Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Les procès publics de Vae Victis.

[RP]Procès public dans l'affaire le comté contre Vae Victis

pnj


Il entra dans la grande salle vide. La veille encore un homme s'était vu condamné ici même pour avoir ouvert malencontreusement ouvert son beau manteau au sortir de la messe devant des bigotes autant interloquées que chavirées. Etait ce sa faute si le soleil bearnais n'entrainait pas a se vêtir plus que de raison. Après tout disait ce brave homme, elles n'ont rien vu qu'Aristote n'a crée.

La juge n'avait pas été de cet avis et l'avait condamné à porter deux pantalons jours et nuits pendant un mois. Condamnation qui allait surtout ennuyer la femme de l'accusé le jour où il retirerait les dits pantalons.Prions pour qu'Aristote l'ait privé de l'odorat!


Cette histoire passé, il devait nettoyer, ranger, ordonner la salle. Demain allait débuter le plus grand procès que le comté ait ...compté. Un procès pour haute trahison pour certains et trouble à l'ordre public pour d'autres.

Il avisa la somme de travail à faire et n'hésita plus. Le banc des accusés...il allait en falloir plus d'un, surtout si certains avaient le postérieur aussi développé que l'avocate qu'il avait croisé, la noble qui râlait tout le temps...Aribo ou un nom du genre.

trois bancs plus tard, plusieurs chaises après, un grand coup de balai passé, la salle était fin prête.

Il sortit, referma derrière lui. Seule la juge pourrait ouvrir maintenant.

Alors qu'il allait bon train vers la taverne la plus proche il se souvint qu'il devait encore annoncer le procès. Rageant et pestant tout seul il fit demi-tour pour coller son affiche.


Citation:
A tous et à toute

Débute en ce jour du 31 aout 1457 le procès des membres de l'armée Vae Victis .

Seront ici jugés Dame Laurettes, Dame Theowyn, Dame Ptitmec et Messire Aimelin.

La cour et le comté seront représentés par sa grâce le juge Telya et Messire Anacron, procureur.

Toute personne empêchant la bonne tenue de ce procès sera punie d'une peine d'emprisonnement.


[hrp: tous les joueurs sont bien sur invités à participer à ce rp mais seuls les protagonistes pourront prendre "la parole".Aucun post hrp ou aparté hrp ne sera accepté sur ce topic. Merci, bon jeu à tous et...que le meilleur gagne^^]

Balises rajoutées par votre censeure adorée... comment cela c'est pas moi mais maître Yoda et son fidèle laser? Ben tant pis je vous aime pareil. Bon jeu!
{Claire_Bennet}
Telya
Le juge avait été informé que des procés publics allaient avoir lieu.
Elle consulta les dossiers des accusés Dame Laurettes, Dame Theowyn, Dame Ptitmec et Messire Aimelin.

Elle pris ses dossiers sous son bras et monta dans le carosse qui devait l'amener au tribunal.
Bringuebalée dans la carriole , elle se disait qu'il etait douloureux de devoir juger des personnes si investies pour leur comté mais qui avaient été aveuglées par , elle ne savait trop , quelques belles promesses.

La langue est bien plus acérée que l'épée et peut faire bien plus de mal , si on n'y prend garde.
Un comté à feu et à sang. Un comté divisé et meurtri , voilà le résultat de cette guerre fraticide.
Quel beau gachis !

Le carrosse s'etait arreté devant le tribunal . Elle en descendit et se rendit à son bureau .
Par la fenetre ouverte , elle pouvait entendre les voix des bearnais qui se pressaient aux portes du tribunal pour assister au procés.
Dehors le ciel etait bleu , la température douce , il fallait etre fou pour s'enfermer dans une salle bondée et étouffante.
Fallait il que cette affaire déclanche les passions pour qu'ils s'infligent pareil supplice !!!

Elle mit un peu d'ordre dans sa tenue et pénétra dans la salle pendant que le greffier hurlait.

LA COUR !!!

Tous se léverent pendant qu'elle s'asseyait et fit un geste pour leur demander rde s'assoir à leurs tours.

Elle regarda le banc des accusés sagement assis à coté de leur avocat.


