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[RP] Une vie de château

Chuichian
Libérant Yuan, le Comte sortit de son bureau et entrepris à pas rapide de rejoindre la chambre de Kiiara. Yohan était revenu après avoir laissé la petite peste entre les mains adroites du tailleur maison, plus habitué à coudre des écussons que des robes cela dit.
Parcourant le couloir, montant quelques étages, Chu ne perdait cependant pas le fil de ses idées.

Yohan, je souhaite que les cuisines préparent, en plus des plats prévus, ils m'ont parlé d'une dizaine, des pâtisseries aux fruits, du lapin en sauce et du poisson. Pense à faire livrer quelques pâtisseries à Kiiara, qu'elle n'ait pas faim.
Course poursuite entre le comte et le valet, qui sans ralentir le pas continua, Que Kali vienne dans mon bureau également, après le repas, nous devons discuter de la sécurité de Poitiers... et tu feras parvenir aux commandants, une note leurs expliquant que j'effectuerais une revue des troupes et qu'elles se doivent d'être prête à tout instant.
C'est en terminant sur cette note et sans sentir le valet repartir dans l'autre direction, en direction, justement, des cuisines que le Comte arriva devant la fameuse chambre où deux jambes passaient via l'entrebaillement de la porte, jambes que Chu eut vite fait d'associer à Eragon.

Et bien? Que se passe t-il?

Il entra une fois assuré que son homme de main comme il aimait s'appeler, n'était plus dans une position bancale et trouva sa fille dans les bras de sa soeur.
Voila une tante que l'on ne croyait pas tant doué pour s'occuper d'enfant. Un franc sourire au cerbère puis se tournant vers Kiiara. Et bien damoiselle que se passe t-il? De quoi donc avais-tu besoin pour que tante Extraelle se déplace en personne? Ta voix porte déja comme ça et je doute que tu ais déja rédigé un décret sur l'autorisation de commerce. Ah oui Extra à ce sujet, tu penseras à le faire publier?
La réponse ne tarda pas, la PP la plus compétente du royaume avait déja fait cela.
Ah... Excellent alors. Je peux récupérer la mini-comtesse? Eragon, un siège te sera réservé pour le repas de ce soir. La robe que tu as confectionné lui va à ravir, et puis il semblerait qu'elle soit encore entière.
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Kiiara
Kiiara fit alors Eragon entrait tout penaud dans la pièce et proposer des crêpe…
Elle croisa croisa les bras avec mécontentement prête a se refermer a nouveau quand son père entra dans la pièce baraguinant des choses incompréhensible mais ce l’était pas grave du moment qu’elle le voyait
La suel chose qu’elle avait comprit c’était la phrase a propos de l’affreuse robe qui était passait pas dessus les tours du château


A non p’pa cette robe et crop laide !!! z’avait dit une robe rouze et elle était rosee !!! et plein de tulle et ca me zénais pour marsser
Pis ce m’siou il est pas crés zentil avec moi il dit rien que des mensonge…
Si il veut être pardonné ben, il doit me faire une montagne de crêpe hein p’pa
!

Un sourire d’ange se dessina sur son visage et ses beau yeux azure se plongèrent dans ceux de son père histoire de le faire fondre
Puis elle se serra a sa jambe pour lui faire un calin relevant sa tête elle lui dit


Pas vrais que tu m’aime hein mon papounet d’amour, en tout cas moi ze t’aime autant qu’une montagne de crêpe …


Tantine elle était là parce qu’elle c’était perdu hein tantine … et après elle a perdu une dents alors on l’a sserssait hein que c’est vrais …

Elle fit un clin d’œil a sa tante l’air de dire notre câlin ca sera notre secret et d’éviter de parler de sa faiblesse qui n’était plus qu’un souvenir…

Puis regard un peu plus dure vers Eragon histoire de lui montrait que rien n’était encore gagnait avec elle et lui dit avec un sourire de petite peste en coin


Bon alors c’est crêpes elle sont où !! moi zais faim !! hihi

Elle se plaça devant lui et attendit qu’il passe devant histoire de la suivre en cuisine…
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Kalimereth
Kali qui était partie à la recherche de son oncle à qui elle comptait bien demander de l’aide pour un de ses dossiers, errait comme il se doit dans les couloirs du château, maudissant son superbe sens de l’orientation.

Elle commençait à désespérer de le trouver lorsqu’elle vit arriver vers elle un valet. Elle eut un instant l’idée de lui demander où trouver Era, mais devant l’air empressé de l’homme qui semblait complètement dépassé par les demandes du Comte, elle trouva plus judicieux de s’écarter pour lui laisser le passage.

