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[RP] Moi Ceraphin d'Azayes, treize ans...

Ceraphin
RP ouvert dans la mesure du respect de l'histoire, du réalisme et de la cohérence IG et RP.
En cas d'hésitation, envoyez moi un MP.



Une fâcheuse manie qui le reprenait.
Comme autrefois, lorsqu'il voyageait seul sur les routes du Royaume, à la recherche de Maman.
Une façon de se tenir compagnie à soi même, une façon de tuer le temps et la solitude, une façon de se donner du courage aussi.
Parler seul et à voix haute, comme un fol, comme un dément.

Ici, au beau milieu d'un chemin, les arbres seront pris à témoins.
Et leurs feuillages qui s'étiolent déjà au gré des rigueurs automnales, ne pourront qu'écouter... ou au mieux murmurer.
Très très bon auditoire!
Ca tombe bien, le gamin est volubile.


Salut à vous gens du Limousin!... avec un rien d'emphase surjouée.
Marrant comme vous ressemblez à ceux du Berry, tiens!
Y aurait pas une frontière derrière moi, je jurerai que vous êtes faits du même bois que ceux plantés dans les forêts du Berry.
Mais parait qu'c'est pas pareil, hein, que la frontière fait toute la différence.
Encore un truc de grands, ça.


Moi j'sais pas, je suis Béarnais et le Béarn c'est loin d'ici.
M'enfin j'suis né au Berry et j'y ai vécu pendant quelques onze années.
Onze années de calme enfantin jusqu'à... eh ouais, devinez quoi, la guerre.
Une guerre qui ressemble bizarrement à celle -ci, là qui ravage mon village en ce moment.
Châteauroux qu'il s'appelle mon village, un chouette village
.

Donc une guerre... grand geste de lassitude.
Comme aujourd'hui, la même, pleine de menteries.
Bah ouais, vous savez du genre...


Nous venons vous libérer du Duc George poussin coin-coin!...

A mi voix... euh ouais c'est comme qu'on l'appellait entre copains, au village mais bon chut!...
Oui c'est ça oui, pour nous délivrer, tout juste.
La dernière fois, tout ce qu'ils ont délivré c'est mon paternel de sa famille... c'est vrai qu'il était prisonnier, mon père, il fallait me le tuer et laisser mes quatre frères et soeur orphelins et ma mère veuve.

En plus, cette bande de menteurs, le Duc ils l'ont même pas approché... z'ont pris Chato, et sont repartis après parce qu'ils pouvaient plus rien faire de plus.
Et là, bah devinez quoi, mes amis les arbres du Limousin, c'est la même histoire qui recommence et je vous parie mon beau chapeau que ça sera la même fin... alors vos excuses à deux écus pour attaquer mon village, j'vais vous dire
... imperceptiblement le ton monte déjà...

... du vent, du flan, de la fiente par paquets d'cent!

Ah mais non... index levé devant son nez... j'oubliais, c'était une erreur...
Ouep une erreur que d'avoir ciblé Châteauroux, que j'ai vaguement entendu dire à l'époque, laissant trainer mes oreilles près du quartier général des envahisseurs.
Bah ouais, et sont tellement forts en stratégie qu'ils refont la même erreur, hein?
Pfffff...


Il se colle presque le doigt dans l'œil en signe de crédulité, le gamin.

Ah pis en parlant de stratégie militaire, j'entends d'ici des récits du genre... prends une voix exagérément basse...


Messires, c'est une pleine réussite stratégique, nous avons pris Châteauroux avec brio.

Reprenant une voix normale...

Bah oui c'te bonne blague!
M'enfin nous quand on joue à la guerre entre copains, on ne se la raconte pas "stratégie" quand on tombe à cinq contre deux ou même trois, hein...
clin d'œil.
Ou alors on est tous de sacrés stratèges qui s'ignorent...

Eh Eudes!...
dialogue imaginaire... avec Romain on t'a maravé la couenne parce qu'on étaient fins stratèges, t'savais pas?
Ah non, non, c'est pas parce qu'on étaient deux contre toi, hein, c'est juste qu'on est de... fins... stra-tè-ges...
accentuant chaque syllabe pour une meilleur compréhension.

... du vent, du flan, de la fiente par paquets d'cent!

Et se marre tout seul, comme seul un gosse sait le faire... ou un dément.
Puis son rire s'efface et se noie dans un soupir.


Eudes et Romain c'sont mes p'tits frères.
Y a Thibaud aussi, le plus p'tiot et Clotilde ma sœur.


Serre les dents.

Et si j'ai la haine, moi qui me suis toujours retenu de haïr quiconque, c'est bien pour eux et ma mère qui sont à la merci de vos troupes de soudards.
C'est pour eux que je me suis retrouvé ici, pour espérer ne pas voir mes frères éventrés par vos soldats et mes sœur et mère violés par les mercenaires et brigands qui sont dans vos rangs.
Pas que je sois taillé pour la guerre, z'avez qu'à me regarder, mais je serais quand même là pour faire rempart tant que je pourrai.

