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[RP] Aux abords de Lyon, retrouvailles pas si joyeuses ...

Cajoline22
"Renoan…Renoan …"

Elle se répétait en pensée le prénom de son bien aimé, comme une planche de salut face à la situation d’horreur qu’elle vivait, comme un appel au secours qui n’arriverait jamais…ses larmes coulaient de ses yeux fermés, elle n’arrivait pas à les retenir…

Il était sur elle, la maintenait, la caressait…essayer de ne rien ressentir, de ne pas penser à ce qu’il lui faisait….elle essayait de toute son âme, de tout son cœur…mais elle n’y arrivait pas, elle tremblait incapable de s’arrêter, et soudain, une douleur sous son oreille et cette voix dure, froide qui lui sembla résonner entre les murs de la cabane vide.

Pourquoi ? Pourquoi ça lui arrivait à elle ? Elle avait déjà bien assez souffert plus jeune…pourquoi ce sadique s’en prenait-il à elle ? Pourquoi donc n’était-elle tout simplement pas restée dans la taverne ? Pourquoi avait-elle eu ce fichue besoin de prendre l’air ?
Les mots de son père, ceux qu’il lui disait lorsqu’elle était plus jeune, revenaient du fond de sa mémoire, répondant à ses questions comme un glas annonçant sa mort : " c’est ta faute ce qui t’arrive, tu l’as cherché, tu n’as que ce que tu mérites."

Dans les yeux noirs, froids et diaboliques de Rifkin, elle voyait sa mort prochaine, cet homme était fou et ça la paniquait.
Et soudain, une douleur plus intense le long de son cou qui irradiait intensément, elle cria de douleur, mais ce ne fut qu’un petit son qui sortit de sa bouche, une boule au fonds de sa gorge avait étouffé son cri.
Elle le voyait à travers ses larmes de douleur et de peur, il se penchait sur son cou, et il y lécha le sang qu’il venait de faire couler…"Oh Mon Dieu" pensa-t-elle, l’horreur, elle vivait une horreur…refermer ses yeux pour ne plus le voir.

Ce n’était que le début, que le début de son calvaire, elle en prenait pleinement conscience et, en même temps, la lumière se fit en elle : elle ne voulait pas vivre ça, elle ne voulait pas subir ça plus longtemps, elle préférait mourir…elle allait mourir alors autant que ce soit rapidement, sans la torture qu’il voulait lui faire subir… de toute manière personne ne savait qu’elle était là, Renoan la croyait encore en bas à discuter avec Enored…personne ne viendrait la sauver…elle avait respecté sa promesse de ne pas s’éloigner et elle se retrouvait tout de même là… Qu’il la tue maintenant ! Elle allait faire ce qu’il fallait pour ça.


Vous…vous êtes…dégoutant, répugnant, vous êtes même pas un homme, vous êtes qu’un fou, une bête…un lâche…j’suis sure qu’même votre mère vous a jamais aimé…vous êtes immonde… vous valez rien… vous êtes bon à rien… vous valez moins qu’un animal…

Sa voix bien qu’au début hésitante s’était raffermie au fur et à mesure qu’elle parlait, on pouvait y entendre le dédain, le dégout, la haine, la peur qu’elle éprouvait.

Et cela eut l’effet escompté, plus qu’elle ne l’aurait cru car ce fut les yeux révulsés de rage, qu’il se jeta sur elle pour l’étrangler. Il serrait, serrait et instinctivement elle commença à se débattre, son instinct de survit lui criait qu’elle ne voulait pas mourir, mais elle savait qu’elle allait mourir et laissa ses mains retomber au sol, attendant que la mort rapide qu’elle désirait arrive. Elle avait mal, l’air lui manquait, elle étouffait mais tendait les bras vers cette mort bien plus douce que la vie.

Elle commençait à sombrer, puis de nouveau il y eut de l’air, une respiration difficile, puis deux…elle était toujours vivante, et une gifle violente s’abattit soudainement sur elle.
Devant ses yeux, la dague qu’il faisait miroiter, dans les yeux couleurs nuits, la rage, la haine qu’elle voyait, la pétrifièrent, tandis que de sa voix dure il lui fit ce qui ressemblait à une promesse :


Tu vas me payer cet affront ma jolie, tu vas apprécier ce que je te réserve.

Elle n’aurait donc pas une mort rapide, il allait la faire plier, lui faire mal, la faire souffrir, jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter et même en suppliant encore, il continuerait encore jusqu’à assouvir ses instincts les plus bas…

Et lorsqu’il commença de la pointe de sa lame à faire une petite entaille sur le haut de sa poitrine, elle réalisa que mourir sous les coups de son père aurait peut être été mieux au final…

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Renoan
Renoan eut juste le temps d’attraper sa dague et son épée, de crier à P’tit Louis un « veille sur les petits « , il dévalait déjà l’escalier suivant la crapule.

