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[rp]Quand les oies canardes la mairie Toulousaine

Ifrit
Je m'excuse part avance de faire un deuxième topic qui reprends en partie les choses du topic "Aux portes de la ville !!". Non pas que je ce ne rp soit ouvert a tous, mais que je trouve l'autre topic fouillis et ça me plait pas, j'ouvre donc un nouveau topic pour faire un beau rp propre. Part ailleurs mon If étant tombait au combat pour blessure, je cherche donc un joueur voulant jouer ce rp avec moi, je prends toutes les candidatures par MP, au vue du nombres de coup que ma marionnette a pris sur la tronche, il est tout a fait possible que plusieurs personnes chop le If. J'invite tout particulièrement les ljd Shanna_ , Sarah_bin, Aurelienne et Dan1512 qui ont eut le privilège ig de foutre une roustre a mon perso.

Merci a tous de respect ce topic et de ne pas en faire un rp qui part dans tous les sens comme sur le topic voisin. Merci.


Ambiance

Voila plusieurs heures que l'armée des Oies était la présente non loin des portes de la ville, prêt au moindre signe a user de leurs talents destructeurs a fin de transpercer les murailles qui défendaient la ville. Alors qu'aux vues du nombres de personnes présentent dans c'elle ci, un boucan furieux aurait pus se faire entendre, les soldats des Oies laissaient vaguer avec eux un silence immense, tel le silence que l'ont peut entendre dans un gouffre, le calme avant la tempête. Chaque membres étaient derrière leurs chefs de sections, chaqu'un près a fondre sur les murailles de la ville tel un bloque uni contre un rocher encore plus énorme. Ifrit de Domyos, chef de section de la cavalerie de cet l'ost, était devant les troupes aux cotés du chef d'armée Lelmax et de l'autre chef de section Sofio. Derrière chaque meneurs se trouvaient leurs hommes tous rangés en silence a la recherche du moindre geste de leur supérieur qui pourrait alors annoncer l'assaut sur le village d'Albi. Après plusieurs longues heures passaient dans cette position d'attente, ou les deux adversaires se défiaient du regard sans que l'un ne prenne la peine d'attaquer le premier, le commandant, propriétaire des Oies sauvage, le colosse brun ouvre enfin la bouche a fin de donner des ordres a ses deux seconds. Quelques minutes plus tard les trois cavaliers retournèrent auprès de leurs sections respectivement. Le souffle de chaque soldats devenaient alors lourd, imposant, voir même étrangement écrasant. Chaque hommes de part et d'autres des murailles se sentaient comme opprimé, comme si un poids était venu leurs comprimer le thorax leurs empêchant alors de respirer a pleine bouffée.

Cet alors que chaque protagoniste, se mit face a sa propre troupe. Alors que Lelmax et Sofio commençait a motiver leurs troupes, le jeune chef de famille glissa ces quelques mots aux hommes dont il était responsable.


Soldat ! Je ne vous dirais pas que la bataille est gagné par avance bien au contraire ! Les défenseurs de la ville sont plus nombreux et on le gros avantage d'être en sécurité a l'intérieur des murailles. Mais ce ne sont pas des hommes de guerres tel que nous ! Ce ne sont que de simple paysans habitués a manier leurs tridents en cultivant leurs champs et en aucun cas ne les manies pour tuer ! Nous sommes certes moins en nombres mais nous sommes armée et entraînait pour tuer ! De part notre expérience au combat la bataille est possible, alors défendaient votre voisin, votre ami et frère de guerre durant cette bataille et alors nous arriverons a passer cette muraille qui se ferme a nous !

Alors que les trois discours s'arrêtaient pratiquement en parfaite synchronisation, chaque stratège avait le regard portait sur la dite cible, le bras en l'air près a donner ordre d'attaquer. Les yeux du jeune homme se portaient alors instinctivement sur sa fille Delicia, qui était fidèlement accompagné de son bouclier humain et garde Endy. Puis d'un nouveau coup d'oeil tout aussi bref, sa vue se porta alors juste derrière lui de façon à bien vérifier que sa soeur aînée ainsi que sa protégée était bien non loin de lui, a fin de les surveiller durant la bataille et peut être de les aider en cas de problème. Alors que le jeune homme recadrait son champ de vision, le chef d'armée lança l'ultime assaut qui le mènerait soit vers une victoire mémorable soit vers une mort certaine, le politicien aux allures de mercenaire s'élançait avec sa troupe en ajoutant ces quelques mots :
La richesse sourit aux audacieux soldats alors cette nuit sachez l'etre !

Ces derniers mots étaient les seules qui résonnait dans la tête de tout les membres du bataillon menait pas l'ancienne juge, c'était les seuls mots qui se devait d'être retenu, les homme se battent toujours mieux en croyant a une future victoire que pensant allez a un suicide, la tache allez être ardu mais qui sais peut être qu'a l'aube les chefs d'armées auraient parvenu a rentrer dans la ville et alors les portes leurs seraient grande ouverte sans que personnes ne puissent plus rien faire. Alors que les hommes sortaient de la noirceur de l'obscurité apportait par la nuit qui était pleinement tombait, a fin de foncer sur les lumières de la ville bien qui affrontait l'opacité bien présente juste a coté de la dite citée. Alors que les portes se fermaient doucement a fin qu'aucun assaillant ne puissent entrer. Pourtant les cavaliers habillent de leurs montures avaient pour certains réussi a franchir la porte et a se trouver un accueilli très rapidement par les défenseurs. Alors qu'un combat sanguinaire se lançait la nuit avançait doucement. Les corps aux sols devenaient de plus en plus nombreux dans chaque camps, le sang coloraient le sol, et les soldats pataugeaient dans ce mélange de macabés et de sang, finissant de défigurer les corps allongeaient au sol a chaqu'un de leur pas, ou a chaque sabots posaient par leurs montures.

_________________

" Mieux vaut prendre la peine de s'assurer qu'il soit bien mort avant de parler sur un macabre "
--Sofio


Allez cette fois c'est parti

Elle avait quitté les siens voila déjà un moment, s'était menti sur la route, comme toujours pour ne pas voir les choses en face, avait souri comme souvent, heureuse d'être la oui, soucieuse aussi.Combien de fois par le chemin , elle avait senti son regard sur elle, oh par combien de fois , elle s'était retournée, voyant disparaître par delà les montagnes les volcans d'Auvergne, ses volcans de douleurs et d'histoire, d'aussi loin qu'elle se souvienne ont toujours veillé sur elle, comme un père l'aurait fait.

