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[RP] Une vie de château

Labell10z


Niort - 14 Quartier des artisans... le matin du 21 août

C'est en plein rêve féérique que labell était, à l'instant où de grands coups frappaient avec insistance à la porte. Après plusieurs tentative de la brunette pour rester au fond de son lit, elle se résigna à se lever pour aller réprimander le persévérant. Elle enfila au passage de quoi se couvrir et ouvrit la porte.

bonjour frangine, j'ai pas le temps de tout te raconter, moi même ne connaît pas les raisons. Mais je suis arrêté par sa grandeur (...) aussi je te laisse Angèle. J'espère pouvoir revenir avant le retour de Cib, je voudrai pas qu'elle s'inquiète dans son état.

Labell incapable de dire quoique ce soit écouta encore :

Ah et en mon absence, dis à Ptitjeje qu'il dirige la compagnie.

Euh... oui... d'accord...

Elle était sous le choc des émotions. Elle aurait eu envie de le saluer chaleureusement, de le gronder d'être venu la sortir du lit aussi tôt, de lui en demander plus sur cette histoire... mais elle n'y arrivait pas. Elle prit Angèle dans ses bras, et regarda son frangin s'éloigner en essayant de lui communiquer autant de compassion et de confiance qu'elle pouvait en un seul regard. Elle embrassa la petiote dès qu'il eu tourner vers les remparts de la ville et rentra allonger Angèle dans le lit encore chaud.
Kalimereth
[Niort – 14 Quartier des Artisans]

très bien je te suis, mais avant il faut que je dépose Angèle chez ma soeurette. Oui Cibeline se repose au couvent, je ne peux pas la laisser toute seule.


Kali soupira en pensant à Cib, et accéda sans hésitation à la requête de Fayom.

Bien sûr, allons-y. On te suit, et on prendra la route de suite après, ça nous permettra de ne pas arriver à Poitiers trop tard.

Elle emboîta le pas à Fayom, suivie par le garde, mais s’arrêta à une distance respectable alors qu’ils arrivaient à la demeure de sa sœur. Elle se doutait bien qu’il n’allait pas fuir, et elle voulait lui laisser la possibilité d’expliquer la situation à sa famille.

Elle était fatiguée par le voyage, n’ayant pas eu le temps de prendre un peu de repos depuis son départ de Poitiers, mais elle était pressée de rentrer, ayant pas mal d’affaires en cours à régler, et surtout quelqu’un à retrouver…

Les dernières recommandations faites entre le frère et la sœur, elle vit Fayom se diriger vers elle, prêt à prendre la route qui les mènerait à Poitiers.



[Poitiers – Aux portes du Château]

La nuit était déjà tombée depuis un petit moment quand ils arrivèrent en vue du Château. Le voyage s’était déroulé aussi bien que possible vu les circonstances, et la discussion n’avait pas déviée du cadre strictement personnel qu’ils avaient choisi de suivre. Les chevaux stoppés, elle se laissa glisser à terre, tournant son regard vers Fayom.

Prêt ? On y va ?

S’approchant des gardes pour s’annoncer, elle vit qu’ils étaient en discussion avec une jeune femme, et malgré l’obscurité de la nuit elle reconnut Kissiou. Elle s’approcha, le pas soudain plus hésitant, se forçant à arborer un sourire neutre en arrivant à sa hauteur.

Bonsoir Kiss, ça faisait longtemps… Pas encore assez longtemps à son goût, mais ça elle se retint de le dire. Tu vas bien ? … question d’une banalité fracassante, mais rien d’autre ne lui venait à l’esprit pour le moment. Décidément, la brune devait avoir des antennes pour se pointer au Château pile à ce moment là.

Elle n’attendait d’ailleurs pas vraiment de réponse, mais c’est avec un sourire amusé qu’elle vit la surprise se peindre sur le visage de Kiss à la vue de Fayom. D’ailleurs pour un instant elle put souffler, les laissant tous les deux se saluer. Elle reprit d’un pas plus rapide la direction des prisons, en faisant passer Fayom devant elle. Elle ne réalisa pas de suite que Kiss les avait suivis. C’est donc une petite troupe de quatre personnes qui se dirigeait maintenant jusqu’aux geôles. Celles-ci n’étaient pourtant guère accueillantes, surtout à cette heure tardive, l’éclairage des bougies projetant des ombres fantomatiques sur les murs sombres des cellules. Le garde sursauta à leur arrivée, bredouillant quelques mots inintelligibles, sorti brutalement de son sommeil. Il regarda arriver la petite troupe d’un air étonné, et Kali lui expliqua brièvement la situation, lui demandant d’enfermer le prévenu, en attendant les ordres du Comte.

