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[Rp/Ig] Le prix du sang. Libertad !

Valnor
Post d'Ermesinde



[Au combat il y a quelques jours ]

Il y avait peu d’écart entre eux et pourtant si grande distance …

Elle n’avait pas encore détaillé le visage de son assaillant . La broche qui ceignait sa cape avait retenu son attention et un brasier s’était allumé au fond des prunelles bleutées de la libertadienne . La colère la consumait .
Ainsi donc, il avait fallu « çà « pour faucher glorieusement une enfant de cinq ans : un chevalier arborant fièrement son appartenance à la caste supérieure et qui ne manquerait pas de raconter ce haut fait d’armes à sa descendance . Sa lignée en tirerait gloire et la couronne de France l’honorerait . Aveuglés étaient ces hommes par une vision du monde en noir et blanc . Incapables de déceler d’autres couleurs … leur mépris clairement affiché préserverait encore longtemps leurs joues du pourpre de la honte . Elle le pensait sûr de son bon droit … celui des justes ... bien sûr .
Peu lui importait d’ailleurs en cet instant que ce soit lui ou un autre qui ait tailladé les chairs de Libertaa et celles de Linon . Il était seul en face d’elle et il subirait son courroux . Son coup initial n’avait pas porté , ce qui décupla encore sa fureur. Elle cracha sur l’étoffe qui recouvrait les épaules masculines .

Elle s’attendait à recevoir un coup d’estoc mais étonnement , rien n’était venu …Chance sans doute à l’étalon fougueux que l’homme chevauchait . Une bête splendide mais jeune encore : la fougue et la nervosité dont il faisait preuve en attestait , agaçant sa propre jument isabelle qui soudainement, lui infligea une profonde morsure au cou . Sous la douleur, le cheval s’écarta , permettant à la jeune femme de manœuvrer .
Ordres intimées par les jambes , rênes en main gauche en appui contre l’encolure de Padmée, elle contourna prestement la croupe du destrier et se présenta de l’autre côté . Un rayon de lune fit scintiller la pointe de l’arme de son adversaire et les yeux d’Ermesinde s’agrandirent de stupeur : un bec de corbin … elle ne s’attendait pas à cela . Tirant son nom de la pointe solide et recourbée à l’extrémité qui rappelait le bec d’un corbeau , il était destiné à percer le métal . Sa pauvre armure de cuir ne lui offrirait qu’une protection. dérisoire . Le marteau en vis à vis , asséné avec violence provoquait des dégâts contondants .

Elle n’avait d’autre solution que d’attaquer la première , brusquement et rapidement, à la tête ou au corps , chercher les ouvertures de son armure légère . Le submerger immédiatement était la seule solution . Ses pensées se bousculaient : aller au plus court et au plus sûr , le prendre de vitesse avec son épée utilisée de taille . Elle était frêle mais hardie et agile … et l’éclat de ses yeux témoignait de sa résolution .
Combien regrettait-elle néanmoins en cet instant la perte de sa salade, égarée dans un combat précédent et elle se surprit même à espérer la caresse d’un quatre feuille déposé un jour par une main amie sur son crâne chauve. D’un passage en prison, elle avait gardé l’habitude d’éliminer chaque jour les repousses de cheveux bruns rebelles sur son crâne . Sans doute par esprit de défi envers le Doc qui l’avait soumis à pareil traitement sous prétexte d’éradiquer une colonie de poux… Ses pensées la ramenaient toujours vers les siens , ceux qui étaient tombés les jours précédents .
Maudite Faucheuse qui prenait les âmes sans même regarder l’ennemi en face !

Elle , en cette nuit, n’aurait assurément que sa tête réputée dure à opposer aux coups du marteau . Peu importait … Ne pas perdre de temps à brasser l’air et frapper . Elle amorça un mouvement circulaire mais sa main douloureuse , à nouveau, l’empêcha de donner toute la vitesse qu’elle aurait souhaité à son geste .

Les yeux clairs au milieu du visage émacié de la libertadienne attrapèrent le regard de son adversaire et ses pupilles se dilatèrent : elle y décelait la sentence …
[/quote]
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Sons
nuit noir, humide ,4eme nuit de veille pour saintes ,tous en manque de sommeil,et pourtant ils sont encore la ,tout proche
on sent la mort tout autour de nous, elle si proche ,qui risque nous emporter a chaque instant
rester la, a ecouter les sons de la nuit ,ou son silence troublait en un instant,a chaque instant
combattre le froid, la fatigue,et soudain un bruit ,ce cliquetis d acier tant entendu ,un bouclier qui choque contre une pierre ,juste le temps de se retourner ,d entrevoir ce glaive levait vers soi
une proche silouhette prete a vous frappez,juste le temps d une echapatoire,se coin de mur ou se protege ,pour eviter le tranchant de la lame,qui ne serait vous laisser vie,l entendre finir frappant l air et le voir finir sa course dans le vide, plutot que dans soi

04:27 : Vous avez été attaqué par Ayerin

.une femme ,avec toute sa haine dans ses yeux ,prete a releve son glaive contre soi
serrer son pommeau d acier,se metal si froid ,etre plus rapide qu elle,etre le premier a frappe
donner la mort avant de la recevoir ,cette epee qui s enfonce la premiere en elle
la voir flechir sur ses jambes ,mettre ses genoux au sol

Vous avez frappé Ayerin. Ce coup l'a probablement tué.

la voir s allonger ,dans un dernier souffle ,dans la souffrance de cette plaie inflige en elle
Valnor


