[RP]L'Auberge de la Chope Joyeuse

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Mabelle plongée dans ses pensées, entendit le rire d'Aliz puis une voix qu'elle ne connaissait que trop bien pour sa prononciation du mot "Calva". Elle s'essuya les mains puis accourut rencontrer les filles.


- Hey !! Aliz !!

Mabelle lui fit une accolade chaleureuse.

- Tu as vu ! ça y est je suis partie dans mes fourneaux ! Je vais faire une annonce dès demain..... pour ta fête^^Hihi ! je veux faire une fête magnifique pour ton baptême !!


Mabelle trépignait de joie puis aperçut le paquet d'Aliz...

- Waaaaaaa !!! tu as ramené de la viande !!!! Youpi !!! Je vais demander une des bonnes recettes de Pitt^^mmmmmmmmm!!! on va faire un festin ! Je suis déjà dans mes tartes !


Mabelle aperçut sa poivrote préférée déjà en train de réclamer son Calva...


- Ohé Esmeyyyyy !! On dit "Bonjour "d'abord !!!

Mabelle rit de bon coeur et alla embrasser Esmey.

- Mais bien sûr que j'ai du Calva ! Pfff!! Avec Pitt et Ythares bientôt en plus ! j'ai fait livrer plein de tonneaux !!!

- Aliz assieds toi je nous ramène un bon Calva !

Mabelle partit en riant chercher le "nécessaire à étancher la soif"....

- Voilà ! On va commencer par Esmey avant qu'elle ne fasse un malaise !

Mabelle s'assoit en poursuivant le service

- Bien alors les filles ? que pensez vous de cette auberge ?? Esmey t'iras voir les chambres, tu ne vas pas en revenir ! N'est ce pas Aliz ??!!

- Bon, puis racontez moi un peu les potins...
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Coucou les filles ! Je passe juste vous féliciter, c'est raiment beau et accueillant !!!

Angelram alla bisouiller Mab et Esmey, saluer Alizarine et Jenjitai, s'appretant à remaprtir quand il remarqua les tonneaux de calva tout prets à etre bus.

Finalement, je vais peut etre rester un peu...ab, où as tu rangé les verres ?

L'Ecossais regarda les demoiselles de son sourire le plus innocent, et éclata de rire
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- Non Arriane, je reconnais même que je ne suis pas souvent venu en taverne ces derniers temps, mais admets que la Chope Joyeuse sans Mabelle, ce n'est pas pareil que la Chope Joyeuse avec Mabelle !
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Luhpo de Lionne

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Angelram était ravi à l'idée de faire une petite fete, surtout avec ses amies fraichement retrouvées.

Compte sur moi pour la musique !!!! je serai là !!! comme j'ai hate !
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Mabelle trinqua puis voyant ses amis qui commençait déjà la soirée sans même l'avoir préparée se dit qu'il était grand temps de commencer...Elle les abandonna un temps pour aller chercher au village ce qui lui manquait. De retour elle vit qu'aucun n'avait bouger mais que les chopines s'accumulaient ! Elle posa ses paniers, se plaça devant eux les bras croisés et rit de bon cœur :


- Ah bah bravo !!! Je vois que ça avance !

- Bien si on commençait ? Il faudrait trouver Pitt pour la viande...

Et pendant que nous trinquons, je voudrais pouvoir offrir les cadeaux de ma filleule ^^


Mabelle se dirigea vers un buffet où elle avait caché les cadeaux d'Aliz. Elle sortit deux paquets...Elle sourit et caressa de sa main son pendentif offert par Aliz pour son propre baptême...
Elle referma la porte du buffet et rejoignit ses amis se dirigeant vers Alizarine :

- Tiens ma belle, ceci car la coutume veut que nous offrions un vêtement blanc et celui là pour que nous soyons jamais très loin l'une de l'autre...avec un petit clin d'œil à la Dame Rouge...

Mabelle lui sourit affectueusement et tendit les paquets qu'Aliz ouvra avec empressement :




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Arriane avais pris des heures a préparer de jolis petits gateaux qu'elle apporta avec fierté.

Voila Mabelle comme desserts pour sucré le bec de tout le monde avec de jolis couleurs printanières



Régalez vous je les ai fais avec amour pour vous tous!!!!!

Bonsoir a vous désolé du retard j'ai ouie dire qu'on me cherchait, voici mesdames deux au choix.
Il ouvrit son livre de recette et en tira deux de viandes, porc ou mouton , deux viandes de Dieppe.

Chair de porc, la longe en rôti, en hivers, et en été, aux aulx verts, cuisez des oignons et du pain grillé, et broyez au mortier, puis mouillez avec de l'eau où le porc sera cuit, puis mettez à bouillir et mettez sur les morceaux qui auront été arrosés et du sel, et mettez ceci dans des écuelles, avec du civet par dessus.



Espaule de mouton

Pour farcir espaule de mouton, soit l'espaule rostie en broche, et non pas fort cuyte, et la tirés, et ostés toutes les peaux par dessus, et hachés le plus menu que faire se pourra avec du lart cuyt et ung foye de cochon, et du percil largement, ysope, pouliot et marjolaine crue; que tout soit haché avec l'espaule et huyt moyeulx d'eufz à la farce, et qui veult, on y met du gingembre, du sucre et du sel, et dois garder l'os de l'espaule tout dégarny de chair, sain et entier; et puis ayés une taye de veau ou de mouton, le plus maigre que vous trouverés, et l'estendés sur un ays bien net, et mettés la moityé de la farce sur la taye de veau ou de mouton, et puis prenés l'os de l'espaule et le frapés dessus tant qu'il entre dedens; et après, prenés le surplus de la farce et faictes en façon de l'espaule, et puis remettés les hors de la taye sur l'autre, et deux ou trois petites brochètes de boys pour les tenir, et puis mettés la sur le gril à petit feu, longuement, et, ce fait, la dorés de moieux d'eufz d'ung costé et de l'autre d'une plume; quant ce sera fait, la mettés en ung plat et en servés au derrenier.
dis mab pour mon mariage tu as combien de chambres???
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PAX NORMANIA , votez normand

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Ythares se reveilla avec la furieuse impression que ses cheveux se trompaient de sens pour pousser...
Il passa une main sur son visage, appuya sur ses yeux et tenta de se rappeller les événements de la veille. Il gratta sa barbe naissante, expira en vidant ses poumons et reconnut l'odeur fétide d'un poneys crevé sur un lit de calva. Il grimaça.
Il regarda autour de lui: la chambre Blanche...Il se souvenait de la douce chaleur de Mabelle et de leur folle nuit d'amour.
Il se leva et les souvenirs affluèrent:
-tout doux autour du nombril : épilation à la cire par Aliz!
-douleur lombaire : danse exotique frénétique!
- pelade sur le tibia....heu...épilation à la cire par Aliz!
Il tenta d'appeler Mabelle: "MaAâArRBbelle?"
-voix de crapaud égorgé: chants et calva!
Il ressentit une envie pressante et se dirigea maladroitement vers les latrines.
Il commençait juste son exonération vésicale lorsque un souvenir s'imposa à lui:
"Piiiitt?" chuchota t'il
Il se souvenait: Pitt vautré devant l'auberge, bourré à souhait, caressant sensuellement Termi aux endroits fraichement épilés...Il était supposé garder la ville...
"si Aliz te voit elle va te faire vomir tes intestins par les narines!"
Il avait chargé son nouvel ami sur l'épaule et était parti en direction de la cachette la plus sûre. Il avait déposé Pitt avec précaution, lui tenant encore la tête, car il n'avait su où la poser. L'image de lui tenant la tête de Pitt comme un nouveau né, lui avait fait penser à "la vierge et l'enfant" qu'il avait vu, un jour, dans une église. Il avait été pris de fou rire et, maladroit, avait laché la tête.
SPLAAATCH
"oup's!" Il avait parlé à son ami : "Pitt ici il y a plein de bouts de gens que tu aimes et qui t'aiment...tu devrais bien dormir avec tous ces doudous!"
Il était alors retourné à l'auberge en riant mais n'avait pu, en passant devant Termi qui ronflait, réprimer l'envie de montrer son affection pour le chien dans le langage canin. Manifestement soulagé il avait retrouvé Mabelle dans la chambre blanche.
Il se souvenait de tout!
Il vérifia que Pitt n'était plus là et fit ce pour quoi il était venu.
Il retourna à la taverne attiré par les douces effluves "d'un truc au four qui sent rudement bon et que j'en veux"

En se reveillant, Angelram sentait le mal de crane faire des ravages. Il ouvrit peniblement les yeux, et vit qu'il n'était pas le seul dans ce cas ! Il avait bien fait de mettre ses instruments à l'abri avant d'etre trop cuit !

Maaab ? Pitt ? Ythares ! z'etes debout ?

En tout cas, son odorat n'était en rien altéré ! Quelque chose cuisait, et cela sentait rudement bon. Il enjamba les corps assomé par le calva de ses amis, et se dirigea presque en somnambule dans la cuisine.

Coucou Mab ! ca sent bien bon .... C'est vrai qu'il fait faim^^

Il regarda son amie, se lechant les babines d'un air malicieux
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Ythares achevait de remettre de l'ordre dans sa tenue lorsqu'il pénétra dans la cuisine.
Il sourit en voyant que Mabelle avait préparé un festin et qu'elle conviait ses amis à le partager, avec tant de chaleur et de générosité.

Alors qu'il allait franchir le seuil de la cuisine il fût témoin d'un événement troublant : Mabelle si douce et radieuse se transforma en un cerbère de la plus vile engeance!

"- Alors vous ! Avant même de franchir la porte, vous allez directement là haut dans la pièce de toilette ! J'ai rempli un baquet d'eau, j'ai mis la saponaire, du linge propre et hop ! Et en même temps de vous frotter le corps, il y a aussi un flacon rempli de feuilles de menthe et un autre d'os de seiche en poudre pour vos dents !! Après tout ça vous aurez le droit à un doux baiser et un bon repas ! " Aboya t'elle!

Ythares troublé par les vapeurs d'alcool se dit qu'il n'était pas de taille à combattre le monstre le plus féroce du royaume: une femme dans sa cuisine!
Il jetta un dernier regard dans la cuisine: Aliz profitait sournoisement que Mabelle ait le dos tourné pour fourrer ses poches de galettes au miel, Angel, largement aussi crasseux que lui, s'empiffrait sans sourciller et une Dame, qu'il ne connaissait pas, semblait affligée d'un tel spectacle...
"je monte de suite, mais de grâce Mabelle, ne criez plus.." dit il d'une petite voix rauque.

