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[RP]Nul trépas,nulle défaite gloire au Rouergue

--Soldat_inconnu


Argueros a écrit:
[Dans le campement d'Exat]



L'épée était sur ces genoux. Il suivait les conseils d'un vétéran.

Ton arme est ta vie sur un champs de bataille. Si tu la perds , tu es un homme mort. Prends en bien soin, avait-il dit.

Argueros avait trouvé un petit outil pour affuter la lame de son épée. Cela faisait plusieurs heures qu'il effectuait le même geste.
L'attente était longue.
Les soldats étaient nerveux.
Les 2 premières attaques avaient été particulièrement meurtrières dans les deux camps.Cette période de calme rendait les soldats nerveux.

Argueros venait juste de prêter serment sous la bannière d'Exat que le guerre se déclarait. Il quitta précipitamment la Capitale en compagnie du Maréchal Bentich pour renforcer la défense de la ville de Lodève.
Depuis son arrivée , l'armée ennemie restait à couvert.
Mais pour combien de temps? Il attendait les ordres ...avec la peur au ventre ...ce serait sa première bataille et peut être la dernière.
Quel sera son destin....!!!


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Citation:
Etre homme est facile, être un homme est difficile.
--Soldat_inconnu


Hildegardesaintclair a écrit:


[Uzès, treizième jour du mois de Boédromion*...]

"Attendre". Voilà un mot qui ne seyait guère à la Dame de Brison Saint Innocent. Cela faisait déjà quelques lunes qu'elle se trouvait à Uzès, ville meutrie par un récent pillage... Son voyage avait pour but de se divertir, de faire des rencontres, de rendre à nouveau un peu de gaité à son coeur endeuillé, et voilà qu'ils estaient appelés de par leur traité d'entente militaire à prester main forte aux Languedocien contre l'assaillant Rouergat. Ils avaient donc stoppé leur avancée en terres Provençales pour se rendre dans le dit Comté, où ils furent d'ailleurs bien poliment accueillis.
Mesme au coeur de la tempeste, ils n'oubliaient point leur bonne éducation.

Croquant dans un fruit juteux qu'elle venait de récolter au péril de son existence sur la plus haute branche d'un arbre, le pesché de gourmandise restant, avec celui de la luxure, irrémédiablement impossible à occire de la vie qui estait sienne, la Veuve Saintclair déambulait dans les rues de la ville.
Elle s'estait parée du col si soyeux sur lequel elle avait lorgné sans faillir depuis son arrivée. Passée une fois, puis deux... A la troisième elle estait entrée dans l'échoppe et avait dépensé les écus miraculeusement engrangés dans son aumosnière pour l'acquérir. Une laine douce et soyeuse pour sa peau si sensible et délicate.

Plusieurs chemins s'offrirent à sa vue, et la Dame sourit imperceptiblement à la symbolique qu'elle lisait au travers du choix physique quelle avait à effectuer. Elle se perdait en conjectures, en moult "si", ayant ceste attristante impression qu'elle n'arrivait que trop en retard à chaque rendez-vous de la vie.
Plutost que de prendre un des lacets elle rebroussa chemin. Elle avait besoin de liberté, d'un de ces moments de folie que lui procurait une course à cheval. Revenue à la luxueuse auberge qui les accueillait, la belle monta se changer et c'est vestue d'une tenue de cavalière qu'elle se rendit aux écuries, fontes sur l'épaule. Eos hennissait, comme si elle avait déjà compris ce qui se tramait; Plusieurs journées sans galoper et la jument devenait insupportable.
Le page lui donna timidement les resnes de la beste, et la belle remarqua les traces de morsures. Elle avait du estre... réellement insupportable. Elle déposa ses fontes sur la jument et en sortit une petite bourse d'écus qu'elle remit à l'enfant, lui ébouriffant les cheveux par la mesme occasion.