La choc fut bref et violent. Valnor vit le cavalier qui lui faisait face fondre sur lui se demandant si il ne cherchait pas la collision plutôt le combat. Au lieu de cela et contre toute attente, son cheval se cabra pour venir les deux pattes en avant labourer l'encolure de Feu de d'Aubeterre. Le Comte fut surpris d'une telle manoeuvre peu commune. L'étalon hénissa de surprise, Valnor dut tendre à pleine force les renes de l'étalon pour le maîtriser. Jeunesse et fougue ne font pas souvent bon ménage avec discipline et expérience. Feu d'Aubeterre était jeune, et n'avait pour l'instant connu que l'exaltation des courses et jamais encore les combats. Le Comte dans un réflexe se colla contre la crinière de son cheval pour qu'il percoive sa présence et le rassurer. C'est alors qu'il entendit le sifflement caractéristique d'une lame fauchant l'air lourdement chargé par les cris et les bruits de bataille. Valnor devait se reprendre rapidement, car le cavalier faisait montre d'une agressivité extrême, d'ailleurs il ne fallut pas longtemps pour que sa voix se fasse entendre.

Citation:
Couards ! Fils de chienne ! Toi et les tiens , soyez maudits pour l’éternité !


Cria-t-il ou ...elle ?

C'était une femme s'étonna le Comte, sa tête dénuée de chevelure aurait pu laisser penser le contraire. Même si le cri était rageur, le timbre était indéniablement féminin. Peu importe ! se dit-il, elle ne lui ferait aucune concession dans le combat. Elle semblait animée d'une rage difficilement contrôlable. Il savait qu'un incident s'était produit la nuit précédente, un enfant avait péri...Les Libertad avaient soif de vengeance.

Valnor talonna Feu d'Aubeterre, l'obligeant à reprendre ses esprits. Il était temps d'engager le combat sérieusement. Le Bec de Corbin, si il était une arme très dangereuse, n'avait pas l'allonge d'une épée aussi Valnor devait s'approcher de son adversaire pour lui porter des coups. Mais poussée par le désir d'en découdre, son adversaire lui facilita la tâche s'approchant à courte distance.

Les deux chevaux se retrouvèrent flanc contre flanc.

Balai mortel, tournant et virant. Coups des adversaires dans le vide, confusion d'un combat équestre, rapide et désordonné. Les cavaliers s'affrontaient, les chevaux se cognaient, se poussaient. Danse macabre du sang mêlé des hommes et de leurs montures.

Le Comte avait fait tourner dans sa main le Bec de Corbin pour utiliser le marteau contondant. Fait d'un tenant, entièrement de métal, c'était une arme parfaite pour le combat rapproché. Chaque coup porté pouvait blesser son adversaire, lui briser un membre ou le crâne. A plusieurs reprises la lame de son adversaire et le marteau se rencontrèrent dans un sinistre grincement métallique, et quelques étincelles se détachèrent de ce duel d'acier. La jeune femme n'était pas une néophyte et maniait l'épée de fort belle manière évitant d'exposer sa lame au marteau qui aurait pu la briser en deux facilement dans un choc. Rendant coup pour coup à Aubeterre, la pointe de son épée était aussi dangereuse que le dard de la guêpe. Elle était aussi agile se couchant sur sa monture pour éviter les moulinets qu'assenait Valnor. Mais elle était peut-être trop fougueuse, trop empreinte d'en découdre. Sa volonté d'occire son adversaire était trop pressante et la pousserait dans la précipitation à commettre une erreur. Il suffisait d'attendre.

C'est alors que Feu d'Aubeterre fit une embardé sur la droite, blessé par le cheval adverse. Une brève seconde s'écoula, mais suffisante pour que la jeune femme fasse volte face et se présente du côte du bras armé de Valnor, changeant de côté pour le combat. Il avait déjà remarqué que certains coups qu'elle lui avait porté manquait d'allant. La jeune femme arma son bras, trop lentement, pour asséner un coup circulaire. Il n'en fallu pas plus à Valnor pour saisir la chance offerte qui se présentait. Il lança son marteau contre la lame pour obliger son adversaire sous le choc à écarter le bras de son corps. Le Bec de Corbin renvoya une douloureuse vibration dans le poignet ganté de Valnor. Il banda tous ses muscles pour inverser le mouvement de son arme et dans un cri libérant son énergie, il contrebalança son arme dans un mouvement de revers, en direction du flanc de la cavalière complètement offert à la pointe acérée du Bec de Corbin.

Un bruit mat et sinistre se fit entendre lorsque la pointe pénétra la fragile protection de la jeune femme, ses côtes recevant de plein fouet le choc contondant et le pic d'acier infligeant une blessure profonde au thorax de son adversaire. Un cri !
Puis les deux chevaux se croisèrent dans le mouvement. Valnor se retourna rapidement pour s'apercevoir que la cavalière était penchée sur l'encolure de sa monture les deux bras enserrant son torse. Coup au but, ennemi neutralisé. Sous le choc elle avait lâché son épée.

Soudain des cris s'élevèrent dans le dos de Valnor, un autre brigand venait à lui, cette fois ci à pied, armé d'une épée et d'un bouclier. Rapide décision, la cavalière ne représentant plus une menace, le Comte se tourna vers son nouvel adversaire et talonna Feu d'Aubeterre et chargeant l'homme. Dans un mouvement circulaire le marteau frappa de plein fouet le bouclier arrachant des morceaux de bois au passage, Valnor asséna plusieurs coups de marteau, frappant tour à tour la targe ou l'épée. Puis il se dégagea fit volte face et prit un peu d'élan avant de lancer un coup mortelle à son adversaire en plein visage, le projetant à terre sous l'effet du choc.

