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[RP/IG] Tous aux remparts de Loches!

Mika04
[En attente........ derrière les remparts]

Voilà trois jours que nous sommes à Loches,la tension et les agitations des villageois en haut des remparts commence à agacer la troupe.

Quelques un d'entre nous sortaient pour chercher des renseignements ou à la recherche de quelques brigands .
Le vent glacial faisait claqué les drapeaux de la compagnie,le rire et les conversations des soldats,le hennissement des chevaux tout ces petits bruits de tout les jours firent aboyer le chien qui dormait à l'entrée de ma tente.

Ce chien,brave chien qui depuis plusieurs mois me suit comme si j'étais son maître ....Me fit sursauter de ma somnolence,car depuis que nous sommes arrivés je ne dormais presque plus,inquiet,la peur,le froid,je ne sait pas !!??Ceci dit ,les journées étaient très longues ,voir interminable ,peut être même pire que la guerre.



Alleaume
[ Quatre, cinq, six.. on va en faire de la chair à saucisse. ]


* Trois jours venaient de passer, trois jours longs pour tout le monde, autant pour les Tourangeaux et leurs acolytes mercenaires qui devaient se demander ce que pouvait bien faire les armées Berrichonnes devant leurs portes.. Quant allaient elles passer à l'attaque ? Qu'attendaient elles d'ailleurs pour le faire ? Il n'était pas difficile de donner un ordre de marche et de lancer un assaut.. L'effervescence des défenseurs se faisaient sentir, les murailles de la ville était noir de monde, qui n'attendait qu'une seule chose " la baaaaaaaaaaaaston", ouais ouais les gros beaufs sur les remparts avant envie que sa cogne, et plus vite que sa ma p'tite dame !

Côté Berrichons et compagnies alliées, les jours se faisaient bien long dans le camps créé sur le tas, un camps improvisé devant une ville qui n'avait peut être rien demandé, il était sur d'une chose, on ne lui avait pas donné demandé son avis avant d'être Tourangelle.. Si elle avait eu le choix, la petite Lôches aurait peut être décliné l'invitation de participer à la vie si peu active de cette contrée.. Il fallait dire qu'Alleaume ne choisirait pas la Tourraine pour camps de vacances dans un future prochain !
Les Renards partis à la recherche des brigands auteurs des attaques en Berry était pour le moment revenu tous bredouilles, à croire qu'ils étaient bien cachés, ou peut être bien gardés... La Duchesse Bitterly les cacheraient elles donc sous sa robe ?? Avec la forte amitié qui la liée avec certaines personnes les doutent pouvaient bien être permis... Les paysans du coin étaient tous passés sous la fine lame de l'interrogatoire des Renards, à les croire aucune ne savait, ni ne connaissait ses personnes, soit ils étaient aussi ignorants que des gueux devaient l'être, soit ils les prenaient sacrément pour des cons !

Que faudrait il donc faire afin de retrouver cette bande de marauds qui n'avaient pas hésiter à faire couler le sang sur la nouvelle terre qu'il avait décidé défendre ? Peut être ce trouvaient ils en fait dans les remparts de la ville.. En ce cas il faudrait peut être enjoindre la Duchesse de les livrer au plus vite aux armées.. Ou bien il faudrait aller les chercher eux même.. Même s'il fallait raser toute la ville pour les retrouver, les dommages collatéraux font parti des méfaits de la guerre et il fallait s'en accommoder pour ne pas souffrir.

Alors qu'il se trouvait dehors, à faire une ronde autour du campement, il surprit une conversation entre deux paysans, certainement de la ville de Lôches en train de converser de la situation actuel.. *


Eh bas mon ami, j'peux t'dire que la bastaille elle est pas prêt d'arriver à nos mansardes, et nos murs encore moins de choir !

Et bien pourquoi dis tu ç'la ?!

Non mais sa fait tout de même 3 jours qu'ils sont la, aucune manoeuvre rien, à croire qu'ils sont venus ramasser des glands cette bande de maroufles qui se dit armées. J'espère qu'ils vont finir estrillés tous un par un par un !! Ah ça oui !