Il trouva le baquet à l'étage comme le lui avait indiqué la douanière de la cuisine.
Il enleva ses bottes et se plongea tout habillé dans l'eau à peine glacée du baquet. Comme disait la mère Denis, une vieille de son village: "jour de toilette, jour de lessive!"

Il tenta de se remémorer les instructions de Mabelle : "gnagnagna saponaire gnagnagna os de seiche et regnagna feuilles de menthe" récita t'il.

Il prit la poudre d'os de seiche et frotta ses habits , puis il disposa des feuilles de menthe entre ses orteils et enfin pris une poignée de saponaire qu'il macha goulûment.

Il se demanda s'il n'avait pas commis une erreur quand sa bouche se mit à mousser et que ses vêtements se couvrirent de la douce odeur pestilentielle du poisson avarié.

"Qu'importe je vais avoir droit à un bon baiser et un doux repas" se rassura t'il.

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Mabelle écoutait Jen, observait en souriant en coin la descente de galettes dans les poches d'Aliz, lorsqu'elle vit arriver son Ythares qui semblait flambant neuf.
Elle finit de répondre à Jen :

- Bien entendu Jen on va leur préparer une belle fête ^^ Nous allons t'aider ne t'inquiète pas !

Puis elle se leva souriante pour embrasser tendrement Ythares lorsqu'à son approche une odeur nauséabonde traversa ses narines. Elle s'approcha un peu plus et renifla Ythares...

- Mais..??? Pouahhhh ! Quelle odeur !! Qu'avez vous fait ??!!! Vous sentez la seiche séchée et désossée !!!

Elle le scrutait pour tenter de comprendre lorsqu'Arri arriva enfin...

- Bonjour ma toute belle ! Bien dormi ? Euhh..Pitt??? je ne sais pas ...Tiens assis toi et manges!

Mabelle se retourna face à Ythares pour comprendre d'où provenait cette odeur infecte qui l'empêchait de l'embrasser aussi fougueusement qu'elle l'avait souhaité !
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Lorsqu'il se sentit enfin prêt à affronter Mabelle, Ythares se rendit à la cuisine d'un pas alerte.
Il avait prit un bain, lavé sa bouche, fait sa lessive, parfumé ses orteils et changé de vêtements.

Il avait tellement faim qu'il n'avait pas prit le temps d'étendre sa lessive et l'avait camouflée sous le lit de la chambre verte, celle qu'il n'aimait pas trop.

Il n'aimait pas non plus l'odeur de la lessive normande, qui avait laissé sur lui les effluves tenaces d'un étang en été, mais se promit de ne rien en dire à Mabelle.

Il entra dans la cuisine, sourit à Mabelle et l'entendit lui demander:
"Mais..??? Pouahhhh ! Quelle odeur !! Qu'avez vous fait ??!!! Vous sentez la seiche séchée et désossée !!! "

Il lui répondit calmement : "je pense qu'il vous faut changer de lessive en poudre!" une bulle de savon s'échappa de sa bouche au dernier mot.
Il tourna les talons apperçut Esmey qui se dandinnait vers les tonneaux et sortit à la recherche d'une fontaine.

Jenjitai, pour le mariage de sa marraine Ladydiane et de Bouboucastor, demanda à Mabelle de lui prêter l’auberge, et bien entendu ce fut accepté
Enfin après une si longue attente ils le méritaient bien, tous deux, qu’on leur réserve cette surprise

Elle s’affaira tout d’abord à l’extérieur, décora quelque peu, aider de ses amis les boulasseux là ce fut très dur fallut en fesser quelques uns
Elle installa des fleurs un peu partout

Un magnifique endroit ou les amoureux pourraient se retrouver seul, derrière l’auberge



Ils s’occupèrent ensuite de l’extérieur, afin d’embellir l’entrée de l’auberge, et ce fut pas chose facile , quelques uns dont on taira le nom , faisaient un aller et retour vers les barriques



Ensuite elle préparera la salle pour tous les invités aider de toutes ses amies
Les buveuses de calva, ce ne fut pas triste mais elles ont réussit a suivre déjà pas si mal, pensa Jen, pas eu besoin de les fesser elles !!!, en fait elles tenaient mieux le calva que les hommes
Et il a fallu déménager tout le bas de l’auberge pour cela, quel travail !!!




Puis elle disposa le menu de mariage, préparer par elle, elle y mit tout son cœur et tout son amour



Puis viens le tour de mettre en place les petits fours et le gâteau des amoureux




Voilà tout était fait, en place, elles pouvaient toutes être fières d’elles
Les filles partirent toutes se changées pour la cérémonie


Un grand merci à notre boulangère Elia qui nous prépara malgré son grand malheur tous les petits gâteaux
Un grand merci à Borodin pour son fromage
Un grand merci à Alizarine pour sa viande
Un grand merci à Mabelle pour sa magnifique auberge
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La cérémonie religieuse achevée, Mabelle se rendit à l'auberge pour vérifier que tout était bien en place. Elle admirait le travail de Jen et ses idées toujours aussi lumineuses.
Elle installa sur une table les présents qui leur étaient destinés, un bijou chacun pour le symbole de leur union, le collier et le bracelet en fer et cuir qu'elle avait forgés et façonnés en cachette.
Puis avec Ythares qui était toujours en train de se batailler entre saponaire, feuilles de menthe et poudre d'os de seiche, et leurs amis, ils descendirent de la charrette le cadeau commun à tous, belle et judicieuse idée d'Ythares... Ils auraient ainsi une part de chacun cette armoire qui les accompagnerait toute leur vie...Robuste, en chêne, symbole de longue vie de leur union solide...






Une fois tout installé, elle se rendit à la salle, souriante et prête à festoyer pour ce jour exceptionnel...Elle cherchait Ythares des yeux qu'elle venait de quitter à l'instant lorsque avec de gros yeux elle vit son derrière sortir d'un tonneau ! Ohhhhh !!!! Déjà la tête dans l'Calva ! Elle s'approcha pour le tirer de là aussitôt...c'est avec une grande tape sur les fesses, bien fermes, reconnaissons le..., qu'elle parvint à l'extirper de son abreuvoir préféré ...

- Ythares !!! Ce n'est même pas commencer que déjà vous voilà comme un ivrogne !! Vous aviez dit que vous seriez plus raisonnable !!! Décidément vous êtes tombé en amour avec ce breuvage ! Pffff ! Je commence à m'interroger....

Elle fit mine de réfléchir sérieusement, les sourcils froncés, sa main sous le menton et le doigt sur sa joue...
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Diane accrochée au bras de Boubou qui était maintenant véritablement son époux, et ne voulait pas le lâcher, arriva à l'auberge ou tout le monde devait ce retrouver pour les festivités, elle affichait une grand sourire radieux tellement elle était heureuse, elle admirait la décoration, les tables et tout l'ensemble que les filles avaient tellement bien préparée.

puis remercia ses amis de leurs présences et leurs présents qui la touchait au plus profond de son cœur, les embrassant tour à tour chaleureusement.


merci à tous, vous êtes remarquables et de véritables amis, je suis touchée de votre bienveillance en notre égard.
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Angelram avait assisté à la cérémonie, dans un coin, tout content pour ses amis. Il alla ensuite les féliciter.

Félicitations, Boubou, Diane ! Je sais, c'est banal, mais je vous souhaite tout le bonheur possible, le plus longtemps possible ! ah, puis tenez, des petits quelques choses pour vous^^

Il tendit à Diane un bouquet de fleurs cueillis dans son jardin le matin même, et à Boubou un bijou en argent à piquer à son manteau.






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Esmey tournait en rond autour des tonneaux de calva, pas du tout à son aise. Elle cherchait désespérément une échappatoire à ce calvaire de froufrous blancs.

- Moarf...

Soudain, la jeune femme eut une... illumination. Complètement indiférente au brouhaha aux alentours, elle s'empara d'un gobelet et s'en fut faire les yeux doux à un fût en se disant qu'elle réagirait si quelqu'un lui donnait un peu plus d'attention qu'à un verre vide.

- Aux mariés !

Et le premier verre disparût aussitôt versé.

- Yth, arrête de roter des bulles, ça me fait peur ! brailla-t-elle.

Son regard fut ensuite attiré par les cadeaux qui commençaient à s'amonceller sur une table, ce qui lui fit penser qu'elle aussi, elle avait apporté quelque chose. Farfouillant dans son sac, elle s'en saisit puis alla le déposer sur la table.



On pouvait lire sur l'éthiquette :


Esmey aperçut ensuite Angelram qui était en grande conversation avec Mabelle. Elle s'en approcha, le pas plus traînant qu'à son habitude.[/i]
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Mabelle après avoir ôté chemise d'Ythares, attrapa un linge imbibé de saponaire et s'apprêtait à lui frotter le dos tout en essayant de la maintenir assis sur le tabouret ce qui n'était certes pas chose aisée compte tenu qu'il divaguait...elle constatait son air benêt puis soudain arrêta sa main à deux centimètres de son dos lorsqu'elle l'entendit :

Elle stoppa tout, jeta son linge dans le baquet, se figea devant lui les mains sur les hanches et le dévisagea les sourcils, comme d'habitude, froncés :


- Pardon ???

Elle le contemplait... une tête d'Ange errant dans les méandres nébuleux des nuages onctueux hauts dans le ciel, il était ailleurs, la tête noyée dans le tréfonds du calva, ça y est, lui et Ythares étaient en symbiose parfaite, ils ne faisaient qu'un et dansait avec des lutins au pays des fées... Le cerveau d'Ythares était bel et bien noyé...
Elle se mit à sa hauteur, genoux pliés, assise sur ses pieds, lui prit ses mains, puis ne put s'empêcher d' éclater de rire en regardant ce visage magnifique prendre un air si nigaud ...


- Ythares ???

Il persistait à la regarder dans le vague...Il semblait embarrassé...Mabelle passait sa main sur son visage doucement...Rien n'y faisait...Elle commençait à s'agiter...."pffffffff!!! heureusement qu'il devait être raisonnable ! où en serions nous sinon ???!!!" Sa patience s'impatientait...il y avait du monde qui les attendait...et le cochon à faire cuire... Elle se releva, déplia un genoux, posa sa main dessus, déplia l'autre, se planta devant lui debout, fit une dernière tentative....

- Ythares ? Mon Amour ? C'est moi, Mabelle...Vous me voyez ?

