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[RP] Bordel mais ça roupille là dedans!

Attila_caligula
Guéret, aux premières lueurs de l'aube, ne résonne pas aux sons des tambours. Encore moins des trompettes, buccins ou sonneries de fanfares.
Pas non plus d'ordre gueulé par des gosiers rabotés à la mauvaise vinasse. Tout juste un coq.
Un clebs.
Le vent dans les arbres et mâtines qui sonne, "Bonjour mon père".

Le campement de la COLM est...
comment dire?
...endormi.

Quant à Memento Mori, le corps gascon, il est carrément invisible.

Au boulanger qui sort de son pétrin épuisé et couvert de farine, le Vicomte de St Pardoux lance:

- Boulanger, l'armée des gascons a-t-elle déjà pris la route?
Et celui ci, affichant une grimace peu avenante:
- Nenni. Sont bien là.
- Et où donc? Je les rejoins.
Crachat hypocrite qui peut passer pour un râclement de gorge et l'artisan regagne sans un mot son fournil.
Évidemment, ça explique une certaine discrétion chez les gascons.

Pour la peine, l'artisan glavioteur se trouve délesté de son ardoise et de sa craie, pendues l'une et l'autre devant l'étal encore clos et enonçant pour le bourgeois lettré les prix des brioches et des petits pains au lard.
Coup de manche nerveux, envolée la prose de boutiquier.
Onciales rageuses blanches comme la rage de l'Ysengrin.


Citation:
"Gueret! Tu dors du sommeil de l'ivrogne qui voit son toit bruler et s'enivre pour ne plus y penser.
Je rejoins Memento Mori je t'appelle à en faire autant.
La COLM a déjà râclé les fonds de tiroir? Je raboterai avec les crocs s'il le faut.
Je veux les indécis, les lassés de tout, les blasés, les cyniques, les allergiques aux navets, les irréductibles, les colériques, les lunatiques, les insupportables et les autres!
Je veux des couillards, et si femme se présente, on lui mettra des noix. On n'est pas chez les Dames Blanches et on n'est pas là pour boire de l'eau chaude en astiquant une tige... qu'on suppose d'acier.
Sortez de vos masures et gueulez Gueret. Ou ce que vous voudrez!"


Satisfait, le leu raccrocha l'ardoise bien en vue sur le parvis de l'Hostel de Ville.
On l'ignorerait, ou feindrait de ne l'y point voir, peut être même on glavioterait dessus.
Mais bordel on se reveillerait!

_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Liamchaa
[Place de l'hôtel de ville...]

Debout.
Sommeil difficile.
Nuits agitées.
Se remettre.
difficilement.
Mais ... surement.
marcher un peu.
Prendre l'air.
Oublier les déboires.

Séant posé.
Toque enlevé.
Front épongé.
sueur.
Malgré la fraicheur.
Marcher sans but.
Senteur du matin.
Effluves nauséabondes.
Odeur du pain.
Peu de monde.
Triste ville.

Un nobliau.
Un de plus.
Le zieuter.
Sans bruit.
Discution avec le boulanger.
Bribes de conversation.
Le Sombre aux aguets.
Toujours bizarre.
Un noble cherchant une armée.

Le noir ne pipe mot.
Il zieute toujours.
Voilà qu'il gribouille le nobliau.
Il a l'air excédé.
Encore un tout feu tout flamme.
Douleur lancinante revenant.
Il grimace.
Quel calme.
Ça l'étonne encore.

Il quitte son mur.
Approche la pancarte.
Sourit en lisant les lignes.
Faudrait leur apprendre à lire.
Aux gueux...
Ça aiderait peut être.
Il tourne les bottes.

Burrich
L'esprit embrumé, Burrich parcoure la ville morte d'un pas nonchalant quand soudain un écriteau inhabituel sur cette mairie toute aussi terne que le reste des rues Guérétoises vient attirer son œil.

Il s'approche sans faire attention autour de lui.
Plissement des yeux.

La prose lui rappelle un moine Mimizannais qui faisait souvent parler de lui auparavant, aux abonnés absent depuis quelques temps. Le mercenaire sourit, amusé, se demandant tout de même qui dans cette armée pouvait user d'une telle méthode de recrutement. Sa main calleuse gratte la fine barbe qui parsème la moitié basse de sa gueule cassée tandis que l'autre entame une ébauche à la craie le dessin d'un chevauchement animal sur la partie vide de l'ardoise.

Sourire en coin, le dessin vire pervers, salace à en faire rougir et se signer les pires ribaudes. Une fois son œuvre minutieusement achevée, il rend la craie à son état d'oscillement au bout de la cordelette. là au moins ça a d'la gueule. Sur d'avoir rendu le message un poil plus attrayant, Burrich se recule pour se laisser choir sur le banc le plus proche.

