bouchée avalée en vitesse par pure politesse, avant de répondre. Masque fourmiesque en place. Let’s go ! Rebondir aux propos de la maquerelle, et éviter les pièges tendus par le bellâtre :


Hum….
Des menottes… ça laisse rêveuse quand même… Vous les vendez combien ? Avec les clefs évidemment…


La vache ! Elle a osé le dire… En même temps si l’on adjoint menottes et usage du petit pot de stimulant, cela peut peut-être promettre quelque nuit sacrément intéressante au long de ce périple. Et y’a pas d’Eugène* dans ses proches…

Et non, je ne peux rester… Et pis j’ai pas vocation à devenir quelqu’un. Ni ici, ni ailleurs. Je serai plutôt du genre filante sans être une étoile.


Peut-être décèlera-t-on une légère pointe d’amertume dans la voix de la Fourmi ? Qu’importe ! Elle maintient l’illusion. Un haussement d’épaules accompagne les propos de la maquerelle au sujet de leurs contemporains et elle clora cette parenthèse par un cynique mais néanmoins pas dénué d’une certaine vérité :



Hommes, femmes… tous se valent peu près en bassesse et en lâcheté…


Elle reporte son attention au blondin, grappillant une autre bouchée (bah oui, elle a la dalle quand même la pauvrette). Tentant de deviner les pensées de ce dernier, qu’elle imagine un peu plus fin et subtil que sa maquerelle patronne :



Votre grand sollicitude me touche…
auquel elle adjoint un sourire léger
Mais ne vous faites aucune inquiétude, je ne prends jamais la route…. Ivre.


Curieuse de voir jusqu’où il pourrait aller une fois l’hameçon en place. Juste curieuse.

* parce qu'on sait tous qu'où y a Eugène y a pas d'plaisir.
--Mme_makrel
Ah, quand même un point intéressant dans tout le blabla.

Hum….
Des menottes… ça laisse rêveuse quand même… Vous les vendez combien ? Avec les clefs évidemment…

Voilà, la soirée ne sera peut-être pas totalement perdue. Makrel se leva et alla chercher les menottes en provenance du dernier stock de "La caverne des plaisirs", haut lieu bergeracois fermée pour cause d'esprits obtus. Tiens, faudrait qu'elle pense à recruter la vendeuse.
Elle disposa les divers modèles devant la femme.


C'est comme pour tout mon p'tit chat ! Y'a de tout, pour toutes les bourses ! Lesquelles vous plaisent le plus ?


Elle parcourut les menottes du doigt. En cuir, en fer, en divers petits liens avec des coeurs, en saucisses... En saucisses ? Et m.erde, Mahaut était passée par là. Bon, trop tard pour les retirer. Mettre l'accent sur le dernier modèle, à la place.
Là, voyez, on a collé du duvet d'ssus. Du d'vet de poussin, oui. Teint en rose. On teint les poussins v'vants j'imagine, j'connais pas bien le côté technique. 'Tous cas j'ai les clés.

Bon et les prix maintenant.

ça va de 20 écus à beaucoup plus... Mais j'vous conseille celles en fer. Inusab', même 'vec les plus récalcitrants !
--Cymo
Bon, assumons les bêtises dites précédemment !

La demoiselle sent quelques bouffées de chaleur monter et prend vite une gorgée de vin pour se donner une certaine contenance. Après tout, p’têt que les menottes serviront à arrêter quelque malandrin d’abord et pas du tout à ce que vous pourriez penser hein !^^

D’ailleurs c’est sur le modèle standard qu’elle porte son choix. Pratique et inusable. Les prenant en main pour en vérifier la solidité.



Hum…
J’vais prendre celui-là…

Parce que franchement, j’ai rien à porter avec… ça !



Désignant du menton le modèle à plumes roses. Limite à demander s’ils en faisaient pour hommes…

Sourire certain affiché malgré un rosissement qui persiste à s’installer, Cym observe le bellâtre silencieux du coin de l’œil, attentive à ses réactions.


Alors, elles font combien ces menottes ? Vous êtes certaine qu’elles résisteront si j’appréhende un maraud ?


