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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Eilith
Mairie - Illumination

Elle vient juste de finir d'allumer son feu quand elle entend crier.

Brrrrrrrrrrr ….rrrrrrrr ! ATTENDEZ ICI !!!, vous partirez quand on vous le dira!


Ah. Le boeuf les avaient visiblement suivis jusqu'ici en courrant de manière pathétique et en grelottant.


Je suis Falkee…….. Falkee de Moustiers..
Soldat éternel et dévoué des Centaures ! ne vous fiez pas à mon gabarit, moi aussi je sais tricoter de jolie chose…
Avec les tripes surtout des vilains que j’occis….. J’aime jouer un peu… c’est humain !…. Ils durent tellement peu….


Puis le drôle d'individu se met à caresser son épée tout en ayant un regard de tendresse. Eilith ne perd pas une miette de ce spectacle, totalement ahurie. Il est fou. Elle le savait, Bergerac est une ville qui regroupe beaucoup de cinglés, certains semblent se prendre pour des vampires, elle avait aussi entendu parler d'un Seigneur des Ténèbres, mais là!

Elle regarde le pauvre dément rire tout seul avec un air compatissant. Il prit ensuite un air inspiré, comme s'il se croyait touché par Aristote lui-même... A moins que ce ne soit autre chose...
Eilith regarde son début d'incendie, en se demandant s'ils ne feraient pas mieux de jeter cet individu dans les flammes, cela épargnerait du travail à l'Inquisition.

Ah, voilà qu'il se met à déblatérer un charabia incompréhensible à propos de vielle, de personnel, et du manque d'humour de son Capitaine.


Simone, qui entend cela, se tourne vers son écuyère-interprète-infirmière-responsable du pot de bleu et lui dit en riant :

On a démantelé une armée, nous ? Avec nos petits poings et nos manches à balais ? La classe. Dire qu’on ne s’en est même pas rendu compte. C’est fou, à croire que ce type est plus au courant de nos faits et gestes que nous-mêmes. J’ai dû m’endormir à un moment donné.

Eilith lui sourit en réponse, tout en brandissant sa brindille :

Et le pire, Dame Simone, c'est qu'on dit de nous qu'on est folles. Le monde à l'envers, hein ?

Pendant ce temps-là, le géant continuait sa litanie, sans se rendre compte que l'on parlait .
La jeune fille est vite perdue, jusqu'à ce qu'il dise :

Je vais voir si quelqu’un veut se déranger pour si peu de chose…..Mais ça m’étonnerait.

Et donc, le lourdaud repart chercher une personne, croyant sans doute avoir eu un effet terrifiant. La jouvencelle doutait cependant de revoir cette grande gigue accompagnée de quiconque ayant un tant soit peu d'autorité.
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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Cymoril
L'arrivée en ville se fait tranquillement en binôme, spassadin fourmi.
Le Sombre lui manque déjà, quant au p'tit nouveau qui s'en est retourné, pas plus mal de se rendre compte qu'on n'a pas les nerfs suffisants à la première échauffourée.

En silence, elle prend note des étendards divers et variés, forces en présence, elle fera suivre à qui de droit dès qu'ils seront posés.

Une pause taverne, pourquoi pas, parait que c'est bon pour le moral ! Bien que prendre une barque sur la tronche au réveil ne l'ait vraiment mise de bonne humeur pour la journée qui s'en suivait, même au nom de la Sainte Boulasse. Dans le pire des cas, ses sacs débordent de réserve de floc bien gascon... Et elle a bergeracquoise à voir...

Diplomate, elle évite de lui rétorquer qu'elle ne s'est jamais vraiment perdue en route, mais ce serait perte de temps là encore. Ni qu'elle apprécie vraiment qu'il lui fasse ressentir un p'tit côté boulet.
Pas franchement bavarde, fourmi d'humeur égale.