" Va te faire soigner mon ange, tu ne voudrais point que ça s'infecte et perdre ton occupation icelieu... Et le reste... Fais-en ce que bon te semble. "

Son regard remonta le long de la longe pour croiser celui de sa terrible amie à quatre jambes. Ceste pimbêche ne perdait rien pour attendre. Lorsque la selle fut sanglée et les fontes attachées, la rouquine se jucha en un instant sur le dos de l'animal et en un claquement de langue la Palomino se mut. La Dame de Brison Saint Innocent dut user de la force de ses mains pour dompter la salopiote qui ne resvait que de partir au galop en plein centre de la bourgade. Il lui aurait été impossible de la tenir au pas, elle la laissa donc trottiner puis au sortir des murailles elle relascha la pression. Sa blonde équidée n'attendit point le signal de sa maistresse et partit au galop, manquant de renverser quelques gueux qui se tenaient dans leur chemin.
Un des moments de liberté que préférait la belle, ou l'on ne pensait pas... Elle savourait la caresse du vent sur son visage, la sensation de ses boucles rousses volant au gré des rafales, ne faire qu'un avec la jument, prendre dangereusement les courbes de la route... Le plaisir estait physique, son corps entier estait parcouru de frissons, sa chair se hérissait... Point aussi envoutant qu'un moment de déraison au creux d'une couche, mais toutefois fortement sensuel.

D'un simple et timide coup de longe elle intima l'ordre à sa monture de se rapprocher d'un ruisseau qu'elle venait d'apercevoir. Les deux femelles étaient hors d'haleine; un moment de repos s'imposait.
Hildegarde se désaltéra à sa gourde en laissant la jument vaquer librement à ses occupations; elle empoigna ensuite le pommeau de sa claymore afin d'effectuer quelques mouvements d'attaque et de défense. Volte, demi-fentes... Coups d'estocs, moulinets... Elle abandonna ensuite ceste grande espée pour prendre un glaive et effectuer plus aisément les mouvements, n'ayant à tenir l'espée que d'une main. Il lui fallut quelques temps avant de refaire à nouveau corps avec son arme. Elle se promit de venir s'entrainer icelieu plusieurs fois par jour afin d'estre à nouveau en pleine possession de ses moyens quand le moment de l'affrontement arriverait.
Elle s'arresta lorsque le souffle vint à lui manquer, et la massive rouquine, le sourire aux lesvres, se dévestit de ses vestements mouillés de sueur pour lentement entrer dans la rivière et se rafraichir à la caresse de l'eau sur sa chair à peine ambrée par les rayons du soleil. Elle n'estait plus triste en pensant aux proches qu'elle avait perdu cest été. Un peu nostalgique parfois, mais toute renonciation à l'existence avait disparu.
Sortant gracieusement de l'eau telle une Venus, elle s'allongea sur une fine couverture, offrant sa chair diaphane à la caresse du soleil. Lorsque toute trace d'eau eut disparu, elle reprit le chemin de la ville, preste à en découdre avec les assaillants de Lodève.

* Septembre, dans le calendrier attique



Sofio51
certaines blessures se soignent plus vite que d'autres.

elle avait toujours refusé que fatou la touche, peur de ces méthodes douteuses en médicastre, peur de la légende qui parlait d'une salle avec des bocaux suspects, mais la, loin de sa terre, il avait bien fallu s'y résigner.


Tiens avale toi ca

c'est quoi ce truc

cherche pas picole

Liquide acre qui brule tout le long de la gorge, pour aller se jeter au fond du ventre, sur ca doit décaper, elle avait bu d'une traite sans jeter un coup d'œil a l'aiguille, la tête chaude, elle ressentait la douce ivresse la gagner peu a peu, nul douleur, un picotement a la base de son estafilade, et déja fatou lui annonçait que cela était finie , un soupir de soulagement, mais le plus dure restait a regagner sa tente ivre, foutre un pas devant l'autre sans risquer de tomber.

