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[RP OUVERT] Au fou et au vent, il faut livrer passage*

Svenn
[Quand tu te cognes la tête contre une cruche et que ça sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide]

Elle sombre avant même d'avoir pu lutter contre la chape de plomb qui s'empare d'elle. Peut-être cette petite comptine chantonnée par le jeune homme qui la berce ?

Dans tous les cas, son sommeil est si profond qu'elle en perd la conscience du monde qui l'entoure.

Le rangement des affaires, elle ne le perçoit pas
Les bras qui sont délicatement passés sous elle, elle ne les ressent pas.
Le bruit des pas de Guilian sur le sol recouvert de feuilles, elle ne l'entend pas.


Plus rien n'a de prise sur elle, plus rien ne semble pouvoir la réveiller... Rien sauf peut-être...

Un... Chpook... suivi d'un Chbrong... quand en premier lieu, sa tête vient heurter quelque chose aussi dur qu'elle puis quand en second lui, c'est son corps tout entier qui vient heurter le plancher.


Sortie en sursaut de son sommeil, elle est complètement sonnée, elle voit trente-six chandelles, la Svenn... Après les attaques intempestives de mangues, les écorchures de sa rencontre imprévue avec des ronces... Ca fait beaucoup.

Elle lève le regard vers Guilian, qui s'est écarté :


Je suis où ?

A voir l'endroit, il s'agit d'un calli... à en voir les couleurs des tentures qui en recouvrent les murs, c'est le calli du saltimbanque.

Ben dis-donc... marmonne-t-elle en frictionnant la nouvelle bosse qui est en train de poindre sous la peau de sa tempe, pour une première rencontre, c'est réussi... t'as passé la moitié du temps à m'assommer d'une manière ou d'une autre...

Désignant la hutte du jeune homme d'un geste du menton :


Et tu profites de mon sommeil pour m'emmener chez toi... Toujours en m'assommant... Y'a plus romantique, avoue-le... A moins que tu n'aies voulu, continue-t-elle sur le ton de la plaisanterie, t'assurer que je reste bien inconsciente et que je ne me débatte pas.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Guilian réalisa sa combinaison préférée de sourire et haussement d'épaule. Il ne trouva rien de mieux à dire que :

Oui j'en connais plus d'une qui m'ont trouvé assommant et à plus d'un titre. J'espère que ce n'est pas ton cas, enfin je veux dire que pour toi cela n'aura été qu'a un seul titre. Enfin que je euh...

L'effet de la pulque, la fatigue de la chasse au champignon et celle d'avoir porté la belle endormie rendaient le jeune brun tout confus.
Voilà que le Maître Parleur perdait sa verve ! Mais où va t'on ? Ou peut être était il simplement troublé ?


A moins que tu n'aies voulu, t'assurer que je reste bien inconsciente et que je ne me débatte pas.

Rhooo... Et cela t'aurait sans aucun doute déplu, n'est ce pas ?

Avec un grand sourire amusé, le saltimbanque aida la belle à se relever. Puis d'un geste de la main, il indiqua la table joliment peinte en rouge et l'outre qui s'y trouvait.

Un dernier verre ?
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Svenn
[c'est trop inzuste]

Assommant... Bah euh... Elle se mordille la lèvre inférieure... Doit-elle lui dire, lui avouer ? Le gamin semble un peu perturbé par le jugement que certaines ont pu avoir à son encontre.
Elle décide finalement de taire ses pensées... bien que cela la démange de lui dire combien il a été saoulant avec sa chasse aux champignons par ci, les champignons turquoises par là, à lui demander sans cesse si elle aimait ça...
La Svenn, elle se dit qu'elle a été suffisamment chieu** avec lui, pas toujours tendre... Puis en même temps que lui doit-elle ?

Rien.

Rien si ce n'est deux bosses, un pied douloureux et des cuisses striées d'éraflures...


Ah non ! un pagne aussi... plus de toute première jeunesse, elle n'a jamais eu que lui... Autant dire que c'est pas évident quand il lui faut le laver... Obligée de passer quelques heures nue à l'abri des regards en attendant que ledit pagne veuille bien sécher...

Mais... elle s'égare dans ses pensées... rappelée à la réalité par la voix de son hôte :


Rhooo... Et cela t'aurait sans aucun doute déplu, n'est ce pas ?


Elle s'indigne !

Tu sous-entends quoi là ?! Bien sûr que cela m'aurait déplu mais pas pour les raisons que tu crois. Puis j'en veux pas de ton dernier verre, j'ai bu pour toute l'année à venir !

