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[RP]Procès public dans l'affaire le comté contre Vae Victis

Quasi
Elle sourit à Telya.

Dame le juge,si la main tendue est considérée comme risquant de vous enfoncer la tête sous l'eau, on peut réflechir à se débrouiller pour nager seul. On ne prend cette main que si on la pense salvatrice. Haute trahison..synonyme donc de salvatrice? non...c'est aussi simple que de savoir que jamais dans le coeur et les actes de dame Ptitmec il n 'y a eu trahison de son comté.


Il en va de même pour Messire Aimelin, qui va vous l'expliquer lui même.


Elle se retourne vers Aime et lui tend la main pour qu'il se lève.


Viens..parle lui comme tu m'as parlé, elle comprendra je le sais.
_________________
Aimelin_


Le moment qu'il redoutait tant était arrivé. Celui de prendre la parole pour s'expliquer encore. Prendre la parole il n'aimait pas, car sa discrétion le retenait souvent, même si depuis quelques temps il s'exprimait bien plus souvent en public pour défendre ses idées.

Pour cela, une personne l'avait aidé depuis leur rencontre. Quasi. Combien de fois lui avait elle dit de parler, de dire ce qu'il voulait aussi bien à la prévôté qu'au Château pendant sa fonction de Connétable. Même si elle n'était pas à ses côtés, elle lui écrivait, le soutenait, le poussait à mettre ses idées en valeur et à les défendre. Elle lui disait toujours qu'il ferait un bon avocat ce à quoi il répondait en riant. Et aujourd'hui, il devait le faire, il devait convaincre la juge. En serait il capable avec ses mots à lui.

Au geste de son avocate il se leva, porta la main dans laquelle il serrait l'alliance à son flanc avant de faire quelques pas vers elle. Son visage accusait la fatigue et il eût un pincement au coeur en pensant à tout ce tracas qu'il lui causait, et à ses amies également. Il jeta un regard vers le public pour chercher leurs regards, avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer.


Viens t'asseoir tu es épuisée.

Il passa son bras valide autour de ses épaules, dans ce geste qu'il avait fait des centaines de fois pour elle, et appuya doucement sa main pour l'entrainer vers le banc et la faire asseoir. Un sourire et un regard avant de se diriger à nouveau au devant de la Juge.

Il devait trouver les mots justes, ne pas se tromper, parler avec son coeur. Etonnamment sa voix se fit sûre et claire quand il prit la parole.


Votre Honneur, Messire Procureur,

Lorsque je suis arrivé en Béarn je n'avais qu'un rêve en tête. Vivre en paix. Je voulais découvrir ce comté, oublier un passé lourd de peines.

J'ai intégré les Lames béarnaises début aout 1456 et j'ai assuré des missions d'escortes, des missions de surveillance de nœud.
J'ai ensuite intégré la prévoté mi novembre. Je travaillais seul, rentrant souvent bien tard pour retrouver ma fiancée, faisant souvent passer mon travail avant ma propre vie.
J'ai été ensuite Connétable lors du second mandat de Varden. J'ai travaillé des jours et des nuits sur le code militaire des Lames pour que celles-ci puissent à nouveau briller et devenir la fierté du Coms et du Comté.


Il s'arrêta une seconde, réprimant une grimace, serrant un peu plus l'alliance.Il devait rester calme et respirer.

J'ai toujours voulu le bien du Béarn. La comtesse nous a accablé d'impôts rendant nos vies encore plus difficiles. Son mépris pour un peuple auquel elle ne répondait pas et ne s'adressait pas m'ont fait repenser à mes idéaux de liberté, à mes rêves. Ce n'était plus un comté fier et florissant dans lequel je vivais mais un mouroir d'où les plus courageux partaient.

Lorsque les deux frères que je connaissais pour les avoir cotoyer à la Prévôté, nous ont parlé d'une pétition par laquelle ils demandaient la destitution de la comtesse je n'ai pu que la signer. Il n'était pas question de violence, de combats ou de guerre.
Juste d'une destitution afin que le Béarn relève la tête. C'est tout ce que je voulais.

Dans l'armée Vae, j'étais Lieutenant, à la tête d'une section. Quand les deux frères ont disparu, j'ai secondé du mieux que je pouvais Madg. J'ai écrit à la comtesse pour lui demander de venir dans le camps parler avec elle, ce qu'elle a fait.

Et puis tout s'est enchainé tres vite votre Honneur. Il est des moments où les évènements nous dépassent, des moments où nous ne pouvons que subir ce qui nous arrive malgré notre désir que tout s'arrête.
L'armée du comté nous a attaqué alors même que la comtesse était avec nous. J'ai dû la mettre à l'abri de sa propre armée. Peut être pensaient ils que nous l’avions enlevée mais tel n’était pas le cas.

