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Les premières étincelles dénonce la Justice Limousine

Ryllas
Ryllas, qui ne s'était pas assis, voyant que décidément la Cour, contre toute logique, ne souhaitait pas lui donner raison, ne baissa pas la garde et reprit la parole avant le Procureur avec une voix mielleuse cette fois-ci.

Pardonnez-moi Madame le Juge mais ce qui est de coutume est ce qui fait loy. C'est en ce sens qu'il fallait entendre mon objection sur la loy royale. Cependant on peut trouver des indications dans de nombreux documents sur la nécessité d'une promulgation des loys par le Duc à l'image de la nécessaire promulgation des loys par le Roy par exemple.

Citation:
La Pairie se voit par logique confier les sujets demandant un travail de longue haleine et de plus large consultation. Seuls des membres de la Pairie ont le droit de siéger en Haute Cour de Justice. Seule la Pairie a le droit de légiférer, et les lois qu'elle voudra promulguer devront être approuvées puis promulguées par nous.



En outre, il faudra alors expliquer en quoi cette phrase des plus classiques que l’on peut retrouver sur quantité d’actes officiels ne serait plus valable aujourd’hui?

Citation:
Afin que nul ne conteste la validité et l'autorité du présent acte, adopté le par , apposons notre scel.


De la même manière comment justifieriez-vous l'utilisation des différentes couleurs d'un scel si ce n'est selon l'importance de l'acte à authentifier?



Enfin...




Ryllas ouvre rapidement un dossier, prend un acte juridiquement scellé par la Cour de Justice, prouvant ainsi son caractère officiel et, après s'être avancé vers le Juge Adrienne, le dépose devant elle puis ajoute en repartant vers sa table, toujours de sa voix mielleuse légèrement teinté de perfidie.


Madame le Juge, si la Cour d'Appel venait à remettre en cause le caractère sacré du scel comme l'élément incontestable qui officialise un document alors la Cour d'Appel aura réussi la prouesse de se déjuger elle-même des nombreux rendu de justice qu'elle a pris dans lesquels figurent en toutes lettres cette règle d'or ainsi que le prouve ce verdict rendu dans l'affaire Ryllas contre le Duché d'Armagnac (ville d'Agen) :


EDIT LH: Ça bousillait le format de la page. Cliquer ici pour voir l'image.



Ryllas se rasseoit satisfait de lui-même.
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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Arnaut_de_chesnais
Le Procureur Royal s'attendait, bien évidemment, à ce que tout ceci se termine par une opposition farouche.
Il avait écouté l’intervention de tout un chacun. Il se leva, s’approcha et prit la parole d’une voix ferme ou ne transparaissait aucune émotion.


Madame la juge, la procure, soucieuse du bon déroulement de ce procès en appel et attentive à ce que la vérité demeure absolue en ces murs ; Souhaite appeler comme intervenant exceptionnel, son Excellence LouisHubert d'Harlegnan, Vicomte de Lannoy et Grand chancelier de France.

Dans cet intervalle, nous conseillons la suspension de ce procès.
Louishubert
Mot griffonné et plié en avion pour être lancé de la Chancellerie jusqu'à la Salle d'Audience.
Hop! Un bon coup de vent et il passe par la fenêtre, vole et s'écrase dans le décolleté de la Juge, directement entre les deux obus vicomtaux.


Citation:
En attente du Roy d'Armes, il m'est impossible de venir témoigner tout de suite.
Excusez le retard, j'espère que vous comprendrez.

Cordialement,

Le Cerf.

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Louis-Hubert d'Harlegnan, dit le Cerf,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois & de Poperinge,
Chancelier de France.
Adrienne
Pfiouf ! Le Juge sursauta en voyant fondre sur elle un objet volant non identifié qui vint se planter entre ses atouts féminins. Stupéfaite, elle farfouilla dans son décolleté pour en extraire un pli et piqua un fard en prenant connaissance de son destinateur qui malgré les années, n'avait rien perdu de ses aptitudes à atteindre une cible en plein dans le mille.

Son Excellence Louishubert d'Harlegnan, Grand Chancelier de France, m'avertit à l'instant qu'il nous rejoindra dès que son emploi du temps surchargé le lui permettra, ce que nous pouvons tout à fait comprendre.

Conformément à la demande de la Procure, nous suspendons l'audience jusqu'à nouvel ordre ! En vous remerciant de votre patience.

