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[RP OUVERT] Au fou et au vent, il faut livrer passage*

Svenn
[Règle n°1 : ne jamais faire confiance à personne, toujours se reporter à l'Article 21*]

Ne bouge surtout pas, j'arrive !

Mais où veux-tu que j'aille !!! Quant à toi, reste où tu es, tu vas encore faire des bêti... !

Pas le temps pour elle de finir sa phrase que le jeune homme fourre son pied dans la racine émergente d'un palmier... Le voilà qui bat l'air de ses bras, tentant par cet effet de conserver l'équilibre qu'il n'a de toute façon plus... Alors il s'étale, il s'affale, avec la grâce d'un pécari en sarong...

"Oh le boulet"

Pour une fois je m'incline, tu as raison...


Alors là, ils sont en bien mauvaise posture : Svenn peut à peine bouger, sous peine de s'arracher un morceau de peau de la taille d'un œuf de dinde et le saltimbanque, aux vêtements amples, est une proie de rêve pour les ronces qui se sont fichées partout dans le tissu de sa tenue.

Grand sourire du jeune homme.


Heureusement que j'ai posé la récolte de champignons là bas, ils sont bien à l'abri !

Et il est fier en plus... soupire la rousse, en secouant la tête d'un air désespéré. J'attends avec impatience qu'un éléphant vienne te les piétiner, tes satanés champignons !

Oh ? Vous en rêviez ? Bah on l'a fait !
Oui bon, c'est plutôt le quart du dixième de la moitié d'un quarantième d'éléphant qui vient s'occuper de ce que Svenn considère désormais comme la source de son problème. Après tout, si le jeune homme n'était pas venu dans la jungle pour trouver des champignons, elle tournerait encore tranquillement en rond !

Aussi, en apercevant le petit voleur en faire son affaire, sous l'œil d'un Guilian impuissant, la jeune femme se met à rire.
C'est d'abord plus un pouffement qu'un vrai rire mais peu à peu, devant le ridicule de la situation, il mue en rire sonore, gras et taquin. La rousse s'esclaffe, sans retenue, des larmes perlant aux coins de ses yeux. Elle se moque, la Svenn et ouvertement en plus. Elle se paie la cabine de son compagnon qui l'a bien mérité, avant de tenter d'appeler au secours :


A... A... A l'aide... Ahahahaha... A... l'aideuuuu... Muahahahahaha... S'il vous plait ??

Un SOS des plus convaincus, vous en conviendrez...

Y'a quelqu'un ?? Ohé ! Ahahahaha... Hihihihi... Hohohoho... J'ai mal au ventre... A l'aideuuu !

Et là, le rire repart de plus belle quand elle voit le ouistiti un peu plus loin, croquer dans la champignon rouge à poils blancs...


J'suis paumée au beau milieu de nulle part... coincée dans un buisson de ronces avec un guide complètement toc toc kamikaze sur les bords en ayant pour spectateur de mon infortune : un petit singe chapardeur addict crâmé du bulbe...

Oh oui, elle rit la Svenn, elle pleure de rire même... Un rire nerveux qui se transforme en gémissement à mesure qu'elle prend pleinement conscience de sa situation plus que dramatique... Que va-t-elle bien pouvoir faire ?


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* Article 21 = "tu t'dém***** avec ton brun."
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Guilian se retourna juste à tant pour voir le petit chapardeur venir lui subtiliser sa récolte.
Son visage se décomposa.

Tout ça pour ça, pensa t'il, enfin ce n'est pas bien grave, j'en retrouverai des champignons, et puis avec celui qu'il vient d'avaler ce petit chapardeur ne s'en sortira pas sans une vilaine migraine !

Il regarda la délicieuse Svenn avec un air dépité pour la voir s'esclaffer à ses dépens.

Y'a quelqu'un ?? Ohé ! Ahahahaha... Hihihihi... Hohohoho... J'ai mal au ventre... A l'aideuuu !

D'abord vexé, bien vite il sourit à son tour, puis rit aux éclats de la situation pittoresque dans laquelle il a réussi à se fourrer. Et d'y avoir entraîner la belle rousse colérique ajouta au comique de la situation.

Se retrouver au milieu de la jungle, coincé dans les ronces teigneuses au côté d'une ravissante cihuatl n'est pas sans lui déplaire.

