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[RP] Les remparts de Montpensier

Anseis
[Sentiments]

Tenant jupon d’une main, l’autre jamais bien loin de la garde de son épée, la grâcieuse silhouette d’Elais disparut rapidement au niveau des escaliers.

La douce caresse sur sa joue avait laissé le vagabond sans voix. Il pouvait ressentir chaque battement de son cœur qui se rebellait contre son inaction, en vain…

Ses muscles tétanisés refusaient de réagir alors que son esprit restait prisonnier d’un maelström de sentiments contradictoires. Un instant en harmonie avec son cœur – tant de douceur dans l’effleurement de la main et dans son regard : il ne pouvait lui être indifférent – il retombait ensuite dans une froide réalité analytique. Au mieux devait-elle l’avoir en pitié…

Son regard se dirigea vers le ciel nocturne, sombre et chargé de nuages. La pluie qui s’était finalement arrêtée menaçait de reprendre à chaque instant, ce qui ne l’empêcha de sourire. Il ne pouvait deviner les sentiments de la jeune femme et se demandait si jamais il le pourrait. Mais, aussi douloureux soit le doute, il n’était rien comparé à l’angoisse qui étreignait son cœur lorsqu’il s’éloignait d’Elais.

Et dire qu’il s’était persuadé au début qu’il ne voulait la retrouver que par devoir envers son père, rester à ses côtés uniquement pour payer quelconque dette, faire pénitence. Cruel et stupide aveuglement, uniquement pour ne pas reconnaitre que tout simplement il …


Père, est-ce donc là cette force dont vous me parliez si souvent ?

Il était inutile d’attendre réponse. Cette question était de celles auxquelles seul lui pouvait répondre… avec l’aide du temps. Il était préférable d’accepter ses émotions à défaut de pouvoir les maitriser, et de s’occuper du problème sérieux qu’avait la ville : demain, il profiterait de la journée pour remonter les traces qu’avait du laisser l’étrange bête au bas des remparts.

Traquer voir combattre une bête, aussi sauvage soit-elle, effacer son humanité et répondre à l’appel du passé … Seigneur, combien ses sens le poussaient à céder à la tentation. Mais avant même y penser, il lui restait une tâche à effectuer, ou plutôt à écrire. Assis sur un merlon, il sortit parchemin pour écrire fébrilement, de peur qu’elle ne revienne plus tôt – Jamais n’aurait-il osé lui remettre en main propre ce qu’il couchait sur vélin.

Une fois terminé, il enroula le parchemin, le glissant sous un roc au niveau d’un créneau devant lequel il l’avait vu souvent attendre, observant l’horizon. En rougissant et priant le Seigneur qu’elle ne le remarque durant sa ronde nocturne, et que Rick ou un autre maréchal ne tombe sur le mot, le vagabond quitta les remparts d’un pas rapide.







Ce poème pour votre âme, aveu à votre cœur
N’est écrit qu’en espoir de vous porter sourire
Pitié, ne le prenez pour une tromperie
Ni encore une farce pour vous moquer, ma mie

Devoir juste prétendre y être indifférent
Qui donc pourrais-je leurrer ? Ma vie est dans vos mains
Me suffit-il de dire : vos doux yeux envoutants
Ramènent des souvenirs d’un passé si lointain

Près de vous je l’avoue, il ne fut que douceur
De la beauté d’automne il garde la saveur
Vous qui, par un seul mot, pouvez me faire partir
Elais si j’étais, pour vous source de martyr

Mais si pour mon bonheur je ne suis un tourment
Tout ce que je désire est alors de rester
Simplement ici même, assis à vos côtés
Mon âme enrichie de mille sentiments

Cœur perdu dont je suis, à tout jamais esclave



_________________
Franceska
[ Balade nocturne sur les remparts... vers les chemins du lâcher-prise ]

N'étant parvenu à trouver le sommeil, Franceska s'étaient relevée et avait donc décidé de se rendre sur les remparts pour une balade nocturne improvisée.
La nuit était tombée depuis quelques heures déjà, les griffes de cette dernière s'étant emparées d'elle et du village.