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Fayom


Poitiers


Toute la journée ils avaient chevauché sur les chemins, n’ayant fait qu’une halte que vers midi pour grignoter quelques miches de pain. Pfff du pain, la détention commençait bien tiens, pire qu’en campagne. Puis il y avait l’autre là, le garde, il lui collait sans cesse aux basques. Pas comme ci il avait voulu s’échapper. Enfin ils arrivèrent au château la nuit tombée, le garde le fit descendre de cheval et Kali lui dit alors :

Prêt ? On y va ?

Fayom haussa les épaules, à près tout il doute d’avoir le choix de toutes manières. Ils s’avancèrent vers le pont-levis et aperçurent une dame qui faisait les 400 pas. Se rapprochant d’elle, il découvrit que c’était Kissiou ; et bah la journée est vraiment super, peut pas rêver mieux pensa t’il. Il lui fit un sourire et dit après que Kali se soit adressée à elle :

Salut Kiss, comment vas-tu ? Dis je crois qu’il a pas toujours pas digéré les fleurs ton homme.

Ils pénétrèrent ensuite dans le château, mais pas par le grand escalier où se trouvent les bureaux, la salle du conseil et celle du trône. Mais par un petit colimaçon détourné qui descendait. Le décor était des plus sommaires, comparé aux tentures de l’entrée, il n’y avait là que pierres humides éclairées par quelques rares bougies. D’ailleurs le garde avait prit une torche. Parvenus enfin aux geôles, Kali s’adressa au gardien. Celui-ci vint alors prendre Fayom et l’enferma dans une cellule.
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Kissiou
Après que le garde soit revenu en lui faisant passer le message de la Porte-Parole comme quoi elle lui livrerait son précieux celle décida alors de leurs taper la causette en attendant. Elle eu l'idée de sortir en même temps une fiole de chouchen dont elle avait gardé quelques litres quand Andrea était passée dans la région.. Alors qu'elle fourra ses deux doigts dans son décolleté pour y attraper la boisson un bruit dans son dos attira son attention.. Par réflexe elle se retourna pour jeter un coup d'œil voir qui venait mais rien d'important apercevant de simple gardes.. Sauf quand une des présence passa a ses côtés et qu'une voie qui s'adressa a elle teinta a ses oreilles.

Screumpf la rouquine.marmona t-elle Ooh qu'elle n'avait pas oubliée sa voix d'puis sa visite en son auberge a la Tremouille où elle l'aurait bien étripée mais elle s'était résignée, certains diront que la maternité y avait joué, ou d'autre finalement que la chieuse pouvais parfois avoir un bout de cœur derriére son image d'arrogante et de quelqu'un d'impassible.. Bref. Donc quand la Kali la salua celle ci déboucha sa fiole, bu un gorgé avant de se tourner face a elle avec un sourire des plus hypocrite.


'Soir l'enfarrr... Kali.. se rattrapa t-elle, mais avant qu'elle n'entrouvre sa bouche pour lui répondre si elle se portait bien une autre l'interpella. Oooh ca alors... celle la aussi elle ne l'aurait oubliée même si le temps était passé et qu'il ne s'était plus jamais revus depuis son mariage avec Cibelline. Une autre gorgé encore..

Hein mais de quoi tu parles? Dit-elle surprise qu'il lui reparle de ses fleurs dont il l'avait eu la délicatesse d'offrir dans le passé au Chian pour bien enfoncer le couteau dans la plaie. A peine avait il eu fini sa phrase qu'ils avaient repris leurs marche en direction de.. elle ne savais où mais elle suivait sans se rendre compte qu'elle avait franchit l'entrée et qu'elle était désormais à l'intérieur du Château, chose qu'elle avait jusqu'à maintenant toujours voulu éviter de faire. (Allydou je t'entend de là^^) Tout en marchant elle les avaient encore de multiples questions qui lui passaient dans sa tête oubliant en plus que Extraelle descendait sa fille jusqu'au porte de la battisse, mais à cette instant même elle avait oublié ce pourquoi elle était venue.

Une fois arrivée devant les geôles et réalisant ce qu'ils étaient en train de faire c'est a dire enfermer Fayom, elle resta interloqué.