Comme toujours quand il avait besoin de réfléchir, Guilian sortit l'outre remplie de pulque qu'il avait toujours sur lui. Alors qu'il s'apprêtait à en proposer à sa charmante compagne d'infortune, une lueur sembla s'allumer dans son regard.

Tout content de sa trouvaille, il prit l'outre et commença à pulvériser du pulque tout autour de lui et de la ravissante Svenn, arrosant les ronces sans lésiner. Avec un grand sourire, il regarda la belle qui lui jetait encore une fois un regard dépité.


Et maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que cela fasse son effet.
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--Gouille_le_lama_pulqueur


Maître Guilian, dans les ronces agrippé,
Tenait du bon pulque en sa main.
Maître Gouille par l'odeur alléché,
S'approcha de lui plein d'entrain.

Maitre Guilian, d'un signe avéré,
Désigna les ronces menaçantes.
Maitre Gouille les babines retroussés,
Dévora les empulqués piquantes.

Maitre Guilian et la jolie rousse,
Finalement vite délivrés,
Soulagés tous deux d'une belle frousse,
peuvent à leurs devoirs vaquer.
Svenn
[Dans la jungle, avec un malaaaadeu, complètement malaaaadeuuu - bouhouhou]

"Ce garçon fait vraiment, mais alors vraiment n'importe quoi..."

C'est un fait et je crois que tu es encore en dessous de la vérité.

"Assurément, il est pire que toi."

Merci de le reconnaitre... Ce saltimbanque est un psychopathe... si tu veux mon avis...


Au départ, en le voyant sortir son outre, elle avait pensé qu'il allait se saouler, puis il avait esquissé le geste de la lui présenter et elle s'était apprêtée à décliner la proposition, détestant cette boisson qui faisait perdre, quand on la consommait trop, sang froid et capacité à réfléchir. Or, il s'était rétracté, se mettant à arroser consciencieusement et allègrement les ronces qui les entouraient.

Elle le regarde, la moue dubitative. Elle a du mal à en croire ses yeux, la Svenn... Faut dire, ils commencent à lui piquer, ses yeux, parce que le jeune homme lui a aussi envoyé du pulque au visage... Ses cheveux en sont en outre aspergés... Elle pue le pulque à plein nez mais au moins son comparse n'aura-t-il plus le moyen de s'en mettre un coup dans le sien : imaginez les bêtises du Guilian s'il finissait bourré...


Et maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que cela fasse son effet.

Oh oui... on va attendre que les ronces aient fini de "pulquoler" puis quand elles s'endormiront, ronflantes, d'avoir un coup de trop dans le citron, nous prendrons la poudre d'escampette. Quelle idée merveilleuse, quelle ingénio...

Késako ? On dirait que la végétation a bougé.

Apparait alors un lama, la mâchoire de travers, attrapant la ronce, la malmenant, la maltraitant, la mâchouillant... La malchance semblait avoir disparu : ils allaient peut-être s'en sortir... Baissant la machette qu'elle vient de lever pour se protéger, la manipulant avec prudence, elle laisse faire le lama rond - comprenez cuité - et se dégage doucement de l'amas de végétaux qui git au sol après avoir subi les assauts de la bête salivante. La rousse s'en écarte prudemment, espérant qu'il ne puisse lui renifler la chevelure et qu'il ne lui prenne l'envie de la mastiquer à son tour.
Reculant encore et encore, elle se retrouve dos à un arbre, contre lequel elle se laisse glisser, soupirant de fatigue, de soulagement et de douleur. Un regard à son pagne lui apprend que celui-ci est fichu. Troué de partout, le pagne... Tâché de partout aussi...son pagne... Qui aurait cru, quand elle avait volé l'homme la veille, qu'elle finirait par recevoir le lendemain une facture bien plus salée que les 50 écus qu'elle avait chapardés ?

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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Avec un large sourire, Guilian admira le talent du lama Gouille sur les ronces empulquées. Force est de constater que le saltimbanque avait bien fait de ne pas se débattre trop, sa tenue chamarrée a bien résisté aux assauts des ronces.

Soulagé de se voir rapidement libéré, il s'accroupit auprès de la délicieuse Svenn. Son doux visage était couvert de poussière et de trainées de sueur, ses ravissantes jambes galbées étaient griffées, écorchées jusqu'au sang. Quant à son pagne, eh bien, il ne masquait plus grand chose de sa délicate féminité. D'un regard connaisseur, Guilian resta quelques instants admiratif. Puis se ressaisit, se redressa et lui proposa sa main pour l'aider à se relever.