Feu d'Aubeterre soufflait bruyamment, tournant nerveusement en rond, excité par le combat. Le Comte tenta de le calmer. Il releva la tête pour prendre connaissance de la situation. La cavalière avait disparu, nulle trace de sa présence. A quelques dizaines de mètres de lui les combats touchaient à leur fin. L'armée de Saintes avait pris le dessus et le sol était jonchés de corps. Valnor tenta de percer la pénombre mais ne décela plus d'adversaire. Il flatta l'encolure de sa monture et repartit en direction de la cité poitevine tout en se demandant où était passée la furie qu'il avait combattu.

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Cria-t-il ou ...elle ?

C'était une femme s'étonna le Comte, sa tête dénuée de chevelure aurait pu laisser penser le contraire. Même si le cri était rageur, le timbre était indéniablement féminin. Peu importe ! se dit-il, elle ne lui ferait aucune concession dans le combat. Elle semblait animée d'une rage difficilement contrôlable. Il savait qu'un incident s'était produit la nuit précédente, un enfant avait péri...Les Libertad avaient soif de vengeance.

Valnor talonna Feu d'Aubeterre, l'obligeant à reprendre ses esprits. Il était temps d'engager le combat sérieusement. Le Bec de Corbin, si il était une arme très dangereuse, n'avait pas l'allonge d'une épée aussi Valnor devait s'approcher de son adversaire pour lui porter des coups. Mais poussée par le désir d'en découdre, son adversaire lui facilita la tâche s'approchant à courte distance.

Les deux chevaux se retrouvèrent flanc contre flanc.

Balai mortel, tournant et virant. Coups des adversaires dans le vide, confusion d'un combat équestre, rapide et désordonné. Les cavaliers s'affrontaient, les chevaux se cognaient, se poussaient. Danse macabre du sang mêlé des hommes et de leurs montures.

Le Comte avait fait tourner dans sa main le Bec de Corbin pour utiliser le marteau contondant. Fait d'un tenant, entièrement de métal, c'était une arme parfaite pour le combat rapproché. Chaque coup porté pouvait blesser son adversaire, lui briser un membre ou le crâne. A plusieurs reprises la lame de son adversaire et le marteau se rencontrèrent dans un sinistre grincement métallique, et quelques étincelles se détachèrent de ce duel d'acier. La jeune femme n'était pas une néophyte et maniait l'épée de fort belle manière évitant d'exposer sa lame au marteau qui aurait pu la briser en deux facilement dans un choc. Rendant coup pour coup à Aubeterre, la pointe de son épée était aussi dangereuse que le dard de la guêpe. Elle était aussi agile se couchant sur sa monture pour éviter les moulinets qu'assenait Valnor. Mais elle était peut-être trop fougueuse, trop empreinte d'en découdre. Sa volonté d'occire son adversaire était trop pressante et la pousserait dans la précipitation à commettre une erreur. Il suffisait d'attendre.

C'est alors que Feu d'Aubeterre fit une embardé sur la droite, blessé par le cheval adverse. Une brève seconde s'écoula, mais suffisante pour que la jeune femme fasse volte face et se présente du côte du bras armé de Valnor, changeant de côté pour le combat. Il avait déjà remarqué que certains coups qu'elle lui avait porté manquait d'allant. La jeune femme arma son bras, trop lentement, pour asséner un coup circulaire. Il n'en fallu pas plus à Valnor pour saisir la chance offerte qui se présentait. Il lança son marteau contre la lame pour obliger son adversaire sous le choc à écarter le bras de son corps. Le Bec de Corbin renvoya une douloureuse vibration dans le poignet ganté de Valnor. Il banda tous ses muscles pour inverser le mouvement de son arme et dans un cri libérant son énergie, il contrebalança son arme dans un mouvement de revers, en direction du flanc de la cavalière complètement offert à la pointe acérée du Bec de Corbin.

Un bruit mat et sinistre se fit entendre lorsque la pointe pénétra la fragile protection de la jeune femme, ses côtes recevant de plein fouet le choc contondant et le pic d'acier infligeant une blessure profonde au thorax de son adversaire. Un cri !
Puis les deux chevaux se croisèrent dans le mouvement. Valnor se retourna rapidement pour s'apercevoir que la cavalière était penchée sur l'encolure de sa monture les deux bras enserrant son torse. Coup au but, ennemi neutralisé. Sous le choc elle avait lâché son épée.

Soudain des cris s'élevèrent dans le dos de Valnor, un autre brigand venait à lui, cette fois ci à pied, armé d'une épée et d'un bouclier. Rapide décision, la cavalière ne représentant plus une menace, le Comte se tourna vers son nouvel adversaire et talonna Feu d'Aubeterre et chargeant l'homme. Dans un mouvement circulaire le marteau frappa de plein fouet le bouclier arrachant des morceaux de bois au passage, Valnor asséna plusieurs coups de marteau, frappant tour à tour la targe ou l'épée. Puis il se dégagea fit volte face et prit un peu d'élan avant de lancer un coup mortelle à son adversaire en plein visage, le projetant à terre sous l'effet du choc.

Feu d'Aubeterre soufflait bruyamment, tournant nerveusement en rond, excité par le combat. Le Comte tenta de le calmer. Il releva la tête pour prendre connaissance de la situation. La cavalière avait disparu, nulle trace de sa présence. A quelques dizaines de mètres de lui les combats touchaient à leur fin. L'armée de Saintes avait pris le dessus et le sol était jonchés de corps. Valnor tenta de percer la pénombre mais ne décela plus d'adversaire. Il flatta l'encolure de sa monture et repartit en direction de la cité poitevine tout en se demandant où était passée la furie qu'il avait combattu.
Bireli
Allongé ventre à terre, la face dans la boue, la gelée du matin infiltrée dans sa peau, l'rasé peine à respirer... anéantissant les rèves qui l'rongent depuis si longtemps... les plaies sinuant son corps sont insignifiantes... celles infiltrées dans son âme ont des r'lans de désespoir... les mirettes écarquillées, il fixe le vide, percevant l'humeur d'une mélodie s'enthousiasmant d'une fin... impassible, il se vide de sa substance, dénigre quelques corbeaux posés non loin, attendant patiemment le dernier batt'ment de paupière... quelques cicatrices de plus, le compte n'est plus tenu... en silence, il laisse filer ses motivations à poursuivre... le hasard et un coup d'épée manquant de saisir sa vitalité le maintiennent en sursis, voguant entre le brouillard, croisant les visages disparus... immobile, une larme coule... la force l'a quitté, l'envie et la lutte l'ont délaissé... il savait qu'ça arriv'rait, il se rend compte trop tard de la proximité du point d'rupture... le mur est d'jà dans sa gueule, le choc fut inévitable, trop prévisible pour être honnête...

