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[RP] Mariage ( ouvert) La Louve et le Renard.

Montmayeur
Un après-midi d’automne,
On avait trouvé un moyen de locomotion,
Alors on est parti à la cambrousse.
Les champs étaient humides et suffisamment acides.
C’était le bon moment pour aller cueillir
Des Champignons…


La ville de Mâcon était en ébullition, non pas à cause des hordes Barbares qui cherchaient à prendre la Bourgmestrerie, mais bien à cause d’une gigantesque fête qui se préparait. On allait monter un immense chapiteau au bord de la Saône et y dresser une tablée en « U » pour accueillir toute la Bourgogne. L’arrivée du grand Maitre Queux Celeste avait été annoncée, on ne pouvait s’attendre qu’à un magnifique banquet. Rappelez vous les campements des Rusés, on y mangeait et buvait comme à la table d’un Roi, et pourtant ils étaient pour la plupart que des gueux. Et pourtant, les Rusés avaient la meilleur cuisine du Royaume, Ils avaient des caves, digne des plus grands de ce monde, dernièrement, c’était la princesse Armoria qui leur avait fait livrer tonneaux de ses vignes, mais sinon ils avaient déjà de ces côtes de Beaune où de Nuit St Georges qu’ils appréciaient tant.

Un paysan qui rentait du champ, fatigué de sa journée de labeur, s’arrêta un moment pour essayer de comprendre ce qui se montait, le pauvre bougre ne sachant lire, ne pouvait pas savoir que les affiches un peu partout dans le Duché prévenaient qu’un mariage serait célébré ce dimanche dans la Comté. Il s’approcha donc pour voir déjà si y’avait pas une chopine à vider avec ceux qui construisaient le grand chapiteau de lin écru. Les ouvriers le saluaient et comprenant vite lui tendirent une gourde de Claret.

Cré de Vindiou, c’est quoi que c’te chose que vous dressez là ? Ca va gueutô au païs ?

Les sourires lui répondirent tout d’abord, puis un homme qui tendait une guinde pour l’amarrer, lui répondit.

Et oui, brave homme, ce dimanche c’est les épousailles du vieux Renard… Montmayeur, avec la belle Estainoise… tu sais la chroniqueuse de Cosne, celle qui a sue suivre les Rusés dans leur pèlerinage et qui s’est amouraché du patron… héhéhé…

Le paysan prit la gourdasse, s’étancha le gosier d’une longue rasade et répondit en souriant lui aussi.

Ah ben si je l’connais le vieux Rnard, il a pris ma défense moultes fois et si le chtiot est encore en vie c’est ben grace à l’aide que les rusés nous ont donné, sans leurs pièces, on aurait jamais pu le nourrir, c’est qu’on n’est pas bien riche nous autres. Mais à c’propos, on est t’y invité nous autres pécores ?

Bien sure, tout le pays est invité, riches et pauvres seront là, mais bon laves toi juste la trogne avant. Héhé.

Les gars riaient de bon cœur, le paysan malgré son épuisement posa ses outils et alla aider à finir de dresser le chapiteau avec ceux déjà présent.
Legond
Legond, faisant sa promenade vit au loin un grand chantier. Il décida donc d'aller jeter un œil. A encore 500 pieds du chapiteau, il lui semblait reconnaitre une silhouette.



Té ça serait pas Mont ça là bas?



De plus prés, il constatait qu'il s'agissait bien du futur époux de son amie.




Tien ça bosse ici! Vous vous souvenez de moi messire Montmayer? Je suis le frère de Breiz et un ami d'Esta! je suppose que tout ça est pour votre mariage! vous avez besoin d'un coup de main?
Breiz24
A peine rentrés de leur balade Bourg'mignonne, les Rusés étaient au travail. C'est que l'évènement annoncé était de taille!
Breiz, loin d'être en reste, arpentait le chantier, robe noire claquant dans le vent et mouflet calé sur la hanche. Houspillant à qui mieux mieux les ouvriers et volontaires. Qui pour redresser une planche, qui pour retendre un corde... Son oeil acéré ne laissait rien passer.
Ce qu'elle surveillait de plus près, bien entendu, c'était les tonneaux. Pas question de laisser les précieuses boissons sans protection. Pas qu'elle craignit qu'on y touchât, ça non, qui voulait pouvait se servir. Mais gare à l'imprudent qui répandrait le précieux breuvage par quelque maladresse! Le Sang de la Bourgogne n'était pas à dispatcher sur le sol dont il était issu, namého!
Aussi, c'est échevelée et le souffle court qu'elle arriva devant le frangin. Le regardant d'un oeil déjà noir, elle lui colla une pelle dans les mains.


Bin tins! bien sur qu'on a besoin d'aide gros nouillaud! va donc creuser des trous pour les pieux de l'estrade ou se tiendra le mariage! De beaux trous bien comme il faut, si ça se casse la gueule sous le poids des participants à la cérémonies, t'auras de mes nouvelles!
Et chante, ça mettra du coeur à l'ouvrage à tout le monde!


Et la jeune veuve repartit arpenter le chantier à grandes enjambées, chantant à qui voulait l'entendre:

Au pied d'une vigne
J'ai reçu le jour;
Ma mère était digne
De tout mon amour.
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri,
En reconnaissance
Mon cœur la chérit.


Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon,
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être Bourguignon !
et je suis fier d'être Bourguignon !

Assis sous ma treille
Plus heureux qu'un roi
Toujours une bouteille
A côté de moi,
Jamais je n'm'embrouille
Car chaque matin,
Je me débarbouille
Dans un verre de vin.


Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon,
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être Bourguignon !
et je suis fier d'être Bourguignon !

Madère et champagne
Approchez un peu!
Et vous, vins d'Espagne
Malgré tous vos feux.
Amis de l'ivrogne
Réclamez vos droits;
Devant la Bourgogne,
Saluez trois fois!

Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon,
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être Bourguignon !
et je suis fier d'être Bourguignon !


Ma femme est aimable
Et sur ses appas;
Quand je sors de table
Je ne m'endors pas.
Je lui dis "Mignonne,
Je plains ton destin".
Mais ma Bourguignonne
Jamais ne s'en plaint.

Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon,
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être Bourguignon !
et je suis fier d'être Bourguignon !

Puisque tout succombe
Un jour je mourrai
Jusque dans la tombe
Toujours je boirai
Je veux qu'dans la bière
Où sera mon corps
On y mette un verre
Rempli jusqu'au bord.

_________________
Legond
Legond, regardait sa soeur filer en chantant puis le pelle, puis sa soeur, puis la pelle, puis sa soeur, puis la pelle et se mit donc à chercher où donc il fallait creuser ses trous.



Ah c'est là! Tu va voir si je vais pas te faire des trous trop bien moi! Tssss




Le jeune Rusé se mit donc à creuser des trous de qualité. Des trous de grande classe. Il finit même par se dire que tellement ils sont beau ces trous, ça serai trop bête de fourrer un truc dedans pour le boucher! Mais bon tant pis il refera des trous chez lui.



Alors là si c'est pas un trou impeccable je sais pas ce qu'y faut faire de plus!! Si ça se casse la gueule c'est pas ma faute!



Écoutant les conseils de sa soeurette, il se mit aussi à chanter.



On réclame oui on le clame,
Le strict maximum
On réclame, on réclame c'est un minimum
On réclame, on en redemande
Et pourquoi pas des tonnes!
Babeforever
La guêpe était de retour, accompagnée du Grand Maistre quisinier...
Babe et Céleste ne s'était plus quitter depuis les derniers événements de la Ruse. Tantôt par là, tantôt par çi....
Un banquet par li.... un mandat par là....

Leur retour, Babe l'avait tant attendu. Retrouvant cette ville qu'elle aimait tant, au couleur divine du succulent breuvage de grand nectar.
Venant y préparer ce grand banquet, en l'union de ses amis...
Festin il y aura....

Elle s'était rapprochée de la grande place, ou le chapiteau prenait gentiment forme, dans une ambiance plutôt détendue, en voyant Breiz vétue de noir, protégeant allégrement ses tonneaux....
Ne voyant ni Celeste, ni sa charette tirée par Poy et Rosiette, Babe décida de prendre le chemin des forêts, à l'encontre de malheureux volatiles...

Mont avait parlé, il avait dit.....
Volatiles mes chers..... des oiseaux, pleins d'oiseaux !
Et quand Mont dit, et bien nous on fait !
Rien à redire, juste à prédire, le choix judicieux d'un tel menu pour le vieux renard et sa promise.

Babe munie de sa grande besace et de son arbalète, s'enfonça dans la forêt...
Elle devait trouver, fouiner, chercher....
La tête dans le ciel, scrutant les branches, en se demandant si tout volatiles qu'elle pouvait bien connaitre allaient se présenter à elle ce jour là.
Pour honorer les désirs de Mont, des ses petites bêtes, il en fallait beaucoup.
Pas question de rentrer bredouille de cette chasse improvisée.

Elle s'arrêta brusque à quelques mètres d'un arbre elle le vit....



D'un coup net et précis, la flèche transperça la perdrix...

Et de une se dit-elle..... mais pas suffisant....

Babe reprit son chemin, sa bête dans sa besace, profitant de cette promenade afin d'y ramasser champignons et herbettes en tout genre.
Non loin, sur les feuilles, elle observait sa deuxième proie...



D'un coup tout aussi adroit, la perdrix prit place en sa besace..

Les heures passaient, la chasse se révélait prospère....Babe était encore à la recherche d'un oiseau.... Ce superbe volatile qu'elle devait ramener, pour le plaisir de Mont.......

Il était là, dans toute sa prestance. Elle n'avait aucune envie de lui retirer la vie à ce malheureux. Mais une promesse étant une promesse, elle ne pouvait reculer, et d'un tire net, elle tua sa proie....





Se fut avec une grimace qu'elle ramassa la pauvre bête, en prêtant gare au beau plumage de celui-çi...C'est qu'il devait servir, en guise de décoration pour la table principale ou se trouveraient les mariés....

Babe se reposa un instant, assise sur un rocher, respirant l'air oxygéné de la forêt.

Une soif résonna dans son gosier, et en un tour de main, elle attrapa sa gourde remplie d'un doux hypocras préparé la veille, ce qui l'a fit sourire en pensant à son amie, et à un certain campement d'autrefois, passé en sa compagnie... Elles avaient priés...à maintes reprises, laissant comme échos, les rires des uns, les délires des autres. Toujours en compagnie de Madame la pipe, bourrée d'un subtil mélange euphorisant à souhait...

Elle contempla sa besace débordante de bêtes toutes plus plumées et colorées. Elle les compta. Elle savait qu'une dizaine de volatiles ne seraient pas suffisant pour honorer ce banquet. Sa deuxième besace était pleine à craquer et elle se demanda comment elle allait faire, pour ramener d'autres oiseaux au campement.... Elle lâcha un soupir de lassitude, tout en sirotant son breuvage.....