* S'il n'avait pas reçu l'ordre de ne s'en prendre à aucun Tourangeaux pour le moment, Alleaume aurait bien été voir ses deux gueux et leur foutre un bon coup de pieds dans le fondement afin de les faire tomber le cul dans l'eau. Non mais comment parlaient ils de lui et des siens ? A les entendre, ils n'étaient que des porcs sanguinaires et lâches.. Ils allaient voir au final ce qu'il en était, ils seraient certainement bien déçu, mais il fallait laisser le temps au temps, se presser ne servait à rien et il le savait, chaque situation était différente, la situation actuel dans laquelle se trouvait les deux armées Berrichonnes n'avaient nullement besoin d'agir avec rapidité. Et c'était bien la sa force... *
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Agatha21
[ Loches, les jours se suivent, Le campement des Blanches…]

Le temps ce félon qui fait naître l'impatience chez les plus persévérantes d'entres tous…Piaffer…Cela faisait presqu'une semaine qu'elles avaient installé campement, non loin des remparts…Eguiser leurs lames et soigner leurs chevaux…Prêtes à suivre la vaillante, si jeune et si forte, dès qu'elle leur en intimerait l'ordre…Se tenir prête, c'est tout ce qu'elle pouvait faire en cet instant…Sa première mision à la Blonde…Pas encore Apprentie…Pas encore Blanche…Observer et apprendre, c'était c'qu'on lui d'mander…'Fin bon ! Elle avait quand même envie d'montrer c'qu'elle avait dans les entrailles la Limousine…

La nuit allait encore être longue avant un lever de jour incertain…Le camp était étrangement silencieux, seules les flammes crépitantes, léchant et mordant les rondins à leur guise, faisaient entendre leur complainte…

Une grosse pierre plate lui avait offert son assise, Agatha s'y était installée face au feu, profitant ainsi de sa chaleur et de sa douce lumière orangée, briquant sa lame, l'âme vagabonde…
Il serait difficile de trouver le sommeil…
Où pouvait donc bien être ses sœurs à pareille heure ?
Elle releva la tête un bref instant, le temps de parcourir du regard les quelques tentes…
Etrange ce calme avant la tempête…Etrange cette sérénité qu'elle ressentait, non pas qu'elle eût ignoré le danger ou qu'elle n'en eût pas conscience, non, juste la sensation d'avoir trouver sa place, ici…
Un sourit étira légèrement ses lèvres…Elle se leva et replaça son épée dans son foureau…

Elle aurait bien aimé voir arriver une de ses sœurs…
L'était pas bon être seule à tel moment…

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Luciedeclairvaux
[Loches, passent les jours ... ]

... reste la douleur.

Depuis combien de jours étaient-ils là, à trainer leurs guêtres et leur ennui sur les remparts de Loches ? Depuis combien de jours l'odeur des roses s'était-elle dissipée pour laisser les bonnes vieilles fragrances imprégner à nouveau les brigandines crades ? Depuis combien de nuits archers et guetteurs avaient accumulé objets fétiches, couvertures et outres de vins dans les recoins.

Blondie avait décidé d'en profiter pour apprendre à tirer à l'arc. Elle avait coincé dans un coin un jeune défenseur lochois : "Apprends-moi". Le regard bleu glacier vissé sur lui avait achevé de le convaincre. Il s'était vengé en commençant par lui faire fabriquer des flèches. Longue corvée, où concentration et minutie étaient incontournables.
De quoi se vider l'esprit.
Et puisqu'on avait le temps.

A chaque projectile déposé auprès d'elle, Lucie laissait s'évanouir une pensée pour l'Andalou. Assise en tailleur, courbée sur sa tâche, elle y avait passé des après-midis entières. Et ce soir-là, enfin, pouvait commencer la véritable leçon de tir. Le bras, dégagé. Le menton, droit. L'oeil ... gauche ?? mais c'est quoi c'bordel ?!