Mais à sa grande surprise, c’est sur elle que le regard dudit valet se posa, alors qu’il se dirigeait droit vers elle, soulagé semblait-il d’être tombé accidentellement sur elle.

Il lui notifia que Sa Grandeur comptait l’entretenir sur la sécurité de Poitiers, dans son bureau dès la fin du repas.

Kali essaya bien de retenir le valet… quand… quel repas... où trouver Era ??? tant de questions qui n’avaient pas eu le temps de franchir ses lèvres, et l’homme qui disparaissait déjà au détour d’un couloir.

Grand soupir résigné… Elle reprit l’inspection des lieux espérant qu’une âme charitable croiserait son chemin pour la guider.

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Chuichian
Bon alors c’est crêpes elle sont où !! moi zais faim !! hihi

Elles viendront Damoiselle Kiiara, cependant Sire Eragon n'est pas votre valet et à ce titre il est occupé à une multitude d'autres choses.


Chuichian avisa une servante passant dans le couloir.

Vous là.

La servante revint sur ces pas et entra dans la pièce: les yeux bruns, des cheveux noirs, lissent et long descendaient jusqu'au milieu de son dos. Elle portait une longue jupe brune, bouffante, recouvrant ses jambes, un bustier en tissu blanc lacé sur le devant et portait un panier de linge.


Oui Votre Grandeur, fit-elle d'une voix douce, tête baissée, après avoir fait la révérence de circonstance.
Vous vous rendrez en cuisine et vous demanderez à ce que quelques crêpes soit préparé pour la damoiselle ici présente qui ne bougera pas de cette chambre. Vous veillerez également à ce qu'elle soit préparée pour aller au lit.

Bien, Votre Grandeur, il sera fait comme vous le souhaitez. Je vais de ce pas faire préparer les pâtisseries.

Le comte se tourna ensuite en direction de Kiiara mais c'est à ce moment que le valet revint vers le Comte, lui indiquant que le Prévôt Kalimereth était au sein du château.


Kiiara, je reviendrais te voir sous peu. En attendant tu restes sagement ici, l'on viendra s'occuper de toi.

Il repartit à la suite du valet, et se rendit dans le bureau du Prévôt dans l'espoir d'y trouver Kali.
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Eragon_killer
Eragon avait été planté net.. m'enfin le comte avait au moins précisé qu'il nétait pas le valet . toujours ça de gagner.
Il allait donc continuer sa journée, sur le chemin entre la chambre et son bureau il croisa sa nièce.


Kali.. t'es perdue dans les dédales? J'ai vu le comte il a dit qu'il allait te trouver dans ton bureau.
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Kiiara
La petiote se retourna quand son père l’interpella pour lui dire de manger dans sa chambre et de ne plus en sortir …
Elle ouvrit grand les yeux le regardant partir rapidement vers elle ne sait où et regarda sa tante …… puis la servante qui partit d’un pas rapide vers la cuisine… Eragon était déjà partit sans mêle dire au revoir lui coté politesse il était pas mieux qu'elle mais elle passa outre trés rapidement pour s'exclamer

Mais pourquoi ze dois restait dans ma sambre !!! y a rien ici c’est crop nul ! puis moi z’ai pas sommeil ze veux pas dormir !!! et ze sais crés bien m’habiller toute seule pas besoin qu’on m’aide !!!!

Elle croise les bras et fait une moue pas du tout contente …
Elle poussa alors tout le monde dehors en les poussant aux fesses

Sortez tous de ma sambre et laissez moi cranquille !!!

Puis referma la porte et tourna la clef dans la serrure sans leur laisser le temps de réagir, la mini peste était de retour et elle ne comptait pas rester sagement dans sa chambre, pourquoi faire et en quelle honneur son père la séquestrait ….
Elle s’assit sur son lit la mine des mauvais jour sur le visage
Qu’allait telle faire ici … il y avait strictement rien a faire dans ce château minable…
C’est a ce moment que le chaton noir sortit de dessous le lit et miaula en regardant sa maitresse
La petiote eu une idée… elle allait envoyer son matou chercher sa mère
Mais comment lui dire se qui ce passait ici elle ne savait pas lire et à peine écrire instinctivement sa petite main se porta a son cou tripotant le médaillons offert part sa mère a sa naissance et qui ne quittait jamais son cou son autre main caressa l’animal en cherchant une solution qui fit rapidement tilte dans sa tête….