Elle le laisse l'aider à se relever. D'une part parce que c'est de sa faute si elle est tombée si bas, d'autre part parce que l'effet du pulque, elle l'a encore dans le citron.

J'veux bien de l'eau par contre... Si t'en as encore bien sûr... Sinon indique moi la rivière la plus proche, vu mon état, ça m'fera pas de mal à tout point de vue.


Elle pourra en effet s'y rafraichir les idées, et la peau, qu'elle a encore poussiéreuse par endroits. Et pour le pagne bah... Elle en volera un... Faudra bien... Elle hausse les épaules à son tour, elle a remarqué comme Guilian le fait si bien, comme ça semble l'aider à se dédouaner de ce qu'il fait ou dit.

Cependant, le pulque a aussi un effet secondaire assez ennuyeux : la rousse est passée en mode némo - comprenez mode poisson rouge - et semble avoir légèrement oublié un petit détail rikiki qui a son importance : il fait nuit... Eh oui Svenn, t'as petite sieste n'a guère duré plus que quelques minutes, le temps pour Guilian de te porter jusqu'à sa hutte et de te laisser tomber avec la grâce d'un pécari bourré.

Tcho monde cruel... Pour le bain, tu repass'ras

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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Tu sous-entends quoi là ?! Bien sûr que cela m'aurait déplu mais pas pour les raisons que tu crois. Puis j'en veux pas de ton dernier verre, j'ai bu pour toute l'année à venir !

Guilian regarda la délicieuse Svenn avec surprise. D'une part il ne savait pas du tout où elle voulait en venir ni à quelle raison il croyait qu'elle croyait qu'il croyait. Tout cela était finalement bien confus.
Ensuite, elle n'aimait pas le pulque, cette boisson miraculeuse offerte par les Dieux, qui rend joyeux, qui permet d'oublier tous ses soucis, qui permet d'être vraiment soit même.
Comment peut on ne pas l'aimer ? s'interroge le saltimbanque avant de se diriger vers la table et de se servir une timbale. Il est en train de la savourer tranquillement le la belle lui fait sa demande :

J'veux bien de l'eau par contre... Si t'en as encore bien sûr... Sinon indique moi la rivière la plus proche, vu mon état, ça m'fera pas de mal à tout point de vue.


Le saltimbanque hoche la tête.

La rivière c'est très simple. Tu sors du Calli, tu prends à droite pendant une vingtaine de pas, puis tout de suite à gauche. Tu continues vers la palissade et tu tournes à droite derrière la taverne. Là tu suis le sentier fleuri pendant environ cinq minutes, et ensuite tu arriveras sur un croisement en forme de T. Tu prends à droite et puis la troisième à droite. Tu avances un peu. Et là sur ta gauche, si tu n'as pas trouvé, et bien, je serai encore là pour te réexpliquer.

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Svenn
[Je te tiens, tu me tiens, par la barbichetteuuu]

Guilian a l'air sceptique, elle sourit. Qu'il croit ce qu'il a envie de croire. Elle s'en moque. Elle le regarde se resservir une timbale de pulque puis il lui explique comment trouver la fameuse rivière qu'elle recherche :

La rivière c'est très simple. Tu sors du Calli, tu prends à droite pendant une vingtaine de pas, puis tout de suite à gauche. Tu continues vers la palissade et tu tournes à droite derrière la taverne. Là tu suis le sentier fleuri pendant environ cinq minutes, et ensuite tu arriveras sur un croisement en forme de T. Tu prends à droite et puis la troisième à droite. Tu avances un peu.


A mesure qu'il avance dans ses explications, la tête de la rousse change. De yeux ronds en bouche bée, elle finit la mine déconfite... C'est que ça a l'air loin en plus d'être compliqué... Mentalement, elle essaie de se souvenir : à droite en sortant du calli, puis à gauche, on tourne à droite derrière la taverne, un sentier fleuri à suivre... pendant combien de temps déjà ?

Et là sur ta gauche, si tu n'as pas trouvé, et bien, je serai encore là pour te réexpliquer.

Et comment il va lui réexpliquer si elle se perd hein ? Ça voudrait dire qu'elle ne retrouvera pas le chemin de son calli... Mff l'est pas très malin là... Ça doit être le pulque...


Elle hausse les épaules, lève les yeux au plafond, les roule dans ses orbites puis elle lui demande :


Et un endroit où dormir ? Tu peux au moins m'expliquer où trouver ça ?