Le boulanger sort le nez de son échoppe et fixe le soudard affalé sur son banc. Froncement de sourcil agacé du dernier en direction de l'artisan dédaigneux, les bras croisés. Pour sur qu'il bougerait pas. Du regard il intime au boulanger de laisser l'ardoise en place. Ils les pensent brigands par crainte, au moins qu'ça serve.
Attila_caligula
[Plus tard]

L'Ysengrin s'arrête devant la taverne. de la ruelle, on entend éclats de voix et jurons. Ça sonne le reître, la caserne et le bordel tout à la fois. L'un va souvent avec les deux autres.
Son entrée fait silence.
Forcément.
Mais pour mauvaise raison: toujours sa vesture qui fait de lui le vicomte le plus mal fagoté du royaume.
Hommes et femmes sont là, en cuir, clous, spallière et gantelet. Ce n'est pas de la levée de pécores et leur faux, mais du vétéran couturé, du baptisé au raisiné, du viandard de boucherie.
L'Ysengrin sent ses 16 étés lui picoter les yeux.
Mais il est vicomte, issu d'une lignée, d'une meute, il ira...
... au milieu de la pièce, qui devient piège.

Les passes de moqueries fusent immédiatement. Ils l'ont entendus arriver, certains semblent même avoir vu son manège à la boulangerie.
Et l'Ysengrin se raidit, encaisse les estocades faites à son amour propre surdimensionné. Riposte se faisant plus fort qu'il n'est.
Les autres ne s'y trompent pas, rigolant avec condescendance et s'approchant pour la mise à mort.
Et dans le brouhahas des insultes, quelques mots percent; "Gascogne... Memento..." causant trêve sur le champ de déshonneur.
On se regarde, on s'explique et finalement on se détend. N'est on pas entre futurs compagnons d'armes?
Ils n'y croient pas, comme ce lieutenant de Bourre ta Meuf trop têtu pour admettre son titre et trop feignasse pour aller verifier. Qu'il s'en débrouille. Il parait que lui, l'Ysengrin, figure sur une liste d'hommes dangereux.... alors pourquoi pas vicomte?
Mais eux, les soudards de Namaycush, il faut bien les convaincre, puisqu'on va se battre cote à cote.
16 étés, c'est tout.
Et un titre.
Et une épée!
Et une foutue grande gueule!


[belle scène de taverne, grace à des compères qui se reconnaitront. Merci à eux]
_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Arthaud
Arthaud revenu de voyage , prête à entamer la construction du dipensaire ,qui serait surement nécesaire un de ces jours , se promenait dans les rues de guéret .Bientôt en vue de sa taverne et demeure ,elle vit une drole d'affiche sur la mairie .
Elle regarda autour d'elle .Les personnes qu'elle vit ne lui ai été pas connu .mais où était donc cette guéret vivant ,enjouée qu'elle avait connu et aimant tant .le village était parcouru d'hommes en armes . Les gens passés tête basse sans plus se saluer .

Plus elle s'approchait de sa taverne ,plus les bruits se faisaient important

"et bien il me semble avoir foule ,je vais aller donner un coup de main à Plum qui doit être débordé"
_________________
Attila_caligula
- Toi le nain!

La voix sonne comme le tonnerre de Zeus. Il n'y a pas à s'y tromper, la foule devant la table du sergent recruteur se résume à... un.
Un jeune vicomte, bombant fièrement le torse et l'épée paternelle au coté, légèrement dressé sur les métatarses pour gagner les pouces qui en feront un géant.
Dans ses rêves!


- Quoi moi? Doit y avoir erreur mon ami, je suis le Vic
- Ta Gueule amène toi sous la toise que j'te m'sure la couenne.


Les oreilles dressées s'affaissent un instant. La truffe frémit et le poil se gonfle. Y a du meurtre dans l'air.
Quoique le molosse doit peser dans ses 250 livres tout de même. Et l'Ysengrin guère plus de ... peu. Trop peu.


- Active, tu vois pas qu'y a foule?
Gros rire qui tombe comme une avalanche de rocailles, le vicomte se place sous la toise et serre les fesses quand la barre lui tasse les vertèbres.

- Rentre chez ta mère. On n'a pas vocation à pouponner.
- Mais enfin c'est une mépr...
- SUIVANT! Personne ? Bon on remballe les gars, c'est tout pour aujourd'hui!


Citation:
Vous n'avez pas les caractéristiques requises pour postuler


Mère serait furieuse! Déjà qu'on la traite comme une souillon à Limoges.
_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Liamchaa
[Ahh!!... les joies du recrutement!!!]