Tête chaude, boudiou!! que le soleil fait mal aux yeux, surement pas le moment d'aller au lac, juste rentrer debout,vacillante........

Elle passe devant le campement de Séléna et d'Arkhenn bizarre elle en voyait plus de loin, et appercoit une masse au sol, s'approche et.....

sent la nausée monter, du sang, cette odeur, c'est un porcelet mort , elle sent l'odeur de la chair morte, ses yeux lui font mal, puis soudain c'est la catastrophe, elle se répand en vomissant a coté de la bête morte.


Maudit soit l'alcool, tout se brouille, elle ne sait plus si il faut rire pleurer, maudit soit fatou et se breuvages d'outre tombe.
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--Soldat_inconnu


Tophe a écrit:



Lodeve…Ville fort differente de la puissante cite-forteresse de Carcassonne ou etrangers de toute part du Royaume de France et hors frontiere. Cependant cela faisait maintenant deja des semaines qu’une grande partie des forces Languedocienne etaient stationnees a Lodeve. Une armee complete fut levee sous la direction du Lieutenant-General Zacharia.



Quoiqu’il en soit, Tophe etait deja sur la grande ville forestiere de Lodeve, depuis le debut du mois de Juin pour un remplacement de l’ancien sergent de la garnison. Son lieutenant l’avait envoye la-bas dans l’optique de lui offrir une formation de meneur d’hommes, car il souhaitait le faire devenir un aspirant. Arrivant a la ville forestiere, il trouva une ville des plus calme et des tavernes tres accueillantes. Il lui fut difficile de s’adapter a la caserne, mais malgre la situation plutot anodine, les soldats lui avaient facilite la situation.



Alors qu’il venait de recevoir l’accord de retourner a Carcassonne, un contre ordre arriva alors qu’il preparait ses affaires, l’ordonant de rester sur Lodeve. Quelques jours plus tard, l’armee du Lieutenant-General Zacharia arriva dans la ville avec une partie des troupes Languedocienne. A peine eut-il rejoint son Lieutenant ainsi que d’autres soldats de la garnison de Carcassonne, qu’ils partirent en direction de Millau.



La suite des evenements etant plutot flou pour Tophe, le siege de Millau puis la prise de la mine fut plutot banale, mais au moins etait-il avec ses freres d’armes.



La retraite de Castanha du Rouergue fut un coup dur pour le lieutenant Finubar qui eu un malaise a pein le retour en Languedoc. L’armee campait deja a Lodeve depuis quelques jours deja lorsque ceci arriva. C’est a cette occasion que le vieux loup passa ses pouvoirs de lieutenant a Tophe, il le savait pret.



L’armee Castanha stationait depuis plusieurs semaines sans rien faire, les ordres a l’etat major ne filtrant que peu, aucun ordre n’etant clair. Puis un jour ou le soleil fut plutot cache, un ordre de demobilisation arriva, ce fut un soulagement pour tous, car les soldats ne pouvaient plus attendrent ainsi, certains ne se levaient meme plus, d’autres passaient leurs temps a jouer aux des, a parier leurs soldes, a boire comme des trous, mais peu etaient encore reellement convaincu que cette campagne durerait.



La nuit arriva, une nuit sans lune, la lueur des torches etaient la seul chose permetant de voir clairement dans les tenebres de la nuit. Lodeve etait une ville forestiere et comme toute foret, la nuit etait le moment le plus etrange et effrayant. Tandis que Tophe discutait tranquillement avec son nouveau page d’officier afin de le connaitre d’avantage, des bruits d’epee se firent entendre, le page rassura le nouveau lieutenant en lui disant que c’est tres probablement des soldats s’entrainant ensemble, mais a peine eu t-il termine son explication, que deja des cris se firent entendre, empoignant son epee, Tophe s’elanca, criant le rassemblement des loups carcassonnais. La meute s’elanca avec furie, ecartant tout adversaire qui se dressaient devant eux. Quelques instants plus tard, l’assaut Rouerguat fut repousse. L’attaque des Rouerguats avait prit les Languedociens a court, mais heureusement les pertes furent minimes, et la majorite se retrouvaient avec uniquement quelques blessures superficielles.

