Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Souvenirs funestes ...

--Pimprabelle
[Sur la grande place]

La petite Pimprabelle gambadait joyeusement dans la ville !
Les journées étaient encore chaudes et des papillons arpentaient encore les rues. La gamine tenant dans l'une de ses mains sa poupée de chiffon et dans l'autre son filet tout fin essayait de les attrapper...
Elle rigolait, et essayait de suivre un petit groupe de gosses en culottes courtes qui faisait la course.
La gamine était connu dans le village ses petites boucles blondes comme les blés ne passaient pas inaperçues.
Au détour d'une rue, elle manqua de s'écrabouiller le nez contre un messire planté en plus milieu du chemin.


"Attention m'sieur ! z'ai failli vous rentrer d'dans ! reste pas dans l'chemin c'est danzereux ! "

Mais déjà l'homme l'envoyait balader d'un revers de la main. Elle cajola son doudou et lui chuchota :

"Bah dis donc l'est pas très zentil le M'sieur !"

Mais alors qu'elle levait sa jolie frimousse pour lui lancer un petit regard grognon elle s'aperçut qu'en fait la place était noir de monde.
En faisant un peu plus attention, au loin, elle entendait quelqu'un parler très fort.
Sa petite taille l'aidant grandement, elle se faufila jusqu'à la voix grave.
Malheureusement elle ne voyait que les braies du Messire.
La foule émettait des Ahhhh et des Ohhhh, et sur sa gauche, un peu plus loin, près de la fontaine qui représentait un poussin elle entendit une femme crier.
"Que Dieu nous protège !"
Haussant un sourcil, La gamine serra sa poupée tout contre elle.

"Dis tu sais ce qu'il se passe toi ? moi ze comprends rien pourquoi les zens y crient ?"

Elle écouta la voix grave qui s'exrpimait et sollicitait apparement toutes ses réactions. Son jeune age ne lui permattait pas de tout comprendre. Juste quelques phrases qu'elle essaya de retenir de son mieux.

"Les étrangers doivent quitter le Berry ..."
"Menaces d'attaques contre le Duché..."
"Frontières fermées..."
"Loi Martiale..."


La pimprabelle resta là jusqu'à la fin, copiant la réaction des adultes, quand ils faisaient Ahhhh elle faisait Ahhhh quand ils disaient Ohhhh à son tour elle disait Ohhhhh. -Bah oui hein elle aimait bien montrer que c'était une grande-
Juste à coté d'elle, une dame aggrippait ses enfants avec force, des larmes coulaient sur ses joues dodus. Pimprabelle regarda sa poupée.


Mais sont tous fous auzourd'hui !

Le grand monsieur dont elle ne voyait que les jambes avait fini de parler... et les villageois retournaient à leurs occupations, néanmoins ils semblaient inquiets du moins c'est ce que la ptite ressentait.
Elle aggrippa sa poupée et dis de sa voix fluette.


Allez vient Alice ! on va demander à Papily ! y doit savoir lui !

Pimprabelle courut aussi vite qu'elle put afin de rejoindre son grand père. Le viel homme à cette heure-ci se tenait certainement sur sa chaise à bascule juste devant la porte de sa maison. Ainsi il observait les allers et venues des villageois.
L'était curieux le granpas, la gamine se demandait toujours pourquoi il faisait ça. Une fois elle lui avait dit : "Papily mon papily on dirait que tu joues à l'observatoire sauf que toi t'as pas de cabane dans l'arbre de l'oncle Sam." Le grand père avait alors éclaté de rire. Et lui avait répondu en lui faisant un clin d'oeil qu'elle avait exactement raison.
La gamine continuait sa course lorsqu'elle vit enfin la masure qu'elle affectionnait tant.


" Papily !! .... Papily !! ... Mon papily !! ...
se passe des Soses en ville ! ... Papily !! ...
Z'a un M'sieur ze sais pas qui sait il disait frontières fermées ... c'est quoi des frontières ? c'est grave ? on peut en mourir ?
Il veut pas des enrazés dans la prairie ... euh non c'est pas ça ... atta Papily !!! ... à oui il a dit il veut pas des étranzé dans le Berry. Ca veut dire quoi ? on peut pas rester nous aussi ?
Et pis ... et pis l'a dit aussi que y'a des menaces contre le Dussé ! c'est quoi ?... et pis d'abord c'est qui Dussé ? on le connait ? ... si on le connait bah faut l'aider !
Et pis en plus, tu sais il a dit loimassias euh... loi maritale ? non non... rho ze retrouve plus le mot... Mais les zens ils ont fait Oh ! tout le monde ensemble... tu sais toi ?... Dis papily !!
Papily toi tu sais tout ... expliques à moi et à Alice ! "


La gamine trépignait d'impatience que son grand père réponde enfin à ses questions.
--Papily
Mais que vont ils tous faire sur la place ces bougres ??

Ce demanda le vieille homme installer confortablement dans sont fauteuil à bascule devant sa vieille masure, cela faisait des année qu'il ne bougeait presque plus de sa bicoque il passait ses journée assis la à regarder les gens passer et commentais leur tenues leur aller et venue et leur démarche il aimait aussi ce laisser à imaginer leur vie, pourquoi ils courraient; avec qui ils étaient ....

Il mâchais paisiblement un morceau de paille en se balançant sur son fauteuil, une lame de bois se soulevais au rythme du balancement du vieille homme se qui provoquait un grincement incessant et le battement de la latte de bois qui frappait a chaque fin de balancement.

N'importe quel personne ne supporterais cet association de bruits insupportable mais le vieux Papily lui aimais sa et ne pouvais concevoir sa journée sans cela .

Tient elle ne dois pas manquer de nourriture celle la !!dit il en voyant une dame potelé passer devant lui en grignotant une miche de pain goulument.

Puis bercé par tout ces bruit et par la chaleur de cet journée ensoleillé il commença a piqué du nez et s'endormit dans son fauteuil.

Quand des petit cris et des pas précipiter retentir, il se redressa et ouvrit les yeux. Un grand sourire édentée se dessina sur son visage, il venait de reconnaitre sa petite bonde préférée.