Et bien, nous voilà tiré d'embarras, souhaiterais tu maintenant que nous retournions chercher quelques champignons avant de rentrer au clan ?
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--Petit_pied


Il plane... voguant sur un nuage, fourrure au vent, hurlant à la terre entière :

HouhouHaha, Hiiii Houhou Hiiiin !*

Plus rien n'a d'importance... La vie est belle, la vie est rose.

Ce champignon est vraiment merveilleux. Voilà des jours et des jours qu'il en est fervent consommateur et chaque fois, il s'approche un peu plus de la connaissance. Déjà il a l'esprit plus ouvert : pour un peu, il pourrait comprendre ce dialecte improbable que parlent les deux bêtes à deux pattes... Il le sait, il le sent...
A moins que ce ne soit cette nouvelle odeur que perçoit son museau et qui lui est encore une fois inconnue ?
Il se redresse, il renifle... Attiré inéluctablement vers un tas de débris de ronces... Ouii... Ouiiii, l'odeur s'échappe bien de cet endroit... il se met à lécher... C'est bon... c'est fort aussi... Mais il continue et bientôt, c'est le sol sous ses pieds qui se met à se dérober... Il glisse dans un monde d'une torpeur hébétée.
Sa face simiesque se contracte en une violente grimace alors qu'il observe son environnement proche :
Bouhhh qu'il est pas beau ce monstre à la bouche de guingois qui pue la mort !
Bouhhh qu'il est pas beau ce monstre à deux pattes avec sa fourrure toute colorée et ses yeux de p'tit pervers !
Bouhhh qu'elle est pas... Oh qu'elle est belle cette créature aux cheveux rouges à moitié nue...
Titubant, il essaie de s'approcher à grand peine...
Soudainement, il fait un tour sur lui-même, sa queue se raidit, tout son corps aussi et il s'écroule sur le sol, à moitié comateux.

Le petit singe ne sait pas qu'il vient de mélanger psychotrope et alcool, alors que le premier, dangereux pour la santé, est déjà vivement déconseillé et que le second, dangereux lui aussi, est à consommer avec modération.
Le voilà quitte pour une belle gueule de bois et une migraine tout aussi sévère... quand il se réveillera.


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* traduction : "je suis le maitre du monde !"
Svenn
[Dialogue de fous : qu'est-ce que tu fais ? Oh j'mets mes lunettes pour écouter comme ça sent bon...]

Et bien, nous voilà tiré d'embarras, souhaiterais tu maintenant que nous retournions chercher quelques champignons avant de rentrer au clan ?

Elle est fatiguée, la Svenn, d'entendre parler de ces foutus champignons... Elle est sale, poussiéreuse. Ses vêtements sont en piteux état, elle a mal à la tête, mal au pied droit, ses cuisses sont lacérées par endroits... Et son compère, n'ayant pas froid aux yeux, la pèse et la soupèse d'un regard un chouïa trop insistant sur son anatomie.

Oh, elle survivra, elle est costaude, la rousse, elle est solide et elle en a vu d'autres.


Alors saisissant la main tendue, elle se lève, calmement ; et tout aussi calmement, elle fait basculer le jeune homme au sol. Tandis qu'elle le maintient à terre à l'aide de son pied sur son torse, elle attrape un morceau de tissu de la tenue de Guilian. Elle le tend vers elle et d'un coup de sa machette bien aiguisée, le coupe net. Sur ce morceau, elle verse quelques gouttes du peu qui reste dans son outre et elle commence à nettoyer ses plaies.

Tu permets ?

Et s'il ne permet pas, pas grave, le droit elle le prend. Aurait bien voulu ne plus lui adresser la parole au saltimbanque. Il a beau avoir un joli sourire... ça ne la remettra pas pour autant en état ni en tenue pour aller à la cueillette aux champignons... dont elle commence à faire une overdose sans même en avoir goûté un seul...
Marre en outre de lui répéter qu'elle veut rejoindre son clan, celui dont il lui parle depuis qu'elle l'a rencontré, et dont elle n'a toujours pas vu ni le calpulli ni le moindre petit calli.