Il boitait mais ne ressentait plus la douleur, son esprit était tout entier tourné vers Cajoline. Que lui faisait cette brute, arriverait-il à temps ?
Tout se bousculait dans sa tête.

Arrivé devant la cabane, il sortit son épée et fixa la porte qu’il fit voler d’un coup de pied.

La scène qu’il avait sous les yeux décupla en lui une fureur qu’il n’aurait jamais cru pouvoir éprouver.

La vue de Cajoline sous les mains du monstre, les blessures qu’il lui avait déjà infligées, tout en lui criait vengeance.

L’ancien diacre ne réagissait plus en homme d’église raisonné, il réagissait en homme ivre de colère.


Lâche-la sale porc !
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--Rifkin


Lorsque la porte vola en éclat, Rifkin sursauta et sa lame fit une entaille plus longue que prévue, "jolie quand même" pensa-t-il, mais il n’eut pas le temps de s’y attarder, de penser, de ressentir ce qu’il ferrait pour continuer ce motif, derrière la porte se trouvait un homme rempli de colère, épée à la main qui venait de lui crier :

Lâche-la sale porc !

Il a pas l’air content notre nouvel ami, mon Rifkin *murmure rieur de la petite voix*
Sale porc….*mâchoire crispée sous l’insulte*
Ne t’énerve pas mon Rifkin, garde la tête froide, tu perds tous tes moyens quand tu t'énerves...*murmure ferme*
Humm…d’accord
Et si tu en rajoutais un peu pour l’énerver un peu plus ? *voix rieuse* Amusons nous, amusons nous !
Toi tu en as de ces idées ! Mais pourquoi pas, quitte à être dérangé autant qu’on en profite pour s’amuser * sourire sadique, tandis que sa lame glisse sous le cou de la jeune femme* J’ai une insulte à lui faire ravaler…
*éclate de rire de la petite voix*

La lâcher ? C’est que je n’en ai pas tellement envie, elle est délicieuse je dois dire… - Il s’était relevé en souriant – Toi lève toi ! – il tirait la jeune femme par les cheveux tout en le disant- Tssss on ne bouge pas – il s’adressait à nouveau Renoan qui venait de faire un pas dans leur direction, Cajoline se trouvait entre eux deux et sous son cou, il avait glissé une lame affutée… – on ne bouge pas, à moins que tu ne veuilles que ma lame ne s’enfonce un peu trop profondément dans son joli cou, et là je doute que ce soit ce que tu veuilles.

Il souriait et jubilait de voir l’état de fureur et d’impuissance mêlée dans lequel il venait de mettre le mari de sa jolie proie. Mais il allait devoir se charger de cet imprévu, il détestait les imprévus, lui qui avait pensé s’occuper de sa délicieuse victime tranquillement, pourquoi cela ne se passait-il donc jamais comme il le voulait ?
Il approcha ses lèvres de l’oreille de la jeune femme, sans perdre Renoan des yeux, et lui murmura en souriant :


Regarde le bien ma jolie, c’est la dernière fois que tu le vois. Je m’occupe de lui et après on reprendra ou nous en étions…

Il lui embrassa la tempe et d’un coup l’assomma avec le manche de sa dague, la jeune femme s’écroula à ses pieds tandis qu’il dégainait sa propre épée en faisant face à l’ancien diacre.

A nous deux maintenant. Je vais te faire ravaler ton insulte

Bientôt la vieille cabane ne fut emplie que du son des lames qui s’entrechoquaient. Rifkin n’était pas spécialement doué avec une épée, il le savait, mais il était malin et contrairement à son adversaire pour une fois il n’était pas aveuglé par la rage. Il guettait le faux pas, l’erreur.

Et cela ne manqua pas de se produire après plusieurs minutes de combat : Renoan venait de lui asséner un coup plus violent que les autres, il n’avait pu le parer convenablement et une entaille profonde ornait désormais son bras et le coté de son dos, qui se recouvraient de sang. Sous le coup, et la douleur il avait reculé et trébuché sur les pieds de la jeune femme allongée au sol, croyant à la victoire l’ancien diacre s’était un peu trop rapproché pour l’achever, il avait alors profité de cet instant pour se relever soudainement et lui enfoncer sa dague dans le ventre appuyant aussi fortement qu’il ne pouvait avant de retomber au sol.