Le lendemain nous n'étions qu'une petite vingtaine. J'ai encore essayé de contacter par pigeon, la comtesse qui était repartie saine et sauve de notre campement, en vain... elle n'a jamais répondu.
Et puis une autre bataille a eu lieu où toute ma section a été décimée. Nous ne sommes restés que quatre dans l'armée... quatre. Quatre chanceux qu’Aristote avait préservé... pourquoi ? peut être pour que nous puissions raconter comment le désespoir pousse à croire en l’humanité des gens et à ne pas voir qu’ils ne sont que de vils manipulateurs.


Il baissa les yeux. Les images défilaient, les cris, les hurlements, le bruit des lames qui s'entrechoquent. Il tenta d'oublier tout ça en fermant les yeux et respira avant de reporter son regard sur le juge.

Nous savions que l'armée allait nous massacrer, elle connaissait notre faible effectif et notre position de retrait. J'étais prêt à mourir pour mes idéaux. Parce que je pensais encore que c’était mes idéaux que je defendais et non les ambitions de deux bearnais. Je n'ai pas voulu abandonner Madg. Un soldat n'abandonne pas son supérieur.
Je n'ai jamais voulu tout ça, tout ce sang qui a coulé. J'avais une personne très chère dans l'armée adverse et je n'ai eu de cesse de prier pour ne pas me trouver face à elle sur le champs de bataille.
J'ai juste suivi mon cœur, mes idéaux, mes rêves d'un Béarn fier et libre, et je n'ai levé mon épée que pour me défendre.


Il serra l'anneau au creux de sa main.

Je regrette le sang qui a coulé, même si je n'en ai pas fais couler de part ma lame, je regrette ces déchirements et cette haine, mais je ne regrette pas d'avoir suivi mon coeur en voulant que la comtesse quitte son trône. Je regrette surtout de ne pas l’avoir suivit à ma façon, par la plume et non l’épée.
J'implore le pardon de mon Roy mais ne ferai jamais aucune excuse à la comtesse Ingénue pour avoir voulu libérer le Béarn de son incompétence. Mes excuses je les présente aux bearnais, à mes frères de cœur, de terre , d’exil, pour n’avoir pas agit avec discernement.


Restant quelques secondes silencieux, il tourna son visage et chercha le regard de Quasi.

Quelle que soit l'issue de ce procès, je n'aurai jamais assez de mots pour te dire merci d'avoir pris le risque de me défendre malgré ta sainte horreur de la violence.

Les mots, il en avait tellement à lui dire encore. Il regarda la Juge.

Mes mots s'embrouillent pour vous expliquer tout cela, mais ils sortent de mon coeur.

Il s'inclina avant de reculer, grimaçant sous la douleur de sa blessure qui s'était rappelée à lui.

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ex Lame béarnaise
Eriadan
Eriadan écoutait Aimelin avec un grand intérêt et ces mots furent pour lui saisissants. Aimelin était un vrai Béarnais, un exemple pour tous, un Béarnais comme il aurait aimé que tous le deviennent, comme Célénya, comme Clémence...
Engagé, courageux, et plein de coeur...
Lorsqu'Aimelin mentionna la disparition des deux frères, Eriadan eut un haut le coeur...
Que se serait -il passait s'il n'avait pas été enlevé? L'issue aurait-elle été différente?
Nul ne saurait le dire, mais Eriadan s'en remettait au jugement de Très Haut, et souhaitait se faire pardonner sa disparition, même s'il n'y était pour rien, en faisant dès lors acte de présence, sans jamais dénigré les idéaux que tous ils avaient eu en commun...

_________________
Mis à pied pour avoir cru à ses idéaux
Quasi
assise, elle avait retrouvé à nouveau toutes ses forces. Aime avait fini de s'expliquer. Elle lui avait conseillé le calme pour se faire comprendre. Les effusions judiciaires n'amenaient jamais rien de bon.

En cherchant William de nouveau, son regard se posa sur Eriadan. Le jeune homme semblait observer le procès presque en spectateur, comme si une peine de mort ne planait au dessus sa tête.

Il lui avait écrit , lui demandant d'être cité comme témoin de la défense. Elle avait hésité longtemps puis en avait parlé à Aime qui ne savait pas trop comment agir .

Lui faire confiance...elle n'y arrivait pas. Elle savait de source sure qu'il avait fuit juste avant les combats. Si elle avait du l'incriminer elle aurait pu citer le paysan qui l'avait embauché. Que pouvait il bien dire pour défendre les quatre accusés...Elle devait se décider vite, le procès touchait à sa fin.


S'avançant de nouveau elle reprit la parole.

Voila dame le juge, vous avez entendu un béarnais parler. Je vais vous lire ce que dame Laurettes, tragique victime de tout ceci , a à dire. Elle est dans un tel état qu'elle ne peut que rester assise, prostrée, attendant qu'on la délivre de ce cauchemar qui la marquera à jamais.