Le lointain... le sol poit'vin abritant pouvoir royal... son épée est brisée, ses visions collectives s'échappent en bordel monumental, piaillant et raillant c'qu'il a investi dans l'affaire... n'apparait plus que des portes de sortie...


Quelques jours plus tôt, au matin du premier affront'ment...

La mioche de Sélène, Linon puis le premier assaut gavé de hargne et de colère... il croyait être un, ils sont si multiples... la vie et la mort sont des détails... les résultantes immédiates s'affichent au p'tit matin... le carnage annoncé et les camarades tombant sous les coups... une nouvelle vague d'impuissance, la pogne du Fab sur son épaule et un sourire dessiné en coin... il n'a pas frappé, a laissé chacun morfler à sa guise avant d'constater les dégâts au l'ver d jour... il a récupéré la missive du régnant local, a hoché la tête... désormais toutes les cartes sont entre leurs mains... il a vu Aphélie s'faire toucher, les autres chuter sous les combats... la bascule est faite... les derniers survivants ne lâchent pas et r'mettent le couvert pour la bouch'rie suivante...

La paluche froisse la missive et la jette dans l'feu... le Poitou, ses familles... et des conséquences si particulières qu'il envisage silencieus'ment, pensant à l'individuel pour la première fois... le Poitou posé en enn'mi à détruire pour un groupe... des entourloupes et une vengeance propre au rasé callée dans son crane...

Il n'a plus besoin d'aucune justification pour sombrer et emprunter une autre voie qu'celle de Libertad... pour cajoler une noirceur distincte effacée si souvent au profit d'une cause... il n'y'a plus de gris ni de rouge carmin, ne reste que du noir et d'la souffrance à infliger en réponse sournoise aux faits...

Les quelques derniers zigues s'activent pour le second assaut... l'bireli, lame au poing attend la charge et l'affront'ment qui fixera terre à ensanglanter, familles et proches locaux à torturer... sans limite... les talons fouettent sa bête... ils s'élancent... pour la dernière fois il crie le nom pour lequel il a donné patience, temps et motivation... pour la dernière fois, il s'est rangé derrière une vision différente mais tout aussi juste d'la vie qui les entoure...


LIBERTAD !

Un coup à porter avant d'se faire assaillir... frappant à l'aveugle parmi le monceau de soldats assemblés... en toucher un seul avant d'offrir son corps au massacre... et attendre son Oiselle...

Citation:
08-12-2008 04:25 : Vous avez frappé Xavix. Ce coup l'a blessé superficiellement.


(Apres lancer de dés par une main d'confiance (il ne meurt pas), et un peu d'retard, mp envoyés à ceux ayant touché l'bireli au cas où ça s'interesse à la scribouille)
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Xavix
[Depuis quelques jours à Saintes]

L’ambiance était festive au village, comme à son habitude, les paysans travaillaient leurs champs, les enclumes des forgerons sonnaient sous le poids des marteaux, les moulins tournaient à plein régime. Mais derrière cette animation routinière, une rumeur circulait depuis quelques jours… Angoulème notre ville voisine serait assiégée par une armée de brigands. Ce n’était pas la première rumeur de ce genre, depuis des mois et des mois les rumeurs de menaces se succédaient les unes après les autres, mais chacune s’envolant quelques jours après sa naissance.

Le conseil de défense était toutefois en alerte, ne prenant jamais à la légère une telle rumeur. Chaque jour qui passait et cette rumeur s’amplifiait… Les voyageurs rapportant les informations qu’ils avaient pu voir ou entendre dans la ville voisine ne faisait que confirmer ces rumeurs. Les rangs s’organisaient sereinement, les consignes étaient maintenant vite entendues et comprises par une bonne partie des villageois, et la garde était assurée jour et nuit par quelques braves volontaires pour défendre leur village contre toute agression.

Puis le 4 Décembre au matin un étranger entra en ville, après avoir pris le temps de se désaltérer dans la première taverne, il s’empressa de trouver le responsable de la défense de Saintes, et lui conta son voyage. Cet homme qui ne semblait être un charlatan mais bien un brave voyageur s’inquiétait d’avoir croisé une armée qu’il n’avait pur reconnaître, celle-ci ne portant aucun écusson sur ses drapeaux, partant de Angoulème et se dirigeant vers le Poitou !

Sans plus attendre, l’information circula au conseil de défense. Les discussions allaient bon train… Rassemblement des informations, recensement des différents témoignages reçus les jours précédents et analyse minutieuse de la situation… Puis le Commandant pris la décision qui s’imposait ! L’armée devait se remettre en alerte et monter la garde aux abords de la ville ! Le rassemblement fut sonné, les soldats enfilèrent leurs tenues de combat, aiguisaient leurs armes et faisaient briller leurs épées… Les rangs se formèrent comme si cela était gravé dans leur tête, aucun ronchonnement, aucune protestation, tous répondirent à l’appel avec l’air sérieux mais serein. Puis l’armée se mit en ordre de marche et installa son campement non loin du village, organisant les rondes et les gardes pour surveiller tout mouvement suspect.