R'marquez...
lueur de malice dans les yeux... j'ai pas trop mal réussi, jusque là.
Suis passé à travers vos 5 armées de fins stratèges!
Et j'ai même eu le temps de claquer un bon coup d'épée sur le casque d'un général tête de veau... 'fin Tourangeau... P3 qul'qu'chose qu'il s'appelle, m'a dit notre général à nous.
Paf le casque, dans sa face au général!


Et soudain, le gamin se met à presser le pas.

Et... monologue syncopé par la course qu'il vient d'entreprendre... il m'a pas dit que ça le général Tadek.
Ce matin... respiration forcée... il m'a dit viens gamin, on va chasser du Limousin!
On va s'amuser qu'il m'a dit.


Chouette, parce que je n'amuse plus beaucoup ces temps-ci.

Augmente encore sa foulée pour rattraper la troupe.
Puis s'arrête net et se fige face à une rangée de maronniers, épée levée, solennel comme jamais...


Moi, Ceraphin d'Azayes, treize ans, devenu chien de guerre par nécessité… enfin chiot plutôt… à cause de vous et de vos ambitions guerrières, vous les maitres des duchés et comtés porteurs de mort chez moi, je jure de venir cracher sur vos personnes si vous ôtez encore un membre de ma famille naturelle.
Foi de Malherbe.
Foi d'Azayes.


Et reprend sa course folle pour pouvoir rentrer dans les rangs d'une armée en marche qui faute de pouvoir rentrer chez elle, s’enfonce tout droit en territoire ennemi.



édit... fautes
_________________
--Limogeote
Elle revenait des champs avec sa famille quand elle avait vu un nuage au loin. Il faisait encore chaud et la nuit commençait à tomber. On était encore "entre chien et loup", ce jour encore clair mais qui commençait à s'assombrir. Le moment ou les chiens ne pouvaient plus voir et ou seul leur flair et leurs oreilles pouvaient les alerter et le pas encore assez sombre pour permettre que les loups passent inaperçus, pas assez sombre en tout cas pour leur permettre d'aller chasser. Elle, elle avait vu le nuage de loin, ses parents aussi, la vallée était étendue et large, ils ne passaient pas inaperçus.

Elle était encore trop jeune pour avoir connu la guerre. Mais ses parents eux se souvenaient encore de la dernière. Ils firent presser le pas. Ils couraient presque et tous les paysans qui avaient vu couraient comme eux. Il fallait qu'il rentrent avant l'envahisseur, avant qu'il n'entre dans Guéret. Il leur fallait aller sous la protection de leur armée et des gens qui défendaient la ville. Elle même était maintenant en âge d'aider et tous les bras seraient les bienvenus.

Elle sentait la sueur couler dans son dos et ses jambes lui faisaient mal tellement les muscles étaient tendus sous la peur. Peur de l'inconnu qui arrive, peur de ce qu'elle ne connaissait pas, peur qui lui vissait le ventre et nouait sa gorge. Personne ne parlait, tout le monde se pressait.

C'est qu'elle avait entendu des choses terribles quand les armées passaient, les hommes éventrés, les femmes violées (elle ne savait pas ce que ça voulait dire mais rien que le ton pour dire ça lui enlevait toute envie de le savoir), les enfants tués avec leur mère, surtout les garçons. Les filles elles étaient enlevées. Il parait que le Duc du Berry voulait des filles, et surtout mangeait les tout petits enfants, une sorte d'ogre pour sûr. Elle frémit en y pensant. Les mangeait-il crus ou les faisait-il cuire avant?

Enfin les portes de Guéret. La ville n'était pas bien grande mais elle serait bien défendue. Elle pouvait voir de tous les champs affluer des paysans. Certains fourche à la main, d'autres avec des bâtons. Armes futiles face à une armée mais qui montrait leur rage de défendre leur terre.
Sofio51
remparts de gueret

Depuis le matin le village en émoi, place du marché ca courrait gesticulait, certains se tenait la tête, d'autres emplissaient leurs paniers de victuailles, tous ne parlaient que de ca, inconcevable des berrichons hors de chez eux, la bête sans noms dans gueret.

A fureter partout on finissait bien par en repérer quelques uns, ca squattait les tavernes sans gêne, ca parlait dans tous les coins, avait même les douanières en folie qui s'arrachaient les cheveux, les Folles du village, elle avait déjà eu l'occasion de les apercevoir a l'œuvre, quand celles ci répétaient inlassablement

partezzzzzzzz, partezzzzzzzzzz

pauvres folles comme si le simple fait de le vouloir suffisait, faudrait t'il encore pour cela avoir d'autres arguments en bouche, que les deux mots du vocabulaire qu'elles connaissaient tout juste.

taverne

Ça fallait s'y attendre parmi tous les berrichons qui peuplait le Berry faut tomber sur la poignée qu'elle connaissait,bien même, puisqu'il avait même été du même bord le temps d'un combat, arff que la vie est étrange parfois, un jour on les dits siens, le lendemain c'est l'ennemi, mais ce jour ils échangeront des verres ensembles en souvenir de quelques rires passés dans un duché plus au sud, puis ca fait toujours plaisir de voir des gens que l'on connait, ca change des gueules d'amour croisés ici.