Elle déplia le document signée de la main de sa cliente. Un sourire vers elle avant de commencer puis la lecture commença.
Citation:

Je vais vous dire ce qui c’est réellement passé. J’ai rencontrée le sergent recruteur de l’armée Vae Victis et celui-ci m’a proposé de m’enrôler comme cantinière …L’offre était alléchante 16 écus par jour à boire et à manger, de plus il m’avait dit que je verrai du pays et comme j’aime les voyages c’était une belle aubaine pour moi.
Je m’étais dit qu’avec une telle troupe je ne risquerai plus de me faire voler mes économies par les coupes jarrets qui sévissent sur les routes.
Tout s’est très bien passé pendant les premiers jours, je faisais la popote et je servais les hommes, de vous à moi tous bien éduqué, pas un seul n’a essayé de me mettre la main aux fesses ...Bref c’était bon enfant, jusqu’ au jour ou une armée venue de je ne sais ou nous a attaqué, alors je me suis cachée derrière mes casseroles.
Après plusieurs heures de bataille l’armée ennemie avait été repoussée, je suis sortie de ma cachette pour aller donner les premiers soins aux blessés et par la même occasion poser des questions sur qui nous avait attaqués …..On m’a dit que c’était l’armée de celui qu’on nommait * Faster le boucher sanguinaire * mais que tout allait s’arranger.
Le lendemain rebelote et je me suis encore cachée derrière les poêles à frire, cette fois….mais quant j’ai vue qu’on avait blessé gravement un de mes amis, mon sang n’a fait qu’un tour ...J’ ai empoignée deux poêles est j’ suis partie le protéger et c’ est là que j’ ai fait un peu de dégât dans les rangs des assaillants, je m’ en excuse et je demande à Adam1 de me pardonner, c’ est un charmant garçon je l’ai revue ici même à Lourdes, je pensai pas qu’ un coup de poêle à frire , sur la tête pouvait faire autant de degat, le pauvre il est presque dans le même état que moi….. Bon je continue, j’ai ramassée mon ami et me suis frayée un chemin parmi pour le mettre à l’ abri et c’est comme ça que je me suis retrouvée sur le nœud entre Lourdes et Tarbes avec le reste de l’armée Vae Victis.
Je me suis remise à soigner les blessés et dans ma petite tête, je me suis dit que je n’étais pas venue ici pour mourir, alors une fois mon travail terminé j’ai décidée de quitter cette armée, ce que je mis a exécution la veille de l’assaut final.
J’ai ramassée une épée et un bouclier qui ne servirait plus à rien à son propriétaire vu qu’il était mort …..Bin oui si je me suis armée c’était pour me défendre au cas où je tomberai sur les détrousseurs de cadavres…..Alors j’ai pris la direction de Lourdes laissant les restes de Vae Victis derrière moi. Après plusieurs de marche je commençai à voir les remparts de Lourdes et me disais que je serai bientôt en sécurité, vu que j’avais entendue dire que la Comtesse graciait tous ceux qui se rendaient à elle, j’étais un peu perdu dans mes pensées quand tout à coup cinq soldats me sautèrent dessus, je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’ils me rouèrent de coups et me laissèrent pour morte sur la route …..C’est là que j’ai compris pourquoi on appelait *Faster le boucher sanguinaire* …..Cet abruti avait donné l’ordre d’attaquer tout ce qui bougeait sans distinction et c’est ainsi que je me suis retrouvée à Lourdes dans une infirmerie et au réveil devinez qui j’ai vu le premier quant j’ai ouvert les yeux …..Je vous le donne en mil…..Adam1. J’étais vivante et lui aussi, alors je me suis dit * ma petite Laurettes elle n’est pas belle vie ?
*

Voici les mots de ma cliente, mot de douleur, mot de sincérité. Voila une autre preuve, si il en fallait, que ce banc ne comporte que des victimes et non des coupables de crimes odieux.

Parlons maintenant de dame Théowyn, ici présente.

_________________
Mikiss
Mikiss se redressa se dirigeant vers Quasi

Parlons avez-vous dit ?
Oui parlons
De cette dame ou d’une autre
Ma cliente par exemple
Ptit mec enfin on l’appelle souvent Ptit
Parfois aussi Lieutenant en Chef de la prévôté
Sans oublier naturellement son nom Célénya Océalys
Que de noms pour une personne me direz-vous
Mais sans m’étendre sur tout ceci
Car l’importance est bel et bien son témoignage et non le miens
Donc pour faire très court
Je ne m’étendrais pas sur le fait qu’une épée la toucha au bas ventre
Je ne raconterais tous les coups qu’elle a reçus
Toute cette violence dont elle fut victime
Cette douleur qu’elle a encore à présent à se redresser devant vous
Et pour supporter tel cruauté il fallait bien porter tous ces noms


