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[RP]Nul trépas,nulle défaite gloire au Rouergue

--S.....



Leurs rangs s'étaient reformés dès le second soir.
Laissant les blessés à l'arrière dans un campement de fortune qui puait le sang et où certains ressemblaient déjà plus à des cadavres qu'à des survivants,ils avaient repris la direction de la ville.
Des corps traînaient encore par endroit et disparaissaient presque sous le ballet macabre des corbeaux affamés....Ceux là au moins seraient rassasiés...

Ils avaient eu de la chance...D'Arkhenn la couvait d'un regard fier,il savait maintenant qu'elle était vraiment digne d'être à ses côtés....Leurs épées avaient dansé leur danse de mort à l'unisson,les leçons du maître avaient été bénéfiques.

Ils échangèrent un dernier regard avant que le heaume ne retombe sur l'éclat bleu des yeux de son frère.
La peur était encore là, mais elle la galvanisait plus qu'autre chose et elle savait à présent qu'elle ne reculerait point lorsque les autres arriveraient face à eux.

Elle avait accepté le verre d'alcool fort qu'on lui avait tendu et ses yeux brûlaient d'un feu râgeur qui ne faisait que s'attiser devant le spectacle désolant des traces du combat de la veille et lorsque les premiers attaquants furent là c'est elle qui fondit sur eux,l'épée haut levée,hurlant sa hargne et sa haine,plongeant sa lame encore rougie du sang de ceux qu'elle avait fauché la nuit d'avant.
Des coups aveugles,des cris...Des rales...Elle avance....Elle voit du coin de l'oeil son frère qui fait un carnage dans les rangs ennemis...Les adversaires tombent devant lui comme le blé devant la faucille du paysan....
Un brouillard rouge l'aveugle...Elle frappe encore et encore.....Et voit devant elle cette femme....

Une ennemie....Le bras levé,le regard de braise,mais pauvrement armée d'un simple baton,naîvement lancée dans un combat perdu d'avance....

Séléna marque un temps d'arret devant cette inconscience idiote,sa lame ensanglantée s'abaisse légèrement,son regard croise celui de son adversaire,plein de haine et de dégout...
L' hésitation lui a fait ignorer un autre homme qui fond sur elle en hurlant et s'interpose entre la femme et l'épée de Séléna tout en faisant tournoyer une lourde lame qu'il tient à deux mains.
La jeune femme tente d'éviter le choc et voit D'Arkhenn surgir au moment où une douleur aïgue lui paralyse le bras gauche,elle voit l'homme s'effondrer,la tête pratiquement décollée des épaules par la terrible lame de Venin et sent un sang chaud inonder sa manche.

Pas le temps de s'attarder sur la douleur qui ne se révèle pas encore...Le coup a porté...Entaillant le haut du membre qui ne répond plus.
La femme est toujours là et l'épouvante qui emplit son regard ne suffit pas à arrêter l'élan de la flamboyante guerrière dont la rage n'a plus de limites .....
Son épée s'abat,aveugle .....La femme s'écroule d'un coup,bouche ouverte sur un cri muet,yeux révulsés, et son corps va rejoindre au sol celui de l'homme qui voulait prendre sa défense.

L'aube essaye de s'infiltrer doucement,drapant le décor d'une lumière grisâtre et sinistre,un regard circulaire leur fait constater les dégats...
Non loin d'eux le corps de Soso git dans son sang et ils entendent les cris des Lions qui ont vu tomber leur chef.

D'Arkhenn s'approche d'elle et la soutient au moment où elle va s'effondrer,le sang qu'elle a perdu lui ote toute force et sa vue se brouille,mais elle se raidit et reste fièrement debout,appuyée à son bras,regardant les derniers combattants se retirer des lieux dévastés par la bataille.

"So....Allons y..Bon sang...Pourvu qu'elle ne soit pas....."


Dexter08
[entre Millau et Lodève]

Après avoir du battre en retraite devant les portes de Lodève, Dexter en profita pour se reposer un peu. Il prit connaissance de certaines informations et en informa le chef de l'armée.....

Bien qu'inférieur en nombre, il décida de relancer une expédition fasse aux défenseurs de la ville.
Chacun des combattants avait le choix de rebrousser chemin et de retourner sur Millau, notre attaque était vraiment une mission suicide, mais il fallait la tenter. Mais tous répondirent présent et prêt à remettre ça.

Le soir venu, les soldats prirent leur montures, et avancèrent près de la ville.
Bien caché dans le bois, les soldats attendirent le moment propice pour escalader les rempart à l'aide d'échelle et de grappin.

Il n'y avait pas l'air d'avoir beaucoup de monde sur les remparts, vu le peu de torches que les combattants purent apercevoir.
Le premier groupe profita d'un changement de poste pour approcher du rempart Nord. Mais soudain, une flèche enflammé illumina le ciel, les portes de la ville s'ouvrirent, et des cavaliers armes à la mains en surgissent.

" Un piège, c'est un piège " se disait Dexter. Il sortit l'épée de son fourreau, s'attendant au pire.
A peine il eut le temps de faire ça, que plusieurs soldats ennemis sortirent des bois et foncèrent sur son groupe.

Après un combat acharné face à l'ennemi, Dexter ne put en croire ses yeux de l'ampleur des dégât.... un vrai massacre.

Il fallu donc battre une nouvelle fois de plus en retraite à sa grande déception. Les blessés furent rapidement chargés sur des chevaux, et conduit sur Millau.

Le reste de la troupe resta en protection le temps nécessaire à l'évacuation totale. On ne pouvait laisser sur place aucune victime....
Les languedociens auraient achevé les blessés et mis les corps en place public comme des chiens galeux.... un vrai déshonneur de subir ce sort.

Durant tout le voyage retour, Dexter ne put s'empêcher de penser à son épouse qui était loin de lui.
_________________
--Le_cavalier_arkhenn
Même cérémonial que la veille , même ordres et même estrannière déployée,seul le tissus était déchiré, des mains inexpertes avait tenté de le recoudre sans y parvenir.

Ils sont là sur un seul rang, leurs armures bosselées, les pointes des lances vers les cieux.Ils sont là attentif et impatients.Les chevaux bronchent ou tapent des sabots sur le sol.

Il est là , il guette,il espère et le veut.Mais ils sont là devant ses yeux, les rangs serrées et les attendent au coin de ce bois.D'Arkhenn à juste à faire avancer sa monture sur le haut de cette colline boisée et il les vois.

Son visage reste de marbre, son gantelet se ferme devant ses yeux , couvrant ainsi sa face.Et là il est dans son monde.
Fini le regard de fierté envers sa sœur, fini le geste attentionné.

Non il est dans sa bulle, tous ses sens aux aguets.Du haut de son coursier;D'Arkhenn entend les bruits de combats au dessous de lui, il ne bouge pas, ses deux mains l'une sur l'autre, emprisonnées de fer sur le pommeau de sa selle.

Mais un groupe de piétailles se disperses, ils viennent vers eux et sans un mot , son cou se tord et fais un signe positif de sa teste de fer.
Une rangée d'archer vient aussitôt devant eux, levant les ifs vers le ciel, flèches encochées.Des arcs anglois, plus solides, des cordes plus rapides à disposer.

Ils sont là devant eux sur une ligne, trois autres flèches à leurs pieds, fichées en terre par la pointe.Et ils tirent.

Elles volent vers les adversaires, hurlant dans la plaine, les bras tenant épées et haches d'une main et de l'autre leurs boucliers. Mais les bras sont ouverts, leurs poitrines offertes.Et les flèches font mouche.