" Papily !! .... Papily !! ... Mon papily !! ...
se passe des Soses en ville ! ... Papily !! ...
Z'a un M'sieur ze sais pas qui sait il disait frontières fermées ... c'est quoi des frontières ? c'est grave ? on peut en mourir ?
Il veut pas des enrazés dans la prairie ... euh non c'est pas ça ... atta Papily !!! ... à oui il a dit il veut pas des étranzé dans le Berry. Ca veut dire quoi ? on peut pas rester nous aussi ?
Et pis ... et pis l'a dit aussi que y'a des menaces contre le Dussé ! c'est quoi ?... et pis d'abord c'est qui Dussé ? on le connait ? ... si on le connait bah faut l'aider !
Et pis en plus, tu sais il a dit loimassias euh... loi maritale ? non non... rho ze retrouve plus le mot... Mais les zens ils ont fait Oh ! tout le monde ensemble... tu sais toi ?... Dis papily !!
Papily toi tu sais tout ... expliques à moi et à Alice ! "



Apprenant tout cela il fit de gros yeux car il venait de comprend ce qu'il se passait, Hum.. bien cet fois nous prenons les devants on ne sera pas pris par surprise comme il y à deux ans , marmonna t-il pour lui meme dans sa barbichette.

Viens la mon enfant !
il la fit s'assoir sur ses genoux et entrepris des explications Alors des frontières se sont comme des grandes ligne qui sépare les duchés, nous nous vivons dans le duché du Berry c'est un ensemble de villes contrôlée par le Duc, donc nous nous somme berrichons et a parement il y as d'autre vilain duché qui veulent nous faire du mal. Alors pour être sur que les vilain messieurs dame des autre duchés ne nous attaque pas le Duc a fermer les frontières c'est à dire plus personne n'as le droit de venir ici a part les berrichons qui sont ici chez eux ensuite nous avons été mis sous lois martial pas marital !! C'est une règle qui dit que les frontière ferme et que les étrangers doivent partir ou il risque d'avoir a ce bagarrer sinon!

Il essayait tant bien que mal de lui parler avec des mots simple pour quel comprenne...

Voila ma petite as tu d'autre questions ?

Il lui fit un grand sourire et la regarda tendrement
--Pimprabelle
[devant son Papily]

La gamine sautillait d'un pied sur l'autre, elle était aussi curieuse qu'une fouine.
La gosse fourrait son nez partout, que ça agassait sa mère Vanidelle. Avec une gosse pareille pas moyen de faire une surprise à qui que ce soit.
Une fois pour l'anniversaire de Papily, Vanidelle avait acheté avec les quelques écus qu'elle avait painiblement réussit à mettre de coté, un bon gâteau frais. Pimprabelle était tombée dessus et bavarde comme pas deux c'était précipité pour tout raconter à son granpas... La suprise était donc tombée à l'eau... Mais la puce voulait tellement faire plaisir à son Papily qu'elle lui avait révélé le cadeau pour lui donner le sourire.
Donc l'enfant bondissait sur ses petits pieds, la pauvre pouspée sérrée dans ses mains, ses grand yeux bleux plein de malice supplaient son Papily de répondre à ses questions.


Allez Papily tu sais tout ! ze le sais moi ! racontes-moi !

Papily invita la gosse à s'assoire sur ses genoux. La puce s'y installa avec plaisir. Bah oui quand son papily faisait ça ça voulait dire qu'il avait du temps. Une fois qu'il aurait répondu à ses premières questions elle avait bien l'intention de lui en poser d'autre.
Le granpas n'allait pas s'en sortir comme ça ! foi de Pimprabelle.
Y'a toujours des question à poser quand on à 6 ans.
Alors que son grand père lui expliquait avec des mots simples, la gamine regardait ses yeux ridés, parfois ils se plissaient légèrement. Elle savait ce que cela voulait dire. Son Papily était ému... peut être même un peu triste.
Elle posa sa petite mimine sur la joue frippée par les années de son Papily qu'elle adorait tant.


Voila ma petite as tu d'autre questions ?

La puce regarda son grand père.

Tu sais mon Papily, ze suis pas cro bête pour une fenfant ! y'a eu la grève ? ... la grere ... euh non la guerre ?
z'ai bien compris hein ? ...
Dis Papily pourquoi le M'sieur il veut pas les enrasés ? euh les étransés ?... s'ils aident le dussé ? c'est bien non ? ...
Pourquoi il peuvent pas rester s'ils aident le dussé ?
Et pis pourquoi les zautres ils sont vilains ? y sont zaloux c'est ça ? on a caché des cailloux qu'il veulent ? ...
Non parce que tu sais un zour mes copains Bastien et Gueldrick eh bah ils se sont baguarrés ...
Parce que Bastien il avait cassé un cailloux tout bleu qui était à Gueldrick, c'est pareil là ?
On a prit des cailloux bleus ? qui z'étaient pas à nous ?
Mais si ça se trouve on s'est trompé, on peut leur rendre et pis comme ça zeront plus vilains...
Papily mon Papily pourquoi tu parles d'il y a deux ans ? ...
qu'est-ce qu'il s'est passé ? on avait encore prit des cailloux ?...
On peut devenir Duc si on prend des cailloux ? ça veut dire que Bastien il va devenir duc un zour ?


Pimprabelle balançait se petites jambes frénétiquement, regardant toujours les expression faciales de son grand père, il souriait. Elle croisa les bras sur son petit torse et fit sa mine boudeuse qui consistait à froncer les sourcils et faira sa bouche en cul de poule. Son Papily était adorable mais il mettait bien trop de temps à son goût pour répondre à toutes ses questions et en plus de plus il semblait s'amuser de sa naïveté enfantine.

Allez Papily dis tout ! ze sais que tu sais ! tu sais touzours tout d'façon.
--Papily
Il écoutais paisiblement sa petite fille trop énergique à son gout, mais cela le faisait bien rire. Une fois eu elle fini de parler il la regarda et lui ébouriffa ses jolies bouclettes doré.