Elle passa sa main devant ses yeux mais ces derniers restaient figés au pays des lutins joyeux...


- Bon, ça suffit ! Je n'ai plus le temps !

Elle attrapa un seau, le remplit d'eau avec la cruche et déversa le seau sur sa tête en murmurant " Désolée mon amour mais vous l'avez cherché!!"

- YTHAAARRESSSS!!!!!!!!!!! ON SE REVEILLEEEEUUUUU!!!!!!!!!
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Pitt débarquait a peine de la garde et se précipita a la fête de boubou et lady, il vit dame alizarine, seule au cochon, et décida de l'aider.

"Coucou aliz, un coup de main, allez va, j'ai envie de te rendre service, mais heuuuu peux tu s'il te plaît éloigner ton épée, hummmm... c'est pas que mais bon,,, enfin voilà avec heuuuu ton caractère on sait jamais je voudrais pas remplacer le cochon".

Il releva alizarine en se disant qu'elle avait d'autres choses a faire que sentir la fumée ou la graisse de porc
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PAX NORMANIA , votez normand

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heu je n'ai qu'une chose a dire

JOYEUX ANNIVERSAIREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
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PAX NORMANIA , votez normand

après avoir reçu tout les présents, petits et grands, puis remercier tout le monde, Diane et Boubou s'étaient un peu retirés à l'écart afin de savourer leurs bonheur, puis au bout de quelques temps ce dire qu'il était surement temps de refaire surface aux milieux de leurs amis, et en passant virent que les cochons étaient pret à être dégustés, alors invita tout le monde à passer à table.

amis il est temps de se mettre à table, installer vous et festoyons.

ils s'installerent puis attendirent que leurs convives en face autant.
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pitt s'assit au banquet, la présence de ses amis lui faisait du bien mais l'abscence de la pièce éssentielle de sa vie, commençait a lui manquer vraiment.
son coeur battait de plus en plus au ralenti.
Il constata que le mariage de ses amis était une réussite, ésperont que le sien serait au moins identique.
il se demandait même si il n,e devrait pas le faire sur la plage, cela serait original, une fois tous soul, ils pourraient aller se baigner, hihi, et puis en bord de mer , il y a c'est bien connu, plein de buissons.ouchhhhhhhhhh stoppppp pas de pensées telles, ou elles vont se voir hihihi.
il leva sa chope et s'écria.

Mes zamissss hips zé vu souhaiteuuuh tous pleins de bonheursss a tous"

puis il s'écroula sur sa chaise s'en faire attention que Ythares avait pris la place, pitt le regarda complétement soul et lui dit

"Ohhhh arriannne t'es rivenueeee embrasse moi viteeeee"
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PAX NORMANIA , votez normand

Boubou avait des larmes aux yeux de bonheur d'être enfin marié à Diane et d'être entouré de ses meilleurs amis.
Il décida de prendre la parole

A tous, je tiens à vous remercier de votre présence, de vos magnifiques présents et de tout ce que vous avez fait pour que ce mariage soit une réussite.
Pour moi, vous faites tous partis de la famille des Castors (euh non Ythares, pas ceux à queue plate ^^).

Puis s'installa à la table avec tous ses amis, il se mit debout et regarda Diane.
Il sortit de sa poche un bout de parchemin. Il commença à en faire la lecture à haute et intelligible voix et plus les mots avançaient, plus sa voix s'enrouait sous l'émotion du moment.

Puis il déposa un doux baiser à Diane et se rasseya.

Arriane passa devant Pitt et Ythare et éclata de rire en voyant son homme tenter d'embrasser l'homme de Mabelle.
Pitt ivre mort assis sur Yth croyant que c'étais elle-meme....
Son Pittou ne la voyais meme pas,trop occupé a séduire Yth sans résultat.
Ythare me faisait des yeux suppliants mais le scène étais si coquace que Arri le laissa se débrouillé seul et se marra

Puis prenant pitié de Yth qui se démenait pour éviter le baiser de son Pitt,elle s'approcha et parla a l'oreille de Pitt....

Chériiiiiii....tu aimes les hommes maintenant???
Tu préfère Yth a ta belle blondinette?
Tu me vexe la.....ta ptite brindille ....ohééééé tu te souviens???
Regarde moi un instant...

Pitt se retourna pour la regarder et puis regarda Yth...il se releva promptement et tomba au sol tout confus

Arri pouffa de rire de le voir si abruti de calva....et mal a l'aise.
Elle lui tendit la main pour l'aider a se relever.

Yth la remercia du regard et se sauva pour aller rejoindre sa belle,qui elle n'avais pas de barbe

Boubou lui sourit tout en l'écoutant.
Il l'enlaça tendrement et l'embrassa passionnément.

Allez A table !!!!!!!!!!! cria-t-il.

Cuisinière Alizarine vous pouvez servir. ^^

Mabelle était abasourdie ! Angel et Esmey qui bavassaient au Calva, Ythares et Pitt qui roucoulaient, Diane et Boubou qui la faisaient pleurer avec Jen, Arri qui, éclatée de rire, tentait de sauver Ythares, puis Boubou, complètement inconscient d'envoyer Aliz en cuisine !!! Il ignorait quel risque il prenait !

Elle se mit à rire de bon cœur puis accueillit Ythares dans ses bras, l'embrassant de tout son amour, puis s'écarta se rappelant de sa tenue légère...elle craignait une invasion de pigeons...ne pouvant se résoudre à le laisser ainsi, elle demanda à Angel de lui prêter un pantalon et une chemise le temps que les siens sèchent. Angel, toujours généreux et serviable, revint avec son dépannage et Ythares put enfin se changer.

Ils entamèrent joyeusement tous ensemble les cochons, les pommes de terre aux oignons, les tartes, le Calva...une ambiance chaleureuse gouvernait la fête soulignée par la musique enchanteresse d'Angel qui les firent tournoyer toute la nuit...

Le lendemain, Mabelle se réveilla la tête lourde mais l'âme légère emplie de bonheur. Elle s'étira en tentant d'ouvrir ses yeux, tâta l'oreiller près d'elle pour atteindre Ythares, trouva une main qui lui parut quelque peu changée...les doigts étaient tout petits, la paume large et le bras dur et plus poilu...Elle se dit que le Cava faisait des ravages, se mit sur le côté en s'étirant pour embrasser la main d'Ythares, les yeux encore clos, elle s'approcha puis soudain se recula à l'odeur qui lui vint aux narines...
Elle ouvrit les yeux, puis ébahie, constata qu'elle caressait les doigts de pied d'Ythares. Elle se prit d'un fou rire constatant qu'ils avaient fini la nuit tête bêche. Mabelle fit demi tour pour se mettre dans le même sens que lui et le réveille riant encore en le couvrant de petits baisers sur le cou...
Mabelle lui murmurait "Bonjour mon Bonheur...il est l'heure...d'aller me cueillir des fleurs..."Elle rit, puis, constatant attendrie qu'il grommelait gracieusement en gesticulant, se décida à lui laisser quelques minutes de sommeil supplémentaires.
Mabelle se prépara, descendit, releva les manches et se mit à l'ouvrage pour tout mettre en ordre.
Elle savait que ses amies ne devaient pas tarder pour l'aider, et ensemble, elles devaient préparer à nouveau l'auberge pour le mariage de Pitt et Arri. Heureusement que Jen avait embelli l'auberge d'un décor durable !
Aliz devait lui montrer le menu sur lequel elle avait travaillé avec cœur...

Elle commença son nettoyage le sourire aux lèvres se repassant tous ces moments de bonheur...
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ils festoyèrent, rigolaient, papotaient tous agréablement, jusqu'au bout de la nuit, puis les mariés prirent congés discrètement, et montèrent dans une des chambres à l'étage afin de consommer leur mariage.
puis au matin, heureux ils descendirent main dans la main allèrent déjeuner en tête à tête, yeux dans les yeux, ne se quittant pas tellement leur bonheur était grand.

enfin, il allèrent tranquillement au bateau pour choyer leurs enfants.
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Tout fut fin près pour le banquet , tous y avait mis leur coeur, et n'attendait plus que les mariés




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"Vous voilà enfin, bon j'imagine bien pourquoi vous etes en retard mais bon passons"
Elle sourit et avec la main les pria de se servir un bon calva
"En attendant buvons donc un coup, Monsieur, Madame Pittbull, ah !!!ca fait drôle Arri, mais tu es enfin une madame respectable"
Elle se mit a rire de bon coeur, leva son verre en disant :
"A votre santé et que votre bonheur dure toujours, et faites nous de beaux petits"
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Diane et Boubou arriverent a l'auberge, ils avaient passés d'abord par le bateau afin de confier les enfants a leur nourrice, pour pouvoir passer la soirée en tout quietude, puis allerent au devant des jeunes mariés, et leur offrit leurs cadeaux.

nous vous réitérons nos félicitations, et voici pour toi Arriane


puis pour toi Pitt, cela te changera du Calva


ils rirent de bon coeur en voyant sa tête.
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Angelram, qui n'avait pas pu asister à la cérémonie, alla cependant rejoindre ses amis et les félicita chaudement.

Bravo mes amis ! plein de bonheur !!!! Je suis désolé, j'ai oublié les cadeux ! je vous les apporterai bientot !!!!

Un peu confus, il leur sourit et les mebrassa tous les deux en riant
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Puis pitt et arriane se tournèrent vers alizarine, la dame rouge et dit:

"Alizarine pfiouuuuu, une découverte, comme un humain doit en faire peut être 5 dans sa vie, pas plus, toi qui représente la fidélité et la droiture, merci


"Jenjitai, pfiouuuu aussi alors la plus investie que toi cela n'existe pas et surtout en amitié fidèle, pour toi cette petite broche qui j'en suis sûr te rapellera un certain surnom"
.

"Et enfin Lady pour les dames, fidèle et continue, tu as sut me faire confiance et ça je l'oublie pas "


"Maintenant Angel, toi aussi fidèle, même passion de la poésie, dicret et pourtant tellement là, que cet outil t'accompagnent"


"voilà merci a vous merci pour ces jolis cadeaux, merci d'être ici, merci aussi a ceux qui ne sont pas ici."

pitt ouvrit le coffre et fouilla puis éclata de rire a la vue des maniguance de ses amis,

"Heu la musellière rassurez moi c'est pour arriane???