Mikiss s’approcha de Ptit et l’aida à se redresser

Je ne dirais pas que par fierté, elle est venue ici à son procès, malgré toutes ces douleurs
Et ne comptais pas sur moi pour vous dire toute l’estime dont je lui porte
Ni toute l’admiration de la voir ici debout devant vous
Et je n’expliquerais pas non plus à ma collègue Dame Quasi
Que si je lui vole cette politesse de faire témoigner ma cliente avant dame Théowyn
Ce n’est que par peur de la voir perdre connaissance usée qu’elle est de toute cette souffrance


Mikiss soutenait toujours prés d’elle Célénya, même si elle se doutait que le lieutenant en chef aurait réussit à tenir seule

Non de moi vous n’entendrez rien
Je resterais muette et admirative devant son courage
Et surtout comme vous tous
J’écouterais avec attention son témoignage
Car d’une dame blessée de la sorte, se tenant debout, n’écoutant que son courage et son cœur
Sans se plaindre du sort dont elle fut victime
Et bien ce genre de dame ne peut être qu’écoutée et comprise votre honneur


Mikiss regarda Telya et se retint de lui faire à elle aussi un clin d’œil
Après tout le juge risquerait de l’attaquer pour outrage si elle faisait cela
Ptitmec13
Ptit avait écouté le témoignage d'Aime et admirait son self contrôle. Elle savait ce qui l'aidait à le conserver, elle l'avait souvent vu sortir cet anneau ces derniers temps. Elle pensa au foulard de soie rouge qu'elle avait longtemps porté à sa ceinture, jusqu'à ce qu'elle arrête de penser au passé et qu'elle se mette à vivre pour elle.
Elle entendit son avocate l'appeler à la barre pour témoigner, un petit sourire en coin en découla... Elle adorait le franc parler de son amie c'était d'ailleurs pour cela qu'elle l'avait choisie pour la défendre.
Aidée par Mikiss, elle se releva en grimaçant. Sa blessure la tiraillait encore souvent et c'était sans compter les nausées et les vertiges qui la prenaient sans prévenir. Mais elle tiendrait debout, il le fallait.
Elle écoutait son amie parler, enchainer les mots, les phrases avec facilité.
C'est dans ces moments là qu'elle enviait le verbe de Mikiss.
Enfin... Quand il faut y aller, il faut...

Grande inspiration pour trouver le courage, elle s'approche de la barre, toujours soutenue par son avocate.
Elle se tourne vers la salle, cherchant le regard de ses amis puis vers le banc des accusés où elle croise celui d'Aime. Comment arriver à être aussi posée que lui...


Votre honneur.
Messire le Procureur
Daunas, Moussus,
Adishatz

Je ne reviendrai pas sur mes diverses appellations, Maitre Mikiss s'en étant chargée.

Je suis née en Béarn, sur le territoire Lourdais, je suis Béarnaise de sang et de cœur.
Intégrée à l'école de police en septembre 1456, j'ai depuis gravi les échelons de la prévôté un à un selon mes compétences, compétences que vous reconnaissez encore aujourd'hui en m'ayant réintégrée en attendant le verdict.
Je me suis toujours investie à fond dans ma ville, dans mon comté, pour les béarnais.
Je reçois même encore à ce jour des courriers de soutient. Je vous en ai apporté un, celui pour lequel j'ai reçu l'autorisation de le diffuser.


Elle tendit le rouleau à Mikiss pour qu'elle le donne au Juge.
http://www.casimages.com/img.php?i=090828112527524274340338.jpg


Je n'ai pas voulu déranger les autres. Le fait qu'ils me soutiennent est déjà une grande chose à mes yeux.
J'ai servi la justice,pendant de longs mois, j'ai tout donné, je m'y suis investie à fond.

Vous dites que ce qui me doit cette accusation de Haute Trahison est ma fonction au sein de la prévôté comme agent assermenté... Assermenté... Excusez moi, mais depuis quand devons nous prêter serment? Aucun des agents actuels de la prévôté n'a prêté serment.
Vous dites aussi qu'il m'était facile de par ma position de recruter des soldats dans les rangs de la prévôté... L'ai-je fait?