Elle a toujours la bourse du malotru qui, un sourire bizarre sur les lèvres et une lueur encore plus étrange dans les yeux, lui a mis la main aux fesses la veille. Avec 50 quachtli, elle devrait trouver quelque chose de décent pour piquer un roupillon.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Guilian regarda la Ravissante Svenn tout en sirotant son pulque. Les jolies yeux ont d'un coup changé de forme devant la clarté des explications dispensées.
S'attendant à la voir partir avec regret, il fut étonné de la voir rester planter là au milieu du Calli telle une godiche.


En fait, elle ne veut pas me laisser, je sens que cette petite a le béguin pour moi, pensa-t'il amusé.
Il lui sourit tendrement comme pour lui faire comprendre que tout était possible, quand elle lui posa la question fatidique :


Et un endroit où dormir ? Tu peux au moins m'expliquer où trouver ça ?

Et bien dis moi, tu changes bien vite d'avis. Un instant tu veux aller à la rivière, l'instant d'après tu veux trouver où dormir...
A croire que tu ne sais pas ce que tu veux !
, dit malicieusement le saltimbanque.

Enfin, tes désirs sont mes ordres, Ravissante Svenn. Alors, qu'avons nous ici ? , dit il en détaillant le mobilier du calli.

Une table rouge, non tu risquerais de tomber encore une fois.
Une chaise verte, mais ça ne doit pas être bien confortable.
Un sol en terre battu, trop salissant.
Oh ? Mais que vois je ? Regarde là ! Un lit ! Mais oui voilà quelque chose qui semble parfait pour dormir, tu ne crois pas ?

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Svenn
[Au clair de la luuuuneuu...]

Et bien dis moi, tu changes bien vite d'avis. Un instant tu veux aller à la rivière, l'instant d'après tu veux trouver où dormir...
A croire que tu ne sais pas ce que tu veux !


Han !

Petit cri indigné, jugez comme elle fait ça bien, la Svenn.

Pour ta gouverne, ça s'appelle juste savoir rebondir et s'adapter... Dehors il fait nuit et ton explication étant somme toute assez compliquée, je préfère me baigner demain quand j'y verrai clair comme en plein jour.

"Euh... Tu nous fais quoi là ? Demain matin, tu verras forcément clair comme en plein jour puisqu'il fera... bah... hum... jour..."

Nan, pas forcément, on peut très bien ne pas voir clair le jour... tout dépend de la quantité de pulque ingurgitée la veille. Puis de quoi j'me mêle d'abord ?


Pendant ce temps, le saltimbanque entreprend de passer en revue son mobilier, sous l'œil médusé de la rousse qui s'attendait plutôt à recevoir une palanquée d'explications sur le chemin à suivre jusqu'à l'auberge la plus proche.

Euh... je crois que...

Oh ? Mais que vois je ? Regarde là ! Un lit ! Mais oui voilà quelque chose qui semble parfait pour dormir, tu ne crois pas ?


... tu n'as pas compris le sens de ma question...

Elle hausse le sourcil, pose une main sur une hanche, le sourire en coin : c'est une impression ou il la prend un peu pour une demeurée ?
Qu'à cela ne tienne, puisqu'il veut jouer à ça, elle prendra donc son lit et il se contentera de la chaise. En plus, la belle affaire que voilà, elle économisera les quachtli qu'elle a volés la veille. Si c'est pas beau la vie !

Haussant les épaules, elle se déshabille sans autre forme de procès, posant avec soin son pagne blanc plus très blanc sur la table rouge et se glisse sous la couverture jaune du lit bleu de Guilian.


Bonne nuit.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Guilian
Guilian est toujours assis tranquillement attablé avec son verre.
Il regarde amusé la douce Svenn se mettre au lit.
Elle a l'air épuisée la pauvre voyageuse.


Fais de beaux rêves douce Svenn.

Sirotant sa timbale avec plaisir, il regarde la belle s'endormir dans la pénombre. Une douce torpeur semble l'envahir.
Calmement, il attrape de quoi écrire et rédige un petit mot à destination de la ravissante Svenn.


le sympathique saltimbanque a écrit:
Douce Svenn,
Bien vite tu t'es endormie, bien vite tes traits se sont relâchés, bien vite le rythme régulier de tes ronflements ont fait vibrer les murs du Calli.
De peur de perdre mon audition, j'ai préféré aller dormir dans mon bureau.

Quoi qu'il en soit, sois la bienvenue parmi nous, je suis certain que tu trouveras bien vite ta place dans ce clan.