Ohhhhhhh my Gooooooood !..... je vais jamais y arriver, alone.... Arghhhh...Mais il est oú Céleste.....

Elle rit se sentant un peu perdue et se mit à fredonner, avec son accent onglois.....

On réclame oui on le clame,
Le strict maximum
On réclame, on réclame c'est un minimum
On réclame, on en redemande
Et pourquoi pas des tonnes!





_________________

Carpe Diem telle est sa devise, grande épicurienne de la vie....
Estainoise
Préparatifs du mariage.....

Esta était dans cette petite maison qu’elle avait trouvée à Mâcon depuis qu’elle y avait élu domicile depuis peu pour être plus proche de son futur mari. Il était tard mais elle ne parvenait pas à dormir. Son mariage avec Mont approchait et elle était de plus en plus angoissée. Elle se posait mille questions à ce sujet, aussi saugrenues les unes que les autres. Parfois, il lui arrivait de vouloir prendre ses jambes à son cou et de disparaître dans la nature, tant cet évènement semblait devoir chambouler toute sa petite vie. Esta se trouvait alors dans cet état de doutes qui pouvait l’assaillir si souvent. Elle se savait alors infernale, à décider d’une chose et son contraire presqu’en même temps.
Et voilà Esta qui tourne en rond, autour de la table....à se dire, à se redire encore qu’il fallait qu’elle s’active, qu’il fallait qu’elle écrive toutes ses invitations à tous ceux qu’elle appréciait, qui avaient compté pour elle et qui comptaient encore. Oui, il fallait s’y mettre maintenant, elle ne pouvait plus reculer à quelques jours de cette union.

Alors, la voila qui s’assoit, qu’elle prend dans sa main sa plume et à la lumière faiblarde de cette bougie, elle commence....elle commence à réfléchir, encore et encore. Par qui commencer, par quoi commencer ? se demande-t-elle. Alors, sur ce parchemin qui est devant elle, elle commence à établir la liste de ses invités. Elle espère ne pas en oublier, mais elle sait bien qu’elle en oubliera. Alors la voilà qui replonge dans son passé. Elle remonte loin, oui autant qu’elle puisse se souvenir. Elle se voit se réveillant au bord du lac de Cosne, un matin froid de fin décembre, ne sachant pas ce qu’elle faisait là, habillée de loques. Elle n’avait aucun souvenir de la vie qui avait pu être la sienne avant, juste qu’elle s’appelait Esta. Alors, sa vie avait commencé à cet instant et c’est le comte Balthazar, personnage au combien imposant et un peu effrayant, qui lui avait montré le chemin. Il était tribun à cette époque, mais Esta ne savait pas ce que cela voulait dire. Il n’avait fait que son devoir ce premier jour en la guidant, mais cependant, Esta n’oubliera jamais cet homme qu’elle n’avait jamais vraiment connu. Esta trempe sa plume dans l’encrier et enfin inscrit ce premier nom.

Et Esta revit sa vie.... Dès ce premier jour, la voilà qu’elle se rend dans une taverne, au Valtordu. Elle sourit en se souvenant de sa timidité mais les gens qui s’y trouvaient l’avaient tout de suite tellement bien accueilli. Elle se rappelle alors de ceux qui lui ont accordé leur confiance dès le premier instant et qui seront toujours et encore ses amis. Minimiu et Arthanagor n’étaient pas mariés à l’époque. Mais ils s’aimaient déjà ! Et voilà qu’Esta s’égare encore dans ses souvenirs....en souriant encore. Elle revoit le jour de l’accouchement de Minimiu, de la peur qu’elle avait eu en voyant que le bébé ne voulait pas sortir et enfin....de ce petit bonhomme qui avait montré le bout de son nez et qui faisait la joie de ses parents. Il s’appelle Dancun, se souvient encore Esta et elle se dit qu’il a du bien grandir depuis sa naissance en janvier. Elle se rappelle de tant de choses avec eux, des rires en taverne, des bouderies de Arth, pur vagabond qui pourtant était le plus fidèle des fidèles et en amour et à son village qu’il faisait vivre. Elle se souvient de cette forêt où Arth pose ses collets, cette forêt où elle aimait tant se promener. Elle se souvient des confidences qu’elle faisait à Minimiu, toujours à l’écoute. Esta a les yeux mouillés maintenant...Ah Cosne, ce village allait lui manquer.... Esta inscrit alors ces deux noms sur sa liste.

Et la voilà encore, en train de regarder sa vie défiler.... Elle pense encore au Valtordu et à ses nuits qu’elle y avait passé à tutoyer la Boulasse avec Lud, jusqu’à la fermeture....Hum, Lud avait quitté Cosne depuis et elle n’avait guère de nouvelles. Son pigeon saura t’il le retrouver ? Esta se met à rire en se revoyant lui demander inquiète si c’était grave que la boulasse lui rende visite depuis qu’elle passait ses nuits en taverne. Il avait ri alors !

Le Valtordu.... Cette taverne venait de brûler lorsqu’elle était arrivée à Cosne, un coup du rédempteur ! Elle avait rencontré la fagoteuse dans la forêt et cette petite lui avait racontée avant de disparaître ce qu’elle avait vu cette nuit là. Esta se revoit alors à faire les cent pas devant le poste de police afin de témoigner de ce que la petite lui avait appris. Elle n’osait pas rentrer et c’est Grosjmc, sergent de police qui finalement lui avait ouvert la porte en se demandant bien ce qu’elle pouvait trafiquer dehors, là en train de se geler. Il l’avait d’abord installée près du feu et ensuite, l’avait reçu dans son bureau. Cet homme était devenu un ami très cher par la suite, l’avait beaucoup aidé pour s’intégrer dans le village. Elle se souvient de son aide aussi pour son amie Ellaween, qui cherchait le père de son enfant. Il avait fini par le retrouver ce père, mais bon, dans sa tombe ! Elle savait actuellement que Jmc était en retraite spirituelle, besoin de se ressourcer lui avait-il dit mais elle espérait du fond du cœur qu’il quitte un instant les moines pour se rendre à son mariage. Elle inscrit alors son nom sur sa liste.