Vous dites encore et je vous cite messire le procureur: « Le policier, le Maire, le Conseiller, le Comte... l'ensemble des élus et des personnes exerçant des responsabilités ont un devoir d'exemplarité. Ils doivent en toutes circonstances, se montrer dignes des fonctions qu'ils exercent au nom du Peuple et pour le Peuple. » En entendant ses mots je me demande pourquoi il n'y a pas d'autres personnes présentes sur ce banc des accusés.
Où est donc Ingenue? L'ancienne Comtesse Eugenie de Varennes et devoir d'exemplarité... Hummm..
Est-ce exemplaire d'omettre de renouveler son serment d'allégeance manquant de peu de faire reconnaître le Béarn comme Comté félon? Heureusement que notre Roy est bon et généreux.
Est-ce exemplaire de ne jamais répondre, ou alors très peu et seulement si elle y a un intérêt quelconque, aux doléances de ses administrés?
Est-ce exemplaire de tant tarder à réagir à la « crise » qu'il ait fallu prendre 2 mesures appauvrissant les Béarnais, en leur baissant les salaires et doublant les impôts coup sur coup?
Est-ce exemplaire de nier ses erreurs? Ses négligences? Et de plus, les reporter sur les Comtes précédents?
Est-ce exemplaire de s'absenter durant plusieurs jours laissant le Comté à l'abandon?


Ptit devint pale, prise d'une de ses nausées qui la faisaient défaillir, mais elle se raidit pour continuer, posant une main sur la barre.

Revenons sur le parchemin que vous citez dans votre acte d'accusation... La seule chose que j'ai signé dans cette affaire c'est une pétition demandant la démission de la Comtesse... Aucunement une marche hypothétique sur Pau... Tant que vous y êtes dans vos mises en procès pourquoi ne pas mettre aussi ceux qui ont signé mais qui n'ont pas intégré Vae Victis puisque votre acte d'accusation porte sur ce soit disant parchemin qui soit dit en passant n'est pas celui que j'ai signé.
Celui que j'ai signé, Maître Quasi vous en a donné une copie.

Me voir à mon tour accusée de tant de chose
Je ne suis pas un mercenaire... un mercenaire est pour moi une personne qui se fait payer pour vendre ces amis... Je n'ai violé ni pillé personne...
Et enfin vous dites haute trahison
Je ne pourrais... jamais accepter cela...


Ptitmec se mit à trembler.

Jamais accepter cette accusation
Même si j'ai commis des erreurs.
Je crois que cela peut arriver humainement.
Je n'ai jamais rien fait qui puisse mériter cela, haute trahison,
Ou bien cela veut-il dire que penser différemment par rapport aux élus fait de moi une traitre...


Rien que le fait de prononcer ce mot la fit frissonner. Traitre, ils la voyaient donc comme une traitre...
Elle essaya de se reprendre, prenant une grande inspiration.


Si j'ai intégré l'armée Vae Victis c'est pour agir pour ce que je pensais bon pour mon comté, en effet, il n'a jamais été question de se révolter contre le Conseil et mettre nos hommes à la place... Nous ne voulions que la démission de la Comtesse et la nomination d'un régent que le Conseil aurait choisi.
Je ne voulais plus voir le Comté sombrer, voir les Béarnais crouler sous les impôts, car ils y en aurait eu d'autre toujours aussi élevé pour cacher l'incompétence de la gestion de la comtesse et ses erreurs.
A passer plus de temps à soit disant faire des recherches pour faire tomber les 2 frères qu'à gérer le Comté qui avait besoin d'elle. Ne me dites pas que je fabule c'est la Comtesse elle même qui est venue me le dire.
Je souhaitais voir quelqu'un de compètent représentant le Comté.
Je conçois que l'armée n'était peut être pas le meilleurs moyen de se faire entendre... Car se faire entendre, nous avons tous essayé, mais en vain. L'armée n'était qu'un moyen de pression et nous ne voulions pas faire couler le sang. D'ailleurs ce n'est pas nous qui avons donné l'assaut.. Mais le Seigneur d'Abidos... Excusez moi de ne pas utiliser de grade mais pour moi le Seigneur d'Abidos n'est qu'un civil car il avait démissionné de l'Ost au moment des fait... Et donc pour moi son armée n'est pas l'Ost, mais une armée civile qui aurait du avoir aussi l'autorisation d'attaquer... L'a-t-il réellement obtenue?
Je vous laisse réfléchir sur cette question...

Merci votre honneur et à tous de votre écoute, je laisse la parole à mon avocate.


Petit signe de tête en guise de respect puis elle recula pour regagner sa place sur le banc des accusés.
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Per lo Bearn
Telya
Aprés avoir écouté le témoignage de messire Aimelin , elle se pencha vers le greffier

Veuillez prendre note , je vous prie, que l'accusé reconnait avoir seconder le co-général Madg.

Messire Aimelin , vous regrettez mais il est un peu tard pour cela .
Pensiez vous que le comté allait laisser une armée dissidente sur ses terres ?
Vous auriez en effet du utiliser la plume plutot que l'épée . Les mots sont plus fort que le fer !

La cour reconnait ce que vous avez fait par le passé et ne vous enléve nullement le mérite de vos actions passées mais le fait est que vous êtes aujourd'hui sur le banc des accusés .
Reconnaissez vous avoir manqué de dicernement ?