Morbleu, il arrive encore à la faire rougir avec son histoire de robe. Déjà que rien que les mains qui enserrent sa taille pour l'aider à descendre de Bagual suffisent à lui retourner les sens.
C'est toute en braies, armes et maille légère qu'elle est parée pour l'heure.

Et dans l'immédiat elle se demande si son chargement est en sécurité sur son canasson, et se fait harceler par un pigeon porteur de nouvelles relativement merdiques pour la suite.


J'te suis !
Et pour les fanfreluches, on verra ça plus tard, en privé...


Décontenancée, c'est une fourmi aux joues rosies qui débarque, merci bien spassadin !
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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Falkee_de_moustiers
Il regarda la petite cavalière de toute sa hauteur en lui faisant un bref sourire. Auquel il ne fallait surtout pas se fier! Il devinait peu être un danger dans l’amazone…

Cette dernière qui l’avait longuement observée, voir calibré, était peut être tentée ?
A je ne sais quoi ? ………..A goûter sans doute à son épée Galatée……


Damoiselle Simone je n’invente rien, et je ne suis pas de ceux, à qui l’on raconte des histoires pour les petits enfants…..

Et hop


J’ai signalé votre présence….Faut attendre un peu….Patience

En attendant, je vais aller affûter Galatée ça fait un moment, elle en a bien besoin..

En partant jette un coup d’œil sur l’autre rousse qui venait de bredouiller quelque chose en ce disant

Crois peut-être que c’est elle à qui il pensait ! pfffffffff
Mittys
[Angoulème ,à l'étage d'une taverne]

Le jeune Schmitt venait de sortir de taverne , il venait d'apprendre l'attaque de brigand gascons sur la citée de Bergerac , ils auraient apparement mise en déroute deux armées périgourdine ainsi que la prise de la mairie , toutes ses rumeurs avaient été avancé en taverne , le comté aurait été attaqué afin de faire un enlèvement du Roy , sans doute contre une bonne somme

Après avoir fait un tour dans Angoulème le comtois revint à la taverne puis se rendit dans la chambre et y dévourit une lettre indiquant que son amie était arrivée en Bergerac , il décida alors de lui écrire

Citation:
Ma Cymoril

Je suis actuellement à Angoulème entrain de remplir mes poches afin de pouvoir continuer mon aventure , et j'ai entendu dire que bergerac avait était lieu de combat entre des gascons et l'ost périgourdins qui aurait été décimé par tes compatriotes
Pourrais-tu me dire comment tu va et se qu'il se passe exactement en Bergerac ,je suis un peun inquiet pour toi...comprend moi

Schmitt of Hohenstaufen




Il enroula le parchemin , y apposa son scel et le fit parvenir à la belle via sono corbeau Rico
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Bouchebee ,Edhel ,Spoonkilla ,Ardath , Mittys....alias "Les Tontons Floodeurs"
Staron
Le regard neutre, le pèlerin entre dans la cité.
Pas un mot. De toutes façons, il n'a rien à dire, seulement à surveiller. Pour le reste, il attendra l'occasion ...

En retrait, il observe : le fossoyeur, du peu qu'il le connaît, fidèle à lui-même, mêne la danse.
Quelques mots bien placés et bien pensés ordonnent aux troupes ...
... et le général, à lui seul, envahit une taverne. Les autres suivent. Eilith avec.
Staron sourit, et suit, à distance.
Entré bon dernier dans la taverne bondée, il se fraie un chemin à l'opportunité des allées et venues. S'assoit, pèse le poids de chacun, accompagne les humeurs et les mouvements, sourit, salue, parfois s'éclipse, puis revient (oups, il a raté quelqu'un d'important ?) ... et toujours, observe.

Aux Armes! En selle Cornedieu! Général Zouz forme une troupe avec les plus costauds! Les autres..Allons expliquer au Maire qu'on ne fait pas poireauter des Gascons sans conséquences!
Hop, hop!