Elle avait longuement déambuler dans les ruelles de Montpensier, la tête pleine de pensées passées qui ne cessaient de la hanter. Elle savait qu'il était tant pour elle de lâcher-prise pour pouvoir enfin profiter de l'instant présent, se retrouver et se reconstruire.
Se prenant à revivre les évènements qui s'étaient déroulés quelques temps plus tôt, elle chassa bien vite ses souvenirs d'un soupir agacé.

Ainsi, elle avait traversé le village tristement vide et longé l'orée du bois où même les petits animaux s'étaient cachés dans leurs habitats de terre et de bois, sentant la froideur de la nuit approchée, inévitable et lancinante... Au loin, elle pouvait apercevoir les remparts.

Enfin sa promenade semblait l'avoir amené aux pieds des épais remparts colorés enserrant le village dans une étreinte protectrice.
Elle se rendit ensuite au sommet de ces derniers. Elle s'immobilisa, fixant l'horizon et le ciel empli d'étoiles, le vent lui fouettant le visage.
Elle plongea alors dans ses pensées sans prêter attention à une éventuelle présence à ses côtés. Elle n'avait pas pris la peine de regarder, ni à droite, ni à gauche pour voir si elle n'était pas seule.
Mais peu importe elle réfléchissait déjà a la façon dont elle tenterait de lâcher-prise sur son passé qui avait était douloureux.
Lâcher-prise, ressentir sans nourrir de pensées, laisser les pensées s'envoler d'elles mêmes sans même essayer de les chasser.

Elle avait des choses à régler et la vie s'était chargé de la mettre en situation. Le moment opportun pour agir était venu. Elle était donc venu ici pour y réfléchir.
Elle avait souffert parce que sa vie avait subitement changée et qu'elle avait jusqu'à présent eu du mal à accepter cette réalité, se raccrochant au passé et aux souvenirs. A présent, elle était prête à accepter cette réalité, accepter les changement qui s'étaient produits sans qu'elle ne s'y attende et améliorer la situation.
Lâcher-prise, voilà se qu'elle faisait en ce moment, acceptant la réalité de l'instant présent afin d'être et d'agir sans le poids du passé et du futur.
A ce moment là, enfin la vie coulera de nouveau librement lui permettant au mieux d'exprimer sa vrai nature.
Elle venait de faire le premier pas... se décidant à revivre de la plus belle des manières. Elle allait dès a présent marcher de pierre en pierre, traversant ainsi le grand fleuve de la vie.

Elle se rappela alors d'une parole de son vieux père :
" Il n'y a que la pierre où l'on a posé son pied qui est vraiment réelle et qui nous porte. Celles qui sont derrière nous, sont déjà sous l'eau et celles qui sont devant, n'ont pas encore émergé. "
Pour elle, la vie, recommençait maintenant.

Toujours plongée dans ses songes, elle s'en vit sortir par un bruit qui la fit tressaillir. Qu'était-ce donc ? Un hurlement ? ou plutôt un grognement étrange.
Elle ne savait pas très bien mais se rappelait tout à coup de la discussion qu'elle avait eu un jour concernant une bête étrange qui rodait dans les parages. Elle alla se plaquer le long des remparts, disparaissant dans la pénombre. Elle allait resté là, niché sous sa cape jusqu'au lever du jour où jusqu'à l'arrivée de quelqu'un qui saurait peut-être la rassurer.


*atalante
Dimanche matin, Montpensier, les murailles:

Que j'aime venir voir le lever du soleil le matin sur les rempart, c'est beau, il se dessine doucement par dessus la cime des arbres de nos belles forets qui entourent le village encore endormi, c'est calme, même les vieux chiens qui d'habitude aboient des le matin en été, dorment encore, transit par la fraicheur matinale.

J'aime à venir réfléchir avant d'aller faire un tour à la messe voir dame Agna, je comprend pas toujours ce qu'elle dit, mais bon, mon parrain l'estime, donc, ça doit être bien.

Je contemple le spectacle, accoudée sur le rempart, le visage entre les main....magnifique, une légère brume enveloppe la forêt.....
Je regarde, peut être aurai je la chance d'apercevoir une biche broutant en lisière.......dans quelques mois, elles auront leur petits avec elles.....
Tiens, en voilà une là bas, mais elle est drôlement grosse, de la taille d'un cerf, mais sans corne, bizarre.......on dirait à coté..........non, pas possible...je scrute, mais si, un homme, il rentre dans le bois avec l'animal qui n'est pas une biche, mais un cheval.....qu'est ce donc que ceci.