Oh ma petite tu sais les grands ne se jaspine plus pour des cailloux, eux se qu'ils veulent ce sont des terre des châteaux de l'argent toutes ces choses la les aveugles et fond d'eux des être abjecte qui ne pense qu'à s'enrichir !!


L'homme venait de se rendre compte qu'il s'était peut être un peu laisser emporter les rides de son front se plièrent, il avait le regard triste et plein de souvenirs...

Tu sais ma petite tout cela est bien compliquer, tout les deux ans certain duchés nous attaquent car ils disaient que nous hébergions soit disant des brigands dans notre duché, mais il faut que tu sache pim que des brigands il y en as partout !!


Il se gratta la barbiche et repensa a la guerre passé...l'angoisse dans l'attente d'une offensive... ne pas savoir ou était sa famille ses amis qui était partit de Châteauroux pour défendre la capitale, tout cela était de bien mauvais souvenir mais il y avait aussi eu des moments de joie et la vie à fini par reprendre son cour...

Il regarda la petite la réajusta sur ses genoux puis lui dit gentiment.

Bon je vais te raconter une histoire celle des vilain tourangeaux qui on voulut faire du mal a ton papi et a ses amis.

Alors un beau matin les habitants de la ville de saint Aignan se levèrent ils virent devant les portes de la ville une ....
L'homme âgé n'eut pas la temps de finir sa phrase qu'il sentit un regard glacé de mécontentement se posa sur lui il leva les yeux pour voir a qui il avait a faire ...
--Vanidelle


"Norf d'norf ! pas moyen hein ? j'me scagasse à bosser tout l'jour dans cette foutue mine pour gagner quoi ? 7 écus et 50 deniers ... grrrr Ils pensent que c'est avec ça qu'j'vais nourrire m'famille ?... J'aurai du écouter Malrick ... si seulement l'était encore là ... j'aurai un champs pis toute ! Ah être propriétaire... Pffff 7 écus 50 deniers ... nan mais franchement ... l'autre sur son trône ... grrr "

Vanidelle pestait cet après-midi alors qu'elle rentrait du travail. En fait elle pestait tous les après-midi, de tous les jours depuis que son mari Malrick était parti...
Il faut dire que nourrir deux gosses et un grand père alors qu'on est la seule à travailler, ce n'est pas simple.
Sur le trajet, elle fut quelque peu surprise de croiser autant d'âme qui vivent... peut être y avait-il eu une animation... * d'façon moi je me fracassait le dos à la mine alors ! *.
Elle s'arrêta à la boulangerie afin d'acheter du pain à mettre dans le reste de soupe aux choux de la veille ça l'y donnerait un peu plus de consistance.


Bien l'bonjorn M'dame Vanidelle ! un pain comme d'habitude ?

B'jour oui s'il vous plait ...

6 écus 50 ! z'avez pas entendu ? v'la ti pas que nos voisins r'commencent ! l'Duc vient d'prononcer la loi Martiale ! z'allez prendre les armes cette fois aussi ?

Vanidelle regarda la boulangère, interloquée, elle paya son dû, prit son pain et sortit sans mots dire...
*Norf loi Martiale ? encore ?... m'enfin sont foux ceux-là !... *
De nouveau la femme pestait. * Norf reprendre les armes ? mais ça fait bien longtemps que j'me suis pas battue...*
En passant devant le verrier elle se toisa dans un miroire !
Elle n'avait plus la carrure d'athlète d'antan, mais bel et bien quelques kilos superflus. Arriverait-elle encore à manier sa fidèle lame ? rien n'était moins sûr !

Elle continuait son chemin lorsqu'elle décida de passer par la maison de son vieux père, elle devait le mettre au courant de la nouvelle. Elle bifurqua donc à droite et aperçu enfin la bicoque délabrée.
* Norf y d'vrait la r'mettre en état cette foutue bicoque...*
En s'approchant un peu plus elle distingua les bouclettes dorées qu'elle aimait tant... ainsi donc Pim était déjà là...
Attendrie par le spéctacle de la petite sur les genoux de son grand père elle s'apporcha doucement écoutant l'histoire encore farfelue que le vieux avait trouvé à lui raconter. Mais au fur et à mesure son regard se durcit. Ce n'était pas du tout une histoire pour les enfants ... en tout cas pas pour sa fille si innocente.
Manquerait plus qu'il lui dise que son père n'est finalement pas en voyage mais mort !...grrrr

Bon je vais te raconter une histoire celle des vilain tourangeaux qui on voulut faire du mal a ton papi et a ses amis.

* norf de norf * Vanidelle s'approcha un peu plus...

Alors un beau matin les habitants de la ville de saint Aignan se levèrent ils virent devant les portes de la ville une ....

S'en était trop elle se racla la gorge afin de signaler sa présence. Alors que le vieux fou levait vers elle des yeux implorants elle intima sechement à sa gamine d'aller jouer ailleurs.

Pim ! prends ton filet et Alice et va chercher des papillons ...

Mais moman ! Papily y raconte une histoire, z'aime bien les histoires de papily ! ze veux l'écouter moi... et pis d'abord on est sous loi maritale... ze doit savoir c'que ça veut dire... si le dussé il a besoin ... ze l'aide moi...

Et le roy dis nous voulons ! Pim je me répètrai pas file ou tu vas prendre un' rouste... et plus vite que ça.

La gamine ne se le fit pas dire deux fois, elle s'éloigna, assez pour satisfaire sa mère, mais pas assez pour ne rien entendre. héhé on vous avait dit qu'elle était curieuse.
Vanidelle rapporta ses yeux gris sur son père. Quand elle était en colère on avait l'impression qu'il étaient fait de glace !