Elle elle décrocha sa petite chaine et l’accrochaau cou de l’animal, ouvrit la porte de sa chambre doucement pour le permettre de sortir... et lui chuchtota

Va sersser ma m’man pestouille car veux plus rester ici moi…

Le chat partit d'un pas nochalant dans le couloir et elle espera qu'il trouve la sortit et sa mère quelque part dans poitiers...
La gamine tout a coup se mordit la lèvre, elle n’avait pas pensait a ca…. Pourvu que sa mère de fasse pas du mal a son minou profitant de son absence pour se débarrasser de l’animal une bonne fois pour toute…
Elle posa ses petit coude sur le rebors de la fenêtre et mit son menton dans ses main toujours dans ses pensées
Elle le savait avant même d’y être….. être une mini comtesse c’était nul … être noble c’était nul…. Il fallait portait des stupide robe…. Rester toujours sage… vouvoyer son propre père ( Pour ca il pouvait toujours rêver comme pour le reste d’ailleurs^^) et restait toute la journée dans la chambre a jouer avec des poupées qui serve rien qu’a faire jolie car on n’a pas le droit de leur couper les cheveux, de les bruler, de les tremper dans la boue, de leur lancer des pierre pour s’entrainer a tirer. En bref fallait être un adulte qui sais rien qu’a travaille
Pfff trop nul d’être ici ….

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Kalimereth
Kali poussa un soupir de soulagement en voyant son oncle arriver vers elle. Elle allait le questionner quand il l’informa que le Comte l’attendait déjà. Soupir résigné… mieux valait ça que s’ennuyer à rien faire se dit-elle. Mais bon il fallait absolument qu’elle parle à Era.

D’accord Era, mais si tu peux m’accompagner, je suis arrivée là… je ne sais comment, et je suis bien incapable ne serait-ce que de retrouver le chemin de mon bureau. Je ne dois pas être dans la bonne aile. Ca m’apprendra à m’éloigner de mes dossiers… En même temps ça nous laissera quelques minutes pour discuter des affaires dont je t’ai parlées, que tu me dises si tu as eu le temps de t’en occuper.


Elle lança un regard enjôleur à son oncle, espérant bien obtenir son aide, et lui emboita le pas, évitant de se faire semer dans le dédale de couloirs.

C’est d’ailleurs au détour d’un de ces couloirs qu’elle reconnut enfin les lieux, retenant à peine un soupir de soulagement. Elle continuait cependant à deviser avec Era et son pas devenait soudain beaucoup moins incertain, reprenant peu à peu ses marques. Elle finissait à peine sa discussion avec lui quand elle arriva devant la porte de son bureau qu’elle poussa sans ménagement, oubliant que le Comte y était peut être déjà installé.

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Chuichian
Une porte qui s'ouvre dans un léger grincement et le Prévôt entra dans le bureau. La rousse trémouilloise avait toujours exercé une certaine attirance sur le maintenant Comte Chuichian. Il la regarda avec une envie qu'il tentait de cacher, avant que la raison d'état ne reprenne le dessus.

Prévôt, vous tombez bien, je vous cherchais.

Ah ça c'est sur il voulait la voir, et usez d'un fallacieux prétexte comme Poitiers n'était guère le plus intelligent, certes, mais il fallait bien une raison pour se retrouver seul avec elle.
Il s'approcha d'elle en tentant d'aligner quelques phrases convaincantes
:

Oui donc, je voulais vous voir au sujet de la défense de Poitiers, mais en fait l'on m'a confirmé par ailleurs que tout était parfaitement organisé.

Ah bon? Petit instant où les pensées s'affrontent, ces moments où l'on lutte avec soi-même pour ne pas laisser l'instinct animal nous gagner. Ces instant son généralement silencieux... du moins la personne qui lutte est silencieuse.

Hum, vous êtes toujours aussi ravissante, Kalimereth de Lisaran, il s'approcha encore d'elle, la déshabillant du regard, je souhaitais vous voir après le souper, mais quelques informations m'ont contraint à vous voir dès maintenant, des informations ou des pulsions au final, cela ne change guère, vos appartements vous conviennent-ils? L'une et l'autre de ses pensées s'affrontent.. et ça s'entend, les changements de sujet sont brusques et sans prémices. Le Baron Davor est-il au château en ce moment? Concentration...

Il attendit les réponses, puis s'éloigna d'elle ne laissant rien présager de son visage, et tout en fixant l'horizon il poursuivit:

Hum reprenons, j'ai souhaité vous voir immédiatement car j'aimerai que vous mettiez aux arrêts et conduisiez dans les géôles du château le dénommé Fayom. Le prétexte sera celui que vous souhaitez, mais j'ai quelques interrogations qui le concerne et pour cela je préfère qu'il soit impossible pour lui de s'échapper.