De chemins en village, le cœur encore plus gros que les murailles de Albi,il avait bien fallu regarder ou mettre les pieds, et tant marcher,obstinément c'est comme ca, que l'amour rend fou, mais pourquoi saigner autant, alors qu'elle ne désire que lui, est ce la sa punition et châtiment, une torture de chaque instant, comme une injure,a la cohérence.Perles de pluies aux temps passés qui glisse lentement le long d'un visage.

réveille toi, tout s'efface, a l'heure ou il ne restera plus rien tu seras la...la différence s'appelle l'amour,elle l'aime a en mourir, avec lui elle est enfin elle même, il sera son avenir et peut être aussi sa fin.


Et si nous étions fous ?

Une folie d'un soir, pour clôturer la fin de sagesse, il a fait si froid si faim, on se la fait? un léger sourire, ce sera un baptême, ses armes sont fidèles, elles ne savent rien du bien ou du mal et ne feront pas la différence, elle a peur, soudain, peur d'elle....une peur pour le refus de dire non, une peur car elle senti monter en elle cette pulsion de l'envie, elle a rien promis après tout.

J'ai ta main , tout contre la mienne, des amoureux comme les autres un soir de taverne, on entend chuchoter partout autour,j'ai tes yeux dans mes yeux, viens plus prêt mon amour et dis moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur que de vagabonder au grés de nos envies.

Le ciel est noire, le ciel sera rouge, on y va tous, ou est ce que l'on va?non je veut pas savoir, le ciel est proche,a quoi pense tu?


Lâche toi.

La première pierre de la nuit, ouvrir cette porte, elle ne sait pas qui l'a jeté, le premier pas, elle ne l'a pas vu passer, la nuit de violence, c'est son autre qui l'a passée, peur ou folie?La nuit est longue,il ne l'a pas lâché, présent a ses cotés comme son ombre, laisse ta main dans la mienne....

On y va

Premiers échanges de coups, et déjà ils savent que le nombre de défenseurs est importants, les portes cèdent difficilement, les coups pleuvent, elle voit des gens tomber , on y est..

ON NE PASSERA JAMAIS!!!!

qui a dit ca?? qui a osé dire ca!!! elle ressent la colère, qui monte, sortez de chez vous!!venez tous



DE OU DE COMMENT!!!


pourquoi, puisqu'elle le veut!!!un mur va tomber, car il ne peut en être autrement, mais cette colère dans la tête, doit dévaster tout sur son passage, elle avait oublié...la haine, la fureur, ils l'ont jugé trahie au nom de qui au nom de quoi, se battre, tuer, s'acharner, et pleurer.....

ou est tu?

elle l'a perdu d'autres sont tombés, ne pas les regarder, ne pas savoir, juste trouver de quoi satisfaire sa haine, taper pour le mensonge et la trahison,personne n'a voulu écouter , fermé dans leurs carcans de dentelles, elle s'est fatiguée sans cesse, pour se défaire de cette lourde institution, les fous c'est nous.......

Rouge la colère, qui lui fera tenir son épée , rouge la haine qui la fera se battre jusqu'au matin, BA tu me sauves de par ton remords.Laissez moi être en colère, et aimer , libérer le tout en destruction, d'errance qui ne fera que commencer. tel le volcan qui se délivre un jour.

Elle appercoit , encore des corps qui tombent, non ils n'auront pas de noms, sa tête lui tourne, il est pas tout prêt, elle a besoin de sa sève pour continuer, et tant pis si tout le village tombe en ruine, pourvu que ils s'aiment.

Un trou noir,comme a la fin d'une valse, un réveil enchanté au beau milieu d'une route, mes yeux se sont ouverts sur un aurore,la main dans la main, elle sent son corps chaud a ses cotés, il est la, il respire,elle l'aime a en mourir.......

C'est fini, je tourne le dos a l'Auvergne, au loin dans le ciel, elle esquisse un sourire,

un vol d'oies sauvages vient de passer, fait gris sur la vie il manque des amis, fait lourd sur la vie,Et quand, on voit passer les oies sauvages,en escadrille dans les nuages,on a parfois de drôles d’idées.Écoute, dans le sifflement des nuages,On croirait qu’elles lancent un message,sur que c'est eux qui l'ont envoyé.
Missade33
Le ciel n'est bleu que par convention car en réalité il est rouge.



Rouge comme le regard de la jeune guerrière. Membre de l'armée des Oies Sauvages, chevauchant son fidèle destrier aux côtés de ceux qui seront pour cette nuit et peut être pour d'autres ses frères et sœurs d'armes, elle se tient droite là, prête au combat. Elle attend plus ou moins impatiemment le signal de son frère cadet, elle attend le moment où elle pourra partir au galop prendre d'assaut le village, elle attend l'instant où elle dégainera l'épée de son fourreau pour un duel et surtout elle attend l'occasion de frapper l'adversaire qui se mettra sur son chemin.


Rouge comme son armure. Une armure rouge sang qui protège l'ensemble de son corps. Elle avait hésité à revêtir l'uniforme militaire qu'elle portait la dernière fois qu'elle s'était battue mais non impossible ce n'aurait pas été correct le passé appartient au passé elle n'était plus membre de la grande armée de Bretagne, elle n'était pas non plus chef de section, non elle n'était plus celle qu'elle avait été autrefois. Fragilisée par cette défaite, aujourd'hui elle se sentait plus que prête à prendre sa revanche et à redevenir la femme fière et forte qu'elle avait été.


Rouge comme le sang qui allait couler toute la nuit. Ils étaient tous conscient que se soit les membres de l'armée des Oies Sauvages tout comme les paysans et les défenseurs d'Albi, de ce qui allait se dérouler dans quelques instants. On ne prend pas un village sans en payer le prix. Des deux côtés des hommes allaient s'effondrer sur le sol. Devant l'horreur, il faudra continuer à se battre, croire à la victoire jusqu'au bout. Partir au combat avec le mot défaite à la bouche n'était pas digne d'un soldat, ni même d'un homme.



Silence. Les chefs de sections reviennent vers eux.
On les écoute faire leur discours, on croit en leur parole, l'assaut va être lancé. Le décompte à commencer. Elle, la brune, elle n'écoute pas, elle le regarde lui, son inséparable, elle sait ce qu'il veut dire sans même avoir besoin de prêter attention à ses paroles, il en a toujours été ainsi. Un bref coup d'œil à droite, Délicia, sa nièce qu'elle chérit tant, bref sourire, ce jeune homme la protège, simple confiance et conviction qu'il ne lui arrivera rien. Dodelinement de la tête, ses pensées retournent vers cette bataille et la vengeance qu'elle doit réussir à gagner cette nuit. Un combat personnel.


Signal. Un coup de talons dans les flancs des chevaux aussitôt ils partirent au galop, le cri de victoire des chefs de lance mêlés au sabot des destriers résonnaient en échos dans chacun des esprits. Tous avaient les yeux rivés vers la ville, cette ville qu'il faudrait forcé, cette ville qu'il faudrait pillé, cette ville qu'il faudrait ravagé.