Protégés par un créneau, de trop courts tirs fusaient vers la plaine. Le temps d'adopter une correcte position. Puis elle prit une cible en contre-bas. Un arbrisseau au-delà des douves. Et c'est alors qu'elle le vit, planqué sous un pont ... le porteur de poudre.

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Soaz.
[Sous les remparts de Loches]



Leur arrivée avait été somme toute assez discrète. Aucun combat, pas de sang.



Le Seigneur de Lourouer Saint Laurent avait convoqué son état major sous sa tente pour faire un bilan et donner les nouvelles consignes. Soaz était assez émue. Pourtant elle le connaissait depuis très longtemps mais chaque rencontre lui l’intimidait. Sous la tente, les autres étaient présents, silencieux. Sambre leur exposa la situation, l’état des troupes. Il leur confirma également les objectifs et rappela la perte de leurs compatriotes berrichons récemment tombés sous le fer d’une armée tourangelle.



Après avoir réparti les tâches, ils prirent la direction de leurs quartiers. Soaz pénétra sous sa tente. La tâche allait être rude. Les campagnes étaient toujours des périodes où tout était exacerbé. Le confort spartiate de la tente permettait de se recentrer sur l’essentiel.

Pour l’heure il lui fallait faire le tour des hommes et gérer les soucis d’intendance. Elle se posa devant la table qui lui servait de bureau et repris l’inventaire des stocks. Ne sachant combien de temps cette guerre allait durer, il fallait gérer avec prudence, en bonne mère. Des additions, des soustractions et quelques multiplications plus tard elle releva la tête. Normalement tout devrait aller pour les semaines à venir.



Il allait maintenant falloir partir en mission. Elle s’équipa de son épée, de son bouclier, adressa une prière à Aristote pour qu’Il les protège et rejoignit le groupe en faction. A sa vue, les hommes prirent la position du garde à vous.



Lieutenant !



Au repos ! Alors, Soldat, quelque chose à signaler ?



Rien pour l’instant, Lieutenant. Peut être le calme avant la tempête.



On verra…



Elle prit la direction de la tente du Capitaine. Elle allait partir faire le tour des fermettes aux alentours. La présence des cibles avaient été signalée vers l’ouest. Avec quelques uns ils iraient fouiller.



Capitaine bonsoir,

Ca va ?



Ce n’était pas leur première campagne. Elle le connaissait si bien qu’elle lui aurait confié sa vie sans la moindre inquiétude.



Bon mon cheval est scellé. J’attends que tous soient prêts et nous sortons. Je ne prends qu’un petit groupe avec moi. On va aller faire le tour des fermes.

Tu as d’autres consignes à me donner ?


Un signe négatif de la tête comme réponse. Elle s'éclipsa et accompagnée de quelques soldats lança le départ de la chevauchée.
Alberius
Alberius avait reçu du Grand Maître des Semper Vigilans l ordre de rejoindre l'Ost de Touraine pour la défense de la ville de Loches.
Diacre oui mais surtout fervent défenseur de la liberté, il était monté aux remparts pour accueillir l'armée adverse, il été attaqué par un groupe,
composé de DoddeKimphatdeMirën et de Scropine.

Aprés un dur combat il avait frappé durement Scropine. Ce coup l'avait probablement tué, et les autres ne souciaient plus du tout de lui, ils avaient été durement touchés. Alberius se promit de faire une Messe ce Mercredi pour que la paix revienne le plus vite possible.
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Andaine
[A Loches au campement des Dames Blanches]


Perdue dans les méandres de ses pensées la blonde n’entendait ni le vent qui soufflait ni l’agitement propre au campement. Ses maudites migraines s’étaient réveillées. Elle avait cherché en vain le sommeil, quelques heures de repos lui auraient fait du bien mais las c’était un de ces jours sombres où les tourments du passé avaient ressurgi sournoisement.