Trois autres jets les rejoignes , créant des trous dans les lignes.Mais D'Arkhenn leur à réserver une surprise.
Des Génois font leurs entrées tenants des arbalètes et eux aussi font des dégâts;En tirant devant eux et non vers le ciel comme firent les archers.


Il n'attend pas, les chevaux s'ébranlent, les lances s'abaissent, les corps se porte en avant et de simples trots , ils se transformes en fraies.Ils chargent.Et vont vers le flanc droit de l'ennemie.

Le choc se fait, les lances se rompent ,brisant des reins, crevant les poitrines.Lui il est là , pas de lance, non juste un fléau.

Et son office se fait.Brisant mâchoires, crevant le sommet des testes, défonçant des gueules.Il est là dans son monde, répandent la mort autour de lui.

Il laisse sur le sommet d'un crane son arme, sa dextre se saisit aussitôt de Venin et le carnage au dessus de lui reprend.Frappant encore et encore, laissant un vide autour de lui.

D'Arkhenn ne voit rien , il ne fait que de ressentir ceux qui essais de le tuer, ceux qui essais de le faire tomber de son cheval mais il tient bon et son épée répond.

Sa teste se lève parfois , il les voit ses amis, les soldats du Rouergue , leurs chefs mais aussitôt une mêlée les caches à sa vue. Mais il la relève et là il voit.

Son genou gauche commande à son animal de se tourner, sa lame se lève et tranche ce coup d'un coup sec.Il la regarde et voit une trainer de sang sur un haut de bras.Mais un coup sur son écu le font revenir à lui et là les coups de banderole reprennent.

Le souffle lui manque, la sueur le colle à ses vêtements, l'odeur d'urine envahit son espace clos.Il sait oublier dedans,pas grave il a fait sur plusieurs couches de charpies disposées entre ses jambes.

Puis les attaquent se font de moins en moins présents, leurs soudoyer continus de part et d'autre à tomber raides mort ou agonisant dans des profonds cris.La peur y fait son festin, la mort y fait sa moisson.

Mais D'Arkhenn ne fait que tuer.Sans haine , sans rage, sans dégout ni scrupule.Non il est juste soldat.Pas le meilleur...non juste un soldat.

Et c'est ce son de cor qui font arrêtés tous pugnalades.Son regard se lève de la terre, sa main soulève sa ventaille et là il voit sa sœur, meurtrie, essoufflée comme lui mais heureuse de vivre encore.

Alors il descend de son coursier, le sang gicle sous ses pas, les bruits de succions se font, des toutes petites mares ont fais leurs naissance sur un sol défoncé.

Il marche vers elle et quand Séléna commence à vaciller , il la soutient, il la tient contre lui.
Et là une pensée se fait en lui.


Ils sont vivants tous deux....mais les autres.
Lelmax
Deuxième jour après une journée de repos, panser les plaies des autres, manger boire, ne pas pensé au soir a venir il sera la bien assez tôt...

moment fatidique l ordre de marche viens de tombé, sa famille ceux encore debout , se rassemble autour de lui puis tous prennent la direction du champs de bataille avec les autres hommes de l'armée des lions .
La bataille se fait de plus en plus pressante quelques secondes avant l affrontement deniers mot avec eux puis le bruit des lames s' entrechoquant prennent la relève dans la nuit le temps de tuer pour vivre survivre était de retour .



en avant pas de quartiers les amis qu'ils crèvent jusqu au denier qu ils payent la mort des nôtres par leur sang sus au Languedociens ..

Au milieu de la bagarre a sa droite un cri, Selena qui met un genoux à terre , d'Harkhenn la non loin lui règle son compte, la tête roule a ses pieds, un autre cri plus loin son nom il reconait son nom cette voix Soso

Lel LEL

Perte de contrôle les bases de la guerre tout ce qu il avait appris ne tiennent plus la rejoindre coûte que coûte , son épée déchirant percant tout ceux sur son chemin il avance la trouver ...
il la voit la a ses pieds du sang sur elle ne pouvant voir si les blessures sont importantes, les siens l avait suivis dans sa folie meurtrière et faisait bloc autour d eux,...
A genoux a ses cotés la palpe tout ces membres sont la , la tête toujours en place, blessure a l abdomen sa main sur son ventre faisant pression dessus,un regard l un des siens file cherché du renfort pour la sortir de la!

Ils arrivent la prenne parte au loin le temps de la vengeance a sonner pour lui, ils vont savoir qui est vraiment l animal en colère ....

Le jour se leve plusieurs etaient mort d autres bléssé ils en avaient tuer quelqu uns mais pas encore assez a son gout sa soif de vengeance pas assouvi pour le mal qu il lui on fait a sa belle.

J' arrive chérie tiens bon je serai bientôt à tes cotés
Fatou
Fatou se réveille pleine de boue, on dit que sa a des vertus thérapeutique ! C’est surtout très crade. D’ailleurs elle n’est pas la seule a s’être réveillé, en se redressant avec autant de précaution que possible elle se retrouve frapper de contraction. L’enfant lui fait subir le supplice qu’il a subit pendant le combat. Elle sert les dents et maintient son ventre s’adosse à un arbre histoire d’attendre que sa passe. On peut la voir parler seule au loin. Quand les contractions se sont calmées, elle se baigne pour être plus présentable et pour calmer l’enfant. Elle retourne au camp aide à soigner les blesser. Bien qu’ils se montrent méfiant à son égard. Elle oubli souvent de dire qu’elle est infirmière avant d’être dépeceuse. Un détail selon elle mais important aux yeux des patients. Le soir arrive beaucoup plus tôt que prévus… ou a-t-elle dormi trop longtemps ? Les rangs se forme la lune les nargue.


Fatou décide de rester au camp, elle a comprit la leçon son ventre lui a fait regretter son combat de la veille. Le champ de bataille n’est pas la place d’une femme enceinte. Pourtant le ciel la soutient… Elle n’a pas été blessée et puis c’est une question d’honneur ! Une auvergnate se doit de combattre jusqu’au bout et ceux qui sont mort au front… ? Faut qu’elle respecte leurs mémoire qu’elle les venge. Elle pose sa main sur son ventre et regarde la troupe s’éloigner. Elle a le cœur serré, le camp n’est pas sa place. Elle regarde son ventre rond qui pèse si lourd sur sa conscience. Elle jette un œil sur les blesser et fini par prendre son épée et son bouclier et court les rejoindre. Arrivée à eux elle recommence à parler à son ventre, des excuses, des justifications quelques mots doux, une promesse… protéger l’enfant coute que coute.


C’est comme la veille, la troupe s’arrête. Sofio est là, Fatou lui esquisse son plus beau sourire… oui elle est folle de revenir se soir encore. Elle ferme les yeux prie un instant pose sa main sur son ventre s’excuse et sort son épée. Il n’y a vraiment rien à dire le champ de bataille c’est la vie. Elle se sent vivre, le fracas des épées, les cries, le dernier souffle des agonisants, quelques rire sadique, l’odeur du sang… Elle se laisse envahir par le flot du combat avec l’objectif de venger ceux tomber hier et bien avant, survivre à cette nuit et épargner la vie de l’enfant qu’elle porte. L’instinct de survit prend les rênes, le corps ne fait plus qu’un avec l’arme, on oublie la douleur, la fatigue, le bruit... Les combats font rage dès que la lune nous quitte tout s’arrête pour laisser place à des corps inerte. Des visages tachés de sang adverse.


