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[RP] Memento Mori : Armures en fers, coeurs en beurre

Aelyce_h
[Une armée en marche]


D'abord une armée hétéroclite qui se balade lance fendant l'air
D'abord une cause, un comté et une comtesse brillante quoiqu'en disent les jaloux à défendre
D'abord un père dont elle est un bras, troisième, quatrième, énième, certainement pas le droit..
Ensuite un enfant né il y' a peu de temps, un poupon dans l'écharpe collé au dos de sa mère qui ne garde que la cote en maille, bidouillée pour permettre des pauses allaitements sans entraver le sein albâtre nourricier.
Puis cette épée dont le pommeau la démange, qu'elle a repris comme une extension de son bras, partagée entre son instinct maternel débordant et celui guerrier..

Et enfin eux..ces hommes qui ont hanté sa vie, l'ont rendue belle, qui lui ont donné un sens, un goût, qui lui ont transmis leur fièvre sans compter..
ces hommes qu'elle a aimé à en mourir, qu'elle a perdu à en défaillir..et qui par elle ne sait quelle main divine sont là, quasiment tous, l'entourant de leur tendresse malgré les blessures et l'histoire lourde entre eux parfois..
Ces hommes dont elle aimerait garder la présence au delà de la compagne de guerre et dont l'idéal n'est finalement qu'un mélange de tous, chacun ayant laissé son empreinte sur sa peau, sa mémoire, sa vie..chacun ayant été un tournant..

Une marche depuis le Berry et son corps qui retrouve sa forme, des formes plus féminines malgré ses seize printemps, plus vive plus gourmande que jamais elle mange comme deux soudards l'Aelyce, humant à pleins poumons le parfum rance de la poussière, la sueur mêlées et le tintement argentin des armures qui avancent. Tout était sujet d'émerveillement, tout était savouré comme une première fois.
Quelques fois elle laissait trainer son cheval, le nourisson glissé entre les mains de Kervineg le "nounou" de l'enfant, elle partait au galop à en faire trembler le sol dans un nuage de poussières, comblée, jouissant des plaisir de la liberté de se mouvoir sans craindre pour un enfant dans ses entrailles.
Plus tard fatiguée elle s'endormait harassée derrière le dos réconfortant de son Moussaillon, paisiblement, malgré ses grognements quand elle investit son cheval au géant.
Puis éveillée elle chevauchait aux côtés du vicomte, amants complices elle aimait son esprit et sa verve pétillants, mais qui a quitté l'armée de manière précoce.
Theophile qui la paterne allégrement, exagérément d'avantage que son propre père.
Kervineg le nounou d'enfer, sorti de nulle part, et son caractère, son franc parler la faisant rire, avec lui elle pouvait oser appeler un chatte une chatte,
Et enfin Curt, son "frigide" impuissant, qui emballe son coeur malgré elle, malgré qu'elle ait désiré savourer son nouveau statut de célibataire, Curt froid telle une lame en acier lui lançant des piques qui lui font mal, depuis qu'il l'a surprise dans les bras du vicomte, et pourtant il demeure là fidèle à sa cause qu'il a adopté sur le tas, l'évitant simplement, jusqu'à ce que leurs regards se croisent par accident et qu'elle rougisse, essaye de cacher sa tête derrière le torse de la personne juste à ses côtés, maladroitement.
Elle ne désirait pas s'engager, avant de savoir réellement où elle en était.
Son amour propre lui fait tenter d'essayer d'oublier Theognis entre d'autres bras, amicaux, paternels, et moins chastes également, un homme qu'elle a quitté sans cesser de l'aimer, mais dont les frasques nombreuses depuis son départ annonçaient la fin de leur relation.
Soigner le mal par le mâle, une passion par une autre passion, celle de l'épée, celle que déchaîne en elle son enfant.


Aux abords de Gueret elle se détache du groupe pendant le campement du soir, une envie folle de présenter le petit fils à son grand père blessé. Un grand père jeune et vaillant il faut dire...... (si j'écris pas ça il me tue ^^ )


-Kervineg vite un bain, tu sens la chair en décomposition par moment, la piquette, tu ne t'es pas lavé depuis combien de mois?

Pinçant le bout de son nez elle cherche dans la besace en cuir pendant sur la selle un morceau d'étoffe rêche de quoi le frotter tout en continuant de lui parler
-Nous allons discrètement voir père à Gueret, je ne sais pas qui voudra faire le détour avec nous..
Soupirant, ses mains sur ses hanches, elle regardait à présent autour d'elle les hommes et femmes de Memento Mori

-Dîtes pas de volontaire pour m'aider à laver Kervineg?
_________________
Curtius
Son modeste bâton le démangeait encore et encore, prêt à dégainer, prêt à crier toutes les émotions enfouies dans le cœur du jeune homme depuis plusieurs jours. Il en avait entendu des moqueries sur son arme favorite, des railleries de pseudos combattants qui oubliaient bien souvent que tout le monde n'avait pas les moyens d'investir en une épée, et qu'un bâton agité habilement valait bien mieux qu'une lourde épée tenue à bout de bras.

Curt en voulait à tout le monde, grommelant ici et là, évitant surtout de croiser un certain vicomte et une certaine Baronne, comme ils aimaient tant s'appeler lors de leurs fricotages quotidiens en taverne. Il le haïssait tant.. mais tout ça il ne voulait plus y penser.. juste avancer, suivre cette armée grâce à laquelle il avait pu pénétrer les terres limousines, et défendre l'honneur de la Comtesse, croisée à guéret, pour qui le jeune homme possède un vif respect.

Ses bottes le faisaient souffrir, lui qui ne possédait pas monture suivait les troupes à pied, bien souvent tout à l'arrière pour éviter d'observer les réunions de certains. Rien ne pouvait laisser présager qu'il était le petit frère d'une Duchesse, ni ses vêtements, ni ses armes, mais c'était là son souhait. Ainsi se sentait il vivant, indépendant..

Coup d'pied dans la caillasse, bottes qui trainent le sol, soupires qui filent dans le vent, une bien piètre compagnie pour ceux qui venaient à le croiser dans le cortège.

Installé au campement autour d'un feu, un des rares où le jeune homme faisait l'effort d'être présent, Aelyce taquinait le vieil homme qu'elle avait trouvé pour "nounou"


Kervineg vite un bain, tu sens la chair en décomposition par moment, la piquette, tu ne t'es pas lavé depuis combien de mois?
Nous allons discrètement voir père à Gueret, je ne sais pas qui voudra faire le détour avec nous..
Dîtes pas de volontaire pour m'aider à laver Kervineg?


L'était né le petit, le plus beau cadeau qu'une femme puisse avoir. Curt avait les yeux rivés sur le couffin juste à coté de lui, écoutant à peine les paroles de la jeune mère, un léger sourire aux lèvres. Il releva la tête, croisa le regard d'Ae. Ne rien laisser passer, ne pas faiblir..

Lave le toi même, tes mains sont pas à un mâle prêt ! lâcha t il, entrainant les regards sombres des autres soldats en sa direction. Curt n'était pas vraiment un des leurs, une pièce rapportée, alors s'il se plaisait à baver sur le dos du joyau de Memento mori..