Les bras croisés sous la nuque, ses yeux clairs grands ouverts fixant un point dans les hauteurs de la tente, une tâche sombre, petite araignée guettant une future proie, la blonde angevine sentait la colère poindre, icelle montait tout doucement, s’immisçait insidieusement, du bas de son ventre jusqu’à sa nuque.

Assez ! Elle en avait suffisamment entendu. Que cherchait-il à la fin ? Lui ouvrir les yeux ? Pourquoi ? Le voulait-elle vraiment? Certes, il n’en avait que faire, elle se cherchait. Profond soupir… Ses prunelles argentées s’étaient assombries. Le bas de son menton tremblait légèrement.

En fixant son regard sur l’homme, un autre visage s’était superposé alors qu’il prononçait ces mots, objets de tous ses maux. Une conversation qu’elle avait déjà eue il y a fort longtemps qui n’avait fait que la braquer davantage. La jeune femme savait faire le dos rond ; devenant imperméable à toutes ces attaques. La provocation ne lui seyait point. Elle en devenait déconcertante.

L’apprentie se releva péniblement. Icelle avait besoin d’air et il était temps de rejoindre ses sœurs, d’ailleurs, elle avait entendu du mouvement du côté de la tente de la Limousine. Ses cheveux blonds finement tressés, elle ajusta adroitement ses bracelets de cuir sur ses poignets, chaussa ses vieilles bottes en peau en y glissant habilement sa dague à couillette, et ceintura sa taille fine.

L’épée à la main la saumuroise sortit de la tente hâtivement.

La fine silhouette d’Agatha se profilait face au feu du campement. Ses cheveux balayaient son visage tendu. En quelques enjambées, Andaine rejoignit l’aspirante, posant une main sur son épaule.


Je suis là ma sœur…
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Felina
[Encore et toujours sur les remparts. Deuil, Ennui.]

A son poste, la Féline. Presque sage et docile, on lui dit de défendre, elle défend. Mais depuis la funeste nouvelle, le cœur et l’envie n’y sont plus. Alors qu’ils réclament des combats et du sang … c’est un des leurs qu’ils viennent de perdre, sans guerre ni bataille, juste parce qu’un cœur trop généreux a débordé. La cigale Andalouse ne chantera plus, et plus rien ne sera jamais plus pareil. Zokoïste il ne l’était pas sur le papier, mais le Libertad sang pour sang était néanmoins leur frère d’armes. Il allait pourtant falloir continuer sans lui, sans sa bonne humeur, sans ses conseils précieux et son aide si indispensable. Tous sont informés désormais, et une chape de plomb semble s'être abattue sur la Compagnie de la Zoko. On parle peu, on n's'engueule plus, et les bastons ont même cessé. Le fantôme d'El Toro est dans toutes les mémoires, si présent et pourtant tellement absent.

Le regard ébène glisse vers l’épée qu’elle porte désormais à droite, gauchère par la force des choses. Forgée par Fablitos … Long soupir. Elle le vengera, mais de qui … de quoi … De la mort en ôtant la vie d’autres ? Peu importe, l’Andalou aimait mettre le dawa un peu partout dans le Royaume, alors ils continueront à le faire pour lui, pour eux. Taper du Berrichon ou qui que ce soit d'autre, histoire de faire sortir cette rage.
Les prunelles brillantes d’émotion qu’elle peine de plus en plus à contenir balayent l’horizon, guettant le moindre mouvement en face. Penser à autre chose avant de devenir folle.

Ça semble s’agiter, mais les troupes ennemies sont trop loin pour deviner quoi que ce soit. Poing qui se serre de rage devant leur inaction forcée. Ils sont coincés là haut, y a rien d’autre à faire que d’attendre et la féline, la patience n’a jamais été son fort. Mais elle ne dit rien, se contentant de grogner dans son coin, jetant de temps à autres des regards vers ses compagnons. Lucie sembl avoir repérer quelque chose dans l'ombre. Les sourcils se froncent, regard interrogateur alors que la Rastignac s'approche d'elle.


