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[RP] Tranches de vie ...Le lac de Sarlat

Patbis2007
Citation:
Au lieu de dire des âneries, sert-moi donc un gobelet de ce merveilleux breuvage.


Je ris et la sers... A nous deux on fait une belle brochette de dissimulatrices... Peut-être est-ce mieux, peut-être que nous sommes plus fortes ainsi... naaannn ! Nous ne sommes pas fortes, nous sommes fragiles, sensibles et terrifiées, et pour l'une des deux... si seule...
Alors nous mettons notre masque, nous jouons les bravaches, laissons certains nous détester parce que c'est plus facile... plus simple...
Si tu n'étais pas là... Si je ne pouvais pas me laver de la souillure chaque jour... Si tu ne me donnais pas ta force...

Le froid intense m'a reprise et je fulmine contre mes pensées négatives... Pourquoi faut-il toujours que je les laisse m'envahir ?

Citation:
Oups, j'ai déjà fini. Un autre ne serait pas de refus...


Sursaut, comme une bouffée d'air frais par une chaleur torride d'un après-midi en Toscane, un clignement des yeux, une larme invisible... et l'assurance qu'en fait je n'étais pas seule... pas vraiment... que je n'avais pas le droit de dire cela... j'avais tellement de chance d'avoir les amis que j'avais... Tellement de joies...

Je remplis son godet et le miens, un sourire un peu timide sur le visage, ne pas laisser les angoisses prendre le dessus, ne pas laisser les nuisibles s'immiscer, la regarder, pas plus fière que moi et éclater de rire...
Trinquer... juste murmurer...

Merci...

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Patbis2007
Le lendemain...

La veille avait été magnifique, mais cette journée avait été un enfer... Décidément, certains avaient le jugement hâtif, exigeaient, pensaient que les autres ne devaient pas avoir de vie, d'obligations, bref intolérance...

Je suis fatiguée de tout cela, j'en ai assez de porter tout le monde à bout de bras et de m'en prendre plein la tête... Qu'ils fassent tous ce qu'ils veulent, ils avaient réussi à gâcher mes derniers jours et moi j'étais épuisée...

Mois après mois j'en avais oublié l'essentiel... Moi ! Après tout que chacun fasse ce qu'il veut, que chacun assume ses choix, je ne veux plus rien entendre, je dois me concentrer sur mes enfants, ma maison, mon moulin, les amis qui me restent...

Une chose est sûre en tout cas, parmi ceux que j'ai soutenus dans les différentes crises qu'ils ont traversé, certains continuent à se regarder le nombril, et se foutent royalement de ce que je traverse moi... Et dire que certains osent parler d'amitié... Ils n'ont vraiment aucune idée de ce que c'est... vraiment aucune...

J'en étais là de mes pensée quand j'arrivais sur le ponton. Étonnée, je regarde l'ile, sourit et fait demi tour. Il y a des choses qui devaient rester en l'état...

Je marche en direction de mon refuge et je le retrouve, toujours fidèle, mais bien calme... Après une bonne brassée de poutouilles en tout genre, nous marchons jusqu'à la crique, je te regarde... Il y a des moments pour tout, mais là c'était le moment d'une autre activité...

Viens, nous avons quelques lièvres à débusqués, quelques faisans à oxyder et quelques grenouilles à noyer. Commençons par le lièvre, après tout cela reste mon plat préféré !

Mon sourire carnassier était de rigueur aujourd'hui et tant pis pour celui ou celle qui me chercherait, il ou elle me trouverait...
Prenant la direction de la forêt, arc en main et carquois à l'épaule, le regard des mauvais jours, je me prépare à exterminer tout bouquin qui oserait croiser mon chemin... Truffe reconnaissant les prémisses d'une bonne partie de chasse, file à toute vitesse déjà sur le coup.
Et oui mon beau, il est temps de reprendre les bonnes habitudes, on va en avoir pour des semaines...