Puis vint le tour de Maitre Quasi qui , bien que toujours faible , semblait etre remise de son malaise et qui entrepris de lire le témoignage de dame Laurettes.
Léger sourire qui étire les levres du juge en ecoutant le témoignage haut en couleurs de la cantiniére.


Dame Laurettes , n'aurez donc agit qu'en état de légitime défense ?

j'aimerais que l'on convoque messire Adam pour avoir sa version des faits !

Puis Maitre Mikiss se lança dans une plaidoirie enflammée à faire pleurer dans les chaumiéres.3

Maitre , je sais que votre cliente a été blessé aux cours des affrontements , mais souvenez vous de ce diction qui dit que celui qui vit par l'épée , perira par l'épée .
Savez vous pourquoi ?
Parceque lorsque l'on a une arme sur soi , on est souvent tenté de s'en servir et il ne faut pas s'etonner d'etre blessé.

Mais pour vous montrer que la cour n'est pas sans coeur , j'autorise les personnes blessées à temoigner assises .

Dame Ocealys vous pouvez parler ....

Elle ecouta avec attention le témoignage du chef Lieutenant de la Prevosté

Dame , vous dites que jamais vous ne vous seriez révolté contre le conseil ? pourtant vous avez intégré une armée !!!

Avez vous bien conscience qu'une armée n'a comme fonction que la guerre ?

Lorsque l'on dit que l'on ne veut pas se battre , on ne porte pas d'armes , on n'integre pas une armée .
Avez vous envisagé d'autres moyens de vous faire entendre ?
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Aimelin_


Reconnaissez vous avoir manqué de dicernement ?

Aime avait repris sa place sur le banc des accusés, profitant de ce répit pour souffler un peu pour essayer d'atténuer la douleur qui ne quittait plus son flanc. Il avait écouté Ptit jetant de temps à autre un regard vers ses amies.

Lorsque le juge s'adressa de nouveau à lui il se leva, avec un peu plus de difficulté et la regarda. Quoi qu'il dise il aurait toujours tort. Il se contenta de répondre sans chercher à s'expliquer car il réalisait que ce qu'il avait dit pour sa défense n'avait servi à rien.


Vous avez raison votre Honneur.

Je n'aurais pas dû lever mon épée ... pour me défendre. J'aurais dû me laisser abattre comme un chien.

J'ai manqué de discernement mais je soutiens n'avoir pas voulu toute cette violence déclenchée par l'armée civile du sieur faster, et je soutiens avoir tout fait pour que la violence ne soit pas.


Il revoyait le visage de ce soldat qui s'était acharné sur lui pour le mettre à terre. Jamais il n'oublierait ce visage ni cette douleur qui l'avait traversé. Aime s'était contenté de bousculer d'un coup de bouclier un pauvre bougre armé d'un bâton et n'avait pas usé de son épée sur lui.

Et là il n'avait qu'une hâte, s'asseoir, se reposer, vider sa tête de tout ça.

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ex Lame béarnaise
Ptitmec13
Ptit était pale, la nausée ne la quittait pas et sa tête tournait... Elle prit une grande inspiration essayant tant bien que mal d'entendre les questions que lui posait Dame la Juge.
Elle se leva tout de même en grimaçant, malgré l'autorisation de rester assise et répondit lentement le cœur au bord des lèvres. Elle assumerait ses actes jusqu'au bout.


Oui j'ai intégré Vae Victis et non je ne voulais pas me révolter contre le Conseil.
Oui une armée n'a de fonction que la guerre mais uniquement si les dirigeants le souhaitent. En l'occurrence cette armée n'était là que pour faire pression..
Croyez vous que si cette armée avait été montée pour faire la guerre elle aurait attendu patiemment qu'on vienne la cueillir sans bouger?
Tout le monde sait que pour prendre un château il faut une armée... Qu'aurait était la pression si nous nous étions présenté en lance à Pau? Aucune puisque aucun risque...
Si le but avait été de faire la guerre, l'armée n'aurait même pas été montée à Lourdes mais ailleurs et aurait marché sur Pau dés la construction terminée.
Non le but n'était pas de faire la guerre, le but était d'obtenir la démission de la Comtesse.
D'ailleurs nous étions en négociation lors de l'attaque de l'armée civile du Seigneur d'Abidos... Oui j'insiste encore sur le terme civile.
Oui j'étais armée en effet... Mais je le suis tous les jours que fait le Très Haut et ce n'est pas pour autant que je me sers de mon épée...
Je n'ai fait que me défendre. Nous n'avons fait que nous défendre...
Lorsque j'ai été blessée je n'avais plus d'arme ni bouclier, je ne cherchais même pas à me battre...


Elle se revit courir vers Aime et crier de faire attention.. Et cette douleur qui l'avait transpercée pendant sa course.. Ce regard qu'elle avait croisé avant de s'effondrer... Une ombre passant devant ses yeux... Elle était loin... N'était plus dans ce tribunal... Des discutions en taverne où même là la Comtesse se dérobait aux questions...
Un regain de lucidité lui fit reprendre ses esprits.