Si tu as besoin de quoi que cela soit, n'hésites pas à me faire signe.
Guilian


Il relit sa lettre, corrige quelques fautes et la pose sur le pagne, enfin plutôt le bout de chiffon qui lui sert de pagne.
Puis il sort, laissant la bruyante endormie finir sa nuit

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Svenn
[Enfant du soleil, tu parcours la terre et le ciel... Quand la mystérieuse rousse s'endort.]


Elle s'endort très vite, la rousse, faut dire qu'elle est fatiguée, très fatiguée et que cela fait... fiouff... des jours pour ne pas dire des semaines qu'elle n'a pas dormi dans un lit digne de ce nom.
Alors elle y plonge, dans ce sommeil réparateur, elle y plonge et pas qu'un peu, elle y plonge allègrement, elle y ronfle même.

Tellement, qu'elle n'entend pas son hôte sortir du calli, du coup...

Les rêves, alors, la prennent, l'emmènent dans un autre monde.

Elle se laisse entrainer, revivant des souvenirs de son enfance.
Élevée par sa grand-mère, sa propre mère étant morte en couches.
La pauvre vieille était sénile, elle ne remarquait jamais les fugues que la petite rousse faisait régulièrement, trainant les rues, montrée du doigt par les autres enfants qui se moquaient de sa chevelure de feu.

Elle faisait celle qui s'en fichait, la Svenn. Mais une fois arrivée près de la cascade, elle pleurait tout ce qu'elle pouvait, maudissant ce père qu'elle ne connaissait pas et dont elle avait hérité ces cheveux si repérables.

Tiens, la voilà plus âgée : une douzaine d'années... Les filles continuent de se moquer, sur son passage. Faut reconnaitre qu'elle est pas très bien coiffée, la jeune fille et ses vêtements sont élimés, un peu comme aujourd'hui. Les garçons eux, ne rigolent plus, ne se paient plus sa tête. Ils posent sur elle ce regard qu'elle perçoit encore chez les hommes de maintenant. Une lueur étrange, qu'elle ne comprend pas, qu'elle ne connait pas.

Fondu enchainé : elle est la Svenn d'aujourd'hui. Elle marche dans les rues éclairées d'un clan, cherchant du regard une auberge en prévision de la nuit qu'elle espère tranquille. Elle se balade, elle croise des femmes qui murmurent sur son passage, elle croisent des hommes, qui se retournent sur elle. Mais qu'ont-ils donc tous à la dévisager comme ça, de la tête aux pieds ?

Puis une sensation désagréable : celle d'une main, qui pince, qui tâte, qui soupèse son fessier. Elle ne l'a pas vue arriver, cette petite baladeuse, cette vagabonde perdue au bout de son bras. Un bras qu'elle attrape et qu'elle tord. Ses yeux noisette croisent ceux du propriétaire de la main. Il en a presque la bave à la bouche, dans ces iris danse cette étrange lueur bien connue de la rousse.


C'est combien, esclave ?

Voilà ce qu'il lui a demandé, ce sale pécari ! La rousse voit rouge et lui tord le bras plus violemment encore, lui volant au passage bourse et tortillas visiblement fraichement achetées au marché.

Au voleur ! Attrapez-là !


Zut, l'alerte est donnée, adieu tranquille nuitée. Sans demander son reste elle se sauve. Elle court, elle court, à en perdre haleine, elle... Elle se débat ?! Qu'est-ce donc que ce qui la retient, pieds liés ? Elle rue, elle se cabre, elle...

BOUM !

Un bruit énorme, mais pas du tout proportionnel au poids de la belle, notez-le.

Aïeuuuu...

Larme... Bobo mfff... Elle est sur le sol du calli de Guilian, les jambes complètement entortillées dans la couverture jaune sous laquelle elle s'est glissée durant la nuit.

Dehors il fait jour, et à la lumière du soleil qui entre dans la hutte, elle aperçoit un petit papier posé sur son vieux pagne désormais frangé. Elle se lève, s'en saisit et le regarde. Elle ne sait pas lire la Svenn mais elle sait reconnaitre les écritures des images. Guilian lui a laissé un mot. Elle sourit : il est vraiment trop gentil. Elle imagine déjà les jolies choses qu'il lui aura dites pour se faire pardonner des tristes événements de la veille.

Le visage détendu, les yeux brillants de joie, elle enfile son vêtement et sort.


Alors... Voyons voir... qu'a-il dit la veille ?

Elle fronce les sourcils et se remémore :


ah oui ! ça me revient : sortir du Calli, et prendre à droite pendant une vingtaine de pas...


... Puis blablabli et blablabla... etc etc... Notre Svenn s'en va.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
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