Ils entreposèrent ensuite tous leurs beaux cadeaux sur une table a la vue de tous, tous ces superbes objets qui brillaient de milles étincelles , tous comme les yeux de arriane.
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PAX NORMANIA , votez normand

Angelram était reparti en courant cherché ses cadeaux, ému par celui que les mariés lui avait fait

Merci beaucoup, Pitt, Arri...et voila pour vous !

Il leur tendit les présents qu'il avait choisi



Voila pour toi, Pitt ! Et pour toi, Arri...


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Pitt et arriane étaient vraiment heureux, ca pépitait dans leurs yeux, arriane toujours si belle dans sa robe de mariée, avec son sourire éclatant.

Chose incroyable, alizarine était en cuisine, pitt l'aurait plutot pensé devant la porte a faire le videur.hihihiihih

Quand a Ythares il était bizzard tout de même qu'il soit obligé de gouter tous les tonneaux de calva vant de servir
"Bon il fait soif ici..."

Pitt regardait partout autour de lui , quelle joie d'être entouré ainsi, il regardait ses cadeaux , son regard passait des menottes a arri puis retour aux menottes, avec des idées légères et tres euhhhhh appétissantes.
Lady et boubou avaient choisi de décorer, angel quand a lui avait penser a rendre pitt élégant, et aliz au repos, décidement dieppe quels plaisirs
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PAX NORMANIA , votez normand

Mabelle riait à pleine dents sur l'épaule d'Aliz lorsqu'elle l'entendit chuchoter à Pitt :

Elle s'arrêta, réfléchit puis dit sur le même ton à Aliz "Aliz...j'ai peut être fait une bêtise...j'ai envoyé Ythares au tonneau pour faire le service ...."

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Ythares avait eu une journée hors du commun. Il avait été le témoin du mariage de son ami Pitt et de la belle Arri, chose qu'il n'aurait osé espérer à son arrivée chez les Normands.

Mais, il avait été contraint de partir précipitemment de la cérémonie et de fuir sous l'attaque d'un adversaire redoutable: une meute de fourmis en délire, toutes plus avides les unes que les autres de s'accaparer son corps de rêve et de festoyer autour de son intimité!

Il fût dans l'obligation d'abandonner ses habits aux minuscules furies et de se plonger abondamment dans le lac.
Ceci le genait particulièrement car il avait pris l'habitude de soulager quotidiennement sa vessie dans le lac lorsqu'il pêchait.
Il jetta ses habits grouillants des petites cannibales dans le lac.
Il s'aperçut, trop tard, qu'il n'avait dorénavant d'autre choix que de revenir la "choppe joyeuse", en tenue de nouveau né!

Il réussit à regagner l'auberge, tantôt rampant, tantôt courant une main devant une main derrière, sans se faire remarquer, malgré les gens qui arrivaient.
Il escalada la façade à l'arrière du bâtiment et se retrouva dans une chambre.
Il renifla et grimaça.

"Pouah, la chambre verte! Mais qu'est ce qui pue comme ça...dèjà la couleur est pas terrible, mais avec cette odeur de poissons agonisant au soleil c'est le bouquet" pensa t'il.

Il regarda sous le lit, en provenance de l'odeur.
"oooh non! mes habits de rechange, je les avais oubliés!" gémit il.
Il les exhuma religieusement de sous le lit, les tenant à bout de bras, de crainte d'être contaminé par l'odeur.
Il n'avait guère le choix.
Il adopta la solution de Mabelle. Il noua une serviette autour de sa taille et descendit rejoindre les autres, en tenue d'Apollon au pays des éphèbes.
De toute façon, il portait déjà cette serviette lors du mariage précédant et ces amis ne manqueraient pas d'y voir une coutume bourguignone!

Personne ne sembla le remarquer, tant il s'appliqua à longer les murs et se fondre dans le décor!

Vint le moment de la distribution des cadeaux. Ythares ému, prit ses amis à part.

"Par le tres Haut, comment saviez vous que j'ai toujours révé d'un cure dents en acier? Il me sera très utile, car voyez vous...j'ai décidé de pourfendre une armée...de fourmis!"
Il lança un regard noir à Pitt qui souriait avec plus de dents qu'il n'aurait du en avoir!
Mabelle le chargea alors d'une mission très spèciale : le calva! Décidemment la journée ne manquait pas de rebondissements et de surprises!

Avant d'obtemperer et de se poster en fidèle sentinelle des tonneaux, Ythares, interloqué par un des cadeaux que Pitt avait reçus, le subtilisa discretement.
" A quoi cela peut il bien servir, ce petit panier de métal avec cette sangle en cuir?"
Il retournait l'objet dans tous les sens lorsqu'il eut une illumination

"Mais bien sûr! que n'y ai je pensé avant"

Il souleva sa serviette, plaça l'objet comme il se doit, fut étonné d'y être un peu à l'étroit, se dit que c'était sans doute une petite taille, mais qu'avec un effort tout rentrerait!

Il vérifia une dernière fois la solidité du dispositif présumé proteger son patrimoine génétique et se dirigea courageusement vers les tonneaux.

Il en ouvrit un et plongea sa tête à l'interieur. Il en ressorti en gueulant

"Alors l'Ondine on fait moins la fiere hein! c'est pas ce soir que tu vas me tripotter! vicieuse!"

Il vérifia d'une main que la muselière couvrait toujours ses parties.

Arri vit Yth ausi et pouffa de rire....

Chères amis ,je tiens a vous remercier de tout vos présents mais surtout de votre présence,moi et Pitt nous sommes heureux de vous voir réunis ici.

PUis passant de d'amis a amis elle les embrassa tous chaleureusement.
Arri s'attarda près de Mab pour la remercier de ses cadeaux spécials ,elle lui murmura.....

Je vais bien m'amuser avec tout ca,merci a toi....heuuuuu Pitt te remercira plus tard s'il apprécie bien sur hahahahahahahaha

Vos cadeaux sont tous magnifiques merci

Puis Arri alla se coller au bras de son époux et cala un verre de calva


Edit {Souricette} : merci de ne pas utiliser le rouge (déjà demandé...) réservé aux censeurs.

Bon jeu

Termichien ne se fit pas prié, et desuite attaqua le repas de noce avant tout le monde, pitt trop occupé a bisouiller sa douce ne pris pas le temps de l'en empêcher.
Il vit mab partir en courant et se dit dans sa tête.
"Tiens y'a des signes qui trompent pas....."
Puis il se leva et héllla alizarine:

"Dis dame alizarine veux tu un coup de main?????"

Il chuchotta ensuite a l'oreille de sa douce:

"Que de beaux cadeaux mon amour mais euhhhhh[/b[b]]...les menottes c'est toi qui commence a les mettres ou moi dis voir que je saches, je commencerais bien par toi, mais sans musolière, ca pourrait géner"
Il ricanna persuadé que sa douce avait comprit
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PAX NORMANIA , votez normand

Ythares ne comprit pas de suite ce qui lui arrivait.
Mais lorsqu'il vit Mabelle courir en direction de Termichien pour lui vomir dessus copieusement, il se dit qu'il venait encore de commettre une erreur!

Il réfléchit intensément à son impair.
Il s'agissait vraisemblablement d'une étourderie.
Dans sa tête un rouage s'enclencha, une porte s'ouvrit ,sur un espace inexploré, en grinçant et la lumière fût!
Il s'exclama:


"Par Le Très Haut, comment puis je être aussi idiot...Mabelle a nommé cet objet une muselière! Si elle l'a offert à Pitt c'est pour qu'il baillonne sa muse et qu'elle gagne ainsi le concours de poésie....c'est un brin déloyal!"

Il comprit aussi la réaction émotive et gastrique de Mabelle, elle avait vomi de peur, car elle savait que la muselière ne le protégerait pas de l'Ondine du calva.

Pour cela il fallait se munir d'une ondineliere!

Il tenta péniblement de s'assoir à coté d'Angel, mais la position était tres inconfortable et la muselière menaçait, sournoisement, de lui cisailler son intégrité physique.

Il se décida à l'oter, ce qui ne s'avéra pas si simple...à force de gesticulations et de contorsions il parvint à l'enlever en s'exonérant, toutefois, d'une touffe de poils qui resta enchevétrée dans les lannieres.

Il se dit que ça ne se verrais pas si la muse de Pitt avait une moustache!

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[Au fil des jours...]


Mabelle arriva ce matin là, en chantonnant, Brennus à ses côtés, à l'Auberge de la Chope.
Elle avait eu une idée ces derniers jours et réservant la surprise à Ythares, avait tout concocté en cachette. Ythares était allé pêcher au large ce qui risquait de durer jusque tard dans la nuit, voire jusqu'au matin.
Elle profita de son absence pour mettre en place son idée avec quelques artisans .

Le baquet de la salle de toilette était certes fort utile à leur hygiène mais il demeurait étroit et surtout à compter de maintenant elle le réservait pour leur nourrisson.
Aussi, elle réfléchit. Ythares serait trop content de ne plus être obligé d'y plonger quotidiennement si elle l'ôtait...Quand un beau matin, surgit une idée merveilleuse... Elle avait gagné quelques écus avec la forge et la taverne qu'elle économisait depuis longtemps...elle pouvait leur offrir...C'était donc décidé ! La chambre blanche, leur préférée, était spacieuse et de surcroit était dotée d'un recoin assez large qui pour le moment ne servait à rien...Elle sourit avec malice et c'était donc ce matin que tout devait être installé. Ythares sera...hum...enchanté de pouvoir se laver à proximité ! Elle se pressa pour constater l'avancement des travaux. Elle avait en effet demandé une personnalisation à un peintre et...elle afficha un sourire rayonnant à la vue de ce bel aménagement !

- Waaaaaaa !! C'est somptueux !! C'est...c'est....magnifiiiique !!!



Elle était tellement ravie et comblée du résultat, qu'elle sautillait de joie en battant des mains...Elle se ressaisit réalisant qu'elle était quelque peu ridicule ainsi... Elle vérifia que tout était en ordre, puis sortit rejoindre Brennus dans le jardin derrière l'Auberge en songeant à la surprise qui attendait Ythares...

En jouant avec Brennus, elle ne pensait qu'à cette baignoire...Elle avait longuement chercher un modèle qui lui plaisait et avait hésité avec une autre plus simple et moins jolie ...Soudain elle eut une nouvelle idée ! L'abreuvoir du village avait toujours beaucoup de succès pour y plonger amis et clients lors de soirées arrosées en taverne. En ces beaux jours estivaux, elle pensa alors qu'une baignoire dans le jardin leur permettrait d'envoyer barboter les plus saouls d'entre eux ! Et mieux encore ! Ils pourraient organiser des petits jeux et gagner des bains de Calva !! Elle rit de bon cœur à cette pensée et s'empressa d'aller demander l'installation du grand baquet au milieu du jardin près d'un bosquet fleuri.