A son côté vient de s'écrouler le petit singe, elle soupire : un barge de plus ou de moins... Elle se penche, le prend dans le creux de son bras : il est si petit, le ouistiti, de l'autre main, elle ramasse les champignons restants : le turquoise, le rose, la moitié d'un vert à pois blancs...

Les revoilà tes champignons ! lance-t-elle à Guilian en les désignant d'un signe de tête. Prends les et mets-toi en route, je te suis, tu passes devant.

C'est qu'ils ne sont pas encore arrivés au clan... Autant appliquer le principe de précaution et laisser le jeune manos jouer le rôle d'appât.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Alors que Guilian se faisait aidant et serviable fidèlement à son habitude, la jolie rousse en profita pour le bousculer quelque peu.
Les quatre fers en l'air le pauvre saltimbanque se retrouva écrasé sous le pied délicat de la fougueuse Svenn.
Il faut bien dire qu'il trouva cette sensation à la fois désagréable et excitante...


Tu permets ? , dit elle en arrachant un morceau de son pagne jaune avec une habileté certaine.

Oh ben dites donc, vous n'êtes pas gênée vous alors. , répliqua-t-il avec un accent curieux dont la provenance semblait les plonger dans des temps anciens.

C'est à ce moment précis que la petite fripouille de voleur refit son apparition. Il n'avait pas l'air dans un état brillant, mais transportait avec lui la précieuse récolte du saltimbanque. Ce dernier se dégageant à regret de l'emprise de la fougueuse Svenn, se précipita sur son pochon afin de récupérer l'intégralité de ses précieux champignons.

Mon préchiiiieuuuux , dit il d'un ton caverneux qui semblait les plonger dans des temps plus anciens encore, serrant contre lui le sac comme si sa vie en dépendait.

Prends les et mets-toi en route, je te suis, tu passes devant.

Le libertaire Guilian n'avait pas l'habitude de se laisser dicter sa conduite. Et puis la rousse, bien que charmante, ne faisait pas preuve d'une amabilité à toute épreuve. Il la regarda, jeta un coup d'oeil expert au ciel s'assombrissant et déclara :
Il ne va pas tarder à faire bien sombre, peut être devrions nous camper ici pour la nuit ?
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Svenn
[campera... campera pas... Pavillon rouge contre pavillon chamarré... Sac de riz... immunité... Tu sais faire du feu au moins ?]

Camper ? Camper ?! Camper !!!Et pourquoi pas emménager aussi ?

La rousse lève la tête... Où il est, le ciel ? Elle ne voit que de la végétation, dense, qui forme comme un toit, un abri au dessus d'elle... Est-il déjà si tard ? C'est vrai qu'avec Guilian, on ne s'ennuie pas... Une seconde à ses côtés parait une longue, trop looooongue éternité. Mais... ce pourrait-il qu'il ait raison ?


Naaaaaaaaaaaan, pense-t-elle avant d'étouffer un petit rire.

Elle est persuadée d'une chose, la Svenn et elle décide de ne pas se priver de le dire :

Ton clan est-il si loin que nous ne puissions le rallier avant la nuit ? Il ne t'a quand même pas fallu du matin jusqu'au midi pour arriver sur ton manguier... Tu sais ce que je crois Guilian ?

Elle s'approche du saltimbanque et vient appuyer chaque mot prononcé en tapotant le bout du nez du jeune homme à l'aide de son index, comme pour lui donner plus de poids :


Je --- crois --- que --- tu --- es --- tout --- aussi --- perdu --- que --- moi !

Petit sourire espiègle de la rousse à l'intention du jeune manos.

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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Je --- crois --- que --- tu --- es --- tout --- aussi --- perdu --- que --- moi !

Guilian fit une pseudo tentative pour mordre le doigt qui lui rebondissait sur le nez avec une certaine nonchalance.

Teut teut teut... Je t'arrête tout de suite ravissante Svenn, mais pour être perdu, ne faut il pas savoir où l'on va ?
Ainsi nous ne pouvons être perdus tous les deux !
Je suis le seul à être perdu !


Pas peu fier de son trait d'esprit, Guilian ne comprit que trop tard, qu'il venait d'avouer qu'il ne saurait sans doute pas retrouver le chemin du clan.
Ou peut être n'était ce qu'un vilain mensonge. Peut être voulait il profiter de la présence de la délicieuse Svenn pour quelques heures encore avant de l'amener sur la place du clan, où Esteban seul sait ce qui s'y produira...