Se soir encore Fatou est au sol épuisé elle cherche ces amis du regard en vain puis regarde le ciel. Soupir un long coup. Tout est semblable à la veille spectacle morbide… Mais aujourd’hui elle ne reçoit pas de coups c’est inquiétant. L’enfant est t’il épuisé lui aussi ou est ce mauvais signe. Quand elle veut poser sa mais sur son ventre son bras lui lance. Elle a été blessée… Elle l’a mérité… une femme enceinte n’a rien à faire sur un champ de bataille. Soudain elle reçoit un léger coup comme pour lui dire « bien fait tu ne mérite que cela » Elle ferme les yeux et pense à autre choses.
Piyen
[Retour à Millau, matin du 9 septembre 1457]

La flèche de l'église de Millau commençait à se dessiner au loin, dans la pale lueur rose de l'aube. Malgré ce spectacle, ce n'était pas une journée plein de promesses. Dexter et Ulrich marchaient, las du poids de leurs armures, suant encore sang et eau du fait des combats menés...

Retraite...

Leur section était décimée, et à cette heure, les corbeaux devaient déjà avoir envahi la plaine qui s'étalait devant Lodève, chassés par les charognards-humains cette fois- qui détroussaient les derniers cadavres. Les berrichons (et le Bourguignon) avaient pu ramasser leurs blessés; mais combien de familles rouergates ou auvergnates avaient pu être endeuillées sans encore le savoir?

Ulrich l'ignorait. Il se fit ôter son armure, se toiletta sommairement, et courut à sa tente dans laquelle il avait fait porter Vulcaine.
Le médicastre jugea son état alarmant, et après l'avoir recousue, il lui imposa 45 jours de repos. Elle vivait, c'était là l'essentiel...

Ulrich sortit de sa tente, et se jeta à genoux. Il pria, un peu au hasard, ne sachant vers qui il devait se retourner...
Il se savait responsable: en se rendant sur les terres rouergates, il avait allègrement violé son serment d'allégeance à son Ordre; en outre, il risquait chaque jour de combat mené, de trahir son père, alité lui aussi, et qui avait besoin de lui pour lever son armée, et se venger... Le 26 septembre au plus tard, il devait avoir quitté Sancerre; et le 3 octobre, il devait prendre le commandement d'une section d'une des armées devant faire disparaitre de la terre les infâmes brigands qui avaient lâchement attaqué ses parents et mis à mal son Père.

Il pensa qu'il ne pouvait, il ne devait rester plus longtemps ici, abandonner sa belle, et ses camarades, pour venger l'honneur souillé des Lasteyrie...

Il fit mander son escuyer, et lui ordonna de préparer son paquetage: il partirait ce soir à la faveur de la nuit.

Il entra dans sa tente, pour dire adieu à sa belle, et lui expliquer pourquoi il ne restait point.
Pendant ce temps, à l'extérieur...


Un messager, sobre et arborant un sourire bienveillant dépose un simple paquet enveloppé de tissus devant la tente du fils de Muad.

En l'ouvrant voila ce que l'on découvre:


Citation:
Fils, j'espère que ce présent te sera utile sur le front ou tu risque ta vie chaque jour. Sur la garde tu remarquera nos armes, tes initiales et sur la lame l'inscription Lex Talionis.
La Loi du talion, une des plus anciennes lois existantes, consiste en la juste réciprocité du crime et de la peine. Cette loi est souvent symbolisée par l’expression Œil pour œil, dent pour dent.
Elle caractérise un état intermédiaire de la justice pénale entre le système de la vendetta et le recours à un juge comme tiers impartial et désintéressé.

J'espère que tu l'usera avec discernement. Cette inscription doit te rappeler qu'une lame ne doit voire le jour que lorsque la raison en est juste d'après la Lex Talionis. Trouve un nom a cette arme et une fois cela fait trouve un homme d'Église afin de la bénir.

Ton pere, MD de Lasteyrie.


PS: sache que j'ai fait couler mon sang avec cette lame. Cela afin que le premier sang qu'elle prenne soit celui d'une personne aimée et qu'elle n'ai plus jamais a le faire.





Ulrich en ressortant de la tente sourit... L'allusion était claire. Il partirait donc ce soir, sans dire adieu à ses compagnons... Pour lui, l'aventure Rouergate s'achevait...

_________________
Simont
Milhau, aux alentours de la ville

Le Chef d'armée des Lions par Interim faisait un tour de garde aux porte d'entrée lorsque soudain un homme vint le frapper, Simont du se défendre et le blessa, mais l'homme fout de rage lui assena un coup de tranche redoutable, Simont s'écroula au sol, son arme et son bouclier avaient été brisés, tout comme ses os. Le lendemain il ne se souvenait de rien, il ne se rappela que du visage de son terrible adversaire, Il l'avait déja croisé plusieurs fois dans le Rouergue. Mais ne comprenait ce terrible combat, Il ne faisait que faire son tour de garde et n'avait nullement l'intention de combattre qui ce soit.

Milhau, dans la ville à L'hospital

Simont fut amené à l'Hospital par un des soldats qui l'avait trouvé, Il y reçu les soins les plus rudimentaires, il constate qu'il était encore endolori et avait eprdu de nombreuses facultées, et que cela demanderait surement un grand temps de réapprentissage et de patience afin d'être de nouveau opérationnel, mais il savait que dès qu'il serait apte au combat il retournerait à la charge, aux cotés des rouerguats , berrichons et hommes du BA, il savait aussi qu'il combattrait de nouveau et ferait de son mieux pour gagner, Il envoya une missive à un homme de son armée et lui confia la gérance de l'armée le temps des combats.

Citation:
Messer Clarraux,
Sachez que je suis Simont, le chef de l'armée à laquelle vous appartenez, cependant me voilà tombé au combat et entre vie et mort, je vous confie alors la gérance de l'armée des Lions, Sachez la gérer le temps de cette guerre et soyez prêt à suivre les Ordre du plus haut commandement.

Cordialement, Simont

_________________
Rouerguat !
Meunier.
--Muszka_
Souvenirs de ma campagne de Languedoc

Récit mérovingien en langue carolingienne, par Muszka




Le départ.

Une fanule martassière livre passage en gnouçant à une menue Farriate dans un jahouale mastroqué. Deux ragnafires marnis brillent fiévreusement sous le flaouaque d’un stropiaire trop mahoué. Le castaret est vif et romblu, les uteaux sont trombles et fonfaniers. La gringe de ses barrals gris-rose flahute un instant sous le brusque snorque du mechprède triomphant, la Farriate estracinée offre son zomble ramacié à la caresse du baroukh, et inspire languiment.

Aujourd’hui est un grand jour.
Le faburnier.
Le stropié.


Son enclu bat fluckbar, si fluckbar qu’il lui semble prêt à rapattir hors de sa figoule comme une ravasse blachie qui se fronse inlassablement contre les bartivaux de sa prègne.

Aujourd’hui est un grand jour.
Le plus futride.
Le plus bismeldu.


Là-bas, les Gonzcars apprêtent les storques et les fanules, et déjà les Bassartis exhibent les vastes monaires de leur trophires, chacun le sien. Pas de flon, pas de trabustes. Juste le torpe lanvire de la gragne qui s’affrigne.
Et bientôt, révactent les cornutes dans le Zorgue golgomire ; le mouvement s’empare des mahousses Colpins, qui s’évarquent à faire starquer des mahettes les plus rinées.