Intrigué par l'animal.
Le Sombre était là.
Le troufion gueule.
Il zieute amusé le nobliau.
S'approche de la bête.
Tout feu tout flamme.
Le voit se raviser.
Jeunot.

Il mâchonne un bout d'os.
Réminiscence d'un pigeon.
La sentence tombe.
Abrupte pour le vicomte.
Reclassé.
Le noir glousse.
Alors que l'Ysengrin passe devant lui.
Déjà en taverne.
La révolte grondait sous le poil.
Il veut partir.
Il veut faire le beau.
Il en veut des trucs...

Sous le casque.
Le Sombre réfléchit.
Oui, ça lui arrive.
On ne rit pas dans la salle.
Il file un peu la bestiole.
Puis entre en taverne.
Une blonde l'attend.
Le noble débarque.
Il sourit en coin.
Sourire habituel.
L'aime bien ce nobliau.
Parfois.

Pourtant...
Que de tare!!!
Ne boit pas.
N'aime pas les bottes sur la table.
Remarquez, le noir pas plus.
Au moins ça en commun.
Il a du répondant.
Ne mâche pas ces mots.
Semble droit dans...
Dans rien... Est cul nu.
Mais un gars qui veut aller se faire trucider...
Ne peut que plaire au noir...
Kar1
[On gagne un duel, et voilà le résultat..]


- SUIVANT! Personne ? Bon on remballe les gars, c'est tout pour aujourd'hui!

Haussement de sourcil de la blonde. Un pied sur une barrique à binouze elle zieute le géant recruteur de travers. Le Namay lui avait dit "Karine, t'embauches et c'est tout!". Pour qui qu'c'est qu'y se prend le gros lourdeau là. Barraque comme il est voilà qu'il fait son malin. Nan mais dediou, z'ont besoin d'homme dans cette guerre.

Exaspérée par le comportement du type, la blonde sent des démangeaisons fourmicales lui envahir la main nouvellement habituée aux giffles bien trempées. Depuis quand qu'on refuse un cul nu. Suffit de le mettre au front et c'est parfait. La scène ne dure que quelques secondes à vrai dire, mais le cerveau de la blonde fusionne en permanence, quitte à laisser quelques nuages de fumée s'échapper de ses oreilles.


Dis donc l'armoire au cul surdimentionné!
D'puis quand on r'fuse des bonnes volontés. Un cul terreux nu en plus, pas d'famille, parfait!


La blonde fait une pichnette sur le nez de l'insolent pour lui montrer qui que c'est le chef nom de diou. De plus, c'est dans sa division qu'ils cherchent des gens volontaires. Pas moyen de laisser ce type s'échapper.

Tu m'fais l'plaisir de l'faire signer en bas de la bafouille là..
Une pause.
Pis r'garde, l'a une épée.. Y pourra être utile comme bouclier, l'Burrich' en cherche désespérément!

Le zozo est peu commode, même si la blonde fait de grands gestes pour cacher le fait qu'elle ne puisse rien contre lui s'il voit rouge. Mais faut parfois se montrer plus dur qu'on est pour faire sa place dans ce bas monde. Les routes lui ont appris. Alors elle le toise, le menton levé et les yeux plissés en attendant qu'il trouve soluce.
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Karine de Pommières.
Burrich
Burrich observe la scène de recrutement du haut d'un de ses tonneaux tout en dénudant un énième épis de maïs. "La Boule", comme il l'appelle, en référence à l'énorme boulet sans chaîne aux trois neurones surmontant ses dix couches de gras, beugle sur un jeune cul nu.

Le brun mate, reconnaît rapidement l'Ysengrin. Un jeune noble au style vestimentaire pour le moins dépouillé dont il avait éprouvé le cran et le répondant en taverne la veille.
Un sourire barre la gueule du Gascon quand le jeune loup se contraint au calme face au gros plein d'soupe.

Un nerveux c'noble, tout comme lui... L'a déjà pu constater sa fougue et son envie, voire son besoin d'en découdre. Il a la rage accompagnée d'une once de cervelle avec tout ce qu'il faut d'audace, et ça le Burrich il aime. Seule lui manque l'expérience. Un vide qu'une guerre comme celle ci peut combler.

Glissant de son tonneaux, le mercenaire s'approche, guidé par les gesticulations de la Blonde et se plante à côté de l'aristocratique cul nu.

Soudain la Brute grogne à la pique lancée par la gueulante.


Rhoo t'déconnes pas un peu La Boule? R'garde ses yeux, c'est l'n'œil du tigre que t'vois scintiller ! Pis au pire, on l'refile au Noir. S'en servira comme béquille, l'a souvent tendance à s'vautrer ces derniers jours...