Haut des remparts

Elle fronça les yeux, dans le tas en bas des sanguinaires un aspect plus petit plus frêle, a mieux regarder ce qu'elle aurait cru au premier abords être une femme, se révélait en fait être un gamin, pas plus de quinze printemps, quelle folie.

Elle en avait vu tomber des gens, en des années de guerre, des bons et des méchants, par un gamin de plus que ca changera quelque chose, puis il avait qu'a naître du bon coté elle haussa les épaules, ca changera pas le monde, il aura pas de descendance une fois au sol, de ses entrailles ne naîtra pas d'autres berrichons.

Un gamin c'est con, ca a pas froid aux yeux, il sait au moins qu'il est pas la pour jouer, il sait qu'il va en crever le morveux, fais voir tes yeux le gosse, sont t'ils ceux d'un rêveur de guerre, ou a tu les yeux creux d'un simplet de village a qui on a confié une arme, pour devenir bouclier.

du haut de son muret, elle balance quelques cailloux sur la trogne du gamin,espérant qu'il se tourne, espérant qu'il lève les yeux.

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Ceraphin
[Camping sauvage au pied de la muraille... ]


Ils s'en étaient venus, eux aussi goûter aux joies du tourisme frontalier.
Au pas martial, la fleur au mousquet, venir chanter le folklore berrichon sous les fenêtres guéretoises.
Car c'était ça aussi la communion fraternelle, le partage universelle... résumé en un nouveau concept qu'on eut pu appeler: "La fête des voisins".

Ceraphin aurait d'ailleurs pu leur chanter une chanson béarnaise mais la tonalité et le rythme aurait certainement juré avec le presque harmonieux chœur formé par ses compagnons berrichons (qui qu'a dit têtes de cochons?!)... sans parler du dialecte local qu'il lui aurait fallu expliciter à chaque strophe, déjà que quand il se pointait le matin en clamant joyeusement
"Adishatz" ils le regardaient tous de traviole.
Alors oublions.

Un campement, donc, aux pieds des remparts de Guéret.
Marrant comme tous les remparts se ressemblent, tiens.

Ils sont là pour quelques jours, prennent presque leurs aises.. pas trop agressif à vrai dire, et ça ça repose le gamin.
Car ce n’est pas qu'il y trouve son compte à voir le sang se mêler à la boue, pas plus qu'à participer à ces fauchages en règles de curieux surpris à s'approcher trop près du campement, lors des quarts de garde.

Mais bon, il y était au milieu de cette horreur qu'on nomme la guerre... autant s'y faire.
Comme le général Tadek le lui avait expliqué, il n'aurait pu retourner dans son village sans se faire littéralement déboiter en voulant traverser les camps ennemis.
Même si lui n'aspirait qu'à défendre son village et les membres de sa famille, déjà rescapés de l'incursion sanglante de 1455... il n'avait pu se résoudre qu'à suivre le gros de la troupe pour espérer survivre.
Et les siens lui manquaient cruellement... étaient-ils tous saufs?

Mais on sait vivre dans les pires conditions, l'homme a cette faculté cruelle de s'adapter à tout, ou presque tout.
Le gamin a vu le cadavre de son père déposé sur la table familiale, après l'attaque des tourangeaux.
Le gamin a vu la mort de sa mère d'adoption par une troupe d'assassins, dans leur château de Margency.
Et tant de choses encore... qu'il pleure pudiquement, une fois la nuit venue et en silence.

Il a observé les serfs du cru se réfugier à la hâte en dedans de la ville.
Il a vu les visages inquiets, entendu les plaintes monter et compris les gestes de haine à leur endroit.
Le regard à la fois inquiet et curieux d'une petite fille a retenu son attention.
Une vague ressemblance avec Clotilde, sa sœurette, peut être.
Il lui sourit presque instinctivement, limite qu'il ne lève pas la main pour saluer... un restant d'innocence, surement.
Ceraphin est à la frontière, la croisée des chemins entre l'enfant et l'adulte... avec toutes les incohérences que ça comporte parfois.

Et voilà que pris dans ses pensées, un projectile vient lui chatouiller le chapeau.


Toc!... un second.

Le temps de lever le nez pour voir au delà de son chapeau, que le gamin esquive un troisième qui suivait le même chemin que ses deux p'tits frères.

Eh!
C'est moi qui balance les cailloux d'habitude!


Ca ça l'amuse, ce revirement de situation, lui qui, autrefois, caillassait gentiment la luciole qui allait devenir sa Maman le temps d'une jolie paire d'années.
Du coup, il se baisse pour en ramasser un à son tour, un qu'il a choisi et... l'enfourne dans sa poche.
Eh ouais Ceraphin et les cailloux c'est une véritable histoire d'amour.
Ca tombe bien, sa réserve s'amenuisait et en plus, il n’en avait pas d'cailloux du Limouzinzin.