Maitres , avez vous décidé de qui prendra la parole en premier et quel cas nous traiterons ?
_________________
Aimelin_


[ Le tribunal – procés d'Aimelin - avant que le procés ne débute]


Et bien voilà il y était. Vêtu simplement, de braies grises et chemise blanche, sa petite décoration de bras en écharpe ajoutant une touche de bleu sur le côté gauche, Aimelin était assis sur le banc des accusés aux côtés de ses compagnons d'aventures, et il repensait à ce courrier reçu il y a peu dont une phrase l'avait marqué "ça suffit il faut que ça change". Ha ben ça il était entièrement d'accord. Il fallait que ça change ! d'ailleurs il l'avait lui même mis ce "bau" conseil en pratique quelques temps avant, et voilà où ça l'avait mené. Apparemment, sa méthode n'avait pas dû être la bonne, car il finissait assis sur un banc, et ça n'était pas le banc devant chez Dotch, mais celui où il attendait le coup de marteau du Proc avant le coup de marteau du Juge… manquerait plus que le coup de marteau du forgeron et il aurait la tierce gagnante.

Qui ne le connaissait pas devait penser qu'il se fichait un peu de l'endroit où il était, mais n'allez surtout pas croire cela, car son moi intérieur était en ébullition et une marmite de soupe bien pleine chauffant bien trop longtemps au coin de la cheminée ne serait pas plus dangereuse si le couvercle sautait.

Il allait aussi devoir arrêter de regarder trop les badauds sinon il n'allait pas arriver à garder son sérieux en voyant certaines personnes venues jute pour le spectacle, sachant ce qu'elles pensaient de lui où du moins le devinant à l' air supérieur et idiotement souriant qu'elles affichaient. Il réprima un fou rire qui menaçait, signe chez lui d'une grande nervosité mais aussi d'une grande colère qu'il devait maitriser à tout prix.

- respire Aime, respire et concentre toi sur les faits, défends toi, exprimes ces idées que tu as si souvent défendues et justifiées durant ces jours passés
- lâches toi mon vieux, dis leur ce que tu penses, envoies leur dans la face leurs vérités, celles pas bonnes à entendre, celles que tous ils se lancent la bouche fermée de peur que l'autre l'entende. Montres leur toi que tu as le courage de leur tenir tête à cette bande de pleutres !
- ca suffit Démon !! ne l'écoutes pas Aime je t'en conjure ne fais pas cela. Tu as un cœur d'or, tu es quelqu'un de bien, tu es un homme de valeur et d'honneur, ne t'abaisses pas à faire ce qu'ils attendent de toi.
- mais arrêtes cotonnette ! et laisses le exprimer sa colère ! regarde ses yeux et tu y liras tant de choses qu'il a envie de hurler
- Aime ne fais pas ça écoutes moi... tu sais que je suis là pour te guider sur la voix du bien... je t'en supplie écoutes moi et ne laisse pas parler cette colère et cette haine qui sommeillent en toi. Reprends toi, montre leur qui tu es, fais que tes amis venus nombreux te soutenir soient fiers de toi et non que tes détracteurs jouissent de ce plaisir que tu leur feras en ne gardant pas maitrise de toi.

Mes amis... son regard les chercha. Etait elle venue ? Des yeux verts, ce regard qu'il connaissait si bien et qu'il aimait. Même de loin il lisait ses mots : Aime, ne fais pas de bêtises, tu m'as promis. Ses yeux gris qui s'arrêtèrent sur ceux à coté. Regard qu'il connaissait depuis peu, jeune femme belle et de grande valeur. Mais toutes les femmes l'entourant étaient ainsi. Qui sera-t- elle pour lui au fil des semaines. Quelqu'un de vrai et quelqu'un sur qui compter, de ça il en était déjà sûr. Leurs ballades béarnaises n'étaient que discussions et fous rires. Mais même regard où il lisait l'inquiétude et la curiosité de ses mots à venir. Un autre regard à côté. Elle. Un sourire et un rêve. Quelque chose d'indéfinissable entre eux, une amitié, une tendresse sans faille, peut être plus mais retenue de part leurs souffrances respectives, et il n'en était que plus fier d'être son ami. Comme une envie d'être dans ses bras et ne plus penser à rien d'autre qu'à ce moment là. Il farfouilla dans sa poche en jetant un regard et un sourire à son Avocate assise à ses côtés et en sortit l'anneau, son anneau, qu'il garda serré dans sa main droite. Regard qu'il laissa repartir sur une autre jeune femme, son amie et tavernière. Un sourire et un clin d'œil pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Un regard vers Ptit assise comme lui sur le banc des accusés, des pensées de leurs moments, un sourire.