Se tourne vers la Blonde, l'œil lubrique.

D'autant qu'si la béquille d'ton homme est en panne, l'jeunot pourra aussi pallier à cette défiscience, l'a d'la vigueur à r'vendre.

Burrich ricane en toisant la Blonde d'un air narquois. Les mains jointes pour protéger ses poches à moutards de toute agression, il envoie une tape amicale dans le dos de l'Ysengrin et file plus loin pour échapper au coup de pied vengeur de Karine.

Profitant du répit, il observe à nouveau le recalé et se dit avec espoir qu'il trouvera bien un moyen de les accompagner.
Attila_caligula
Partis!
La ville semblait déserte maintenant.

Memento Mori partie, et lui restait seul avec son humiliation de n'avoir pu suivre.
Les hommes et femmes de Namay avec qui il avait fait connaissance l'avaient encouragé à ne pas renoncer.
Renoncer, c'était le moindre de ses soucis.
Il lui importait bien plus ce que dirait Mère... elle arrivait demain.

- Bordel qu'est ce que je vais prendre!
Il glissa la main dans une poche de sa chemise, cherchant les quelques deniers qui s'y trouvaient.
Et trouva un petit billet:


Citation:
Si tu veux nous rejoindre dès demain soir, en partant, bouge ton cul nu sur la route avant chateauroux. Ensuite, tu attends.
Karine de Pommières


La blonde avait du lui glisser lorsqu'ils s'étaient quittés la veille.

Et Mère qui arrivait demain.
Marcher...pas marcher ?

Il attendrait Mère. Et marcherait.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Dhea
La Vicomtesse de Droux avait fini par arriver à Guéret. Il faut dire qu'elle avait enfin reçu une partie de ses ordres car elle avait répondu à la levée de ban. Oui bon en fait elle n'avait pas trouvé d'excuse valable pour ne pas y participer et la voilà embringuée dans cette histoire.

Elle avait reçu une lettre de son Louveteau lui signalant qu'il était également à Guéret et qu'il aimerait bien embrasser sa vieille Mère avant de franchir la frontière berrichonne...Dhéa avait sourit en lisant la formulation, c'est qu'elle le connaissait son fiston et elle gageait qu'il avait encore besoin de sa Môman. En prévision de cela elle avait pris quelques bagages supplémentaires dont vivres et écus sonnants et trébuchants. Elle avait fait halte dans une quelconque auberge de la ville et elle savait que son fils la retrouverait tôt ou tard.


[ Scène de retrouvailles familiales]

Toc toc, TOC TOC

Vala Vala j'arriiiiiveeeee

Ouverture de porte et là c'est un fauve qui se jette dans les bras de sa Mère.

_ Mère vous êtes enfin arrivée et sans encombres, vous m'en voyez soulagé. Je m'inquiète pour vous, je n'aime pas vous savoir ici pour vous battre.

_ Mon Fils, toujours aussi fougueux. Moi aussi je suis ravie de vous serrer dans mes bras. D'ailleurs venez que je vous embrasse. Et cessez de vous inquiétez pour moi, je vous rappelle que j'ai participé à la guerre de Bretagne sans trop avoir démérité et en revenant en vie...
Mais...mais quelle est donc cette tenue ? Vous un noble aller cul nu de la sorte ?? Mais vous voulez me faire mourrir de honte ?
Bon combien avez vous perdu cette fois aux jeux ? Allez annoncez moi la couleur...je payerai mais que ça vous serve de leçons !!

_Mère...euh....non...mais c'est pas ça....comment dire....j'ai perdu mes vêtements lors de mon séjour dans les geoles...

Stupéfaction de la Mère qui se met à soupirer et soupirer. C'est qu'il aura sa peau s'il continue ainsi.

_ Allez zou dehors ! Nous sortons ! Et je ne veux rien entendre ! Je vous emmène faire les échoppes !

[Dans la rue aux échoppes de Guéret]

_ Mais avancez donc ! Nous n'avons pas que ça à faire ! Cessez de rechigner et de trainer des pattes !

Et c'est une Dhéa trainant derrière elle son Fils qui parcourt la rue aux échoppes de Guéret. Il faut dire que le petit Baron_Vicomte est un peu malmené par sa Mère qui le tient bien ferment par la main et qui sourit et salue les passants qui se moquent d'eux en les voyant. Et vas-y que ça grogne, jappe de dépis et de honte. Se faire promener par sa Mère alors qu'on est un homme...enfin ça c'est vite dit quand on se retrouve en tête avec sa Mère.