La nuit fut calme, le campement se réveilla au clairon, et chacun s’afféra à entretenir ses armes et armures. Le silence régnait comme si chacun le savait… comme si chacun attendait ce moment qui allait arriver inévitablement… Certains avaient le sourire, d’autres l’air grave, certains chantonnaient, d’autres se reposaient ne fermant qu’un seul œil… Mais tous étaient prêts à bondir ! Une journée de plus passa… sans ombre d’un quelconque trouble… un ou deux voyageurs se risquèrent bien à passer non loin, mais leurs attitudes n’étaient guère inquiétantes.

[5 Décembre… La menace se précise]

Puis la nuit tomba et les tours de garde s’organisaient a nouveau, laissant la plupart des soldats profiter de ces heures de repos en demi-teinte… Un silence étrange régnait, comme si la nature et les animaux avaient sentit que quelque chose allait se passer… Minuit… la garde était relevée… Une heure… nouvelle relève… Deux heures… tout va bien… relève suivante… Trois heures… nouvelle relève… Quatre heures… La relève se présentait au point de rendez vous mais la section a remplacer n’était pas présente…

Les soldats s’observèrent quelques instants, mais personne ne dit mot… Quelques gestes rapide du chef de section vers ses hommes, chacun sortit son épée, empoigna solidement son bouclier et ensemble discrètement partirent à la recherche de l’autre section ! Puis la troupe stoppa nette entendant au loin des bruits de sabots… Ce n’étaient pas un voyageur esseulé, mais bien un grand nombre de chevaux qui marchaient au trot bien réglé ! La section ne pris pas le temps de faire demi tour pour alerter le reste de l’armée, et se mit en chasse de ce groupe se guidant dans la nuit noire juste aux bruits sourds des pas des chevaux, espérant que leurs amis n’étaient pas tombés sous les armes de ceux-ci. Les bruits se faisaient de plus en plus distinct, et la pression montait dans les veines des soldats ! Jusqu’à cet instant précis ou un cheval se dressa dans la nuit noire devant eux, seules les ferronneries du harnais de la monture et une épée brillait sur le cheval, impossible de distinguer le visage du soldat ! La réaction ne se fit pas attendre, la pression était telle, l’angoisse de ne pas retrouver leurs frères d’armes vivants, trois soldats s’élancèrent épées en avant et prirent d’assaut le cheval et leur chevalier ! Quelques coups d’épée fusèrent et deux lourdes masses tombèrent au sol, ne bougeant plus d’un cil !

Les hommes se rassemblèrent à grande vitesse une fois ce danger levé et repartirent au pas de course essayant de rattraper le reste de la meute qui semblait juste à coté. Le ciel ce dégagea comme si un Dieu les avaient entendu… Comme pour illuminer la prairie et éviter un carnage sanglant et sans aucune issue possible pour la petite section… La lune brillait enfin de toutes ses forces… La horde était la, à 30 mètres à peine sous leurs yeux… Le chef de section fit signe a ses hommes de se coucher, de tenir leurs montures et de ne plus bouger attendant que cette horde qui semblait armée jusqu’aux dents eu le temps de prendre suffisamment de distance pour ne plus craindre d’être vu…

Une fois en sécurité, le petit groupe retourna au camp et s’empressa d’aller trouver le commandant pour lui faire son rapport ! L’état d’alerte maximum était sonné au sein de l’armée ! Interdiction de fermer l’œil a quelque heure que ce soit ! Que tout le monde soit en arme et prêt a bondir, nous avons affaire la à une véritable armée qui entre dans notre comté manquant a toutes les règles de bon usage… Pour sûre c’était cette armée de brigands que l’on annonçait enfin qui après avoir menacé Bergerac, Angoulème et certainement bien d’autres villes encore, venait s’en prendre à Saintes !

[6 Décembre… Sur le pied de guerre]
Au grand jour, une patrouille de reconnaissance se rendit sur les lieux de la rencontre, et rechercha les deux victimes de la nuit… Mais rien… seulement des traces de sang un peu partout au sol… Pour sur c’était bien des membres de cette armée qui avaient pris quelques mètres de retard sur leur groupe…

La journée fut longue, tout le monde était à l’affût du moindre mouvement, du moindre signe… Du moindre oiseau qui s’envolait… Puis la nuit tomba… Personne cette nuit la ne voulait fermer l’œil ! Certainement les soldats avaient ils compris que l’heure avait sonner… l’heure de se défendre… l’heure de défendre leurs frères, l’heure de défendre leur village et leur comté ! Le silence était grand… chacun était en poste, quand soudain des cris et des hurlements de bêtes sauvages se firent entendre ! Puis ces cris se précisèrent ! « Libertad » pouvait on deviner « La vie La mort » entendait-on d’autres cotés, « Couards, Fils de chienne » entendait on encore par la !!! Puis de toute part l’armée ennemie sortit des fourrés et surgit face aux Phénix ! Mais les Phénix étaient prêts, et tous se jetèrent de toutes leurs forces dans la bataille ! les coups sonnaient de toute part, le bruit sourd des épées sur les boucliers… les cris stridents de soldats blessés retentissaient… La bataille dura plusieurs heures, puis l’armée ennemie se retira, et les Phénix épuisaient toujours sur leurs gardes ne s’interposèrent pas pour les en empêcher… la nuit avait été longue et dure pour tout le monde, l’heure était venue de faire les comptes… Et la stupeur tomba sur les visages des soldats… Le commandant… Notre commandant ! Notre Phénix était la gisant au sol comme mort, le sans coulant sur ses habits, son épée et son bouclier brisés… Peu de pertes avaient été dénombrées dans leurs rangs, mais pas des moindres !