- Brennus ! J'ai une idée ! On va installer un grand baquet ici !!

Brennus adorait lorsque sa maitresse lui parlait ainsi...A tous les coups, elle devait avoir caché un bel os dans le jardin, comme elle le faisait souvent pour l'amuser. Sa queue frétillait , ses yeux pétillaient, il attendait sagement le top départ pour la course à l'os, mais il s'assombrit déçu lorsqu'elle se mit à parler de... baquet ! Depuis que Luhpo avait longuement discuté avec Brennus aux fêtes pascales, ce dernier semblait tout comprendre...



L'installation rapidement terminée, Mabelle regagna le village en discutant avec Brennus de la joie qui s'emparait d'elle.
Brennus, marchait à côté et tout comme sa maitresse avait coutume de faire, il semblait vivement ronchonner en marmonnant " gnagnagna ...ohh t'as vu mon Brennus comme c'est joliii!...gnagnagna...ohhh regarde Brennus ! gnagnagna... Ythares va être ravi ! gnagnagna... ohhh Brennus ! Ythares est si ...gnagnagna et Ythares ci et Ythares là ! et MON OS MOI?????"
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Ythares revint à la Choppe après trois journées d'absence et de pêche harassantes.
Il portait,en bandoulière, son filet, chargé de poissons, aux yeux vitreux et mornes, et n'aspirait qu'à s'en délester pour retrouver Mabelle d'un pas leger.
Il ne pensait qu'à elle, à chaque instant, son image, sa voix, son esprit l'accompagnaient plus surement que son ombre.

Il remarqua, devant l'auberge, un grand baquet vide et sourit. Mabelle avait prévu son retour et compris qu'il n'irait sur le marché que bien plus tard dans la journée.
Il déchargea ses poissons dans le baquet et entreprit de les vider de leurs entrailles pour en assurer la conservation.

C'est alors qu'il entendit des voix à l'interieur de l'auberge. Il abandonna les poissons et les viscères dégoulinantes dans le baquet, se lava rapidement les mains et se gagna l'auberge d'un pas alerte.

Mabelle était là, radieuse, avec Aliz et Jen.
Ythares sourit jusqu'aux tempes et embrassa Mabelle.

Sa narine droite, celle du sucré, fût alertée par une odeur alléchante et dirigea le reste de son corps devant une splendide tarte .


"une tarte! c'est pour moi Mabelle? Est ce celle que vous deviez me faire pour mon anniversaire?"

Ythares n'attendit pas la réponse et engouffra, en trois bouchées, la moitié de la tarte.

Lorsque sa bouche présenta une vacuité suffisante pour émettre un son il demanda:

"Alors Dames? quel est l'objet de cette réunion devant...voyons heu..une moitié de tarte? vous tentez de vous vendre des ustensiles de cuisine en bois, avec couvercle hermétique, tout en papotant et celle qui en vend le plus...elle gagne un grimoire de recettes ?"

Ythares attendit la réponse confiant.

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Pendant l'agitation au sujet des poissons, Gally en profita pour se glisser sans se faire remarquer dans la taverne.Elle avait une enveloppe à la main et un gâteau plié dans un torchon. Laissant l'un et l'autre sur la table elle recula sans faire le moindre bruit et ressorti de la taverne en sachant ce que Mabelle pourrait lire :

Trop de choses ont été dite par moi et d'autres,
je ne blâme personne je suis seule responsable de mes tourments mais je dois m'éloigner pour quelque temps ou à jamais.Je ne sais pas encore.

Je te suis à jamais reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi.
Mon seul souhait est que tu ne m'en veuille pas.
Embrasse Ythares et dis lui que je m'excuse pour tout ce que j'ai pu lui dire, je suis heureuse que tu ai trouvé un homme bien.
Je suis à présent mon destin.
Tu restes ma soeur et la seule lumière depuis bien des mois, Excuse moi de ne pas pouvoir tenir mon engagement pour l'enfant...

L'amazone au coeur coupé

Jen vit toute l'agitation que proucurait la présence d'Ythares , le surnom de tornade qu'elle lui avait donner lui allait à merveille
Voilà le rêve d'une bonne baignade au jasmin tombé à l'eau et elle qui devait partir, se délasser avant lui aurait fait du bien
Puis elle vit Mab partir, avant elle la salua chaleureusement en la serrant contre son coeur
"Je pars pour un moment ma douce, prend bien soin de toi, et surtout protège ton bb contre ta tornade , il serait capable de te faire tomber, (elle rit), mais non je rigole je sais qu'il prendra bien soin de toi"
elle se tourna ensuite vers les autres et les les prit également dans ses bras et les embrassant amicalement
"a bientôt tous et que Dieu vous garde"
Elle fila très vite pour éviter les larmes de couler
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Mabelle émergeait de son sommeil en s'étirant comme un chat. Une douce brise ondulait les rideaux et s'infiltrait au travers de sa robe telle une douce caresse. Elle sourit au soleil puis en voulant se frotter les yeux vit le parchemin de Gally qu'elle n'avait pas lâché de sa main.
Elle se leva, ouvrit son coffret de lettres, inséra celle de Gally et referma le coffret avec un sourire affectueux en se promettant de lui répondre au plus vite.
Elll allait se rafraichir le visage dans la pièce de toilette lorsqu'elle entendit Pitt. Mabelle jeta un peu d'eau sur son visage, enfila une robe et descendit l'accueillir...

Mabelle sourit à ses propos puis prit un air embarrassé lorsqu'elle entendit "Termichien" se souvenant soudain de l'incident de l'après midi...

- Bonjour Pitt ! Euhh... oui... oui bien sûr Pitt , si tu te sens seul en attendant Arri, tu peux occuper la chambre verte avec plaisir. Euhhh...concernant Termichien il doit être dehors dans le jardin...il..il aime bien jouer avec Guertrude et Brennus, il vient souvent ici...mais laisse le jouer il ne nous dérange pas...

- Voilà voilà..Et bien Ytharès était avec Aliz et Antil tout à l'heure dans le jardin, en attendant qu'ils rentrent tous les trois, veux tu un bout de gâteau ? Gally nous a laissés une bonne pâtisserie avant son départ, un p'tit Calva avec ???

Mabelle pensa à la baignoire extérieure...elle chassa aussitôt l'image qui lui causerait une nouvelle nausée, puis s'occupa de servir Pitt en espérant vivement que tout serait nettoyé dehors surtout avec la chaleur qui s'annonçait...
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Lorsqu'il vit le visage de Mabelle se figer et blêmir devant la baignoire Ythares se rendit compte de son erreur...

"Une chance qu'elle soit si expressive, ça me facilite grandement ma compréhension du monde... Comment n'y ai je pas pensé avant, suis je à ce point omnibulé?...les poissons se vendent au poids, si je les vide avant, je perds de l'argent et ce n'est pas le moment! Mabelle a raison, il faut faire des économies pour notre enfant!" pensa t'il en lui même.

Il avait remonté ses manches et s'appliquait à réparer son erreur de jugement: en replaçant avec application les visceres dans la cavité abdominale des poissons. Ce travail, minutieux lui prit du temps car il eut quelques hésitations, d'ordre purement éthique, lorsqu'il se demanda s'il assignait les bons boyaux aux bons poissons...mais il écarta ses reflexions, les jugeant peu importantes et continua de les fourrer savamment.
En revanche, une fois tous les poissons gorgés de tripes il se rendit compte que des boyaux n'avaient pas retrouvé leur propriétaire...

"Je veux bien faire des économies, mais je refuse catégoriquement de devenir radin" se dit il.

Il décida donc de les donner aux cochons, surtout à Groingnack qui semblait être le chef de l'enclos et pour lequel Ythares avait une tendresse particulière.
Après avoir lavé et rinçé la baignoire, il chargea les poissons sur son dos et se rendit au village, en chantant, persuadé de faire de bonnes affaires!

Boubou retrouva même le chemin de la taverne de Mabelle. Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir Brennus transformé, on ne sait pas comment, en oie bien dodue.
Il se dit qu'il ferait un bon chapon pour les festes de Noël.

Puis il se décida à entrer. Et bien, il y avait toujours autant de monde et les rires et chants rendaient le lieu toujours aussi joyeux et ennivrant.

bonjour tout le monde, comment allez vous.

Après une tournées de bises et de poignées de main, Boubou se rendit au comptoir afin d'y boire un bon verre de Calva et croquer dans ce gâteau qui le priait de le manger.

Boubou, la bouche pleine de gâteau, fit un large sourire à Mabelle lorsqu'elle pénétra dans la taverne.
Des miettes de gâteau étaient coincées entre ses dents et quelques-uns sautèrent lorsqu'il lui adressa la parole.

Bonchour Mabêche.
comment tu vaches.
ils chont très bonches t....


Se rendant compte de sa bévue, Boubou se tut, se mit à rougir comment il y avait bien longtemps.
Il avala rapidement le reste du gâteau, manquant de s'étouffer en même temps.

Quoi des baignoires ? ohhhh quelle merveilleuse idées.
En effet oui, comme tu dis, de très lointains souvenirs.


Boubou se laissa guider par Mabelle.

Boubou était passé à la Chope Joyeuse afin d'y déposer un petit parchemin.

Il attendit que plus personne ne soit à l'intérieur pour y entrer.

Boubou sortit par la porte de derrière afin de ne pas être aperçu et prit la route.

Mabelle revint plus tôt que d'habitude de la pêche. La chaleur lui pesait mais surtout depuis son retour du couvent elle n'avait fait aucune pâtisserie ni de bon repas pour son Aimé.

Elle fit un tour au marché pour se procurer tout ce dont elle avait besoin :
des fruits frais, des cailles, des légumes à potage, de la sarriette, de la ciboulette, de belles miches de pain et quelques douceurs à base de grains de coriandre et de genièvre.
Elle entra avec ses paniers bien garnis qu'elle déposa sur la grande table au moment où elle aperçut un petit mot.

Elle sourit quelque peu surprise et attendrie par cette demande qu'elle jugea fort attentionnée. ""Cet être cher" a beaucoup de chance" songea t-elle.
Ne sachant comment répondre, elle se décida à griffonner son accord sur le même parchemin pensant que l'inconnu(e) reviendrait certainement chercher réponse comme il ou elle avait fait sa demande.