La tête commençait à lui tourner, le sang, il perdait beaucoup de sang. Il devait arrêter les saignements tout de suite, ensuite il s’occuperait d’achever l’autre, un coup d’œil suffisait à voir que pour le moment il n’était plus un danger pour lui, mais il ne savait jusqu’à quand, il ne savait à quel point il l’avait blessé.
Il déchira sa chemise dévoilant les nombreuses cicatrices qui ornaient son torse, et commença a en faire de longues bandes, en serrant bien il arriverait peut être à arrêter les saignements…
Cajoline22
Maintenue au sol, elle n’était plus que souffrance sous les entailles qu’avait commencé à lui faire Rifkin. Si bien que lorsque la porte vola en éclat, elle en eut à peine conscience, tout ce qu’elle ressentait c’était la douleur que de nouveau la dague venait de lui infliger.

Lâche-la sale porc !

Cette voix ! Renoan ! Ce n’était pas possible, elle devait délirer, ou elle était déjà morte, c’était surement ça, personne ne savait qu’elle était là, personne n’avait vu Rifkin l’emmener de force, elle délirait…pourtant cette voix, et ces yeux emplis de rage, c’était lui, sans l’être, elle ne l’avait jamais vu ainsi, jamais.

Toi lève toi !

Haaaa

Elle n’avait pu retenir un léger cri, Rifkin l’avait tiré par les cheveux pour qu’elle se relève et la douleur dans son cou s’était faite soudainement plus forte. Elle sentait contre sa peau la froideur de la dague que ce fou venait de remettre sous sa gorge, de ses yeux embués, elle fixait son bien aimé, il était là, l’épée à la main, plein de rage, prêt à se battre pour la sauver, même si elle ne savait par quel miracle il avait pu la retrouver. Il y a peu elle aspirait à une mort rapide, et maintenant elle reprenait espoir, elle voulait vivre, elle voulait que tous les projets qu’ils avaient fait se réalisent, elle le voulait avec tellement plus de force maintenant.

Regarde le bien ma jolie, c’est la dernière fois que tu le vois. Je m’occupe de lui et après on reprendra ou nous en étions…

Nonnn ! Ses yeux s’écarquillaient d’horreur, non se ne serait pas la dernière fois, elle ne voulait pas, elle ne voulait pas qu’il meurt par sa faute, pas de cette manière, pas ainsi. Elle n’eut pas le temps de cracher à la figure de Rifkin, qu’il se trompait, que c’est lui qui allait mourir comme une vermine, elle sentit un effleurement puis une douleur et se fut le noir, elle s’écroula au sol...
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Renoan
Renoan regardait impuissant le pervers empoigner Cajoline, elle souffrait elle était terrorisée et lui ne pouvait bouger s’il ne voulait pas voir mourir sous ses yeux, l’amour de sa vie.

Lorsque Rifkin libéra brutalement Cajoline, Renoan put enfin déchaîner toute la colère qu’il avait en lui. Il faisait pleuvoir les coups sur son adversaire, jusqu’à enfin le toucher sérieusement.

Mais alors qu’il pensait la partie gagnée, l’autre jouant par ruse le vaincu, Renoan ne put éviter la lame de Rfkin. La douleur fut aussi vive qu’intense, un voile noir lui recouvrit les yeux et il se redressa avant de s’écrouler au coté de sa bien aimée.


Non, ne pas sombrer, non il ne faut pas, il faut que je la sorte de là. Ouvre les yeux ! Allez bon sang, Ô Seigneur donnes moi la force.

Le Très-Haut dut entendre la prière de l’ancien diacre et il revint à lui. Dans son champ de vision, Rifkin tentait de se soigner et Cajoline commençait à bouger doucement. Renoan tendit la main vers celle de Cajoline et la serra, semblant puiser dans l’amour qu’il lui portait, la force de se relever.

La main gauche sur sa plaie, il se mit à genoux, s’aidant de son épée il se releva doucement, des étoiles dansaient devant ses yeux, il sentait son sang s’en aller en un flot continue, et ses forces aussi.

Il s’approcha de son ennemi, et avant que celui-ci n’eut le temps de prendre son épée, il lui enfonça la sienne entre les cotes
.

Va rejoindre les Enfers !

Puis il se retourna vers Cajoline qui revenait à elle, il l’aida à se relever.


Vite mon ange, partons d’ici !
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--_blandine_

Blandine avait bien comprit qu'il y avait un problème et qu'en plus elle ne pouvait être bien utile en restant sur place. Son seul soucis était : prévenir qui ? Le mauvais génie à la lame était revenu. Elle ne savait que trop bien ce qu'il était capable de faire et sans doute voudrait-il achever Cassandre. Alors Caddwallon devrait rester auprès de la Belle dame pour la protéger.

La vérité, terrifiante vérité, s'imposa à Blandine. Elle devait prévenir la pirate-sorcière. Sauf que la pirate sorcière lui faisait encore plus peur que le mauvais génie. Quand les premiers coups d'épées retentirent, la blondinette prit ses jambes à son cou avant de s'arrêter une rue plus loin.

