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Les premières étincelles dénonce la Justice Limousine

Plum
Plum après avoir reprit quelque peu son souffle et ses esprits se leva et s'apprêta à témoigner. Il s'éclaircit la gorge et commenca.

Votre honneur,

Permettez moi de me présenter, je suis Plum, humble habitant gueretois.
J'ai été au service du comte du Limousin et de la Marche en tant que membre de la prévosté. Je fus tout d'abord Sergent pendant deux mois puis Lieutenant pendant plus d'une année. Le comté a d'ailleurs gratifié mon travail, en m'honorant du collier du Grand Couvain, distinction qui récompense ceux qui œuvrent pour le bien du Comté.
Je suis actuellement au service de la mairie de Guéret pour laquelle j'effectue des voyages bénévolement.

Je laisse le soin à Maitre Ryllas de me défendre et reste à vostre entière disposition.


Plum fit une courbette et retourna s'asseoir.
Yarwelh
Après avoir laisser ses compagnons s'exprimer, Yarwelh prit la parole.

Vostre honneur, bonjour.

Je me nomme Yarwelh.
Ayant grandi en Lorraine, je me suis investi en premier lieu à Epinal. Tout d'abord en tant que Juge d'Application des Peines puis en parallele, je fus conseillère municipale pendant respectivement 6 et 5 mois.
Sur les 2 derniers mois, j'ai aussi assumé la charge de responsables des JAP de Lorraine.

A mon arrivée dans le comté du Limousin, je me suis dès le départ investi dans la vie municipale, en prenant en charge l'animation, alors bien morne de Ventadour.
J'ai ainsi fait la continuité entre plusieurs maires successifs, tant sur le plan des animations que sur le plan économique par la suite; et la liaison entre maire et citoyens.

Au niveau comtal, je me suis impliqué dans l'Université où j'etais étudiante, enseignante et co-rectrice, fonction que que j'ai exercé trois mois et pour laquelle je ne me suis pas représenté suite à ce sentiment de trahison par le comté après la suite d'evenements pour laquelle je me présente devant vous.

Ce sentiment d'injustice vient du fait que mes co listiers ont oeuvré pour un Comté, et toujours dans cette meme volonté d'améliorer la vie de leur concitoyens se sont présentés en une liste. Et pour récompense, ce meme Comté les rend coupables de trouble à l'ordre public, trahison voire haute trahison.
Hormis l'incomprehension de l'acharnement que nous avons subi, ces procès se basent sur des dires erronés et n'ont point respectés notre droit à la défense vu que nous nos arguments n'ont jamais été pris en compte.

Je laisse Maitre Ryllas me défendre plus en détail tout en restant à vostre disposition


Yarwelh s'insclina et retourna s'assoir, attendant la suite.
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Arnaut_de_chesnais
Le procureur avait écouté l'intervention des requérants qui vantaient, un à un, les fonctions occupées dans le passé. Il se leva, adressa un sourire à peine perceptible au juge et prit la parole d’une voix posée.

Bien, avant toute de chose, la procure souhaite énoncer un point rapide afin de pallier à des hypothétiques indispositions ou mésententes.
De fait, nous nous contenterons durant cette audience de poser des questions afin d’obtenir des réponses pour bien cerner les tenants et les aboutissants de ce dossier. A la fin de l’audience, nous exposerons notre réquisitoire en faisant valoir ce qui apparaît, à nos yeux, comme étant plausibles et notables.
Nous resterons cantonnés dans un devoir de justice et d’impartialité totale et absolue.