La bougie est presque consumée maintenant. Avant qu’elle ne s’éteigne, Esta va en chercher une autre, la dispose de l’autre coté de la table après l’avoir allumée. Elle préfère faire ainsi parce qu’elle a toujours du mal à faire fonctionner son briquet, ce bout de quartz qu’elle doit gratter contre cette tige de métal lui échappe toujours des mains et elle passe alors son temps à le chercher par terre et à pester ensuite en essayant de faire des étincelles et rallumer le feu.
Esta se met à tourner en rond, le temps passe.... Elle se sert une chope, elle sirote le liquide divin. Elle plonge à nouveau dans ses souvenirs. Elle a l’impression de ne vivre alors que dans son passé. Elle se rassoit, reprend sa plume, se chatouille le nez avec...Elle éternue.... Des visages encore se présentent à elle.

Ah Poupounet, surtout ne pas l’oublier ! Esta aurait souhaité que la cérémonie religieuse soit faite par elle mais comme elle avait déménagé, cela n’avait pas été possible. Poupounet.....Elle lui en avait appris des choses et des choses, toujours prête à répondre à ses questions incessantes, à lui donner les bonnes adresses. Jamais elle ne perdait patience. C’est qu’elle en savait des choses, Poupounet ! Poup l’avait aussi toujours aidée, en toute circonstance, toujours là à répondre présente. Elle lui avait prêté l’argent nécessaire à son voyage vers ces terres d’Aragon qu’Esta n’aura jamais approché. Elle lui avait prêtée une épée aussi et lui avait vendu pas cher un bouclier. Lorsqu’Esta lui avait dit que son épée avait été détruite, Poup lui avait alors répondu que ce n’était pas grave. Qu’elle n’en avait plus besoin, que c’était l’épée de son défunt mari Green, qu’elle n’avait pas à la rembourser. Poupounet faisait tellement pour Cosne ! Elle avait aussi aidé la jeune Hembre à acheter le champ qu’Esta lui vendait pas cher ! Esta savait que Poup traversait une période difficile. Elle espérait qu’elle puisse se rendre à son mariage qui la sortirait peut être un peu de cette tristesse qui était la sienne en ce moment. Quoique.... Esta se met à soupirer en inscrivant le nom de Poupounet sur sa liste.

Tout Cosne défilait dans sa tête maintenant.... et voilà que la belle Gab lui apparaissait. Elle serait son témoin, elle avait accepté ! Gab, tant de souvenirs encore avec elle ! Elles avaient à peu près le même âge. Esta se souvient de leur première rencontre en taverne. Tout de suite, elles s’étaient bien entendues, ces deux là ! Esta se souvient l’avoir emmener sur la halle qu’elle n’osait pas visiter à cette époque et même sur la gargote ensuite. Depuis, Gab, elle s’investissait beaucoup dans son village ! Toujours la pêche ! Elle avait mis au monde des jumeaux, une fille et un garçon et Esta serait un jour la marraine de la petite. Esta sent encore les odeurs de ses fameuses tartes qu’elle distribuait partout et qu’elle apportait aussi à la maison de la presse. Toujours prête à faire la fête ! Elle habite rue des pommiers, pas loin de chez Falam, le directeur du journal. Falam était devenu son conjoint ensuite ! Esta s’empresse alors de rajouter ces deux noms sur sa liste.

Et maintenant, voilà que ses souvenirs l’emmènent dans les bureaux de ce journal, « le petit Cosnois ». Là aussi, c’est un lieu au combien important pour elle ! Elle pense alors à Bellule et au travail énorme qu’elle réalise chaque mois pour que le journal sorte à peu près à la bonne date. Elle aussi s’investit beaucoup à Cosne et pas seulement pour le journal mais aussi en tant que tribun. Esta rajoute son nom sur sa liste. Et puis elle pense à son apollon....Lordangel, qui s’occupait de la rubrique duché et surtout de la politique. Quel dommage qu’il n’ait plus le temps de s’y consacrer. Elle aimait aller dans son bureau à cette époque et discuter avec lui, lui soumettre ses projets d’article et lui faire corriger ses écrits. Parfois, elle lui donnait aussi des idées pour ses futurs articles. Oui, ils travaillaient bien ensemble! Il lui manquait et manquait au journal tout entier. Esta espérait de tout cœur qu’il puisse au moins se libérer pour assister à son mariage. Elle note encore ce nom sur sa liste qui s’allonge peu à peu.