Le Seigneur a parlé ... réaction immédiate de chacun, et chacun en un instant trouve sa place, Eilith aussi.
Staron suit. A l'extérieur, un regard sur le petit bout de femme à la sage chevelure de feu ... de feu, tiens ? Voilà qu'elle fait des siennes ... ma foi, si ça l'amuse ... Pendant ce temps elle ne fait pas de bêtise.

Une espèce de lourdeau parle comme s'il était tout seul au monde.
Je suis Falkee ...

Staron murmure :
Tiens, je ne l'avais pas vu, lui. C'est pourtant pas la mesure et la grande bouche qui l'aident à se faire discret.

Je vais voir si quelqu’un veut se déranger pour si peu de chose ... Mais ça m’étonnerait.
Ah, enfin quelque chose de constructif.
...
Simone_de_beauvoir
Folles, nous ? Allons donc, qui dirait pareille aberration ? Nous sommes tout ce qu’il y a de plus sain d’esprit.

Avec un rire clair elle se retourna vers le soudard qui en débitant ses inintelligibles élucubrations les faisait par contraste paraître encore un peu plus sensées.

Damoiselle Simone je n’invente rien, et je ne suis pas de ceux, à qui l’on raconte des histoires pour les petits enfants…..

Et hop

J’ai signalé votre présence….Faut attendre un peu….Patience

En attendant, je vais aller affûter Galatée ça fait un moment, elle en a bien besoin..


À sa décharge il fallait noter qu’il avait prêté attention à ses paroles puisqu’il l’avait appelée par son nom. Incapable de démêler son embrouillamini de paroles confuses, elle se désintéressa de la question avec force haussements d’épaules et rejoignit les géraniums grillés d’Eilith.

B’soin d’aide, m’écuyère ? Ç’avait pourtant l’air bien parti, dommage qu’on t’ait coupé la chique. Allons, soufflons !


Et la voilà qui s’essouffle sur les flammes naissantes. Lentement mais sûrement, celles-ci s’élevèrent en léchant la muraille de la mairie. Simone recula à pas lents en contemplant le spectacle flamboyant, les yeux hypnotisés par la lumière ondulante. C’était beau. Elle espéra que Zophia se joindrait à elle. Après quelques instant d’immobilité, le regard rivé aux flammèches se tourna vers sa complice.

Tu sais ce qui nous manque ? Un bélier pour défoncer la porte. Ce serait drôle. Et c'qui serait encore plus drôle, c'est de se servir d’un prisonnier pour se faire.

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Cymoril
Bergerac, soirée en taverne ou la sociabilisation d'une fourmi...

Faut t'intégrer, être sympa, pas rester dans ton coin, qu'on arrête pas d'lui répéter. Pas douée pour ça la fourmi, après elle a tendance à se coltiner une telle foultitude de problèmes qu'elle préfère éviter les nouvelles rencontres. Et puis, elle n'est pas vraiment bavarde alors...

Pleine de bonne volonté, elle se lance à l'assaut d'une taverne, et là, du premier coup, se glisse presque à l'aise à l'intérieur, heureuse d'y trouver la fratrie de forgerons labritois. Certains membres de la maisnie Cartel qu'elle a déjà rencontré en présence aussi. On se bisouille, s'échange quelques mots, et paf, un corniaud local qui ramène sa trogne, visiblement en contencieux avec le Zouz. Pérorant, narguant, osant déclarer qu'il veut l'adopter pour mieux le battre. L'indignation monte rapidement chez tous les acteurs en présence, la soeur prête à voler dans les plumes de l'indélicat s'il continue de harceler et menacer l'Zouz.

Il achève de faire monter la moutarde au nez de la fourmi en s'attaquant à Gigi. Pas très fin le bergeracquois de poursuivre, il n'a peut-être pas bien réalisé que la taverne entière était contre lui. Et que de concert ils lui tomberaient dessus.