Ce soir garenne en broche avec une sauce au miel, voilà quel était mon programme. Il n'y avait plus qu'à...

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Brunhilde
[Le même jour, c'est à dire le lendemain... Vous n'avez qu'à suivre !]

Elle a eu la bétise de vouloir se lever pour descendre en ville... Et maintenant, le calvaire du retour est bientôt achevé. Monter l'escalier est un supplice... Ces membres lui font défaut. Son corps la brûle de toutes parts, ses poumons aussi... Quelle idée a-t-elle eu se demande-t-elle soudain...

Elle regarde pas la fenêtre lui si paisible, si patient, reflet de gris et d'argent :


Mon beau salaud ! Tu ne m'a pas raté !

Cette pensée exprimée lui arrache un toussotement puis un sourire presque amoureux. Mais le sentiment lui échappe déjà en regardant de l'autre côté, vers la ville, ses lumières... ses petites infamies ordinaires, ses dérapages quotidiens.

Sarlat la lumineuse, que de trésors de vilennie décèles-tu en ton sein... Que ne sommes-nous pas capables nous, si riches de toi, de faire taire nos individualités démesurées, pour ne jouir que de vivre, ici, au coeur de la plus grande des beautés.

Alors, elle retourne se terrer sur sa couche pour calmer la douleur qui l'anéantit. Encore deux jours avant le départ. Il faut tenir, se soigner, profiter des instants de bonheur... même s'ils vous mènent à la pneumonie... et ne pas se soucier du reste.

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Petit chaton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe !
Patbis2007
Dernier jour...


j'avais laissé les enfants, n'avais pas revu Méli, préparé ma monture, rempli les fontes et j'avais passé la poterne, décidée à attendre à l'extérieur des remparts, loin des rumeurs du villages, les jacasseries des villageois qui rentraient chez eux, des chants des ivrognes, j'en avais reconnu quelques un d'ailleurs...

Il était là et nous te regardions... Lui assis calmement à mes pieds et moi appuyée contre mon hongre, le flattant à l'encolure... Le temps était clément, la lune encore pleine brillait de tout son éclat. Sous sa lumière étincelante, tu brilles de mille feux.

Tu es là, paré de tous tes charmes et tu me tentes, m'invites, me charmes. Tu me fais ce petit clin d'œil irrésistible, mais ma décision est prise et Mat attend ses soldats et... franchement... qui voudrait faire attendre Mat...

Alors je me hisse à cheval, saisis les rênes, te contemple, frémis de te sentir si proche, talonne ma monture et file le long des remparts vers la route de mon trépas ou de ma renaissance...

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Fobia02
Il était arriver dans la matinée, foulant la terre de cette ville nommée Sarlat, il connaissait pas mal de gens ici, la plupart il les aimaient plutôt bien, certains qu'il aimaient beaucoup moins et d'autres .... que dire d'eux ... rien, il ne méritent même pas qu'on parle d'eux justement.
Le pas léger, il savait exactement ce qu'il venait faire ici, lui si loin de Bergerac ... enfin pas si loin hein, c'est juste à coter en fait, fallait pas exagérer non plus.
Il était venue déjà il y'as de cela quelques semaines, pour "aider", enfin il se persuadait de cela, sans trop y croire, il aimait aider ceux qu'ils aimaient, prendre soin des autres, une des choses qu'il savait faire.
Elle avait besoin d'aide, il était venu, répondre présent, sans trop en faire, juste lui montrer qu'elle pouvait avoir une épaules sur laquelle se reposer..... ou baver le cas échéant !

Il se dirigea donc en direction du lac, tranquillement, il espérais qu'elle serait la et si ce n'était pas le cas, ben, il pécherait pardi !
Une chose qu'il aimait faire seul ou accompagné de son frangin, les deux bourrins comme on pouvait les appeler.