La nuit meme, l’Etat Major fut rassemble et tout les officiers prirent part a la planification, certains craignaient deja que le prochain assaut du Rouergue irait souleve un lourd tribut sur les forces Languedocienne, d’autres etaient trop confiant. La force de la ville de Lodeve est sa foret, dense, sombre mais surtout ses bruits de craquements constant, une petite force pouvait facilement s’y camoufler sans meme que personne ne s’en rende compte.



Le nouveau meneur des Loups Carcassonnais fut designe pour mener un petit detachement et les attirer la ou le reste de l’armee pourra les attaquer la ou ils etaient le plus faible et eventuellement eliminer le chef de l’armee adverse.



Tophe fit le tour du campement et trouva l’ancien Lieutenant Finubar preparer son equipement, c’etait bien lui, meme blesse, meme faible prendre les armes. Il le reconnut bien la. Il discuterent pendant quelques instants mais pour eux cela semblait etre fige dans l’espace temps, tous savaient comment Finubar protegeait Tophe, qu’il considerait comme son fils, mais le jeune loup avait prit sa decision, le vieux loup resterait dans l’enceinte de Lodeve. Tandis qu’il se dirigea vers sa troupe designee, Finubar lui cria quelque chose...Tophe ne l’entendit pas.



Dans la foret Lodevoise.



La petite troupe du Carcassonnais restait immobile, seul quelques craquements de brindilles d’ici et la se firent entendre par moment ainsi que le hululement des chouettes ainsi que les sabots de quelques chevreuils. Soudain des torches apparurent, Tophe ; de la main, donna l’ordre de se mettre a plat ventre. Malheureusement un petit cliquetis d’une epee se degageant du fourreau se fit entendre. Une des torches s’arreta et restait immobile devant la foret, la sueur perlait sur le front de Tophe, il ne sait pas combien de fois il aurait voulut que son ancien lieutenant soit present. A peine eu t-il eu une pensee pour son lieutenant et sa tendre moitie que la torche se remit en marche.



Attendant que l’arriere garde soit passee, Tophe se mit debout, degagea son epee du foureau et fit signe a la troupe de le suivre discretement.

Arrive a l’auree de la foret, il pouvait deja appercevoir l’arriere garde stationnant a moins de quelques centaines de pas. Sa mission etait simple, tenter d’eliminer l’arriere garde, la faire fuir mais l’aspect le plus important faire en sorte qu’une partie des hommes soient attires par le combat de l’arriere garde et viennent leurs preter mains fortes, cela fait avertir le reste de l’armee par un souffle dans le cor de Carcassonne



Souflant un coup, voila que le nouveau chef de meute s’elance suivit du reste de la troupe, il suffit de quelques instants pour atteindre l’ennemi, l’obscurite jouant un role important. Frappant de gauche a droite avec son epee, son bouclier, Tophe pouvait voir des hommes du Rouergue tomber, mais ses hommes tombaient aussi, le combat n’etait pourtant seulement engages depuis a peine quelques instants. Mais l’attaque sembla fonctionner, deja quelques hommes de l’arriere garde se mirent a tourner les talons avant de revenir au combat sous l’ordre d’un officier. Le bruit du combat eu l’effet demande et une partie du gros de l’armee prit part au combat, la troupe Languedocienne etait en difficultes a present, se regroupant de plus en plus, ils se retrouverent maintenant dos a dos, formant un dernier carre. Certains etaient dans un etat pitoyable, tenant a peine l’epee dans la main. Regardant a droite et a gauche, il put voir ses hommes le regard inquiet se demander ce que le lieutenant allait decider. Tophe fit un pas en avant, soupira se tourna vers ses hommes, faisant dos a ses adversaires puis d’une forte voix lanca et brandit son epee haut au dessus de sa tete.