"Papa ! tu trouves vraiment que c'est une histoire à raconter à Pim ? j'sais qu'tu l'adores mais quand même c'est qu'une gosse !... t'es vraiment irresponsable... d'fois j'me d'mande comment t'as fait pour m'garder en vie quand maman est morte et qu't'as du m'élever seul ! ...
Bon j'vois que Pim a encore fureté partout ! t'es donc au courant pous la loi Martiale ! ... hum ... rappelles moi pourquoi on s'est battu l'dernière fois ?
--Papily
"Papa ! tu trouves vraiment que c'est une histoire à raconter à Pim ? j'sais qu'tu l'adores mais quand même c'est qu'une gosse !... t'es vraiment irresponsable... d'fois j'me d'mande comment t'as fait pour m'garder en vie quand maman est morte et qu't'as du m'élever seul ! ...
Bon j'vois que Pim a encore fureté partout ! t'es donc au courant pous la loi Martiale ! ... hum ... rappelles moi pourquoi on s'est battu l'dernière fois ?


Le vieille homme regarda sa fille se mettre en colère, il l'écouta jusqu'au bout , puis il se leva de son fauteuil les jambes tremblante il s'appuya eu mur posa son regard sur sa grande et pris la parole.

Ma fille la petite à le droit de savoir l'histoire du duché dans le quel elle vie ne pense tu pas ? Aller pim viens la et écoute bien se que je vais vous expliquer.Il regarda sa fille d'un air entendu pour lui faire comprendre qu'il ne parlera pas de feu son gendre .

Alors il y as deux ans nous avions celons la Touraine un homme qu'ils concéderais comme un brigand et donc ce duché voulais nous attaquer par ce que nous avions cet homme chez nous. Moi je pense plutôt qu'il cherchait une excuse pour nous déclarer la guerre. Enfin il faut savoir que ce que je vais vous dire est ma version des fait et ma vision des choses les souvenirs et avis celon les personnes peuvent sans mal diverger!


Il les regarda d'un air grave et repris

Enfin bref un matin de grand calme les habitant de Saint Aignans virent une armée devant les portes de leur ville alors ils prirent les armes pour prévenir d'une éventuel attaque,Après quelques jours à détrousser lâchement les voyageurs, ils se sont rendus à Bourges et ont commencé à faire le siège de notre capitale.En arrivant, ils ont croisé un petit détachement de troupe berrichonne qui venait ravitailler la capitale et le Berry a compté ses premières victimes.Des BARBARE si vous voulez mon avis ! Ensuite pendent près de 8 jours les berrichons sont entrée dans la routine le nombre de personnes à prendre la garde des villes ne cessait d'augmenter et les villageois vivaient dans la crainte d'une attaque d'un jour à l'autre ...

Papily grimaça tout ces dur souvenir ne le mettait guère de bonne humeur mais il repris sous les grands yeux ébahi de la petite qui donnais l'impression de boire les parole du vieille homme, il se rassis dans son fauteuil et repris

Puis lacé de voir tant de monde défendre la capitale les Tourangaux repartirent vers Saint Aignan et une armée du Bourbonais Auvergne arriva devant les portes de Sancerre.Le vieille homme pouffa de rire après avoir dit Sancerre, Tu sais ma petite Pim il y as de drôle d'énergumènes la bas à Sancerre !!Donc pendant deux jours les armée restèrent devant les villes de Saint Aignan et de Sancerre sans rien faire l'angoisse et l'excitation dans les village se faisait ressentir.

Gardez espoir qu'il nous disait !! Des message du Duc était visible un peu partout il nous disait de gardez espoir ...


Sur ses mots répétés le vieille homme s'endormis le regard triste .
--Vanidelle


La mère ne voulait pas que la petite écoute ce récit bien trop triste, elle ne baissait pas les yeux devant son père. Hors de question.
Pimprabelle était SA fille, SES entrailles, et elle voulait préserver l'innocence de la gamine, certes turbulante mais tellement attachante.
Si Vanidelle était têtue, son père l'était bien plus qu'elle, il se leva, essayant de tenir sur ses frêle jambes.
Malgrè ses tremblements, Vani retrouvait le fier guerrier qu'il avait été jadis.
Une bouffée de respect l'envahis... Cet homme, son père avait mis sa vie au service du Berry, il avait toujours répondu présent. Jeune il faisait parti de l'OST, en veillissant il avait fait parti des défenseur de la ville.


Ma fille la petite à le droit de savoir l'histoire du duché dans le quel elle vie ne pense tu pas ? Aller pim viens la et écoute bien se que je vais vous expliquer.

Vani voulait protester, refuser catégoriquement ça... Mais les yeux du viel homme lui annonçaient déjà qu'elle avait perdu.

Papa ... murmura-t-elle dans un soupire. Ah qu'elle n'aimait qu'il baffoue ainsi son autorité, cependant c'était lui le chef de la famille désormais et c'est contrainte qu'elle se plia à sa valonté.
Le vieux Papily la rassura silencieusement, il n'évoquerait pas Malrick.
Un soupire de soulagement...
Elle regarda alors sa fille hésitante, levant les yeux au ciel elle lui tendit la main.


Allez ! viens-là Pim... J'sais qu'tu nous entends d'façon.
Allez viens m'belle... T'vas l'avoir l'Histoire d'Papily...


Les yeux de la gamine s'illuminèrent. Et c'est regaillardie qu'elle vint s'assoire dans les jambes de sa mère, installée à même le sol.
Vanidelle sera sa fille tout contre elle. Décidément elle n'aimait pas du tout la situation, mais d'un autre coté sa petite perle avait 6 ans, bientôt 7, et elle s'avait au fond d'elle qu'elle ne pourrait pas éternellement préserver sa fille des malheurs de la vie.
Vani posa les yeux, sur son père toujours debout face à elles, l'espace d'un instant, elle cru y déceler de la fierté.


Vas-y papa, ton auditoir est installé !

Le vieux débuta son histoire, avec des mots simple pour que la gamine puissent les comprendre. Vani fut rassurer pas de détail sanglant... du moins pour le moment... Allez savoir de quoi le vieux était capable...
--Pimprabelle
[Cachée derrière un buisson, éloignée mais pas trop...]