Muszka trague sur son pouluque son maigre trafal et suit la folgue des trahouires, flanquant de temps à autres des smarques volupts dans les chièrnes pour tromper son figne ablati.


Le premier jour.

On était en vue déjà, des ramuzosses tracmés de Baltrude, qui se profilaient sur le staouère flatri du carpingue de la traffe. Rangés en strogues et parflis, les Colpins s’affagnent à brigner leurs fières michaouères.

Et soudain, tout se straffe ! Là-bas s’ouvrent les priboles, et les Racles félibrines s’élancent en barglant des partagnes raffougnées, au son de leurs parnâtres affertes. Muszka entend les goristes s’éclarer de vingt mille senstères :


Bargagne !!! Bargagne !!!

En un trafdard, la roste est à son placte ; les tormics s’effractent, les trahouires abattent les fanules sur les fardes monaires, et les produles se troucent en vain contre les pardalles.
La Farriate ne blocte pas ; elle avise Barbogue, le stormac coutumier de son avène, et avec un smirne évocateur pour qui la connaît, lui glisse simplement cette bartade :


Pées-tu ?

Puis volent les rouillards, et leurs bitchpoposses à travers les tartées de la traffe ; déjà fini ? On ramasse les artaballes tracmées, et on reglune à l’ombre d’un strorflaque non encore parciné ; ce fut le jour faburnier ; mais la stropade promise n’était-elle donc qu’un songe ?

Le second jour.

Barbogue avait déjà glappi, et depuis les premiers trofles du mahouaque s’estrapignanit le palicq en barffant du bâgle ; près de lui la Farriate s’estroubit et se marna, sans brugnes outrancières.

Le temps de marfler un rapide borgnat, et déjà les Colpins s’astirbent ; le crople de la Tarli, qui les avait parmés en ces stradiots, avait révacté en ort mineur, et la traffe s’était illuminée de mille fanfougnâs ; beau spectacle s’il en était !

Mais on était point là pour bartagner ; oui, Baltrude était là, devant les Colpins et les Gonzcars, et leurs fanules n’auraient donc point de sporne en ce nouveau storflac. Une trigne, puis deux, et bientôt c’est la rastagne des Mermerdres qui est à son comble ! Les Racles aspertis sont à bef de brigne, et les drilles vertis s’affassent en un grand boraque !


Pas le temps de pardailler, Farriate !

Déjà Muszka brandit son fier bartocle, et s’élance dans la filne monaire de ce baillard morgne, le fidèle Barbogue toujours en son tranc. Les tragnes s’ébrouent, et bientôt c’est la bardue !

Les rangs des fiers tormerdres s’avassent en platissant vers les brinettes de Caldapoigne ; pas le temps d’ églombir que déjà les filtrés Melbitrougnes ettractent et prugnent les bartaouelles, marnissant au passage quelques cougougnes encore branchies.

Muszka calburne en un plébicole, et son hardi michaouère s’abat sur le klakmuphe du plus proche Racle ; pas de protnice, il s'albrède en chimusant sur le spontec de la glappe bubine…

Mais hélas, hélas, déjà la Pharnase était en plurit à moire des barbelles ; la brigne s’esbardit, et un grand Mermerdre s’aparcle, puis affirte de son trof hauturier sur les bichoudrus volpis de la Farriate.

Muszka s’aspert, puis sent les grus clonder dans ses oubrèdes. Un trougne plébicole, un smurgne ; et les globernes exberflouzes, enfin…


Et elle est morte.


(Posté via PNJ, par le biais du compte d'une joueuse amie que je remercie d'avoir accepté de poster pour moi cette prose un peu simpliste ; hé ben oui, étant morte je ne peux même plus accéder au forum ; triste monde...)
Piyen
[départ de Millau, soir du 9 septembre 1457]

Ulrich sortit du camp; il salua le garde en faction comme s'il partait se promener, puis monta sur son destrier. Comme décidé au petit matin, il partait rejoindre son père, qui avait besoin de lui pour laver son honneur dans le sang...
Il opta pour traverser Millau, lentement, afin de profiter de l'effervescence de la ville une dernière fois, au crépuscule... C'était l'heure à laquelle il devenait difficile de distinguer un visage à cent pas. Les taverniers commençaient à nettoyer les tables extérieures, et les commis étaient en train de clore les échoppes de la rue des tisserands. Ulrich s'arrêta, songeur, complètement étranger à cette agitation, en regardant un point fixe dans le vague...

Soudain, une tape sur sa botte le fit sortir de sa rêverie...



Vil gueux, je m'en vais te pendre, comment te permets-tu de me toucher avec tes mains noirâtres!


Le gamin ne se laissa pas impressionner par Ulrich, son ainé de moins de cinq ans...
Il le regarda nonchalamment...


z'êtes le sieur Ulrich Milambert Louis d'Lasteyrie?


Ulrich crevait d'envie de le souffleter en le voyant s'adresser à lui avec si peu de déférence, mais la curiosité fût la plus forte...



C'est moi, que me veux tu maraud?


Le coursier tendit une lettre au cavalier, qui s'en saisit précipitamment, en songeant à sa mère.
Il fût fortement désappointé en voyant le sceau qui portait les armes du Berry...



Hum HUM...




Ha, oui, je t'avais oublié, toi!



Ulrich jeta une piécette assez loin de lui, afin que le gamin se fasse happer par la foule, et ne vienne pas réclamer plus que cette maigre récompense...

Il décacheta la lettre...


Citation:
Soldat

C est avec fierté que le Berry prend connaissance des rapports de mission de nos soldats partis au front aider nos alliés du Rouergue.

Votre bravoure est un exemple pour nos enfants et je vous remercie de porter si haut la combattivité et l honneur de notre pays

Je prierai Aristote pour que le sort des armées vous soit favorable et vous épargne les graves blessures de combats

Que Saint Louis soit avec vous !

George le poilu
Duc de Berry


Ulrich grimaça... Cette lettre tombait encore plus mal que la missive de son grand-père, Ursin, qu'il avait reçue cet après-midi, et qui lui demandait de bien servir son ami le Duc du Berry...

Il relut la missive... il était clair que c'était un courrier standardisé... Mais il repassa dans sa mémoire toutes les guerres qu'il avait menées, le nombre de litres de sang versés, mais jamais il n'avait reçu une lettre ducale d'encouragement, d'autant que celle là était de la main du Duc, pas d'un vil greffier, scribouillard, ou secrétaire...

Le volontaire bourguignon pour le Berry, détaché au Rouergue sourit...
Il rangea la lettre dans don pourpoint, fit demi tour, et rentra au camp la nuit tombée...
Il y parvint en même temps que trois autres berrichons; et il ne regretta point son geste, les retrouvailles furent festives!

L'heure de se reposer venue, Ulrich se glissa dans sa couche avec ses pensées dirigées vers Lodève...

_________________
--Soldat_inconnu


Arthos a écrit:


[Lodève - Devant les murailles]

Depuis quelques temps déjà Arthos est coincé, ainsi que l'armée à laquelle il appartient, à Lodève, depuis le petit tour en Rouergue en fait. Cela commence à faire long. Pendant tout ce temps, les politiques sont entrés en scène, se lançant, sous à la houlette de quelques ecclésiastiques ânonneurs de bonnes paroles de paix aux charmes aussi désuets que ceux d'une courtisane centenaire. Quoiqu'« entrés en scène » est sans doute beaucoup dire au vu de la représentation à huis clos qu'il donne, les informations ne filtrent guère et pendant ce temps-là, ce messieurs tout là-haut en oublie les soldats qui s'ennuie à ne savoir que faire dans le campement... La mauvaise humeur, la méconnaissance et l'incompréhension de ce qu'il se passe gagnent chacune de plus en plus de terrain, chez les hommes, chez les villageois et commence également à gagner les membres de l'état major. Il est de plus en plus question de démobiliser, du moins si rien ne vient rapidement...