Un dernier regard qui parcourut la foule, avant de revenir vers le bureau du Juge quand celle ci fit son entrée dans la salle... triste réalité il avait presque oublié où il était. Non que la Juge n'était pas charmante, mais elle était juge et il ne voyait que ça. Pensées qui partirent vers la missive qu'elle lui avait faite, en réponse à la sienne quand il lui avait parlé de son engagement dans Vae.

Quant au Procureur, s'il avait su qu'un jour ce même homme le mettrait en accusation. Soupir en regardant le décors au dessus du Juge. Tiens j'avais jamais vu ce truc. Il pencha un peu la tête sur le côté et haussa doucement les sourcils.

Que c'est long par Aristote mais que c'est long. Pourquoi ne lui disait on pas de suite sa peine puisqu'elle était déjà sans doute prévue. Cela lui éviterait bien de la salive et des mots inutiles. Sans lacher l'alliance, il passa sa main sur sa joue et se rendit compte que sa barbe avait pris un jour de plus. Ah ben il manquait que cela, j'ai complètement oublié ce matin. Un nouveau petit haussement de sourcils et une grimace envers la Juge comme pour s'excuser de son côté piquant. Petit toussotement en pensant à des choses, choses qui venaient toujours à l'esprit quand il ne fallait pas.

- Aim Aim, Aim ! ne ris pas, retiens toi penses à quelque chose de triste
- rhooo laisses le éclater de rire qu'il me fasse rire à moi ! j'adore son rire
quelque chose de triste oui.. ça ... fou rire qui va sortir ... non pas ça ... pas assez triste ... il se pince les lèvres ... pense à ça ...
- voila Aime c'est bien...concentres toi la dessus
- et pourquoi pas une larmiche aussi pendant que tu y es cotonnette.. vas y Melin, joues leur la scène du douze avec musique et tout le tralala.

Non mais vous allez arrêtez de me romper la tête vous deux ! pensée qui fusaient et regard gris qui virait à l'orage. Pourquoi n'avait t il pas une testa vida sans pensées.

La voix douce et fluette de la Juge le ramena vite sur terre.

_________________

ex Lame béarnaise
Quasi
Rouge…bleue..bleue..rouge…la dernière fois qu’elle avait eu ce choix à faire c’était le jour de son mariage.

Aujourd’hui les circonstances étaient bien différentes et l’enjeu n’était pas son propre bonheur mais la vie et l’avenir de ses clients.

Clients..ils l’étaient tous et en les regardant lors de leurs entretiens Quasi n'arrivait toujours pas à croire qu’Aimelin était parmi les accusés.

Aimelin, son ancien fiancé, celui qu’elle devait épouser avant de tomber amoureuse de l’écossais. Étrange situation que de savoir le rencontrer après des mois de séparation, dans un cabinet d’avocats puis dans l’enceinte d’un tribunal avec comme épée de Damoclès la pire des accusations : Haute trahison.
Félon..le mot leur collerait à la peau pendant longtemps. Même elle pensait à eux en ces termes. Elle n’adhérait pas à leur actes ni à l’esprit qui avait motivé cette révolte. Mais elle savait qu’elle les défendrait avec la plus grande des convictions pour prouver, peut être même se prouver, que le Béarn n’était ni moribond ni un repère de brigands dirigeants.

Rouge..elle avait choisi. Rouge comme les colères de son époux quelques mois auparavant, rouge comme le sang des hommes et des femmes blessés dans ce conflit fratricide, rouge comme la passion qui l’animait quand elle franchissait le seuil du tribunal.

Prête enfin, portant fièrement le fruit de ses amours, elle se rendit au tribunal. Elle plaiderait avec Mikiss, de façon globale puis individuelle.
Un regard dans l’assistance pour chercher William , facilement identifiable dans son feileadh mor, tenue écossaise traditionnelle. Il serait là elle n’en doutait pas. Toujours près d’elle , là pour elle, et ce jour là elle avait besoin de son soutien pour arriver a convaincre le tribunal.

Il lui fallait gagner . savoir Aime emprisonné la rendait malade. Elle devait gagner. Elle connaissait Aime mieux que quiconque et devinait sans mal ce qui l’avait animé quand les deux frères avaient recruté de la chair à mourir pour nourrir leurs ambitions.

Aime apprendrait il un jour à ne pas faire confiance aveuglement ? Même elle l’avait trahi..et il continuait à croire dans les bonnes intentions des uns et des autres. Elle le regardait, lui sourit pour le rassurer.