Faut que j'aille voir, avec tout ce qui se passe en ce moment dans le nord du duché.
Je dévale les escaliers de pierres, direction la poterne pour sortir dissimulée des vues extérieures, je vérifie, oui, mon épée est bien là, je fonce......

Longeant le rempart, je prend ensuite la direction du bois, je reste en lisière, la brume me camoufle un peu, je met mon capuchon sur ma tête et avance doucement maintenant en direction de ce que j'ai vue.

Je m'approche doucement, faisant attention aux branches jonchant le sol, comme quand je traque le gibier, ne pas faire de bruit, ça, je sais faire aisément.........
Cachée parmi les fougères, j'avance par petits bonds......aille, une ronce, grrrr, ça pique, mais c'est pas grave, chut, ne pas se faire repérer....

J'observe, la, plusieurs Hommes avec des chevaux, un étendard, oups, pas de chez nous, je réfléchis, ces couleurs, ça me dis quelque chose, mais quoi, arf, j'aurais du plus suivre les cours à la commanderie......si, je crois savoir...




Armée "Le cadre Noir" commandée par Gmat
L'armée est aux portes de la ville


Bon, faut que je retourne au village donner l'alerte......
Doucement, c'est pas le moment de se faire prendre. Je sors du bois, puis cour à travers la prairie en direction du village, les portes se rapprochent, ouf.........j'aperçois les silhouettes des gardes à l'entrée....


Ils sont là, ils sont là, sonnez le tocsin.........



la suite en gargotte
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Hermanicus
Hermanicus avait été de garde durant toute la semaine. Bien que des troubles agitaient le duché, Montpensier n'avait encore jamais été menacée... Aussi, les maréchaux faisaient leur travail habituel : contrôler les arrivées et départs du village. le dimanche matin son attention fut attirée par des nombreux feux aux loin... Cela ne pouvait signifier qu'une chose : une armée en approche!

ALERTE8 UNE ARMEE EST AUX PORTES DE LA VILLE!!! SONNEZ L'ALERTE!!! TOUS AUX REMPARTS!!!!

Sitôt dit sitôt fait, les valeureux défenseurs de Montpensier prirent les armées et se postèrent sur les remparts en attendant un éventuel assaut sur le village. Des pigeons partirent en direction de Clermont : Montpensier étant le dernier village avant la capitale, il fallait faire vite. Des coursiers partirent avertir la mairesse de MP. La défense s'organisait alors que les cloches de l'église sonnaient l'alerte
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Anseis
[L'attente]

Curieux dimanche...

Tout avait commencé lorsque le vagabond, avant de rejoindre la tour de garde, s'était rendu à l'église Saint Bonnet, pour découvrir que, ainsi que ce fut le cas le dimanche précédent, la messe s'organiserait en la capitale. En soupirant, il avait donc rejoint les remparts avec l'intention de prendre de nouveau garde du soir ou de nuit et se libérer ainsi la matinée. La porte pour les embauches n'était encore ouverte que le jeune homme avait entendu un cri provenant des remparts:


Ils sont là, ils sont là, sonnez le tocsin.........

Aurait-il connu juron qu'à ce moment là qu'il l'aurait probablement prononcé. Non seulement, il pouvait dire adieu à tout espoir de messe – chose inquiétante en soi pour quiconque s'avérait croyant – mais surtout la journée s'annonçait pour le moins mouvementée.

Le vagabond rejoignit les remparts, reconnaissant en montant les escaliers, une voix familière


ALERTE! UNE ARMEE EST AUX PORTES DE LA VILLE!!! SONNEZ L'ALERTE!!! TOUS AUX REMPARTS!!!!

Anseis ne put empêcher un sourire de naitre sur son visage. Il avait rencontré le maréchal Hermanicus par le passé. Leur première rencontre s'étant d'ailleurs finie par la fuite du vagabond par la fenêtre d'une taverne de cette même ville. Fort heureusement, les choses s'étaient éclaircies avec le temps et les soupçons s'étaient levés. Il n'empêchait que le jeune homme gardait une certaine appréhension en présence du vétéran. S'approchant de lui il murmura.