Quelques échanges fleuris plus tard, et à l'aide d'une corde laissée là par l'inspiré et intuitif sieur Staron, il est ficelé avec soin. Et le débat est lancé, tortures diverses proposées, elle regrette pour une fois de n'être un peu plus ménagère, elle aurait sûrement des aiguilles en besace... Songe au cure-dent de l'ami Tak, se remémorant avec un sourire cynique combien ils avaient pu s'amuser à le planter sous certains ongles l'été précédent.

Et là, l'idée de génie traverse la cervelle de la fourmi.
Sourire aux lèvres elle s'ose à lancer :

On pourrait s'en servir de bêlier cette nuit ! Il a l'air d'avoir la tête dure en plus, le p'tit Fazz !

L'idée séduit, fait son chemin, motion adoptée. On s'adonnera à un exercice auquel elle est exercée en bonne labritoise, la tentative de prise de mairie à l'arrachée..

Et on pensera à répondre au courrier juste après, demain... Le Myttis s'inquiète de son bien-être apparemment, et ça la fait marrer !

Si c'est pas de l'effort d'intégration par l'idée à la con ça !

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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Simone_de_beauvoir
Les grands esprits se rencontrent devant la mairie de Bergerac.

On les rejoignait enfin. C’est qu’une tentative de révolte orchestrée par deux jouvencelles aurait risqué de paraître peu crédible. Voire totalement ridicule.

Cymoril et le Commandeur Zouz approchaient donc de la mairie à grands pas, traînant un Bergeracois à bout de corde. Les yeux plissés, Simone le reconnut. C’était leur dernière recrue, celle qui avait longuement courtisé Gigi. Allons bon. La torture de recrue figurait-elle au programme des réjouissances ? Elle s’en enquit. Apprit que ce jeune homme semblait avoir perdu la tête. Pour vouloir adopter Zouz il fallait en effet être très sérieusement dérangé.

La médecine moderne étant ce qu’elle était, soit encore bien loin de l’invention de la psychologie, la solution qui leur parut la meilleure fut de défoncer la porte à l’aide de son crâne. Voilà qui allait à coup sûr lui remettre les idées en place. Et puis, si ça ne lui faisait pas de bien, ça ne pouvait pas lui faire de mal.

Si ?

Encore neuve en matière d’exaction, Simone eut pitié d’elle-même et appliqua un bâillon sur les lèvres du prisonnier afin d’étouffer les hurlements de douleur. Puis, après moult tergiversations sur les meilleures techniques à adopter, chaque révolté empoigna fermement un membre du malheureux. Ils comptèrent. Un, deux, trois. Le convoi s’ébranla brusquement en direction de la porte principale de la mairie, la tête de Fazzino brandie en avant en manière de bélier. Elle heurta violemment le bois. Les portes branlèrent à peine. Essoufflés, les rebelles reprirent leur élan.

Simone riait nerveusement, surexcitée. Elle lança le signal en hurlant. Un, deux, trois ! Le bélier percuta la porte encore plus violemment que la première fois. Il avait cessé de se débattre, sans que Simone sache si c’était une marque de fatalisme ou de pâmoison. Ils reculèrent à nouveau. Les portes allaient sans doute finir par céder. Un, deux, trois.

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Optat
Le maire de Bergerac finissait d'évacuer ses mictions matinales avec extase. Les doigts encoe légèrement mouillés il referma tant bien que mal ses braies un peu crasseuses.

Ah cornebleu que ça fait du bien !
Adoncques il parâit que des putois du sud sont en ville et se gargarisent de mot ? Diantre, la jeunesse est bruyante mais les donzelles portent la jupe assez haut.


Puis se grattant furieusement l'entre-jambe il émis un pet assez sonore et ne put s'empêcher de rire.

Ah tiens ! On dirait un discours de Falco et de son général de pacotille ! Ma foi ça soulage bien les boyaux, tout autant que de savoir que les malandrins se sont pris une avoinée par nos garçons de ferme cette nuit.
Faut bien que jeunesse se passe, mais diable laissez nous dormir en paix.
Tiens mon beau général gascon, encore un vent pour te souhaiter la bienvenue.