Quelques longues minutes passèrent à apporter les premiers soins au commandant avant de le faire conduire à l’hospice du village ou il serait certainement bien pris en charge… Après quelques heures de repos, un homme se leva et cria ! « Debout vous tous ! Notre commandant est tombé ! Mais les Phénix ne sont pas morts !!! Partons dès maintenant venger son sang ! Exterminons ces voyous qui non contents de venir souiller notre sol, osent s’en prendre à notre commandant !!!

[7 Décembre… L’heure de la vengeance]
L’armée une fois reposée un peu repris la route et partit en chasse de cette armée de brigands qui semblait toutefois avoir bien souffert la nuit dernière ! La nuit tomba et il ne fallu pas longtemps pour tomber nez à nez avec cette armée qui bien que fortement réduite, était elle aussi repartie a l’assaut, comme si la vie n’était rien pour eux… comme si le sang nourrissait leur corps, comme si aucun autre objectif n’existait dans leur triste vie que de tuer, piller et effrayer les populations !
Les Phénix bien que fatigués par la nuit précédente étaient survoltés, le besoin de venger leur commandant leur avait décuplé leurs forces ! C’est la rage au ventre qu’ils se jetèrent sur l’ennemi afin de leur faire payer… Que pas un seul n’ait envie un jour de remettre les pieds dans la région ! Et c’est seulement quelques heures plus tard que plus personne ne semblait bouger chez l’ennemi… quelques montures effrayées un peu plus loin semblait chercher un peu de calme et de repos, mais nul chevalier ne restaient sur leur dos…
Quelques Soldats s’époumonèrent à crier si fort pour que le commandant les entende là bas au loin dans le village « Voilà mon commandant !!! Ces pourritures n’ont eu que ce qu’elles méritent !!!»

Aucune grave blessure ne semblait être à déplorer dans nos rangs… Les visages à la fois épuisés par ces combats et cette pression, à la fois heureux d’avoir accompli le devoir, les Phénix retournèrent au campement, profiter d’un peu de repos bien mérité… Les gardes reprenaient leurs tours de rôles, mais sur un rythme bien plus serein.

[8 Décembre… L’heure du glas]
La journée passa et les rires dans les rangs commençaient à revenir, mais la garde était toujours sur pied, se méfiant toujours d’un ennemi qui usait souvent de ruses pour déjouer toute défense… Les gardes avaient été renforcées pour la nuit, mais l’alerte rouge avait été levée… La nuit fut longue, les pas des gardes nombreux et les yeux vifs pour ne laisser aucune chance à un quelconque stratagème d’une armée ennemie qui semblait bien mal en point… Puis au beau milieu de la nuit, quelques cris retentirent a nouveau, comme si le temps avait fait marche arrière… comme si le passé se répétait a nouveau ! « Libertad »… « Libertad » pouvait on entendre, mais cette fois ci, les cris étaient bien moins forts… bien moins sur d’eux… comme si deux ou trois soldats qui avaient pris un coup d’épée derrière la tête venaient chercher la mort qui leur avait échappée la nuit précédente ! La section de garde n’eu nul besoin de sonner l’alerte, quelques coups de bâtons… quelques coups d’épées, et le calme était revenu !

[Les jours suivant… l’heure du repos]
Puis plusieurs jours passèrent à rester sur leurs gardes, à veiller… surveiller… observer… Mais seuls quelques voyageurs commençaient a reprendre les sentiers tâchés de sang et ornés de boucliers et d’épées brisées. C’est le cœur léger et le sentiment du devoir accompli que les soldats prirent donc la décision d’enfin retourner sur les remparts du village, afficher leur fierté d’une fois encore avoir défendu au risque de leur vie, le village et le Grand Poitou !
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Selene2rr
La Lune s'éclipse, sourire givré aux lèvres...

Silence...Presque palpable...Les paupières lourdes ont du mal à s'ouvrir afin de révéler l'azur métallique...L'ouïe est à l'affut du moindre bruit..Où est -elle...Enfin le regard sonde devant elle, se prend la Lune de plein fouet et y plonge le métal azuré...Tentative de rassembler les souvenirs de son esprit embrouillé, en vain...Elle plisse légèrement le nez, se rend compte qu'elle est au sol, comme si elle avait fusionné avec, lourde comme une pierre, impossible pour elle de faire le moindre mouvement..Que s'est il passé...

Sélène ferme à nouveau les yeux, se concentre sur son corps puis fronce les sourcils...Elle ressent enfin une sensation, mordante, dévorante tout autour d'elle...Le froid...Elle ouvre de nouveau son regard sur l'astre de nuit, corps se réveillant peu à peu, la langue glaciale du froid la pénètrant insidieusement...Une légère nausée la prend alors qu'elle retrouve le goût métallique du sang dans sa bouche...Froncement de sourcils puis le regard mélangé à l'astre, les pupilles se dilatent sous l'assaut des images qui lui parviennent d'un bloc..

Le massacre de sa fille et de Linon...Ne pas savoir si elles ont survécu puisqu'ils ont engagé de suite le combat pour faire payer la dette de sang...Voir les siens tomber les uns après les autres autour d'elle, pleinement conscients qu'ils avaient un mur devant eux...Il ne sera pas dit que Libertad fuit devant la mort mais qu'ils sont assez fous pour venir l'enlacer...Doux paradoxe avec le froid mordant, alors que des larmes roulent sur ses joues, revoir l'Ange tomber non loin d'elle, avoir lu les derniers instants de vie dans son regard...Se souvenir du combat engagé contre deux personnes, la rage au ventre, se souvenir de la douleur, des coups donnés et reçus...Puis le noir...