A son arriver au lac, il s'assit quelques instants, profiter du moment, paisible, respirer l'air pur qu'il pouvait nous offrir, ne pas parler, écouter les gazouillis des oiseaux, les feuilles qui tombent au sol ou dans l'eau, le froid aidant, les clapotis de l'eau sur le bord, les batraciens qui se faisaient la conversation et le vent glacial, qui le surprenait à lui fouetter le visage de temps en temps, en somme juste .... "prendre le temps de prendre le temps !"

Assis au bord de l'eau, il patientait, un léger sourire au coin des lèvres.

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Brunhilde
Elle était arrivée du matin seulement... Sans avoir pu retourner chez elle, encore... Des gens à voir, des choses à faire... Un train-train bien rodé mais parfois épuisant. Aujourd'hui elle l'avait fait de bonne grâce mais peut-être un peu moins de conviction.

Mais il était temps pour elle d'aller retrouver sa barque, son lac, sa maison de l'autre côté. Elle se racontait encore bien n'importe quoi... Peut-être qu'aujourd'hui sa barque n'avait pas plus d'importance que certaines autres convenances. Le lac, oui, c'était le lieu...

Elle longea donc la Dordogne au sortir de la ville, la froidure du matin lui donnait le feu aux joues... Certainement... La froidure. Mais le vent glacé, elle était habituée.

Quand elle arriva à l'embouchure, elle chercha du regard un instant... pas longtemps... il était là, assis. Elle s'approcha doucement posa ses mains sur ses épaules et s'accroupit derrière lui.

Elle continua ainsi à regarder le lac, le sourire au lèvre et le feu aux joues... en lui murmurant simplement à son oreille :
Merci.
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Petit chaton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe !
Fobia02
Assis, il ne pouvait cesser de contempler pareil spectacle de calme et de sérénité, le lac, l'endroit parfait pour reflechir, faire le point ou méditer encore, l'endroit des retrouvailles aussi.

Soudain, des mains se posèrent sur ses épaules, des mains qu'il reconnut tout de suite, douce et bienveillante, c'était elle.
Elle se contenta d'admirer le lac avec lui, accroupi, lui murmurant un doux "merci".
Il compris pourquoi et sourit sans rien répondre.
au bout de quelques minutes, les joues bien rouge de la froideur de l'hiver qui pointait son nez, il se leva, la regarda, lui sourit et :

Ça fait plaisir de revenir ici, c'est tellement paisible ce lac ... je comprend vraiment bien pourquoi tu vit sur cette ile !
Mais ... ça te dirait pas d'me payez une bonne bière au chaud?!? ou autre chose si tu n'as pas d'alcool ... car la j'ai vraiment froid ...

Se frottant les mains pour les réchauffez, il esquissa un sourire car il savait très bien que poivrote comme elle était, elle ne buvait que très peu d'eau, tout comme lui d'ailleurs.

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Brunhilde
Fobia02 a écrit:
Ça fait plaisir de revenir ici, c'est tellement paisible ce lac ... je comprend vraiment bien pourquoi tu vit sur cette ile !
Mais ... ça te dirait pas d'me payez une bonne bière au chaud?!? ou autre chose si tu n'as pas d'alcool ... car la j'ai vraiment froid ...


Elle sortit de sa torpeur mais pas de sa béatitude. Le lac savait se donner mais il aimait aussi prendre. Et là, il allait certainement prendre les dernières onces de chaleur qui coulaient dans leurs veines, le grand brun avait raison.

Elle rit doucement à l'évocation de la bière... ou d'autres choses... et le prenant pas la main elle le guida jusqu'à sa barque. Elle n'avait rien dit. Elle ne dirait rien. Mais elle lui montra juste avec insistance les deux rames... Pour une fois, ce n'est pas elle qui mènerait la barque et cela lui plaisait finalement.