Il se relève, ajuste son bouclier toujours en dos et relève ses yeux plus haut encore, vers celle qui semble être l'artilleuse.
Et lui adresse, silencieux et l'œil finaud, une provocation du menton... l'air de dire... Eh qu'est-ce qu'tu veux, toi?!

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Sofio51
rempart de gueret qu'il fait bon dedans

Ptit tir de caillou , la tête dans les étoiles, des rêves pleins les yeux, pas sa terre ici qu'est ce qu'elle fout la bordel est passé ou la memento, rester la a regarder les squatteurs a mieux comme avenir .

Le bruit de caillou a sonné creux, elle regarde machinalement d'en haut voir quelqu'un avec un bouclier sur la tête c'est comme quand on observe une tortue , a la carapace, on voit pas les pattes, cela l'amuse, le gamin sort la tête, et bouge la tête, il semble bien fier de lui le morveux, surement élevé a la graine du poussin, et a la hargne de l'Auvergne, il devrait être dans son champ celui la, a regarder son père planter ses carottes, saleté de guerre ca fout des gosses bouclier.

un brin d'ennui, mi amusé elle décide de descendre de sa muraille, passer la porte sera pas pensable, il lui faudra longer le muret jusqu'à descendre le long de la façade, les murailles ca elle connait a toujours quelques pierres pour poser un pied, un pied hasardeux, une main a tenir cette façade rugueuse, c'est pas une araignée, et la terre est basse, elle se laisse glisser pour finir par sauter sur le coté, quelques centimètres du sol.

leur campement a quelques mètres, lui reste plus qu'a prendre un air naturel, l'accent berrichon ca elle peut pas forcer, les norf par contre ils en auront a souhait, elle avance et se ballade dans le campement, évitant de croiser un regard, puis si en a un qui demande quelque chose, elle dira comme un petit soldat bien élevé des phrases bien rodées.


Soldat soso ordres de tadek puis je connais claire_g aussi hein


Elle se marre, seule, qu'importe le danger la, elle n'en peut plus de rester dans ce bled, elle n'en peut plus de tourner en rond, autant rencontrer du monde du sang neuf...tant qu'il coule encore dans leurs veines et pas au sol.

Elle appercoit le gamin tortue, pas si gamin finalement son visage est expressif, une sorte de croisement entre l'enfant et l'homme qu'il deviendra un jour peut être.....

Le campement rutile et claque de sons de lances, elle s'imprègne de ce bruit, tant habituel, chaque chose en sa place, une place pour chaque chose, l'armée est bien la pour éviter que on pense,des hommes des femmes tous en place la ou il faudra, et ce gamin la, elle s'approche de lui, tapote sur son épaule, elle ne sait même pas pourquoi, elle se rend compte soudain de la bêtise de son insouciance, que ce soit la ou ce soir toute façon elle finir bien par crever un jour faute de ne pouvoir tenir en place


Puis si il se met a brailler d'un coup ca rompra le silence de l'ennui, alors qu'importe la suite.

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Ceraphin
[Camping municipal Guéretois, parcelle n°21 / tente à une place... d'mandez Ceraf', l'aura p't'être du benco.]


L'artilleuse s'est éclipsée.
Le gamin hausse les épaules et passe à autre chose.
Il parcourt les remparts d'un regard circulaire, croise quelques œillades assassines, entends quelques jurons et en réponse fait mine de dégainer son épée.

Bah faut bien s'amuser un peu, hein.
Pis au moins, lui ne se prend pas au sérieux.
La vie doit rester un jeu, sous peine de vieillir.
Oui je sais ce que vous vous dites... à ce train le gamin ne risque pas d'avoir le temps de vieillir, il aura tôt fait d'aller engraisser la terre avant l'heure, à faire de si mauvais choix.
Oui mais bon, c'est un gamin, un gamin qui survit dans un monde d'adultes et qui fait ce qui lui semble juste, sans chercher à se justifier derrière de grands concepts du bien et du mal que la plupart des adultes ne définissent que selon les critères qui leurs conviennent... hypocritement.
Et puis bon, il est convaincu d'avoir quelque protection mystique, et quant on croit à ses rêves... qui sait.

Encore perdu dans ses rêveries, la main restée par oubli sur l'épée de Brantôme, il croise à nouveau le visage de la fillette.
D'instinct il lâche la garde de la lame qui descend un plus profondément dans sou fourreau.
Il n'a ni le cœur ni l'envie à jouer le bravache devant cette petite, sorte d'instinct de grand frère face aux plus petits que lui.
Un peu comme pour Nahysse, la petite Plantagenêt, petite cousine apportée dans le giron de Maman, celle qui l'adopta et plongea le p'tit gars du Berry dans des sphères qu'il ignorait approcher un jour.

Nouveau sourire, un peu timide, presque gêné.
Et détourne le regard pour vaquer à d'autres occupations.