Hey mais quesqu'il se passe? Quesque t'as fait? Regardant Fayom par derriére les barreaux Quesqu'il a fait? Pourquoi vous l'enfermez? Se tournant ensuite vers Kali tout espérant que la raison de cet arrêt n'était pas justement pour un abus de pouvoir et qu'il profitait de sa position pour se venger d'une histoire qu'il s'était passé entre eux et qui était déjà lointain. C'est vrai que connaissant Chuichian elle ne devait pas être étonnée et pourtant c'était le cas..
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Kiiara
HHHAAA MMMMAIIISSS zzééé passs sommmeilllll !!!!

C’est la bouche pleine d’un délicieux gâteau qui lui avait était portait des cuisines un peu plus tôt et les muscle tendu que la petite se voyait accoutré d’une chemise de nuit immonde plein de dentelle et de bouton sur le devant
Chez sa mère pas besoin de ce genre de détail encombrant, il suffisait de dormir en haillon ou mieux toute nue se qui ne déplaisait pas a la gamine qui trouvait mieux de ne pas avoir de vêtement sur elle pour dormir….

Les cheveux en pagaille a force de gesticuler comme une furibonde, sous le regardes des servantes qui au départ tout attendrit par l’enfant avait désormé un visage ferme et menaçant la petite hurle de plus en plus fort


AAIIEEE MAIS VOUS ME TIREZ LES S’VEUX !!!

Elle grimace sous les coups de grosse vif qui lui arrache la tête

Vous prévient veux pas de bigoudi ou de truc pour les tenir attachés !!!

Mais les serviteurs ne lui répondent pas les ordres du comte était les ordres du comte…
Voilà ti pas qu’on lui fait une tresse qu’on entortille pour en faire un chignon haut étirant la peau de son doux visage, des fleurs pour faire jolie .. A quoi bon elle va dormir, non ? a moins qu’elle est mal compris et qu’on va la menait a une grand bal surprise pour lui faire l’accueil de mini comtesse qu’elle mérité..

On lui ouvre le lit en grand l’invitant a s’étendre mais elle reste immobile et croise les bras

MAIS VOUS ETES SUR BANDE D’INCAPABLE VOUS DIT QUE Z’AIS PAS SOMMEILLLLL !!

La porte grince derrière juste au moment ou on l’empoigne pour la tirer vers le lit elle pousse a l’opposer avec ses pieds pour les empêcher de la coucher

NONNN !!!


Tout a coup POUMM !

Elle la lâche et la tiote se retrouve les fesses au sol, elle s’aprête a les insulter quand elle remarque qu’il regarde derrière elle, tournant la tête elle croisa le regards de sa tante et elle lui fit un sourie d’ange dont seule elle avait le secret

On me demande dit t’elle d’un ton suffisant tentant de recopier son père depuis qu’on lui avait mit une couronne sur la tête

"Hum. Kiiara ? Ta douce maman est aux portes du château et souhaite te récupérer. Viens-tu avec moi, divine mini-comtesse ?"

M’man ??? elle est là ?? supperrrrrr !!!!

Elle se leva et s’en mettre ses chausson prit la main de sa tante pour la tirer vers l’endroit où se trouver sa mère après avoir couru un petite moment elle se tourne vers Extra, fagoté comme la fille du roy levan ou moment d’allé au lit elle plantes ses jolie yeux azure dans ceux de sa tante

Heu … elle est où m’man tantine …

Son petit rire crystalin retentit dans le couloir elle aurait put courir longtemps comme ca si il ne lui était pas venu l’idée de lui demander par où aller
Pour vu que sa tante est plus le sens de l’orientation qu’elle car la tiote était complètement perdu ^^

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Allydou
[Dans un bureau, quelque part dans une aile du Château]


Ally était occupée, à faire quoi certains se le demandent, dans son bureau.

Le nez plongé dans un registre, les yeux luttant contre l’obscurité qui gagnait du terrain contre la faible lueur apportée par la bougie posée sur le meuble.

Normalement, elle n’en avait pas pour longtemps, normalement oui, mais pas ce soir la.
Elle n’arrivait pas à se concentrer, n’arrêtait pas de devoir reprendre ses calculs quand elle se rendait compte que son esprit était encore une fois parti à vagabonder.

Elle se lève, vient se placer devant la petite fenêtre ouverte et prend le frais un instant, pour s’éclaircir les idées.