Le groupe amoindrit s’elanca hurlant la meme devise du Languedoc et suivit Tophe dans une percee. Tailladant, parant, bloquant, Tophe se defendit comme un loup enrage, son ecu frappe de la tete du loup recu un violent coup de masse et se brisa sous l’impact, son bras crible d’impact de bois, a sa droite une de ses recrues etait en position de faiblesse, tandis qu’elle tentait de degager son epee du corps d’un Rouerguat, un autre allait lui lancer une attaque circulaire, Tophe s’elanca et passa son epee a la hauteur du poumon de l’homme. Aidant la recrue a se relever, Tophe se fut soudainement secoue et cracha un peu de sang, regadant vers le bas, une pointe de lance l’avait transperce a hauteur de la taille, se metant a genoux il frappa a hauteur du genoux son adversaire brisant la lance sous l’effort. Son epee se brisa sous le coup. Allonge sur le dos, la recrue Carcassonnaise se pencha sur lui, lui sommant de ne pas fermer les yeux.

Tophe lui tendit le cor et elle souffla de toute ses forces avant de s’ecrouler elle aussi d’un coup d’epee dans le dos egalement.

Tophe restait la, observant le ciel etoile. Ses ordres etaient de detruire l’arriere garde, il n’y etait pas entierement arrive, mais son second objectif, attirer une partie du gros de l’armee fut atteint.



Il se mit a reflechir sans trop d’attention, la scene avec Finubar reapparut dans son esprit, maintenant il se rappela !



*Protege tes arrieres* Se rappela t-il. Finubar l’avait prevenu...
--Le_cavalier_arkhenn
L'incident du porcelet et ses conséquences.Le 14 sept.

Des vomissements au dehors firent lever un sourcil de D'Arkhenn, suivis de borborygmes devant sa tente, se précipitant au dehors , soulevant le rabat il la voit.

Pliée en avant, main à plat sur le ventre, vomissant encore une fois.Il est là pantois, bouche bée.Ne sachant quoi faire , quoi dire.
Il la regarde alternativement, elle le teint pâle, bouche ouverte, commissure des lèvres souillées.

Son porcelet , le teint rose, la gueule ouverte, un filet de sang sec sur le bord.Les yeux clos, la queue en tire-bouchon qui ne l'est plus en ce moment.
Quelques traces de vomis en parsèment sa robe.

D'Arkhenn est là, il la voit tout ça, ses mains se tendent et se crispent en une danse d'envies de tout genres.Envies de la secouer, de l'étrangler, de la bourrée de coups, de lui défoncer son crâne.

Il ne dis rien mais la colère monte et fini par exploser.Car vomir près de son diner est un crime, que dis je un crime de lèse majesté en boustifaille.
Il jette un rapide coup d'œil vers ses hommes et femmes de son groupe, se disant à lui même in petto... de penser à recruter.Au vu des alités et morts.

Ses mots remplies de colères font surface et il éclate.


Qu'on l'arrête...Qu'on la flagelle aux orties sur un cul nu devant moi.
Qu'on l'attache par les cheveux à un cheval et qu'on la traine dans tout le camp.
Qu'on lui brule les pieds à la bougie.
Qu'importe du moment où elle disparait de ma vue.


Mon bébé...mon diner...pourquoi? ..pourquoi tant de haine ?.
Dit D'Arkhenn se pliant devant son repas entaché de souillures de vomis , qu'une main en efface les traces vivement.Une voix tremblotante dis ces mots.

Oui elle osée...oui il est souillé...mais oui il bouffera et plus tôt deux fois qu'une, même si il doit avoir dans sa bouche plus qu'un parfum de cochon grillé.