Un peu perdu dans ses pensées pour changer, le saltimbanque regardait fixement la fougueuse Svenn, un sourire délicat sur les lèvres.
L'instant se prolongea quelque peu avant qu'il ne se ressaisisse.


Enfin, trêve de plaisanteries, je crois qu'il serait bon de nous organiser un peu. Les nuits sont fraîches et il nous faudrait une bonne réserve de bois. Pourrais tu t'en occuper délicieuse Svenn ? Je vais quand à moi chercher de quoi manger.

Sur ses mots, Guilian fila entre les arbres laissant la magnifique Svenn derrière lui.

Puis revenant un instant plus tard, il demanda :


Au fait, tu aimes les champignons ?
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Svenn
[Dis... tu aimes ou tu n'aimes pas ? Tu aimes c'est bien, si tu aimes pas tant pis... Si tu n'aimes pas, j'ferai Mario, toi Luigi...]

Teut teut teut... Je t'arrête tout de suite ravissante Svenn, mais pour être perdu, ne faut il pas savoir où l'on va ?
Ainsi nous ne pouvons être perdus tous les deux !
Je suis le seul à être perdu !


Gnéé ??

Raisonnement du jeune homme un peu tripatouillé... On ne s'improvise pas psychopathe philosophe comme ça... Visiblement... Dans tous les cas...

Au final c'est bien ce que je disais, tu es perdu !


Faute avouée est à moitié pardonnée il parait. La rousse sourit et quand il lui demande de s'occuper du bois, elle répond :

Chef oui chef ! Quant à toi, ne te perds pas en partant à la chasse à notre repas ! Manquerait plus que tu ne sois doublement perdu...

Elle dépose sur une grande feuille de bananier tombée au sol, le petit singe encore groggy et alors qu'elle s'enfonce dans la jungle alentours pour trouver du petit bois, elle entend Guilian qui lui demande pour la troisième fois :

Au fait, tu aimes les champignons ?

Oui, mais je ne peux plus en manger... Quand j'étais petite, je suis tombée dans une marmite de soupe au champignon vert à pois blanc...
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Quelques minutes s'écoulerent avant que Guilian ne revienne auprès de la ravissante Svenn.
Il était bien chargé, le pauvre saltimbanque.
D'un côté un panier recouvert d'un tissu multicolore.
De l'autre deux lapins déjà prêts à cuire.
En bandouillère un sac, qui bien que de petite taille avait l'air bien lourd.

Il posa ses lourdes charges près de l'impressionnant tas de bois qui encombrait une bonne partie de la petite clairière, s'assit et souffla un peu.

Et bien, je crois que nous voilà parés.

Délaissant le reste de ses affaires, il ouvrit le petit sac et en sortit tout le matériel nécessaire pour allumer le feu. Il commença à s'atteler à la tache : Tout d'abord il posa un champignon filandreux sur le sol entre ses jambes et juste à côté un petit fagot d'écorces bien sèches. Puis il attrapa deux pierres différentes et les frottant adroitement l'une contre l'autre fit tomber une myriade d'étincelles sur les fibres qui n'attendaient que cela pour commencer à se consumer. Soufflant sur les braises, il posa les écorces dessus qui formèrent la première flamme.
En quelque minutes après une belle flambée irradiait de sa douce chaleur la charmante Svenn et le saltimbanque.

Guilian sortit son couteau et entreprit de tailler une longue branche. Il était bien content d'être là, tout sourire, il s'adressa à la ravissante rousse.


Comment cela se fait il que tes cheveux soient rouges ?
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Svenn
[Quand Svenn coupe du bois plus vite que son ombre ]


Elle coupe, encore et encore, du petit bois, pour que Guilian puisse allumer le feu qui les réchauffera cette nuit.
Son pagne devenu frangé ne la protègera pas beaucoup et les flammes seront les bienvenues.

Elle revient bien vite sur le lieu de leur campement improvisé. Le petit singe dort toujours et le saltimbanque ne tarde pas à revenir, les bras chargés de victuailles.


Et bien, je crois que nous voilà parés.

Pas tout à fait, je n'ai plus d'eau, mon outre est vide... n'y aurait-il pas une cascade ou un fleuve dans le coin ?