Se motivant pour en finir avant la fin de la nuit, elle se sert un verre, pour se donner du courage et revient à sa table.

Elle reprend ses comptes, bien décidée cette fois à ne pas se laisser déconcentrer.

Elle avait presque terminé quand un cri déchirant le calme, la fait sursauter, lui faisant dans le même temps renverser au passage son verre sur le parchemin rempli de chiffre.

Ouvrant la porte à la volée, elle sort dans le couloir et attrape un garde qui était la à bailler aux corneilles.


Mais qu’est ce qui se passe encore ? C’est quoi ? On égorge un cochon pour le diner ou c’est encore la mini Comtesse qu’on entend hurler comme ça ?

Y a pas moyen de travailler tranquille …. N’a-t-elle donc pas une mère pour s’occuper d’elle cette enfant ? Trouvez la … faites ce que vous voulez, mais surtout faites la taire !!!


[Kiss t'es rien qu'une tricheuse ^^]

En claquant la porte au nez du garde dépité, elle retourne s’assoir, regarde tristement son travail à reprendre …

Découragée, elle laisse tout en plan, souffle sur la bougie et sort, à la recherche de quelqu’un sur qui passer ses nerfs.

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--Le_gros_geolier
[Poitiers, Les sombres geôles du Château]

Le Gros Geolier.. GG pour les intimes était encore en train de rêvasser, pensant à la catin qu'il avait croisé la veille dans une sombre taverne Pictave.
Une brune aux formes avantageuses mais une tronche qui laissait a désirer.. m'enfin c'pas avec les deux trois écus qu'il gagnait comme garde qu'il pouvait s'offrir de luxe d'avoir une rombière qui savait ce qu'était un savon.. et surtout ce qu'on en faisait.
Il rêvassait donc avec son sourire niais habituel. Les geôles poitevins étaient depuis longtemps assez désertes mais il devait encore garder quelques clodos qu'on avait surement oublié, il était pas du tout habitué à ce qu'on vienne le déranger alors quand il entendit 6 pieds s'avancer près de lui il se réveilla en sursaut quittant à grand regrets les belles formes de la brune pictave.
Quoi qu'en ouvrant les yeux c'est pas les belles formes qui manquaient.. la première rousse ne lui déplaisait pas du tout.. la deuxième à l'allure sauvageonne encore moins. Par contre la troisième niveau forme yavait pas de quoi fouetter un bœuf.. regard plus approfondi sur les poitrines des trois.. puis levage de tête.. Ah mais oui y'avait un homme parmi le trois..

La rousse lui expliqua la situation qu'il ne chercha même pas a comprendre vu que la poitrine de celle ci était plus causante.. t'facon a part donner a becq'ter aux prisonniers et pioncer yavait pas grand chose à faire ici.

L'homme supposé celui a enfermer semblait bien calme.. Le GG prit donc les deux mains du Niortais qu'il tînt fermement dans son dos en veillant bien à le molester au passage.. il ouvrit une geôle sortant un clé parmi le gigantesque trousseau qu'il possédait et referma derrière..


Il se retourna vers les deux donzelles qui étaient maintenant seules fâçe à lui.

Voila.. c'est fait.. Il a l'droit à une récompense le gentil garde?
fit îl avec un regard envieux de leurs deux corps..
Kalimereth
Kali regarda Kiss réalisant à peine maintenant que celle-ci les avait suivis jusqu’ici, les questions s’enchaînaient mais elle avait autre chose à faire que d’y répondre. Déjà s’éloigner d’elle, leur rapport pour rester aussi courtois que possible demandait une certaine distance à respecter entre elles deux. Ensuite s’assurer que le geôlier n’ait pas tout compris de travers, et enfin faire prévenir le Comte que Fayom était dans ses murs, sous bonne garde.

Elle se tourna vers le garde qui l’avait accompagné durant son voyage, interceptée au passage par le geôlier qui semblait confondre les prisons du Château avec les bouges qu’il devait fréquenter quand il en sortait. Une récompense ? Elle était bien trop fatiguée par son voyage pour avoir la force de répondre quoi que ce soit, mais le regard qu’elle lui lança était bien suffisant pour lui faire comprendre qu’il ferait mieux de se taire, et de se contenter de faire son boulot.

Elle passa donc devant lui pour se retrouver face au garde à qui elle voulait parler :


Allez prévenir de suite le Comte que le Sieur Fayom est aux arrêts ici-même, comme il l’avait demandé. Si vous avez besoin de moi vous me trouverez dans mon bureau.