Blondie ... Qu'est ce t'as vu ?
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Alberius
Alberius avait aperçu un traitre Béarnais qui lui avait demandé, il y a quelques temps d'attaquer le château de la Comtesse, il avait décliné l'invitation sentant la supercherie et la trahison, et là sur le bas des remparts, qui voyait-il, ce traitre qui avait les armes des Berrichons, décidément il revoyait encore ce triste sire, courageux, mais trop téméraire, puisqu'il avait laissé tomber tout sont petit monde du coté de Pau en Béarn. Alberius avait essayé de se rapprocher de lui, mais les combats étaient rudes, et il vit se lâche se faufiler pour éviter d'être toucher.
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Eullallie
[Toujours vendredi , l’frambrou qui brisac… ‘fin presque]NDLA:comment ça je traine? mheu non

Comme d'hab' Celeste lui apportait un solution non négligeable

Heu .. un nom .. mouais .. Bon un truc bien Berrichon hein !

Oui, oui... une idée te viens à l'esprit?
Tu trouveras bien ma Lalie ...

ouais merci pour ton...
pas le temps de répondre, que voila la Celeste partie vaquer à ses occupations...
Bien, bien, bien!
Ce n’est pas de ce coté là qu'elle va trouver de l'aide.
Profond soupir en pensant que parfois, même entourée des personnes qu'on apprécie, l'on se sent vraiment seul.

Heureusement, il est là lui, son Paulho qui ne la quitte plus depuis des lunes... envolées ses maitresses... j'ai nommé la soule, la mairie, la COBA... ne reste plus qu'elle! Sourire ravageur
Vous avez vu Wal et Véni ? et Æt tu l'as vu ?
Mouvement du menton en direction du misanthrope entrain de faire ... de faire... heu... elle sait pas ce qu'il fait, il se tient loin d'elle, c'est une bonne chose, la seule fois où elle a voulu l'approcher, il a failli lui couper la tête, ça l'a un peu refroidie, la Lalie!

Et Veni, elle est à quelques pas, avec son duc autoproclamé... Le cap’tain ne les voit-il pas?

goutez-moi ça !!!
Pas le temps de réagir que la rouquine, par l'odeur alléchée, arrive ... Observer la scène, en sourire et ne rien dire.

Merci, ça tombe bien j'avais soif.
Oui, à ta santé Veni... mais pas un mot ne franchit la barrière de ses lèvres.
Bien, bien, bien...
Sur ce, elle a toujours pas trouvé un nom pour son abri...
Idée lumineuse, se tourner vers Wal qui a la-dite bouteille en main.


Wal? j'ai un service à te demander... hum... comment dire, ne vas pas croire que je n'ai pas d'idée concernant le nom de cet endroit, hein
Menteuse! mais j'voudrai bien avoir ton avis sur la question. Voila une bonne idée, laisser penser aux hommes qu'ils sont les grands décideurs des choses importantes, et ça, pour l'instant, c'était très important, non?
Regard posé sur la bouteille, puis sur Wal... retour sur la bouteille...

J’suis certaine que tu vas trouver, hein! j'ai confiance en tes capacités
Voila, le brosser dans l'sens du poil.

Bien, bien, bien...
Résumons.
Paulh et Wal vont bien trouver une idée. Laissons-les !
Celeste s'est éloignée. Laissons-la !
Reste Veni s'approchant de l'Æternitæ, allez, on prend son courage à deux mains, et on suit le mouvement de la rouquine


Si tu veux boire avant que tout ais coulé par terre, c'est maintenant ou jamais.
D'après ce que dit Paulh, ce nectar est un délice.


Ne pas trop se mouiller, hein, et rester hors de portée d'un mauvais coup, non parce qu'elle est courageuse, la brune, mais elle n’est pas téméraire!