Pimprabelle entendait tous ce qu'il se passait, elle avait l'habitude de faire ça lorsque sa moman disputait son Papily...
Elle ne comprenait pas toujours, pourquoi sa moman grondait le grand père, et souvent après ces disputes, la ptite blonde allait se blottir dans la bras de Papily...
Il montrait rien le vieux mais la gamine savait que parfois ces éclats de voix le rendait triste.
Elle avait bien l'intention de venir à la fin de celle-ci et si elle se montrait maligne peut-être lui raconterait-il l'Histoire.
Sa mère parlait de la loi martiale, elle aussi...
Hum la curiosité de la gosse était piquée à vif. Elle regarda sa poupée et lui chuchota quelques mots.


Alice tu crois c'est grave les frontières femées ? ze comprends po et moman elle veut pas que ze sasse... Moi z'aime bien quand c'est Papily qui raconte... Il explique bien... et il sait tousours tous.

Elle enlaça sa poupée, et reprit son observation des deux adultes. Contrairement à ce qu'elle avait penser, à savoir que sa moman partirait en colère, elle vit cette dernière s'assoire à même le sol.

Nof de nof ! c'est po maint'nant que z'vais la connaître l'Histoire...

Elle vit son grand père se lever, elle n'avait jamais remarqué à quel point il était grand. Faut dire qu'elle le voyait plus souvent assis, comme lorsqu'elle l'avait rejoind quelques heures plus tôt...
Son granpas la connaissait bien la ptite. Il regarda le buisson et lui demanda de venir.
Pimprabelle se redressa de toute sa hauteur - c'est à dire à peine plus haute que le buisson - Sur son visage se dessinait cette mine si attachante, d'un enfant prit en la main dans le sac entrain de faire une bêtise.
La gosse regarda sa mère...


Allez ! viens-là Pim... J'sais qu'tu nous entends d'façon.
Allez viens m'belle... T'vas l'avoir l'Histoire d'Papily...


C'est vrai moman... ze peux ? t'es pas colère ?

Sa mère hocha la tête et lui tendit la main. La gamine sortit de son repère,et c'est sautillant joyeusement qu'elle rejoignit les deux adultes.

[En compagnie des adultes]

La gamine s'installa sur les genoux de sa mère qui la serra fort.

Attention moman tu m'ettouffes !

Elle regarda sa mère qui lui sourit, mais décela dans ses yeux une pointe de tristesse. La gamine était étonnée, elle n'avait jamais vu sa mère triste...
Oh biensur des fois elle l'entendait pleurer dans sa chambre, mais quand elle lui demandait si ça allait, sa mère reprennait se ton dur qu'elle lui connaissait, lui répondait que tout allait bien et qu'il fallait qu'elle range sa chambre.
L'inquiètude du se lire sur le visage de la ptite Pim, sa moman lui sourit de nouveau et lui ébourifa les cheveux.


Vas-y papa, ton auditoir est installé !

Vi vi Papily vas-y... ze suis prête !

Le vieux débuta son histoire. Pimprabelle était toute contente, elle buvait les paroles du sage comme si sa vie en dépendait.
Elle comprenait chaque mot, son Papily avait un don pour conter les histoires. Le viel homme satisfaisait la curiosité de la gamine. Elle aprenait plein de choses.


Gardez espoir qu'il nous disait !! Des message du Duc était visible un peu partout il nous disait de gardez espoir ...

Puis il s'endormit...

Nof de nof ! Moman Papily y fait dodo !

La gamine bondit sur ses petites jambes, elle alla secouer son granpas... Rien à faire, le vieux dormait.
Elle se saisit donc de la petite chope d'étain au pied du fauteil à bascule, elle avait de la chance il restait encore un peu d'eau dedans... Enfin à supposer que c'était vraiment de l'eau... Allez savoir.
Elle s'approcha de son granpas et lui vida le contenu dessus. Elle entendit derrière elle sa mère pouffer de rire.


Allez Papily ! qu'est-ce qui s'est passé après ! Racontes ! dors pas ! ze veux savoir moi ! qu'est-ce qu'ils ont fait les méssants après ? Ils ont attaqué !
Papily réveilles toi nof de nof.
Le duc y s'est battu ? dis Papily ! c'est po l'heure de dormir !
Racontes !


Le grand père sorti brutalement de son sommeil, regarda sa ptite blonde et éclata de rire.
--Papily
Le vieille homme essuya l'eau qui coulais de son visage et repris son histoire.

Alors ou en était je ?A oui !!
Alors dans la fin du mois de septembre L'armée tourangelle s'était déplacée à SA, l'auvergnate était restée à Bourges. Siège sans attaque de leur part.
puis déplacement des auvergnats à SA, ainsi que d'une deuxième armée tourangelle. 105 assaillants devant SA. mobilisation importante des saint aigananis qui sont entre 110 et 120 en défense.
La Bourgoghne avait donné 24h aux assaillants pour quitter le Berr, à défaut d'intervenir militairement l'angoisse était de plus en pus palpable des gens parlait de fuir le berry mais notre famille a toujours été fidèle nous somme donc rester !
Puis vers le 25 septembre les ennemis attaquèrent la ville de Chateauroux mais la défense de la ville eu réussit à les maintenir en dehors de la ville en y laissant des hommes qui furent tués.
à ces mots il regarda sa fille, bien qu'il y avait la petite il ne pouvait passer outre le fait que des hommes furent tué sa serait salir leur mémoire de héros pensa t-il ...

Pendent près de 4 jours ce fut un vrai massacre a chateauroux trois armée attaquait sans relâche la ville laissant les corps s'étaler sur le sol, puis la défense de ville céda et la ville fut prise par la touraine ...

Puis en début octobre les tourangaux firent passer chateauroux sous leur domination le berry commençait a réunirent ses armées de son coté ..


Il regarda sa fille puis la petite, se remémorer tout cela ne lui faisait pas plaisir mais il fallait bien que les futur génération sache la barbarie tourangelle .
--Vanidelle


Vani était hillare lorsque sa gamine s'était levée et avait vidé le contenu de la choppe sur son Papily.

Norf de norf t'la pas volé celle-là ! Ts'ais bien qu'la gamine faut tous-y raconter d'un coup ! L'est curieuse l'gosse !...
Pim allez ! r'viens ici ! Papily va continuer son histoire.