Elle avait suivit les deux hommes sans faire attention et ne savait ou aller pour retourner à la taverne. C'est alors qu'elle la la vit, une jolie luciole dansa devant elle. Surement que la luciole la ramènerait à l'auberge. La blondinette suivit le petit insecte dans les rues de la ville jusqu'à, par le plus grand des hasards se retrouver devant la taverne où ils avaient tous élu domicile.

Seulement il restait un problème. Blandine était en haut des marches à présent, devant la chambre de la sorcière pirate qui la terrifiait. Dansant d'un pied sur l'autre, se tordant les mains, Blandine hésitait. Puis, elle prit enfin son courage à deux mains et toqua une première fois, si doucement, que même l'oreille collée à la porte personne n'aurait entendu. Elle toqua encore une fois, un peu plus fort. Sa bravoure lui donna du courage et cette fois elle toqua vraiment en lachant d'une toute petite voix.


La jolie tavernière est en danger et le diacre qui n'en est plus un aussi. Le mauvais génie à la lame est de retour ... vite.

La blondinette entendit du bruit dans la chambre et se mit à trembler, et si la pirate sorcière lui jetait un sort en ouvrant la porte ?


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Enored
Réveil au milieu de la nuit ou cauchemar éveillé ?

Ploc ploc ploc
La rouquine regardait distraitement les gouttes de sang tomber sur le sol recouvert de sciure. L'assaut avait été rude, il y avait eu des morts des deux côtés et de nombreux blessés. Le Doc avait insisté pour qu'elle se fasse soigner. Elle avait eu beau argumenter, il avait fini par avoir raison d'elle. Il faut dire que l'entaille à l'épaule n'était pas très belle.

Ploc, ploc, ploc.
Le Doc fit appel à un mousse pour qu'il répande à nouveau du sable, le sol devenait glissant et c'en était dangereux, surtout qu'il arrivait à l'étape délicate de l'amputation. Si la pirate avait accepté de se faire soigner, elle avait voulu que les membres de son équipage passent d'abord. Cette fois c'était Henri qui avait cédé. Depuis qu'il était monté à bord, il avait entre eux ce jeu, petit rapport de force, elle ne s'occupait pas assez d'elle au gout du médecin.

Ploc, ploc, ploc.

Elle aimait le regarder travailler, moment de calme pour le capitaine après la bataille. Elle s'asseyait toujours sur les escaliers pour l'observer faire.

"Ca va être à vous".
La rouquine grimaça, il en avait fini avec le jeune pirate, engagé sur le bateau lors d'une escale sur une ile. Il se réveillerait avec un bras en moins et ...

BOUM BOUM BOUM.
La pirate se leva d'un bond et se retourna pour voir ce qui se passait derrière elle avant de s'effondrer au sol en jurant. Tout était devenu noir. Elle tâta autour d'elle pour sentir les pieds d'un lit. Un rêve, ce n'était qu'un rêve et l'horrible réalité lui revint. Henri n'était plus et ...

BOUM BOUM BOUM

Et défection !

Furieuse qu'on l'ait tiré d'un rêve qui pour une fois n'avait rien d'un cauchemar, elle se leva en jurant une fois de plus. Elle allait prendre la poignée de la porte pour l'ouvrir avec violence et frapper l'imprudent qui se trouvait derrière lorsque la voix de Blandine retentit.

La jolie tavernière est en danger et le diacre qui n'en est plus un aussi. Le mauvais génie à la lame est de retour ... vite.


La main sur la porte, la rouquine se gratta l'arrière de la tête, essayant de décoder ce que disait la môme farfelue et il ne fallait pas l'effrayer, enfin pas trop si elle voulait qu'elle la guide jusqu'à Cajoline et Renoan.


Par la Grande désse, Rifkin ... non de ...

La rouquine ouvrit la porte brusquement et vit le visage de la blonde farfelue se décomposer.

Tout doux Blandine, j'te f'rai rien ! Je m'habille et j'arrive.

L'Irlandaise se précipita jusqu'à son lit où elle attrapa sa cape, enfila ses bottes et attacha son épée à sa taille. En sortant de la chambre, elle attrapa son arc et son carquois.


On y va et vite !

Les deux jeunes femmes couraient dans les rues de la ville. Blandine avait bien retenu le trajet qui menait à la cabane abandonnée. En chemin, une question s'imposait à l'esprit de la rouquine. La Crapule s'était bien présentée à la porte de l'ancien diacre, pourquoi diable ne l'avait-il pas réveillée ?
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Cajoline22
Il y avait eu le noir et rien, puis il y eut la conscience d’être là, et avec elle la douleur lancinante qui lui vrillait la tête, lui brulait le corps. Pendant combien de temps était-elle restée inconsciente ? Que c’était-il passé pendant qu’elle nageait parmi les brumes du néant?