_________________
Domy11


Depuis que leurs pas les avaient écartés des champs de bataille de Lodève,le sort semblait s'acharner contre elle.
Domy avait dû se résoudre à ne pas passer par le couvent où elle avait confié Enguerand aux bons soins des nonnes.
La raison devait être plus forte que l'amour qu'elle portait à son enfant et qui lui aurait fait commettre quelque irréparable erreur.On lui avait dit qu'elle le retrouverait après les conflits...Après les luttes...Après les combats...

Aux abords de la ville d'Albi elle s'était écartée du gros de la troupe et, au détours d'un chemin, s'était retrouvée face à un homme qui,profitant de l'ombre de ce début de soirée,avait cru pouvoir s'en prendre à elle comme à une quelconque voyageuse...
Mal lui en avait pris et c'était trop tard qu'il avait remarqué l'épée qui luisait déjà à la main de celle qui ne craignait plus d'engager le combat contre quiconque se mettait en travers de sa route...
Elle n'avait même pas cherché à savoir si le corps tombé devant elle avait encore un soupçon de vie à défendre et,essuyant la lame de Leochain,elle avait pressé le pas pour rejoindre le gros de la troupe et D'Arkhenn qui devait se demander ce qu'elle fabriquait.

Une anecdote sur cette route pavée d'embûches et pourtant elle aurait dû écouter la petite voix qui lui disait que les signes s'accumulaient...Que leur bonne étoile ne brillait plus aussi fort....Que leur chef était peut être trop confiant....
Qu'il ne fallait pas sous estimer l'adversaire....

Bref....Elle n'avait rien écouté...Que suivit les autres....Rejoint la masse des hommes en armes qui avançaient vers Albi sans se poser de questions.

Le soir venu elle était restée sous la tente, d'Arkhenn avec elle, ils avaient passé la soirée devant le brasero,n'échangeant que quelques mots, se regardant souvent, leurs yeux disant tout ce qu'ils ne pouvaient montrer aux compagnons qui les accompagnaient.

Sofio était revenue de la ville des éclairs plein les yeux,une rage froide semblait l'animer et ils n'osèrent pas la questionner lorsqu'elle passa près d'eux et rejoignit sa tente.

Le lendemain ils étaient partis confiants,tous sûrs de leur réussite imminente...
Trop confiants....Trop sûrs....

Leur première attaque à peine lancée elle vit arriver sur elle les défenseurs d'Albi et s'arrêta ,jambes ancrées au sol,épée levée....
Un coup d'oeil à sa gauche ....Il est là...à ses côtés..Toujours....

L'instant suivant elle ne le voit plus,ils sont trois contre elle et la haine déborde de leurs yeux étincelants lorsqu'ils la cernent comme trois loups enragés.
Elle n'est plus qu'instinct de survie,...Tempête de râge désespérée..Elle sent sa lame pénêtrer le ventre du premier et s'enfoncer jusqu'à la garde dans la chair qui s'ouvre et répand sur sa main les entrailles libérées en un flot tiède et visqueux...

Elle n'a pas le temps de le voir s'effondrer dans une mare de sang que déjà elle pare les coups des deux autres rendus plus furieux encore par la chute de leur ami.
Son bras stoppe l'épée du premier et elle croise son regard brûlant au moment où le coup d'estoc de l'autre pénêtre son flanc gauche.

Pas de douleur...Un choc....Un coup....Un mouvement en elle et la lame qui ressort de son corps alors qu'un éclair blanc passe devant ses yeux....
Elle ouvre sur l'homme un regard surpris,baisse les yeux et ne peut croire que ce froid soudain soit causé par cette tache qui s'agrandit sur le bas de sa chemise déchirée ....
Elle porte la main à son côté et la brûlure arrive alors...Insoutenable....Irradiante....Coupant le peu de souffle qui lui reste...

Son bras retombe et le second adversaire en profite pour fondre sur elle..
Il arrache le bouclier qu'elle ne peut plus retenir....La regarde glisser à terre avec un sourire mauvais aux lèvres....S'approche et se régale à la voir se replier sur sa douleur ,main désespérément appuyée sur une plaie qui laisse partir tout son sang...

Son champ de vision rétrécit,elle tente d'apercevoir les autres....D'appeler...Où sont ils????

Où est il????

L'homme crache à terre et lève son épée au dessus d'elle...
Elle ferme les yeux sur un voile rouge et son esprit envoie une multitude de signaux en une seconde d'éternité où se mèlent les images de son fils et de son époux...

Séléna n'est plus que Domy ...Ses lèvres laissent échapper un dernier souffle qui forme le nom de Fabrizio.....

Avant le noir....le néant....Le vide.....

_________________
Fabrizio05
Les épaules se frôlent, mais les regards sont sur la route, les mains sont libres mais ne se touchent pas.

Le champ menant à Albi est plongé dans un silence que seuls les pas trainants des hommes et femmes de l'Oie font sur la piste ou bien par le léger cliquetis d'armes posées négligemment sur leurs épaules.

Le soleil se lève sur cette troupe.Le sol se réchauffe doucement.
Oh bien sûr aucun n'est un enfant de chœur, ce sont des guerriers avant tout.Certains sourient à la vue des premiers toits de la ville.

Des langues se passent sur des lèvres desséchées, des yeux brillent à l'idée de boire une bière bien fraîche.Mais Fabrizio regarde devant lui, il interprète par le jeux de mains sur des hampes ou sur les cuirs des rênes des chevaux que quelque chose se passe.

Certains sont nerveux, certains désirent une chose en venant dans Albi.Lui et elle vont où ils veulent.

Mais soudain les visages se figent, certaines bouches restent ouvertes et là l'enfer se déchaine contre eux.

Albi laisse passer ses milices vers l'extérieur des murailles , ils fondent eux.Le combat se fait en pleine surprise.Déjà les premiers rangs tombent.

A peine eut le temps de mettre la colonne sur un rang que les soldats, les soudoyers tombent.

Fabrizio prend son bouclier, sort Venin de son habit de cuir, son fourreau vide maintenant bat contre sa cuisse.Mais il ne sent plus rien.

Il ne voit que les soldats Albigeois venir à eux dans des cris enthousiastes, de quoi conjurer la peur qui les habite et d'en créer une chez leurs adversaires...sur eux.

Un jouvenceau s'approche de lui et Fabrizio d'un coup de taille lui fracasse l'épaule , laissant apparaitre un os qu'un flot ininterrompus de sang couvre aussitôt.

Pauvre garçon de 14 ans au plus ,au vu de sa mine, les poils de sa barbe pas même venue.Un homme lui porte un coup de hast, mais son épée le dévie vers l'opposé de son corps.

Un autre vient lui porter un coup d'épée sur son plastron, cette attaque le fait reculer d'un pas sous l'effet de surprise.Mais de face de nouveau une hache apparait au dessus de son crâne et s'abaisse.