Sélène gémit doucement, douloureusement...Son corps la brûle de partout, son cœur meurtri semble prêt à imploser au moindre battement...Un râle s'échappe enfin de sa gorge sèche alors que son corps se cambre, le geste révélant de multiples douleurs puis...Le cœur palpite soudainement affolé, l'enfant...La main tremblante et gelée vient apposer la paume contre son ventre et rencontre la cuirasse gelée...La pulpe de ses doigts parcoure le cuir bouilli glacé, et se fige sur une large brèche...

Elle amène la main devant elle, le souffle court qui s'arrête alors que l'azur de son regard reste bloqué sur le sang maculant ses doigts...Elle gémit de nouveau, la gorge douloureusement nouée de ne pouvoir se rendre compte par elle même si l'enfant est en vie, ni les blessures qu'elle a...

Car elle la ressent cette douleur brûlante comme l'acier en fusion mais n'arrive pas à la situer....Sélène laisse retomber mollement sa main sur le sol gelé...Le regard perdu parmi les étoiles constellant l'écrin noir d'une nuit glaciale...Elle les regarde une à une, comme lorsqu'elle était enfant, s'imaginant que chacune d'elles représente un être cher disparu...Il y en a tellement....

Tout n'est que paradoxe en elle...Morsure des blessures et du froid...Calme et sérénité d'une nuit d'hiver...Douleur des pertes chères, colère grondant en elle...Envie de se laisser bercer par la mort si douce, besoin de se relever et reprendre le combat...Et prendre conscience d'une chose alors qu'elle plonge l'azur de son regard au cœur de l'astre dont elle porte le nom...Les pupilles se dilatent et se contractent au rythme des flocons de neige qui tombent tel des plumes d'anges autour d'elle...

Sélène murmure pour la dernière fois la liberté qu'elle a crié pour la première fois en la Cour des Miracles...Il y a si longtemps...Mot qui n'a plus la signification des premiers combats et des premiers liens Libertadiens...Temps de passer à autre chose, si la vie veut encore d'elle ou pas...Puis elle sourit en pleurant, laissant les flocons la recouvrir tendrement d'un linceul blanc, se laissant sombrer doucement dans l'inconscience...

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Selene2rr


Citation:
Et tandis que brillent les étoiles, quelques âmes s'éteignent... Sur un noeud.


Petite erreur de manipulation. De calcul. Quelques soucis d'adultes et voilà l'enfant reléguée aux objets perdus, à ne plus avoir de place parmi l'étincellance des jouets encore en état de fonctionnement. Cinq ans. Et aux oubliettes. En même temps cinq ans, épée et bouclier ou pas, ça ne reste qu'une petite qui vient tout juste de souffler ses cinq bougies. Sans intérêt donc.
Debout, les mains dans les poches pour éviter l'engourdissement des doigts, elle observe à un croisement l'armée partir sans elle. Le coeur se serre, les joues se mettent à trembler tandis que petit à petit les yeux s'embuent de larmes. Ca n'était pas du juste. Le zéant ne pouvait pas être au four (sa m'man) et au moulin (le reste). Qui s'occuperait de sa mère si elle n'était pas là? Qui ferait tourner sa fronde pour caillasser les vilains mosses pas beaux qui allaient embêter ses amis? Ses yeux papillonnent pour chasser quelques imaginaires poussières, un léger reniflement d'automne se fait entendre, en cette saison on attrape vite froid. Petite mais costaud. Libertà ne pleurera pas. Non. Vu qu'elle allait bientôt les rejoindre.
Une main se pose sur son épaule. Il est temps de se mettre en route. Elle observe Linon atteler le cheval, avale la boule qui a prit place dans sa gorge et rejoint Marko pour jouer avec lui à Chat en attendant de monter sur le fier destrier de Li la grande. Elle n'a pas l'habitude de trop fréquenter les autres enfants. A vrai dire tout ceux qu'elle croise disparaissent le lendemain. Il n'y a pas de place pour les mioches dans un groupe comme les rouges. Une Libertà leur suffit bien. Alors elle grandit avec les grands. On fait avec ce qu'on a, que voulez vous, c'est comme ça. Du coup elle compte bien profiter du petit garçon le temps qu'il sera à ses côtés. Pour l'heure il faut prendre la route, mais promis, en arrivant, elle lui montrera son cheval en bois et lui prêtera un des deux bateaux qu'elle a, ensemble ils iront conquérir le monde. Et puis 7 ans, c'est pas beaucoup plus grand qu'elle, mais deux ans de vie supplémentaire signifie deux ans de bêtises en plus, ils en auront des choses à se raconter!

Tous les trois sur le cheval avancent dans la nuit. Direction l'inconnu. Libertà ne s'intéresse pas aux villes. Elle en voit trop, chaque jour une nouvelle, alors chercher à savoir la destination prochaine ne fait pas parti de ses priorités. Pour l'heure elle veut juste être sur les genoux de son p'pa en taverne à écouter les adultes parler de choses auxquelles elle ne comprend bien. Juste pour être avec son p'pa, blottie contre lui, en faisant semblant de les écouter, le pouce en bouche, luttant contre le sommeil pour ne pas qu'on l'envoie trop vite se coucher. Dormir ça n'est vraiment pas drôle.
Elle s'agite, réveille Marko à force de mouvement et se met à chouiner un peu, épuisée du voyage. Mais la fatigue fini par l'emporter et après quelques heures de voyage elle s'endort. Jusqu'au. Moment ou le temps se fige. Ou tout s'accélère.
Les cris les réveillent d'un coup et les font hurler à leur tour. On n'a pas idée de réveiller les gens de cette façon là! Autant prendre une casserole et taper le fond avec une bonne louche!
Mais très vite elle comprend que tout ça n'est pas un jeu.


Citation:
06-12-2008 04:25 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "phenix de Saintes" dirigée par Theodebert.