C'est au moment de se retourner, qu'il percevra, trop tard, le tapotement sur l'épaule.
Et du coup se retrouve nez à nez avec celui... ah non avec un peu de recul c'est plutôt celle... qui semble lui vouloir quelque chose.


Ouep?
Qu'est-ce que
... question interrompue par une paire de sourcils circonflexes qui tendent à se faire même graves...

Eh t'es qui toi?!

Il a les neurones vifs l'gamin, faut le savoir si vous le croisez un jour.

Beh... c'est toi qu'étais là haut... index levé vers les remparts... à me j'ter de la caillasse.

Puis sur un ton plus bas... faut croire qu'il n'a pas mauvais fond quand même...

T'veux mourir ou quoi, toi?
T'sais ou t'es, là?
... sourcils aigües et bouche de traviole.

_________________
Sofio51
campement des pas beaux

Même pas il trésaille, le ptiot, tout juste une grimace, faut dire qu'il a pas de quoi aussi sont une bonne vingtaine la, et elle a laissé son épée en haut, puis elle est pas la pour jouer a la folle suicidaire non plus.


Eh t'es qui toi?!

Beh... c'est toi qu'étais là haut...à me j'ter de la caillasse.

T'veux mourir ou quoi, toi?
T'sais ou t'es, là?..


Elle rigole, le regarde, elle a pas le cœur a vouloir jouer l'adulte, pas le cœur a essayer de le sermonner, elle hausse un sourcil réfléchit un instant, veut t'elle mourir, c'est peut être ca oui, peut être que elle est lasse de croupir ici, nan la vie peut être belle bientôt une fleur une route qui sait....

elle met un doigt sur sa bouche regarde autour, inquiète pas vraiment, juste pas trop envie que le gamin braille, fini les cris et les beuglantes, elle a donné pour ca alors elle lui répond doucement.


je sais je suis dans le camp retranché, je m'ennuie a mourir la haut, tu veut pas me faire faire le tour du camp la??


Elle le regarde, dans les yeux, elle pense même que jamais jusqu'à ce jour, elle a causé a un gamin, surement a très longtemps quand elle même l'était encore, l'a t'elle été un jour? forcement une saleté même.


Va se décider le gamin oui, car resté planté la debout milieu du camp pas le meilleur pour la discrétion, pas falloir qu'une grosse brute appercoive le gamin a glandouiller et lui demande de l'eau ou une corvée autre, car faut pas sortir de Belrupt non plus pour se dire qu'elle est pas berrichonne elle.

_________________
Ceraphin
Le tour du camp?
C'te folie!
Pour que t'espionne?


Eh eh... sourire goguenard... tu m'as pris pour un simplet ou quoi, toi?
Nan, nan, nan... si t'aimes le risque on peut aller jusqu'au feu de camp mais pas plus loin.
Pas envie qu'on m'accuse d'aider une espionne, moi.


Il ouvre la marche de quelques pas qui mène au feu qui fume plus qu'il ne flambe à cette heure.

Comment ça tu t'ennuies?
T'es dans ton village pourtant, toi.
Moi, si j'étais dans le mien, à Chato, j'm'ennuierai pas... j'ai plein de trucs à faire, en plus.


Non loin quelques hommes d'armes passent sans lever un œil sur la nouvelle arrivante, laissant Ceraphin les joues colorées et un peu inquiet quand même.
Drôle d'histoire que voilà.

Il se frotte un peu les mains devant le feu, mais bon faut bien avouer qu'à cette heure et vu le rouge de ses joues il ne doit pas vraiment froid.
Plus pour se donner une certaine contenance, en fait.

_________________
Namaycush

Vieux Capitan pourtant dans la force de l’âge….qui se lève, malgré la blessure à l’inflige de coup de lame sur tempe faisant résonner trois carillons dans sa tête, à l’entente d’une voix cristalline et enfantine….


Alors à regrets il quitte l’entreseins et l’entrecuisses d’une Grandeur au Carmin exacerbé par assemblage d’un Nous improbable mais plus que certain qui le réconforte et le rétablit …


Devoir se doit et Devoir sera rendu !

Comment c’était déjà… « Auxillium…..etc… » sourire à la pensée d’une Suzeraine qui anoblissait dévorant des yeux Vassal agenouillé de la gauche et levant trois doigts de dextre…mais qui par présence de Héraut et dévotion à un certain Lucius…s’était abstenue…Margency, autre temps…le temps du passé qui laisse pourtant sa marque par l’Enfant !….

Sa main trouve le parchemin, l’empoigne et le roule en boule à la déboule rageuse…il sait, il a compris….
Il est là !


Citation:
Au Seigneur d'Agonac, adishatz.

Moi qui devais vous rencontrer un jour, voilà que je vous retrouve si loin du grand sud et en de bien mauvaises circonstances.
J'ai lu votre missive placardée.
J'ai donc su que vous étiez parmi les assaillants de Châteauroux.
Sachez donc, messer, que vous risquez donc de devoir marcher sur ma dépouille pour prendre celle qui fut ma ville durant tant d'année, bien avant que Maman, feue votre suzeraine, vienne elle même y porter le fer... et surtout croiser ma vie pour finalement m'adopter.