Il se leva, eu un dernier regard vers le couffin, puis se tourna le visage noir vers Ae. Il quitta le feu de camps, passant juste aux cotés de la jeune femme et murmurant au passage..


Demande donc au vicomte de t'accompagner à Guéret y saura t'réchauffer comme tu l'aimes.


Dernier regard noir, haineux, puis la petite lueur traitresse, celle des yeux qui se posent sur une bouche sans que l'on puisse les contrôler. Curt prit la direction de sa tente, à l'écart, loin des rires et loin des regrets qui hantaient cette armée...
_________________
Kervineg
Le vieux Kervineg suivait à pied la troupe trop lente pour être discrète, une large tortue qui s'essouffle avant même de toucher son but. Les cavaliers qui en parcourent les flancs lui donnent une allure plus gracieuse. Il faudra pas compter sur Kervineg pour courir derrière dame Aelyce, les jupons c'est plus de son âge. D'autant qu'elle est encore minette la jeune noble. Alors parfois, il voit un cheval lui arriver aux côtés et lui tendre une brioche dans ses langes, un sourire angélique qui lui souffle l'amour au cœur, au vieux Kervineg. C'est qu'il a jamais aimé les marmots, mais celui-là, c'est un véritable ange déguisé sous ces chairs rebondies. Cheval reparti. Cheval revenu. Il redonne le mioche à sa mère. Cheval reparti, cheval revenu.

Une vraie mascarade bien chronométrée, conçue comme du papier à musique.

L'épée lui bat le flanc. Kervineg a envie d'un peu d'action, il n'est pas encore périmé et saura le montrer. Les jeunes oiseaux le toisent, s'approchent un peu trop près de cet homme sans âge, occupé à retenir les lèvres d'un bambin qui cherche à lui téter le doigt.
Aboiement de mise, les petits soldats s'éloignent en piaillant, rentrent dans les rangs, et se taisent.
Qu'on se le dise, personne d'autre que la baronne et le vicomte, ou bien même Curtius n'ont le droit de l'approcher. Il n'est pas du monde des armées. Encore moins peut-être de celui des titrés, mais au moins trouve-t-il de franches rigolades avec la jeune et belle baronne. Elle le rajeunit, lui rappelle comme de son fils qu'il a eu un cœur, une âme tendre.


Il n'écoute pas vraiment quand Aelyce lui parle, regarde Curtius partir désolé de perdre une personne de discussion, et cligne des yeux en regardant la noble avant de s'écrier:

Quoi quoi quoi? Oh mais on avait parlé d'me laver une fois en ville tiens! J'vais y prendre un coup d'froid sur la caboche moi. Puis vot' mioche, l'aime bien mes bras comme 'sont. Allez ma baronne, j'm'a suis lavé y a tout d'm'ême d'ça trois belles années, j'suis cetain'ment sale, mais d'là à y dire que vos ch'vaux sentent meilleur, c'est point vrai!


Il se lève en grommelant, ne pouvant refuser un ordre de la souriante et enlève son haut en défiant quiconque du regard de venir lui frotter les pommettes.

Ma bonne dame, faudra y compter sans l'Curtius, il a l'air d'avoir les amours en d'sous de l'estomac l'pauvret. Puis arrêtez donc d'y rire, vous m'perturbez. R'gardez donc mon dos si vous l'souhaitez, mais faisons vite, j'aime pas bien les baignades, j'suis fâché avec l'eau. A la limite si c'était d'se soigner à la cervoise, j'y dis pas...


Son torse dévoile plusieurs coupures encore récentes ainsi que des cicatrices horribles à la vue, énormes et boursoufflées, jamais reprises. Mais le Kervineg, il s'en fiche bien de tout ça, ça ne lui empêchera jamais de tirer la ribaude. L'odeur par contre est nauséabonde, les plaies infectées, la peau noircie de saleté par endroit, faisant de lui un véritable homme champignon, premier champignon de l'histoire à être la nounou d'une gosse de bonne famille.


Aelyce_h
[Le grand bain]

-Lave le toi même, tes mains sont pas à un mâle près !

Une phrase qui eut l'effet d'un soufflet, c'est qu'il était de plus en plus véhément le Curt et elle a beau s'y attendre à sa froideur, méritée, elle la prenait toujours de court comme si on lui ôtait un tapis sous ses pieds.

-Tu préfères réchauffer les Gueretoises avec les tiennes?
reussit elle à grommeler quand il est passé juste devant elle et il eut le culot de lui répondre du tac au tac

-Demande donc au vicomte de t'accompagner à Guéret y saura t'réchauffer comme tu l'aimes.

Levant les yeux au ciel elle eut juste le temps d'avancer sa botte dans un élan vengeur, mais le jeune homme loin de tomber retrouva très vite son équilibre tandis qu'elle peste à haute voix sur son passage
-Et cette gourmette à ta main qui te l'a offerte? ta soeur peut être? Sûrement une femelle de celle à qui tu réchauffes leur mains en dévorant leur tartes!

Pendant ce temps là le vieux ne se faisait pas prier et procédait à un effeuillage en bonne et due forme, distinguant avec peine ses mots, s'offre soudain à son nez inquiet une troublante exhalaison, une 'odeur animale, de la sueur et du sale, l'effluve du trépas!


Ultime instinct de survie se boucher le nez, tandis que ses yeux découvrent avec horreur des plaies macerées. Un pas en arrière son avant bras bouchant son nez

Non trop c'est trop! Il te faudra une rivière pour te rincer et je suis sûre que tout du long on trouvera des gens empoisonnés et des animaux assomés
En route Kervineg, c'est à coup de seaux d'eau que je vais frotter mais vraiment j'ai peur peur de te decoller la peau pourrie


Un messager au passage la héla avec un lettre, qu'elle décacheta avec ses dents et la déroula sans pour autant exposer son nez, elle la lit le souffle coupé manquant de se prendre le pied dans une racine, bénissant le courrier qui lui fait oublier la vue assimilée à l'horreur que celle du dos du vieux "nounou"


Citation:
Ael,

J'ai reçu une missive de Kah ce matin ... la dernière dit-elle. Je suis effondré. Je ne comprends pas ce qu'elle me reproche ... j'ai tellement fait pour lui prouver mon amour, j'avais l'impression en tout cas d'en faire tellement .... mais tout cela ne vaut manifestement rien.

Tu sais toi à quel point elle compte pour moi, à quel point j'ai besoin d'elle même si j'ai fait le choix temporaire de m'éloigner d'elle. Je ne sais plus comment lui prouver mon amour. Même mes escapades du camp la nuit pour aller la retrouver ne suffisent plus. Mon désir le plus cher est de vivre en paix à ses côtés, je voudrais tellement qu'elle croit que j'ai accepté l'idée de ne pas être le père de l'enfant que tu portes. Tu m'a convaincue.
Je voudrais tellement arrêter tout ce carnage et retourner vivre avec elle, me réveiller chaque matin à ses côtés, la regarder dormir et l'écouter respirer. Tout ça me manque tellement Ael. Ici la mort est partout et chacune de ses missives est un rayon de soleil qui illumine ma vie. Sait-elle seulement que je les portes toutes sur mon coeur ? Sait-elle seulement à quel point je me sens fort grâce à elle ?