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Nerine
[ Loches, campement des Blanches…]

Alors que la nuit tombait, Nerine suivit le sentier qui la mènerait au campement de ses soeurs. Au loin, elle pouvait entendre les chevaux piaffer, mais aussi le cliquetis des épées qui s'entrecroisaient ... échange entre ennemis ou simple entraînement? Elle ne sut le dire et serra instinctivement la main sur le pommeau de son épée. Ne pas montrer la peur qui s'insinuait en elle ... non pas que ce soit la première fois que la poitevine d'adoption doive se battre. Enfin si, sur un champ de bataille, ce serait la première fois.

Elle savait que ce ne serait rien comparé à l'attaque subie par ses amis et elle-même sur la route qui les menait en Poitou. C'était une attaque surprise, personne ne s'y attendait.
Mais dans le cas qui la préoccupait, cela faisait une semaine qu'elle avait pu se faire à l'idée de devoir se battre ... se battre pour la raison, se battre pour quelque chose de juste.

Ce n'était pas pour autant qu'une certaine peur ne lui enserrait pas les entrailles. Il ne fallait pas se voiler la face ... y penser et prendre part à l'action étaient deux choses différentes.
Mais était-ce bien la peur ? ... ou bien l'excitation de sa première mission depuis son arrivée dans l'ordre ? ... une première épreuve pour la jolie blonde qui n'aurait jamais pensé un jour se retrouver au coeur d'une bataille.
Sa fragilité apparente cachant une force de caractère qui l'avait aidé à surmonter bien des épreuves dans sa jeune vie.

Les premières tentes apparurent et elle tourna la tête en direction de celle qui l'intéressait particulièrement. A la lueur des flammes, elle distingua les silhouettes d'Agatha et Andaine et s'en approcha d'un pas rapide.


Mes soeurs ... dit-elle simplement en leur serrant les mains.
Sunie
Encore un depart d’Auvergne, monture lancé à l’aube, Attirail scellé à flanc la voilà à contempler les champs et les horizons. Amasser des images à peindre par les mots qui s'étalent sur ses parchemins. La brindille le sourire aux lèvres se mêla à la foule matinale et de par le flux se laissa aspirer par la masse pour mieux disparaître. A tout faire elle croiserait bien en route le chemin de quelques bourses isolées. A défaut de langues pour parler ils doivent bien avoir écus trébuchants pour festoyer...

Puis s'en vient une nouvelle cité après des nuits en raz campagne... Y rentrer et croiser les regards. La foule y est plus nombreuse. Les gens dans la rue ont le sourire de la plénitude. Les échoppes sont bien achalandées. La ville est grande et riche. Trouver un lieu où se restaurer. A croire que sa vie consiste à se nourrir dans des bouges sans nom où l'alcool accompagne ses délires verbaux. Loches ville de passage avant de reprendre la route… ? Qu'en garder en souvenir ? Si ce n'est le calme de ses rues et l'accueil chaleureux de ses taverniers. La générosité aide à se nourrir et pour une brindille ce n'est point faire affront que de le reconnaître. L'estomac à des besoins que les voyages lucratifs aident souvent à combler. Mais l'ennui est là et le temps est venu de trouver d'autres routes, d'autres chemins… La petite sentinelle allait a la rencontre des autres et bien sûr comme a chaque fois ne faisant rien comme tout l’monde, elle était partie seule de Moulins, même son extase était partie une mou boudeuse affichée alors qu’elle lui disait la rejoindre plus tard… parceque chose non avouée, elle voulait régler détails avant l’départ…

Loches.. Une porte est à pousser. Au-dessus l'enseigne indique que le lieu correspondrait à ses habitudes.
Pousser la porte pour voir …? Le nid d'vipères…et d’y être accueillit par une Félina qui pourrait paraitre surprise suivit d’un borgne puis les autres..