Ici sont encore les miens, où ce qu'il reste des Malherbe après la mort de notre père tué sur les remparts de la ville en 1455, lors du précédent conflit.
Un mère, trois frères et une soeur de sang, tous vivant dans une masure aux portes de la ville, sur le chemin de Neuvy St Sepulchre.
C'est pour les revoir que je fis un si long voyage, me voici donc pris dans cette nouvelle tourmente par les hasards de la vie.
Et c'est bien pour cela que je crois que notre rencontre sera bien fâcheuse.
Pourtant je n'y entends rien aux différents qui opposent le Berry et son Duc aux diverses armées montées contre eux, mais je ne peux qu'être à mon tour sur les remparts ou dans la plaine alentour... pour défendre ma ville natale et ma famille.

Rassurez-vous, sitôt monté vers Aristote au paradis solaire (car comment pourrais-je m'en sortir vivant?) je n'irai point vous mettre en cause auprès de Maman Diane qui probablement en serait furieuse.
Non, les choses auront simplement été ainsi.
Par contre, puisque vous m'avez promis de me porter assistance et protection si besoin s'en faisait sentir, je vous demande de tenir votre engagement au bénéfice de mes mère et fratrie qui ne sont que d'humbles paysans qui ne firent aucun mal à quiconque... préservez les des affres de la guerre, sur votre honneur.


Qu'Aristote vous garde.
Et puisse-t'il éviter le croisement des armes de Diane Wiatt d'Azayes avec celles de son unique vassal.

Ceraphin d'Azayes


C’est Lui, il en est certain…pourquoi…animalité qu’il renferme…instinct et odeur…

Malgré la chancelle qui le frappe, il s’est habillé correctement, arme au côté et sort de la protection des remparts à la concentre d’une mission intemporelle.

Déjà Sofio s’y trouve, au contact de l’ennemi, vêtue d’une armure ne la mettant pas à l’abri d’un rhume de culotte qu’elle semble ne pas connaître…pourvu que le désormais filleul sache la garder…tiens….faudra penser à le fieffer celui-là…s’il sait la garder…il méritera…Il regarde tout de même et puis comme dirait un curé de sa connaissance, c’est pas parce que on est au régime qu’il faut pas étudier le menu hein….

Néanmoins, à la vacille assurée pourtant, il s’agenouille…défait ceinturon portant l’arme de Ste Anne qui l’a protégé… la plante à la verticale, ainsi lui devenu nu…
et …d’une voix portante, ferme et forte de conviction…


D’Azayes……… !

Résonne dans la nuit brumeuse et froide de l’automne limousin…

Bras qui se tend…

Paume qui s’offre, dos vers le sol, à l’inverse de celle qui donne…

Phalanges qui s’écartent…


Parce que Tu es le Seul et que je suis l’Unique…

Parce que tu es Brantôme et que je suis Agonac…

Parce que tu représentes le Berry et moi le Limousin…

Parce que je suis le bras armé du Vicomté…

Parce que tu es la protection de ce bras…

Je te demande humblement de faire fi des chocs qui ensanglantent notre existence…

Parce que Celle qui nous a liés malgré nous, ta défunte mère qui nous aime…

Prends ma main et que je te serre à jamais dans mes bras….


Alors là encore une fois intérieurement, l’homme d’armes se mue en homme de larmes…

Bien que entre Toi et la Mienne, …Carmin sera !
A la façon qui le caractérise de pencher la tête et de la retourner légèrement, émeraudes à la renarde et canines à la carnasse…il espère l’Horizon révélateur…
_________________
Sofio51
drôle de feu, drôle de gamin

espionner drôle d'idée, pourquoi faire, le gamin a rougir serait ce la peur,ils ont fait quelques pas, des pas de fourmis, personne ne fait cas, aimer le risque cela la fait sourire, c'est quoi le risque,si le risque est oser, elle doit aimer, elle ne connait même pas son nom s'est t'elle présenté.


Qui est tu gamin, quel est ton nom? le mien est sofio je ne suis pas d'ici je viens d'Auvergne, le pays des volcans, ma terre est tout proche, et loin, la terre ou je suis née, celle pour laquelle je me suis battue depuis si longtemps, connais tu l'Auvergne gamin?

Châteauroux tu dis moi je connais la cité, sa muraille son église, je connais ton Duc et sa fourberie il sait danser avec la bête sans noms il s'éteindra je l'espère d'ici peu, comme se sont éteinte les flammes de ton feu.

Le berry élevé pour le haïr, soldat pour le raser, engrainé chaque jour, dans l'espoir du combat final, oh combien d'histoire raconté chaque jour aux marmots d'Auvergne pour les effrayer, terre du milieu

Lui raconter peut être...lui expliquer en quelques temps les facéties du poilu... non servirait a rien, il fait partie de la graine d'après la guerre, il ne connait que ce pourquoi il est la, les grands ont dit il est arrivé parmi eux.