Un petit rictus se forma en prononçant ces dernières paroles. Fayom n'était guère le préféré poitevin du Comte, mais il était temps pour le niortais de payer. Certaines fleurs sont plus fragile que d'autre: laver l'affront d'une jaune et réparer l'offense d'une douce nécessitait plus que de simple parole.
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Kalimereth
La porte s’ouvrit… quelque peu brutalement… et Kali n’eût pas le loisir de se demander bien longtemps si le comte était déjà arrivé ou pas, puis qu’elle le trouva juste en face d’elle en entrant dans la pièce.

Grand sourire, le temps de reprendre un semblant de contenance… il avait tout de même le don pour la déstabiliser… Regard qui s’égare un instant sur l’homme qui lui fait face, pensées confuses le concernant, puis elle se reprend vivement, essayant de ne voir en face d’elle pas l’homme mais le comte qui l’a convoquée.

Humm… la défense de Poitiers… elle se demandait où il voulait en venir, ou plutôt se doutait où il voulait en venir mais n’avait nulle intention de lui faciliter la tâche.

Elle avait beau essayer, elle sentait bien que le peu de concentration qu’elle réussissait à avoir lui échappait déjà. Un effort… elle l’écouta, mais le flot de paroles qu’il déversait n’arrangeait rien à son trouble. Léger sourire quand il la complimenta, laissant planer le doute quant à l’effet provoqué. Elle baisse alors les yeux sous son regard insistant, regarde ostensiblement les dossiers entassés sur son bureau… se donner une contenance ou essayer de faire retomber la tension… elle ne saurait elle-même le dire. Elle prend une profonde inspiration, cherchant à retrouver son calme, au moins en apparence, puis lève les yeux vers lui, un sourire aux lèvres.


Oui les appartements sont parfaits je vous remercie, rien à y redire.

Il évoque alors Davor, et elle reprend enfin totalement ses esprits, son sourire s’élargissant alors qu’elle lui répond :

Oui le Baron Davor sera de retour dans la soirée, je peux lui dire qu’il vienne vous voir si vous avez besoin de vous entretenir avec lui… du moment que vous ne comptez pas le garder toute la nuit…

Elle n’eut pas le temps de finir que déjà il enchaînait sur un autre sujet ; conduire Fayom dans les geôles du Château… elle essaya de masquer au mieux sa surprise, et hocha la tête en signe d’acquiescement. Les ordres étaient donnés, il ne lui restait qu’à les exécuter.

Très bien, je vais m’en occuper. Puis-je faire autre chose pour vous ?
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Kissiou
Après être revenue de La Tremouille la chieuse s'était arrêtée à Poitiers une journée, désireuse de revoir et ré-avoir des nouvel d'un de ses amis qui était aussi audacieux, buté qu'elle et qui plus est dont elle aimait personnellement le taquinait sur certains sujet.. Elle aurait bien voulu aussi voir sa fille qu'elle avait quelques jours avant laissé aux mains d'son père, nul nouvel elle avait eu depuis, sans doute qu'il était trop occupé à faire briller sa couronne ou prendre plaisir a s'faire aguicher pour prendre la peine d'lui écrire lui disant qu'elle était au moins toujours en vie en son château.. Avait-il au moins pris soin de passer du temps en sa compagnie même si celle-ci n'était en rien la fille modèle dont il aurait rêvé? Cette pensée lui traversa l'esprit et l'a tourmenta longuement pendant sa marche dans la capital du Poitou.

Sa curiosité l'a poussa à rebrousser chemin et se diriger vers le château voir si elle n'pouvait pas la voir ou même la récupérer tiens. C'est qu'sa fille lui manquait horriblement.. Quand elle longea un des côtés du mur de la battisse elle aperçut un chat noir prendre un bain d'soleil au bord d'un muret..


Rhaa maudit chat noir... sont d'partout.. maugréa t-elle.

Elle ramassa un caillou tout en s'avança vers l'animal.. mais quand elle fut assez prêt et qu'elle leva son bras pour la lui balancer en pleine tête elle reconnut l'adorable félin d'compagnie de Kiiara qui avait aussi sale caractère qu'la mère, sauf Pestouille ne 'servait vraiment à rien mise à part miauler et griffer.. Regard tel un vautour dans les alentours, sa fille n'était pas là pour l'empêcher cette fois si d'égorger ce sac à puce qu'elle avait du mal a supporter. Sourire en coin elle s'approcha alors de l'animal l'air de rien tout en tentant de l'amadouer avec des "minou, minou... allez viens mon petit chat..." Malgré qu'il soit sur ses gardes et qu'il lui soufflet dessus la chieuse l'attrapa par le cou et le leva jusqu'à hauteur de son visage avec un air satisfait et carnassier.