Echoppe d'un tisserand, ça fera bien l'affaire. Dhéa toujours suivie de son Fils qu'elle ne lâche pas, entrent dans la boutique. Dhéa ne laisse pas le temps à son fils de s'exprimer qu'elle passe commande.

_ Je voudrais des braies en tissus de bonne qualité mais solide car le jeune homme que voici est cul nu depuis trop longtemps. Ses mesures ? Faites.
Cessez de vous tremousser Attila, ne faites pas l'enfant !

_Mais ....Mère c'est humiliant ce que vous m'infligez ! Je suis assez vieux pour choisir moi même mes vêtements !

_ Et on voit où cela vous a mené...hé hé. Ah ça veut jouer à l'homme hein ? Ca met en avant ses titres. Et vas y que le Vicomte de Saint Pardoux est dans la place, faites place au baron de la Roche Canilhac, dégagez les gueux ! Mais ça a encore besoin de sa Môman pour se faire habiller ! Ah il est beau le Vicomte_Baron !!
Allez je vais être gentille avec vous je vous laisse choisir la couleur. Vous voulez du rouge ? Et bien allons-y pour du rouge.

Pendant ce temps le pôvre tisserand fait semblant de ne pas écouter la conversation et se penche sur le bas du corps du jeune loup. Il lui prend les mesures de la taille aux chevilles puis le tour de taille, tour de fesses au sait jamais ça pourrait servir.

_ Nous repasserons dans la journée pour récupérer la commande. Merci. Et Dhéa jette le prix des braies sur le comptoir avec un petit supplément pour que ça commande soit faite en priorité.

Rebelotte chez le cordonniers. C'est qu'en plus d'aller cul nu, le Vicomte de St Pardouc et Baron de la Roche Canilhac allait également comme un va-nu-pied !!! Dhéa mène la transaction chez le cordonnier en demandant de solides bottes en bon cuir. Elle ne regarde pas à la dépense; il faudra bien que ces bottes lui tiennent un bon bout de temps.
Petit passage par le marché pour acheter des victuailles, et surtout de la viande car quand on part à la guerre il faut prendre des forces.

Retour à l'auberge aprè des heures passées à faire des emplettes, toujours trainant derrière elle son rejeton. Tout Guéret les avait vu passer ainsi. Dhéa n'en avait cure, elle voulait donner une petite leçon à son Fils et elle y avait prit grand plaisir. N'allez pas croire qu'elle ne l'aimait pas, au contraire, elle devait encore lui donner de petites leçons pour son bien...

_________________
Après la Relique, fiancée au Vieux
Burrich
[Sur la route.. Châteauroux-Guéret]

Les combats avaient fait rage toute la nuit durant aux portes de Châteauroux. Le mercenaire s'était pris quelques égratignures lui interdisant la poursuite du combat. Il avait donc dû rejoindre les éclopés et autre rescapés pour retourner sur leur pas.... Guéret.

Le gosse qu'il se coltine depuis que son père a décidé d'en faire un homme avait pris une sacré rouste et marche en ce moment à ses côtés.

Allez bouge toi Hijo! Tu saignes... à la tête.. bon ouais à la tête et alors?! Commence pas à faire ta taffiole hein, avance Princesse! Et continue d'appuyer ton chiffon sur l'Capitani bordel, tu vois pas qu'il pisse le sang?!

L'Namay est dans un sale état, allongé presque froid sur une civière bringuebalé par Hijo et Burrich. Pas vu qui en sont les responsables - forcément plusieurs vu l'bonhomme - mais ils paieront. Le soldat a juste vu son capitaine à moitié crevé au sol et sans réfléchir, d'instinct l'a ramassé pour l'éloigner des combats.

Refaire la route en sens inverse, le Brun rumine, se rongeant les sangs en même temps pour ses frères d'armes qui se traînent désespérément à ses côtés. Les valides soutiennent ceux qui ont été le moins épargnés tandis que certains n'arrivent même plus à se retenir de gémir tant la douleur leur est insupportable. D'autre tombent même... pour eux la marche est finie. Et c'est dans ce flots d'hommes et de femmes meurtris s'étiolant à chaque nouvelle avancée que se poursuit ce sombre trajet sur la route de Guéret.

[Arrivée au campement, portes de Guéret]

La petite troupe s'organise, faisant appel aux bonnes volontés Guérétoises pour soigner d'urgence les plus touchés dans des tentes de fortune. A l'aide du Gosse il confie Namay aux bons soins d'une donzelle aux charmes accrus, improvisée infirmière, qui saura sans nul doute réveiller son bon Capitaine.

Reste avec lui Hijo, tu viens m'quérir s'il bat ne s'rait ce qu'un cil. Oublie pas d'te faire soigner, tu fous du rouge partout sale gosse...