Son heaume s'ouvre, il sent un liquide chaud se répandre sur la senestre de son visage, il dégouline sur son cou.La chaleur le fait frisonner mais il répond à leurs attaques.

Ses yeux la cherche dans ce tumulte des armes, certains sont cernés et s'affaissent à terre, d'autre luttent encore, mais le sang les couvre, les plaies sont visibles.

Épaules, jambes, bras ou tronc, ce ne sont que plaies abondantes.D'autres soutiennent leurs bras cassés ou hurlent à terre.D'autres ne disent plus rien.Ils ne font que râler.

Comment lutter contre cette marée, comment survivre contre toutes ces armes.Mais il le doit , il le faut sinon tout est perdu.Alors qu'importe cette troupe, il doit rompre des os , il doit tuer et mutiler afin de survivre.
Afin que tous survivent.

Et là il la voit à terre, une épée au dessus d'elle et là Fabrizio crie.

Nonnnn!!

L'homme se retourne vers le cri, il hésite, le regarde puis lentement comme si le temps devenait fluide, il abaisse la pointe de l'épée vers sa femme.

Il n'a pas attendu, rejettant son écu , il court vers elle, ses yeux sont froids, ils sont les messagers de la mort et d'un coup de taille le plus violent qu'il soit ;Fabrizio fauche la teste de l'homme et l'envoie bouler plus loin.

Sans y prendre garde, il se couche près d'elle , la couvre de son corps, sourd aux coups qui pleuvent sur lui.

Il n'est plus là sur cette plaine souillée de sang et de tripes.,il la touche , il la couvre de ses mains, il la regarde éploré d'attentions.

Elle respire difficilement mais elle vit, il faut qu'elle vive, pour leur fils , pour leurs vies communes.

Il ne veut pas qu'elle meure, alors bien que le bruit de la bataille se soit tu, il se relève, la prend dans ses bras et d'un pas lourd Fabrizio va vers Albi, chercher un médicastre.

Sent- il le poids de sa femme dans son armure?...
Il ne peut répondre car à cet instant il irait jusqu'en enfer pour elle, il soulèverait une montagne afin qu'elle vive.

Sent-il encore le sang se répandre sur la face de son visage où un large lambeau de tissu de sa joue pendouille?...
Non car à cet instant rien ne lui parvient, il n'est qu'attention pour elle, pour sa femme, pour la vie qui s'enfuit doucement d'elle.

Vite Albi...vite.... Il faut qu'elle vive.
Mardokin
Il avait envie de toucher ses mains dont la chair paraissait si délicate et pourtant si ferme..
Il avait envie de l'envelopper de ses bras et de la serrer jusqu'à la faire fondre en lui.. qu'il la garde loin de tout ce qui allait arriver..
Il la regardait s'équiper sans bouger, elle était si fragile et pourtant si forte.. son visage décidé et son regard grave..

un vent frais entrait par la fenêtre chargé des sons et des parfums de l'automne commençant.. le bruissement des feuilles qui perdaient leur fraiche rondeur et devenaient sèches..
le frottement de deux branches mortes l'une contre l'autre comme si le chêne au quel elles appartenaient essayait de jouer un chant funèbre pour accueillir les heures à venir..

Mardokin avait embrassé les enfants comme il le faisait souvent, il les avait rassuré que ce n'était qu'une alerte et qu'il fallait être prêt rien de plus.. et même quand il s'était séparé de sa Jalna.. un baiser et:
-Prends soin de toi ma divine!
Sa voix cachait mal son émotion et sa peur..

Il avait pris son épée et bouclier comme elle.. comme elle et comme tous ces braves Albigeois qui s'étaient mobilisés pour défendre leur village..
La marcheur ne savait pourquoi on les attaquait? pourquoi il y avait des gens si assoiffés de sang et de destruction?
Ce sentiment qui l'avait submergé, un sentiment d'indignation, de révolte.. mais ça avait fini par laisser place juste à l'envie de les repousser et de les éloigner de son village paisible et de ceux à qui il tenait.. aucune haine en lui..
**La haine ça enlève la force.. ça déconcentre un guerrier.. vide toi de ça et tu vaincra le plus redoutable des tes ennemis**
Non il n'était pas guerrier le marcheur, il avait choisi de marcher au gré du vent et au rythme de ses pas.. Mais il avait gardé en lui tout ce que lui avait appris ce vieux chevalier..

Son groupe était déjà en place, il les rejoignit devant les portes du village.. la nuit était sombre et le ciel presque sans étoiles, une lune timide qui s'apprêtait à laisser place à un soleil qui allait annoncer un nouveau jour..
Le marcheur fixait le noir devant lui, tous ses sens en alerte.. parfois il tournait la tête pour regarder ses compagnons d'armes, ces visages qu'il connaissait à les avoir maintes fois croisés.. c'était étrange de les voir là! armés et prêt à combattre.. il les voyait plutôt avec une chopine à la main, un pain ou une pioche..

Il le savait très bien; la nuit avait une âme.. il l'avait souvent écouté et parlé, il connaissait ses secrets qu'elle lui racontait, ses voix et bruits..Mais cette nuit avait d'autres secrets, d'autre bruits..
Mardokin se redressa, retira son épée et leva son bouclier..

-Ils arrivent! soyez prêts mes amis.. pour Albi! pour notre terre! pour les notre! que le sang crée le déluge et emporte l'envahisseur!

Et les cris sauvages déchirèrent le silence.. des cris d'un autre temps, d'un autre monde où l'instinct de survie domine..

--Lelmax


Arrivé à Albi le matin l’armée des oies posés à la sortie du village, tous savaient pourquoi ils étaient la ! Ces compagnons de routes avec lesquels il avait déjà croisé le fer ,d’ autres fraîchement arrivé, mais tous motivés, prêts a pourfendre et massacrés, ce pourquoi ils étaient tous entraîner !


Journée en taverne a surveiller écouté répondre aux diverses questions concernant de leur intentions et présence, rencontre avec des amis, oui il en en avait des amis la bas, surtout une plus que les autre, retrouvaille chaleureuse autour d un verre, il lui présente sa chérie, sa promise.

Citation:
Dit voir mon ami que fais tu l à en armée à nos portes, je m attendais a te revoir mais en armée non que de chemin depuis la fédération.


Vois tu je suis passé du poisson au oiseaux ma nouvelle passion ce sont les oies et leur migration, savais tu qu on ne sait jamais ou et quand elles vont se posé…

Sourire entre eux ils se connaissaient très bien ces deux la pour pas avoir à en dire plus !

Taverne qui se remplit qui se vident habitant venant tous lui poser les même questions, toujours la même ritournelle les oies et leur migration vers d autre lieu !

Sa main dans la sienne lui chuchotant certaines choses, la jaugeant, elle l avais suivi depuis le BA quittant tout pour lui pour eux !