Une nuit cependant, quelque chose fait changer toute cela. Arthos est au repos, au calme, sans penser à rien de spécial, à se vider l'esprit, afin de calmer la colère que certaines contrariétés des plus agaçantes font monter. Soudain, des cris, d'alarme entre autre, mais aussi d'assaut. Quoiqu'il en soit, des cris une nuit et ce genre, jamais il ne s'agit d'une bonne nouvelle. Le barbu se saisit de son épée, jamais bien loin de lui depuis qu'il est retourné à l'une de ses trois grandes amours, et sans attendre, sans chercher à comprendre plus que ce qu'il n'a déjà compris, le voilà se hâtant, courant même, vers le lieu d'origine des cris. On s'y bat, déjà on peut apercevoir des blessés, des morts... Il ne peut dire exactement ce qu'il en est dans l'obscurité. La mêlée, c'est là qu'il va, faire son boulot, ou pour le moins la partie de son boulot qu'il préfère mais qu'il n'a que trop rarement l'occasion de pratiquer.

Une première bataille depuis longtemps déjà, tellement longtemps, il ne sait plus trop en fait, mais une fois dedans, qu'importe, il se bat, mouline, tente de frapper, esquive, part et autre mouvement... Tout ce qu'il faut pour parvenir à toucher son adversaire, à répandre son sang, de préférence en quantité suffisante que pour l'occire. Malheureusement, le barbu doit bien constater qu'il n'a pas encore récupéré tout ses réflex, son repos de longue durée l'a un peu rouillé, et il ne parvient qu'à échanger des cliquetis du métal qui s'entrechoque, sans parvenir au moindre gargouillis ou la moindre exclamation de douleur... En contrepartie, il n'a pris aucun coup, et tous ne peuvent pas en dire autant. Lorsque plus tard les vils attaquants repartent, on doit bien constaté qu'ils n'ont pas été repoussés sans pertes. Le meneur de l'armée, Zacharia, a lui-même été légèrement blessé dans la bataille et a dû laisser le commandement à un, enfin une, autre. Les hommes d'Exat également ont payé leur tribut à la bataille...

Lorsqu'est venu l'heure du bilan, il est vite fait, des pertes dans chacun des camps, plus sans doute en face. En face d'ailleurs, sur le coup la question n'était pas là, mais très vite, nul doute sur l'origine des assaillants. Le Rouergue, évidement... Qui d'autre ??? Ainsi en pleine négociation de paix, les voilà se lançant en assaut surprise sur Lodève. Ils sont repartis, mais ils ne peuvent pas en rester là ni l'un ni l'autre ! Une fois déjà le Languedoc a laissé une chance, mais pas deux.

Le jour-même, une embuscade est préparée... Tophe joue l'appât, il prend des risques. Le barbu ne peut pas rester sans inquiétude pour un homme qui a servi sous ses ordres à une époque, mais la guerre est la guerre, et le nouveau lieutenant en connait les risques. Arthos ne peut que lui souhaiter bonne chance. Et lorsque la sauce prend, c'est l'affrontement, à nouveau, le lendemain du premier. Cette fois Arthos est prêt et charge avec les hommes, en se faisant bien entendre.


« OCCITANIA PER TOTJORN !!! »

Depuis longtemps qu'il n'a plus eu l'occasion de prononcer ces mots en allant à la charge des ennemis du Languedoc, il y gagne en volonté. Pas question de renoncer, ça va tout simplement faire mal. Vient sans attendre la mêlée, coup d'épée et autres se donnent partout, le barbu esquive et parvient à nouveau à ne subir aucune blessure. Soudain, à force de s'enfoncer dans le foutoir, le voici face à celui d'en face qui semble bien commander à toute la manœuvre. Il n'y a pas d'hésitation possible, aussitôt Arthos fonce ! Les coups s'échangent, et les armes parlent comme tout autour d'eux. Soudain, l'ouverture, une occasion à ne pas louper, et voilà qu'il enfonce son épée dans la chair du rouerguat qui s'écroule, gravement blessé, et même plus peut-être le temps n'est pas encore à la vérification de ces détails inutiles. La fin du meneur, serait-ce la fin du combat ?

Ce serait trop facile... À côté d'autres se battent et tombent encore. Mais rapidement, un homme rallie les assaillants. Ils n'entreront pas dans Lodève aujourd'hui, c'est une chose sûre pour les Languedociens,et cela le devient assez vite pour la vermine qui n'a d'autre choix que de battre en retraite, récupérant tant que possible blessés et morts leurs appartenant. Une nouvelle fois, le Languedoc est vainqueur... Mais une fois la bataille achevée, c'est le temps pour lui aussi de compter à nouveau les blessés et les morts pour lui, avec pour seule compensation que la victoire s'est acquise en faisant en sorte qu'ils soient plus nombreux de l'autre côté à tomber au combat !
--Soldat_inconnu


Jack_daniel a écrit:


[Devant les murailles de Lodève]


Le sept au soir, les soldats avaient été privés de permission. Certains hommes de l’ost avaient ralés mais Exat était déjà sur le qui-vive. Nul relâchement n’était permis en campagne, la bannière se devait d’être plus irréprochable que leurs compagnons. Non pas qu’il valent mieux que les soldats languedocien mais plutôt que Jack daniel, leur maréchal était quelque peu tendu ce qui leur avait valu au pauvres membres de la bannière des remontrance qu’ils ne méritaient pas forcément. Il avait cru que ses soldats n’étaient pas prêts… Ou plutôt qu’il se fassent tuer à cause d’ordres erronés qu’il aurait donné. Il n’y avait pas quelques jours que l’on lui avait confié le commandement, la donà ayant sa monture complètement mangée par les vers, parasites sûrement envoyés par des ennemis de Exat dans l’espoir de les faire plier mais Exat ne failli pas! Donc, les remontrances du maréchal avaient crées quelques problèmes qui avaient été aplanis à force de cris et d’insulte, quoi de meilleur pour se préparer au combat ! Avant de les renvoyer dans leurs tentes respectives, Jack les avait réunis pour une ènième séance de répétition des tactique qu’ils emploieraient. Ces répétition devaient les lasser mais un homme prévenu en vaut deux et dans un combat doubler l’effectif est une bonne chose… Voyant les bâillement et les chuchotis d’hommes peu intéressés, le maréchal les renvoya dans leurs tentes respectives avec la consigne de se tenir prêt.