La petite Pimprabelle retourna dans les bras de sa maman, celle-ci lui caressait les cheveux tout en écoutant les parole du vieux sage !
Vanidelle n'aimait pas se rappeler tous ces souvenirs, ils étaient encore bien trop douloureux pour elle.
Elle avait pris les armes, qui avaient elle-même transpercé des ennemis. Elle qui était plutôt douce et pacifique, cette période sombre de l'histoire berrichonne lui avait définitivement changé le caractère. Après la guerre, la jeune femme avait du enterrer sa moitié, son ame soeur. Ensuite encore traumatisée par les massacres Vani dormait avec la lame sous l'oreiller enfin quand elle arrivait à dormir...
La plupart du temps elle restait devant la porte de la chambre de ses enfants à monter la garde...
Pimprabelle et Vanidelle écoutait le récit de Papily, bien sagement.
Vanidelle sentait son coeur s'accélérer, son père commençait à arriver dans des détails macabres.


Pendent près de 4 jours ce fut un vrai massacre a chateauroux trois armée attaquait sans relâche la ville laissant les corps s'étaler sur le sol, puis la défense de ville céda et la ville fut prise par la touraine ...

Ayé ce qu'elle avait redouté arrivait. Pimprabelle se tourna vers sa maman, les yeux humides...

Moman c'est vrai ! des zens sont mort ?... des zens que tu connaissais ?... des amis ?... moman z'aime pas la guerre ! c'est nul si des zens y meurent.

Oui ma puce... c'est vrai !... pleure pas ma belle ... Allez va jouer ma puce, maman doit parler à Papily ... et écoute pas hein ?.

La gamine attrappa sa poupée qu'elle serra de toute ses forces contre elle et s'éloigna plus loin, les yeux toujours bien humides. Elle ne semblait pas avoir envie d'écouter la suite. Vanidelle rapporta son regard d'acier sur son père, qui ne se démontait pas, ce qui eut le don de l'énerver encore plus.

Papa non mais t'es pas sérieux là ?? tu t'rends compte ?? raconter ça à une gamine !
Non mais ça va pas bien toi :" laissant les corps s'étaler sur le sol " t'trouves qu'ça s'dit à une gosse ? pourquoi pas lui dire aussi qu'les Tourangeaux s'en prennait aux femmes et aux enfants aussi ? hum ? en volant l'innocence des unes et en maltraitant les autres ? hum ?
Papa j't'adore mais là ç'va trop loin ! ...


Vanidelle s'apprêtait à partir lorsqu'elle vit au loin arriver Mjöll Poitrine de Bateaux, la vieille femme était une vétérante de la guerre elle aussi. Elle venait en compagnie de son petit-fils Otto. Si la vieille femme était là c'était certainement pour parler avec Papily et Vanidelle de la loi martiale et des menaces qui pesaient sur le Duché de Berry. Les trois s'étaient battu ensemble pour repousser les tourangeaux de Châteauroux.
Vanidelle soupira. Elle allait finalement rester. Vaincu, elle obtempera. Boudeuse elle dit à son père.


Tiens ! r'garde ! Mjöll arrive ! ... Finallement je vais rester ! si elle est là c'est qu'c'est important !

Vanidelle se dirigea vers la vielle femme et l'accueillit, un peu raide, elle angoissait quand aux informations que la Dame pourrait leur fournir.

S'lut Mjöll ! ça va ?... Coucou Otto ! tiens Pimprabelle est là-bas, tu peux aller jouer avec elle si tu veux !

Elle ebouriffa les cheveux du gamin et le regarda gambader jusqu'à sa Pim. Dès que la gosse le vit elle retrouva son sourire et sauta au cou de son copain. Vanidelle se surprit à penser qu'un jour ces deux-là on les marierait... Enfin si le Très-Haut le permettrait !
Puis elle attrappa la main de la femme et l'entraina vers son père.


"Mjöll vient Papily est là ! t'viens à cause d'la loi martiale ? t'sais quequ'chose ?"
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Marchant difficilement, Mjöl Poitrine de Bateaux, arriva sur la place, accompagnée de son petit fils Otto, devant un troupeau de gens qui écoutait ce bon vieux George parler de la loi martiale. La vieille femme en avait déjà tellement entendu ces temps-ci et à une époque lointaine où la Touraine avait attaqué le Berry, qu'elle préféra passer son chemin en grommelant.

Bha bha bha! S'gosille pour rien c'brav' Poussin! P'quoi s'vertuer à palabrer devant des gens 'vec l'charisme de c'chon nain, l'force d'la mouche et l'cerveau d'l'escargot.

De toute façon elle devait se rendre chez Papily . Elle s'éloignait en agitant sa canne en l'air, continuant de pestiférer dans le vide en direction de la mine....

Le chemin de la mine apparut enfin. Elle s'arrêta un moment parlant à son petit fils, lui savait où ils allaient mais pas les personnes chez qui ils se rendaient


Dieu c'qui fait chaud! T'veux boire un peu p'tiot?

Vi mamie! Z'veux bien...dis...c'est encore loin sez Papily? Z'en ai maaaarree! Z'ai mal à mes pieds!

Pendant ce temps Mjöll avait sorti une petite gourde qu'elle donna au gamin qui but sans demander son reste.

On est presque arrivés mon p'tit...t'verras c'pas loin, just' derrière c'te virage.

La gourde rangée, il reprirent le chemin...Bientôt la maison de Papily était en vue et à sa bonne surprise, Vanidelle venait à sa rencontre, la saluant, ainsi que le fiston, qu'elle envoya jouer avec sa copine un peu plus loin, ce qui n'était pas son habitude et la vieille se doutait bien qu'il y avait une raison là dessous.

Hooo tiennns!!! Vanidelle!!! Qu'est c'que tu fiches ici ma belle? Ma foi j'vais bien et toi donc?!!!
Ha! Des n'velles de c't'affaire...Bien justement, j'venais en parler! Mais dis moi et toi? et Papily...l'doit bien s'voir que'qu'chose lui aussi non?...Tiens oui, t'as bien raison! Allons l'voir c'vieux rabougri!...
--Vanidelle


Hooo tiennns!!! Vanidelle!!! Qu'est c'que tu fiches ici ma belle? Ma foi j'vais bien et toi donc?!!!
Ha! Des n'velles de c't'affaire...Bien justement, j'venais en parler! Mais dis moi et toi? et Papily...l'doit bien s'voir que'qu'chose lui aussi non?...Tiens oui, t'as bien raison! Allons l'voir c'vieux rabougri!...