Chérie douce folie penses tu ? Ce sont organisés il est pas trop tard tu sais pour reculé
Ils sont nombreux certes mais des paysans contre des tueurs des hommes rompus aux batailles, nous avons une chance, je fonce


Aucune réponse de sa part, juste :
Citation:
je ne veux rien savoir je te suivrai quoi que tu décides je te suivrai !


La nuit pas un nuage, maudite lune bien ronde et clair les voilà tous rassemblés dans un silence pesant, le temps de visité Albi était arrivé. Il parle calmement à tous leur demandant surtout d être prudent et de frappé fort en se protégeant comme ils avaient fait contres ses chiens de Lanquedociens, tous étaient revenus de cette guerre la et ils se devaient de revenir d’Albi…

Première défense des hommes de partout, à la tête des oies cris de guerres de rage de haine le temps des palabres étaient loin la il fallait qu ils pénètrent ces défenses.

Corps qui se mêlent aux autres, fracas d épées de bouclier, cris de douleurs, les bougres sortaient de toute part, peur jamais pas pour lui pour elle, pour eux, les ordres fusent de resté groupé ne pas d ouvrir de brèche, les siens malmenés qui leu crut contre des paysans, ils s’étaient tous transformé le temps d une nuit en guerrier redoutable, seul leur mairie comptait.

Obligé de battre en retraite voyant que les siens tombaient les uns après les autres, elle perdu de vue l’angoisse l idée de sa mort lui glace le sang, dans la débandade ordre de replis donné.

Au loin son corps inerte son sang se glace l avait il mené a sa perte, dernière rage pour la récupéré, elle ne restera pas sur la place du village, pas tant qu il lui restera un souffle de vie,
Matin douloureux, replis sur un nœud, avait il pris la bonne décision, il était trop tard… le temps des regrets, le temps de revenir, le temps de savouré sa présence sa main dans la sienne le cœur heureux de la voir vivante à ses cotés au petit matin, mais remplis de tristesses pour tout les autres qui n avaient pas eu de chances ou la force des les rejoindre.

Ces dans c est moment la ou il se demande si tout ça en vaut la peine, décidé de la vie de ses compagnons et puis surtout depuis qu' elle avait décider de plus jamais le quitter et de le suivre quoiqu'il fasse … le coeur heureux enfin qu'elle soit complètement passé de l'autre coté, tournant le dos définitivement à son passé .
Domy11

Quelque part en Albi...Le sort des vaincus...



Le rire de l'enfant résonne .....Elle le voit s'éloigner en courant sur ses petites jambes et veut le prévenir du danger qui le guette...Sa bouche s'ouvre sur un cri muet alors que la minuscule silhouette disparait dans une brume cotonneuse.

Elle tente de hâter le pas....Ses mouvements s'enlisent...Ses jambes ne répondent pas...Elle se sent prise dans une gangue rigide qui l'immobilise et une vague de désespoir l'envahit...

L'obscurité l'entoure soudain....Rien n'existe de tout cela...Rien....
Un éclair douloureux la traverse,ramenant son esprit en ce corps blessé qui ne répond plus...

Pourquoi revenir?

Pourquoi alors que le néant semble si doux.....Si rassurant....
Se laisser glisser.....Ne plus lutter......Partir....
Pour la millième fois Domy renonce....
Elle n'ouvrira pas les yeux....Paupières trop lourdes....Trop mal....
Laissez moi.....Laissez moi tranquille...Laissez moi mourir.....

***************************************************

L'aube la trouve toujours aussi inerte.
Son corps ne répond toujours pas aux voix qui la prient de revenir parmi les vivants....
Est elle vraiment encore vivante?
Elle git sans savoir où.
Elle ne sent rien......N'entend rien......
Juste un corps......C'est tout.....

**********************************************

Au soir du troisième jour un frémissement.....

La voix du seul qui peut encore lui donner l'envie de vivre parvient à percer la brume infâme où son esprit s'englue.
Domy l'entend....Il est là...
Son âme tremblote comme la flamme vacillante d'une chandelle prête à s'éteindre...
Alors qu'elle remonte doucement vers la réalité la douleur arrive avec le réveil de ses sens.....
Vaste hésitation.....Repartir bien vite vers ce cotonneux pays où l'on ne souffre plus?
Revenir vers lui et accepter cette douleur atroce qui monte en elle comme une vague empoisonnée?

Son souffle seul prouvera qu'elle essaye...Son souffle qui tente un appel inaudible..Si tenu...Si faible....Fab...Fab...

Peut il l'entendre???
Est il là???
Saura-t-elle trouver la force....La volonté saura-t-elle vaincre l'ignoble souffrance que son corps endure?

_________________
Jalna83
L'alerte avait été donnée avant les douze coups de midi, son amie Cricri, douanière d'Albi s'était démenée depuis tôt le matin pour signaler une armée aux portes de la ville...elle lui avait donné l'alerte étant maire de la ville.

Blème, elle avait courru vers la mairie, essaye de trouver le chef de l'état major pour Albi, Messire Voda, lorsque les choses furent clarifiées, lorsque plus rien ne laissait de doute quant à la gravité de la situation , lorsque les proportions de l'armée aux portes d'Albi furent estimées Jalna posa ses mains bien à plat sur le bureau, respira profondement afin de garder un semblant de calme puis se rendit sur la grande place du village

Elle portait la responsabilité de la ville, de chaque villageois, de chacun de leurs enfants, des siens aussi...
Le temps comptait. Vite, il fallait s'organiser, prévenir les gens de prendre les armes, de se regrouper pour faire front à l'ennemi, des messagers partaient prévenir les paysans

Comme une trainée de poudre la nouvelle se rependit dans les champs et les échopes, au lavoir, des épées, des haches des boucliers mais des fourches aussi, des faucilles, des batons aparurent dans chaque ruelle, dans toutes les mains.

Des groupes furent formés... qui défendrait à la porte sud, qui au nord...

Le maire d'Albi n'eut que très peu de temps pour embrasser les siens, pour prendre les armes et se joindre aux vaillants défenseurs en place pour la bataille sanglante

A son Mardokin elle tenta de dissimuler son angoisse, d'une main sure elle attacha à sa taille l'épée qui n'avait jamais servit et qu'elle ne pensait jamais utiliser

Il avait été encore plus tendre, son regard l'avait transpersée, tout au fond de son âme elle avait lu son amour et sa détermination, pour ne pas s'attendrir, pour ne pas faiblir, pour ne pas ceder à l'envie de caresser sa joue, de se cacher contre sa peau, elle ramassa rapidement son bouclier et pressa le pas sans un regard en arriere, vers le mur d'enceinte

Ils étaient là... assoiffés de sang, ces loups, ces bêtes féroces...ces hommes et femmes qu'elle ne voulait pas connaitre, dont elle ne voulait pas croiser le regard puisqu'elle devait sans reflechir, d'un bras solide, leur oter la vie, frapper aveuglement, pourfendre avec rage leur corps enragés, voler leur avenir, prendre leur dernier souffle...