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Arnaut_de_chesnais
Le Procureur observa le juge et constata la magnifique adresse psychique du Grand Chancelier dont la grandeur de titre rivalisait avec la grandeur d’adresse.
Il se leva après avoir écouté les propos du Juge, s’inclina respectueusement avant de prendre congé pour d’autres aventures juridiques….
Ryllas
Ryllas se retourne vers ses clients.
Bien la situation se déroule selon les plans prévus. Allons donc fumer une feuille de maÏs, c'est moi qui offre.
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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Trokinas
Le Vicomte décida donc de sortir de la salle. Il s'inclina devant la cour au préalable, mais vu que le procureur était sorti, pas de raison non plus de rester planté devant la cour tel un pantin.
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Yarwelh
Yarwelh ecouta la juge et la procure.
Un soupir lui échappa lorsque la suspension de séance fut confirmée.
Elle se leva et sorti. Une fois à l'air libre, elle laissa ses idées partir dans le coup de vent. Elle aurait voulu être la bas. Elle etait à la frontiere du SRING lorsque le message etait arrivé et elle avait du faire demi tour. Elle se demandait combien d'ancien serait encore la bas. Bientot. Bientot elle allait revoir le village qui avait bercé son enfance.
Elle fit quelques pas pour ce degourdir les jambes, puis resta immobile, dans ses pensées, attendant que la séance reprenne.
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Louishubert
Un beau, grand, majestueux et incroyablement séduisant cerf entra avec fracas dans la salle d'Audience. Aussitôt, les gardes accoururent pour retenir l'animal. Mais qui donc laissait rentrer de pareilles créatures dans une cour? Et comme ils se débattaient avec l'animal, le Cerf - le vrai - traversa la porte, l'air perplexe, se demandant ce qui avait pris au narrateur de venir foutre un cerf ici...

Bref, aussi sexy que le premier, le sourire espiègle à en faire fondre Adrienne, il vint aussitôt s'installer à la barre, sans trop attendre qu'on l'invite. Il savait qu'on l'attendait de toute façon.


Messieurs, et mademoiselle.

Dit-il en se tournant vers la vicomtesse.

Bon, on va faire court. Je vous lis l'édit que la Chancellerie, vous posez vos questions en tout genre. Pourquoi ci? Pourquoi ça? Mais comment faites-vous pour être si séduisant?

Dépliant un morceau de parchemin, il le lu à voix haute puis le tendit à la Juge.

Citation:
Vingt-neuvième de mai 1457,

À tous présents et qui liront,

Qu'a la demande de la Cour d'Appel de France, nous statuons quant a l'officialité d'un texte de loi. Nous considérons que, peu importe les modalités d'édification ou d'abrogation des lois par rapport aux droits locaux, seul le Comte/Duc régnant d'une province possède les pouvoirs législatifs; s'il se doit de respecter le fonctionnement établi dans sa province, toute loi est édifiée en son nom.

Dès lors, nous considérons que la voix du régnant fait force de légitimité lorsque celle-ci est en concordance au droit local. Qu'ainsi, en considérant que le Porte-Parole d'une province parle au nom du Comte/Duc régnant, nul ne saurait remettre en doute la légitimité d'un texte de loi promulgué par sa voix, a l'exception du Comte/Duc lui-même.

Qu'en conséquence, s'il est fortement recommandé que toute annonce faite de vive voix en place publique par le porte-parole du régnant soit accompagnée d'une copie papier dûement signée et scellée, l'apposition, ou pas, d'un scel ne saurait remettre en cause la légitimité d'une loi. Le scel, sous forme juridique, vient appuyer la décision de manière incontestable.

Louis-Hubert d'Harlegnan,
Chancelier de France,


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Louis-Hubert d'Harlegnan, dit le Cerf,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois & de Poperinge,
Chancelier de France.
Adrienne
Le temps d'une concertation avec le Roy d'Armes et l'audience avait repris son cours. A l'arrivée fracassante du Cerf, le vrai le grand l'unique, l'on frôla de peu l'émeute en salle d'audience. Les gardes durent faire un cordon de sécurité autour du Chancelier de France, plus charismatique que jamais, pour le protéger de jeunes damoiselles rendues soudainement hystériques et se ruant vers lui pour lui arracher un cheveu ou un morceau d'étoffe de son manteau d'hermine.

Certaines donzelles tombèrent en pâmoison et le Juge, tout en s'éventant frénétiquement avec son dossier, ordonna qu'on ouvre grand les larges baies vitrées pour récupérer ses esprits. Buvant d'une traite un verre d'eau fraîche, elle manqua fracasser le lutrin en tapant du maillet pour rétablir un semblant d'ordre au milieu de ce chaos, assénant un tonitruant :


Silence ou je fais évacuer la salle !! Damoiselles de grâce, reprenez-vous, un peu de dignité sacrebleu !!

Inclinant respectueusement la tête en direction du Grand Officier Royal, elle s'adressa à lui en ses termes :

Votre Excellence, votre présence nous honore infiniment. Comme un bon vin, le temps semble magnifier chaque jour votre éclat. Parlez et la Cour s'en remettra à votre avis éclairé.