Cette nuit là, Jack daniel ne dormit pas beaucoup, un pressentiment l’avait assailli. Un de ces pressentiments qui ne le trompais jamais, il allait bientôt se passer quelque chose. Pour se fatiguer le corps que cette attente lassait, il avait été revoir ses passes d’armes favorites qu’il avait lui-même mis au points lors de ses heures d’entraînements dans divers endroits des Royaumes… L’attente du conflit énervait mais surtout fatiguais moralement alors que le corps étant en pleine forme… Si les soldats résistaient à ce conflit intérieur la guerre était gagnée… Du moins, Jack l’espérait…

Le matin du 8, les ennemis étaient là, ils approchaient avec le but certain de s’attaquer à Lodève mais Exat ferait barrage. Exat la brillante, une des forces d’élite du Languedoc. L’ordre de préparationau conflit avait été donné à tous les hommes, les armures brillaients, les casques étincelaient, les drapeaux des section flottaient au vent, celui de Exat, de son vert émeraude et blanc surtout. Ils se battraient pour le Exat mais surtout pour le Languedoc, ils ne laisseraient pas l’assaillant passer au péril de leur vie. Ils s’étaient placés face à l’ennemi, Exat qui serait le groupe tampon se trouvait dans les premières lignes, le groupe était reconnaissable aux armes vertes et blanches sur les boucliers. Ce sera la dernière chose que leurs ennemis verront en succombant et bientôt le nom de la bannière sera connu dans le royaume entier…

Jack, commandant de la mission sent que le moment est venu les ennemis avancent, c’est le moment, le temps semble pris comme dans de la résine, sa cuirasse de cuir bouilli renforcé de plaques de métal le fait transpirer, son cheval piétine car il sent l’énervement des hommes, son maître lui flatte l’encolure pour le calmer, une goutte de sueur ruisselle… Il parle à ses hommes.

Soldat de Exat, voici le moment venu ! On vous a préparé pour cela, cet affrontement sera l’aboutissement de vos heures d’entraînements. Certains mourront, d’autres seront blessés mais nous ne devons pas faillir. Nous ne céderons rien, nous ne reculerons pas, notre honneur en dépend. Faites resplendir la bannière et montrez à tout le monde que nous sommes les meilleurs. Rappelez vous, la bannière d’Exat plus rapide que le tonnerre, qu’ils se rendent tous ou nous les mettrons en terre!

Il se tut, regardant les yeux de ces hommes et femmes sous son commandement, il garderait cette image d’eux, fiers et braves, Languedociens jusqu’au bout, luttant pour leur familles amis, sœur femmes frères… Abandonnant leurs différence pour se mettre sous l’étendard du courage, ce que des politiciens imbus d’eux-mêmes devraient faire de temps en temps. Il était fier de ces hommes et femmes. Le combat choisirait ceux qui survivraient tel était leur destin.

Il se détourna de ses hommes, se positionnant face aux Rouergue, homme que Exat dans son grand Aristotélicisme avait aidé, il fallait maintenant les affronter dure serait la bataille, il affronteraient des amis, de la famille. Jack dégaina son épée, une trompe est sonnée les hommes avancent, Exat avec…

Jack vérifie sa rondache sur sa selle, ses dagues dans sa ceinture, il dégaine… Replace son casque… Les ennemis sont forts… C’est maintenant que Exat entre en course, ils doivent freiner au possible la marche des ennemis. Jack lance son cheval !


PER LENGADÒC E EXAT ! EN AVAAAAAAAAAAAANT !

Comme tout bon commandant et non un pleutre de bas étage, Jack se lance en avant suivi de près par ses hommes. Le choc est rude, les boucliers et les chevaux s’entrechoquent. Le Maréchal plonge en plein enfer, les lances sont écartées avec des coups d’épée, une fois la percée faite, une séparation des ennemis est effectuée, tout se passe comme dans les plans.

Les coups sont frappés du haut du cheval, Jack reçoit un coup de lance à la cuisse, la lame se glissant sous les plaques de l’armure. Cela ne l’empêche pas de continuer, aveuglé par sa rage de vaincre pour Exat et le Languedoc. Ses hommes sont un peu en retrait, il se rend compte qu’il a été poussé trop loin par le flot humain. Soudain, il est jeté à bas de son cheval… C’est là le signe de la curée, le pauvre cheval reçoit de nombreuses blessures, Jack bataille ferme mais son bouclier se brise à cause d’une épée et elle lui entaille le bras… Il se saisit d’un dague qui se trouve à sa ceinture mais ce n’est pas pareil, sa défense est compromise et ses hommes sont loin, ce qui devait arriver arriva et finalement une épée, d’un coup de taille, tranche la cuir de sa cuirasse et atteint la peau, le choc est rude. Jack est jeté à terre, piétiné, il se glisse près d’un cadavre d’un porte étendard, se saisit de l’étoffe et s’en sert pour compresser la plaie de manière à stopper le sang… Son entreprise réussit mais il est, peu après, assommé d’un coup de botte malencontreux…

Il se réveille quelques heures plus tard, le champ de bataille est vide, chaque camp compte les blessés et les morts. Jack avise un cheval qui se tient non loin de là et réussi à se hisser dessus, cette action réouvre malheureusement sa blessure… Il guide le cheval dans la direction de son camps et s'évanoui…

Il n’émerge que quand, il sent qu’on le porte...Une vive douleur lui traverse la poitrine peu après… Il resombre et se réveille deux jours plus tard, le dix septembre, c’est à dire en pleine cessation de conflit…Certains de ses hommes son blessés, le commandement a été donné à Aéris, mais Exat vit toujours. Jack va pouvoir reprendre du service mais il commence par se rendre au chevet de ses soldats blessés, vérifier si tout va pour le mieux avant d’écouter le rapport de sa soldate et de se diriger vers l’etat major Languedocien.



--Le_cavalier_arkhenn
Le camp des tentes.
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Le temps des forgerons était venu, les artisans de Millau se donnaient à cœur joie de remettre en état épées, boucliers et armures.
De toute la ville les coups de marteaux sur les enclumes sonnaient, les métiers à tissées faisaient leurs office, les peaux de cuir séchaient en travers les rues étroites de cette ville.

Les doigts se mettaient à coudre en tous sens sur ses boucliers que les forgerons frappaient peu après pour leurs donnés leurs formes.Mais tous y mettaient du cœur à l'ouvrage.

Les vegilles tenaient leurs postes en haut des remparts, aussi loin que pouvait porter leur regards , ils scrutaient l'horizon.Parfois un homme pouvait descendre son esprit et sa vue sur la foule à ses pieds et il aurait pu voir des tuffes;Hommes ou femmes si mal armés qu'ils quémandais de l'aide pour se parfaire en défense.

Lui il ne voyait rien, son armure chez le forgeron afin de se faire redressé, lui il marche dans les rues de Millau, un paquet sur un bras, le tenant comme si il promenait un bébé.

Ses pas le mène vers sa tente, un de ses compagnons veille à son entrée, le tumulte des gens pressés, une simple daguasse à sa ceinture.Il marche au travers du camp d'arme, taquinant parfois d'un doigt le sommet du paquet dans ses bras.Ou poussant parfois la voix en lui disant.

Allez fait risette à p'pa.
Mais oui t'es beau!.
Mais qui c'est qui est à croquer ?.


Nul paroles en retours ni bruits de gorge ou de voix, non le paquet reste inerte devant tant de niaiseries.Mais D'Arkhenn continu sa route parmis ses tentes.De temps en temps, les bruits de scies et de bois se font à l'intérieur, les surgiens y font leur travail.

Sciant des membres, recousant des plaies ou à mettre des attelles , et leurs patient ne font qu'émettre des plaintes et des cries de douleurs.

Mais D'Arkhenn n'y prend pas garde.C'est fou comme les hommes peuvent s'habituer à cette folie, à ses temps de paix entre deux batailles.

Des gens vont et viennes autour de lui,il n'en connait aucun mais il les salut de la teste, son regard s'attarde parfois sur des hommes meurtries, des personnages entrevus au bas des murailles de Lodève.Ses yeux bleus froids et secs suivent le parcours d'un homme au manière curial, hésitant entre partir ou revenir.