Mais voilà que la bougie s’éteint ! Esta cherche sur la table son fameux briquet et sa pierre de quartz ! Et la voilà qui s’énerve en frappant cette pierre contre cette ferraille mais aussi sur ses doigts....
Celeste007
Céleste, sa chariotte, Pi 2 tractant, Rosiette suivant......Ils arrivaient.. La chariotte remplie de vivres, d'épices et aromates, de diverses fûts et tonneaux, les gamelles cliquetantes, il y avait presque tout, Babe etait à la chasse et devait aller chercher les volatiles pour les mets à servir ....
Il ne savait pas si elle allait arriver à chasser assez de ce gibier volatile afin de satisfaire à tous les convives.......
Il y avait du pain sur la planche, mais il savait qu il pouvait compter sur ses amis pour l aide en cuisine......
Il vit enfin la grand tente, quelques uns à s affairer... il chercha un visage connu dans tout celà.....
Il reconnut Breiz qui comme à son habitude virevoltait et organisait les montages, elle ne l avait pas même reconnu... voyant un des gars, affalé sous un arbre et déjà probablement épris de la sainte Boulasse....
HOSLA ..... As tu vu Monseigneur Montmayeur ?
Sais tu ou sont mes qisines ????
Hoooo Je te parle.......

_________________

Des visages des figures, Honni soit qui mal y pense
Breiz24
HOSLA ..... As tu vu Monseigneur Montmayeur ?
Sais tu ou sont mes qisines ????
Hoooo Je te parle.......


Une voix! Elle la connaissait, cette voix! Il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait pas entendue! Reconnaissable entre toutes, avec son accent si doux et chantant.
Moulagaufre sur l'épaule, mouflet toujours fermement agrippé à son corsage, elle se rua vers la chariote.


Celeeeeeeeeste!

Elle laissa tomber son moulagaufre (*plonk!* étrange bruit, sur quoi donc avait-il pu bien tomber?) et passa son bras libre autour du cou du Renard. Se hissant sur la pointe des pieds, elle lui roula la traditionnelle galoche rusée, avant de reprendre :

Vous êtes enfin arrivés! Babe n'est pas là? Elle va bien au moins?

Du regard, elle chercha la guèpe. Rien dans son attitude n'avait changé, si ce n'était l'extinction de la joie dans ses yeux. Le Languedoc avait laissé des traces indélébiles, avait définitivement amputé son âme, et si la vie reprenait ses droits, la jeune veuve porterait les cicatrices de ce drame jusqu'à sa mort.
Sentant que Cel n'était pas anxieux, elle se détendit à nouveau, et reprit son babil afin de masquer le voile dans sa voix.


Tu n'avait jamais rencontré le fils du Pi, n'est-ce pas? Regarde comme il est fort déjà! Viens, je vais te montrer tes cuisines, je suppose que tu ne peux pas attendre plus pour préparer le festin...

Elle claqua de la langue, et saisit la longe du cheval de trait, avant de se diriger lentement vers le fond du pré. Là, derrière le gigantesque dais écru, se trouvaient les tentes bariolées des cuisines.
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Babeforever
Babe après s'être octroyé une longue pause sur un rocher, reprit son chemin. Elle avait encore à faire. Bien des choses lui manquaient... Malgré ses besaces pleines, qu'elles déposa sur son étalon, elle prit une corbeille, et se mit à la ceuillette.
La forêt regorgeait de trésors de la nature, et ne demandait qu'à être servie...

Babe s'activa et commença sa recherche aux airelles, puis se fut le tour des champignons.....Elle y trouva un coin rare, parsemés de chanterelles, de bolets bien gonflés par l'humidité et le soleil..,

Un peu plus loin elle découvrit un bosquet de myrtilles bien mûres. Elle s'empressa d'y gouter, gourmande....

Son panier était garni de plaisirs aussi doux qu'épicé....

Satisfaite de sa journée en solitaire et fière de sa première chasses seule, elle chevaucha Loverboy et galopa au campement les cheveux au vent...

Une fois arrivée, soulagée, elle y vit la charrette de Celeste.
La tente de cuisine se montait, Breiz dans les parages....

Elle descendit de son cheval, s'encombra des lourds fardeaux et alla les rejoindre avec un grand sourire qui en disait long sur son humeur....

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Carpe Diem telle est sa devise, grande épicurienne de la vie....
Legond
Le jeune rusé avait donc finit ses trous et cherchait donc en quoi il pouvait être utile. Ne trouvant personne, il décida d'ouvrir une bouteille qu'il a toujours dans son sac, pour se reposer cinq minutes pas plus. Il se posa sur un arbre à la lisière de la forêt tout en dégustant son rhum. A mie bouteille, il entendit chanter dans la forêt.



Hé bah! Soit cette boisson tape vraiment sur le coquillard, soit un chevreuil chante mon refrain!



A la fin du litre, Legond s'endormit en chantant encore.




Du rhum, des femmes et dla bière non de dieu
Un accordéon, pour valser comme veut
Du rhum, des femmes, c'est ça qui rend heureux
Le diable nous emporte on a rien trouvé d'mieux...*burp*
Estainoise
Préparatifs du mariage.....
Après être parvenue à retrouver la lumière, Esta reprend sa liste et sa plume pour continuer à y inscrire les autres invités.