Elle chercha où déposer la missive et se décida à l'insérer dans une fissure de la porte d'entrée en bois.
Elle sourit amusée puis s'attela à préparer avec tout son amour le diner copieux d'Ythares.
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Mabelle sursauta puis écouta attentivement le Messire sans se retourner. Il lui semblait avoir reconnu la voix de cet "Epris_d_elle", et elle se retint de se retourner pour ne pas gâcher toute l'intrigue que son, pensait-elle, ami, s'était donné peine à bâtir. Cependant, elle ne put s'empêcher de l'interpeller :

- Messire ! Attendez ! Sachez simplement que vous auriez pu me mettre dans la confidence cela aurait faciliter les préparatifs. Toutefois je ne serai pas très présente pendant plusieurs jours, aussi je vous laisse l'auberge à votre guise. Veillez à ne pas trop casser ! Je vous laisserai quelques consignes sur un parchemin en cuisine.

- Je vous souhaite de passer un très agréable moment. Ah, j'oubliais ! la chambre blanche est exclusivement réservée ainsi que le cabinet de toilette avec la baignoire. A part cela, faites comme bon vous semble.

- Belle fête Messire !
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Rose_de_lune arriva habillée en déesse grecque a la chope... et elle fut surprise que personne d'autre ne soit arrivé avant elle.



- Hého ya quelqu'un ici ??

*kaline se sentant vraiment seule sans son amoureux Paximus, se dit qu'une petite fête lui changerait ses pensées moroses*

*cherchant dans sa malle, découvrit une robe défraichie et décousue, de ses doigts de fée, en fit une robe de princesse, acheta un loup, et toute heureuse se dirigea vers l'auberge*

"bonjour, je m'appelle Kaline, j'ai entendu une rumeur disant que l'on faisait une fête en cette auberge, je vous prie de bien vouloir m'accepter parmi vous, j'ai tant besoin de réconfort, d'amitié..."

*dépose un énorme bouquet de fleurs des champs, au centre du buffet*

Noisette s'approcha du seul homme présent.
L'inconnu se pencha et saississant sa main ,la baisa en se présentant .

Un masseur vous dites??????
hummm^^
Interessant!!!

Noisette intriguée tente de percer le mystère et de trouver qui cela pouvais bien etre.

Ca serait agréable un massage!!

je doit te quitter a demain merci pour tout.

Robin, la mort dans l'âme annonça :

"Eh bien mesdames, devant le succès de cette ... hum .... belle initiative, que diriez vous de rendre la Chope à Dame Mabelle ?

Allez !!! Ouste !!! Tout le monde dehors nanmais !!!!

Une fois tout le monde dehors, il prit son courage à deux mains puis entreprit de redonner à la Chope son aspect originel ...
Au bout du bout de la nuit, il avit enfin fini ...
Il déposa un mot sur une des tables.

Merci bien ma bonne amie, je te prie de m'excuser pour le dérangement, j'ai tout bien remis comme il fallait ... sinon n'hésites pô à me frapper l'occiput

Décidément, quelquechose se perd à Dieppe.

Prends bien soin de vous, et belle vie à votre bonheur tout beau .

Robinou

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Mabelle arriva au village au moment où la lune se levait. Elle marchait la tête en l'air admirant les étoiles qui lui semblaient avoir disparues depuis son premier jour au couvent. Elle leur sourit les unes après les autres, son cœur recouvrait doucement la foi face à ce spectacle éblouissant de scintillements.
Elle s'arrêta devant son auberge, resta un moment à observer le jardin, l'enclos, sourit à la vue de Guertrude endormie, songea à sa propre démarche en canard à laquelle Ythares avait fait allusion et qui s'accentuait au fur et à mesure que son ventre s'arrondissait, puis tourna la poignée de l'entrée. Elle ouvrit doucement la porte, respira profondément, les yeux fermés, heureuse de sentir l'odeur de leur chez eux, à elle et Ythares. Elle s'affala sur un fauteuil exténuée, s'assoupit la main sur son ventre, et s'engouffra sans attendre dans sa caverne secrète où virevoltaient ses rêves les plus profonds.
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Mabelle s'étira comme un chat aux premières lueurs du soleil. Elle remonta ensuite la couverture qui l'enveloppait en s'interrogeant sur sa présence.
Elle sourit songeant qu'Ythares avait du la couvrir avant de partir à la pêche mais resta dubitative : Ythares l'aurait réveillée pour qu'elle monte se coucher mais surtout pour l'accueillir après tous ces jours séparés l'un de l'autre... Elle demeura ainsi, la couverture dans les mains, un bref instant, puis se résigna. Mabelle décida de se lever avant d'entreprendre un long tricot qu'elle avait laissé de côté. Elle ne cherchait plus à comprendre, Dieppe ville fantôme avait fini par avoir eu raison d'elle et l'avait transformée elle-même en spectre inconsistant.

Mabelle monta dans son cabinet de toilette, se baigna, s'amusa à renifler tous ses flacons de fleurs séchées odorantes, les reboucha sans prendre le soin d'en parfumer son cou à présent réduit à sa fonction de "port de tête", enfila une robe trop étroite, pesta, en essaya une seconde avec le même effet, râla, se décida pour une troisième à peine plus large, bougonna en tirant dessus et se promit d'aller rencontrer un tisserand pour confectionner quelques vêtements généreux qui accepteraient d'accueillir le nid douillet qui berçait leur petite Merveille depuis déjà près de cinq mois.
Elle posa la main sur son ventre arrondi, soupira, puis descendit en faisant la conversation à son petit être qui partageait sa vie, ses humeurs, ses rondeurs et surtout son appétit vivace.

Mabelle se décida pour s'affairer en cuisine avant de se rendre à la pêche. Auparavant, elle fit un tour dehors, discuta avec Guert un long moment, puis appela Brennus haut et fort.

- Brrreeeennnnnnnnnnnnnnn ! Breeennnnnnuuuussssss !!! Viens mon chien ! Je suis revenue ! Breeennnnusssssssss!


Brennus ignorait à quel point Mabelle avait besoin de lui pour poursuivre...
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Au lever du jour, Mabelle se hâta de se préparer pour se rendre au marché acheter de quoi préparer un bon repas à son invitée. Elle acheta du bon pain, du miel, des amandes et des fruits.

De retour à l'auberge, elle prépara quelques galettes, puis une table avec écuelle, pichet et corbeille de fruits.

Mabelle griffonna un parchemin destiné à Dame Lililapuce :

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En fin de journée Mabelle était rentrée vide... sa tête errait dans un brouillard épais...elle entra et se dirigea aussitôt sur le fauteuil où elle s'écroula. Elle prit son visage dans ses mains, se frotta les joues doucement pour retrouver ses esprits lorsque ses mains rencontrèrent le torrent de larmes qui jaillit soudainement de la source de son cœur profondément blessé.
Se sont jointes au torrent toutes les rivières de peine qu'elle avait retenues jusque là...
Elle resta là, un long moment...un moment qui n'en finissait pas...Elle aurait pu remplir des tonneaux d'eau de larmes...Puis, le mouchoir trempé, les yeux rougis, elle se leva péniblement, s'appuyant sur les accoudoirs du fauteuil, pour aller se passer de l'eau sur le visage puis revint sur le fauteuil. Elle respira profondément, souffla, et instinctivement posa la main sur son ventre. Lorsqu'elle sentit ce dernier onduler sous les mouvements de ce petit être qui lui rappelait chaque jour la préciosité de la Vie, son visage s'ouvrit doucement sur un sourire de tendresse. Elle posa son autre main comme pour bercer l'enfant en chuchotant des douceurs maternels.
Apaisée, les esprits légèrement extirpés de leur nébulosité, elle remarqua soudain le bouquet de fleurs posé sur la table.
Mabelle se leva en souriant puis lut le bout de parchemin joint.

Mabelle sourit ravie. Lili était vraiment une personne charmante. Elle se hâta de l'appeler pour la remercier de cette délicate attention et lui faire part de son projet d'organiser un bal à l'Auberge en l'honneur d'Arriane.
En effet, Mabelle refusait d'afficher sa tristesse au village, elle savait qu'Arri n'aurait pas voulu voir tous ces visages accablés. Arri rayonnante, toujours gaie et rieuse méritait qu'on lui rende hommage à son image. Pitt avait approuvé l'idée. Il ne restait plus qu'à tout préparer et elle ne doutait pas que tout le monde viendrait l'aider...

Mabelle se plaça en bas de l'escalier et s'écria :


- Dame Liliiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Je suis de retour !
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Mabelle accueillit Lili, affichant un sourire chaleureux, avec une accolade amicale pour la remercier de ses belles fleurs :

- Ah vous voilà, vous ne dormiez pas au moins ? Enfin si c'était le cas, pardonnez moi !
- Ah oui la pêche..euhh..oui oui elle a été bonne, mais je n'ai plus de barque je ne l'aurais que mardi alors je ne peux que pêcher au bord. Mais ce n'est pas important. Enfin si parce que je ne peux plus rejoindre mon Aimé pour lui passer du baume...mais je lui mets dans sa besace et...bon enfin passons à autre chose, je fourmille d'idées et je m'égare...

Mabelle souffla puis reprit :

- Alors Dame Lili, j'aurais besoin de vous comme je vous le disais pour ce bal en l'honneur de notre chère Arriane.
Je vous remercie de m'avoir proposée votre aide, j'en aurais grand besoin car mon futur époux est très occupé. Il pêche pour le monastère donc il est quelque peu absent...
- Bien...par quoi commencer ?

Mabelle releva ses manches et et posa les mains sur ses hanches :

- Alors...nous allons déplacer ces meubles après l'escalier : les fauteuils et la petit table que nous mettrons contre ce mur. Puis nous allons tourner la grande table que nous pousserons contre le mur aussi et nous y placerons les victuailles et les breuvages, de sorte que chacun se serve à loisir. Il ne faudra pas mettre les tonneaux, sous peine de quoi Pitt et d'autres plongeront dedans. Nous laisserons les tonneaux à la cave et nous disposerons plusieurs pichets.
- Ensuite je vais préparer plusieurs mets et quelques gourmandises...qu'en dites vous ?
- Ah oui et pour la musique j'ai demandé à une troupe de ménestrels qui sont enchantés à l'idée de jouer en hommage à Arri.
- Pour finir, j'en ai parlé à quelques villageois, nous devrions donc avoir du renfort...

- Pffiouuu...j'ai été bavarde là...j'ai soif !