Mais il s'attarde pas, son pas vif l'amène à son groupe, leur estrannière claquant sous un petit vent du sud.Un chat se lèche la patte sur un tonneau.

Surement que sa sœur l'attend à l'intérieur de leurs toile de drap.Se dit un D'Arkhenn marchant doucement maintenant, couvant d'attention son paquet.

Il se tient là , roide comme la justice du roy devant le drapier, il interpelle sa sœur.Lui demandant de le rejoindre.
Et sous le regard du vougier,le cavalier continu ses paroles en fixant le sommet du paquet comme ferait une femme tenant son bébé.

Mais oui papa t'adore..Allez fais un beau sourire.

Sa dextre découvre le paquet, et au vu de tous apparait un cochon de lait, du sang bavant de sa bouche béante.La poitrine de l'animal grand ouverte.

Un sourire nait sur les lèvres de D'Arkhenn et dans de derniers mots , il dit.Tout en chatouillant le menton à la bestiole morte.
Mais oui je t'aime ..allez fait un gros poutou à Tatie.

Et puis il lance le paquet sur le haut du tonneau et s'écrit.

Enfin nous allons faire bombance ce soir.
--Soldat_inconnu


Adriendesage a écrit:


[Devant les murailles de Lodève, le neuvième jour du neuvième mois]

L'attaque de l'avant-veille avait laissé un goût amer de part et d'autre de la frontière entre le Rouergue et le Languedoc. Repoussés sur le Causse du Larzac, les rouergats et leurs alliés ne devaient pas en rester là. Aussi, à Lodève, cité transformée depuis quelques semaines en une véritable forteresse militaire, l'Etat-Major de l'Ost du Languedoc ainsi que la bannière d'Exat avait activement préparé l'éventualité d'une seconde attaque. A l'intérieur de la ville, le peuple était en émoi. L'effort de guerre s'organisait: des habitants volontaires s'armaient, d'autres travaillaient activement à renforcer les défenses de la cité. Dans un coin de la ville, sous la muraille, de grandes tentes accueillaient les blessés de la première bataille. A celle-ci, le sénéchal Desage n'avait pas participé. Présent à l'état-major de l'armée Castanha depuis son départ pour Millau, il s'était absenté ce jour là, pour aller se recueillir au monastère de Lodève, laissant le commandement de sa section au sergent Asakura. Forcément, c'était LE jour qu'il ne fallait point rater. Heureusement, la défense languedocienne avait tenu.

Au huitième jour du mois, le baron douairier avait repris sa place au sein de l'état-major. L'armée rouergate était en chemin, prête à tenter de forcer les portes de Lodève, à nouveau. Mais jamais les ennemis du Languedoc ne verraient au delà des murs de la ville. Car le lendemain, ils furent à nouveau stoppés, par la hargne languedocienne.
Desage était au centre de l'armée Castanha, au moment de la charge. A ses côtés, le lieutenant Foolrapier. Les deux officiers se connaissaient parfaitement et combattant côte à côte, allaient ainsi former une paire redoutable. Le sénéchal était solidement arnaché à son étalon gris. Par dessus les plaques de métal qui recouvraient son corps, flottait une étoffe rouge frappée de la croix du Languedoc. Son écu, fermement tenu à son bras sénestre, était de gueule, à la bande d'or et chargé d'une fouine d'azur. Les couleurs de La Voulte. Celles de sa fille. Et Dieu que la crainte de ne jamais la revoir lui étraignait le coeur, à lui l'officier réputé aussi rude que le chardon sec...
Devant, la garde d'Exat remplit son rôle à merveille, stoppant net l'avancée rouergate. Alors, le reste de l'armée chargea. Le sol trembla et après Arthos, le barbu, toute la troupe cria:


Occitania per totjorn!

Desage talonna son destrier, qui s'élança lourdement. Son épée tournoya plusieurs fois, avant le contact. Les premiers rangs ennemis ne tinrent pas longtemps. Seul un long manche de bois taillé en biseau percuta son écu, mais le baron douairier sentit à peine le choc. Le sénéchal frappait à gauche, à coups de boucliers, à droite par de puissants coups d'épée, et parfois du talon... Lorsque la mêlée devînt plus dense, les combats se firent meurtriers. C'est là qu'un soldat rouergat tenta de le mettre à bas. Mais il fût plus pompt, fort de sa longue expérience, et fracassa le heaume de l'assaillant, qui s'écroula instantanément, mort. En entendant son dernier râle, Adrien fût glacé de stuppeur: C'était une voix de femme! Il grimaça sous le fer du heaume.

Pendant qu'il contemplait, interdit, du haut de son cheval, le corps sans vie de la jeune femme qu'il venait d'occire, les rouegats et leurs alliés battaient retraite. Cette fois encore, Lodève avait tenu. Mais à quel prix...




--Soldat_inconnu
[Lodève, le 7 septembre 1457, devant les murailles.]







Zach flatte l’encolure de son étalon, de retour d’inspection. Ne plus être à la tête de l’armée lui faisait du bien. Après sa blessure, la jeune Christina avait prit sa place à la tête de Castanha, et il devait bien dire qu’elle s’en tirait pas trop mal. Elle avait été au milieu des combats les plus chauds et s’en était tirée parfaitement. Il resterait à côté d’elle pour la guider, mais avait décidé de ne pas reprendre sa place, de souffler un peu.

Non pas que sa blessure le lançait, l’estafilade lui engourdissait quand même un peu le bras d’arme, mais il avait pu reprendre sa place sans problème. Et de toute façon, arpenter la ville sans être plus utile qu’une tétine à un verrat lui avait suffisamment pesé. Non, ce qu’il lui falait, c’est arpenter encore le campement, revérifier une nouvelle fois les défenses. Tellement vues que se superpose à sa vue les évènements des nuits précédentes….

Tout avait commencé trois jours plus tôt. Le conseil et l’état major avaient décidé de démobiliser une partie de l’armée. Deux jours de plus et certains des hommes retrouveraient leurs chaumières. En attendant, dans la plus grande tradition militaire, Zach avait annulé les permissions pour les sorties dans les tavernes de Lodève, il ne voulait pas que les soldats fêtent la nouvelle en créant plus d’ennuis encore dans la cité. En plus, il faudrait commencer dès le lendemain à ranger le matériel et il ne voulait pas que le camp se transforme en bourbier avec des soldats à moitié ivres ou trop fatigués. Ca, c’était les raisons officielles de cette annulation. Les raisons officieuses, c’était qu’il n’aimait pas les habitudes, et que la routine qui s’était installée était dangereuse. Ca et le mauvais pressentiment qu’il éprouvait devant la noirceur de cette nuit sans lune.

La plupart des officiers, lors de cette première nuit étaient partis dormir pour être frais et dispo le lendemain pour diriger le grand rangement. Enduril était déjà dans leur tente, probablement pas couchée mais occupée à rédiger ses commentaires sur un plan d’invasion du Rouergue qu’il venait de lui soumettre, voire penchée sur quelque autre affaire, rapport, traité à lire ou à écrire. Seul Spartan, responsable cette nuit de la permanence veillait, en profitant de ce temps pour mettre à jour la paperasse qui semblait bien devoir les submerger tous. Le lieutenant général lui adressa un salut avant de continuer sa promenade quotidienne. Il aimait se promener dans le camps à n’importe quelle heure de la nuit, n’ayant pas besoin de trop de sommeil, profitant des moments calmes du camp. Christina, à ses côtés, lui servait de garde du corps et restait vigilante. En vieux soldat, Zach portait sa vieille maille double qui lui faisait comme une seconde peau tant elle avait été portée. A cette heure pas besoin de la lourde cuirasse…

La bannière d’Exat, sous le commandement de Jackdaniel était de garde. Pas de problème de ce côté-là, c’était des durs, passés par un des entrainements les plus éprouvants du comté. Pas de danger qu’ils flanchent. Bizarrement, une odeur dans l’air, quelque chose d’indéfinissable, comme un gout métallique dans la bouche, un gout de sang, lui fit machinalement vérifier que sa lame coulissait bien dans son fourreau et il regretta de ne pas avoir pris son bouclier.