Soudain une voix parmis le bruit du camp, soudain une voix portante descendant du rempart de pierre, l'outre tombe qu'elle a deja entendu,maintes fois pour en rire, une voix que le vent ne repousse pas, elle frémit dés le premier mot.



D’Azayes……… !


regard autour d'elle d'Azayes qui peut causer d'un d'Azayes, un d'Azayes ici ou?elle porte sur le gamin un regard interrogateur, mais déja......
_________________
Ceraphin
Sans trop la regarder, Ceraphin écoute l'artilleuse.
A vrai dire ses yeux sont discrètement à l'affut des alentours, parce que parler avec l'ennemi en plein camp... il se dit que logiquement ça pourrait se retourner contre lui.
Et ses compagnons de régiment ne le connaissant ni d'Eve ni d'Adam, auraient tôt fait de le condamner sur pied.


D'Auvergne?

Là il s'est laissé distraire et se tourne vers elle... le cerveau a ses priorités.

D'Auvergne... répète-t'il comme absent.

T'étais là lors de la première attaque?
Celle ou mon père a été tué, du temps des Lucioles et des Sentinelles?

J'aime pas les Sentinelles...
et crache par terre.
Les Lucioles c'pas pareil, parce que... il se tait, perdu dans ses souvenirs.

Les mots de la dame lui reviennent en tête, un peu à rebours.

C'est pas mon Duc, le George poussin... hausse les épaules.
Moi je suis Béarnais... et si l'on sait tendre l'oreille, on entend l'embryon d'un accent pointer, car il a prononcé comme là bas: "Béarenais"... avec le temps pris pour articuler chaque syllabe, quitte à en inventer certaines.
Pis y a bien que les grands pour aller se battre pour un Duc, moi... c'pas pareil.

Les yeux ont replongé dans la fumée.
Son nom?


Ceraphin d'...


D’Azayes……… !

Tiens voilà que l'on termine les phrases à sa place.
Qu'est-ce que...?
Brusque volte face, faut dire que l'appel fut impératif.
La silhouette qui s'avance lui est inconnue.
Un rien menaçante de part l'allure et l'arme au coté si ce n'était la démarche vacillante.
Qui est-il donc pour le connaitre, à moins qu'un autre Azayes, moins bâtard et plus authentique, soit dans la place?

S'en suit un étrange cérémoniel qui tétanise le gamin tant de par son redoute que son incompréhension.
Et puis un nom clef s'en vient déverrouiller les chaines de son questionnement... Agonac.


Namaycush... murmure t'il comme pour lui même.

Comment se pouvait-il qu'il soit ici, lui qui le pensait occupé à l'assaut de son village?
Un coup d'œil à la ronde... sont-ils encerclés?
Nenni pourtant.

Retour à la déclamation du seigneur de guerre.
Et à la vision d'une main étrangement tendue.
Que faire?

Ceraphin entend les mots, ressent les images évoquées et voit ce drôle de regard qui semble dire plus de choses encore.
Mais quelles sont-elles?
Que faire?


Encore pris par le questionnement, il a pourtant déjà fait un pas, puis deux.
Des pas lents et mesurés.
Il croise l'épée plantée et s'arrête.
Et sans crier gare, s'en empare pour mieux... la jeter, ou du moins la laisser choir à ses pieds, lame couchée contre le sol.
Instinct de survie, geste de méfiance voir de protection?
Peut être...
Ou tout simplement était-ce une forme de rejet symbolique de tant de violence vécue, ces derniers jours.
Lui même avait projeté de dissimiler, dès cette nuit même, l'épée héritée de Maman... pour ne plus avoir à faucher les voyageurs imprudents qu'on leur commandait d'abattre parfois.
Cette décision il l'avait prise après qu'il lui ait semblé apercevoir une enfant, la dernière fois, tombée au milieu d'un groupe sous leurs coups.
Depuis cela lui pesait sur l'âme et lui vidait régulièrement les tripes.


Deux pas encore.
Et maintenant?
Bien des choses traversent son esprit, bien des sentiments contradictoires et opposés.

Une inspiration profonde et s'en va saisir la main qui réclame.
Et seul un mot sait à ce moment faire son chemin jusqu'à sa bouche, prenant le pas sur toutes les invectives, les protestations et les reproches qui piétinent derrière...


Pourquoi?!

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Sofio51
D’Azayes………

Le nom a percuté en a pas des dizaines comme ca, elle les connait tous et lui si il en est un , si vraiment il en est un est qui lui alors?


don vasco

elle a murmuré le nom , elle regarde le gamin bearn, hum elle sait plus, elle a pas suivit non plus.Elle s'est contenté des sœurs.

elle acquiesce quand il parle de la première attaque,comment lui dire que depuis ce jour elle n'a jamais rêvé que de pouvoir retourner marcher sur Châteauroux que depuis ce gout de la guerre trop peu prononcé les deux peuples n'ont fait que se regarder en chien de faïence, oui elle était la ce jour ces nuits, de tueries sanglantes, les lucioles elle pense a cuculus, et aussi a ceux qu'elle ne reverra plus jamais.