Essayer de se faire entendre par d'autres moyens? Lequels?
La salle de doléances? Nos questions et remarques sont restées souvent sans réponses...
Une pétition? C'est ce que je pensais avoir signé...
Discuter avec la Comtesse en face à face? Mais comment faire quand la personne en face ne vous écoute pas? Pire qu'elle change de sujet quand une question ne l'intéresse pas? Et tout ça en se balançant sur sa chaise négligemment... Est-ce vraiment là le comportement que l'on attend d'une Comtesse?
Mais après tout je ne suis qu'une idéaliste qui ne veut que le bien de son Comté, un Comté qui me juge comme traitre aujourd'hui mais pour lequel je travaille encore...


Se rassoir, il fallait qu'elle se rassoit... Elle se laissa tomber sur le banc... Pensant en avoir terminé avec les réponses.
_________________

Per lo Bearn
Manga
Manga s'efforçait d'écouter les uns et les autres.. Trouvant peut être certaines interventions étranges..

Elle notait dans son petit ciboulot certains mots des uns et des autres afin de les confronter aux différents textes de lois et décrets du Bearn que la plus part des accusés ici présents connaissaient assuréments mieux qu'elle..

Ses sourcils étaient froncés, la colére n'en était pas la cause, seulement le souci de la compréhension et la relation, ou pas, qui se devaient d'être faites entre le respect des lois et decrets comtales, et l'opinion d'hommes et de femmes.

Enfin, sortant une petite gourde, elle bu une gorgée d'eau tout en s'efforçant de garder à l'esprit le pourquoi d'un procès en court de justice.

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MangaRofW dicte Manga.
"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
Parrainage abusif IG : Voulez vous être le parrain de ? I'll click Not !
De plus en plus de FBI partout.. o_O'
Daravan
La brunette écouta les différents protagonistes. Elle essaya vainement de voir apparaitre sur le visage de la juge, une expression qui lui fit reprendre confiance. Dara tremblait pour sa sœur, elle savait que l'accusation pour haute trahison l'avait fortement ébranlé.
Elle, qui avait toujours œuvré pour le Béarn, voilà qu'elle était jugée par lui !


Citation:
dame P'tit mec est tres compétente


A ces mots, Dara ne put réprimer un sourire.
Quatre mandat à la mairie, un travail exemplaire à la prévôté, qu'on lui reconnaissait d'ailleurs en ce moment même. Et pourtant ils voulaient la désavouer. En la citant à comparaitre pour un tel crime, la réintégration n'avait aucun sens.
La justice... hum... en ce moment, elle en doutait fortement.
Les avocates ne laissaient rien passer et elle ne doutait pas qu'ils avaient choisis les meilleurs.
Son regard se posa sur Aimelin, il paraissait fragile et épuisé. Elle se demanda comment il trouvait la force de traverser cette épreuve quand tant d'autres auraient fui. Elle aurait aimé le connaitre davantage, il en valait certainement la peine...
Sa sœur n'était pas non plus en grande forme, elle était inquiète . Elle la savait combative et forte mais là elle la voyait à bout...
Elle écouta la plaidoirie de Ptit. La pétition... Il est vrai que Dara avait adhérer à ces idéaux...

Oui ! La brunette aussi l' avait signé
Oui! elle avait trouvé que les béarnais avaient le droit à plus de reconnaissance
Oui ! elle pensait qu'avoir des opinions était une grande forme de liberté et le pensait encore d'ailleurs.

Et c'était une belle forme d'hypocrisie de le nier dans ce tribunal alors que certains membres du conseil n'arrêtait pas de crier haut et fort en place public, depuis la fin de la bataille qu'Ingénue n'avait pas été à la hauteur!
Alors ceux qui se permettait de juger, n'était pas forcément meilleurs. Ils avaient évincer la comtesse par d'autres moyens mais ils l'avaient fait et pourtant ne dit on pas que l'erreur est humaine !

Elle poussa un léger soupir.
Quand à imaginer Ptit prendre les armes et s'emparer du château par la force, cette farce était pire que toutes les autres.
Si cette armée avait voulu attaquer, ils l'auraient fait immédiatement, ils avaient l'avantage du nombre. Alors pourquoi seraient ils venus parlementer? Elle pensait réellement qu'ils s'étaient défendus rien de plus... Il fallait être stupide pour croire le contraire.