Tu me connais toi. Tu sais comment je suis face aux femmes et tu sais aussi que quand une a gagné mon coeur, il n'est pas si facile de me diriger vers une autre. Même si j'ai failli... j'ai appris la leçon et je ne peux pas vivre sans elle. Je souffre autant qu'elle de notre éloignement. J'ai envie de la regarder vivre, de la soutenir dans ses choix, de la prendre contre moi comme j'aime et comme elle aime. Loin d'elle, mon coeur bat au ralenti ... il la cherche nuit et jour ...

Tu es mon dernier recours Ael. Cette amitié qui nous lie désormais, j'ose y faire appel. Je te demande de lui écrire ou de lui parler si tu la croises; il est en effet possible que vous vous croisiez ... Dis lui qu'il n'y a rien entre nous à part une amitié profonde.
Dis lui que je ne peux me résoudre à lui demander de combattre à mes côtés juste pour que nous soyons ensemble. Je n'ai pas la force de la voir tomber à mes côtés, elle porte la vie Ael et tu sais combien je l'estime. Tu en as fait les frais, de mon paternalisme...

Aides moi Ael. Je ne sais plus où j'en suis. J'ai peur de la perdre. Je n'ai plus de raison de vivre sans elle.

Théo


Theophile avait besoin d'elle, de son amitié, elle la lisait inquiète et devant la rivière, elle repensait à ce désespoir que criaient les lignes tout en frottant la peau du vieux du mieux qu'elle peux, manches retroussées.
Plus tard elle lui écrira, elle écrira à Kahhlan, il faudra certainement aux jeunes femmes se croiser, qu'elle voie le nourrisson ressembler au baron avec ses cheveux châtains, qu'elle sache que les seuls sentiments qui la lient à Théophile désormais c'était une profonde amitié.

Kervineg l'arracha à ses pensée tandis qu'il rouspétait contre les derniers frottages de dos, elle avait fait même saigner une plaie


Pardon le vieux, promis je te soignerai, je ne peux pas te laisser comme ça, et c'est plus la gueuse qui te tombera entre les bras mais la nobliaute aussi


Il lui sourit de son sourire édenté, elle lui tendit ses vêtements secs et propres l'esprit ailleurs, puis tandis qu'il s'habille elle put s'arracher à ses pensées, à son inquiètude pour Theophile pour lui chuchoter un merci

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Curtius
Grommelant à tout va il était encore plus furieux des réflexions qui vinrent lui fuser au visage, alors qu'il s'apprêtait à quitter le feu de camp. L'homme se dirigeait rapidement vers sa couche, une modeste paillasse sous une peau de bête tendue entre deux branches. Pas apaisé pour un sous, il s'y coucha, et regarda son poignet sur lequel se trouvait le bijou...

Femme à qui je réchauffe les mains. Pf ! .... des mains..

Il ne comprenait toujours pas et ne comprendrait sans doute jamais comment elle pouvait comparer les deux faits, pas faute de lui avoir exposé tous les tenants et aboutissants en inversant les rôles, mais rien n'y fait. Bientôt ce serait peut être même sa faute... qui sait..

Marre de subir cela, marre d'être parmi tant d'inconnus.. Curtius déplia une lettre se trouvant en sa besace, cette dernière provenait de la fameuse dame de Guéret dont Aelyce "faisait semblant d'être jalouse", c'est ainsi que le jeune homme l'interprétait. Il fallait bien trouver parade à ses phrases cinglantes.. La lettre était amicale, et annonçait que la dame avait trouvé chausse à son pied, du moins c'est ce qu'il en conclut. Il scruta son poignet, pas faute d'avoir déjà retiré le bijou quelques fois, mais il l'avait remis lorsque les moments de solitudes si pesant venaient le retrouver. Besoin de se sentir appartenir à quelqu'un, même si c'est faux, même si c'est loin d'être si simple.. Il prit le bijou et le rangea dans sa besace, pour la dernière fois, il se l'était promis. Il ne s'était jamais épris d'elle mais aurait peut être dû, peut être..

Ne parvenant pas à fermer l' œil pour se reposer il se releva et alla marcher un peu, sa soeur voulait qu'il rentre, elle semblait maintenant détester Aelyce, depuis Bourges il n'avait pas eu le courage de lui écrire et préférait ne pas le faire. Pas le cœur, pas le courage non plus de lui expliquer l'inexplicable.

Il se rapprocha un peu du feu de camp et s'installa un peu à l'écart dans la pénombre, Aelyce lavait le vieux , souvenir qui lui revient en plein face d'un bain à Montluçon.. perdu dans ses pensées il ferma les yeux, le dos posé contre un tronc d'arbre...

Un bruit sourd d'épée frappant une autre, l'homme ouvrit les yeux subitement. Juste deux soldats qui s'exerçaient avec des éclats de voix. Curtius piaffait d'impatience de se donner corps et âme dans la bataille, de tout oublier le temps d'agir instinctivement. Il faisait souvent ce rêve, où, les cheveux en bataille, le bâton tournoyant autour de lui, curt rentrait dans les troupes ennemies et y succombait au premier coup d'épée... bêtement.. sans réussir à le parer et ce à chaque fois... le sang giclait de sa gorge et se répandait au sol...

Il resta là appuyer sur son tronc, luttant maintenant pour ne pas dormir..

_________________
Kervineg
Kervineg bougonne contre cette noble qui lui fait comprendre que les pires des écuries valent mieux que son grain de peau, qu'il apprécie à sa juste valeur, fier d'être celui qu'il est, en état de promotion certes, mais toujours en fonctionnement. La preuve en est qu'il sait grogner plus que de raison lorsque du linge râpeux et humide lui arrache la crasse par lambeaux, puis ronronner lorsque de douces mains viennent lui courir le long de l'échine, suivant ce drôle de chemin bosselé, appelé colonne.

Soudain, après lecture -mais il n'en sait rien n'écoutant pas Aelyce et continuant sa discussion peu cultivée sur le droit aux impôts et ses pensées respectueuses pour ce roy qu'il s'enfilerait bien jusqu'au trognon- de la lettre, des ongles lui lacèrent la peau, juste au dessus d'une plaie récente qui s'ouvre, dégoulinant de sang plus sombre qu'à la normale.
Il ne retient pas son cri, serre les dents, grimaçant sous la douleur, essayant par tous moyens de montrer du respect à cette jeune maladroite. Titrée certes, mais maladroite.

Le vieux se retourne, propre comme un goret nouveau né, sentant presque la fleur, si l'on en tient l'avis des animaux qui se réveillent après un sommeil forcé. Son regard croise celui de la dame, triste et perdu, il déglutit, ne sachant trop y faire sur les questions d'amour et de tendresse avec les femmes.


Oh m'remerciez point ma nobliote, j'y ai rien fait pour l'moment, puis si vous saviez.

Il a tout de même du mal à se retenir, une jolie jeune femme comme elle, offerte à ses bras qui s'étendent pour la serrer contre lui, malgré tous les fossés de leurs mondes respectifs, il lui offre la plus véritable des gentillesses qu'un homme de son âge puisse lui apporter.

Dame Aelyce, soyez heureuse, vous en avez un d'mioche comme j'aim'rait qu'tous les miens y r'semblent!
Z'avez ben d'la chance qu'il vous ait, vous êtes point une femme de faible.