Et alors que tout l'auditoire était suspendu à ses lèvres, le Cerf parla. Quand il eut fini, se tournant vers l'auditoire, la Vicomtesse demanda d'un ton mutin :

Des questions ?
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Arnaut_de_chesnais
Le Procureur avait été informé de la venue imminente du Grand Chancelier de France au sein du tribunal. Le Vicomte fit donc son entré par une porte dérobée, de manière tout à fait discrète. Il croisa le regard du Juge qu’il n’avait pas vu depuis de longs jours ; Celle-ci semblait fatiguée et les stigmates d’une récente blessure se lisait sur ses traits. Le Vicomte se fit la promesse de s’enquérir de son état de santé dans les jours à venir comme pour se persuader que tout allait bien. Il se devait, de toute manière, de lui parler…
C’est alors, que le Grand Chancelier de France pénétra au sein du tribunal :
Splendide, magnifique, un homme sur du pouvoir qu'il exercait sur les autres.
Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Seigneur en constatant l’effet que sa présence produisait sur le Juge et sur l’ensemble des individus présents


Il l’écouta avec une attention particulière et se leva en s’inclinant respectueusement devant le Haut officier Royal.

La Procure se réjouit de vos éclaircissements qui permettront, assurément, la poursuite de ce procès dans un cadre mieux déterminé.

Il poursuivit.

Mais dîtes moi, Excellence, comptez-vous dédommager cette cour pour les dégâts matériels et psychologiques causés par votre sérénissime présence ?

Et, dans une osmose parfaite, tous les regards (surtout ceux des femmes) se posèrent avec insistance sur le Procureur. Léger rougissement avant de poursuivre d’une voix qui se voulait assurée.

Hum… Soit ! La Procure se chargera des réparations.
Ryllas
Ryllas, encore la tête enfouie dans sa robe alors qu'il cherchait l'encolure et se débattait avec ses bras, arracha tout pour faire valdinguer la robe, laissant apparaître une tignasse hirsute aux yeux injectés de sang. Il s'écria :

C'est un scandale!


Il se déplaça le doigt pointé vers le Chancelier.



Jamais pareille décision n'était autant allée à l'encontre d'une coutume ancestrale qui remonte à l’Antiquité ! Et qui prend dans notre ère une nouvelle ampleur depuis plusieurs dizaines de décennies. Aujourd’hui, le scel est le fondement de tout acte juridique qui, sans marque sigillographique, ne peut être défini que comme nul et non authentique. Le scel permet d’authentifier un document. Sans ce scel, un document apposé en place publique, pour toute personne n’ayant point entendu la voix du porte parole, ne peut savoir si l’acte juridique est valable. En outre, sans scel, l’acte juridique n’engage personne et aucune responsabilité ne peut être, au cas où, demandée puisque personne n’aura authentifié l’acte. C’est une décision aux conséquences incalculables que vous avez pris là, mon Sieur le Chancelier, qui fera retomber la justice dans les temps sombres de l’âge des cavernes.

Par votre annonce scellée, c’est à en rire, vous manquez à tous les usages qui ont cours aujourd’hui. Vous reculez de plusieurs siècles et ne faites point progresser les fondements de droit que nous nous évertuons à installer, poursuivre et créer.

Je dénie le droit au Grand Chancelier de prendre pareille décision et je demande une suspension d’audience pour en appeler à l’arbitrage de notre bon Roy Levan III.

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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Louishubert
Soupir.

Est-ce le sceau qui apporte la responsabilité? Non. C'est la personne qui l'appose, le pouvoir qu'elle représente.

Citation:
Le scel permet d’authentifier un document. Sans ce scel, un document apposé en place publique, pour toute personne n’ayant point entendu la voix du porte parole, ne peut savoir si l’acte juridique est valable.


Et c'est exactement ce que je dis, relisez donc mon edit. Le scel est la preuve irréfutable de validité d'un document, mais son absence n'est pas source d'invalidité.

Je vous cite encore, avant que j'arrive.

Citation:
Afin que nul ne conteste la validité et l'autorité du présent acte, adopté le par , apposons notre scel.


On revient encore à ce que j'ai dit dans l'édit. Le scel permet que "nul ne conteste la validité et l'autorité du présent acte", mais ce n'est pas le scel qui est valeur de légitime, c'est le pouvoir qu'il authentifie.

Un acte peut aussi bien être simplement signé, il aura la valeur en question.
Un acte peut aussi bien être simplement dit à voix haute par celui qui l'émet, il aura la valeur en question.

Car les émetteurs sont la source du pouvoir qui rend un acte légitime, pas le scel.