Aucune idée…

Tout ce qu’elle savait, ce qu’elle sentait, c’était qu’elle était allongée sur le sol de cette vieille cabane ou Rifkin l’avait emmené. Un léger mouvement, des milliers de clochent résonnant dans sa tête ! Il n’avait pas eu la main légère en l’assommant. Et soudain, une main serrant la sienne, Renoan, ça ne pouvait être que lui, il était vivant, ce fou ne l’avait pas tué, elle se sentait soulagée.

Ouvrir les yeux, se relever, quitter cette cabane avec son bien aimé, elle devait le faire…Dieu que sa tête, que les blessures que lui avaient faite Rifkin lui faisaient mal…
Ses paupières clignèrent une fois puis deux, tandis qu’elle essayait de s’assoir, un voile blanc devant les yeux, puis une tache flou bougeait devant elle qui devenait plus nette moins brouillée jusqu’à lui apparaître clairement : Renoan enfonçant son épée dans les côtes de Rifkin avant de se tourner vers elle.


Vite mon ange, partons d’ici !

Il l’aidait à se relever, mais alors qu’ils se dirigèrent vers la sortie de cette cabane maudite, un vertige la prit si bien qu’elle se retient d’une main à Renoan et de l’autre au mur.

Laisse moi un moment –lui murmura-t-elle.

Déjà son vertige passait, ils allaient pouvoir retourner à l’auberge, en sécurité…une chose visqueuse sur sa main…du sang…son regard qui allait de sa main à Renoan…

Tu…tu es blessé ?

Elle n’avait pas remarqué la blessure jusque là, elle …elle….pourvu que ce ne soit pas grave …un regard plein de colère vers Rifkin toujours au sol…si si elle ne se sentait pas si fatiguée, elle lui enfoncerait bien une dague en plein cœur pour l’achever pour se venger elle, Renoan, Cassandre…



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--Rifkin



Va rejoindre les Enfers !

Il n’avait rien pu faire pour éviter l’épée, pour éviter qu’elle ne le transperce, heureusement pour lui, elle ne s’était pas enfoncé bien loin…
La douleur qu’il ressentait augmentait, décuplait la rage qu’il éprouvait envers l’ancien diacre pour l’avoir blessé, envers lui pour n’avoir pas achevé le mari de sa jolie victime tout de suite plutôt que d’essayer d’empêcher le sang de s’échapper de la blessure qu’il avait au bras et au coté. Voilà que par cette bêtise, il se retrouvait maintenant avec une blessure en plus à voir sa belle et douce tavernière adossé à un mur sur le point de s’en aller.

Hors de question Mon Rifkin !
*murmure autoritaire* Tu vas te lever et faire quelque chose
Oui *rage au cœur* mais on voit bien que c’est pas toi qu’a prit l’coup !
Lève-toi ! Utilise l’épée qu’il a laissé tomber !
*main qui accroche l’épée, tandis qu’il essaye de se lever*
Lève-toi, il n’est plus armé ! *voix dure, tranchante*
Plus armé ! *regard qui se porte sur l’ancien diacre* Mais oui tu as raison !

Il se relevait, une main à l’endroit ou l’épée avait pénétré quelques minutes plus tôt, et cette dernière dans l’autre main, un sourire sadique sur le visage.

Alors mes tourtereaux, on compte partir sans dire au revoir ?
Enored
Vengeance ... quand un seul va payer pour tous.

Arrivés près de la cabane, l'Irlandaise fit passer Blandine dans son dos, l'arc à la main, flèche engagée, elle tenta de discerner ce qui se passait à l'intérieur de la cabane, avançant en silence. Un pas ... puis un autre.

Deux ombres se dessinèrent à l'entrée de la cabane. La rouquine s'arrêta et mit les ombres en joue, tirant sur la corde de l'arc.

Tu…tu es blessé ?

La voix de Cajoline. Renoan était blessé, ils mettaient du temps à sortir il fallait prendre une décision et vite et ... protéger Blandine de ce qui allait se passer.
La rouquine murmura

Blandine, file à l'auberge chercher un chariot. Pense à y atteler un cheval. Tu iras aussi dans ma chambre récupérer la sacoche posée sur une chaise. Tu me ramène tout ça.

Elle avait parlé sans se retourner et sentit le mouvement dans son dos de la farfelue qui s'en allait. La rouquine détendit la corde de son arc et le posa au sol sans cesser de fixer ce qui de passait devant elle.

Alors mes tourtereaux, on compte partir sans dire au revoir ?

C'était lui ! à n'en pas douter. Il ne devait pas s'attendre à la voir là. Sourire carnassier sur les lèvres, se relevant doucement elle sortit son épée de son fourreau. Elle tenta de capter le regard de Renoan et Cajoline et posa un doigt sur ses lèvres. Ils ne devaient surtout pas trahir sa présence.