Il desserre son étreinte soudain, prenant conscience de son audace, lui sourit comme il peut pour garder la façe, grommelant quelqu'excuse pour trouver une explication, puis se rhabille promptement pour marquer de nouveau le territoire séparant bonnes familles et gueux.

M'donnez point la bastonnade baronne, j'y tentait qu'à vous réconforter hein. Puis z'aurez b'soin d'moi maint'nant qu'j'sens bon pour y garder l'épouvantail. Entre nous j'l'aime point c'campement, les soldats c'est point mon univers, j'ai toujours été ben libre que m'v'là défilant sous un drapeau! Faites-y donc quequ'chose avant qu'j'y rende l'âme.
Pis pour l'amour du bon Dieu, allez voir vot' Curtius, il y vaut cent soldats et trois nobliots rien qu'à lui. Enfin j'suppose qu'si fallait comparer nobles et soldats, enfin vous m'comprenez ma dame, hein? 'Fin oubliez donc va, j'deviens gâteux moi.


Kervineg rejoint en hâte le feu de camp, reprenant le petit Théophane dans les bras pour mieux se protéger en cas de punition de la part de la belle. Il le pouponne comme un vrai père pour se rendre plus crédible, puis regarde Aelyce venir lentement à eux, toujours un peu dans ses pensées.

Oh! Puis faut qu'j'vous y montre l'coquet qu'il a dégoté le vieux Kervineg! regardez-y...

Il s'empare d'un morceau de tissu posé contre la bûche qui lui sert de siège, et se colle une dentelle horrible autour du cou, qu'il trouve tout à fait de bon goût mais qui en réalité se révèle bien plus affreuse et ridicule sur lui que sur le cul d'un ruminant ivre mort danseur de gigue.

Puis y aura les sabots qu'j'y ai taillé avec tout mon talent pour être présentable au d'vant d'vot' famille ma bonne dame! J'les y porterai avec fierté.


Kervineg achève ceux qui ne riaient pas encore de lui en présentant deux bouts de bois ressemblant à des barques grossières, avec pour toute décoration quelques fleurs incrustées certainement à subtils coups de pommeau d'épée et une gravure sur le dessous "Pouhr Thayofane".
Koreldy
Kelkepart entre Bourganeuf et Limoges:

Koreldy chevauchait de nuit comme d'habitude pourquoi de nuit me diriez vous?Parce qu'il aimait ça, enfin du moins la plupart du temps.
Mais ces temps ci, il y avait une autre raison pour qu'il voyage de nuit.La région était secouée par la guerre et s'il n'avait pas eu certaines affaires a régler, il y aurait sans doute participé.De quel coté?Sans doute celui qui aurait paru le plus juste pour lui, a vrai dire, il n'y avait pas vraiment réfléchi, il se renseignait juste pour savoir où en était celle ci.
Il allait de ville en ville, voyageant de nuit et ceux depuis son départ de l'Alençon, pour l'instant, il n'avait été nullement inquiété, ni par les armées qui manœuvraient dans la région, ni par la maréchaussée.Il faut dire que voyager de nuit avait son avantage de passer inaperçu.Bien que plus d'une fois, il était plus ou moins tombé sur des campements de certaines de ces armées.

Cette nuit, il chevauchait pour aller a Limoges, qui avait-il la bas?pas grand chose sans doute, mais cela était une étape essentielle pour sa future destination et puis bon, faire un peu de tourisme n'était pas si mal.Il se demandait où pouvait bien être sa mélu, il faut dire qu'elle avait mal pris son attachement a ce qu'elle ne la suive pas, par cette route.Qu'importe, elle s'en remettra pensa-t-il, mais quand cela était la question.
Tout en chevauchant dans cette forêt, il y eut une pensées pour ses amis qu'il a laissé en Alençon, se demandant s'il les reverrait un jour, l'Alençon sera si loin de la où il va.Il maugréa sur le fait de devoir repasser par la Gascogne, il a tellement de souvenirs de la bas, des bons... et des moins bons, beaucoup moins bons.Il se demandait s'il réussira a se contenir une fois la bas, où si une fois de plus sa verbe fera encore son office.

Il menait son cheval a un rythme infernal, on sentait que l'étalon prenait a réel plaisir a dévoré les lieux de forêt, a quoi bon prendre la route quand on peut prendre un chemin de traverse?
Koreldy arrêta son cheval un moment admirant le paysage, la lune était pleine, on y voyait en plein jours, d'un coté cela l'arrangeait, lui donnant une bonne visibilité, mais d'un autre coté, il serait plus facilement repérable.Cependant cela l'inquiétais pas plus qu'outre mesure, il savait se défendre et avait l'impression qu'une bonne étoile le suivait depuis un moment, il faut dire que rien de très grave lui était arrivé, il se demandait encore comment cela était possible, pas faute de chercher.
De l'endroit où il était, il surplombait une bonne étendue du comté.La vue était belle et au loin se dessinait la ville de limoges, capitales du comté.Il rabattit un peu plus le capuchon de son long manteau, le froid commençait a s'installer présage que l'hiver approche.
Il caressa l'encolure de son cheval et lui fit insidieusement comprendre que celui ci pouvait reprendre sa galopade, les arbres défilait a une vitesses folles, Koreldy prenait autant de plaisir a mener son cheval a travers bois que celui ci a chevaucher.Plus le temps filait, plus la distance entre lui et la ville diminuait, si bien qu'il ne fit pas trop attention a un détail qui aurait du le marquer, a première vu on eu dit un feu de camp, mais en y prêtant plus attention on remarque que ce feu est bien plus grand, le genre de feu qu'un campement d'une armée ferait.
Koreldy pensait que une fois dans le comté du limousin il serait plus tranquille, surtout vu le peu de gens qu'il a rencontré lorsqu'il a fait la route entre Guéret et Bourganeuf.
Sans y prêter attention, il se rapprocha de plus en plus du campement, imaginez la tête que pourrais faire un soldat qui fait le guet en voyant un homme encapuchonné a cheval se rapprocher du campement?

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Aelyce_h
[Les ombres du passé]

Les paroles du vieux résonnent un long moment dans sa tête tandis qu'elle fouillait ses affaires à la recherche d'onguent magique de ceux qu'on vous sort en taverne dès que vous dîtes aïe et qui vous guérissent tous les maux en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Bref, elle en appliqua une généreuse ration du bout des doigts, sur les blessures du vieux tandis qu'il faisait rire la galerie.
Puis ses mots concernant Curt trouvent en elle un écho "il y vaut cent soldats et trois nobliots rien qu'à lui", et seul le très haut savait comme il avait raison.
Elle aimait la réserve du jeune homme, rarement séducteur des autres femmes, se faisant passer pour impuissant, et pourtant..elle se surprit à rougir au souvenir de leur première nuit, où le jeune homme l'a touchée profondément, au delà de son corps, au delà de sa chair, un frisson parcourut son échine avant de chuchoter à Kervineg alors qu'il tenait Theophane dans ses bras, elle appliquant ses mains humides sur chaque blessure pour faire pénétrer l'onguent.