Le moment de prendre la parole était venu. Elle était aussi prête qu’on peut l’être quand on a la vie de gens entre les mains et que parmi ces gens se trouve une personne importante dans sa vie. Elle avait décidé qu’elle ne jouerait pas avec les mots, pas de faux semblant, pas de torture des textes de lois. La justice serait le maitre du jeu et la franchise son bras droit.


Votre Grâce, dame le Juge, je vous présente mes respects. Messire Anacron, je vous salue et vous revois avec plaisir. Je tiens aussi à vous féliciter pour le travail accompli dans cette affaire.


Contrairement à beaucoup, et a ses clients certainement, elle avait grand respect , admiration et amitié pour le procureur, charmant homme par ailleurs. Elle savait qu’il n’avait que la justice et la protection du comté à cœur. Mais dans cette affaire il se trompait et elle le lui montrerait.

Ici, ce jour, je représente les dames Laurettes, Theowyn, Ptitmec et Messire Aimelin. . Avec ma consœur dame Mikiss nous allons vous présenter des faits mais aussi l’état d’esprit dans lequel ils ont été commis afin que tous ici ainsi que la cour puissent pleinement comprendre qui sont les gens jugés ici.

Elle continua d’une voix calme et claire.


Les actes d'accusation!

Elle prend ses documents et lit à haute voix

Pour son implication au sein de l'armée félonne Vae Victis, le Comté du Béarn accuse!

Armée illégale et félonne, la création de Vae Victis est à la cause de la bataille de Lourdes des 6, 7, 8 et 9 août derniers qui s'est soldée par la victoire de l'Ost béarnais.

N'ayant jamais obtempéré aux demandes de désarmement de la Comtesse élue du Béarn Eugénie de Varenne, l'armée félonne Vae Victis et toutes les personnes qui se sont battues en son sein sont considérées comme félonnes et ennemis au Comté du Béarn.

Vae Victis se déclare l'émanation du peuple du Béarn et légitime pour parler en son nom




Alors qu'elle allait continuer, Mikiss l'interrompit.

_________________
Mikiss
Un procès public, ce n’est pas le premier auquel Mikiss assistait

Mais c’est bien la première fois qu’elle allait plaider avec Dame Quasi et devant autant de personnes

Un peu de tension en elle, non pas des nombres de personnes, ni du juge, mais bien de Quasi qui était sans nul doute la meilleure dans cette vocation

Elle aimait agacée cette dame, elle adorait la rendre folle de rage, mais elle savait aussi que même si Quasi ne savait pas faire grand-chose, ce qu’elle faisait elle le faisait bien

Elle écoutait avec attention la plaidoirie de la bâtonnière

Vae Victis, Vae Victis ne voila que plusieurs fois que Quasi rappelait que l’accusation était contre l’armée de Vae Victis

Mikiss se leva brusquement éructant Vae Victis


Vae Victis !!!!

Excusez mon intervention dame le juge


Mikiss passa brusquement à coté de Quasi prenant bien soin de ne pas la bousculer mais lui murmura tout de même au passage

A présent c’est vous qui prenez de la place


Puis elle prit parole plus fortement

Vae Victis est accusé de bien de maux

Et je comprends tout à fait cela

Je voudrais d’ailleurs dame le juge que nous puissions bien définir ce que cet homme de Vae Victis, ou cette Dame de Vae Victis ait pu faire de plus que les autres et c’est pourq……..


Mikiss fit mine de relire ces notes

Elle regarda les accusés

Puis prenant l’air gêné se dirige vers Telya et lui dit doucement


Je crois qu’il nous manque cet accusé

Ce Vae Victis n’est pas la votre honneur

Je puis vous présenter les accusés dame le juge

Ce messire la qui est tout abimé et qui semble victime de cette injustice est messire Aimelin

Cette Dame non point en meilleur état est Ptitmec, une travailleuse des plus émérites

Dame Theowyn et Dame Laurettes ici présentent ne sont pas plus que les autres Vae Victis

Donc je me pose une question


Mikiss se redresse et parle suffisamment fort pour être bien entendu de tous

Nous manque t’il ici un accusés ?

Ou alors l’accusation désigne t’il mes clients en une armée

Mes clients ici présents sont hommes et femmes

Et ne sont pas cette chose immatérielle qu’est une armée


Se tournant de nouveau vers Telya

Si on accuse mes clients cela ne peut être que d’un acte qu’eux firent

Et non pas pour un acte qu’une armée ait pu faire

D’autant plus qu’avec ce que j’ai apprit cette armée à déjà eu une sanction d’une autre armée

Donc votre honneur

Que faisons-nous ici ?