Le Labritois de 13 printemps lui répond par l'affirmative, feignant de n'avoir point noté la pointe d'inquiétude dans la voix de Burrich malgré ses mots aussi durs que d'ordinaire. Lui n'est que très légèrement amoché, il peut attendre.
Le Gascon se laisse finalement choir sur un muret, près des tentes de soin, réfléchissant à la suite des événements, ne pouvant s'empêcher de s'inquiéter pour sa fiancée restée au front...
Aelyce_h
[Gueret : Terminus, tout le monde descend..]

Tout le monde?
Ou presque, un bout de chair accroché à son ventre s'acharne à demeurer au chaud. Elle a beau lui répéter durant le voyage que bientôt les frimas de l'hiver, il ferait mieux de descendre là, mais non..frileux qu'il est il a choisi le parti de rester baigné dans les eaux tropicales maternelles.
Et elle, à peine descendue de sa selle qu'on lui ramène une missive cachetée, qu'elle décachète sans entrain aucun, encore la douane se dit elle en la déroulant.
Elle s'était trompée, la missive en elle même venant d'un vicomte dénommé Attila Caligula d'Ysengrin lui demandait si elle allait continuer vers Chateauroux.
Prêter main forte elle n'aurait su dire non, mais le parchemin glissé dans son décolleté au chaud venant de son baron Bourguignon lui "ordonnait" de rester sage, ne pas se précipiter devant une épée, ce qui est dur en soi.

Elle glisse le parchemin enroulé dans la besace en cuir patiné pendouillant sur la selle de sa monture épaisse, et s'avance à côté de la charrette vide, de Babe, du Rusé Celeste et de Curtius, des compagnons de voyage, devenus chers en quelques jours d'errance, qui ont promis de la protéger.
Gueret est en vue,mais un vent froid glacial lui brouille la vue, l'hiver n'était pas loin, et le croassement désespéré d'un corbeau affamé la plonge malgré elle en plein dedans, sa robe gênant ses pas elle l'aurait déchirée, elle l'empoigne dans sa main pour le presser d'avantage.
Elle voulait faire la surprise à son père Namaycush, serrer dans ses bras des amis, elle presse le pas, les yeux brillants, heureuse enfin de retrouver son sang, pour quelques instants seulement, brève halte dans la ville Limousine, avant de poursuivre sa quête et réaliser le projet insensé qui lui trotte en tête, depuis que son amour s'est blessé à Joinville.
Un attroupement, des soldats, des corps, du rouge morbide qui lui saute aux yeux, elle croise le regard complice de ses trois compagnons de voyage, blême, prise à la gorge par un pressentiment.

Puis la poche à gnôle Burrich lui apparut de loin resortant d'une tente pour se diriger vers un muret, Son sang ne fit qu'un tour
Oublié son ventre, sa robe, tout ce qui l'encombrait, elle courait à présent cherchant des yeux ce qu'elle ne souhaitait pourtant ne jamais voir.
Et qu'elle vit...là gisant sous une tente..
Son père blessé, amoché, le sang coulant, elle se jeta sur le corps déposé sous la tente, et dans un cri strident elle aboya un ordre les yeux plus cruels que l'acier aux gens inconnus autour d'elle


-Sortez je vous prie! je désire demeurer seule avec mon père, appelez juste la comtesse qu'elle vienne au plus vite, et ne lui annoncez pas la chose brutalement!!


Puis se retournant vers un Gascon qui demeurait là devant la tête Pantois grommelant des choses qu'elle n'entendait pas tellement les battements de son coeur l'assourdissaient, juste relevé ce petit accent de chez elle

-Toi là bas, tu ferais mieux de te bouger et aller me chercher de quoi le soigner, bandelettes et eau.. Elle s'interrompit soudain remarquant que le gamin était blessé à la tête également. Sa voix se fit plus douce mais néanmoins toujours aussi ferme-Ramènes en assez pour que je te soigne toi aussi

A genoux devant son père, elle lui prit la main délicatement dans deux mains tremblante, ses cheveux d'ébène déployés autour de son visage elle cherchait sur son corps les blessures de main tendres et ballantes, dans le visage, ses yeux assombris par une expression troubles se coloraient déjà d'une ombre couleur vengeance.


-Père..reponds moi je t'en prie, ouvre tes yeux, je t'ai ramené ton petit fils encore emballé mais je ne te permettrai pas de t'en aller avant de lui avoir appris à retrousser les jupons des femmes en s'en allant en guerre! A ça non!:


Sa voix se faisait murmure, tremblante d'inquiétude, tandis que les bandelettes et un bac d'eau arrivait, pas le temps de chercher des morceaux d'étoffe propre, sa robe fera l'affaire, elle demeurera en braies et chemises, le gamin revenu la regardait tandis qu'elle déchiquetait de ses dents la houppelande blanche dans une rage contenue avec peine.