-Kervineg, je l'aime, mais j'ai peur.. peur de ma faiblesse face à Theo, de tout ce qu'il sait provoquer en moi en un regard. j'ai vécu aux côté du baron ma plus belle histoire d'amour, aucun regret, pas de déchirure, pas de trahison, aucune larme, une belle fusion..j'ai tout gâché moi même..je sentais que je le délaissais et paradoxalement cette attente de mon retour, de ma guérison l'étouffait...
Je l'ai libéré non point parce que je ne l'aime plus mais par pur amour.
Et Curt apparaît, j'ai lutté pourtant pour ne pas l'aimer, refusant d'être sienne, résistant..Je ne sais plus combien de temps je pourrais résister..je ne sais plus où j'en suis.


Baissant la chemise du vieil homme, comme on baisse le rideau elle se relève vivement, ses confidences échappées de sa bouche sans qu'elle ne les maitrise lui ont brûlé les lèvres et elle regrettait presque de les avoir proférées, elle qui mettait un point d'honneur à paraitre complètement remise de son amour pour Theognis.
Theophane se mit à pleurer et Kervineg le lui tend, elle évita son regard, le sien troublé, chamboulé et s'assit en retrait dos collé à un tronc d'arbre, la nuit étalant ses ailes doucement sur le campement de Memento Mori.

Le teton habilement glissé entre les lèvres du nourrisson en lui chantonnant une berceuse elle ferma les yeux, faisant le vide, ne pensant plus qu'à lui, la chair de sa chair, sa petite grouille du paradis.


Soudain un brouhaha, un cri, des voix d'hommes qui s'élèvent, elle ouvre les paupières se rendant compte qu'elle avait dormi, Theophane blotti contre elle devait être langé. Mais sitôt relevée que deux gardes approchaient au milieu du campement tenant un homme par les bras. Kervineg ressentant la tension vint réclamer le bébé "S'il te plait pourrais tu le changer? j'arrive" lui glissa-t-elle à voix basse.
Puis arrachant une torche plantée au sol, elle s'approcha curieuse de l'attroupement, les soldats se demandaient si c'était un espions Berrichons, puis approchant la lueur de la flamme, tandis qu'il ôtait sa capuche, elle blêmit.


-Ko..koreldy!

Son pire ennemi il y'a un an de cela en Gascogne, un homme qui avait osé insulter son père et qu'elle a provoqué en duel. Affrontement dont elle a failli ne jamais en sortir indemne si la main divine n'avait pas agit. Son ami Jo avait surgi et s'était nterposé de son corps entre la jeune fille au sol et Koreldy l'épée à la main.

-Que fais tu ici? sa voix avait abandonné la fébrilité de la surprise, redevenue ferme, glaciale.

_________________
Koreldy
Le passé nous rattrape toujours...

Il chevauchait a un rythme effréné, insidieusement, il se rapprochais de plus en plus du campement, mais sans vraiment y prêter gare. Il leva la tête un instant et se rendit compte qu'un feu était allumé non loin, ses pensées ne firent qu'un tour dans sa tête, il tira sur les rênes de son cheval quand soudain un bruit grave arriva jusqu'à ses oreilles.

HALTE LA!!


Il chercha a savoir d'où venait ce son, instinctivement sa main effleura le pommeau de son épée, il descendit de son cheval lorsque deux hommes arriva sur lui, la lance incliné vers sa tête. Charmant accueil pensa-t-il, sans doute les homes alertés par un guetteur, qui sait peut être qu'un archer était caché non loin. Koreldy se demanda quelle démarches valait-il mieux adopter, rosser ces deux hommes et partir au triple galop ou leur obéir bien gentiment. Évidement la première solution lui plaisait beaucoup, mais cela était-il avisé de se comporter ainsi?
Instinctivement sa main droite poussa légèrement son épée hors de son fourreau de façon a ce qu'il puisse la dégainer facilement et surtout rapidement.
On sentait que les deux soldats devait être ici depuis un moment, leur soif de combat n'était point étanchés, ils avait l'air vigoureux voir un peu empotés, le genre de soldats qui commençaient a prendre leurs aises. Leurs tenues ressemblait a des pièces rapportées, recousues ci et là, on sentait que l'armée n'était pas une armée si régulière mais faites a la va vite, avec un peu tout les braves qui voulait bien la composer.
Il décala légèrement son pied gauche se mettant ainsi dans une position où il pourrait attaquer, tout son corps se préparais a se battre, le moindre de ses muscles commençait a se contracter, sa concentration s'accrut et il défia du regard ses futurs adversaire.Il savait que s'il faisait un faux pas, il serait mort, en soi cela l'amusait.Puis l'un des soldat pris la parole, celui ci semblait plus âgé que son camarade.


Que faites vous dans les bois a cette heure ci?


Il était tenté de dire qu'il était parti a la cueillette au champignon mais cela aurait été un peu trop désinvolte, surtout que même s'il n'était pas vraiment en infériorité par rapport a ces deux la, il ne savait pas a quoi s'attendre une fois les deux hommes attendre, qui sait ce qu'il se passerait?La prudence était de mise, du moins pour l'instant.Koreldy se racla la gorge (de façon distingué comme même) et prit la parole.

Et bien c'est très simple messires, je me rends a Limoges, simple étape de mon long voyage.Il est exact que je n'emprunte pas la route mais mon cheval préfère chevaucher en foret et je dois dire que j'apprécie plus de voyager par ce chemin que par la route...


Koreldy se douta que les deux soldats ne le croiraient pas, mais en soi cela était la vérité pure et dure.Pour une fois, il n'avait pas eu a mentir sur le motif de sa promenade.Le soldat qui avait prit la parole ne fut pas très convaincu, lança un regard a son comparse, puis se retourna vers Koreldy.

Vous allez nous suivre jusqu'au campement, la bas notre chef éclaircira la situation,
il regarda mon épée et grimaça, puis rajouta, vous pouvez la garder mais vous amusez pas a la sortir on veille sur vous...

Il laissa sa phrase en suspend, sans doute pour essayer de me faire, ce qui ne pris pas.J'acquiesçais au dire du soldat et les suivis jusqu'au campement, l'un des soldats était devant moi l'autre derrière tenant la bride de mon cheval.Le chemin jusqu'au campement fut long non par la distance mais par l'ennui.On entendait le bruit de la forêt endormi et de son activité nocturne.Aucun des soldats ne parlèrent, ce qui fit que la promenade longue et ennuyeuse.
Le campement était basique, des tentes dressée ci et la, un peu d'activité comme on en trouve dans un campement la nuit, sans doute des parties de ramponneau accompagné de bons alcools et d'autre qui dormait pendant que certains veillaient sur le camps.
Les deux gardes amenèrent Koreldy vers le milieu du campement ce qui rameuta quelques soldats.Il se demanda où il était arrivé, était-ce la foire?
Le vieux soldat regarda Koreldy, pendant que l'autre amena son cheval avec les autres chevaux.Il s'adressa a Koreldy.


Ôte ton capuchon voyageur, qui sait peut être ton visage est-il connu...


Koreldy n'en avait pas vraiment envie, surtout qu'une petite pluie fine tombait.Il repoussa son capuchon laissant apparaitre sa masse de cheveux hirsute et toisa le vieux soldat des ses deux yeux vert, un léger sourire aux lèvres.Quand soudain, il entendit une voix familière, une voix qu'il n'aurait pas forcément envie d'entendre une fois de plus.