Son esprit vagabonde encore, dans tous les lieus de Cosne.... Elle se revoit maintenant au conseil municipal et pense à ces personnes qu’elle y a côtoyées. Ichiro, homme discret et efficace, toujours calme avec de bonnes remarques. Elle ne le connaissait que peu car jamais elle ne le voyait ailleurs. Cependant, elle rajouta son nom sur sa liste. Elle voit aussi Jean de Puisaye, qui faisait parti du conseil de Cosne avant d’emménager à Tonnerre et il lui avait fait passer sa pastorale de baptême, il y a de cela un moment. Bah, il n’était pas commode, il l’avait même reprise plusieurs fois pendant la pastorale mais elle le respectait. Encore un nom qu’elle inscrivait sur sa liste. Erebot, lui, il la faisait toujours sourire. Toujours le premier à dire des bêtises. Elle aimerait bien oui, qu’il vienne à son mariage. Feuricou....lui, c’est du sérieux mais il a toujours été correct avec elle et sa femme Melissa est d’une grande douceur et s’exprime avec talent. Oui, eux aussi, elle souhaitait qu’ils viennent même si elle ne les connaissait que trop peu. La dernière arrivée en conseil avant qu’elle ne s’en aille c’est Bruneclothilde ! Oui, elle aussi il faut qu’elle vienne avec son conjoint Tiiobiloute. Lors de sa dernière visite à Cosne, elle s’était rendue compte qu’ils étaient voisins, puisqu’ils n’habitent pas loin du, 7 rue de l’aurore, là où elle avait sa petite maison. Elle avait passé quelques bonnes soirées avec eux et...hum...avec Tiio ! Ah et puis et puis, il y a Robin des pois, qui est très actif aussi au conseil mais il s’occupe aussi d’une bonne taverne à Cosne avec Cactussette. Oui, il fallait absolument qu’ils viennent eux deux. Esta se souvient encore et encore.... Un soir, alors qu’elle se trouvait avec Niflheim dans cette taverne, Robin était arrivé et.... Esta éclate de rire toute seul à la lumière de sa bougie.... puis, son sourire s’efface ....arf, Niflhleim.... Son premier amour, une passion qui l’avait d’abord rendue heureuse, légère puis qui peu à peu l’avait dévorée, consumée. Alors qu’elle écrit son nom sur sa liste, les souvenirs affluent encore ! Bien qu’il soit Cosnois, elle ne l’avait alors que rarement rencontré. Elle se rappelle juste d’une soirée où il était saoul, justement au Valtordu, et il ne faisait que tomber de sa chaise. Il avait fêté à grand renfort de choppes la victoire écrasante d’Air aux élections ducales. Esta était avec son amie Gab à ce moment là, et elles avaient bien ri. Esta n’avait pas voté pour ces élections, elle n’y connaissait rien en politique et d’ailleurs c’était encore le cas aujourd’hui. Puis Esta était partie, son premier voyage ! Et elle l’avait croisé alors dans les villes qu’elle traversait, notamment à Dijon qui était très animé à ce moment là. Elle avait été ensuite à Autun et il l’avait rejoint. Ils s’étaient rapprochés.....et ils avaient continué à voyager ensemble, ils vivaient leur petite lune de miel comme ils aimaient à se le dire, à moins que ce ne soit elle ? Ils avaient fait alors une courte halte à Sémur. Elle y avait rencontré Babeforever et ce fut la première scène qu’Esta fit à Nif, ne supportant pas qu’il danse de façon si sensuelle avec Babe qui devint son amie bien plus tard ! Esta avait claqué la porte de la taverne et s’apprêtait à prendre la route sans lui lorsqu’elle reçut une rose rose. (Enfin jaune mais c’était un Bugue^^). Alors, elle l’avait retrouvé et ils avaient repris le chemin ensemble. Ils étaient arrivés à Cosne au moment du bal de la Saint Valentin. Ce fut un grand moment que ce moment pour Esta. Mais, alors que le bal se passait merveilleusement bien, elle lui fit encore une scène, bêtement, sur une simple phrase sans conséquence. Il était encore revenu vers elle et la vie continuait, « passionnellement ». Ils se retrouvaient, lors de ses retours de voyage où alors il la rejoignait lorsqu’elle lui envoyait un pigeon l’implorant de venir, tant il lui manquait. Esta, encore encrée dans son passé, revit tous ces moments passés ensemble en regardant se consumer cette bougie comme la vie avait consumé leur amour. Oui, elle espérait qu’il soit présent....

On dit que la veille de mourir, on voit tout son passé affluer. Est-ce que ce mariage est pour Esta comme une petite mort ? Esta ferme alors les yeux en se disant qu’il était temps pour elle de tirer un trait et de vivre ailleurs, autre chose, avec Mont....

Elle regarde par la fenêtre, la nuit se fait moins noire et elle n’a toujours pas fini sa liste ! Esta n’a pas sommeil...ça tombe bien, elle a encore de quoi faire ! Mais il est temps pour elle d’en finir. Il n’est plus question de se perdre dans ses souvenirs maintenant !

Mais, cependant, il lui fallait bien faire le tour pour ne pas oublier ceux qu’elle souhaitait absolument voire venir à son mariage. C’était pour la plupart, des gens tout simples, pas ou peu de pouvoirs, pas de titres, pas de blabla entre eux, juste des gens qu’elle aimait, qui comptaient pour elle et qu’elle espérait à cette fête qui serait la sienne et aussi la leur.

Esta sort alors des ruelles de Cosne et se revoit en train de marcher sur les chemins de Bourgogne. Elle avait rencontré beaucoup de monde dans ces villages qu’elle avait visité, des personnes sympathiques et d’autres moins. Mais, elle ne s’était pas vraiment liée d’amitié. Il faut du temps pour cela ! Et Esta se revoit à Nevers, ville pas très avenante et elle se rappelle de cette rencontre en taverne ! Jusoor ! Une toute jeune fille un peu effrontée était là, l’air de se foutre de tout, avachie sur sa chaise, les jambes allongées tout droit devant elle. Elle s’était sauvée de chez les nonnes ce soir là et elle trainait en taverne. Elles avaient alors discuté et Esta l’avait appréciée. Jusoor lui avait alors parlé de son maitre qu’elle allait bientôt rejoindre à Semur. Elles s’étaient recroisées ensuite, à Cosne notamment. Hum, elle se souvient d’une joute verbale entre elles qui s’était mal terminée, Esta s’était encore énervée ! Dans la nuit, un peu honteuse, Esta lui avait envoyé un pigeon pour s’excuser. Depuis ce jour, elles étaient devenues des amies et elles s’étaient vues à plusieurs reprises. Avec son compagnon et son maitre, elle l’avait même aidée à déménager de Cosne et escortée un bout de chemin. Elle se souvient aussi de ce diner presque parfait. Esta sourit alors en inscrivant son nom sur sa liste.