Et là comme achevé, une voix mourante D'Arkhenn se met à supllier la venue de sa sœur.
Sofio51
Elle l'entend il hurle plus que raison, il vocifère comme un dément, s'égosille comme un sergent chef, pour une pitance souillé....

soupir dire qu'elle aurait pu lui vomir sur ses godillots, et la miséricorde la dedans elle est ou, c'est quand même qui est malade comme un chien a vider ses entrailles, il pourrait s'en inquiéter, la plaindre que nenni!!!il demande réparation!!

Ce que le ventre peut faire dire, une pitance pour un crime.

Elle voudrait parler, ou en rire, mais ses yeux sont encore si brouillés, l'alcool est maintenant remonté a la tête, après avoir tourné longuement sur son foie, il commence son ravage dans ses pensées, ca se brouille ca tourne elle regarde le porcelet au sol , il a bougé?la queue? elle s'approche un peu plus et la reste ébahie, couché au sol la c'est pas un déjeuner potentiel mais bien une femme!!!Séléna????


Elle vacille encore et s'approche pour lui causer, mais bientôt ce n'est plus un cochon femme mais bien deux cote a cote qu'elle appercoit et le hurleur la debout a une queue en tire bouchon qui sort de ses braies, quel est donc de monde de fous!!!

"hé séléna c'est toi??

elle lui prend la patte rosé aux griffes exagéré la soulève,mais celle ci reste lourde et retombe au sol, puis elle regarde l'homme hurleur afin d'essayer de comprendre le pourquoi mais ses narines se sont dilaté et son nez ressemble a un.............groin, sa petite queue derrière en tourbillon s'agite dans tous les sens, elle ne peut plus se retenir, sa tête chauffe, ses membres tremblent elle explose de rire en étant secoué de spasmes nerveux, ses yeux pleurent, elle est pliée en deux, elle le montre du doigt, perd contact avec la réalité, perd pied avec le moment présent.

Ce que la guerre peut etre déconcertante défois au détour d'un camp.

_________________
--S.....


Sont vraiment complètement cinglés...
Séléna passe le bout du nez entre les pans de la tente pour regarder d'un air catastrophé son frère et Sofio devant la dépouille de leur futur repas.
L'inactivité à beau peser sur l'esprit de chacun.....Elle ne pensait pas possible que ce fut à ce point dramatique.

Qu'a bien pu ingurgiter son amie pour être dans cet état???
Et pourquoi son frère vocifère-t-il de la sorte?

Les traces du méfaits sont hélas bien visibles et les cris de d'Arkhenn qui se transforment à présent en gémissements finissent par la faire rire autant que So qui semble en proie à un délire incontrôlable.

Et tout ça pour un porcelet qui sera bientôt lavé,rôti.....Dévoré.....Digéré...et dont il ne restera plus traces sinon celles laissées par ce même d'Arkhenn qui hurle au scandale pour une éclaboussure.

Séléna rentre dans la tente et ressort aussitôt avec un seau d'eau qu'elle jette violemment sur la bestiole regrettant qu'il n'y en ai pas assez pour doucher en même temps les deux malades qui lui font face.
Elle empoigne la queue du porcelet et tire la bête à l'écart avant de la frotter vigoureusement d'une poignée d'herbes fraîches,puis,sortant sa dague,elle ouvre tranquillement la panse du bestiau et le vide sans broncher à l'odeur peu ragoûtante qui s'en échappe.
Il était temps...Pour un peu....Avec leurs idioties...Il n'aurait même plus été bon...

Pffffff ....Elle remonta de son bras replié une mêche qui lui tombait sur l'oeil et termina son nettoyage puis appela un des hommes du campement pour qu'il prépare avec quelques autres un trou afin d'y faire les braises.

Le repas serait sauvé....Mais bon sang....On ne pouvait donc pas compter sur les hommes pour faire un travail jusqu'au bout?


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