Horrifiée elle vit tous les hommes venir vers eux, lames sorties et rires à vous glacer le sang. Elle se met à hurler de peur, ne comprend pas ce qu'il se passe, tente de s'accrocher à Marko et Linon mais voilà qu'on l'enlève pour la jeter à terre. La petite tête brune heurte le sol durement, l'assommant à moitié. Un pied se pose sur sa main pour écraser ses petits doigts. Elle entend les autres hurler mais ne se pose plus de question. Elle pensait avoir vécue le pire avec la caze, mais tout ceci était pire que le pire de ses cauchemars. Où étaient passés les ogres, les zéants et les sorcières? Normalement ce sont les seuls dont elle doit s'inquiéter. Normalement. Surtout que les ogres, les zéants et les sorcières qu'elle connaissait n'étaient pas si terrible que ça. Alors non, elle ne comprend pas. Des hommes. Des tas. Des grands, des adultes tout autours d'elle. Une bonne dizaine faisant pleuvoir sur elle les coups.

Citation:
06-12-2008 04:25 : Mathelly vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Erwan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Carmena vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Velaron vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Dymm vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Romgaran vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Mathelly vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Namroc vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Rheno vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Pegasou vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Jerome.d vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Mathelly vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Velaron vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Arkn3cr0n vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Pegasou vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Godo51 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Mathelly vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Erwan vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Elle perd vite connaissance sous le coup porté à sa mâchoire. Et tandis qu'ils s'acharnent sur elle (ça lui apprendra à piquer les fond de verres en taverne, à tout les coups c'était pour ça) elle voit défiler sous ses yeux les épisodes marquants de sa vie, sa rencontre avec Mel qui lui parla des zéléphants et des zirafes, du chapeau offert par un pirate, d'une chaise volant entre ce dernier et sa Bitur, de ses longs moments de solitude en attendant de retrouver sa mère qu'elle ne connaissait pas. Elle se rappela du jour ou Fab lui dit qu'il acceptait d'être son père,de sa retrouvaille avec sa mère, du trou de Maleus, de deux poissons promis par un blond, de son futur mari pour lequel elle avait eu un véritable coup de foudre, de la révérence de la princesse qui lui montrait comment faire. Elle entendit les mots de l'ogre pour la faire trembler avec son histoire de royalos, d'une blonde assise à ses côtés toute aussi captive, d'une guerre jouée seule sous une table entre la princesse sur un bateau et la sorcière de l'autre. Elle repensa aux gifles que sa kidnappeuse lui administrait par volées, des poitevins parlant de zénocides à tout va, d'un Comte la giflant, d'un homme la menaçant avec son épée pour lui couper ses boucles brunes, d'un autre qui était devenu fou subitement , de deux gardes l'emmenant pour le mettre en caze, des mots durs d'Aye à propos d'un père qui ne voudrait jamais d'elle. Cinq ans.
Oui cinq ans. Et ruée de coup.
Battue à mort.
La dernière chose qui traversa son esprit fut le sourire de sa mère et la chaleur des bras de son père.
Puis les étoiles se sont éteintes....


Horrifiée elle vit tous les hommes venir vers eux, lames sorties et rires à vous glacer le sang. Elle se met à hurler de peur, ne comprend pas ce qu'il se passe, tente de s'accrocher à Marko et Linon mais voilà qu'on l'enlève pour la jeter à terre. La petite tête brune heurte le sol durement, l'assommant à moitié. Un pied se pose sur sa main pour écraser ses petits doigts. Elle entend les autres hurler mais ne se pose plus de question. Elle pensait avoir vécue le pire avec la caze, mais tout ceci était pire que le pire de ses cauchemars. Où étaient passés les ogres, les zéants et les sorcières? Normalement ce sont les seuls dont elle doit s'inquiéter. Normalement. Surtout que les ogres, les zéants et les sorcières qu'elle connaissait n'étaient pas si terrible que ça. Alors non, elle ne comprend pas. Des hommes. Des tas. Des grands, des adultes tout autours d'elle. Une bonne dizaine faisant pleuvoir sur elle les coups.



Elle perd vite connaissance sous le coup porté à sa mâchoire. Et tandis qu'ils s'acharnent sur elle (ça lui apprendra à piquer les fond de verres en taverne, à tout les coups c'était pour ça) elle voit défiler sous ses yeux les épisodes marquants de sa vie, sa rencontre avec Mel qui lui parla des zéléphants et des zirafes, du chapeau offert par un pirate, d'une chaise volant entre ce dernier et sa Bitur, de ses longs moments de solitude en attendant de retrouver sa mère qu'elle ne connaissait pas. Elle se rappela du jour ou Fab lui dit qu'il acceptait d'être son père,de sa retrouvaille avec sa mère, du trou de Maleus, de deux poissons promis par un blond, de son futur mari pour lequel elle avait eu un véritable coup de foudre, de la révérence de la princesse qui lui montrait comment faire. Elle entendit les mots de l'ogre pour la faire trembler avec son histoire de royalos, d'une blonde assise à ses côtés toute aussi captive, d'une guerre jouée seule sous une table entre la princesse sur un bateau et la sorcière de l'autre. Elle repensa aux gifles que sa kidnappeuse lui administrait par volées, des poitevins parlant de zénocides à tout va, d'un Comte la giflant, d'un homme la menaçant avec son épée pour lui couper ses boucles brunes, d'un autre qui était devenu fou subitement , de deux gardes l'emmenant pour le mettre en caze, des mots durs d'Aye à propos d'un père qui ne voudrait jamais d'elle. Cinq ans.
Oui cinq ans. Et ruée de coup.
Battue à mort.
La dernière chose qui traversa son esprit fut le sourire de sa mère et la chaleur des bras de son père.
Puis les étoiles se sont éteintes....

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