Qui donc a-t-elle oublié ? Seawax bien sur, qui l’avait escorté gentiment lors de son tout premier voyage. Elle était accompagnée de Jeremus à ce moment là. Paix à son âme ! Esta ne savait même pas à l’époque que Sea faisait partie de la ruse ! Elle l’avait su bien plus tard, juste avant de partir pour ce fameux pèlerinage ! Oui, Sea était aussi de ce funeste voyage. Alors Esta repense à ce périple. Se devait-elle d’inviter tous les rusés qu’elle avait alors rencontrés à ce moment ? Elle imaginait bien que Mont s’en chargerait. Alors Esta se revoit dans cette ville au nord du Languedoc, à Mende, en pleine convalescence. Allait elle inviter les quelques personnes qui lui avaient tendu la main à ce moment là ? Elle repense alors à Nanelle et à son mari Actarius, qui l’avaient emmenée dans leur si belle maison pour la soigner. Par correction, elle se devait de les inviter. Puis, elle pense à Frederique et son compagnon Jhamie. Oui, eux, elle souhaitait de tout son cœur qu’ils puissent venir, mais il fallait se hâter alors pour envoyer ses invitations, ils n’habitaient pas la porte à coté. Les souvenirs affluent encore. Ah oui, Waragorn lui avait offert un luth, le sien ayant été perdu depuis cette nuit de massacre. Souvent, ils jouaient alors ensemble de la musique. Esta pense alors à Malcomx....hum, elle l’inviterait aussi, tout en sachant qu’il ne viendrait pas !

Esta inscrivait alors tous ces noms encore sur son parchemin. La liste n’était pas si longue que cela. Elle savait qu’elle avait oublié pas mal de monde, mais qui encore ?

Elle avait élu domicile à Mâcon, village qu’elle n’affectionnait pas particulièrement. Elle y connaissait maintenant un peu de monde mais qui inviter parmi ces personnes ? Alors Esta pense à Bilok, avec lequel elle aime discuter. Certes, ils se disputaient aussi parfois, mais Esta tenait à lui. Elle rajoute son nom sur la liste avec sa compagne Kirisou.
Esta réfléchit encore et pense à Catchine. Oui, il fallait qu’elle vienne elle. Elle lui avait rendu service il y a de cela fort longtemps alors qu’elles ne se connaissaient pas. Cat était la douceur même et tellement serviable. Elles se retrouvaient parfois en taverne et Esta appréciait sa fraicheur.

Esta lève enfin les yeux de sa liste, regarde par la fenêtre..... Les oiseaux se sont mis à chanter, accompagnant le levée du jour. Esta souffle sur la bougie. Bientôt, il fera tout à fait jour.
Gab80
Du coté de Cosne, une invitée très impatiente !


Gabrielle avait reçu le pigeon de Esta. La joie apparaissait sur son visage au fur et à mesure de la lecture.

Elle s'était assise, respirer calment et répondu au pigeon.

Elle monta fouillé son coffre de rangement et sortit 3 tenues qu'elle avait fait faire avant sa grossesse.


Allez hop ma jolie, essayage !

Une puis deux puis trois....

Bon aucune retouche sur les hanches...le décolleté...oups ! Bon je serrerai moins le bustier ainsi ni vu ni connu avec les cheveux défaits on ne verra pas mon dos !
Faut dire que j'allaite encore !


Elle alla dans le séjour et commença sa liste pour préparer son départ.
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Cultivatrice de blé, Conseillère Municipale à la filière Blé, membre de l'Alliance et forgeronne
Journaliste au" Petit Cosnois" http://lepetitcosnois.blogspot.com
Celeste007
Celeste sourit, l homme était vraiment trop éméché pour lui répondre....
Mais la venue de sa grande amie Breiz le rassura, il repondit à ce baiser rusé par une galoche effréné ou sa langue remplit sa bouche...puis de s essuyer du revers de la manche

Ben dis donc, ta bouche est toujours aussi gouteuse....

Il rit

Ben vi va falloir s activer dru là... J ai de la volaille à préparer et Babe est partie à la chasse....

entendant du bruit d un etalon au galop, il se retourna, puis de revoir Breiz, il sourit....

Ben tiens là voilà justement...

Il regarda arriver loverboy chargé et Babe assise au milieu de moults besaces...

Bien, ben on a qu à aller aux qisines ma belle, il va falloir tout décharger...
J ai cru voir ton frelu là, il va bien nous donner un coup de patte..

elle le ragardait, elle avait un pti air un brin malheureux...Puis de lui parler la vois un brin tremblotante.
elle lui tendit un nourisson lui demandant si il l avait déjà vu.....

Ben non, c est, c est ....

Il leva les yeux au ciel, se remémorant tout ce que ses amis avaient vécu.
Ce que lui n avait pas fait, là ou lui aussi aurait pu périr...
Il prit un peu l enfant en bras, le trouvant fort bel, puis de lui faire quelques risettes le redonna à sa mêre...
et changeant de sujet...