Bonsoir sire Hermanicus. Quelle est la situation ? Combien sont-ils ?
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Agna
Pendant son voyage de retour Agna avait reçu un pigeon de Anseis lui demandant si elle pouvait venir dire une petite messe sur les remparts vu qu'il n'avait pu se rendre à Clermont. Une si gentille demande nme pouvait pas être refusée et à peine les portes du village passée, elle arrèta son âne puis se dirigea vers l'escalier qui grimpait vers le haut des remparts.

Agna commença à avancer en regardant ou elle mettait les pieds car la nuit commençait à tomber et elle n'avait pas envie d'en faire de même. Elle cherchait le Sieur Anseis en clignant des yeux comme si elle allait mieux voir en jouant ls papillons.


Couuuuuuuuuuuuuuucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu y a quelqu'un ???? Siiiiiiiiiiiiiieur Aaaaaaaaaaaaaaaaaansééééééééééééééisssssssss vous êtes la . Se mit elle à chuchotter pour ne pas trop se faire remarquer.

Agna continuait à avancer à petits pas espèrant qu'il lui réponde le plus vite possible car leur de la tété arrivait et elle avait de la peine à imaginer son époux donner le sein à leur fils.
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Anseis
Couuuuuuuuuuuuuuucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu y a quelqu'un ???? Siiiiiiiiiiiiiieur Aaaaaaaaaaaaaaaaaansééééééééééééééisssssssss vous êtes la .

la journée et la soirée s'était essentiellement passée à se préparer à un éventuel assaut, tout en observant les quelques cavaliers qui apparaissaient parfois. Restés sagement à distance respectable, il n'avaient été inquiétés par quelconque tir d'archer du haut des remparts.

Les bois de Montpensier étaient réputés dans tout le duché pour une bonne raison: De nobles et majestueux arbres encerclaient partie de la ville lui fournissant généreuse récolte quotidienne en guise de revenu.

Mais cette richesse tant appréciée de la ville avait ce jour une contrepartie et non des moindres. Une armée entière pouvait se cacher dans les bois, en l'attente de la nuit. Et il était bien difficile de ce fait de juger de la force ou encore des intentions des cavaliers. La seule chose pour laquelle les défenseurs avaient assurance, c'était que la nuit serait longue.

Le vagabond s'était contenté de suivre les ordres des maréchaux en charge de la défense, prenant repos dans une proche taverne lorsque les pauses arrivaient. Il avait rejoint de nouveau les remparts à la tombée de la nuit, continuant de fixer les sombres masses qu'étaient devenues les forêts alentours, lorsqu'il entendit une voix. Le chuchotement avait été à peine audible et il l'aurait probablement ignoré n'aurait-il reconnu son nom.

Les grises pierres des remparts, plongés dans la pénombre afin que les gardes ne servent eux-même de cibles à d'éventuels ennemis, n'aidaient à se repérer mais le temps qu'il y avait passé depuis son arrivée – puis son installation – lui donna assez d'assurance pour se diriger sans trop d'hésitation vers la voix. Une fois proche, il put reconnaître le visage de la diaconesse. D'une voix aussi douce il prit parole


Dame Agna, Dieu merci, vous avez pu revenir sans encombre dans l'enceinte de la ville. J'espère que ce n'est mon message qui vous a amené à prendre tel risque...si tel est le cas, veuillez m'en excuser
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Agna
Agna vit une ombre s'avancer vers elle et se retrouva clouée sur place par la peur ne sachant à qui appartenait cette slhouette. Quand elle entendit cette voix connue elle souffla de soulagement.

Oufffffffffff vous êtes la . Mon voyage s'est bien passé ne vous inquiétez pas je n'ètais pas seule sur la route et votre volatil a su me trouver.

Agna regardait aux alentours pas rassurée pour un écus tout en débitant son monologue sans même baisser le ton.

Par contre mon ami je ne peux pas dire une messe en ces lieux mais nous pouvons prier ensemble si vous le désirez le Très-Haut vous ne vous en tiendra pas rigueur il est partout et sait le pourquoi vous n'avez pu aller à l'office ce jour.

Agna essayait de le voir mais la nuit devenant plus noire elle l'imaginait seulement se rassurant d'avoir un homme en arme à ses cotés.
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Anseis
Par contre mon ami je ne peux pas dire une messe en ces lieux mais nous pouvons prier ensemble si vous le désirez le Très-Haut vous ne vous en tiendra pas rigueur il est partout et sait le pourquoi vous n'avez pu aller à l'office ce jour.