A ton avis ? j'suis ici parc'que l'gosse a encore fureté partout ! Elle a entendu parler d'la loi martiale ! et vlà ti pas qu'elle est v'nu interroger son Granpas.
Et li l'a rien trouvé d'mieux que z'y raconter qu'les "corps s'étaler sur le sol !" T'rends compte ? c'est qu'un' gosse ! J'allais partir quand t'es arrivé ! Si t'es là c'est qu'c'est grave !
T'as vu le Poilu ? Faudrais qu'j'y cause à li ! 7 écus 50 à l'mine 'fin bref c'est pas l'sujet là.
Il a parlé aux Berrichons ? Va falloir r'prendre les armes ?


Tout en discutant les deux femmes rejoignaient Papily, qui n'avait pas bougé d'un centimètre. Il semblait songeur presque préoccupé. Vani et Mjöll arrivèrent à sa hauteur. Le viel homme salua brièvement sa compagne d'arme et regarda de nouveau sa fille.
Elle haussa les épaules et leva les yeux au ciel.


"Oui j'reste ! mais pas grace à toi !...
Bon alors ? c'est quoi l'motif c'tte fois ? pourquoi ils nous'en veulent ?..."


Le silence était palpable. Les trois adultes méditaient. Vani, elle se remémorait toutes les horreurs de la guerre passée, les massacres, pillages, tortures...
Elle avait été au plus profond de la bataille, aux cotés de son mari. Elle s'en était sortie mais pas lui. Elle gardait une belle cicatrice à gauche de son nombril et une autre juste à coté de la colonne vertébrale, là où la lame avait fini sa course.
Le médicastre lui avait dit que c'était un miracle qu'elle soit encore en vie étant donné que l'acier l'avait traversé de part en part.
Elle voulait bien le croire. Chaque fois qu'elle s'habillait, elle regardait cette souillure, pour ne pas oublier !
C'étaient parfois douloureux, la plaie soignée à la hâte sur le champs de bataille la faisait souffrir, mais elle tenait bon, en mémoire de tous ceux qu'elle avait vu tomber.
Revenue à la réalité, elle se frotta le visage tout en soupirant. Elle dévisagea les deux vieux. Ils semblaient dans le même état qu'elle.
Puis elle se tourna vers les deux mômes en train de jouer. Nouveau soupire.


Bon ... Les gosses, vous pensez qu'les moines accept'rez d'les r'cevoir à Noirlac si l'guerre éclate ? Eh vous ? s'rez vous capables d'défendre encore ?

Un chant hantait maintenant l'esprit de cette mère, le chant d'après guerre, celui de 1455.
Ils avaient 15 et 20 ans et ont répondu à l'appel
devant les hordes de barbares, ils étaient présents ...

Amertume, colère et anxièté un coktail détonnant qui lui rappelait ce passé.
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Papily! T'vais pas aut'chose à raconter qu'la guerre à c'te môme? J'crois bien qu'tu perd l'tête et qu'ton cerveau ramollit d'jour en jour mon pauv'vieux! Haaa qu'c'est point beau d'vieillir! Quand j'repense à c'que t'étais jeunot...

Mjöll prit un instant de réflexion, se remémorant le temps passé, puis poursuivit.

Ha c'qu'il était beau dans l'temps l'papily, c't'air qu'il avait, c't'allure...

Plus elle y pensait, plus quand elle voyait ce qu'il était devenu, elle grimaçait.

R'gardez le maint'nant! J'suis sûre qu'l'est mêm'plus capable d'soul'ver son épée, sans s'flanquer l'derrière à terre! Bha... fais pas c'te tête d'empaffé, j't'aime bien quand même va!
Bon! C'pas tout ça, y a c't'affaire qu'nous occupe là! Bah c'c'qui s'dit...j'crois qu'il faut s'bouger l'popotin et montrer d'quoi est capable un berrichon...Mouais 'fin quand j'vois l'jeunes de maint'nant...paraît qu'les tourangeaux racontent partout que l'Berry héberge des brigands...bha bha bha...qu'est c'qu'faut pas entendre! J'crois bien qu'le ciel leur est tombé sur l'tête...l'cerveau leur est sorti du crâne sous l'choc!


L'instant devenait critique, mais ils en avaient vu d'autres et c'était pas ces empaffés qu'allaient leur faire peur. les trois réfléchissaient chacun de leur côté, Mjöll repensait à l'époque de sa vaillance, la Vani et l'papily devaient certainement faire pareil, jusqu'à ce que Vani pose un vrai souci...les enfants...

J'pense bien! l'peuvent pas r'fuser d'les prendre ces p'tits. Y goût'ront d'ma canne tout r'ligieux qu'ils sont s'ils r'fusent! Tout comme l'tourangeaux qu'os'rait approcher. C'pas un d'leur troufion qu'va m'faire peur! D'jà qu'sont just'capables à raconter des ân'ries...s'ils s'battent aussi bien qu'disent des con'ries, sont pas prêts d'la gagner c'te guerre!

Mjöll agitait sa canne dans tous les sens, rien que de penser à leur refus et encore plus en pensant aux tourangeaux.
--Papily
Papily écoutait les remarques des deux femmes sans dire mot..

Citation:
Papily! T'vais pas aut'chose à raconter qu'la guerre à c'te môme? J'crois bien qu'tu perd l'tête et qu'ton cerveau ramollit d'jour en jour mon pauv'vieux! Haaa qu'c'est point beau d'vieillir! Quand j'repense à c'que t'étais jeunot...

Citation:


R'gardez le maint'nant! J'suis sûre qu'l'est mêm'plus capable d'soul'ver son épée, sans s'flanquer l'derrière à terre! Bha... fais pas c'te tête d'empaffé, j't'aime bien quand même va!