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Petit chaton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe !
Fobia02
Elle ne rajouta mots, juste elle se contenta de lui sourire, ce sourire que Fob aimait tant, celui qui vous donne chaud quand vous avez froid, celui qui vous donne l'impression de vous éclairer alors qu'il fait nuit, celui qui vous donne de la force quand vous vous sentez faible, ce sourire qui vous fait sourire.
Et il lui sourit en retour.
Puis ce rire, un rire doux et chaleureux, un rire qui vous met à l'aise, un rire qui fait plaisir à entendre, un rire qui vous fait rire.
Elle lui prit la main, délicatement et l'amena à sa barque, il la regardât avec douceur, elle, elle lui montrait avec insistance du regard, les rames.
Il ne broncha même pas, il montât dans la barque et les prirent, prenant soin de ne pas tomber et de faire attention à ce qu'elle ne tombe pas elle aussi.

Puis, sans parler, il rama, prenant la direction de cette petite ile au milieu de ce lac, éloignée de tous, de toute cette agitation de la ville, au calme, sans tumultes, sans personne qui viendrait les déranger toutes les cinq minutes, tranquille, seul à seul.
Il ne pouvait s'empêcher de jeter quelques regards sur elle, et ne pouvait s'empêcher de sourire aussi, pourquoi ?!?
Allez savoir ....

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Fobia02
Voila maintenant que Fobia était la depuis trois jours, trois jours passer à ses cotes à elle, trois jours de rires, de sourire, de fou rires, trois jours qu'il la découvrait jours après jours, de plus en plus, trois jours aussi a parler sérieusement, de choses et d'autres, de la vie, trois jours qu'il était heureux, trois jours qui avaient passer très vite, trop vite.
Tout ça sans se mettre une mine au moins une fois en trois jours !
Pas possible me diriez vous quand vous connaissez ces deux loustics la, ben SI !! j'vous l'dit moi, trois jours sans tête en vrac, sans cerveau qui flotte, trois jours sans murge ! Trois jours de trop !

Pourtant cela ne lui manquait pas, il passait ses journées à la pêche, le sourires aux lèvres dans sa barque, jamais trop loin d'elle, ou alors c'était elle qui n'était pas trop loin de lui, allez savoir !
La pêche ça aide à se sentir mieux, surtout quand on est déjà bien !

Pourtant, la nuit précédente, il l'avait passer seul, elle n'avait pas oser le rejoindre, ne pas troubler son sommeil, c'était elle dit, sottise pour lui, une énormité qu'il lavait eu du mal à comprendre.
Après tout il dormait chez elle, il pensait qu'elle avait hâte de dormir dans ses bras, elle lui avait dit.
Trois jours c'est bien trop court pour bien se connaitre.

Une engueulade et une réconciliation plus tard, par des baisers le tout saupoudrés de mots doux, il était retourner chez elle, pour l'attendre, en espérant que cette fois elle ne rentre pas trop tard et n'hésite pas à le retrouver.
Assis sur le bord du lit, en chemise, il affutai sa fine lame, il le faisait de temps en temps, il le fallait, être prêt à chaque moment, il était comme cela aussi.

Chantonnant, car il ressentait un état de bonheur rarement atteint :

Hummmmmm ..... lalalalalaaa ..... hummmmmhummhummmmm ....

Il ne savait pas chanter, alors il chantonnait, sans paroles, justes des mélodies.

Trois jours de bonheur en somme.

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Brunhilde
Elle regardait le lac. Quelques flocons de neige s'hasardaient à la surface pour disparaitre dans les replis argentés.
C'était un peu ce qu'elle ressentait... S'hasarder et se laisser disparaître dans un tourbillon... Mouvementé parfois... Doux et calme aussi.

Il n'était plus question de passer ses nuits à gratter sa plume sur du parchemin sous la lumière insuffisante d'une mauvaise chandelle... et s'endormir idiotement sur son pupitre. Il avait suffi d'une engueulade mémorable pour avoir définitivement perdu l'envie, si envie elle avait jamais eu.