-Ko..koreldy!


Il dissimula sa stupeur en accentuant le sourire qui lui pendait aux lèvres, il savait qu'elle n'aimait vraiment pas ça et cela l'amusa déjà.Il sentait ses yeux entrain de le scruter, de la détailler, il est vrai qu'il n'avait pas beaucoup changer, son corps était certes plus vigoureux qu'avant, en revanche, elle avait changée.Elle était devenu femme et en avait les atouts mais est ce que son âme était toujours la même?

-Que fais tu ici?


Son ton était redevenu glacial, il se doutait que celle ci ne le pardonnerais jamais, mais cela il s'en moquait.A quoi bon se soucier du jugement d'une personne qui croit que c'est a elle de régler les affaires qui regarde un autre qui regarde son père.A croire que ce jour la, elle s'est crue plus grande que son père,vivre dans un rêve c'est beau mais quand celui ci se brise, ça peut vous anéantir.

Ce que je fais ici?Mais je cueille des champignons pardi, seulement ces deux hommes, montrant les deux soldat qui l'avaient amenés ici, m'ont dit que c'était leur secteur de cueillette et que je ne devais y toucher.

Il se demandait comment allait réagir le vieux soldat, a vrai dire, il s'attendait a prendre un coup de sa part, mais ce qui l'amusait encore plus, c'était de voir comment celle ci allait réagir.

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Aelyce_h
[Campement Memento Mori : Le temps édulcore l'histoire]


Koreldy..et à sa vue, le souvenir de son visage revint, l'épée levée au dessus de son corps frappant sans réserve, frappant à y revenir, les deux n'étaient pas à force égale, le duel était illégal, heureusement que son ami Falco accepta d'être un arbitre, avec quelques témoins discret devant un chêne séculaire, appelé le chêne de l'Oliphant sur la route de Mont de Marsan.
Journée mémorable de par sa rencontres avec Foulques, un ami au vicomte, et qui fait partie de ces hommes qu'on n'oublie jamais, tellement leur folie frise le génie.
Le corps de Jo, la couardise de son fiancé à l'époque révélatrice de ses sentiments défaillants pour elle..et la Gascogne belle dans toute sa splendeur, la Gascogne entachée des premières gouttes de sang, sur une robe de neige immaculée, beauté morbide qui va désormais hanter les souvenirs de la jeune femme longtemps après.

Elle fixa longuement Koreldy, sa remarque narquoise ignorée, elle fit geste au soldat de les laisser seul à seule

-Tu peux nous laisser, je le connais j'en fais mon affaire.

Joignant le geste à la parole, déposant la torche à nouveau, elle le devança vers le feu de camp, investissant un rocher, les flammes réchauffant son corps transi par un froid intrinsèque, les frissons se soulevant souvenir après souvenir.
Puis s'éclaircissant la voix, elle leva son regard sur Koreldy

-J'ai froid, et bizarrement la blessure à ma cheville me gratte..sais tu que je porte un bracelet à hochets depuis pour la cacher offert par Cérénia la gitane labritoise?

Elle n'aimait pas comment certains souvenirs affaiblissaient sa voix, et investit un bâton pour remuer l'amas de branches qui flambe joyeusement réchauffant les soldats ici et là, affairés à discuter, nettoyer leurs armes et pour certains s'entraîner accaparant son regard, avant de le reporter sur lui.


-Racontes moi d'où tu viens pour goûter les fameux champignons Limousins? et ton voyage à Alençon?
..Elle se ressaisit, passé ressurgit était étrangement plié et rangé, bizarrement plus elle le regardait plus elle se rendait compte que la monstruosité de son vis à vis était toute relative. Faire confiance au temps. Il adoucit l'amertume du passé.

-et Yannblue..Saint Yann comment va-t-il? il me manque cruellement...

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Koreldy
Parfois la vie vous surprend...

Il a des fois des choses qui vous surprennent dans la vie, ce soir la Koreldy était témoin de l'une de ces choses.Alors qu'il s'attendait a un sort un peu plus cocasse, le voila dans des draps confortable.

-Tu peux nous laisser, je le connais j'en fais mon affaire.

Koreldy ne put cacher sa stupeur, son sourire s'effaça sur l'instant, a ce moment précis, il comprit qu'il n'a plus affaire a la jeune fille qu'il avait connu, mais a une femme qui se complète jours après jours.Un an, un an et la transformation était hallucinante, Koreldy n'osait se demander ce qu'il a bien pu se passer dans sa vie pour qu'elle devienne ainsi.Lui aussi avait traversé ce genre de passe, il y a des moments où l'on touche le fond, mais quand on remonte on est au sommet, c'est un peu ce qui se passait pour Aelyce.
Koreldy retira sa main du pommeau de son épée, sa tension se relâchait doucement.Il regarde le vieux soldat partir avec une mine non satisfait, il est clair qu'il aurait bien voulu passer a tabac Koreldy.Ainsi la rumeur de la venue des Memento Mori était fondée, il comprenait pourquoi il avait croisé tant de gascons et entendus parler d'autres.
Il suivit la jeune femme qui s'avançait vers le feu de camp, la regarda investir un rocher et s'installa sur un autre profitant un peu de la chaleur du feu.De belles flammes crépitait, la vue était agréable.
Bizarrement aucun flashbacks du duel avec celle ci ne lui revint, alors que cela lui avait hanté de nombreuses nuits après, il se demanda si cela en était de même pour elle, mais n'osa pas lui poser la question.


-J'ai froid, et bizarrement la blessure à ma cheville me gratte..sais tu que je porte un bracelet à hochets depuis pour la cacher offert par Cérénia la gitane labritoise?


L'image de la gitane Cérénia lui revint en mémoire, puis celle de Stargate son ami, puis labrit, cela était comme un jeu de dominos qui s'empilait ou comme si l'on tirait sur un fil, ses souvenirs revenait petit a petit, mais est-ce que les démons de cette période ressurgiront-ils?

Cérénia... une gentille fille, douce et sympathique, je me demande si elle est encore avec Stargate.Cela me fait penser a Labrit et certains de ses habitants, certains qui ne sont plus malheureusement...

Il eut une pensée pour zophia, son ami, me voit tu de la haut?Amie de cœur perdu a tout jamais ici bas mais qui sait nous nous reverrons peut être la haut.
Il trifouilla dans sa besace et en sortit une gourde, il défit le bouchon, huma l'odeur exquise et la tendit a Aelyce en premier.Et oui même les sales gosses sont parfois de parfait gentleman.


Vin d'Anjou...


Son regard se reperdit dans les flammes chatoyantes du feu de camps, quand soudain aelyce brisa le silence de leur voyage dans le passé en pensée.

-Racontes moi d'où tu viens pour goûter les fameux champignons Limousins? et ton voyage à Alençon?..
Elle se ressaisit, passé ressurgit était étrangement plié et rangé, bizarrement plus elle le regardait plus elle se rendait compte que la monstruosité de son vis à vis était toute relative. Faire confiance au temps. Il adoucit l'amertume du passé.

-et Yannblue..Saint Yann comment va-t-il? il me manque cruellement...