Mais la s'en était de trop pour le vieille homme, il se leva de toute sa hauteur et rentra chez lui sous le regard étonné des deux femmes.

Une bonne demi heure plus tard il en ressortit vêtu de ses vêtements de guerre qu'il eu porter il y as deux ans, comprenant son épée et son bouclier .
Le vieille homme titubait sous le poids de ces derniers, Bah alors !! C'est qu'il est pas si rouiller que sa le grand père !!!s'exclama t'il en empoignant fortement son épée.

Tu vois bien mjöll que je peu encore la tenir mon épée !!!Il regarda les deux femme d'un air fier ! J'ai même pris un décision !Dès demain, je part sur le front je vais me poster devant la ville et les attendre moi c'est pourritures !!!!

Il vont se souvenir de moi toute leur vie ! le vieille homme eut la vision du corps ensanglanter de son gendre se qui lui donna une bouffer de rage et de courage.

Il regarda les enfants jouer calmement et se dit qu'il devait être bon d'être un enfant par les temps qui cour pouvoir jouer sans se soucié de rien, croire que les frontières fermé était une maladie contagieuse, ne pas se soucié des problèmes du duché, oui papily aurais bien aimé avoir 8 ans aujourd'hui. Mais hélas il voyait bien qu'il vieillissait, même en se moment il se sentait de plus en plus faible, il craignais que la fin de sa vie n'approche il espérait alors mourir en héros en défendent son duché sa ville sa famille toute les choses qu'il aimais plus que tout au monde....

Bon alors mjöll tu viens avec moi ?? Faut qu'on leur montre l'expérience de l'age a ces jeunots !!

Il prit un air confiant et la regarda avec un grand sourire, bien qu'au fond de lui la détresse et le doute prenait le dessus sur la confiance..
--Ardy.fol.oeil


[A l'aube de ce matin là...]

Ses longs cheveux noirs recouvrants son visage balafré. Sa langue tiède titilla sa lèvre fendue... le goût du sang ! L'homme dissimulé dans les hautes herbes d'un champs abandonné observé le spectacle devant lui.
Tant excité par sa decouverte qu'il s'en était mordu la lèvre. Un campement, une armée même, à leur accent l'homme qui avait tant de fois voyagé reconnaissait les auvergnats... Pouarf saleté d'auvergnats...
Doucement, le regard d'acier recula dans les fourrés pour atteindre son déstrier. Il fallait qu'il aille rendre son rapport et quêrir conseils auprès de sa vielle amie.
Aussi souplement qu'un serpent aussi rapide qu'un lièvre poursuivit par un loup, le brave gaillard retrouva sa monture le tout sans quitter du regard le campement. Bien qu'éloigné à présent, il n'était pas à l'abris qu'un soldat remarque sa présence.
Lentement il se hissa sur sa monture, saisissant la bride au garot, il se pencha sur l'encolure et dans un murmure sussura à le bête de partir au galop.
L'animal martela le sol de son sabot et dans un faible hénissement se lança à toute vitesse. La robe bai de l'étalon se fondait parfaitement dans l'obsurité, bien que le jour se levait. Ardy ne se retourna pas, confient en ses performances et en son cheval. Les soldats ne l'avaient pas remarqué, il en était certain. Il maîtisait l'art de la dissimulation, c'était toujours lui qu'on envoyé d'ailleurs pour les repérages.


Yahhh Yahhh, plus vite Azlãn ... yahhh !

Pressant les flancs de l'étalon avec ses lourdes bottes afin de transmettre ses ordres ... que l'animal aille toujours plus vite...
Le cavalier arriva enfin à la garnison. D'un bond il descendit de sa monture.
Debout l'homme ressemblait à un colosse, large d'épaule, bras musclé, un cou de taureau, ses longs cheveux toujours devant son visage. Un brise souleva sa mêche, révélant sa tare ! une cicatrice pourfendait son coté droit du visage, de l'arcade jusqu'à la comissure des lèvres et son oeil teinté de blanc. Un sourire carnassier devant l'écuyer appeuré.


Laisse Azlãn ici ! je repars tout de suite !

B-Bien M... Maître...

L'homme s'engouffra dans la première ouverture, sa cape noire claquant l'air semblable à un fouet. Il s'orienta sans difficulté et trouva son Capitaine à qui il fit son rapport de la nuit. Tournant déjà les talons, le Capitaine l'invita à se rendre à l'entrainement. Le colosse tourna la tête, regarda son chef , plongeant son regard glacé dans ceux de son supérieur et lui répondit un simple : "pas maintenant !"
Sans prêter plus attention à cela, il s'en retourna comme il était arrivé. De nouveau au galop il se rendit vers la masure de Mjöll.
La bicoque semblait vide. Levant les yeux au ciel, et pestant contre cette chevauchée inutile, le chevalier prit la direction de la mine.


[Chez Papily]

Si Mjöll n'était pas chez elle, elle était forcément chez lui. Pourfendant l'air à vive allure, Ardy arriva rapidement chez Papily. Bien qu'heureux de voir les deux vieux il n'en laissa rien paraître. Un nouveau bon et le voilà au sol sur ses solides jambes, il flatta le poitrail de sa monture avant de lui donnere un tape sur la croupe afin qu'il aille paitre plus loin.
Une chevelure blonde attira son attention... Vani... Elle était donc là elle aussi. Haussement d'un sourcil, bras croisés sur le torse avec dédain il passa devant elle. Puis il observa Papily. Sourire.


" Alors les vieux, prêts à combattre ? hum Bonjour Papily, Bonjour Mjöll... Van ! ... je suis ravi de tous vous revoir !" Se retournant vers Vanidelle. "hum... enfin presque tous !"
Puis rapportant son attention sur les deux vieux.
" J'ai quelques informations qui vous serons semble-t-il bien utiles ! Mais... Papily offre-moi donc un verre avant ! "
Sans mot ajouté l'homme s'installa sur le fauteil à bascule de Papily sans quitter Vanidelle des yeux.
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)