Il lui avait suffi d'une nuit... calme et sereine... juste à côté de lui.
Ils en avaient déjà passé des nuits au clair de lune, jamais très loin l'un de l'autre, mais tout avait changé. Tout était différent. Cette pensée lui arracha un nouveau sourire. C'en était presque fatiguant de sourire béatement comme cela depuis trois jours... Alors, elle rit. Cela faisait du bien de sourire et de rire... Pour rien, pour tout.

Elle ne se reconnaissait pas vraiment et pourtant c'était bien elle. Telle qu'il la voyait, telle qu'elle avait envie d'être vue désormais. La perle était sortie de sa coquille... Enfin.

Aujourd'hui, elle n'avait pas eu hâte de se lever pour aller travailler... Elle était restée dans sa chambre pour humer sa présence après qu'il soit descendu... En regardant bien elle pourrait certainement voir sa barque sur le lac. Pincement au coeur car aujourd'hui elle ne pourrait le rejoindre : il lui fallait travailler le bois... son métier... s'occuper les mains et s'occuper l'esprit... et sourire, encore et encore... et rire aussi... Qu'est-ce que ça peut être drôle de faire des tonneaux... Vous ne trouvez pas ? Ah bon ! Pourquoi ?

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Petit chaton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe !
Fobia02
Une nuit mémorable. Plus exactement une nuit qu'il attendait depuis bien trop longtemps, celle ou l'on dort bien, paisible, tranquille, celle qui se fait relaxante, celle dont on se réveille en forme et pleins de tonus.
Dans ses bras une perle, la plus jolie qu'il soit, enfin la plus jolie à ses yeux, on dit souvent que la richesse est intérieur, si c'est vraiment le cas, alors Brunhilde est la plus riche au monde, pour lui.

Le matin il s'était lever avant elle, l'avait regarder encore colmater, brumeuse, dans les vapes, lui tout sourire depuis maintenant quatre jours, était descendu manger un bout avant de partir toute une journée à la pêche, espérant qu'elle le rejoigne, ben qu'il ne compte pas la dessus, il lui semblait qu'elle lui avait glisser qu'il lui fallait travailler à son échoppe, tant mieux, il ramènerait le poisson pour le soir au souper. Bien qu'il ne soit pas vraiment bon cuisinier, il tenterait la chose.

Le soir venu :


BAM !!!!!!

Hey merdheuuuu .....

La porte ......pas un bruit, pas un cri, l'oreille tendu, les sens en éveil ,il scrutait le moindre bruits de son retour,rien, elle n'était pas rentrer.

Piouuu ......

S'essuyant le front d'une transpiration qui n'était même pas apparu, juste pour se soulager lui même, il penetra la cuisine.
Il avait pêcher des goujons ce jour-ci, une pêche plutôt fructueuse et il avait eu toute la journée pour penser au repas qu'il allait lui préparer.

Bon allez .... quand faut se lancer, ben ... faut s'lancer !! Au boulot !!!

Les goujons farinés, puis frit, pas bien difficile pour le moment, deux gousses d'ail pelées fendu suivi de deux échalotes ciseler en petits morceaux, le tout jeter sur l'huile frémissante, encore jusque la, rien d'anormal à l'horizon mise à part une douce odeur qui se dégageait de la cuisine.
Une fois le tout fris, un petit bouquet garni de différents aromates et pour finir, le grand retour des poisson dans toutes cette agitation des papilles.
Il lança la cuisson d'un peu de riz, histoire d'accompagner le tout.
Il mit la table pour deux, quelques bougies, pour l'ambiance, servi deux verres de vin blanc qu'il avait piquer de la cave à son frère avant de partir de Bergerac, vu qu'il y connaissait rien, il prit la plus poussiéreuse se disant qu'elle devrait lui plaire à coup sûr.
Et Hop le tour était jouer, du poisson frit sur un lit de riz.

Hey .... bein .... c'est pas bien difficile en fait ....

Regardant son œuvre d'art, enfin pour lui s'en était une car il avait jamais vraiment cuisiner pour personne à part lui même, alors ce qu'il trouvait bon ne le serait pas forcement pour un ou une autre.
Il voulait juste faire plaisir et espérer secrètement que ce soit "mangeable".