Si tu ne viens pas à la paix le pet ira à toi.


Puis, finissant de se rajuster, il rentra dans son logis pour grignoter quelques gousses d'ail et deux ou trois oignons qui constituaient, en dehors de la vinasse bien sur, le principal de son déjeuner.
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Takeo91
C'était le matin. Un matin froid, aggressif par certains endroits pour le Lion du Périgord. Cela faisait quelques jours que le lieutenant avait revêtu pour la première fois depuis son retour de Gascogne, son armure légère. C'était aussi la première fois qu'il arborait sa Lochabre flambant neuve, plus grande que le géant de Castillon-même, aussi lourde qu'une jouvancelle.

Plume à la main, lettre rondelettes et penchées, comme à son habitude; Takeo envoya missive au bourgmestre de Bergerac. Le ton était comme l'était le puissant forgeron; direct. Le pli était refermé par un mince cachet de cire, où l'on distinguait, une petite tête de Lion.


Citation:
Au Bourgmestre de Bergerac, Optat.

L'on a point eu l'occasion de se rencontrer ni-même de se parler jusqu'ici, l'ami. Ou du moins, pas à mon souvenir, la bière est très bonne en ta cité, il est vrai.

Les nouvelles allant très vite, j'ai appris que ta mairie était sauve et bien défendue.

Ces brigands d'opérettes, je les connais quelques peu, une poignée de jeune paysans boutonneux viendrait à prendre raison de leur motivations.

Petit conseil tout de même, évites-donc les fourche en bois, cela fait quand même mauvais genre; donnes-leur au moins, une petite matraque; je penses que cela suffira amplement.

Avec mes respects;

Jean-Christophe Desfontaines, dît "Takeo" et " Le Lion du Périgord "



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Falco.


Gasconneries de Bergerac

Croyez que ça suffit?

Il est un poil essoufflé d'avoir tambouriné sur la porte, maltraité des fleurs municipales et esquivé les encriers jetés des fenêtres.
La porte a tenue bon, il semble que le Maire a ouvert une porte de derriére pour remplir la batiment de gentils musclés.
Des portiers d'expérience sans aucun doute.
On leur a balancé beaucoup de choses, ils n'ont pas été en reste.
Ah fallait voir les horions et bousculades pour chasser ou lancer les badauds!
Parce qu'ils font pas l'attraction, il n'est pas dupe le Fossoyeur.

Le Cortége Royal! Ils ont que ce mot à la bouche.
Mais la foule est une farceuse, et les masses populeuses s'égaraient souvent du coté de la Grande Place.
Tête ahuries comprennant soudain que le Bal c'est pas la, ni aucun stand de prévu.

Une aube appuyé contre son cheval à regarder le boucan prendre une pause.
Le Maire feint sans doute , brave cul terreux, de ne croire qu'à un chahut d'ivrogne (Il n'a pas entiérement tort ceci dit ).
Mais sur la fin du pataqués, sans doute à court de bibelots et projectiles, les portiers ont joué leur va tout.
Une averse de parchemin encrés de frais!
Aucun respect pour les lavandiéres pour les tâches occasionnées sur leurs pourpoints multicolores!


Citation:
Expéditeur : Monsieur le Maire
Habitants de Bergerac, visiteurs et marchands de passage.

La ville est actuellement en alerte maximum. De nombreuses unités de brigands ont été repérées dans le comté et des affirmations en gargotes prévoient de lancer des attaques afin de faire un gros coup mémorable.

Nos forces armées sont mobilisées. Toutefois, rien ne peut prédire l'avenir ni du succès des uns ou des autres. Afin de mettre à l'abri vos bien, il vous est fortement suggéré de ne laisser en vente sur le marché que de faibles quantités de marchandises et de garder le reste chez vous jusqu'à la fin de l'alerte.