Tiens une brindille

L’sourire en coin qui s’affiche alors qu’elle s’installe et que la conversation s’entame, points sur la situation Lochoise prise, confirmé par un velin accroché à un corbac qui s’pose sur le rebord de la fenêtre. Sentinelle qui s’marre l’poussin s’met tout l’monde à dos et en rajoute en faisant offense à la Zoko en prime il a rien trouvé d’mieux que d’envoyer l’presse lait et sa pleureuse béarnaise qui fanfaronne pour l’instant. Alors la Brindille caresse du bout des doigts l’épée ceinturé a sa taille longe la hampe de la lame bien affutée de l’épée Gasconne laissé en Lègue alors que le bouclier cabossé du Birelli est posé contre la table. Main fine qui se pare de rouge carmin alors que la lame laisse une fine entaille sur le majeur et qu’elle le porte entre ses lèvres… qu’elle sait a présent que les armes auraient servit a combattre auprès d’eux pour laver l’affront que la brindille aurait été a ses côtés comme toujours…que la seule promesse qu’elle ai jamais donné de sa vie …a la vie a la mort … prenait a nouveau tout son sens. Alors un nouveau velin était envoyé au terrier annonçant s’quelle allait faire et que le clan lui transmettait en retour leur soutient. L’ombre sombre était a nouveau apparue presque aussi réelle que tout ces derniers jours a Moulins auquel elle c’étais arraché …Le nez se plisse alors que la brindille se retourne enchainant les pas qui la mèneront ailleurs, la répétition du vouloir trop présente…l’aime pas les ordres l’indomptée...



[ Loches, sur les remparts…]

Soirées d’ennuie comme toute les autres alors qu’une chape de plombs se fait plus présente et que les mots ne suffisent à exprimer la douleur. Qu’assise en tailleur sur le comptoir une brindille jouant entre ses doigts, les pensées et les souvenirs affluent. Que la sortie de taverne se fait discrète pour rejoindre les remparts, assister a une nuit plus agitée que les précédentes…
En contrebas des remparts, des feux qui s’agitent d’autres qui s’éteignent, vont’ ils enfin venir continuer leur siège aux portes de la ville venir chercher se qu’il claironne dans tout le royaume de part leur affichent …. Étendard Berrichons qui s’éloigne… peut-être partent’ ils en renfort a ceux qui essaient de forcé le passage en auvergne vers Bourbon…où entre plus dans cette Touraine…

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~~~~~~~~Mon Ame a son secret, Ma Vie a son Mystère~~~~~~~
Cuyère en Deuil d'Apolonie....
Alberius
Alberius était sur les remparts au dessus des troupes ennemies, et il hurla :

- ALLEAUMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, traitre Béarnais alors toujours aussi courageux, toujours a vouloir prendre les châteaux et les villes, un traitre un brigand voilà ce que l'Ost Berrichonne avait récupéré bravo.

Alberius resta un moment pour la réaction, mais celui qu'il appelait ne se montra point.
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Tontonlesparnacien
[Dans la tente du Chef des Armées...]

Les rapports des patrouilles et des espions s’accumulaient. Tous faisaient état des mêmes faits. La Touraine, cette grande catin peureuse, se laissait trousser à qui voulait bien lui prêter un peu de force. Sambre se souvenait fort bien des paroles des représentants tourangeaux, ou il était question de la bienveillance de la Touraine à l‘égard du peuple berrichon, de paix et d’autres beaux contes à dormir debout, mais la réalité était toute autre. Sur le terrain que voyait-on ? La Compagnie Zoko ad Eternam, dont l’ambition ultime était de raser le Berry et d’anéantir son peuple, se trouvait fort bien implantée en Touraine, reconnue par les autorités, la population tourangelle allant même jusqu’à partager en partie ou en totalité leur l’idéologie abominable.