Ils étaient là... décidés, prêts de leur coté à détruire tout ce qui les empécherait d'avancer.Elle le savait; ils n'auraient aucune pitié.....

Au hazard de ses pas elle reconnu tous les visages des albigeois, ceux sur qui elle veillait depuis des mois, qu'elle aimait, dont elle suivait la vie au rythme des naissances, des mariages...Lequel allait y laisser la vie ? lequel perdrait un membre, un pere ?Un gros sanglot lui étreignit la gorge, la haine qu'elle ne connaissait pas, montra son visage hideux, ses yeux fixérent l'horizon, elle n'avait plus besoin de trouver la force de tuer, déterminée, son coeur glacé, elle était prête.

Cricri était allée embrasser ses enfants avant de la rejoindre sur la place munie elle aussi de son épée et de son bouclier.Mardokin et elle à ses cotés la rassuraient elle les savait solides.

Jalna pouvait tous les nommer: les Albigeois, le coeur au ventre défendraient leur ville, leur mairie, leur famille....






Elle était vivante...

Au sol des corps mutilés, des tripes sanglantes, des gemissements, des cadavres fumants.

Jalna reprit conscience en baissant enfin le bras; elle avait frappe, hurler sa rage, vomit sa trouille, sans relache elle avançait sur l'ennemi, sans état d'âme elle avait tué pour survivre




... Ils avaient gagné!

Les mercenaires étaient déterminés et courageux, fiers et efficaces,mais ils avaient perdu...

Secouant sa torpeur, la jeune femme épuisée, trainant son épée jusqu'à la porte ou un groupe de combattants reprennait ses esprits , donna quelques ordres afin qu'on fasse mander des médicastres et qu'on évacue les blessés.





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Milite contre le port du baillon.
Delicia28
[Avant l’attaque]

La nuit descendait rapidement sur Albi alors que la tension montait parmi les mercenaires. Déjà plusieurs heures qu’ils étaient rassemblés, aux aguets, se motivant, se concentrant sur leur future proie tel un chat prêt à bondir sur une souris insouciante. Sauf qu’ici la souris n’était pas si insouciante…les villageois étaient prêts à se défendre et ils étaient venus nombreux.

Délicia se tenait droite sur sa monture, portant fièrement les couleurs de l’armée de oies sauvages. Malgré un entraînement acharné, il y avait longtemps qu’elle n’avait plus combattu en situation réelle. Elle luttait intérieurement pour ne pas se laisser étreindre par les bras puissants de l’angoisse. Elle était forte et déterminée. Plus d’un avait déjà été surpris par le courage et la hargne de ce petit bout de femme à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession.

Si elle était là c’était parce qu’elle avait suivi son père. Un engagement était un engagement et il savait qu’il pouvait compter sur son dévouement. La devise de la jeune femme étant que « L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. » et elle s’évertuait chaque jour à la mettre en pratique. De toute façon rien ne la retenait à Aix, pas plus qu’ailleurs en fait… Elle n’avait rien à gagner, plus rien à perdre… alors elle fonçait tête baissée.

Son étalon Percheron ne tenait pas en place, il grattait nerveusement le sol et soufflait bruyamment par les naseaux. Encore une fois il avait senti que quelque chose se préparait. La jeune bretonne tapota doucement son encolure du plat de la main pour l’apaiser tout en se penchant un peu vers l’avant. Tournant légèrement la tête, elle aperçut à ses côtés Endy qui lui souriait. Elle répondit gentiment à son sourire. Le brave homme avait dit qu’il intégrait l’armée pour la protéger malgré ses protestations, et c’était bien ce qu’il avait l’intention de faire visiblement. Elle hésita un instant puis lui glissa doucement :


Endy, je n’ai pas encore eu l’occasion de vous remercier pour ce que vous faites… Quoi qu’il se passe ce soir, sachez que je vous en suis reconnaissante. Tout le monde ne ferait pas cela pour moi...

Elle sourit encore d’un air reconnaissant puis son sourire s’effaça en réfléchissant à ses derniers mots. Elle repensait à Hector et Selm, ses amis qui avaient promis de la protéger…mais non…c’était une autre bataille, une autre ville, un autre temps, … elle ne pouvait pas leur en vouloir. Si elle leur en voulait, c’était d’être si loin. Elle poussa un long soupir en repensant aux missives reçues de leur part ne pouvant s’empêcher de penser que s’ils avaient voulu être réellement à ses côtés, ce soir ils seraient là et pas ailleurs.

Non loin d’elle sa tante Missade se tenait aussi sur ses gardes. Son visage grave se changea en sourire en croisant le regard de Délicia. Elle n’était pas seule, la famille se serrait les coudes. Son père Ifrit dirigeait leur troupe et il avait fière allure sur sa monture, Délicia esquissa un sourire avant de se reconcentrer sur leur objectif. A ce moment précis il s’approcha pour les motiver :


Soldat ! Je ne vous dirais pas que la bataille est gagné par avance bien au contraire ! Les défenseurs de la ville sont plus nombreux et on le gros avantage d'être en sécurité a l'intérieur des murailles. Mais ce ne sont pas des hommes de guerres tel que nous ! Ce ne sont que de simple paysans habitués a manier leurs tridents en cultivant leurs champs et en aucun cas ne les manies pour tuer ! Nous sommes certes moins en nombres mais nous sommes armée et entraînait pour tuer ! De part notre expérience au combat la bataille est possible, alors défendaient votre voisin, votre ami et frère de guerre durant cette bataille et alors nous arriverons a passer cette muraille qui se ferme a nous !


Délicia resserra les mains sur les rennes et réajusta ses étriers, prête à s’élancer avec les autres, elle dégaina son épée.

La richesse sourit aux audacieux, soldats ! Alors cette nuit sachez l'estre !


La voix de son père raisonna dans la nuit lorsque l’assaut fût donné. Un claquement de langue, effleurement des talons contre ses flancs et le fidèle destrier bondit vers les portes de la ville à la suite des autres. Pour Délicia plus rien ne comptait cette nuit là… juste se battre jusqu’au bout et défendre son honneur.

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"L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs" Oscar Wilde
Voda
[du coté de la Sécurité Intérieure, synopsis]

L'Etat-Major et le Régent surveillaient de près cette armée qui se déplaçait sournoisement, à l'abri des regards.... Qui étaient ils? d'où venaient-ils? où allaient-ils? quelles étaient leurs intentions pour ainsi violer les terres toulousaines... Pas de temps à perdre. l'Etat-Major obtiendrait ces informations efficacement dans la journée. Tout les membres de l'EM y travaillaient. Les information furent ainsi acquises.
L'armée des oies sauvages identifiée, restait à connaitre leurs intentions sur le périmètre.Comme le craignait les services de renseignement, les oies sauvages passeraient probablement par Albi.