Ahahah cette fois ci tu va avoir ton compte! Soudain quelque chose l'intrigua. Hey... mais quesque tu fais avec l'médaillon d'Kiiara toi? Elle le lui retira du cou le lâchant en même temps de sa hauteur puis tenta de faire le tri aussitôt dans son esprit où déjà des milliers de questions se posaient.. Rester calme, ne pas s'emporter.. Hélas fallait pas trop lui en demander, trop dur pour la donzelle d'réfléchir alors qu'il s'agissait du médaillon que son enfant portait. Elle continua aussitôt sa marche a pas rapide pour arriver devant l'entrée du Château ou deux garde pouvait la voir venir.. puis repartir... revenir vers eux.. puis repartir à nouveaux l'air hésitante. Aller agresser toute les personnes qu'elle pourra croiser dans le château jusqu'à trouver sa fille n'plaira guère au Chian nul doute se fasse pensa t-elle avant de d'se raviser.

Au final elle s'éloigna pour se poser quelques mètre plus loin virant quelques mioche qui occupé un banc en pierre. Elle s'y installa, sortit précipitamment de quoi écrire et s'installa comme elle pouvait.

Citation:
Chuichian.. *nan risque d'le prendre de haut ça pensa t-elle* Sa grandeur * Pfff n'importe quoi pas ça non plus* Très cher une moue insatisfaite se dessina sur son visage et le raya aussitôt sans continuer Chuichian *Oui ben ca ira très bien ça enfaite, vais pas tortiller du cul parce que ca y es hein..*

Si je t'écris c'est tout d'abord pour avoir des nouvelles de Kiiara, va t-elle bien? Se plait-elle avec toi dans ce que je pourrait appeler ton...

Non! Non ! Non.. Elle se renfrogna et s'maudissait passant sa mains sur sa tête tirant ses cheveux en arrière. Pitoyable.. voilà où ils en étaient arrivés tout les deux, toujours ses sentiments mise en réserve et sur la défensive pour au final avoir des réactions complétement absurde, agressive et inutile. Elle prit le parchemin tout en le froissant et le jeta par terre. *Mmmh autre solution.. Extra! Oui elle devrait pouvoir m'aider* La chieuse pris dans la seconde un autre bout de papier qui trainé de sa besace puis commenca a écrire.

Citation:
Extraelle,

Je vais éviter tout protocole de politesse en début de lettre et irait droit au but. Ta nièce qui, je pense tu dois déjà le savoir se trouve au château..

J'aurais besoin je t'en prie que tu me l'a ramène. Je suis a Poitiers devant le château mais tu me connais je ne peut entrer sans me faire discrète alors pour une fois que j'ai une conscience et je réagit intelligemment je te demande de m'aider et de faire sortir Kiiara pour que je l'a récupère.

En espérant pouvoir compter sur toi.

Kissiou.


Une fois fini elle s'dirigea aussitôt vers les gardes posté d'vant l'entrée du Château sous leurs regard suspicieux.

Ça va arrêtez d'me regarder comme ça j'risquerai d'me vexer.

Elle tendit ensuite le plis ses yeux se rivant instinctivement vers l'intérieur espérant y voir une gamine haute comme trois pommes passer, avant de se résonner et de reposer son regard enjôleur sur le garde qui lui faisait face et de rajuster son corset comme il se devait..

J'suis la mère d'la fille du Comte, si vous pouviez faire portez ça s'il-vous-plais articula t-elle de manière exagéré n'étant pas du genre à demander des services. à sa sœur Extraelle qui est la Porte Parole merrrr-ci.

Petit sourire charmeur pour le final. Alors là, il allait neiger pour sur! "S'il vous plais" et "merci" dans une même phrase il fallait le voir pour y croire.

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--La.marie
[Cuisine du Château]

L'intendant débarqua, aux prises avec de sombres pensées, en cuisine. Cuisine où l'activité, même en cette fin d'après-midi, était déja importante: plat à préparer, viande à rotir, légume à éplucher, marmite à faire bouillir.


Pour ce soir, en plus des oies farcies et du faisan, le comte désire un lapin en sauce et quelques poissons.
Vous ferez donc servir quelques Truites fumés, ainsi que quelques laperaux roti avec une sauce au vinaigre et une pincé de ciboulette.
Enfin le dessert, sera servi avec quelques rissoles aux fruits secs et au miel.