L’armée n’est pas la
Dancetaria
Elle était anxieuse. Si anxieuse. Se rendre au procès de l'armée contre laquelle elle a combattu, mais certainement pas là pour leur jeter la pierre. Ils en avaient déjà suffisamment comme ça. Elle se demandait s'ils s'en voulaient, Elle, son amie, souvenirs de fous rires en taverne avec Ikaz notamment, que ce soit à Lourdes, ou à Tarbes. Lui, celui qu'elle avait pu découvrir vraiment le temps d'un mandat comtal, des rires aussi, des peines déjà, et une vague odeur de mouton. Nerveusement, elle jouait avec une alliance. Il faudra y aller.

Si anxieuse, qu'elle en arriva en retard. Simplement vêtue, les cheveux longs, pas même le temps de les coiffer autrement, les armes à la maison, évidemment. Elle se glissa dans la salle, se dirigea vers l'endroit qui était réservé aux "spectateurs". Curieuse idée, d'ailleurs, impression de venir assister à une représentation théâtrale, plus qu'à de multiples procès. Elle en sourirait, si le moment n'était pas aussi grave ... Mais elle y était.

Une fois assise, elle avait essayé d'être discrète, elle parcourut la salle du regard. Elle reconnut Mikiss, puis son regard se posa sur l'autre Dame, croisée rapidement, mais suffisamment pour la reconnaître, Quasi. Elle faisait parti de ceux qu'elle connaissait par les paroles des autres. Peut on dire qu'elle la connaissait d'ailleurs, ils lui en avaient juste donné une image. Dans tous les cas, elle était contente qu'elle soit là, contente pour lui.

Toujours cette alliance dans sa main. Un cœur qui bat trop fort. Elle a peur. Elle ne sait pas pourquoi, vraiment, mais elle a peur. Son regard enfin se porte sur le banc des accusés. Ils sont là.

_________________
Aimelin_


Son sourire n'avait pu lui oter cette boule qui s'était nichée au creux de son estomac. Pourtant dieu qu'il avait confiance en elle ; combien de fois ne lui avait il dit que c'était la meilleure quand elle doutait d'elle au tout début de leur rencontre et qu'il voulait la voir plaider encore. Cet homme qui l'avait blessée par ses paroles la rappelant à l'ordre publiquement de l'appeler par son titre, son désir de partir du Béarn, et lui qui l'avait retenue et puis elle qui était restée pour lui.

Et puis leur amour, leurs rires, leurs discussions passionnées, leurs différents et leurs rêves. Aujourd'hui, rien ne n'était effacé de tout cela, si ce n'est l'amour qu'ils avaient remplacé par une infinie tendresse, un lien si fort que rien ni personne ne pourrait le briser.

C'est ce lien qui avait donné le courage au jeune soldat de lui écrire pour lui dire que si une avocate devait le défendre ce serait elle ou personne et qu'il comprendrait son refus et n'insisterait pas. Sa réponse lui disant qu'elle le défendra, non pas parce qu'elle approuvait ce qu'il avait fait et les gens qu'il avait choisi pour meneur, non parce qu'elle était avocate et c'était son travail mais simplement parce qu'il avait besoin d'elle.

Cette alliance qui roulait entre ses doigts. Les yeux gris de l'ancienne Lame ne quittaient pas Quasi, observaient le moindre de ses gestes, la moindre de ses réactions. Il la connaissait par cœur, il devinait ses mots avant qu'elle ne les dise. Il en était ainsi, lorsque les sentiments sont si forts que l'autre ne fait qu'un avec soi et même encore maintenant il avait lu dans ses yeux et ses silences.
Elle avait peur. Peur de ne pas y arriver, peut être peur de décevoir. Bousculé il n'avait pas eu le temps de lui dire que quelle que soit l'issue de ce procès il n'aurait jamais assez de jours pour la remercier. Peu lui importait qu'elle gagne ou pas, elle avait accepté et ça jamais il ne l'oublierait.

La voix de Mikiss le fit réagir, ses mots justes. Elle avait le chic pour trouver les mots qui brutalement vous replongeaient dans la réalité.
Vae Victis … malheur aux vaincus. Il regarda ses compagnons de banc, c'est vrai qu'ils n'étaient pas une armée, juste des femmes et des hommes blessés, fatigués, peut être trop naïfs d'avoir cru en de belles paroles. Sa main se resserra sur l'alliance.