En priorité, ordre fut lancé de sécuriser la ville.

Comme prévu dans la nuit, les oies sauvages avait atteint les portes d'Albi... Ordre fut donné d'évaluer leur force. Rapport rendu, l'armée des oies sauvages s'avérait puissante. La situation était claire: malgré la force de frappe des soldats, l'effectif de la caserne d'Albi ne suffirait pas à protéger la ville de cette armée. Solution ultime s'imposa, ordres furent donnés depuis l'Etat Major, missives furent envoyées dès matines au maire et au peuple d'Albi, appelant à une mobilisation générale... Responsable militaire de la sécurité de la ville, le sergent de la Coct dAlbi s'activa tel un forcené.... Qui allait répondre à l'appel? Qui était armé? Quelle était notre potentiel de défense? difficile de le savoir... difficile d'organiser une population en défense en quelques heures... surtout faire en sorte que les villageois puissent infliger des dégâts, tout en subissant un minimum de pertes.

Nombreux villageois avaient répondu à l'appel, et affluaient prêt à défendre leur vie et celle des leurs à n'importe quel prix. Le courage et la vaillance allaient en grandissant.
Grande fut l'aide apportée par Dame Jalna le maire et Damce Cricriultas qui le relayèrent pour recevoir les citoyens ayant répondu à l'appel. Le sergent put ainsi se concentrer sur l'organisation la défense en compagnie du prévôt Valère. Défendre une ville contre un armée puissante demandait une stratégie appropriée, et une bonne coordination...

Grande fut l'énergie dépensée pour organiser au mieux une population parfois prise de panique. Beaucoup de villageois, qui n'avaient aucune notion de bataille rangée se plaçaient un peu au hasard, s'exposant gravement au danger... Du coin de l'œil il aperçut même deux bizuts un peu trop zélés qui au mépris des ordres, étaient partis rejoindre des lances... Leur cas serait réglé plus tard...Garder son sang froid était la devise de la journée. Sans relâche, Voda dispachait les civils, veillant à l'équilibre des troupes.

Lances furent crées et composées, l'une fut montée par le lieutenant Vonlichtenchein, l'autre par la mairesse. Sans relâche, Voda y plaçait les civils, veillant à l'équilibre des troupes.
Le soleil se couchait déjà... Voda et Valère montèrent enfin les fameux groupes de maréchaux, puissante défense intra-muros. Opération indispensable et délicate... Ordre fut donnés aux soldats de s'y ranger. Si attaque il devait y avoir, elle devait être imminente. Voda et le prévôt Valère rejoignirent sur le tard le même groupe des maréchaux, enfin prêts à défendre. Le soldat Quarbonne14 fut placé à la tête du premier, Voda prit le commandement du second, et intima aux groupes les derniers ordres de défense...


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Que valaient leur force? De prime d'abord,tout indiquait que les deux camps s'équilibraient.
Pour les soldats les plus tendus, La bataille ne semblait jamais devoir commencer. Voda sortit sa gourde pour boire quelques lampées de gnôle.
Soudain, sans raison apparente, une curieuse forme d'energie passa dans l'atmosphère. Un cri de guerre monta de quelque part. Des acclamations fusèrent, noyées aussitôt par le tonnerre des sabots. Les Oies sauvages chargeaient.
Puis comme un écho, une cacophonie de hurlements à glacer le sang s'éleva des rangs. Les albigeois ripostaient. Retentissait alors un fracas assourdissant de fer contre fer; l'air s'emplissait d'une odeur métallique.
Les ennemis et les albigeois s'affrontaient avec tant de violence, qu'on ne discernait plus qu'un tourbillon d'hommes et de chevaux se heurtant, chargeant et s'effondrant. Sur sa gauche, le lieutenant Vonlichtenchein poussait sa lance en avant en encourageant sa troupe. Impossible de distinguer le hennissement des chevaux des cris de guerre.

Mécaniquement, les soldats esquivaient les coups d'estoc et de taille. Voda abattait son épée de toute ses forces sur l'ennemi, sans jamais trouver l'occasion de placer la violente botte qui fracasserait l'armure de ses attaquants. Soudain, un robuste mercenaire plongea sur lui brandissant une épée. Voda l'esquiva, visa le visage, manqua son coup et para un deuxième assaut. Il leva son épée aussi haut que possible, s'exposant délibérément à un coup de poignard; ainsi l'autre s'avança, le sergent profita de ce mouvement pour abattre son épée, qu'il tenait à deux mains, sur l'épaule de l'ennemi. Sous le choc l'armure se fendit et la clavicule se fracassa. Le mercenaire s'effondra, le casque roula. Le mercenaire était une mercenaire... Voda enjamba le corps, laissant le soin aux arrières d'achever la blessée...... La guerre n'avait rien d'humain, elle était seulement une atrocité sans nom...

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Vicente Olegario Diàz y Alvarez, Sergent Compagnie d'Ordonnance du Comté de Toulouse/Lance d'Albi
Jo1715
Jo avait entendu l'appel à la mobilisation générale et comme vigilent il se devait d'y répondre.

de suite il se mit sous les ordres de l'armée et eu l'honneur de recevoir comme privilège l'ordre de rejoindre une lance.

Il se rendit à son poste et se dit que, bien qu'il soit forgeron et, de ce fait, fabriquait épées et boucliers, il ne s'en était jamais servis contre un soldat.

Mais la tristesse qui l'habitait depuis quelques heures se transformait en rage contre cette armée.

Soudain, des cris suivis d'ordre précis et clair le sortit de ses pensées, il vit l'ennemi avancer.

Il se dit que des enfants étaient derrière lui apeurés dans le village et qu'il se devait de le protéger, il sortit son épée du fourreau et se mit à frapper.

Le combat était rude et son bouclier résonnait des coups portés par ces soldats, soudain il en vit un foncant vers lui, il fit une escive et planta sa lame dans le corps de celui-ci qui poussa un cri et s'écroula.

Il entendit l'ordre de poursuivre le combat, ce qu'il fit et quelques instants plus tard, l'armée ennemie abandonna le champs de bataille.

Un mélange de sentiments le traversa : la fierté d'avoir combattu pour son village, la joie d'avoir gagné mais aussi la tristesse de voir tout ce sang couler et ce, juste pour satisfaire l'envie de profits de quelques chefs de guerre.

Plus tard dans la journée il apprit que le soldat qu'il avait atteint était gravement blessé.

Il se sentait mieux mais fourbu mais savait au fonds de lui qu'albi pouvait compter sur lui si un autre ennemi venait à se montrer car, en tant qu'adulte responsable il se devait de protéger les enfants et les habitants plus faible de cette douce ville d'albi.
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Domy11
Quelque part en Albi...Le sort des vaincus...

Quatre jours d'inconscience mais elle ne le sait pas.....