Sur ses ordres, la troupe installée autour de Loches avait respectée la population et, jusqu’à présent, aucun habitant ni voyageur n’avait été navré ni occi par ses soldats. Les troupes alliées s’étaient pliées de bonne grâce à ses demandes malgré leur envie d’en découdre avec de vieux ennemis. Mais il fallait que les tourangeaux comprennent qu’en laissant le venin de la vipère souiller leur esprit, ils s’exposaient à un avenir de ténèbres et de désespoir. Comment le Berry pourrait-il rester sans agir si son voisin entretenait les meilleures relations du monde avec une troupe qui cherchait à le détruire et à entraîner tout un peuple dans sa folie. La tête de la vipère devait être tranchée et pour se faire tout les moyens étaient bons. Si vraiment il souhaitait entretenir une paix durable avec le Berry, le conseil ducal de Touraine devait interdire l’activité de la troupe Zoko ad Eternam sur son sol et en expulser ses membres.

Le Seigneur de Lourouer Saint-Laurent acheva la rédaction d'un document puis prit une grande inspiration et fit appeler ses chefs de compagnies et les représentants des troupes alliées dans sa tente pour exposer la situation et donner les ordres qui s’imposaient. Il était grand temps de passer à l’action.

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Bitterly
La Duchesse de Touraine errait comme un fantôme ambulant. Cela faisait six jours et six nuits qu'elle ne dormait quasiment pas. Il faut dire qu'il y avait d'abord eu, une suspiçion d'attaque de la part du Berry, des rumeurs fort bien alimentée... Puis soudain en même temps étaient apparus et la Zoko, et deux armées Berrichonnes. Le Conseil Ducal n'avait pas encore statué sur le statut des Zokoïstes que le Poilu se servait de ce pretexte pour justifier sa présence prématurée sur le sol Tourangeau.

Quelques jours auparavant elle avait constaté que le Duc de Berry rassemblait ses troupes. Pourquoi s'était-elle demandée ? La Touraine était pacifiste, elle-même une grande defenseuse de la paix entre les deux duchés voisins et amis. Et ô surprise ! Alors même qu'elle affirmait cela haut et fort à qui voulait l'entendre, le Duc George de son côté criait que la Touraine voulait l'envahir, que la Touraine était perfide... On entendait beaucoup de "ces chiens de Tourangeaux" et autres basses insultes.

Le comble du ridicule était bien évidemment la déclaration de George le Poilu faite au Bourbonnais Auvergne... Non seulement il tentait de manipuler tout le monde, mais le pire c'est que certaines personnes étaient vraiment convaincues par ce qu'elles entendaient !

Le poilu avait crié au loup quand Loches montait une armée, quelques uns pensaient vraiment que la Touraine préparait un mauvais coup. Pourtant le Berry avait deux armées a Saint Aignan et une a Chateauroux à cette époque. Ne manquait-il donc pas quelques informations dans la declaration du poilu ?
Plus tard il s'égosillait en décrétant que la Touraine lui déclarait la guerre. Celle-ci avait vu débarquer sans prévenir deux armées Berrichonnes devant Loches, sans explications, et loin de déclarer la guerre suite à cette intrusion alors que les frontières étaient closes, la Touraine avait laissé 4 jours passer.
Bitterly avait surmonté ses a priori et le manque total de soutien autour d'elle, elle avait lancé un ultimatum au Berry, qu'il retire ses troupes, cesse ce petit jeu stupide et s'en aille ou alors la Touraine prendrait cette invasion comme une declaration de guerre.

Le poilu aurait pu éviter de verser le sang mais il avait décidé de rester là. Comment comprendre cette attitude aussi pervertie, manipulatrice et vengeresque qui habitait cet homme ? Il était tout simplement aveuglé par la rage et tentait d'entrainer son peuple dans cet abime de folie.

Perplexe la Tourangelle ce matin là, vit qu'en effet, l'armée berrichonne était toujours là.

Elle murmura pour elle-même...
Comme tu mens George, comme tu mens... Chuchotis dispersés au vent avant d'atteindre quelconque oreille.

Le coeur sérré elle eut une pensée pour Thomas. Cette guerre la déchirait. Mais puisque George la voulait de toutes ses forces, elle était inévitable.

La diplomate céda donc la place à l'ancienne combattante hors pair qu'elle avait été. Volonté de fer. Le Berry avait choisi. A présent, trève de paroles.

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