Ses yeux croisèrent un instant ceux de l'ancienne tavernière elle était lasse, épuisée ... que lui avait-il fait subir ? La rouquine fit un signe de tête vers la droite, espérant qu'elle comprenne qu'à son signal, ils devraient se dégager sur le côté. Elle vit Cajoline battre des paupières. Elle avait comprit.

Ils avaient l'air mal en point, tous les deux. Et pourtant tous deux allaient devoir agir vite pour se mettre hors de portée rapidement. La rouquine leva les bras, elle était devant eux à présent.


MAINTENANT !

Tout se passa vite, très vite. Cajoline poussa Renoan sur le côté et la rouquine piqua sur son adversaire et abattit son épée. Les deux épées s'entrechoquèrent et l'Irlandaise sentit que la résistance du fou n'était que très faible.

Fiche la paix aux tourtereaux et fais face à ton pire cauchemar !
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Renoan
Renoan, alors qu’il aidait Cajoline à se relever, lui referma les pans de son corsage. Comment ce monstre avait-il osé ?

Son pauvre amour était dans un sale état, à tel point qu’il en oubliait sa propre blessure. Pourtant le sang lui coulait sur la cuisse, descendant dans sa botte. Il le sentait, liquide chaud, presque agréable et il ressentait une torpeur s’installer en lui, lentement mais inexorablement.


Alors mes tourtereaux, on compte partir sans dire au revoir ?

Seigneur Dieu, cet homme est véritablement une créature du Malin ! Et son épée qui était restée à coté de l’homme qu’il pensait avoir achever !

C’est alors que Cajoline le poussa de coté, perdant l’équilibre il se retrouva au sol, apercevant juste avant un nouveau voile noir, Enored entrer telle une furie. Une furie bienfaitrice.

Dans sa chute il avait entraîné Cajoline, il la serra un peu contre lui, s’accrochant à elle comme à un planche de salut pour ne pas sombrer.

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--_blandine_


Une sensation étrange envahit la blondinette quand la sorcière pirate passa devant elle pour la protéger. Sa peur tomba d'un coup et pour la première fois depuis longtemps la jeune fille se sentit en sécurité.

Blandine, file à l'auberge chercher un chariot. Pense à y atteler un cheval. Tu iras aussi dans ma chambre récupérer la sacoche posée sur une chaise. Tu me ramène tout ça.

La blondinette hocha la tête, elle savait que la pirate ne l'avait pas vue mais elle avait bien comprit que de sa discrétion dépendrait sa survie. Alors elle reprit le chemin en sens inverse une fois de plus. Un peu plus rapidement que quand elle avait suivit le vers luisant.

Arrivée à la taverne, elle entra discrètement, personne ne faisait jamais attention à elle. Elle grimpa à l'étage, hésita à prévenir l'Ecossais, mais elle savait qu'il détestait la sorcière-pirate, mieux valait les tenir éloignés l'un de l'autre. Elle se faufila dans la chambre de la pirate et trouva tout de suite la sacoche. Celle du magicien ... brutalement, Blandine comprit. Henri n'était pas dans la chambre et cette sacoche ressemblait à un souvenir dont la pirate ne pouvait se détacher, qu'elle gardait précieusement comme elle même gardait les histoires racontées par sa grand mère comme autant de trésors d'un être cher disparu.

Avec précaution, Blandine se saisit de la sacoche, ressortit de la chambre et descendit jusqu'à la grange où elle harnacha un cheval au chariot de Renoan. Elle prit soin de ne pas y mettre pimprenelle, elle connaissait les fantaisies de la vieille mule. Contente de son travail, Blandine s'installa sur le banc de la charrette et prit la direction de la cabane.

Arrivée un peu avant la ruelle où se trouvait la cabane, Blandine tira sur les rennes et descendit de la charrette. Tenant fermement les rennes, la jeune fille amena la charrette le plus discrètement possible à l'entrée dela ruelle, attendant qu'on lui fasse signe pour entrer. Elle vit deux ombres allongées et ne put s'empecher de retenir un petit cri.

Elle se savait démasquée, prenant son courage à deux mains, elle s'approcha et s'arrêta tout de même à bonne distance. Quand elle reconnu Renoan et Cajoline, elle accrocha les rennes à un anneau pendu à côté de l'entrée d'une maison et s'approcha en longeant les murs. Arrivée toute proche, elle s'accroupit et avança doucement, la vision de l'état de ses deux amis la fit frissonner. Elle s'arrêta pour murmurer.



J'ai fait comme la pirate a dit. J'ai cherché votre charrette. Vous y serez mieux que par terre. Venez je vous raconterai une histoire jusqu'à ce qu'elle revienne. J'ai aussi apporté la sacoche du magicien qui je crois a rejoint les anges ...

Blandine se tut attendant qu'ils réagissent.