En tout état de cause, le premier point qu’il nous faut soulever relève de la manière dont la procure abordera cette audience. Pour se faire, Madame la juge, la procure souhaite auditionner un premier témoin en la personne de Messire Trokinas. Celui-ci aura à cœur de confirmer ou non les dires de Messire Ryllas quant à l’absence du scel, au moment des faits, sur le nouveau coutumier et sur la Loy électorale.
Trokinas
Le Vicomte se leva donc, et alla se présenter devant la Cour. Il regarda chacune des personnes présentes, il les connaissait tous, et avait écouté avec moultes attentions leurs différents titres, et autres fonctions, sans sourciller. L'heure n'était point aux attaques, remontrances, ou autres, mais à la Justice. Il sourit tout de même en se disant que peut être bientot il se retrouverait dans le box des accusés, et c'est un peu cette impression qu'il avait. Il aurait pu faire bien des remarques mais il évita.

Bonjour Votre Honneur, je suis prêt à commencer cette audition, et à répondre à vos questions. Pour commencer la réponse du sceau. Cette loi, ce n'est pas moi qui l'ai annoncée, mais le porte parole de la Comtesse Ewaele le 15 octobre 1456. Voici d'ailleurs un Document le prouvant (HRP : Document envoyé à l'avocat, au Juge et au Procureur). Il n'y figure pas le sceau, c'est indéniable, bien qu'il existe la signature du Porte Parole, de même que le sceau ne figure pas non plus dans le Coutumier que j'ai moi même publié. Mais dans le précédent Coutumier, aucun sceau n'était visible non plus. Voilà je pourrais ajouter ce que je pense, mais je vais me contenter de répondre aux questions de manière factuelle pour la suite de cet entretien.

Le Vicomte attendit donc la suite des questions.
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Ryllas
Ryllas écouta avec attention ce que disait le Vicomte et s'en satisfait. Il se retourna vers ses clients pour leur murmurer :

Bien, chers clients, il n'y a plus de doute maintenant, la loy au nom de laquelle vous serez jugés sera la coutume ancestrale. Et je peux vous assurer sans trop me tromper que nous allons gagner.
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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Trokinas
Le Vicomte vit le sourire satisfait de l'avocat. Trokinas ne réagit pas, et resta impassible mais intérieurement, il se frotta les mains. L'avocat était trop sûr de lui...
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Ryllas
Ryllas sortit quelques minutes se détendre les jambes et fumer une feuille de maïs séchée en attendant la décision de la Cour.
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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Mic31
Mic qui écoutait les débats en fond de salle suite a la convocation d'Adrienne vit l'avocat de la défense sortir de la salle sans rien demander il se demandait bien si ceci pouvait être considéré comme un outrage a la cour
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Ryllas
Le bon Messie du peuple n'était pas homme à enchaîner et encadrer sans fin la vie de l'Homme sur terre. Il répétait toujours à celui qui demandait conseil : vivez, ne vous préoccupez que de deux loys. primo, ne trahissez pas votre Duché. Secundo, respectez les enseignements du Très-Haut.
Pour le reste, il n'était pas homme à trainer en procès pour une miche de pain vendu 10 deniers de plus que le prix maximum autorisé ou pour un cigare fumé en salle des pas perdus. Non plus d'ailleurs il se permettrait d'organiser de vils procès politique afin d'évincer des concurrents en les accusant d'une chose aussi rédhibitoire que la forclusion pour 10 minutes.

Voilà ce que se disait Ryllas à ce moment-là et il se sentait grand et fort par rapport à la masse laborieuse des avortons qui, la hampe dressée vers le ciel, éructaient d'un jet gluant à tout mise en accusation de personnes honnêtes.

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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Adrienne
La magistrate trouvait Maître Ryllas bien agité, suite à la déclaration du Sieur Trokinas. Lui lançant un regard ulcéré à son retour en salle d'audience, elle reprit la parole en s'adressant directement au témoin :

J'en prends bonne note, Vicomte. Donc vous confirmez devant cette Cour que le coutumier contenant la loi électorale a bien fait l'objet d'une annonce officielle du Porte-Parole du Conseil et qu'il ne fait aucun doute que celui-ci émanait bien de l'autorité comtale ?
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Trokinas
Trokinas hocha la tête avec assurance.