_________________
Burrich
[Retrouvailles Gasconnes]

Sortant de sa torpeur d’un claquement de doigt à la vue de "l’équipe médicale" congédiée devant la tente, Burrich se lève d’un bond et observe avec surprise son protégé apporter de l’eau et tout un nécessaire à soigner. Depuis quand se rend il utile celui là? Le coup à la tête doit être plus sérieux qu’il ne le pense...
Puis son regard se porte sur la petite infirmière blonde à la mine confuse.


-Alors ça y est, s’est réveillé? Vous a mis la main au cul, c’est ça... faut pas faire l’effarouchée pour si peu hein... R'tournez y bon sang!
-Euh non non c’est pas ça m’sieur, ya une espèce de furie brune qui vient de tous nous virer de la tente! Et pas gentiment en plus!
-Hein? Qui?
-Sa femme je crois... ou non, elle parlait de son père alors je suppose que c’était sa fille, enfin je crois m’sieur...

Le gascon en reste bouche bée. Namay n’a pas trente six filles! Laissant la blondeur écervelée à ses maigres réflexions, il fonce en direction de la tente et soulève le rabat avant d’écarquiller les yeux. C’est bien elle Aelyce, un petit quelque chose en plus néanmoins...

Oh la vache!! Hum... Aelyce? Qu’est ce tu fous ici?!

Le Gascon reste stupéfait de sa vision. Se frotte les yeux d’un air hagard. Seul une bourrade qu’offre le gosse à son épaule endommagée le renvoit à la scène qu’il aurait pris pour un rêve si son capitaine couché ne le ramenait pas à la triste réalité.

Arghh... fait gaffe Hijo!

Le désigné répond d’un haussement d’épaule, ne se plaigant de sa blessure à l’arrière du crâne que d’un plissement des yeux de temps à autres. Dans des moments comme celui ci, il préfère jouer les durs et souffrir en silence plutôt que d’accepter la main tendue. Un point qu’ils ont en commun.

Se reprenant peu à peu du choc, Burrich tire une chaise et s'y laisse tomber lourdement pour installer son écritoire sur ses genoux. De sa main sort un vélin de sa besace, le moins chiffonné et y griffonne rapidement quelques mots laissant à Aelyce le temps de quitter l'oreille de son père.

L’écriture est brusque, presque illisible entre les patés d’encre mais sans trou sur le vélin pour une fois.


Citation:
Guéret, le 16 octobre 1457,
A Alcyone de Sainte Anne, Comtesse du Limousin et de la Marche

Votre Grandeur,

Je vous annonce que le Capitaine Namaycush fut cette nuit victime d’une regrettable blessure et que j’ai dû le rappatrier avec d’autres de mes camarades en la ville de Guéret. Il est actuellement soigné ainsi que certains de vos hommes dans un campement monté aux portes de la ville, ses jours ne sont pas en danger.

Respectueusement

Burrich


Le vélin enroulé est ensuite tendu vers Hijo tandis que le gosse râle déjà en se levant.

Va porter ça au premier type 'vec un canasson dehors et dis lui de l'filer à la Comtesse... tu lui d'mandes avec quelques piécettes hein, j'entends. Hep! prends un bout d'tissu, va pas tout saloper.

Le gosse lui retire la missive des mains et s'exécute non sans rechigner, laissant les trois autres à leur discussion dans la tente de soin.
Alcyone
[Jamais deux sans trois?]

Tourne en rond comme un lion en cage, la Sainte Anne. Elle s'est réfugiée après dernière réunion entre elle et les trois Capitaines chefs d'armée dans cette chaumière un peu à l'écart de Guéret. Et bordel, qu'est-ce qu'elle peut maudire cette foutue obligation de pas pouvoir passer la frontière! Elle enrage, c'est pas ici qu'elle doit être, c'est avec eux, ces hommes, ses hommes... et avec Lui, pas le cul au chaud et bien à l'abri! Pure provocation et en réaction, elle a envoyé à son Capitan un mot à afficher là-bas, chez les berrichons, pour décréter la création d'une colonie Limousine en Berry.

N'empêche qu'elle est là, à faire les cent pas, à ruminer... Où en sont-ils? Sont-ils en train de marcher sur Chateauroux? Le combat a-t-il été engagé?
Déjà qu'en temps normal, elle n'est pas un modèle de calme et de tempérance... Alors elle passe ses nerfs comme elle peut, la porte en bois en a même fait les frais, à force d'être violemment claquée.