________________________
--Rifkin



La surprise voilà ce qu’il avait ressenti lorsqu’il l’avait entendu puis vu arriver droit sur lui l’épée à la main. Sous le coup de cette surprise, il ne devait d’être encore en vie, qu’au fait d’avoir eu le reflexe de levée son épée assez vite pour contrer la sienne, et ça avait été juste, surtout blessé comme il l’était.
Il la regardait, et la haine qu’il ressentait pour elle, suite à leurs dernières rencontres, revenait par bouffées intenses et vivaces et avec elle un léger regain de force…


Fiche la paix aux tourtereaux et fait face à ton pire cauchemar !

Plus les paroles de l’irlandaise faisaient leur chemin dans son esprit, plus son sourire carnassier s’étirait jusqu’à ce qu’il ne puisse retenir son fou rire

Mouahahahaha mon pire cauchemar, mouhahahaha


Impossible de se retenir, il avait beau savoir que ce n’était pas tellement le moment pour rire mais ce qu’elle avait dit était très drôle : elle son pire cauchemar ? Et puis quoi encore ? Il la détestait, la haïssait avec force d’être ce qu’elle était, de l’avoir blessé plusieurs fois à chacune de leur rencontre, mais delà a ce qu’elle soit son pire cauchemar. Elle était loin du compte la rouquine, très loin derrière celle qui était son pire cauchemar et dont il portait encore les traces sur son corps, très très loin…


Tu as perdu trop de sang toi, t’es franchement pas bien c’est vraiment pas l’moment pour rire Rifkin *ton tranchant et sec de sa petite voix*
Rho hein ça va toi *rire qui s’arrête*
Profites-en ! Prend la par surprise maintenant ! *voix dure* C’est ta seule chance, elle n’est pas blessée elle !

Sa petite voix avait raison, comme toujours, avec les forces qu’il lui restait il s’élança sur elle, son épée à la main, il visait la tête, peut être à tort, car cela n’avait pas eu l’effet escompté : la guerrière surprise avait levé son épée au dernier moment pour se protéger, et la sienne avait glissé le long de la lame affutée avant de s’abattre avec moins de force sur son bras gauche, l’entaillant légèrement.

Il se recula aussi rapidement qu’il put pour reprendre son souffle, l’ancien diacre l’avait touché plus profondément qu’il ne le pensait, mais pas le temps de se soigner, plus de temps pour ça, la rouquine revenait à la charge.
Le combat s’engagea réellement entre eux, un combat ou la rage et la hargne avaient leur place…




Enored
Mouahahahaha mon pire cauchemar, mouhahahaha

Rifkin avait vite repris ses esprits. Ce qu'elle vit dans son regard lui plu, le combat allait être intéressant. Sourire narquois en voyant le flot de sang s'écouler alors que le fou riait. Il se vidait de ses forces...

L'Irlandaise perçut le mouvement de son adversaire et, la surprise passée, eu juste le temps de parer le coup. Légère moue quand elle sentit l'épée taillader son bras. Ce n'était rien, mais elle était plus habile de la main gauche que de l'autre. Coup d'oeil au bras, rien de bien méchant.

Hé ! t'as déchiré ma chemise !

L'humour, l'ironie, la pirate redevenait elle même. Rifkin quant à lui reculait. Geste raisonnable, il venait de déchirer sa chemise préférée et ça ... elle n'appréciait pas.

L'Irlandaise chargea son adversaire. Il résistait bien sous les coups poussé par la rage. Premier coup porté, les deux épées s'entrechoquèrent. Déjà il résistait moins bien. Elle le forçait, l'obligeait à reculer, bientôt il serait acculé au mur. Un coup porté à la hauteur du visage. Coup paré. Une feinte sur le côté. Il se protégea à nouveau. Nouveau coup, nouvelle feinte. Ne pas lui laisser le temps de respirer.

Mouvement de poignet, épée qui part sur la droite et vient trancher en partie la main gauche de Rifkin, ne lui laissant plus que l'index et le pouce.


Ca c'est pour ce que tu as fait à Cassandre !

Son adversaire affaiblit, elle continue, enragée, haineuse, cet homme a fait trop de mal pour continuer a vivre. Nouveau coup porté à la tête, parade, feinte coup porté sur le flanc. La lame entaille à nouveau la chaire


Ca c'est pour avoir fuit la dernière fois qu'on s'est rencontré ! je déteste les combats avortés !

Nouvelle série de coups, de feintes, la rouquine n'avait qu'une envie, faire durer le plaisir, car oui, elle en trouvait du plaisir à ce combat. Le faire mourir à petit feu pour ce qu'il avait fait à son amie, à ses amis...

Coup porté avec plus de rage qui les autres et la rouquine sentit son épée s'enfoncer profondément dans le flanc qu'elle venait juste de toucher.