Oui votre Honneur. Et j'ajouterai, si vous le permettez que vu les responsabilités que les personnes présentes ont pris le soin de nous dévoiler et de nous détailler, je ne vois pas comment des ex Prévot, Lieutenant de Police, Juge et j'en passe pouvaient ne seraient-ce que l'ignorer.
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Ryllas
Ryllas croisa les bras ne comprenant pas où voulait en venir le Juge.
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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Adrienne
Rapide concertation avec le Procureur, échange d'un regard entendu avant de reprendre d'un ton posé s'adressant à l'assemblée :

A la lueur de ce témoignage, il apparaît que la nouveau coutumier limousin a été officiellement annoncé par le Porte-Parole du Conseil, preuve que celui-ci émane de l'autorité comtale et donc en rien contestable même dépourvu d'un scel. La présente Cour considère donc que nul ne saurait remettre en doute la légitimité dudit texte, promulgué par la voix du Comte lui-même, à l'exception de ce dernier.

Faisant volte-face vers l'avocat des requérants, elle ajouta :

Maintenant Maître Ryllas, nous serions curieux de connaître l'origine de la "loi royale" que vous nous citez, dont nul magistrat ni le Chancelier lui-même n'ont connaissance et qui signifierait que nombre de provinces se trouvent dans une situation de vide juridique étant donné l'absence de scel sur plusieurs textes législatifs en vigueur.
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Ryllas
Ryllas se leva d'un bond. Il avait le débit et la tonalité de la voix qui exprimait une colère pour l'instant contenu.

Madame le Juge, les propos que vous tenez là sont proprement scandaleux.
Et je doute que la Chancellerie de France ait donné pareil avis. Il n'y a point besoin de loy royale pour savoir cela. C'est comme si vous m'aviez dit avant que Messire Belgian ne vienne dire qu’une loy doit être affichée en place publique qu’il n’y avait pas de loy royale qui l’obligeait. S’il n’y a pas besoin de loy royale c’est que cela est l’évidence même. Dans le cas de l'affichage public, il est nécessaire de se conformer au sacro saint principe de nul n’est censé ignoré la loy. Principe qui ne peut être respecté que par la publication officielle de la Loy. Dans l’autre cas, la présence du scel comtale assure que la loy a bien suivi le parcours administratif conformément aux réglementations en vigueur, généralement un vote à la majorité mais cela peut être aux deux tiers ou comme bon a semblé aux duchés selon leurs réglements.

Le parcours administratif d'une loi doit passer par plusieurs phases.
- la proposition
- le vote
- la promulgation
- la parution

La promulgation d'une loi est un moment essentiel de la naissance d’une loy. C’est par cet acte que le Comte ou Duc constate officiellement par l’apposition de son scel l’existence d’une loy et qu’il la rend éxécutoire. Je n’imagine pas que la Cour d’appel soit capable de retirer ce pouvoir régalien aux Ducs et Comtes du Royaume de France. J’imagine déjà la tête du Duc du Berry si une telle information venait à ses oreilles!
C’est d’ailleurs la date de la signature qui constitue la date officielle à partir de laquelle la loy est mise en application sauf indication contraire.

En outre, il procède de la même logique qu’un document doit être signé pour être officiel. Sinon à quoi servirait un scel, je vous le demande ? Pourquoi pensez-vous que le Roy appose son sceau ?




ou que la Grande Chancellerie appose le sien ?



J’avoue être fort étonné de votre question tant cela ne requiert aucune compétence juridique pour le savoir. C’est une évidence. Et si un grand nombre de loys dans les royaumes ne bénéficie pas du scel alors c’est qu’un grand nombre de loys n’ont en réalité jamais été officialisé et qu’elles sont entachées de nullité par défaut de promulgation.
Avec tout le respect que je dois à cette cour, je conseillerais de retourner voir le Chancelier, il a dû mal comprendre votre question.