Un frémissement. Un éclat dans la lumière des torches sur un casque trop huilé. Un bruit sec de branche écrasée par une chausse cloutée. Un bruit de fer mat qui s’enfonce dans un corps/ un sanglot. De la toile qu’on déchire. Puis des cris, partout, d’alarme, de rage, de peur, un appel à la miséricorde, à la haine, à sa mère, son frère ou sa sœur.

Déjà Exat fait barrage. Leur commandant porte ses hommes au devant de l’ennemi, absorbe l’impact principal. Son sacrifice sauve la situation. Il donne au général le temps qui lui manque. Zach hurle des ordres les uns après les autres. Les formations répétées, les exercices de nuit, longuement endurés par les troupes, l’habitude, en somme, plus l’adrénaline qui coule enfin dans les veines des soldats, cette tension de celui qui attend pour défendre pendant des jours et des jours qui se relâche enfin, comme la corde d’un arc gallois, tout cela fait que le camp réagit avec une promptitude qui le lendemain le réjouira. Le lendemain, seulement. Car là, les ordres donnés, tout le reste n’est que sang, bruit et fureur. Un Rouergat se précipite sur lui et se fait promptement abattre par Christina. Lui trouve enfin une ouverture. Un type tout marron avec un genre de bouc qui le charge à la hache. Sourire. Pas de côté, coup d’épaule et trois pouces d’acier dans le bide. Le type tombe. Il a raté le foi, mais le gars -s’il s’en tire- aura mal pendant quelques jours.

Il entend derrière lui Enduril qui donne des ordres à son tour. Les gars en face sont mal préparés ou mal conduits. Toujours est-il que le Capitaine du Languedoc parvient à créer un encerclement. Le temps de faire une jonction entre leurs sections, et l’ennemi est pris en étau. Leur commandant prend alors une bonne décision, peut-être la première de la soirée. La retraite. La lune apparaît alors doucement sur le champ de bataille, révélant un monceau de cadavre. Pour la plupart portant les couleurs du Rouergue. Harrassé, épuisé, mais indemne, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde côté Languedocien, Zac voit les ennemis s’enfuir, trainant derrière eux leurs blessés. Il voudrait bien donner l’ordre de les poursuivre, mais il voulait d’abord un rapport sur la situation qui était blessé, qui ne l’était pas. L’opacité de la nuit était propice aux embuscades et l’ennemi aurait peut-être l’intelligence de laisser des hommes en arrière avec pour tache de tuer tout ce qui bouge, ce que ne pouvait se permettre les poursuivants. Pour l’heure, il fallait envoyer un message au château comtal, faire le compte des morts et des blessés, du matériel, préparer la prochaine défense et la riposte….

Il trouva néanmoins quelques heures pour se reposer, trop peu, probablement.

Le soir, il avait décidé de prendre part à l’embuscade. Le lieutenant Tophe est volontaire pour servir d’appât. C’est le point faible du plan, il risque gros, mais normalement, les résultats seront là. Les Rouergats avaient été soutenus par des auvergnats, et ces gens là étaient têtus. Zach sentait bien qu’ils reviendraient. Aussi, ce fut un plaisir le lendemain de les surprendre à son tour. Les bougres avaient tout de même la tête dure. Le commandant hésita devant une rouergate à l’air aussi brune qu’agile. Feinte de coup de taille pour provoquer une esquive basse et paf, bouclier dans les gencives, trente-six chandelles pour la donzelle qui recule dix pieds plus loin. Une languedocienne lui saute dessus, il n’aimerait pas être rouergat ce soir.
Sourire. Les envahisseurs sont faits comme des rats. Ils couinent de la même façon, d’ailleurs.

Leur commandant est blessé par Arthos l’ancien qui mène la charge. Ils sont faits. Et non. un des leurs rallie les ennemis. Zach se précipite. Trop vite. ou plutôt pas assez. L’autre le cueille d’un contre d’école qui lui ouvre le bras. Rien de bien méchant, mais ça lui fait lâcher l’arme, plus de surprise que de douleur. Ca lui apprendra à sous-estimer ses adversaires. En plus ses hommes l’évacuent vers l’arrière illico presto, avant qu’il n’ait le temps de dire ouf. Il enrage. Mais le plus important est là. La victoire


--S.....


Deux jours que le calme étirait les journées de Séléna .....
Sa blessure était en bonne voie de guérison,presque plus douloureuse,juste encore gênante...

Ils avaient installé leur camps et les hommes tentaient de remettre en état les armes et le matériel qui avait tant souffert durant les assauts.
Les quelques blessés qui pouvaient être soignés recevaient les attentions des médicastres et chirurgiens...
Souvent les soins se limitaient à une amputation ou à une cautérisation brutale au fer d'une épée et l'on entendait les cris inhumains des survivants emplir de leurs écho sinistre le calme du camps.

Ce matin là d'Arkhenn était parti alors qu'elle n'était pas encore éveillée,elle ne savait où....Il était loin de la tenir au courant de tous ses faits et gestes et elle le soupçonnait de traficoter quelque peu pour obtenir ce qu'il désirait...

Et en période de trêve ce qu'il désirait par dessus tout c'était .....Manger à sa faim...

Son appétit n'avait d'égal que le courage qu'il déployait sur les champs de bataille et les maigres rations du camp le laissaient grognon et inassouvi.
Son sale caractère devenait chaque jour de pire en pire et même Séléna qui savait pourtant le prendre n'arrivait plus à le dérider lors des trop longues soirées au coin du feu de camp.

Lorsqu'elle entend son pas et qu'il l'appelle devant la tente elle se précipite et le voit jeter un paquet sur un énorme tonneau,faisant fuir un chat roux qui traînait là on se demande pourquoi.
Le paquet est enveloppé d'un tissu qui fut blanc et un peu de sang le tache...
Séléna s'approche et écarte l'étoffe avec précaution,craignant faire quelque macabre découverte....

Et voit l'oeil mort d'un porcelet qui la fixe depuis l'immensité du néant où il est plongé.

"Enfin nous allons faire bombance ce soir."

D'Arkhenn,les deux poings sur les hanches,la regarde en riant.
Ses yeux brillent d'une lueur amusée et tendre en la regardant et elle sait qu'il sent déjà l'odeur de la chair croustillante rien qu'en le voyant passer une langue gourmande sur ses lèvres entr'ouvertes.

Séléna éclate d'un rire clair et saute dans les bras de son frère d'armes ,entourant du seul bras valide le cou du guerrier:
"Où as tu trouvé ça???"

Elle picore un baiser sur la joue mal rasée et contemple la prise de guerre gisant sur le tonneau:
"Ben en tout cas j'en connais qui vont se régaler ce soir...."

Au moins la soirée risque d'être meilleure que les précédentes et les estomacs bien remplis remonteront le moral des troupes lasses d'attendre le signal du combat.


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