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Miquette
Miquette avait passé la matinée dans son bureau.
Le travail ne manquait pas en ce debut de mandat.

Après un rapide passage en taverne, elle décida de se rendre au lac. Ce lieu magique, où tout était arrivé.
Elle chercha l'arbre où elle l'avait retrouvé ce fameux soir. Enfin "retrouvé" était un bien grand mot !!! Elle s'était échouée plutôt, après une baignade un soir.
La rencontre sur le bord du lac, le feu, notre discussion et... Notre premier baiser...

Après un moment, elle le trouva enfin. Elle s'assied à son pied et se remémémora cette nuit.
Miquette sourit. Son plus beau moment auprès de ce lac magnifique, qui l'avait accueilli le jour de son arrivée à Sarlat.

Elle referma sa cape sur elle pour ne pas avoir froid et resta là un long moment, espérant le voir apparaître.



[Quelques instants plus tard]


Miquette voulut nager et ce malgré le froid, otant doucement ses vêtements et restant en simple dessous,
elle avança doucement vers le lac. Elle entra peu à peu dans l'eau, ses pieds commencèrent à devenir blème virant au bleu.

Elle pensait tant à lui que plus elle avançait, plus elle le voyait il l'appelait, nageait et lui souriait.
La fatigue de la mairie où elle prenait doucement ses marques , avait pris le dessus sur sa logique et ses songes, nageant doucement, l'eau glacée sur son visage lui fit l'effet d'une claque se rendant compte de sa folie elle retourna vers la berge, ses forces s'epuisèrent vite et elle s'étendit sur le rebord du lac et s'endormit dans le froid . Elle murmura une chose incompréhensible avant de s'endormir mmoooooooooannge

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Fobia02
Il était temps, temps de repartir, loin ...

Bon ... loin,loin ..... pas si loin que ça, ils allaient juste faire un léger aller-retour Bergerac-Sarlat, des trucs à faire pour elle, passer un coup de balai et reprendre quelques liquiditées pour lui.
Il avait passer une semaine avec elle, le soir à se retrouver autour d'une bière en taverne, dans les bras l'un de l'autre à la tombée de la nuit, du pur bonheur pour lui, il avait retrouver le sourire qu'il lui manquait, il semblait si heureux désormais.
Chaque moments avec elle n'était que bien-être, elle savait le comprendre et vice versa, une complicité sans faille jusqu'à présent et que dire de la tendresse partager dans un lit ......... rien justement, vous n'saurez rien.

Ils avaient moultes projet ensemble, même les plus anodin paraissaient importants à leurs yeux, ils faisaient attention l'un à l'autre, tout simplement.

Mais pour l'heure, il lui fallait repasser chez elle pour récupérer épée et bouclier et préparer la besace, rien de bien compliquer, mais fallait le faire.
Il serait de retour pour le bal organiser bientôt, il lui avait proposer d'être sa compagne, elle avait accepter, non sans le taquiner et c'est en sourire, énervant pour les autres sans doute à force de le voir ainsi, qu'il y allait, en sifflotant.

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Brunhilde
Elle était redescendue près du lac... Elle en avait besoin... Elle partait ce soir mais là n'était pas la question. Elle avait mal, très mal tout à coup... Besoin de le voir si calme, si serein.

Elle s'assit dans la neige, releva les genoux sous son menton et les larmes jaillirent de ses yeux. Elle lui avait fait mal sans le vouloir et sa douleur à lui était devenu la sienne, comme toujours, ils partageaient ainsi tout... presque tout...

Et c'est ce presque qui faisait couler ses larmes à présent. Il est des presques qu'il faut laisser là où ils sont... Et ne plus jamais y penser. Car elle n'avait pas envie de pleurer aujourd'hui... Alors qu'elle était vraiment heureuse, pour la première fois de sa vie.

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Petit chaton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe !
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