_________________

ex Lame béarnaise
Telya
Premiére plaidoirie qui commence .....
Maitre Mikiss qui coupe la parole à Maitre Quasi et qui se lance dans un presque réquisitoire , voilà qui laisse augurer la suite .


Je vous en prie , Maitre , ne jouons pas sur les mots
Vous savez aussi bien que moi que les accusés sont sur ce banc pour avoir intégré l'armée Vae Victis.
Ou avez vous vu que l'on met l'armée en procés? Ce sont les hommes qui font une armée et en conséquence , ce sont eux qu'on juge.

Que faites vous là ?

J'espere pour vos clients que vous allez les défendre !!!

Continuez ! Mais toutefois , je vous prie de bien vouloir modérer votre ardeur , sinon je me verrais dans l'obligation de vous interdire de parler.

_________________
Braveheart
William arriva au tribunal, Quasi avait souhaité qu’il vienne, mais franchement cela ne l’intéressait pas, de plus qui jugeait-t’on ? Des seconds couteaux ! Ou était donc ceux qui avaient Mené la rébellion, les co-généraux, Alleaume, Eriadan, Madg ? Si procès contre l’armée félonne il y avait, cela aurait du être eux qui auraient dû siéger sur le banc des accusés.

Pour lui, Ptitmec et Aimelin étaient coupables. Coupable d’avoir rejoint l’armée félonne en tant qu’agent de la prévôté. Coupable de s’être fourvoyé. Mais on ne pouvait leur imputer le levé de l’armée félonne. Quant au deux autres, il ne les connaissait pas.

Il s’assit de manière a bien voir Quasi, après tout, c’était bien la première fois qu’il la voyait plaider. Il était content pour elle, il savait qu’elle adorait cela. Elle avait mis une robe rouge, le rouge de Wallace, elle était très belle, comme toujours, et avec cette robe rouge on ne voyait qu’elle. Sa p’tite fée des bois.

Elle commença à parler, mais il ne l’entendait pas. Il la regardait simplement, le port de tête digne, le geste noble, et ce corps…Magnifier par la grossesse. William souriait béatement.

Et puis Mikiss intervint, les deux amies avaient enfin réussi à trouver un champ d’action commun. Mikiss et Quasi, les prévenus étaient bien défendus.

_________________

Thank's Leslou
Charlie.lorente
Charlie avait promis à Aimelin, elle était donc là. Elle s'installa sur un banc réservé à l'assistance et se fit discrète, elle regarda Aime longuement. Elle connaissait ses failles et ses souffrances, mais elle connaissait aussi et surtout sa bonté d'âme, son coeur, ce dont il été capable quand il croyait à une cause juste.
Elle regarda les autres accusés elles ne les connaissaient pas, mais savait que les vrais coupables n'étaient pas présents où était donc les deux frères et Madg ? Où était donc les vrais coupables ? ceux la même qui sous de faux prétextes avaient enrôlés ces pauvres bougres leur faisant croire qu'ils voulaient juste destitué la comtesse ?
Oui charlie se poser sans cesse la question où pouvaient-ils bien être, pourquoi ce n'était pas eux qui étaient sur ses bancs ? En parlant de destitution et de comtesse elle regarda d'autres personnes présentes qui jugeaient ces accusés là, mais qui quelques jours auparavant certes pas de la même manière, mais ne se génèrent pas pour tourner le dos à cette comtesse qu'ils encensser pendant les combats...Charlie eu un sourire nerveux aux lèvres repensant à cela et se disant que le manque de courage de certain n 'avait d'égal que leur bêtise ou leur bassesse. Elle revint poser les yeux sur Aime qui lui fit un clin d'oeil l'air de dire que tout irait bien. Si seulement il avait raison elle lui fit un sourire et se concentra, car le procès avait commencé.

_________________
Caro68130
Deuxième procès ouvert au public. Premier procès mené à bout alors que j'étais juge et Lara procureur. Le deuxième qui aurait pu se passertrès bien aussi si certain n'avait pas tout fait "foirer", quelle mascarade que ce procès là, procès où on avait essayé de me soudoyer et au vu de mes refus avait tourné au grand n'importe quoi, devant faire évacuer la salle et ainsi faire que le procès se termine en huis clos. Ah oui je m'en souviendrai à vie de ce procès avec un avocat on ne peut plus insultant en privé et en salle du tribunal... enfin bon tout le monde savait à présent de quoi il était capable...