Marie, seize ans, était au cuisine depuis huit ans maintenant. Le fait que son père soit un proche de certains manoeuvres des greniers du château et que sa mère soit elle même aux cuisines lui avait permis d'obtenir ce poste valorisant pour une roturière. D'abord associée a la vaisselle, elle avait avec le temps développé ses connaissances culinaires. C'est ainsi qu'à l'âge de onze ans elle avait obtenu le poste envié d'apprenti aux cuisines.
Elle connaissait chacune des femmes qui travaillaient ici, et le protocole des repas. Le valet avait du transmettre à l'intendant quelques demandes du Comte de dernière minute qui était immédiatement répercutées en cuisine.

Préparer le souper était un art difficile: celui de ce soir aurait l'avantage de ne pas être une grande réception diplomatique. Quelques salades du château et fruits du verger en entrée, le pâté de cerfs dont le Comte raffolait accompagnerait la "verdure". Suivraient les viandes: oies farcies, saucisses et charcuteries salées, plats en croûte, et depuis la demande de l'intendant: quelques lapereaux. Marie ne s'occupait pas des viandes: le poste était réservé aux jeunes garçon, faire tourner une viande pendant sept heures exigeait force physique particulière dans un petit gabarit pour se glisser près de la cheminée.
Les viandes étaient généralement accompagnée de légumes, et leurs cuissons étaient aujourd'hui dévolu à Marie: carottes, choux, haricots,... étaient consommées en grande quantité. Les cuire comme le désirait la noble assemblée convié aux banquets quotidiens était un art surtout au vu des quantités et chaque jour un éternel recommencement. C'est aussi à ce moment là que les poissons étaient servis.

Venait ensuite l'entremet séparant les viandes rotis, le rot, de la desserte. Quelques jongleurs entreraient, quelques ménestrels feraient leurs apparitions. Ce soir un paon avec ses plumes déployées sera dévoilé, de quoi étonner les dames de la cour, avant d'être dégusté.

Enfin apparaissait la desserte où les douceurs se succèdent afin d'enchanter le palais et d'émerveiller les papilles gustatives: tartes, pain perdu et les fameuses rissoles.

Oui Marie, que certains nommaient la brune azure du fait de ses cheveux bruns légèrement ondulés et de ses yeux bleus évoquant l'immensité bleue des bords de La Rochelle, était une "privilégiée" d'avoir obtenu ce poste qui lui assurerait une bonne condition sociale, loin de la rude vie des champs.

Elle aurait peut-être la chance de rencontrer un page érudit ou un écuyer lui octroyant de fait l'un des statuts les plus haut dans l'échelle sociale.
Nombreux étaient les hommes qui la regardait lorsque, sur le marché pictave, elle allait, en compagnie du reste du personnel de cuisine, choisir les épices pour les repas.

Pour l'instant nul n'avait su conquérir son coeur: parfois elle repensait tendrement à l'amourette avec le garçon de ferme voisin, mais elle suivait également les préceptes de l'Eglise prônant l'abstinence jusqu'au mariage.

Bientôt dix sept heures, les premiers plats allaient être servi. S'activer afin de terminer sa tâche était nécessaire.
Chuichian
[Bureau du Prévôt, Palais des Comtes]

Très bien, je vais m’en occuper. Puis-je faire autre chose pour vous ?

Ah! Des choses pour lui, elle pourrait en faire, cependant c'était l'amante actuelle du Capitaine des armées Poitevines, et se le mettre à dos serait du plus mauvais effet sur le moral des troupes. Son heure viendra, il le sentait.
Eloigner Davor? Cela était une idée mais l'envoyer où? Loin de La Trémouille déja... Saintes peut-être? Ou bien Limoges? La pauvre Kali serait désemparé de cette abandon soudain et les informations quand au don d'une catin des bas-fonds de la capitale du Limousin à dompter les fiers guerriers la poussera inévitablement dans ses bras.

Il chassa ces idées d'un mouvement rapide de la tête pour revenir au thème principal du jour: l'arrestation sommaire d'un Niortais ou comment exercer son comtal pouvoir à des fins personnels.


Non rien de particulier, c'est tout ce que je souhaitais. Je vous laisse agir. Prévenez moi lorsqu'il sera aux fers.