Il est également recommandé de ne pas céder à la panique ni de faire le jeu des brigands en véhiculant de fausses informations quant aux intentions des bandits. Bergerac est peut-être en danger, mais toutes les villes du comté sont également concernées.

Notre calme et notre détermination seront bien plus efficaces que des cris d'orfraie ou des lamentations inutiles. Si vous voulez vous rendre utiles, engagez vous dans les forces de défense ou dans les forces combattantes.

Optat,
maire de Bergerac
ce 24 novembre 1456



Comme quoi....Il espérait tromper qui le bonhomme?
Pas eux quand même!
Il ricane comme un bossu de constater que Perigord commence à saisir.
Mais cela n'est pas le plus important.
Ce qu'il l'est c'est que en deux coups de cuillére à pot.

Un courrier amusant aux Erudits et un saccage de géraniums, les Perigourdins devraient cesser de les prendre pour ces fous furieux de Libertad.
Depuis quand les Gascons de Cartel sont apparentés avec ces serpents individualistes et passant plus de temps à s'entre dévorer qu'à réaliser leurs idéaux libertaires?
Hein?
A la base, ils sont venus voir le Roy. Mais l'accueil local est déplorable.

Alors si ça continue, ils verront le Roy, mais le Perigord devra essayer de devenir un hôte plus courtois et garder le sourire avec les dents qu'il lui reste.

Matinée jolie et sans pluie sur Bergerac.
Il va falloir compter les troupes, reveiller les ivres morts et poser dans des coins les mémés et les beliers improvisés.
Sont pas des barbares.

Et il péte la forme!


Bon...Y a un responsable du comité des fêtes ou pas, alors?
Pour patienter il va s'adonner à son sport favori .
Le degommage à la fronde de pigeons supersoniques.


Amis du burlesque, on reste sur la veine, même pas fatigués de la plume

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Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
--Benoit
Une, deux. Et trois quatre aussi ?

Comme un dératé le jeune Benoît cavalait dans les escaliers du grand ensemble. À force de s’éreinter comme un gland au sein de cet ensemble le page ou supposé tel (lui-même n’avait pas encore trouvé sa véritable dénomination) comprenait de moins en moins pourquoi son maître avait eu la sotte idée aujourd’hui même de s’installer dans ce foutu archevêché. C’était froid, humide, éloigné et plein d’escaliers. Et en plus par endroit ça sentait mauvais. Benoît espérait que ce n’était pas les clercs qui puaient voir un qui aurait canné dans un coin et que l’on aurait oublié. Mais non il préférait voguer dans cette ensemble qu’aller au contact.

Il allait bientôt saluer le cortège royal, seul incartade à sa relative retraite.

Benoît ne reconnaissait pas le grand dadais plutôt gaillard (en fait il aurait pût retourner Benoît avec une seule claque) qui préférait enseigne Aristote et ses autres conneries que dérouille du brigand même à la petite semaine.

Il arriva finalement totalement essoufflé à sa cellule et sans même frapper entra.


- Maître, maître ! Ils sont là.
- Et qu’ils soient là ou pas te dispense de frapper ?
- Hein ?
- Oui je t’ai déjà dit de frapper à la porte.
- Non mais vous vous moquez de moi là ?
- Avec la politesse jamais.
- Non mais le cortège royal est arrivé dans le Périgord. Des brigands venus d’on ne sait où sont en train d’attaquer Bergerac et vous vous me demandez de frapper à la porte ?
- Et que veux-tu que ça me fasse ? Je ne suis plus Major. Je suis désormais un homme d’Église et je n’ai plus la possibilité et l’envie d’aller me battre contre eux.
- Vous pourriez au moins ressentir le souffle épique qui traverse les lieux, l’envie d’en découdre, la putain de bonne baston qui s’annonce.
- Je pourrais mais je ne le fais pas. Ce n’est plus mon rôle et surtout d’autres s’en chargent, d’autres qui sauront le faire très bien. Je ne suis pas indispensable.
- Non vous êtes sérieux ?
- Très.
- Et ben vache je vous préférais quand vous étiez un satané militaire. Vous étiez pas très fin mais au moins ça avait de la gueule. Là on dirait un petit garçon qui à peur de pisser trop loin et d’ainsi arroser les légumes de ses parents.
- Je ne te permets pas. Maintenant sors ou tu va dire des bêtises encore plus grandes que toi. Si c’est encore possible.
- Bah tout se perd.