Alors que le garde s’exécutait avec toute la célérité qui était de mise, elle se tourna vers Kiss, lui souhaitant rapidement une bonne soirée, puis se dirigea vers Fayom :


Je remonte dans mon bureau, mais je repasserai ici plus tard voir si tout va bien. Essaye de te reposer un peu…


Elle soupira en prenant congé, se dirigeant lentement vers son bureau.
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Extraelle
La petiote ne s'était pas fait prier, même qu'elle était partie en courant dans un couloir, traînant la brune qui heureusement, faisait un pas quand la mini-comtesse en faisait quatre. Si ce n'était pas malheureux de voir ça. Le cerbère du conseil, une grande gueule qui rabattait le caquet de tout le monde, menée par le bout du nez, par un bout d'chou haut comme trois pommes. Mais la vision de cette petite bouille craquante au front déjà décidé, les yeux azuréens de Kiss mais le regard arrogant des De Montignac, le tout surmontant un pyjama croquignolesque, ça l'empêchait de penser, la brune. Elle était surtout occupée à se marrer comme une gosse. Quand elle s'arrêta - la gosse, la vraie cette fois - ce fut pour lui demander où elles étaient. Extraelle leva sa torche - déjà que tout se ressemblait dans cette grande bâtisse froide, alors la nuit, c'était mission impossible pour se repérer -, froncement de sourcils.

"Hmm. Eh bien, c'est une excellente question Kiiara... Peu importe, on descend les escaliers, il n'y aura plus qu'à trouver la sortie en bas."

Celle qui était supposée être l'adulte reprit les commandes, et nièce et tante furent bientôt devant les portes du château. Mais là, point de Kissiou. La Porte-parole jeta un œil interrogateur vers le garde qui lui avais transmis le message.


"Navré, damoiselle. La dame a suivi le Prévôt des maréchaux et un prisonnier escorté à l'intérieur. Dame Kalimereth la connaissant, nous avons, hum... laissé faire."

Coup d'œil à la petite môme avec ses fleurs dans les cheveux, le garde semblait effectivement réaliser quelle était l'identité de "la dame pas commode", et qu'il avait rudement bien fait de la laisser entrer. Confirmation rapide:

"Vous avez bien fait."

Bien fait, bien fait, vite dit, hein. C'était bien la Kissiou ça. Imprévisible comme un feu de forêt, changeante comme un nuage d'été. Sourire à Kiiara.

"Bon, partie de cache-cache nocturne au château, ça te dit ? Qui dit prisonnier, dit geôles. On va commencer par là."

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Porte-Parole du Poitou, grande gueule officielle.
Kiiara
Elles descendent les escaliers et très rapidement retrouve la sortie le garde somnolait un peu et se redressa a la vu du porte parole
Il se faisait tard et la fatigue pouvait commençait a se lire sur le visage de la gamine qui si elle aurait était en forme aurait sans doute envoyée des reproches au garde pour cette sieste a la vertical improvisé …
Elle écouta alors l’échange qui se passe entre les deux adulte regardant sa tante pour ne pas dire la badant… c’est qu’elle était jolie cette tantine…
Une légère brise entra dans le château et fit danser quelques mèches de cheveux de la tiote qui les yeux rivés sur sa tante n’y prêta pas attention

Se n’est que quand leur regards se croisèrent et qu’elle prononça le mot « cache-cache » que comme par magie la fatigue s’évanouit dans la nature pour lui permettre de sauter sur place en tapant des mains


C’est toi qui compte alors !!
C’était plus logique dans sa petite tête vu qu’elle ne savait compter que jusqu'à 5 comme son âge
Mais sa tante pris sa main et la mena vers se qu’elle appeler geôle, elle n’avait jamais jouée au jeu de geôle …
Qu’est ce donc que ce truc se demanda t’elle
Les deux De Montignac se retrouvèrent devant une porte qui descendait vers les sous sol et c’est à ce moment que son ventre se noua… la petite n’avait peur de rien … non de rien … sauf des ….. CAVE !!!
Pour y avoir était mit trop souvent chez les nonnes, et s’êtres trop de fois retrouvait plongée dans le noir de longs moment, perdant le file du temps, transformant les minutes en heures et les heures en jours… c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait fuit des que l’occasion c’était présenté du couvent supposer faire son éducation pour un destin de mini comtesse…

Les geôle c’était la cave …

Elle lâcha la main de sa tante
Un frisson parcouru son dos, il faut dire que en chemise de nuit en cette heure tardive, il faisait pas très chaud
Fixant la porte elle chuchota a sa tante


Heu .. veux pas y aller …

Ses petites mains se mirent à se tordre nerveusement, elle imaginait déjà la pénombre, l’odeur d’humidité et la porte verrouillé

Préfère jouer a casse-casse aileurs tu veux bien dit tu veux bien ?