Il reparti à ses occupations diverses et variés dont l'une d'entre elle, la principale surement était Kiiara, sans pour autant garder en mémoire, les formes que La Trémouilloise offrait aux regards aventureux.
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Kalimereth
[Dans le bureau du Prévôt]

Léger sourire en attendant une réponse à la question rhétorique qu’elle venait de lui poser. Le jeu n’était pas fini, ce n’était qu’une pause plutôt bienvenue, et l’aller-retour vers Niort lui permettrait de retrouver des idées claires. Regard en coin au sourire charmeur qui lui faisait face, se forçant à reprendre un ton sérieux pour s’adresser à lui :


Très bien, je pars pour Niort sur le champ, et je viendrai vous prévenir de notre retour.


Elle sortit du bureau et pris le chemin des écuries, embarquant un garde de disponible au passage.


[Niort – 5 quartier de la Nuitel]

Kali avait quitté le château et avait pris la route vers Niort avant même que le soleil ne disparaisse au fond de la vallée, espérant ne pas s’absenter trop longtemps.

L’aube éclairait l’horizon quand Kali franchit les portes de Niort. La mission qui l’attendait ne se présentait pas comme insurmontable, mais il était plus raisonnable de ne pas se présenter seule pour l’arrestation d’un prévenu, même celui-ci.

Elle ne connaissait pas la ville, et l’heure matinale n’était pas propice aux rencontres fortuites qui lui permettraient de demander son chemin. Alors qu’elle se tournait vers le garde pour avoir son avis, un écriteau de bois la rassura quant à la direction à suivre. Essayant d’étouffer un bâillement elle s’approcha de la demeure qui semblait correspondre à ce qu’elle cherchait, et après vérification tapa doucement à la porte. Elle aurait préféré d’autres circonstances pour cette visite, mais le devoir avant tout. Elle espérait que ce soit Fayom et non Cib qui vienne lui ouvrir. Non pas qu’elle n’eût pas envie de la voir, bien au contraire, mais elle n’avait aucune envie de la contrarier connaissant son état.

Elle jeta un regard inquiet vers le garde, bien qu’il ne puisse comprendre son embarras, et ne put retenir un léger soupir de soulagement voyant la porte s’ouvrir sur Fayom. Avant de lui laisser le temps de quoi que ce soit, elle lui fit part de sa mise aux arrêts, décision de sa Grandeur Chuichian Comte du Poitou.


Bonjour Fayom… Je suis venue pour te mettre aux arrêts, et te conduire jusqu’aux geôles du Château…
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Fayom


Niort - n°5 quartier de la Nuitel - 21 août


Fayom se leva à l'aube assez fatigué en fait, la chaleur de la veille avait eu du mal à quitter sa chambre. Chaque matin, c'était la même chose, il se levait, enfilait ses braies et sa chemise puis descendait manger. Il se posa donc à table, baillant assez régulièrement et se fit quelques tartines de confiture de prune que lui avait donné Patrie. Sa belle soeur, passant sa vie au verger, lui en offrait régulièrement, ce dont le gourmand qu'il était, appréciait. C'est alors qu'on vint frapper à sa porte, Fayom surpris, se demandait qui pouvait lui rendre visite si tôt. Il se leva tout en terminant de grignotter l'une de ses tartines et alla ouvrir. Là, Il vit Kalimereth, devenu il y a peu prévôt. Il commença à sourire, content de voir qu'elle s'était enfin décidée à venir le voir mais avant qu'il dit quoique ce soit, elle sortit :

Bonjour Fayom… Je suis venue pour te mettre aux arrêts, et te conduire jusqu’aux geôles du Château…

Fayom fit alors de gros yeux, puis constata qu'elle n'était pas seule : un homme vêtu d'une cape au couleur du Poitou était derrière elle. Fayom lui dit alors :

M'arrêter moi ? Sous quel motif ?

Voyant que c'était pas le moment pour palabrer, il ajouta :

très bien je te suis, mais avant il faut que je dépose Angèle chez ma soeurette. Oui Cibeline se repose au couvent, je ne peux pas la laisser toute seule.

Kali, peut être parce qu'elle était son amie, ou juste par humanité, accepta. Fayom alla donc chercher la petite qui dormait encore. Il prit la route accompagné du prévôt et de son garde pour chez Labell10z .



Niort - 14 quartier des artisans


Labell10z habitait la même rue que lui mais pas le même quartier, il était séparé par l'artère nord-sud de la ville. La petite troupe mis peut de temps pour arriver à sa porte; dire que la veille, il était venu pour manger chez elle, là le contexte était moins joyeux. Il frappa à la porte, espérant qu'elle n'ai pas passé la nuit chez son blondinet. Finalement après plusieurs tentatives, elle ouvrit enfin la porte. Fayom lui dit alors :

bonjour frangine, j'ai pas le temps de tout te raconter, moi même ne connaît pas les raisons. Mais je suis arrêté par sa grandeur - pfff dire qu'il lui avait offert de magnifiques roses jaunes à la St Valentin - aussi je te laisse Angèle. J'espère pouvoir revenir avant le retour de Cib, je voudrai pas qu'elle s'inquiète dans son état.