Benoît repartit déçu de cette entrevue. Il pensait au moins avoir droit à un fièvre inspiratrice. Il n’espérait pas le revoir sur les champs de bataille. À l’accompagner il avait risqué sa vie plusieurs fois. Non mais au moins par des courriers, des rencontres, du renseignements à l’état pur. Non là rien… Déprimant.

Mais ce qu’il ignorait c’est que Forth de son côté quitta rapidement sa cellule et se dirigea vers le cloître.

Il avait quitté avec tristesse le monde de l’armée. Même si c’était lui qui l’avait voulu et que sa nouvelle vie lui plaisait grandement il mettrait certainement du temps à s’habituer voilà tout. En attendant rien ne lui empêchait de se renseigner. Puisqu’il faisait partie d’un service diplomatique cela pouvait être utile. Mais il préférait rester discret à ce sujet et Bordeaux était le meilleur endroit selon lui. Surtout à l’écart de Benoît et autres commères.

À la sortie de l’archevêché il siffla brusquement. Un homme surgit du néant. Il se dirigea directement vers lui.


- Messire ?
- Faites porter ces différents plis aux personnes indiquées. Ne vous faites pas prendre sous aucun prétexte et si c’est le cas détruisez les. Attendez là-bas la réponse.
- Dans ce cas j’enverrais des hommes à moi.
- S’ils ont toute votre confiance faites. Filez.


L’homme partit brusquement sans même saluer. Il s’envola vers des destinations lointaines.
Cesaire_h
Quel bordel...Il parcourt une missive du maire qui a su le trouver par magie. Une riposte perfide de petits papiers! Les fourbes...Dans l'aube claire, les portes de la mairie toujours fermées et pour cause..C'est pas en s'adonnant au lancer de vieux chnock et autres béliers à tête de pioche qu'on prend une mairie. Ils le savent evidement. Césaire qui a longuement hésité sur le choix de l'ancêtre projectile, participé à la fourniture des munitions au sein de l'emeute de mécontentement de Gascons accueillis fraichement depuis leur arrivée.
La Gasconade ou Gasconette plein de franche rigolades le fait marrer, quelques géraniums cramés, une brochette d'aieuls cabossés et une nuit blanche pour le maire en représailles d'une armée qui leur est tombée sur le poil...C'est peu cher payé en vérité et de bonne guerre...Faudrait pas inverser les rôles, pour le moment l'agresseur c'est l'Ost à soldat unique, eux ils voyageaient peinards. Ils s'en calent de la caisse de la mairie. Quoique pour vider les tonneaux de la taverne du quartier elle pourrait être utile.
Il mate la fourmi qui s'en donne à coeur joie et ça fait plaisir à voir. Quelle farceuse...Il apprecie son petit air sadique pas à dire. Un Falco essouflé de tambouriner à la porte.


Je pense ouaip. Au pire on remet ça cette nuit...En y ajoutant un porte tambour ou en réquisisionant toutes les batteries de cuisines du quartier. Quand ça en aura marre de pas dormir...Ptêt que ça sera plus enclin aux civilités...

Avec un de peu de bol le responsable des festivités aura le courage de se presenter. A l'evidence la troupe Gasconne a envie de s'amuser et d'être reçue pendant que le Comté pour des raisons incompréhensibles semble faire dans ses braies et s'affoler. Il a toujours entendu dire que c'etait le pays de l'oie pas de la poule mouillée pourtant.
Observant le Falco avec sa fronde à detection de boulets ailés.