Petit regard implorant relevait vers sa tante, puis mordillement de lèvres nerveux ..
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Fayom


Dans les geôles du château


Voilà il était dans sa cellule, la porte s'était refermée ne lui laissant qu'un petit espace humide et sale. La couche était à même le sol, faîte de pailles qui pourrissaient à cause de l'humidité. Et bien la nuit allait être sympa, espérons que le séjour ne soit pas trop long se disait il. Pendant qu'il imaginait sa détention, Kali remettait en place le géôlier, puis ordonna au garde d'informer le comte. Une fois cela fait, elle vint près des barreau et lui dit :

Je remonte dans mon bureau, mais je repasserai ici plus tard voir si tout va bien. Essaye de te reposer un peu…

Fayom la regardait et se demandait comment il allait pouvoir prendre du repos dans ce lieux. Puis reprenant ses esprits, il voulut lui demander la raison de tout ceci. C'est vrai depuis ce matin, il avait pas eu la moindre explication.

Dis moi...

Arf trop, elle était déjà dans les escaliers. Seul restaient le géôlier et Kissiou. Kissiou ? Tiens, elle les avait suivis, pour quelles raisons ? Fayom la fixa des yeux, il ne l'avait plus vu depuis son entrée remarquée pendant sa cérémonie de mariage avec Cibeline. Voulant paraître non affecté par la situation, il lui dit :

T'es restée pour me faire la causette ?
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Kissiou
Paraissait elle si transparente? Sa voix ne teintait elle pas un minimum dans leurs cervelle pour qu'on prenne la peine de lui répondre? Mais c'est qu'notre chieuse allait s'vexée à force, c'était bien la seule fois qu'elle paraissait si absente aux yeux de ce qu'étaient présent! Toujours dans l'attente les yeux plissé pour comprendre, bras ballant le regard qui suit les gestes et faits d'la rouquine avec un air qui à cet instant lui déplaisait fort beaucoup. Soit! pensa t-elle, un jour.. un feu de joie peut être.. Mais la voix du geôlier la ramena à la réalité, elle vira ses yeux azurée sur lui "Oh mais l'enfariné d'rouquine aime just'ment récompenser..." Oh qu'sa lui avait brulé les lèvres à la chieuse de lui répondre ceci mais Kali l'avait devancé et s'adressait d'ja à Fayom lui conseillant s'se reposer un peu.

Se reposer un peu? Se reposer un peu!? Namého qu'elle était meugnone celle là dit donc! Ça d'vait lui faire ni chaud ni froid au Prévôt vu s'qui lui attendait quelques étages plus haut, ça devait être fort agréable alors pourquoi se souciait des autres! Mais oui de toute manière elle avait pour habitude de se souciait que d'ses envies et s'qui lui plaisait sans s'préoccupait que ses fantaisies infecterait quelques autres.. Rhaaaa la chieuse en bouillonnait d'lui sautait à la gorge par impulsivité à cet instant. Oh oh mais j'voit d'ici certains s'dire "elle est pas chiée celle là, c'est la même!" Ouai mais elle c'est elle et les autres ce sont les autres ah ah!

Donc en revenant à nos moutons.. Alors comme ça c'était le Comte qui à fait cette demande.. Mmh elle était bien curieuse de savoir pourquoi car si ce n'était pas parce qu'il avait un goût d'amertume contre Fayom alors il devait bien jubiler de cet cause qui lui permettait de le mettre en ce lieu..
Kali après l'avoir salué par pur politesse disparaissait aussitôt sans retour de protocole de la part de Kiss mais toujours sous le regard de celle ci, ah non elle allait pas partir comme ça les clouant là sans en dire d'avantage? ...Ah ben si elle le faisait, bien! Alors qu'elle entreprit de faire un pas pour la précéder elle se sentit à son tour observée avant que Fayom ne lui parle. Elle le regarda à son tour il avait l'air de se contre fichait d'être ici, du moins il paraissait voulant peut être pas afficher sa quiétude devant elle.