Elle contempla les visages autour d'elle, et tomba sur le sien. Il était là aussi, venu en reconnaissance ... Ils ne s'étaient plus parlés depuis leur dernière rencontre.
Un mot avait jailli... jamais elle ne pourrait oublier...
Il n'avait rien compris, et il ne comprendrait certainement jamais son choix . Mais elle n'avait pas compris le sien non plus. Celui de fuir, d'abandonner ses amis, alors qu'il était le précurseur de ce combat idéologique. Il clamait qu'il n'avait pas pris part au combat, était ce là un gage de loyauté envers son armée ? Et surtout pourquoi avait il ramené des soudards que seule la vue des écus et du sang ne fait avancer.
Car c'était effectivement là que leur chemin s'était séparé... Elle avait pris sa décision de ne pas rester neutre en connaissance de cause. Elle ne voulait pas combattre ses amis, elle voulait simplement défendre le Béarn et ses propres valeurs.


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Telya
Elle comprenait leur réaction . Leurs envies de changement . Elle ne connaissait que trop bien ce sentiment d'impuissance qui vous saisit quand tout autour de vous le monde s'enlise dans la médiocrité.
Elle aussi avait demandé la demission de la comtesse , mais cela avait été fait dans le respect de la loi.
Ils l'avaient demandé les armes à la main .
Comment leur faire comprendre ? etait ce son rôle ?
Elle ne le pensait pas , elle etait là pour juger et punir des personnes ayant cru en un idéal , de belles paroles proférées par des levres mensongéres .
Ils avaient été dupes , comment leur en vouloir ?


Hum !


Dame P'timec , faire pression les armes à la main peut s'apparenter à du chantage !
Si demain , un ruffian vient me mettre une lame sous la gorge en me demandant de lui ceder ma bourse , je la lui donnerais.

Vos actions , aussi louables soient elles , en auraient été entachées et sans valeurs.

Messire Aimelin , Vous n'auriez certes pas eu à vous défendre si vous n'aviez pas intégré une armée

Je prends toutefois bonne note de l'aide que vous avez apportée pour résoudre ce conflit autrement que par les armes.

Tout deux soldats !!! Peut etre ont ils plus l'habitude de faire parler les armes que de parlementer !

Vous dites tout deux que vous n'avez fait que vous défendre mais toutefois , dame Ocealys vous avez dit , que vous auriez marché sur pau . Meme si ce n'etait qu'en signe de mecontentement, meme si jamais vous n'auriez attaqué , le devoir d'un capitaine est la sauvegarde du chateau .
En attaquant le premier , il n'a fait que defendre le comté .

Leger soupir en les regardant , tous sur leur banc , blessés dans leurs chairs et meurtris jusqu'à l'âme.

Maitres avez vous quelque chose à ajouter avant que je rende mon verdict ?
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Aimelin_


Il écoutait Ptit parler mais les mots ne faisaient qu'un brouhaha qui venait le percuter pendant qu'il avait laissé son regard partir vers Elle. Cet anneau qu'il serrait si fort dans sa main qu'il en incrustait son empreinte. Son flanc lui lançait des piques comme si ce soldat s'amusait encore à lui asséner quelques coups pour le plaisir de tuer du félon. D'autres regards inconnus qui croisaient le sien. Que devaient penser ces personnes ? certaines n'étaient là sans doute que pour les voir tomber un peu plus bas.

Il respira un grand coup et ferma les yeux, essayant de respirer calmement pour atténuer la douleur. Dotch lui disait d'être prudent et lui interdisait de galoper sur Altaïr mais là, la tension et l'énervement avait été bien pires pour sa blessure.
Il ouvrit à nouveau les yeux pour fixer ses amies. Il s'en voulait de les inquiéter autant. Il avait tant de choses à leur dire encore.

Ce sont elles qui lui donneraient la force de supporter le verdict qui allait tomber, et apres le verdict, il faudrait encore supporter les insultes faciles de certains.

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ex Lame béarnaise
Telya
Un ami envoya à Telya une missive cachetée dont la lecture fit palir la duchesse .

Elle la froissa nerveusement et la jeta dans un coin.

Dame pt'itmec portait son jugement en cour d'appel !!!!

Il lui semblait avoir été magnagnime mais elle n'avait pas du l'être assez . Elle aurait du suivre l'avis de certains , mettre amende , prison et bannissement .

Au moins elle saurait pourquoi elle va en CA , perdre son temps , se faire mettre sur la sellette, interrogée comme la derniere des criminelle pour avoir osé donner 10 jours de mines comme peine.

Elle sentait la colére montait comme une vague .

Ses malles eparses à travers la piéce , certaines fermées , d'autres à moitié remplies , attendaient que les cameristes viennent terminer le travail mais les pauvres filles , terrorrisées par leur patronne , se terraient derriere la porte.
Elles savaient qu'il ne faisait pas bon se trouver dans les parages quand elle etait dans cet état.

Telya donna un coup de pied rageur dans un jupon qui vola au milieu de la piéce et sortit en claquant la porte .

Vivement qu'elle quitte ce comté qui la decevait chaque jour un peu plus !!!!

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