Cherche en direction de la Gascogne, tu paris combien qu'il y a du pigeon chouineur blasonné ? Pauvre Namay...Je le plains. Tout ce raffut pour une lance qui degomme une armée trop gourmande...Ca se voit que la tête pensante a abdiqué.


Césaire repose sa mémé en arthrite armée autant que pétrifiée et arrange le foulard un poil froissé. Admirant la vieille prendre les varices à son cou.

Tain.. Impressionant. Ils ont pas le feu à l'hospitalité mais aux chausses faut croire.


Y a pas que les pigeons qui soient supersonics ici. Les mémés aussi.^^
Quand aux béliers locaux, c'est de la camelote.

_________________
Isadora.da.vinci
[Taverne de Bergerac]

Les derniers cailloux ramassés en chemin laissaient présager un comité d’accueil autrement plus mal embouché que celui-là… L’exquise latine esquive une lance et se retrouve sans dommage entre les murs de la cité convoité. Malgré le froid vif chargé d’humidité une foule de gens en armes se presse dans les rues grises sans pour autant manifester la moindre curiosité à l’égard de l’étrangère…
Cheminer au hasard, ça va bien cinq minutes, mais elle a le ventre creux et viderait volontiers quelques pichets d’un cru local. Elle lorgne d’un œil morne les devantures plus ou moins reluisantes des estaminets quand… Tiens ! Cet carne osseuse que l’on croirait à tort pourvoir faire choir d’une chiquenaude ne serait-elle point le fier destrier de Cartel ?

- Tyran… on est arrivé mon grand. Elle démonte en souplesse, charge sur son épaule ses sacoches de selle et flatte sa monture.

A cet instant la porte s’ouvre et révèle un foyer ronflant dans une salle commune encore proprette… mais qui semble relativement déserte. Où diantre sont-ils donc tous passés ? Fracas du bois et éclats de voix, apparemment ils ont trouvé que la gargotte ne saurait seoir aux gens de leur qualité… Ou bien les caves de la mairie sont-elle mieux achalandées que celle du troquet ? Elle lève alors le nez vers celui qui se tient sur le seuil et en lieu et place du gargotier reconnaît le généralissime. Sa grandeur Zouz en personne.

- Ah ! Ah !... gascon de mon cœur, c’est justement toi que je cherchais. T’en aurais pas marre de te gouverner toi-même par hasard ? Je t’offre mes services. Trouves-moi de quoi réchauffer mes entrailles et tu auras un planton pour cirer tes bottes mon général ! Je dois même avoir quelques chiffons pour te faire un étendard mon canard !
_________________
Poupée Harpie
--Forrest
Le véloce valet avait utilisé un cheval pour arriver plus vite à destination. Non sans lutiner la gueuse - être un valet princier, voilà qui vous posait un homme, et rendait moins pesants les jupons des donzelles - il alla se présenter à la mairie, montrant comme laissez-passer le sceau de sa maîtresse. Une fois introduit auprès du maire - en tout bien tout honneur - il lui remit le pli en mains propres, et attendit une éventuelle réponse.

Citation:


Le bonjour, messire Bourgmestre,

Notre plan de route a été changé, ce dont je me navre ; ainsi, les escortes des Ordres Royaux, déjà présents en votre bonne ville, ont-ils reçu mission de vous aider à garder votre cité en attendant vos renforts, tandis que le reste du cortège royal a avancé son voyage vers Périgueux, afin que de contribuer à la défendre, elle aussi.

Je déplore de ne point pouvoir visiter votre ville, mais le Roy a devoir de protection envers ses vassaux, protection qui est d'ores et déjà effective ce jour, suite à une réunion vespérale, hier, avec une partie de votre Conseil.

Cordialement,
Armoria de Mortain


Forrest avait hâte de rejoindre sa maîtresse : la connaissant, il la retrouverait sur les remparts de Périgueux, arme à la main. Tête de mule.
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