Ca c'est pour les tourtereaux ! On touche pas mes amis sans en payer le prix !

Nouveaux coups portés, Rifkin se défend tant bien que mal. Elle voit sa paleur malgré l'atmosphère sombre qui règne dans la pièce. Le voilà à présent adossé au mur de la cabane il ne peut plus reculer. Nouveau coup porté à la tête. Rifkin réussit à parer de justesse, bien décidé à ne pas baisser sa garde. La rouquine plonge son regard dans le sien, sourire narquois aux lèvres, elle est certaine de l'issue du combat.

_________________
--Rifkin


Hé ! t'as déchiré ma chemise !

Il lui taillade, bon de pas grand-chose le bras, et tout ce qu’elle trouve à dire c’est "t’as déchiré ma chemise " ! Ha les femmes, toutes les mêmes, de la simple paysanne à la guerrière ce qui leur importent c’est leur apparence, il ne les comprendra jamais !

Elle est plus belle comme ça !


Petit trait d’ironie, bizarrement il se sent d’humeur joyeuse, sa petite voix devait avoir raison, tout ce sang en moins, lui faisait perdre la tête plus que d’ordinaire, à moins que ce ne soit d’avoir pu toucher, gouter la belle tavernière...

Combat qui commence, rage et hargne qui reviennent, épées qui s’entrechoquent, il résiste sous les coups de la guerrière.. Coup donné, coup paré. Reculer pour mieux revenir, feinte, esquive, parade. Il s’épuise, commence à manquer de souffle, il perd trop de sang.
Nouvelles série de coups, et l’épée qui s’abat sur sa main gauche, la lui tranchant en partie, douleur affreuse, sang qui se repend sur le sol de la cabane tandis qu'il pousse un cri de douleur :


Haaaa

Ca c'est pour ce que tu as fait à Cassandre !

Il ne lui reste plus que le pouce et l’index, il ne peut plus tenir son épée, changement de main rapide, tandis que la guerrière continue de faire pleuvoir les coups sur lui. Il part les coups tant bien que mal, la tête commence à lui tourner, puis une feinte de l’irlandaise et une nouvelle entaille pour lui.

Ca c'est pour avoir fuit la dernière fois qu'on s'est rencontré ! je déteste les combats avortés !

avait trop… de monde… dernière fois …préfère l’intimité !


Son souffle est court, manque d’air, mais peut pas s’empêcher de répondre à la guerrière.
Nouvelle pluie de coups, elle apprécie pas sa réponse, il recule encore et part tant bien que mal. Il a beau faire, il n’arrive pas à la toucher, elle est plus rapide, plus en forme, plus hargneuse aussi. Feinte, coups parés, épée qui vient gouter profondément sa chair, entrant d’un mouvement ample et souple dans son flanc. Il se crispe sous le coup, recule.


Ca c'est pour les tourtereaux ! On touche pas mes amis sans en payer le prix !

Nouvelle séries de coups, nouvel écho des épées qui s’entrechoquent, il recule, sa tête lui tourne, il se sent de plus en plus faible, il recule encore jusqu’à se trouver dos au mur, plus d’échappatoire…

Ca sent la fin mon Rifkin *voix un peu triste*
Oui j’en ai bien peur…*souffle court, sifflant, mais réaliste*
On a fait de grandes choses toi et moi *sourire triste de la petite voix*
Oui…tu me manqueras *regard qui croise celui narquois de la guerrière*
Toi aussi mon Rifkin …

J’suppose…suppose que l’prix…c’est ma vie !

Sourire aux lèvres qu’il retourne à la guerrière, il ne lui ferra pas le bonheur d’abandonner, jamais, pas alors qu’il sait qu’il n’en a plus pour longtemps, dernières paroles avant la fin toute proche, dernières paroles, comme pour un dernier défit…

Elles s’étaient… délicieuses…- souffle qui se fait de plus en plus court, douleurs intenses dans sa main, son coté...douleurs qui irradient dans tout son corps - …délicieuses tes amies…

Sourire ironique encore, il lève son épée, dernier geste de bravoure, la guerrière part son semblant de coup avec facilité. Coup porté, épée qui s’enfonce une nouvelle fois dans sa chair le transperçant de part en part au niveau de l’abdomen, yeux qui s’écarquillent sous la douleur, lame qui se retire, jet de sang. Il s’écroule au sol et s’adosse au mur, répandant au sol le peut de sang qu’il reste encore dans son corps, tandis qu’un voile noir peut à peut obscurcit sa vue…

Adieu mon Rifkin *voix douce et apaisante*
Adieu…

Il n’est plus qu’un corps sans âme sur le sol d’une cabane, il n’est plus qu’un esprit libre, libéré de tout, un esprit quittant l’enfer de la vie, pour le paradis de la mort....
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