Soudain le gamin percute il cherche partout; il avance saisir une épée, la repose..la jete ...marche s'arrête.

Il semble bouleversé elle pense a wonder il est son neveu son cousin?pourquoi namay?

Tant de questions dont elle n'aura pas de réponse, elle hausse les épaules après tout pas sa terre ici pas ses affaires tout ca, se trouver dans le camp des retranchés pourrait être pure folie aussi qu'importe, ca la changera, autant en profiter, pour observer les hommes , les femmes sans s'approcher trop des tentes, juste marcher le long de ce campement, peut être arriver a approcher la rivière fait froid pour un bain mis entendre l'eau qui coule ca calme,ca ne changera pas le monde qu'elle soit ici ou la bas, eux continueront a tuer les marcheurs de la nuit, elle continuera a haïr le Berry, et le gamin la il est passé ou d'abord? donné l'alerte peut être, qu'importe a surement des gens dans ce camp a qui elle a retiré un père un frère, qu'importe pourvu que l'Auvergne vive.

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Namaycush
Volutes de brouillard s’élevant de la terre…comme des yeux des protagonistes de cet étrange dénouement à l’affronte fraternelle d’une rencontre improbable…

L’Enfant se trouble, il le sent…à son regard brouillé trahissant le sentiment intérieur qui le déchire…


Il ne comprends pas peut-être encore la conviction qui anime la vie et le comportement des hommes…sans doute ne sait-il pas que le pouvoir des femmes est le plus puissant qui existe….

Alors que le regard s’emplit de sincérité et que l’Emeraude s’éclaircit…le ton se raffermit…à la vision de l’écu et de l’arme de Diane qu’il porte.



Pourquoi ? …Tout simplement parce que les causes parfois opposent les hommes, même les meilleurs amis…

Il a observé attentivement comme Céraphin a couché l’épée plantée…avec appréhension…

Ne crains pas cette lame, elle appartient à la Comtesse du Limousin…et ne te frappera pas ! au contraire !

Relève moi Céraphin !


Bras qui s’allonge sèchement réitérant l’offrande de la main offerte…

A l’expecte, il attend …décision ou bon vouloir de son vis-à-vis…avec un regard furtif vers Sofio qui s’étonne de ce qu’elle voit….

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Ceraphin
Ne pas craindre la lame de la comtesse du Limousin...
L'enfant, qui n'en est plus tout à fait un, grimace.


Pourtant cette lame aurait pu me frapper dans la plaine de Châteauroux pendant la bataille, voir même pire encore, une semaine avant, si j'étais reparti vers le Périgord, comme prévu.
Alors... je vais m'en méfier, hein...


L'enfant jauge et lutte pour ne pas parraitre crédule.
Qu'on ne le prenne pas pour trop naïf, même s'il l'est surement.

Soudain sa main trésaille sous la tension exercée par l'homme agenouillé.
Veut-il le faire chuter?


Relève moi Céraphin !

Voilà qui répond à cette question.

Les mains qui étaient déjà jointes se resserrent pour anticiper l'effort.
Le gamin sait qu'il ne fera pas le poids, aussi arcboute t'il les épaules en arrière pour aider à faire levier.
L'animal est lourd et l'enfant grimace un peu.

L'artilleuse en a profité pour s'éclipser.
Peut être avait elle quelque chose à se reprocher.
Peut être avait-elle un camp à espionner.
Peu importe, pour l'instant la priorité a changé.

Et alors que chevilles et genoux du gascon se déplient sans hâte, l'homme lui apparait de plus en plus incontournable de par sa stature.
Et maintenant?
Qu’adviendra-t-il?

Qui vivra verra.
Or le gamin a la vie chevillée au corps.

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Namaycush
L’émotion se fait palpable et le sentiment à fleur de peau…

Non, Céraphin l’armée, après ton courrier, a eu l’ordre de considérer l’enfant portant l’arme de Brantôme en ami…celui qui t’aurait frappé serait passé par la Justice de Memento, le fil de la lame.

Alors la pogne du soldat clave la main fragile de l’adolescent…Il se redresse de l’aide toute symbolique du d’Azayes…déplie sa carcasse de carnassier.
C’est pas le plus grand le Gascon, pas le plus petit non plus, juste une tête en moins que le Colosse, mais il a l’épaule large.

Son autre main se pose sur la joue droite du Berrichon…son front se pose sur le sien, à la toise d’une relation particulière…


Tu n’as plus de raison de te battre dans cette armée qui fauche innocents sur les routes…

Alors avant que la foudre de Memento s’y abatte, accompagne moi sous les remparts de Guéret et libère moi ainsi …


Etrange lueur qui irise à l’instant l’Emeraude d’un Capitan à l’émotion exacerbée…

Fils… !

A l’expecte…
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