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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Adrienne
Levant un regard teinté d'exaspération au plafond, s'attendant à cette réaction excessive, la Vicomtesse se leva d'un bond et surplombant la salle, répondit juchée du haut de son perchoir :

Inutile de monter sur vos grands chevaux, Maître. Vous nous citez d'emblée lors de votre plaidoirie une règle royale sortie d'on ne sait où avouez ensuite qu'elle n'a jamais existé. Si cela semble pour vous une évidence, il n'en va pas de même pour nous ni des éminents juristes et experts en sigillographie que nous avons consultés au préalable.

Permettez-moi à mon tour de porter à votre connaissance des textes officiels écrits de la main de Sa Majesté Levan le troisième et pourtant dépourvus du fameux scel. Oserait-on pour cela remettre sa divine parole en doute et la validité de la nomination de certains Pairs de France ? Bien sûr que non !


Sa Majesté Levan a écrit:
Nous, Lévan III de France par la grâce du Divin tout puissant, faisons savoir à tous, présents et à venir, que nous avons arrêté et arrêtons les choses suivantes, pour le bien de l'Etat :

Que Nous prenons connaissance que parmi la Noblesse de France, mue par le désir d'être au plus proche de Nous par ses Valeurs et sa Fidélité, certains fassent Lige à Nous, Levan III de France par la grâce du Divin tout puissant.
Que le faict que cette coutume perdure depuis des années sans que problème il ne se produise, nous force à croire à la Valeur de cette Fidélité et de ce Serment librement consenti.
Que Nous arrêtons le faict que la Coutume du Lige a maintenant force de Loi.
Qu'il est acceptable à nos yeux si le noble en question de par ses faicts, actes ou charges se place en droite Ligne des défenseurs du Royaume de France.
Que ce serment pourra sur Notre Volonté être cassé sans contre partie.
Qu'il ne pourra être tenu pour désavantage de faire Lige à Nous, Levan III de France pour quelques motifs que cela soit, étant donné que de Noblesse en Royaume de France il ne peut n'y avoir sans notre accord et de part notre volonté dans le Blancseing et mission confiée à la Hérauderie Royale de France.
Que nous rappelons que par définition, le Lige est un serment Librement consenti qui donc par définition n'appelle pas réciprocité du serment (hors serment vassalique lui même).

Ordonnons en outre que le présent acte soit lu devant tous nos sujets.

Fait en le Louvre, le 4 de Mars 1457.

SM LIII


Sa Majesté Levan a écrit:
Pisan d'Harcourt est nommée Pair de France. Elle est parrainée par Strakastre, alors Comte d'Armagnac et de Comminges.


Ci joint, le dossier biographique de Pisan d'Harcourt : ( ... )


En l'absence de texte formel sur ce sujet, la présente Cour considère que si l'apposition d'un scel est vivement souhaitée et atteste de manière incontestable de l'authenticité d'un document, en cas d'absence, il revient aux magistrats de déterminer et de prouver l'origine exacte du texte.

En se penchant sur la question lors du rendu de sa décision, la Pairie a elle-même estimé le coutumier limousin légitime. Afin de ne pas s'enliser dans des débats stériles, la Cour d'Appel a d'ores et déjà demandé l'avis officiel du Chancelier de France, Louishubert d'Harlegnan. Celui-ci vous sera communiqué sous peu. D'ici là, j'ose espérer que vous avez d'autres arguments moins contestables à sortir de votre besace ...

En attendant que le couperet tombe, je vous demanderais de nous laisser poursuivre en toute sérénité l'audition des témoins et ce jusqu'à nouvel ordre. J'AI DIT !


Après avoir asséné un tonitruant coup de maillet faisant trembler le lutrin pour ponctuer ses paroles, elle se rassit et d'un ton nettement plus conciliant, s'adressa à Arnaut de Chesnais :

Honorable Procureur, suite à ce qui vient d'être dit, je vous laisse mener la suite de votre interrogatoire comme bon vous semblera.
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