Les heures tournent, elle s'en rend malade. Elle en est malade, le coeur au bord des lèvres. Rien de plus horrible quand les sentiments s'infiltrent. Rien de meilleur non plus. Se fermer à tout, elle avait essayé, ne plus rien sentir, elle avait tenté, et c'était somme toute confortable de se trouver proche du minéral. Pratique. N'être plus qu'une maîtresse, rien d'autre, ça elle savait faire, et sans avoir à en souffrir. Aimer et se laisser aimer, c'était tout autre chose. Mais le Gascon, il avait fait exploser tout ça, tout ces murs. Comment il s'y était pris? Mystère... Mais il l'avait fait, elle revivait, pleine et entière à nouveau, dans ce Nous qui arborait un mélange de teintes carmin et sinople.

Mais alors que l'aube n'était même pas encore levée, en cet instant, la rouquine n'avait plus de Carmin que le surnom. Pâle, elle n'a pas dormi, pas faim, juste envie de vomir, juste froid. Pas de nouvelles bonne nouvelle? Il est encore trop tôt.
Ce n'est qu'un peu plus tard qu'elle reçoit un mot. Un messager, et elle sait qu'elle n'a pas envie de lire la missive de la main de Burrich qu'il est venu lui apporter. Pourtant elle l'ouvre, fébrile, les doigts rendus malhabiles par la nervosité. L'écriture lui fait penser à la sienne, hachée, sans trop de soin.

Regrettable blessure...

soigné...

vos hommes...

pas en danger...

Ses jours ne sont pas en danger, mais n'empêche qu'elle vacille, la Comtesse... Pas en danger, dit-il, mais qu'est ce que ca veut dire? Dans quel état est-Il? Et ses hommes, tous les autres? Elle vacille pour la première fois depuis longtemps, depuis ces morts qui ont, à deux reprises et quasiment coup sur coup, failli la faire plonger dans la folie. Jamais deux sans trois? Elle ne le supporterait pas. Elle prend brusquement et douloureusement conscience de toute la mesure de la place que Namay a prise.

Elle lutte pour ne pas tomber... Allez bon sang, t'es plus forte que ça, quand même! D'un aboiement, elle congédie le messager et prend la route, à bride abattue...


[Là...]

Elle s'attendait à ce genre de visions. La guerre, c'est moche, elle l'a encore répété hier et avant-hier, et avant ça encore. C'est pas que ça lui fait rien, hein, à la Comtesse, bien au contraire. Mais est-ce qu'une régnante peut se permettre de se laisser aller à ce qui pourrait passer pour de la faiblesse? De toute façon, elle a son ordre de priorités, aussi contestable soit-il, et la première sur la liste, c'est Lui.

Elle se fait guider jusqu'à la tente où Namay se fait soigner. Burrich est pas loin, amoché, mais à coup sûr, il n'émettra pas une plainte. Elle lui lance un
"Merci..." Merci d'être là, merci de l'avoir prévenue... Elle pénètre dans l'abri... Cette vision-là, par contre, elle lui est insupportable. Le voir en sang, amoché... Comme c'est pratique de se fermer à tout sentiment, comme elle aurait voulu ne rien ressentir, plutôt que ça, cette sourde impression d'avoir l'enfer qui s'ouvre sous ses pieds... Elle prend conscience des présences à côté de lui. Ael! Oui, il était question qu'elle vienne, mais dieux qu'elle aurait préférer la retrouver en d'autres circonstances...

Elle tombe à genoux, de l'autre côté de lui... "Ses jours ne sont pas en danger" ??!? Mais il a l'air si... Les mots s'étranglent dans sa gorge, elle ose à peine le toucher, caresse avec une douceur incommensurable la joue râpeuse de son Capitan...


- Ael! Je... est-ce qu'il...

En d'autres temps, elle avait des connaissances médicales. Mais tout s'évapore là, elle a la tête vide, et toujours le coeur au bord des lèvres... La boule d'angoisse dans son ventre lui fait mal, physiquement... Allez, on se reprend! Secoue-toi, fais quelque chose d'utile, bordel, reste pas plantée là!
Alors elle a le même réflexe qu'Ael... Elle arrache un bout de tissu propre au bas de son chemisier, le plonge dans l'eau et avec délicatesse, elle le passe sur le visage chéri, pour ôter le sang, le rafraîchir...
La voix qui se voudrait pourtant assurée tremble. Y a plus de comtesse là... Juste Alcyone...


- Namay, mon amour... Je suis là... T'as dit que tu me laissais pas hein! Que tu serais là tou-les-jours... Ouvre les yeux...
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