Le jeune homme hocha la tête avant de rougir, se rendant compte que dans la pénombre son geste était bien inutile. Il déglutit donc pour reprendre parole:

oui...oui. Je pense qu'une prière est une très bonne idée. Par contre si vous le permettez...

Posant mains sur les épaules de la jeune femme, il la conduisit quelques pas plus loin, à l'abri d'un merlon.

Veuillez m'excuser mais il est plus prudent de ne pas être visible de l'extérieur.

Anseis prit alors le temps de glisser l'épée hors du fourreau puis de la poser à même le sol, proche de son bouclier. Posant genou à terre, il joignit les mains.
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Agna
Agna sentit une main se poser sur son épaule qui la fit tressaillir laissant échapper de sa gorge un petit hiiiii de surprise.

Oui oui mon ami je vous suis. Elle même posa sa main sur son bras de peur de le perdre dans l'obscurité.

Agna entendit un cliquetis qui la regarder de droite et de gauche avant qu'elle ne comprenne que ce n'ètait que l'épée de son guide de la nuit. Elle sentit qu'il se mettait à genoux et fit la même chose en joignant ses mains elle commença par quelques paroles de pénitence.

Mon frère nous allons commencer par faire pénitence ; demandons à notre Très-Haut de nous pardonner nos péchés.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Agna regardait vers le ciel comme pour implorer le créateur afin que ces combats cessent de terrorriser le peuple.

Prions maintenant en récitant le CREDO pour que le Très-Haut nous donne la force de vaincre nos ennemis.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Rick
Rick s'apprétait à étudier en fin de journée, lorsque soudain, des rumeurs enflèrent dans le village.

Ils sont là, ils sont là, sonnez le tocsin.....

Le jeune maréchal se demandait ce que cela pouvait être qui mettait certains villageois en émoi. Il arrêta un jeune homme qui courait en hurlant et l'interrogea. Il appris ainsi qu'une armée avait établi son campement à la sortie de la ville. Mais ce n'était pas n'importe quelle armée, c'était celle qui avait réussi à s'enfuir de Bourbon, après l'avoir pillé. Le jeune homme avait appris cela par les pigeons royaux de la maréchaussée. Il ne savait pas combien d'hommes pouvaient se trouvaient de l'autre côté des remparts, mais une chose est sûre c'est qu'il fallait assurer la défense du village. L'homme interrogé était encore à ses côtés. Rick lui dit
Rends-toi au 137 rue de la Mandragore et demande à Dame Tiadriel de venir le plus rapidement possible sur les remparts !

Une fois le messager parti, le jeune homme se dirigea vers la porte des remparts. Ouverte, ce qui n'était peut-être pas mauvais signe après tout ! Il se dirigea ensuite vers le petit local, où il rangeait son épée et récupéra son arme et son ceinturon. Tout en grimpant quatre à quatre les marches, il boucla sa ceinture et réajusta son épée à sa taille. Sur les remparts, il y avait déjà du monde. Rick aperçut Agna qui priait sur les hauteurs. Une messe en ces lieux était assez incogru mais pourquoi pas après tout ! Puis, il aperçut Hermanicus. La main sur l'épaule de son collègue, il lui dit.

Bon, je vois que tu es déjà là. Je vais prendre quatre villageois avec moi et on va patrouiller dans les rues de la ville. J'ai fait prévenir Tia qui devrait bientôt arriver pour prendre un autre groupe avec nous ! A tout à l'heure !

Puis Rick redescendit au pas de course, les marches des remparts. Il prit au hasard quatre personnes qui étaient rassemblés par curiosité.

Toi ! Toi ! Toi et Toi, vous êtes réquisitionnés par la sénéchaussée ! Suivez-moi, que je vous explique le travail de la journée !