T'faire la causette? Puis quoi encore. Elle haussa les épaules, elle aussi voulant soudain paraître impassible. C'est vrai elle l'avait suivit sans se poser de question mais maint'nant elle s'renfrogna par peur qu'il pense qu'elle pouvait s'inquiéter pour lui.

C'était par pur curiosité s'tout! J'ai d'autre chat à fouetter que d'être là avec toi. Elle le toisa avec dédain avant de tourner les talons... mais une fois le dos tourné elle s'mordit la lèvre avec une légère culpabilité, elle aurait pas du venir mais même si elle paraissait fielleuse à son égard et a d'autres, elle décida tout d'même de lui tenir un peu compagnie. Elle fit sitôt volt face, le geôlier toujours présent et prés d'eux, dévisageait encore les courbes d'la chieuse avec envie.

Hey gros lard r'garde ailleurs si j'y suis, car non seul'ment d'plus pouvoir satisfaire une truie tu risques aussi d'perdre la vue voir ta vie. Dit elle brutal'ment avant d'agripper hésitante les barreaux de ses deux mains et de porter son attention sur Fayom tentant de prendre un air plus avenant et un brin de compassion.

Alors comme ça tu sais pas non plus pourquoi on t'arrêtes hein? Pff..
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Extraelle
Grande gueule du conseil, elle l'est, mais ils savent aussi qu'elle n'est pas tout à fait inconsciente. Elle ne peut pas prendre la petite de front, lui coller son pied au derrière et l'envoyer roule-bouler dans les geôles, ce serait se heurter à un torrent de larmes et des hurlements à faire se redresser les morts. Elle la comprend cette enfant. Ça pue le moisi ici, l'humidité. Dans quelques mètres ça sentira même la sueur et la crasse.

Elle s'abaisse au niveau de la petiote, lui sourit.


"Kiiara ? Il faut qu'on aille jouer par là-bas. Il ne va rien t'arriver. Maman est là-bas, moi je suis ici. On te protègera ma jolie."

Elle glisse sa main dans celle de la mini-comtesse et la presse, pas trop fort pour ne pas lui écraser ses doigts qu'elle a encore délicats mais suffisamment pour imprimer un contact ferme. Supériorité physique qui se veut rassurante mais pas écrasante.

"Il fait noir mais ce sera comme de jouer à colin-maillard. Et puis, il fait bien trop noir pour les monstres et les brigands ici. Le diable et le bon dieu oseraient pas s'y cacher. Ni eux ni leurs ouailles d'ailleurs. Au pire on trouvera un palefrenier en train de compter fleurette à une servante."

S'il pouvait tout de même éviter d'avoir les braies aux chevilles ... Trousser les demoiselles ça ne se fait que dans le foin. Ici ça pique peut-être pas les fesses mais il y a plein de moisissure douteuse, paraît que la vieille Mahaut elle s'y était chopé un furoncle sur la fesse. Y'a pas à dire ça les avait calmées les cuisinières d'apprendre ça. A se demander si elle était pas née avec son bouton au fessier l'autre sorcière d'ailleurs.

Extraelle se gratte la tête, il manque quelque chose dans son plan. Cavaler dans les couloirs c'est bien beau mais faire demi-tour à chaque fois qu'on croise une porte verrouillée c'est gênant. Un garde ça a bien un trousseau sous la main non ? Et de se tourner vers un garde. Ben oui, ça foisonne ces trucs-là au château, surtout près des geôles bizarrement. Pour ça qu'elle n'arrive pas à mettre la main sur un seul de ces gugusses quand il s'agit de surveiller son bureau.


"Z'auriez pas le trousseau de clés du château le beau ?"

On est tous beaux la nuit avec un casque sur la tête. Surtout si on a quelque chose de convoité.

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Porte-Parole du Poitou, grande gueule officielle.
Chuichian
Emprisonné? Voila une nouvelle qui avait le mérite d'être des plus intéressantes. Ainsi donc le sot Fayom allait terminer sa course et ses coups d'éclat perturbateur au fond d'un château, au fond de son château d'ailleurs. De quoi illuminer les yeux du Comte qui d'un pas preste et léger se rendait aux cachots.

Accompagné de son fidèle valet, il parcouru le dédale de couloir qui le menait jusqu'aux geôles. Les bruits de ses pas résonnaient doucement comme une oraison funèbre, signe probable d'une fin proche pour le prisonnier Niortais.