Lui donnant Angèle, il allait rejoindre le prévôt un peu en arrière lorsqu'il lui vint une chose à dire :

Ah et en mon absence, dis à Ptitjeje qu'il dirige la compagnie.

voilà désormais il n'avait plus qu'à se laisser embarquer.
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Extraelle
Ignorant ce qui se tramait non loin de là, le cerbère du château regagnait ses pénates. Interrompant un instant plus que rare - Kiiara et sa tante ayant aussi en commun le peu de goût pour les bisouilles et autres rapprochements sentimentaux - la moitié du Comté avait débarqué dans la chambre, libérant le Porte-Parole de ses obligations familiales. Hum, obligations ? Non, pas vraiment. La brune regagnait ses bureaux, donc, vaguement rêveuse. Certes, on ne pouvait pas dire que la vie personnelle de son chiant de frère était une parfaite réussite. La pire chieuse du Poitou dans les tripes, mais infoutu de lui donner ce qu'elle voulait - faudrait déjà savoir ce que c'est, vous me direz... Et vous n'aurez pas tort. - il s'était essayé sans grand succès à d'autres assortiments. Mais il avait une fille, ça n'était pas rien, un semblant de famille, et plus que jamais l'indépendante sauvageonne, qui n'en avait plus que le caractère, sentait que quelque chose manquait à son équation à elle.

Rêveries, donc. Qui la menaient dans la mauvaise direction, vers les cuisines d'où émanaient d'affriolantes effluves flatteuses pour les narines, et plus du tout vers son office. Mais pour le savoir, il aurait fallu qu'elle regarde devant elle. Elle l'avait croisé à Poitiers. Fidèle à elle-même, elle n'avait pas détourné le regard, était allé lui parler. Si l'épervier était encore amer, du moins avait-il accepté de lui donner son amitié, et depuis ils avaient repris leurs discussions, comme avant. Enfin, presque comme avant. Pendant sa retraite salutaire, lui et Cali s'étaient rapprochés, et en l'apprenant, elle en avait été heureuse. Les avaient encouragés, même. Ces deux-là étaient faits l'un pour l'autre, c'était l'évidence. Et quand on aime l'autre, ne souhaite t-on pas son bonheur à tout prix ? C'était donc ainsi qu'elle s'était rendue compte d'une autre évidence: elle aimait Datan. Et c'était foutrement idiot, parce que ce genre de choses, il vaut mieux se le dire avant qu'après s'être barrée en courant.

Bref, la vie de la brune commençait bigrement à ressembler à une suite d'histoires semblables, qui laissaient des traces acrimonieuses et tenaces, jolies fêlures dans sa carapace. Des hommes qu'elle aimait, et qu'elle quittait. Quentinx, Pano, Mac, Datan. Jamais satisfaite par la satisfaction de ses désirs. Et la petite brune, âme écorchée, sentait bien que ce n'était pas là le moindre de ses problèmes. Mais soudain, un mur. Qui lui barrait la route. Ah, non, un garde, grand comme une armoire normande et la gueule carrée comme le cul d'une brouette. Haussement de sourcil.


"Hmm ?"

"Un pli pour vous, damoiselle. Remis par une dame pas commode, devant les portes."

Billet rapidement lu. Sourire.

"Merci bien. Dites lui s'il-vous-plaît que j'arrive avec le paquet. Et que je lui mettrai une torgnole si elle s'avise d'user de protocole avec moi. Et euh... on est où, là ?"

Chemin indiqué, Tantine repartit vers la chambre de Kiiara, toujours facile à trouver dans les couloirs, des hurlements guidant même le visiteur le moins averti. Elle trouva la petiote en proie à une crise de nerfs, ou plutôt deux servantes en proie aux contorsions sonores d'une harpie. A ce qu'elle comprit des sons stridents qui sortaient de part et d'autre, il était question d'une tenue de nuit, et d'une demoiselle qui refusait catégoriquement de dormir.

"Hum. Kiiara ? Ta douce maman est aux portes du château et souhaite te récupérer. Viens-tu avec moi, divine mini-comtesse ?"

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Porte-Parole du Poitou, grande gueule officielle.
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