Et Rick se dirigea vers le bureau de la maréchaussée pour donner une leçon de protection de village aux quatres personnes.
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Anseis
Anseis acquiesça d'un nouveau signe de tête avant de faire pénitence, variant légèrement les paroles


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions. Puissiez vous me le pardonner
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il récita ensuite le credo, en cœur avec la diaconesse.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Anseis se releva puis tendit la main vers Agna pour l'aider à faire de même. La nuit n'empêcha un sourire de naitre sur ses lèvres

merci dame Agna. Voulez-vous que je vous raccompagne à votre demeure ? Vous devez être fatiguée du voyage et il doit vous tarder de retrouver vos enfants.
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Agna
Agna prit la main que lui tendait Anseis et de l'autre souleva ses jupons afin de se relever sans encombre. Dans un éclair de lune elle vit le sourire qui rayonnait sur le visage d'Anseis.

Je suis heureuse de vous avoir donner le sourire Sieur vous pouvez m'appeler quand vous voulez je suis la pour vous écouter et offrir mon temps pour la prière. Agna réajusta le bas de ses jupons.

merci dame Agna. Voulez-vous que je vous raccompagne à votre demeure ?

Vous êtes bien aimable il est un fait que je ne me sens pas très rassuré dans cette nuit sachant qu'il y a peut être des indidus pas tres Aristotélicien dans le coin.

Agna commença à se diriger vers l'escalier pour redessendre des remparts afin d'aller retrouver sa petite famille.
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Tiadriel
Tiadriel venait de recevoir un message de son époux, apporté par un villageois. Les nouvelles n'étaient pas très bonnes et les intentions de cette armée aux portes de la ville des plus secrètes.
Passerait-elle simplement son chemin ? Son objectif était-il Clermont ? La Capitale ? Tiadriel ferait ce qu'elle pourrait pour que Montpensier ne subisse pas de perte.

Juste le temps de confier les enfants à Marthe. Il faudrait qu'elle se débrouille pour nourrir Esteban... Elle n'avait pas eu le temps de se pencher sur la question. Ça risquait de se compliquer légèrement pour le petit bonhomme à l'heure du repas.

Elle monta les marches menant aux remparts quatre à quatre pour prendre les ordres, après avoir couru dans les rues pour arriver le plus rapidement possible. Hermanicus était déjà là. Elle le salua tout en jetant un oeil discret vers Agna qui priait un peu plus loin. Elle souhaita intérieurement qu'Aristote soit avec eux cette nuit.


Bonsoir Herma ! Quelles sont les nouvelles ?
Rick m'a fait mander. Vous vous êtes déjà organisés ? Où dois-je aller ?

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Roxannemontfortlaval
J'étais arrivée depuis plusieurs jours déjà, très discrètement d'ailleurs. Aussi n'était-ce que dans la journée que je m'étais rendue en taverne et que j'avais pu y rencontrer quelques villageois....Quelques visages inconnus mais aussi au beau milieu de ces anonymes, un ami avait surgi, Anséis, que j'avais connu sur Honfleur lorsqu'il était lieutenant sur les remparts et qu'il remplaçait Dame Jamie.
Le hasard ou le destin avait bien fait les choses puisqu'il se trouvait être le secrétaire de l'épouse de mon cousin. Il faudrait que j'envoies une missive au Duc Marty afin de m'assurer que je puisse me rendre sur Bourbon, je lui avais promis de m'y rendre.
J'avais entendu parler de cette armée qui se trouvait au portes de la ville. La conversation ne portait d'ailleurs que sur ce sujet là et j'avais le plus souvent silencieusement écouté, ne distillant que quelques paroles de temps à autres...

Ma main allait désormais bien mieux et je me sentais l'envie de me dégourdir les poignets en allant jouer avec mon longbow. Pourrais-je sans doute aller proposer mes services sur les remparts, je supposais que toute aide serait la bienvenue.

C'est de ma démarche souple et cadencée que je me rendis au pieds des remparts et commençais à gravir les marches. Je posais ma main sur la pierre dure et froide et me trouvais bientôt au haut de ces remparts à la fois si familiers et étrangers.
Je ne pus m'empêcher de regarder par-dela les merlons et ma pensée divagua vers Honfleur. Je souris nostalgiquement en me souvenant du fabuleux plongeon que l'marin cadastreur m'avait fait effectuer en sa compagnie. ... Il n'aurait pas été question d'en faire de même ici...Nul océan dans lequel plonger mais une campagne automnale et sous la grisaille.

Reprenant le cours de ma marche, mon longbow dans le dos, j'avançais vers le petit groupe que j'aperçevais, bien décidée à proposer mon aide pour la défense de la ville...

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