Mabelle se servit un petit remontant calvanisé tout en proposant un godet à Lili en attendant son avis...
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Mabelle était enchantée d'avoir une aide aussi précieuse. Ensemble elles finirent leur godet et se mirent à l'ouvrage.

Elle y passèrent la journée, et quand tout fut fini, elles s'affalèrent sur les fauteuils avec une bonne dose de Calva, ne dirent un mot, se regardèrent et éclatèrent de rire ensemble.

- Pfffiouuu ! Quel travail ! Mais quel résultat !

Le buffet était installé, jonché de petits plats, de gâteaux, de fruits, de pichets et de godets, quelques écuelles, les fauteuils avaient été déplacés et plaqués au mur, laissant un vaste espace pour le bal.
Lili et Mabelle avaient prit le temps de cueillir quelques belles fleurs odorantes du jardin pour décorer la salle et rendre hommage à Arri avec les parfums enchanteurs qu'elles dégageaient.



- Bien, cette fois tout est prêt ! Il ne nous reste plus qu'à nous préparer ! Je vais envoyer un jeune garçon chercher les ménestrels et si votre ami veut se joindre à eux, ce sera parfait ! je vais aussi faire prévenir tout le monde...

- En attendant vous pouvez emprunter mon cabinet de toilette, il est plus spacieux que celui près de votre chambre.

- A tout à l'heure Lili et mille mercis, nous avons travaillé dur mais nous avons partagé un très bon moment !

Mabelle sourit et s'apprêta à sortir pour trouver un jeune coursier puis prévenir ses amis que la fête d'Arriane pouvait commencer.
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Après avoir parcouru le village, Mabelle revint à la Chope pour accueillir les premiers arrivants. Et évidemment, les premiers étaient Pitt et Aliz.
Elle sourit à la vue de Zarine, l'ânesse de Pitt, chargée de Calva dans tous les sens ! "Pitt est bien généreux" songea t-elle...Oh mais j'ai une idée !...on pourrait faire un jeu et celui qui gagne remporterait un bain de Calva !"
Elle entra le sourire aux lèvres, ce qui devenait plus rare qu'à l'accoutumée ces derniers temps, et embrassa ses amis :

-Bonjour, bonjour ! Je suis heureuse de vous voir tous les deux ! ça vous plait ? Je manque juste d'un ou deux cochons à faire rôtir dehors... impossible d'en trouver et pas eu le temps de trop chercher, je cours après des ménestrels...

En s'approchant de la table pour y déposer ses besaces, Mabelle aperçut le message de Lili.

- Vous connaissez Lili ? Une soldate avec qui j'ai lié en taverne et profite de son séjour à Dieppe pour venir m'aider ! C'est vraiment généreux de sa part. J'ai hâte de vous la présenter elle est charmante. Et c'est la meilleure que je connaisse dans la liste des mots en "nain" ! Esmey et Ytharès ont de quoi faire travailler leur méninge pour la battre à ce jeu là !

Tout en lisant le message :

- Ah bonne nouvelle ! son ménestrel serait disponible...ouf ! quelle chance...manque plus que l'cochon...

Mabelle soucieuse, se frottant le menton nerveusement, se tourna vers Pitt et Aliz :

- Quelqu'un sait où nous pourrions trouver deux cochons ???
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"euhhhh deux cochons ben écoute moi j'en fais déjà un pour le second voici robin, nous sommes les plus célèbres cochons de tous dieppe"

plus sérieusement pitt s'appliqua a vider la charette en compagnie de son grand copain, comme mab et s'autres robin était toujours là dans les bons et les mauvais moments.

Ce soir la fête allait être belle sans nulle doute chacun ici avait du chagrin pour diverses raisons et la pluspart dépasait cela pour arriane

"Merci mabelle"
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Pasti arriva un peu essoufflée devant la taverne.

-Fffff, désolée j'arrive un peu tard! Un petit coup de main?
Ou un petit coup de pied pour certain(s)?? Hihihi

Elle entra dans la taverne.

-Je suis à ta disposition Mabelle, dis-moi ce que je dois faire!

Pitt se devait de tenir le coup pour arriane et mabelle qui s'était donné du mal, il leva alors son verre.
"Ah ma femme qui me manque tant mais qui j'en suis sur, surveille mon cure dent de prêt, et à vous tous mes amis, qui savez ce que veut dire les mots, entraide soutien et sincérité, merci pour elle"
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Pasti leva son godet et s'approcha de chacun pour trinquer :

-A Arri, que je n'ai pas connu assez longtemps, elle m'a beaucoup apporté et je l'aimais sincèrement...

Lili sentait la délicieuse odeur de cochon grillé. Quand Pittbull prononça le mot galette, l'eau lui vint à la bouche car Lili se souvenait de celles qu'elle avait englouties. Elle leva son verre.

A Arrianne que j'ai eu le plaisir de croiser durant mon voyage.
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ben voila le moment était arrivée, mabelle repartait encore , pitt le savait l'avait deviné, mabelle était ainsi, une tourterelle sauvage, souvent à voler, mais il l'aimait ainsi il se devait bien que triste de ne rien laisser paraitre
il leva sa choppe

"Ah toi mab et a ton voyage"
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Prud arrivait de nouveau de Rouen et c'est fatiguée de sa route , avec son fils et sa nourrice , qu'elle entrait dans l'auberge . que de monde , il s'y trouvait .
Elle posa ses bagages à terre , épousseta un peu son manteau et salua l'assemblée . la nourrice , portant le jeune Arthur dans ses bras restait derrière , fatiguée elle aussi .

Bonjour à vous tous !

Elle se dirigea vers la propriétaire des lieux , en l'occurrence Mabelle qu'elle avait aperçu un peu plus tôt .

hé bien , vous en avez du monde . j'espère ne pas déranger votre petite fête , mais vous serait il possible de me loger jusqu'à dimanche ? Mon époux me rejoindra dans la matinée et il me faudrait une chambre aussi pour ma nourrice et mon fils .si nous pouvions nous reposer un peu ...

Elle regardait les beaux cochons qui rotissaient et soudain son estomac se mit a gargouiller ...

Hoo ... excusez moi , mais mon estomac , au sentir des bonnes odeurs ne peut se retenir ...

Elle adressa un sourire à Mabelle ainsi qu'au messire , Robin si elle se souvenait bien , qui se proposait de faire le service .
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Lili commençait à s'approcher vers Robin pour qu'il lui serve un morceau de cochon, il lui en fallait bien un peu pour goûter quand même, il lui mettait l'eau à la bouche. Quand elle vit Prud arriver avec son petit Arthur, Lili leur fit un gros bisou toute contente de les retrouver.

Oh Prud ! Vous êtes de retour ^^
C'est bien, on va habiter à côté moi j'ai la chambre bleue juste à côté de celle d'Arthur. Si tu as besoin d'aide pour toutes tes affaires, je peux vous aider à les monter. Mais profitons de la fête avant !
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Soliarok entra dans la taverne, sa mandoline sous le bras.
Son amie Lili lui avait denandé de venir animer une soirée.

Bonsoir messirs, bonsoir gentes dames.

Je me présente; Soliarok le Ménestrel. J'ai ouï dire qu'une fête se tenais présentement et que nul musiciens n'étaient présent.

Soliarok fit un tour de la salle du regard et fit son plus charmant sourir.

Soyez rassurés, le plus grand Ménestrel de Normandie est là pour palier à cette abscence.

Soliarok prit une chaise qu'il plaçat au centre de la salle. S'installat confortablement et ce mit à jouer un air entrainant.
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Ma Parole est mon Honneur; mon Honneur est ma Vie.
L'Indomptable Lion de Normandie.

Lili avait enfin fini d'aider Prud à monter toutes leur valises à l'étage. Une fois ce travail fait, Lili alla rejoindre les autres en bas pour continuer la fête. Quand Lili descendit les escaliers, elle fût heureuse d'entendre une mélodie familière et se hâta pour atteindre le palier. Le pauvre Soli dû s'arrêter de jouer car il était en train de se faire écraser par Lili qui le bisouillait.

Mon Soli !! Que je suis contente que tu aies pu venir ça fait vraiment plaisir que tu sois là. Allez, continue de jouer moi je vais danser, enfin je te donne un goblet de calva avant quand même.

Sur ces mots, Lili alla chercher du calva dans un des tonneau posé à côté de la table et le donna à Soli. Puis elle pris un morceau de cochon grillé en prévision et le posa près du verre de Soli.

On ne sait jamais, si il a un petit creux entre deux chansons.

Et Lili s'en alla guillerette et entraîna une dame qui restait seule dans son coin avec elle au milieu de la pièce pour danser au rythme de la mandoline de Soli.

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Prud était montée avec l'assiette pour son Clesius . Elle en avait profité pour boucler ses valises , laissant ainsi Ani et Arthur profiter un peu de la fête .Elle redescendit enfin après un long moment avec Clesius .
L'heure du départ était arrivé .
C'est avec une certaine mélancolie qu'elle laissait les gens qu'elle avait rencontré durant son séjour à Dieppe . Qui sais quand elle y reviendrait ?
Elle savait qu'elle en croiserait certains et certaines au château .
Elle fit une bise chaleureuse à Aliz, Pitt , salua robin et la dame Felonia .
Puis serra ses amis de Rouen en les embrassant .

Merci mes amis de votre accueil chaleureux ... remerciez pour moi aussi Boro et transmettez mes condoléances à la famille Castor ...
Toi , Balt soit sage , hein ? ... sinon je reviens te tirer les oreilles ... elle éclata de rire ... veilles sur lui ma Lili , qu'il ne fasse pas trop de bêtises et qu'il garde son sang froid .
Quant à toi Soli , ça m'a fait plaisir de te revoir et de danser sur ta musique ... c'est un enchantement que de t'entendre jouer .

Elle salua le reste de l'assemblée . Clesius toujours aussi mal en point les salua d'un signe de la main et suivi son épouse . Ani , très discrète , se leva avec le petit Arthur dans ses bras et suivie le couple pour s'en retourner à Rouen .

Hé bien ... je vous souhaite à tous une bonne continuation et peut être à une prochaine , qui sait ?
Vous serez les bienvenue à Rouen , si vous vous y arrêtez !

Prud n'aimant pas les au revoir , tourna les talons et suivi de sa petite famille prit le chemin de la maison .
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Je passais par là, flâneuse nocturne, profitant de la douceur de la soirée quand mon oreille fut attirée par des chants et de la musique.
La suivant comme on suit un guide, j'arrivais alors devant une taverne illuminée et ni une ni deux je poussais la porte timidement.