S'il n'était pas assis, il en serait tombé sur le cul, elle lui parlait comme lorsqu'ils étaient amis, comme si de vieux amis se retrouvaient et racontaient leur vie.Sentiment bizarre pour deux personnes qui se sont détestés.Il respira un grand coup, son sourire habituel rhabilla ses lèvres et son regard reprit son naturel.Une légère bise s'était levée faisait osciller ses mèches de cheveux.Au lieu de regarder le vent, il la regarda elle, non l'enfant qu'il avait connu, mais la femme qu'elle est devenu.

D'où je viens?...Mais d'Alençon pardi, finalement mon voyage en Alençon a été plus long que prévu... Tu sais a quel point, je ne sais rester en place?bah ça m'a encore repris, municipales, armée, ducales bref des broutilles.J'ai même travailler avec Yann, au sein du conseil ducale, c'était très sympa...

Il eut une petite pensée pour tout les amis qu'il a laissé la bas, espérant les revoir un jour.Lorsque l'on vit de beau moment, voir des moments inoubliables, il est difficile de les oublier, on les scellent a jamais en nous voir dans notre cœur.Il est bien connu, les souvenirs qui nous reste sont souvent les meilleurs, qu'ils soient positifs ou non.
Koreldy écarta cette pensées, s'humecta les lèvres a coup de vin d'anjou, bah oui il a pas perdu cette bonne habitude de se désaltérer, puis reprit la où il s'était arrêté.


Quand a tipiou, il va bien, je dirais même très bien.Il s'est trouvé une compagne, ce qui ma foi, a étonné tout le monde.Tu devrais commencé par lui écrire je pense et puis tu sais, l'Alençon n'est pas si loin tu pourrais lui rendre visite, ça lui ferait plaisir.Ceci étant dit, ce n'est que mon avis...
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Curtius
Soudaine agitation dans le campement, un homme pris par des soldats. Une fouine Berrichonne ? un paysan voleur de nourriture? ce n'était en fait rien de tout ça et Curt reprit rapidement son attitude passive qui lui valurent quelques regards noirs de soldats passant tout proche de lui..

Bah quoi ?? grommelle t il quand on le regarde un peu trop..

La pression était bien retombée et l'homme "intrus" commença à s'entretenir longuement avec Aelyce comme on le ferait avec une vieille connaissance. Le jeune homme profita de l'occasion pour rejoindre le feu de camp et Kerving qui se trouvait à l'écart du groupe s'attelant à changer le marmot...


Hey l'vieux, tu me passe le bambin?

Associant les gestes à la parole il prit l'enfant dans ses bras et le berça discrètement, loin des yeux d'Aelyce, le regard complice vers Kerving air de dire "et pas un mot". L'enfant avait le bout du nez glacé, l'index de Curt glissé entre la petite main aggripée autour, il continua de réchauffer l'enfant contre lui attendant que le vieux finisse par raler et le réclamer..

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Aelyce_h
[Au combat!]


Il lui parlait de l'Alençon et elle tendit la main machinalement récupérer la flasque de vin, une gorgée puis elle s'étouffa crachouillant le liquide excellent par ailleurs en toussant fortement, heureusement le bras souple, elle se donna quelques tapes sur le bas du dos, avant de s'essuyer la bouche du revers de la manche marmonnant d'un air ahuri, les yeux exorbités


-Yaannn..une compagne? tipiou? le duc d'Alençon N fois avec des bannières jaunes poussin? le moinillon? nous parlons du même Koreldy??? Lui une compagne? Secouant ses boucles brunes l'air incrédule elle se mordillait la lèvre fort pour ne pas rire. Quelle femme, de quelle espèce a pu accomplir cet exploit? Elle l'imaginait être la curiosité de l'Alençon, à elle seule un motif de visite au duché.

-Je lui écrirai certainement, beaucoup de courrier m'attend, je ne suis pas connue pour être douée en matière de relations épistolaires. chez moi si silence tout vas bien, le courrier c'est pour les urgences, bonnes ou mauvaises.
Les yeux rieurs par la bonne nouvelle, elle remarqua au loin une agitation, Mousse avait quitté le tripatouillage de miches de pain pour distribuer les ordres de la comtesse et de son père depuis Gueret et Châteauoux.
Son oeil averti, les chuchotements entre soldats, ceux qui mettent instinctivement la main à l'épée, les pas plus pressés plus vifs, cette petite tension dans l'air qui annonce un orage.
Aelyce se releva vivement gagnée par l'excitation à peine perceptible qui règne.
Son bras se tend, le geste franc, et elle lui tend la flasque en le regardant droit dans les yeux

-Je me dois de prendre congé, nous allons lever certainement le camp. Bonne route Koreldy.
Enjambant le rocher elle se retourne une dernière fois pour lui lancer un clin d'oeil
-Pour les champignons dans ce coin.... évite de trop baisser la tête, sinon c'est toi qui sera pris pour un

Tout en cherchant le vieux et son enfant, elle s'humectait la lèvre inférieure savourant une goutte de vin comme elle buvait en Bourgogne. Curt était aux côtés du nounou d'enfer, et au fur et à mesure qu'elle les approchait elle se rendait compte qu'il tenait Theophane dans ses bras. Lui qui la déteste, lui qui lui en veut, elle en eut un frisson, demeura immobile troublée agréablement par cette vue, enviant son propre nourrisson de profiter de ces bras apaisants.
Puis il la vit, leurs regards se croisent un instants, masques tombés le temps de quelques dizaines de secondes, trop courtes, trop intenses qui demeurèrent tel un rêve, un espoir fou d'un possible amour entre eux, avant qu'il ne reprenne son masque de froideur tendant le bébé à Kervineg

En deux enjambées elle lui saisit le bras

-Curtius il faut qu'on parle tous les deux, et non pas à propos de Theophane...
Je..

Devant son regard glacial telle une lame, les mots s'émiettèrent, trouver une parade, le sujet attendra
J'ai une hache pour toi demande au logisticien, je sais que tu as les écus mais pas d'arme disponible, ce n'est pas l'idéal mais c'est mieux qu'un bâton..
fronçant le bout de son nez, devant son air étonné, elle rosissait à vue d'oeil finissant par relâcher son bras
...me regarde pas comme ça..je me soucie pas de toi...mais de notre armée, plus tu es fort plus il y'a de chances qu'elle survit.
Ah maladresse quand tu nous tiens, il repartit aussi sec tandis que les ordres devenaient plus clair.

Levée de camp!

Ce soir ils passent à l'attaque de l'armée Berrichonne infiltrée au limousin...ou du moins ce qui en reste, mais ça elle ne le savait pas encore.





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Burrich
[Ou pas...]

Toute la nuit ils marchèrent depuis Limoges, dernière endroit où l’armée de mercenaires et de soldats de tous horizons avaient établis campement. Les timides rayons d’un soleil levant guidaient leurs pas en direction de Rochechouart. C’est cette route, sur laquelle on peut encore constater traces de passage récent d’hommes armés et de chevaux de guerre, qu’ils balayent à la recherche de l’ennemi. L’armée Périgourdine avait réussi à empêcher les Berrichons d’aller plus en avant, les piégeant entre les deux armées alliées. Après quelques jours d’immobilisme, les Memento Mori avaient décidé d’aller les cueillir, et accueillir leurs hôtes imprévus en bonne et due forme...