Allez allons en qisine ma belle, ya du pain sur la planche et de la volaille à plumer, vas me falloir de bonnes petites mains et plein de bonnes volontés
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Des visages des figures, Honni soit qui mal y pense
Montmayeur
Les doigts de pieds en éventail

Le vieux pépère se la coulait douce réfléssissant tranquillement sur sa couche à de nombreuses choses qu'il lui restai à règler.
La tenue tout d'abord, il mettrait son plus beau pourpoing de soie sauvage rouge, sa cape noire brodée aux "Lacs d'Amour", un chaperon, porté en coiffe, et une belle paire toute neuve de poulaine... Ainsi serait son costume pour l'union sacrée qui allait se faire sans plus tarder. Le Rusé rageait de ne pas être présent au montage du banquet, pour ouspiller un peu les volontaires comme il adorait faire, c'était une sorte de test pour calculer la volonté et l'ambition de ses prochaines recrues au sein de la famille, de la tanière.

Il pensait donc aussi à celle qu'il avait rencontré dans la 13, de tout ce qu'ils avaient veccu ensemble, le pire comme le meilleur et aujourd'hui, il allait l'épouser avec les mêmes conditions. Ce qui était sure c'est qu'il lui serait à jamais fidel et dévoué. Une idée lui parcourue l'esprit, "la bague", où l'avait il rangée?
Il se leva en trombe de sa couche bien moelleuse et chercha partout autour de lui. Et c'est en tatant son escarcelle qu'il se rappela que le seul endroit où un tel bijou était à l'abrit, c'était sur soit.

Le sourire revient sur son visage, d'un bond il attéri sur sa literie et s'y enfonça...

En fait, tout était prêt, il attendait ce moment depuis longtemps, il savait exactement ce qu'il faisait. Les invités, pour ça il laissait le bouche à oreille faire son oeuvre, il n'avait que peu d'amis en Bourgogne, juste une petite centaine mais tous savait déjà depuis fort longtemps que ce mariage était annoncé et dès que les bancs avaient été posé, il surent la date, le lieu et les détails en découlant. De toute façon, tout le monde était invité, sauf les gros boulets, les cailloux, les bourdons, les empêcheur de rouler stone, les sales types comme Wolfar...
Mais par contre, le simple paysan, le boucher, la Duchesse étaient tous bienvenue, l'étiquete serait certes respectée, on ne se rincerait pas les doigts dans la soupe de la princesse, si elle nous faisait l'honneur de venir.

Mont songeait encore et encore....
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Jusoor
[A Sémur, le même jour]

La vie avait repris son cours, Sémur était Sémur et Ju avait plaisir à en battre les pavés. Plaisirs inégaux d'ailleurs, selon qu'elle se rendait à la mine, ou dans la ruelle des tavernes. Souvent après ses journées de labeur, c'est là qu'elle retrouvait ses amis, mais surtout Kan, avant de le ramener parfois chez elle ou que lui la ramène chez lui... ou plutôt dans son atelier où il avait amménagé un espace de vie.

Mais ce soir, elle était fatiguée Moineaute, elle n'irait pas dans la ruelle qu'elle fréquentait si souvent. Sitôt rentrée de la mine, elle se jeta sur son nouveau lit et se perdit dans la contemplation de son plafond, sans vraiment le voir. Ses derniers jours lui revinrent en mémoire : le voyage jusqu'à Chateauroux avait été long et lourd en émotions... Précipitamment, elle avait dû quitter Sémur pour se rendre au chevet de son meilleur ami, et Kan l'avait bien sur escortée. Chaque jour ils avaient fait halte dans les villes qui les accueillaient, Cosnes, Sancerre, Bourges...


Arf ! Ju glissa une main dans ses cheveux qui s'étalaient sur son lit.

Elle avait une sainte horreur de cette ville, la première où elle avait rencontré la Grande Peste et qu'elle s'était empressée de fuir... Mais ce jour là, cheminant vers Chato, qu'avait elle à faire ? Rien, même pas boire, la bière était aussi insipide que la ville... Alors elle avait entrepris le tour des tisserands de la ville (ce qui n'était guère dans ses habitudes), voyant se profiler dans les semaines à venir le mariage de ses amis. Quelle joie ce fut quand Esta lui avait annoncé la nouvelle... A ce souvenir, Ju sourit niaisement à son plafond.

Elle avait été surprise de trouver son bonheur dans "Bourges-la-pestée" et passa commande vite fait dans la crainte de changer d'avis. Au retour de Chateauroux, elle avait récupéré son bien, avec la plus grande discrétion, chez la tisserande qui avait essayé de se montrer aimable... peine perdue.

Ju quitta sa paillasse et traversa l'unique pièce de sa maison. Elle s'agenouilla devant la malle qui contenait ses biens les plus précieux et l'ouvrit, un regard tourné vers la porte. Kan n'était pas là, elle pouvait découvrir sa robe. Curieusement, elle ne voulait pas qu'il la voit, elle souhaitait lui en faire la surprise. Le regard à nouveau plongé dans l'obscurité de la malle, elle farfouilla et sentit enfin sous ses doigts la douceur tiède du velours. N'osant déplier tout à fait l'objet de ses désirs féminins par crainte du retour de kan, elle l'enfouit à nouveau bien vite sous un tas d'objets divers et variés mais tout autant cher à son coeur.


Ah tiens ! ma robe de nonette ! Ju éclata de rire et se laissa tomber en arrière, le regard à nouveau perdu sur son plafond.
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