Les portes le conduisant au sous-sol de la forteresse apparurent ainsi que sa soeur... Sa Soeur que venait-elle faire là?


Puis-je connaitre la raison pour laquelle ma très chère soeur tente de soudoyer ce garde en présence de son Auguste Nièce, ma fille?
Coincer Extraelle sur un défaut d'assurance était utopie, mais tenter de faire descendre Kiiara dans les lieux les plus sombres du Poitou n'était guère acceptable. Rien n'y ferais, ni elle, ni Aristote, ni aucune autre personne et cela peu importe le motif.
Motif qui d'ailleurs ne manquait pas d'originalité: qui avais osé faire descendre la dénommée Kissiou, en ces lieux? Le garde subirait la bastonnade lorsqu'il aurait le temps, en attendant il fallait remettre un peu d'ordre en ces lieux.


Non tu ne descendras pas, Extraelle. Cela n'est pas négociable.
Puis se tournant vers le garde, Empêchez là de descendre quoiqu'il arrive où il vous en coûtera. Et refermez après mon passage.

Il emprunta l'étroit passage et se rendit auprès de la petite troupe devisant de chose et d'autre en bas.
Kissiou, je ne sais pas ce que tu fais là, mais tu vas quitter ces cachot immédiatement. Kiiara doit t'attendre avec ma soeur, s'adressant à un autre garde de faction, raccompagnez là et emmenez là à Extraelle de Montignac. Si vous ne la trouvez pas, emmenez là dans le bureau du Porte-Parole.

Il attendit que le garde la conduise hors de la prison avant de se tourner vers Fayom. Un rictus malsain apparut alors sur son visage.

Fayom, imagine à quel point je me délecte de te voir dans cette situation. De quoi terminer enfin ce que tu as initié. Tu sais bien pourquoi tu es là non? Mais avant de te poser les questions auxquelles j'attends des réponses rapides, l'on va te mettre en condition.

Geôlier, procédez. Vous savez ce que vous avez à faire pour que le prisonnier parle sans trop de difficulté. Mais je veux qu'il parle, ne lui brisez pas la mâchoire tout de suite.

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Fayom
Kissiou à sa question, haussa les épaules; était ce un haussement qui voulait dire : "je ne sais pas" ou alors "Pff tu rêves mon gars", il ne le savait pas. Sa réponse le indiqua plutôt le seconde proposition, elle lui sortit sèchement :

C'était par pur curiosité s'tout! J'ai d'autre chat à fouetter que d'être là avec toi

Elle lui tourna alors les talons, ainsi allait se passer leur retrouvaille. Fayom soupira mais il sourit lorsqu'elle fit demi tour. Trouvant même drôle comment elle remit le géôlier à sa place. S'approchant de lui, n'étant séparer que par les barreaux, elle lui demande :

Alors comme ça tu sais pas non plus pourquoi on t'arrête hein? Pff..

Fayom fait non de la tête puis voulant rester détaché de le réalité, lui dit :

peut être qu'il veut faire de moi sa comtesse.

Il rit doucement pensant que Kiss enchaînerait sur une autre proposition caustique. Mais la porte s'ouvrit, une ombre s'avançait à la lumière laissant voir le visage de sa grandeur. Fayom avait pensé qu'on le mènerait à lui et non qu'il viendrait dans ce lieux lugubre. En tout cas, voulant sûrement lui démontré sa puissance; il dit à Kissiou de s'en aller immédiatement. Puis une fois, la démonstration faite, il s'approcha de Fayom tout sourire :

Fayom, imagine à quel point je me délecte de te voir dans cette situation. De quoi terminer enfin ce que tu as initié. Tu sais bien pourquoi tu es là non? Mais avant de te poser les questions auxquelles j'attends des réponses rapides, l'on va te mettre en condition.

Fayom l'écoutait ayant toujours son air détaché qu'il a depuis le début de son arrestation. Mais quand il l'entendit dire :

Geôlier, procédez. Vous savez ce que vous avez à faire pour que le prisonnier parle sans trop de difficulté. Mais je veux qu'il parle, ne lui brisez pas la mâchoire tout de suite.

Il avala sa salive voyant que ça ne serait pas comme il se l'imaginait. Lui qui pensait être en salle du trône à le toiser se retrouvait aux mains du géôlier, dont le sourire était vraiment angoissant.
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