La Brute Gasconne, bientôt Limousine marche en compagnie de ses frères d’armes, balayant l’horizon du regard. Tout à coup, des bruits lui parviennent de l’avant du cortège armé. Surement l’armée ennemie qui pointe le bout de son nez. Gueldnard pas bien loin, il lui fait signe de le suivre, tandis que les lances se séparent pour aller traquer l’ennemi dans la forêt. Surpris par une telle démarche face à des adversaires en nombre, Burrich interpelle un soldat à l’allure plus perspicace que les autres.

-Qu’est ce qu’ils foutent?
-Nan... on a aperçu deux individus en armes plus loin, puis s’sont fait la malle, pas d’armée en vue pour l’instant...

Pas vraiment troublé par la nouvelle, pensant qu’il s’agit là d’éclaireurs, que l’armée n’est donc plus très loin, le Gascon pénètre dans la forêt ombragée bordant la route et fouille les taillis un par un avec Gueldnard dit le Blond comme équipier. La tension grimpe crescendo quand brusquement l’épée d’un voisin contrecarre bruyamment l’assaut d’un des traqués, s’étant fait repéré. Burrich se rue sur la proie qui recule de plus en plus, prête à s’enfuir avant qu’un autre groupe allié ne déboule pour lui barrer la route. Faut toujours tout partager dans une armée, même les victimes. Va encore être une sacrée boucherie...

La lame au clair, il assène de rudes coups à sa victime, une femme dont la faible luminosité régnante laisse entrevoir une tenue bariolée. Après quelques violents échanges, le mercenaire s’écarte quand la première goutte de sang perle sur sa victime. Un gamin ainsi que plusieurs autres venaient de percer la défense de la donzelle.


Bah! Y en aura pas assez pour tout l’monde nom d’diou!

Grognements allant bon train, le Burrich se fraye un nouveau chemin vers sa nouvelle cible: une blonde aux cheveux de paille. Celle ci ne tarde pas à répondre à ses avances soldatesques mais la première touche lui revient à lui le mercenaire. Le Blonde chancèle mais ne perd pied quand soudain les autres lourdeaux s’amènent pour lui piquer sa donzelle.

Bordel! L’est à moi celle là!!

Le même gamin qu’aupravant, même pas d’âge à lever une gonzesse au clair de lune, et déjà armé jusqu’aux dents arrache un cri à la blondasse à lui vriller les tympans.

Rhaa ‘core toi sale gosse! Bon sang t’as eu la précédente, celle ci c’est moi qui l’a fini, non mais! R’tourne faire mumuse ‘vec tes copains va, c’est pas d’ton âge...

Pas qu’il ait réellement un grief contre le gosse d’apparence plutôt bourgeoise, mais l’aime pas qu’on lui tire ses victimes la Brute... Surtout qu’il en a pas eu des masses jusqu’ici, une blessure d’une demi journée à peine à l’épaule l’ayant contraint de reculer – chose qu’il déteste par dessus tout- devant les murs de la cité Castelroussine.

L’est temps de conclure, à présent. Autant que ça aille vite quand le combat est inégal. La mine sombre et l’épée vengeresse il barre la poitrine de la soldate ennemie d’une profonde blessure qui ne manque pas de la couvrir de son propre fluide carmin. Laissant aux autres le soin de déposer leur patte sur la femme dont on se demande par quel miracle elle tient sur ses cannes.

Une fois le corps de sa victime tombé au sol et les coups de lames interrompus, le mercenaire soulève le visage de la femme en l’agrippant fermement par la tignasse et comme précédemment en Berry la marque d’un "V", leur symbole, sous l’oeil sénestre... Il n’aime guère ce genre de sauvagerie mais s’y prête volontiers en temps de guerre ou certaines règles peuvent être mises de côté, même si cette Brute s’embarrasse déjà bien trop souvent de principes à son goût...

Les combats cessent rapidement après cela, chacun reprend ses esprit et la tension retombe dans un froid glaciale empli d’une certaine amertume. On essaye de faire parler les victimes qui ont encore leur mâchoire intacte pour savoir où est l’armée qu’ils étaient censés combattre. Hélas, les réponses n’arrangent rien. Le chef d’armée Tadek semble avoir dissout ses troupes et s’est enfuie on ne sait où, peut être même les ont ils laissé passé. Un coup de pied rageur vient frapper une pierre et l’arrache à cette terre dont il fera bientôt partie et qu’il compte bien continuer à défendre bec et ongle au nom de ses amis et de ses habitants qu’il estime, pour certains du moins...

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Constantin_de_vergy
Le jeune homme arriva enfin au campement que ces chefs lui avaient demandé de rejoindre, enfin il était intégré dans l’armée chargée de poursuivre les ennemies de son nouveau duché.
Il avait hâte de prouver sa valeur en combat.
Mais il subsistait un problème, il avait certes une légère armure avec les armes de ses terres et de ça famille ciselée sur le devant, deux bons boucliers et un solide bâton, mais en combat un bâton ne suffira pas, il va falloir qu’il trouve une épée rapidement, et quoi de mieux qu’un campement plein de soldats pour en trouver une ?
Il se mit donc aussitôt en quête de l’arme.
Apres avoir interrogé de nombreux militaire, on lui présenta enfin une personne susceptible de lui en fournir une.



Dame Aelyce…Je suis Constantin de vergy, on vient de m’indiquer que vous auriez une épée de disponible, et justement j’en cherche une pour pouvoir participer aux combats à venir, mon bâton est par trop insuffisant pour une vrais bataille, j’ai un bouclier a vous proposer si vous avez besoin.

La jeune femme souria en voyant le jeune homme.

J’ai effectivement une épée en trop et comme je n’ai point de bouclier, je te propose un échange comme cela nous serons fin prêt pour la bataille.

Sitôt dit sitôt fait, l’échange effectué, avec quelques espèces sonnantes en sus, il se sentit prêt à attaquer une armée à lui tout seul.

Je…vous allez croire que j’abuse un peux, mais je ne connais personne ici, en fait je viens d’arrivé en ce duché du Limousin et je ne connais quasi personne, puis je rester en votre compagnie ? on pourra s’épauler lors des combats…

A peine la jeune femme acquiesa à sa demande qu’ils reçurent l’ordre de marche, ils allaient enfin à la rencontre des Berrichons.
Apres quelques heures de marche, ils se retrouvèrent enfin face à l’ennemie.
Quelques minutes après les ordres de combats furent donné.
Il sorti enfin son épée de son fourneau et ce précipita aussitôt dans la mêlée.
Avisant une femme, manifestement déjà blessé, mais faisant toujours face à ses adversaires, il lui assena de toute ces forces un coup d’estoc, elle encaissa le coup mais refusa de tomber, il continua donc de la harceler, elle finit enfin par tomber face contre terre.
Constantin était dans un dan un état second, il n’arrivait plus à réfléchir, il prit à partie une seconde femme et tapa comme un sourd, utilisant toutes les techniques que lui avait appris ses maîtres d’armes et sa tante Cerridwen.
A ce moment la un homme, manifestement courroucé l’interpella vertement.


Je ne suis pas un gosse, je suis pratiquement majeur et moi au moins j’ai put achever mes adversaires.
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