Son esprit erre toujours dans les limbes,ricochant douloureusement de cauchemar en néant silencieux.....

Son corps lui, git sur une paillasse,inerte mais brûlant de fièvre....
Il tremble.....Il souffre....Il gémit.....
Domy ne le sait pas....

Une plaie profonde en son flanc gauche martyrise ses entrailles et son souffle s'égare à vouloir la maintenir au bord de cette vie qui ne veut plus d'elle.
Bienheureuse inconscience qui la protège encore ......
La douleur n'a fait qu'effleurer son ressenti.....Elle a sombré de nouveau dans l'obscurité et le silence .....Elle n'existe pas.....

Peut être y a-t-il auprès d'elle un être aimant...
Peut être n'est elle qu'entre les mains de ceux qui l'ont frappée et vaincue....

Y aura-t-il un sursis?
Y aura-t-il un miracle?
Sera-t-il possible à ce petit corps blessé de résister à tant de douleur?

Pourra-t-elle surmonter cette seconde bataille et revoir un jour le soleil?

Nul signe ne semble venir de ce qui ressemble plus à un cadavre qu'à une femme sur ce lit de souffrance.

L'âme est quelque part.......Loin de toute cette horreur....Loin des hommes....Loin de tout...
Elle erre encore,ne sachant se décider à rejoindre définitivement le Très Haut et la Paix à laquelle elle aspire....

Partir....Ou résister.....Elle ne se pose même plus la question et flotte,insensible,dans son univers de brume cotonneuse.

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Mardokin
Les mercenaires s'activaient, ils avançaient dans un bruit infernal, menaçant.. les sabots qui heurtaient le sol le faisant trembler sous les pied, le reflets de la lumière du jour naissant sur le métal avide de sang..

Il aspira l'air, le garda dans sa poitrine puis lança son cri et se lança devant lui..
Tournoyant son épée, la tête ballottant sur la tige du corps balancé au vent des échos cristallins des lames qui s'entrechoquaient..
Il haletait, ivre de son propre sang qui bouillonnait dans ses veines, montait dans sa tête faisant battre ses tempes au rythme de son cœur..

Le marcheur était devenu celui qu'il n'avait jamais été.. un guerrier ne faisant qu'un avec son épée et bouclier..
transporté.. il appartenait désormais à un autre monde, un monde peuplé par les âmes de ses ancêtres, par les voix de ceux dont le sang avait arrosé cette terre.. et cette danse

une danse où il ouvrait, fouillait la chair des autres autour de lui.. les guerres ne sont qu'atrocité! mais la nature humaine ne l'est elle pas? cette sensation qui montait le long de son bras chaque fois que sa lame déchire ou coupe.. l'odeur du sang chaud.. les cris de douleur.. cette extase!

D'où lui venait cette agilité? cette façon de bouger? esquivant une hache d'ici, une lance de là.. pivotant sur un pied lorsque une lame vint accrocher son épaule, ouvrant sa chaire.. juste une grimace et son épée alla se planté dans les entrailles de l'attaquant..
Il se tourna et d'un coup sec retira son arme du corps figé.. des long cheveux cascadaient sur les mince épaules.. un visage de jeune femme, fière.. le marcheur put voir dans ses yeux une expression d'étonnement, de surprise.. comme si elle ne s'y attendait pas..

Pas le temps de se demander pourquoi? qu'est ce qui la poussait à venir verser son sang sur leur terre? était elle une sœur de quelqu'un? une amoureuse? cherchait elle la gloire, la richesse?
Il regarda le corps qui s'écroulait à ses pieds..

Sa Jalna! elle était où?
L'angoisse.. la peur .. il la chercha des yeux.. il bloquait les coups, abattait son arme, se frayait un chemin dans les rangs de l'ennemi..
elle était là.. à coté de Cricri..
Et un soupire de soulagement..





Fabrizio05
Quatre jours qu'il était là sans rien dire, à la garde d'un soudoyer,au début l'homme lui avait réclamer son arme; pour toute réponse Fabrizio tourna sa teste vers lui, le fixant profondément et est ce ses yeux froids et durs sur lui ou ses paroles qui le ravisèrent?.

Touche à Venin et ta femme sera veuve prestement.


Le silence le couvrait, les bruits de la nuit et du jours n'entraient pas à son esprit.
Le vide dans son esprit, à l'intérieur de lui son âme attendait qu'on le remplisse de nouveau.

Il était là assis dans un fauteuil rembourré à la paille,Il se tenait là paisiblement sans bouger aucun muscle, une main à plat sur le bord du fauteuil, l'autre sa dextre sur la haut poignée de son épée,debout entre ses genoux.

Sa barbe naissante le grattait,il sentait la sueur et le sang sécher ,portant encore son armure sur lui,Mais il ne disait rien, ses yeux fixant sa femme alitée.

Au moindre signe d'elle, au moindre murmure de Domy sa teste se redressait , son buste sous son plastron devenait roide. Mais il affaissait quand le souffle du sommeil la reprenait entre ses ailes.
Retenant son souffle, ses yeux bleus ne la quittait pas , refusant les plats, refusant toutes tentatives de dialogue.

Fabrizio écoute le souffle de sa femme, regarde les mouvements désordonnés ou paisible de Domy.
Il la couve, il l'examine de ses yeux, il s'inquiète de la savoir luttant contre la vie et la mort.
Il la veut près de lui , riant aux éclats, lui souriant, lui donnant la vie, lui donnant la passion qui les lies.

Fabrizio a cesser de vivre de boire, de manger. Tout est en lui mais il ne montre rien.
Une voix tenue au départ se fait entendre de plus en plus fort en lui, il lui murmure que tout est de sa faute, si il avait eu point de pitié pour eux, elle ne serait pas là.

Si il avait fait appel à D'Arkhenn, cette ville ripaillant , hurlant leur soif de vie, criant aux éclats leurs bonheur de vivre,Il en saurait autrement si il avait été là. Mais il s'est laisser attendrir. Mais il n'est pas trop tard... il suffit de l'appeler.

Au soir de se quatrième jours,Fabrizio lève les yeux du lit, ses lèvres craquelés par la soif, ses yeux devenus fiévreux par un manque de soin sur l'ouverture de sa joue, d'où pende encore un lambeau de chair, que de chaque côté, une vieille trace de sang se dessine encore.

Ses yeux monte au plafond, il ne le voit pas, ses yeux cherches le ciel, chassant de son esprit toute traces humaines ici bas. Il cherche Sa présence, il l'espère, il le supplie dans sa teste.
Et en ferme les yeux vers Lui,car doucement au travers de rideaux un rayon de lune éclaire le visage de son ange, de son amour.

Et lentement, les yeux bleus de Fabrizio se porte à nouveau sur elle et d'une voix douce il dit.

Vis...Car sans toi je suis mort...Vis...Mon ange du ciel.
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