Nan parce que s’agirait pas qu’elles aient un vice de construction et que l’on puisse s’en défaire comme ça. L'aurait maline...
--Melen


Souvent, lorsqu'une personne essaye de jouer avec nous, il suffit de faire une chose toute simple.
Laissons-la parler, elle se trahira toute seule.
Et cela ne rate pas.

Je me gausse intérieurement, notant le non-dit dans sa réponse à mon allusion, le rose aux joues lorsque la cliente choisit les menottes, et surtout le "je n'ai rien à porter avec... ça", suivi d'un joli mensonge.


Ah tiens donc, ce serait pour porter ? Et c'est pour vous en servir avec un vulgaire maraud ?
Je comprends mieux votre tiédeur à notre égard, s'il vous faut plus... rude.

Je sais bien que mon air bonhomme ne la laissera pas dupe, le ton railleur est bien trop prononcé.
Est-elle mignonne, avec ses mensonges de jouvencelle.

De manière doucereuse, je m'approche un peu d'elle.


Pour le prix, vous avez bien entendu, c'est plus d'une vingtaine d'écus... ou alors il vous faudrait payer en nature...

Je laisse volontiers ma phrase en suspens, savourant la dernière note qui laisse présager tant d'actions en coulisses...
Après tout, elle a utilisé de la vaisselle, et il faut bien que quelqu'un nettoie.
Vous comprenez bien que je ne peux abîmer mes mains si délicates.. mais laissons-la imaginer des choses, que je puisse m'amuser.
--Cymo
Grumpffff !!!

Un regard assassin vient de fustiger l’empoudré. Faut-il qu’il soit bouché pour ne pas saisir qu’elle fait de l’humour pour mieux faire passer l’incongruité du lieu dans lequel elle a mis les pieds et la situation dans laquelle elle s’est encore fourrée. Bon sang d’une pipe en bois… Comment se sortir de ce bourbier maintenant ?



Certes…

Si vous le dites…

En même temps comprenez aussi qu’une demoiselle puisse préférer partager ses nuits avec un homme qu’avec quelqu’un de plus efféminé qu’elle…

Ceci dit, pas dit que je ne leur réserve un usage tout autre que celui auquel votre esprit lubrique soit porté à penser.


Paf, dans les dents. D’ailleurs tout bien réfléchi, ce serait même risqué de sortir ça avec l’homme tranquille. Des fois qu’il lui mette pour s’assurer qu’elle ne fasse pas de connerie.
Ou alors pour s'assurer que lui ne se barre pas en loucedé comme à son habitude. Ca c'est une idée qu'elle est bonne, d'abord !


Le regard s’apaise, paupières papillonnantes et sourire de circonstance au murmure. Qu’elle lui retourne, un brin coquin dans la voix :


Manque de pot, j’ai les moyens, en monnaie sonnante et trébuchante….


Vaut mieux qu’elle le prenne comme ça d’ailleurs. Avec humour. Bien mieux, surtout pour lui, sinon il risquait de nous faire un magnifique Farinelli avant l’heure.

La bourse atterrit sur la table, et c’est avec une sérénité affichée qu’elle finit son verre de vin, sans hâte.
--Melen


Terminé, le verre de vin. Le verre de fin.
Sa dernière gorgée semble sonner comme la conclusion de cet entretien...
Las, je ne m'amuse plus.

Je n'aime pas ces silences, pas plus que je n'apprécie admirer la vieille Makrel faire de la narcolepsie.
Effectuant quelques pas de manière vive et légère, je vais m'emparer de la paire de menottes convoitée, sans avoir écouté la donzelle.
Il serait fâcheux que notre cliente reparte sans avoir eu satisfaction.

Avec un fin sourire,, je les dépose sur la table, je lui fais don de mon plus magnifique "passez une bonne soirée", et je m'éclipse.


Dame Makrel, je me sens é-pui-sé! Vous n'imaginez pas comme la responsabilité d'ouvrir les portes de cet établissement pour la première fois peut peser sur mes épaules aussi fines.
Je retourne en mes appartements, appelez si l'on a besoin de moi.


Faisons fi des convenances, jouons-la avec désinvolture et grâce. Volte-face et geste désinvolte pour leur signifier mon congé, je pars sans un regard en arrière.
Espérons que tous les clients ne soient pas les victimes de cet absurde quiproquo lié à la jeune fille de la tenancière.
Cela pourrait presque arriver à m'arracher un bâillement.
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