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Louis-Hubert d'Harlegnan, dit le Cerf,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois & de Poperinge,
Chancelier de France.
Ryllas
Se calmant.


Monsieur le Grand Chancelier, je tiens à vous contredire. C'est bien le scel qui apporte la responsabilité, car le scel est le fondement juridique de la signature. Or, un acte non signé est un acte juridiquement nul et non authentifié. Si le scel est la preuve irréfutable de la validité d'un document, le manque de scel donc de signature invalide un document.

En outre, vous nous dites que la lecture à voix haute peut suffire à donner sa valeur à un texte. C'est oublier que le rôle de la lecture n'est point le même que celui du scel. Vous faites une confusion qu'il nous faut ici éclairée de notre savoir.

L'adoption d'une loy doit passer par deux phases essentielles :

Celle de la promulgation c'est-à-dire la phase qui consiste pour le Duc à se rendre compte qu'une loy a été adopté par les instances qui en ont la charge dans les formes requises par les textes (adoption après débat au sein du Conseil, vote, que sais-je encore). Le Duc/Comte régnant est le garant des lois et le premier magistrat. C'est lui qui doit alors authentifier l'acte nouveau en aposant sa signature et/ou son scel, signifiant par là que ce texte a été créé selon la bonne règle en vigueur et c'est cet engagement, cette prise de responsabilité devant l'Histoire, qui rend la loy exécutoire.
Leges institituur dum promulgantur disaient nos anciens. Les lois ne sont vraiment instaurées que du moment où elles ont été promulguées.

En revanche, l'annonce publique fait partie de la dernière phase qui répond au sacro saint principe de "nul n'est censé ignorer la loy". Et afin que nul ne l'ignore, celle-ci doit être publiée par l'annonce en place publique.


Ramassant sa robe en lambeaux.


Ces deux phases sont essentielles et obligatoires. Elles ne devraient même pas faire l'objet d'un débat. Sans scel ou signature et sans date, comment savoir dans l'immensité des lois, des règles et des décrets, quand et par qui telle loi a été adoptée? Nul trace, nul moyen de le savoir. Je peux très bien sortir demain du fond de l'Histoire une loy que nul d'assez vieux n'aura jamais vu, sans signature et sans date, en disant que cette loy a été prise soous le règne fastueux de Kalewia et qu'elle n'a jamais été abrogée. On exigerait de moi alors que j'authentifie l'acte présenté sinon il ne pourra être prise en compte. Et on aurait parfaitement raison.


Aussi, Monsieur le Grand Chancelier, vous êtes le gardien de la raison juridique du royaume et, en tant que tel, vous ne pouvez balayer d'un revers d'avis, aussi scellé soit-il, des siècles de progrès juridiques.
Si cette configuration essentielle à la bonne marche juridique du Royaume n'était point entendue alors, devant la gravité de la situation qui engendrerait de graves complications juridiques pour l'avenir, mon devoir m'obligerait à en appeler à l'arbitrage du Roy.

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Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Adrienne
Outre le fait de rendre la gente féminine hystérique, l'apparition du Cerf semblait produire également de curieux effets sur Maître Ryllas, pris d'un brusque accès de folie aïgue. Le Juge ne put s'empêcher de laisser échapper un éclat de rire fusant spontanément dans l'air face à la demande saugrenue de l'avocat :

Maître Ryllas, resaisissez-vous. Que cette décision vous déplaise, je le conçois aisément. Mais il ne vous appartient pas de contester l'avis d'un Grand Officier Royal dont la parole, en l'absence du Roy, est irrécusable.

Votre demande est donc rejetée car pensez bien que Sa Majesté a plus important à faire que d'arbitrer des joutes verbales à chaque fois qu'un quidam n'est pas d'accord avec une décision officielle de la Curia.

Nous avons suffisamment perdu de temps en palabres et j'entends bien mener cette audience à terme en toute sérénité. Aussi je vous demande à mon tour avec fermeté de bien vouloir vous plier à la décision de Son Excellence Louishubert d'Harlegnan et de penser à l'intérêt de vos clients qui peuvent prétendre à ce que leur dossier soit traité dans des délais acceptables.


Reprenant d'une voix solennelle :

A la lueur de la déclaration de la Chancellerie de France et de témoins qui certifient que le coutumier limousin sur lequel s'est fondé le prime verdict a bien fait l'objet d'une annonce officielle par la voix du porte-parole comtal, la présente Cour considère que celui-ci est parfaitement légal. L'audience reprend dès à présent, que tout le monde regagne sa place, je vous prie.

Attendant le silence, elle posa son regard sur le Procureur :

Si Son Excellence n'a rien à ajouter, je vous laisse poursuivre l'interrogatoire des requérants, Vicomte.
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