Tant qu'il fait encore un peu jour, elle irait bien en plus se baigner, elle ne ressemble plus à rien dans son état. Pendant ce temps, le jeune manos aura tout le loisir de préparer le repas : il s'est déjà attelé à allumer leur feu. Mais il lui répond par une autre question :


Comment cela se fait il que tes cheveux soient rouges ?

Mince, moi qui pensais que tu allais me demander si j'aime les champignons...
lance-t-elle, le sourire taquin.

Elle reprend bien vite :

Je n'en sais rien... T'as de ces questions toi... C'est comme si je te demandais pourquoi tu t'habilles ainsi
, explique-t-elle en désignant sa tenue. Ça n'a aucun intérêt non ? Tu t'habilles comme bon te semble et moi je n'ai pas choisi la couleur de mes cheveux...

Elle regarde le ciel puis continue d'une voix égale :


Quand j'étais petite, on m'a raconté que je tenais ces cheveux de mon père... Mais je ne l'ai pas connu alors... Elle hausse les épaules.

Oubliant un instant ses projets de quête d'une source d'eau, elle s'accroupit auprès de Guilian, entourant ses genoux de ses bras, elle le regarde faire...

Tu m'as l'air bien dégourdi, pour ton âge...
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Le feux commençait maintenant à réchauffer l'atmosphère, mais était il le seul responsable de cet état de fait ?

Pendant que la douce Svenn parlait, le saltimbanque finit de tailler sa perche, embrocha les deux lapins et les réserva sur le côté en attendant que le tapis de braise soit conséquent.

Il écouta avec intérêt la réponse de la ravissante Svenn. Il est vrai qu'il n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle. Il était très fier de sa tenue chamarrée avec laquelle il paradait. Mais l'avait il vraiment choisi ? Ou s'était elle imposé à lui ?

Il souleva son lourd panier en sortit deux outres pleines, l'une d'eau l'une de pulque. Il tendit l'eau à la ravissante rousse assoiffée au moment où elle disait :


Tu m'as l'air bien dégourdi, pour ton âge...

Guilian lui sourit, n'était ce pas là le premier compliment qu'elle lui faisait depuis leur rencontre ? Sans doute, sans doute...

Du panier il sortit ensuite une ribambelle de tortillas fourrés, les unes à la mangue, les autres au chocolat et bien sûr certaines aux champignons...
Il les présenta à la belle rousse avec son large sourire :

C'est moi qui les fais ! J'espère que tu les apprécieras.

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Svenn
[Jaune ? Rouge ? Nan, bleue... comprenne qui pourra...]

La jeune femme le regarde un peu interloquée de voir tout ce fatras d'objets et d'aliments qu'il déballe sous son nez, l'air de rien...
Un panier, des tortillas, des outres... Il n'avait pas tout ça sur lui précédemment et n'étant pas née de la dernière pluie elle lui dit :


Dis-donc, ça pousse sur quel arbre, les outres ?

La rousse arbore une moue dubitative mais se saisissant néanmoins d'une tortilla, elle la croque à pleines dents. Ça fera toujours ça d économisé sur ses propres provisions.

Tu chais, che crois que tu m'as bien menée en bateau, reprend-elle la bouche pleine.T'es allé chusqu'à ton clan pendant que che m'occubais du bois... Et t'as cru que che trouverais cha normal, tout chet attirail, alors qu'on est choi-disant perdus au beau milieu de la chungle.

Elle déglutit et, lui agitant sa tortilla entamée sous le nez, elle continue :

Bon alors, c'est quoi le souci avec ton clan ? J'ai les cheveux rouges et je vais leur faire peur ? Ma tenue fera honte à ton peuple ? Ah non attends, j'y suis ! Vous n'aimez pas les étrangers !

Ses yeux noisette se font provocateurs, elle le met au défi de lui répondre en toute honnêteté : pourquoi donc refuse-t-il de la conduire à son clan ? Peut-être qu'ils ne veulent pas de vagabonds susceptibles de voler sur le marché ? Quoi qu'il en soit, son clan, d'accord ou pas, la verrait circuler dans ses rues, parmi sa foule. S'il n'avait fallu à Guilian que quelques minutes pour faire l'aller-retour, ils ne devaient pas en être trop éloignés.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
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