C'est donc en repensant à tout cela et espérant sincèrement à notre procureur et juge que cela se passe dans les meilleures conditions, que j'entrais dans la salle prévue pour les jugements des hommes et femmes ayant été au sein de Vae Victis.

Quelques pas et je pouvais voir William, la séance venait de commencer et discrètement prenais place aux côtés de l'écossais, le saluant discrètement

_________________
Kirika
Une tête qui passe par l'embrasure de la porte, des prunelles grises qui scrutent l'intérieur de la pièce...Tout va bien, elle ne s'était pas trompé de salle.

A la décharge de la brune, c'est qu'il y en a des salles dans le coin ! Et vu qu’elle n’avait jamais eu besoin d'y mettre les pieds, elle s'était un peu perdue en route...

Kirika entra enfin, presque sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit (c'est qu'elle avait toujours eu l'habitude de taper les talons sur les pavés la demoiselle, allez savoir pourquoi), se glissa à coté de Caro, l'une des seules têtes connue pour la jeune femme, et lui dit bonjour discretement.

Un petit regard vers Aimelin puisqu'elle était là pour lui en quelque sorte.
Pas qu'elle le soutienne dans ses actions "félonnes" bien au contraire, mais elle le connaissait depuis si longtemps qu'elle se sentait le devoir d'être là...C'est drôle parfois des sensations...

Si on ajoute à cela le fait que Kirika pense qu’un procès public est une expérience a réaliser afin d’assouvir sa curiosité démesurée on peut considérer que la brune a toutes les raisons d’être ici aujourd’hui.

_________________
Quasi
Pendant que la Peste parlait, Quasi avait rejoint leurs clients. Debout , droite, elle s'installa derrière eux. Une main sur l'épaule d'Aimelin pour lui communiquer son assurance, l'autre sur celle de Laurettes, la pauvre cantinière.

Alors que Telya semblait déjà s'échauffer aux mots de Mikiss, Quasi repassait sans cesse dans son esprit ses arguments.

Elle avança de nouveau et se plaça aux cotés de sa collègue.


Pardonnez ma consœur dame le juge, elle a cette affaire à cœur tout comme moi et son tempérament prend vite le dessus.

Si vous le permettez, je reprends la parole . Enfin...je ne vous promets pas qu'elle va savoir ce tenir..pensa t'elle

Je ne vais pas perdre de temps ni faire perdre celui de la cour. Des faits, voila ce que chacun veut entendre, voila ce que je vais essayer de vous démontrer.

Les faits!


Elle éleva la voix légèrement.


Une armée se constitue d’hommes et de femmes.
Une armée se mène de mains de maitres.
Cette armée à eu deux têtes, deux frères, Messire Allaume et Eriadan. Deux frères de sang, deux frères d’ambitions. Deux têtes aidés dans leur entreprise par une troisième, une tête féminine, une tête elle aussi au pouvoir de persuasion.

Mais ceci n’est pas leur procès, revenons au faits.

Pour trouver des hommes et des femmes prêts à aliéner leurs libertés sous un même étendard il faut savoir ce à quoi chacun aspire et le lui faire espérer. Les deux meneurs connaissaient ou ont travaillé avec chacun des accusés ici présents. Et ils ont su quels mots utiliser, quelles promesses faire.

Quasi regarda Telya.

Vous n’êtes pas sans savoir Madame le juge, combien le pouvoir de persuasion de messire Eriadan est important. Vous-même comme nombre de Béarnais n’avez pas hésité à mettre en jeu votre réputation, votre notoriété, pensant bien faire, lors du plus grand mensonge public qu’ait connu notre comté.

Voici pour les faits. Parlons maintenant de la perception qu’ont eu mes clients des propositions des deux frères.

Pour l’une ce fut la liberté du comté, pour une autre ce fut la sauvegarde des caisses comtales, pour une troisième quelques écus a gagner en devenant cantinière …peu importe quels furent les arguments mis en avant. Seul importe le fait que des hommes et des femmes ont été grugés pour aider deux hommes a obtenir ce qu’ils avaient cherché depuis longtemps et par de nombreux moyens.

Oui, ils ont tous espèré la destitution de la comtesse mais aucun d'eux ne voulait de conflit, ne voulait prendre les armes, ne voulait user de la force.

Je n'en dirai pas autant des deux frères qui ont prouvé par le passé que leur seul but est la prise de pouvoir.

Comment vous démontrer qu'ils ont volontairement grugés mes clients ici présents et bien d'autres encore?

c'est bien simple .

Une première preuve de leur mauvaise foi. Preuve qui vous permettra de découvrir que les personnes assises ici devant vous , n'ont jamais eu l'intention de renverser la comtesse mais voulaient simplement montrer leur désapprobation quant à son statut et ne demandaient que sa destitution.

Preuve que vous n'auriez pu voir si ce n'est grâce à dame Ptitmec qui en bon agent de la prévôté à gardé les documents qu'elle et ses amis avaient signé.

Document que je vais vous présenter afin que vous puissiez le comparer avec celui qui a été exposé en place publique et qui s'avère être un faux.

Bien sur, cela ne surprend pas. les deux frères nous ont montré par le passé leur talent de falsificateurs .

Voici le document original et vous pourrez voir qu'il ne fait nulle allusion à une bataille ni même à une marche sur Pau de l'armée interdite.


Quasi montre le document a Telya et Anacron.


http://i88.servimg.com/u/f88/14/28/79/96/commun10.jpg
http://i88.servimg.com/u/f88/14/28/79/96/commun11.jpg

La contrefaçon n'a que quelques mots de plus mais quels mots..des mots qui ont des conséquences dramatiques puisqu'ils démontrent une intention belliqueuse.

Que vous dire..Que mes clients ont été naïfs. Que cette naïveté est née d'un dégout de la politique menée par notre comtesse. Que cette naïveté a été exploitée par deux hommes sans convictions ou idéaux. Quand on songe qu'au plus fort des combats le sieur Eriadan a été dénoncé par un paysan comme l'ayant payé pour sa journée de travail, quand on songe que le dit Allaume a fuit , laissant ceux qu'ils avaient entrainé seuls et mourants dans l'infirmerie de l'hôpital comtal...


Une douleur, un frémissement des lèvres, elle s'appuie sur le bord du banc

Puis je avoir un verre d'eau votre grâce?
_________________
Telya
Une jeune femme entra , essayant de se faufiler sans faire de bruit mais Telya jeta un regard courroucé aux gardes de faction devant la porte.
Il faudrait qu'elle pense à demander leurs noms et à les faire réprimander comme il se doit pour avoir laisser entrer des personnes alors que le procés etait commencé .

Elle se concentra sur ce que disait Maitre Quasi , prit les documents qu'elle lui tendait et les examina avant de les classer dans un dossier . Elle lirait ça plus tard, à tête reposée.


Puis je avoir un verre d'eau votre grâce?

La douleur se lisait sur le visage de l'avocate , même si elle faisait tout pour le cacher . Elle avait été obligée de s'appuyer contre le bord du banc.

Vous vous sentez bien Maitre ?
Greffier apportait donc un verre d'eau à Maitre Quasi !!


Pendant que le greffier s'executait avec diligence , elle lui demanda:

Voulez vous que nous fassions une pause ? vous avez l'air épuisée.
_________________
Mikiss
Mikiss se dirigea vers Quasi et la soutenue discrètement

Et bien oui que notre Grâce le veut

Mikiss donne un verre à Quasi et l’installe sur une chaise

Reposez vous le temps que je présente mes excuses à Telya

Puis se dirige vers le juge et sourit

Modérer modérer et bien il me semblait moi d’être….
Mais votre honneur je ne veux aucunement vous offusquez
Car je ne voudrais pas que vous soyez obligée de bâillonner la défense
Et moi faire vœux de silence je n’arrive pas


Mikiss fit une révérence devant la Duchesse

Donc je ne dirais plus mot
Toutefois
Je voudrais être certaine de comprendre exactement l’accusation
Je suis navrée d’être si lente à comprendre
C’est dans ma nature et vous savez que la nature est parfois curieuse
Donc vous disiez votre honneur que ces personnes ici présentent n’était accusées simplement que d’incorporation dans une armée
Ben j’espère que l’on ne m’inculpera pas pour mon appartenance à L’Ost
Mais je ne dis rien je ne suis que silence
Tout de même, s’ils ne sont accusés que d’appartenance à une armée
Ben pourquoi pour certain une haute trahison
Ils n’ont jamais attaqué personne
Ils ont juste peut être été trop provocateur
Un peu comme moi votre grâce
Et pourtant vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne trahirais jamais ma nature
Cela est t’il un crime ?


Mikiss se dirige vers sa place

Je fais donc silence comme vous le désirez
Vous me confirmez donc cette accusation
Appartenance a une armée ?


Mikiss s’assied à coté de Quasi

Vous allez bien ???
Si oui c’est vous qui devez les sauver roooo
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)