Un bal se tenait et la population avait l'air joyeuse, je me parais de mon plus joli sourire et allait vers l'une des têtes que j'avais reconnue sire Pittbull.

Bonsoir Sire! Voila une bien jolie fête! Vous dansez?

et sans attendre de réponse je l'entrainais avec moi dans une danse folle.

Pitt cochon et godet à la main vit entrér dame Bellissendre qui sans rien ajouter après un bref bonjour l'attrapa par le col et se mit à le faire tourner, elle aimait le risque car faire tourner une barrique à calva, voilà qui était culloté.

"Dites dame vous savez, moi et la danse cela produit comme une allergie, mon amie alizarine est maître dans l'art des plantes utiles à la santé mais euhh tout de même""

il essaya tant bien que mal de suivre ce rythme endiablé bien maladroit qu'il était, pour sur arriane devait rire
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La fête se termina la musique se taisant pitt but un dernier godet qu'il vida en levant les yeux au ciel, bel hommage qu'avait décidé mabelle, oui elle serait fier de la haut
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Pitt avait été levé de bon matin, réveillé par les caquettement de l'oie locale., il avait commencé par un bon calva et quelques menues tarines de pain beurré.
De bonne miches toutes droites sorties du fournil de Ayla.

le déjeuner avalé, il se décida de peindre la clôture de l'auberge de mabelle.
Après tout c'éyait façonnage afin de payer loyer.
Et puis l'armée l'avait mis au repos et il ne supportait pas de ne rien faire.
Il sorti en sifflant, pas trop fort car il ne voulait réveiller personnes surtout la pensionnaire de ses nuits.

avant de sortir il posa en évidence deux tartines beurrées et une bonne tisane bien chaude, il franchit la porte prenant soin de faire sortir termi chien, le gourmand avait bien grandi et desormais sans mal il aurait pût lui aussi se servir à table.

la nuit avait été soyeuse, la journée commencait au mieu que demander de plus.....
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Le hasard, pitt n'y avait jamais cru, cela c'était confimé ce matin.De bonne heure , un individu était venu à la choppe joyeuse, une carriole élégante s'était arrêtée devant la porte .
Elle était tirée par deux magnifiques chevaux.

Pitt réveillé en sursaut était descendu et avait ouvert à un homme à l'allure noble, très noble , beaucoup plus que le meunier en braies, torse nu face à lui.

"Bonjour je voudrais entrer, je cherche le sir pittbull"

"Ben asseyez vous je vous prit, pitt c'est moi même vous voulez manger quelque chose, un verre de calva???"

l'homme poudré face à lui le toisait de haut il regardait partout autour de lui, regardant la choppe si bien décorée par Mabelle.

"Hé bien enfin sir pittbull vous voilà, je vous cherche depuis plusieurs mois j'ai traversé une moitié du royaume en partant de Tonnerre en bourgogne, là ou vous avez été adopté, c'est bien cela n'est ce pas, puis j'ai suivie pas à pas vostre trace jusqu'a cette ville , charmante d'ailleurs, j'y ai croisé le tribun qui m'a envoyé ici, vous vivez donc dans ce heuuu très charmant endroit"

pitt interloqué regarda le noble en goguette sans trop comprendre Tonnerre en effet oui il y avait été receuilli par les parents de Damémeline, mais cela était si loin depuis il avait fait un chemin immense, il avait marché des lieux jusqu'a cette ville qu'il avait l'impréssion d'avoir toujours connue.

"Allez donc droit au but messir, je vous écoutes, vous maniez le verbe comme les gens de bonne famille alors cessez donc et séance tenate videz donc vostre besace que me voulez vous donc??"

Le "poudré", fit un signe à son cochet qui lui amena une besance élégante, fouillant de dans il en sortit un parchemin scéllé.

"Je suis Hubert de la motte friquée, je suis disons euhhhh marchand de biens, je m'occupe d'honnorer des volontés de défunt, vous concernant voici ma venue"

il décacheta le sceau, libérant ainsi trois parchemins

"Vous êtes sir pitt bull, fils d'un marchand assez aisé vostre mère partie en couche vous à laissé vous et vostre soeur, oui vostre soeur Dame hapie, qui vit du côté de la bourgogne, vostre père avant son trépas avait investi diverses fortunes dans la pierre, ami d'un ancien duc normand et marchand de meubles connus des faubourgs il possédait trois maisons la première à depuis subie les maltraitance de nos guerres, la seconde est depuis quatres mois propriété de vostre soeur et la troisième se situe en normandie, ici même ou vostre père y venait afin de retrouver son ami ducale, oui Monsieur en voici l'acte de propriété vous y verrez les sceaux officiels apposés au bas, voici également missive de vostre père, les raisons pour lesquelles vous avez été receuilli à Tonnerre y sont expliqués il était en affaire dans cette région, vous trouverez enfin sur ce troisième ban, missive de vostre soeur Damehapie portant son adresse au cas ou, voilà donc messire raisons de ma visite, mes explications vous paraissent elles claires, justes"

Pitt était abasourdis, il enfila deux godet de calva de suite, avalant un bout de galette au miel de Mabelle, silencieux quelques instants il fût tiré de sa torpeur par le poudré endimanché comme les gens de la haute qui se leva


"Voilà Messir je me trouve donc acquitté de ma mission, je prends donc congé de vous et de euhhh ce charmant endroit"

Sur ce il quitta les lieux remonta dans le carosse et sans mot quitta le quartier, pitt resta seul un long moment réfléchissant réalisant enfin comme il le pouvait, puis il se leva prenant soins de prendre les parchemins, siffla termi chien et monta à l'étage auprès de sa douce qui dormait, il voulait simplement un peu d'aide afin de digérer l'annonce, ainsi donc il avait raison pas de hasard a son arrivée dans la plus belle ville de Normandie, pitt allait quitter la choppe, avec Doty, il allait avoir leur chez soit, la page serait donc tournée une vie recommencerait sans jamais oublier le passé, jamais oublié sa cabane sa première maison de Dieppe, arriane rien juste tourner la page, aujourd'hui maintenant....
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les clients partis, pitt avait rangés, entre la garde , la choppe, le moulin et le reste pitt était occupé, il adorait cela il en avait besoins.

Hormis les appartemen,ts privés de sa grande soeur de coeur pitt avait ouvert nettoyé et aérré toutes les pièces de la choppe.

Il avait passé du bon temps avec guert mais sa maistresse n'allait point tarder a ramener sa houpellande dans les parages.

Elle lui avait manqué, son ventre était rond a son départ, à présent cela devait être rigolo, il imaginait souvent mab en voyant guert marcher et courir.

Il prépara un peu de pain au cas ou elle arrive bientot, sinon ben il l'emporterait sur le chemin du Mont, il y était convoqué, il allait s'y rendre.

Ange le cheval était prêt , presque aussi propre que la choppe.

Pitt allait partir, il referma dèrrière lui siffla guert et pris le chemin de son habitation
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Frigorifiée, crottée par la poussière des chemins, Dany espérait trouver une bonne auberge à Dieppe.
Depuis plusieurs jours qu’elle visitait la Normandie, elle n’avait pas trouvé une auberge accueillant.

Quand elle vit la pancarte et surtout la belle maison, elle se dit qu’elle allait enfin pouvoir s’occuper d’elle et passer une nuit agréable.

Elle poussa la porte qui grinça un peu et sourit en sentant la chaleur qui régnait à l’intérieur.
Elle posa ses quelques affaires et visita le lieu.
Le bar avait l’air pourvu et elle s’enhardit à monter à l’étage.

Elle aperçut une petite pièce avec un baquet et s’affaira à se faire chauffer de l’eau pour prendre le bain dont elle rêvait depuis plusieurs jours.

Quand elle se plongea dedans, elle poussa un HUMMMMMmmmm de plaisir et se frotta vigoureusement avec un savon parfumé à la lavande.

Ses longs cheveux enfin propres, elle s’enroula dans une serviette et redescendit pour récupérer sa besace.

Elle remonta vivement les escaliers, poussant une porte au hasard et voyant un lit accueillant, s’y installa.

Elle brossa longuement sa chevelure, l’attacha avec un nœud bleu revêtit une jupe de la même couleur et descendit voir si le repas était aussi bon que le promettait l'atmosphère
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Pitt passait tôt, avant la mine et le bureau, juste vérifier comme souvent en cas d'abscence de la plus belle aubergiste de Dieppe.

arrivée devant la choppe il chercha guert du regard, l'oie la plus voyageuse de Normandie, elle traînaît au moins autant que sa propriétaire.

Pitt imaginait Mabelle, mantel et burel sur les épaules, harpentant les chemins le ventre rond le nez sous la brise Normande.

Sans elle dieppe n'était pas excactement la même, enfin sa dieppe à lui.

Chassant ses pensées il fît le tour de la bâtisse, commençant par l'arrière puis revenant sur la rue passagère, les calèches et les brouettes soulevaient les poussières des rues.

Pitt était suspicieux, inquiet devant lui la porte était mal fermée, pas le genre de la mule cela..
Il poussa le chambranle, celle ci s'ouvrit, chose rare, Mabelle serait rentrée?? sans le dire...

La salle était sombre mais pitt distinguait les traces de terre au sol, fort bizzard mabelle était soignée point de terre en ses murs..

Peut être était elle rentrée tard en nuit, la pénombre n'aidant pas elle n'aurait pas vue, ou alors son ventre proéminent empêcherait il la belle de délasser ses bottes.

Pitt avait envie de l'économiser un peu la fin arrivait bientôt le petit mabéliton allait apparaître, elle devait dormir, pitt attrapa le balai de pailles et livra bataille contre la terre.

cet intermède guerrier terminer, il s'attarda au déjeuner, les galettes mabellienne, enfin une pâle copie, miel et farine.

l'odeur montait.....
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Après de très longues heures de marches sous le vent glacial d'hiver Normand, Puccino arriva tant bien dans un petit village. Il fit le tour de celui ci mais ne vit pas grand monde dans les rues.
Il passa devant une taverne quelques peu animé. Voyant son état général, Puccino mit quelques minutes avant de se décider à rentrer se réchauffer autour d'une choppe...

Il poussa la porte avec tremblement et lanca un "Bonsoir" hésitant. Il n'arriva d'ailleurs qu'a souffler " 'soir" et toussa, ses cordes vocales n'ayant formulé aucun mot depuis maintenant quelques jours.

Il s'installa sur une chaise bancale et posa son vieux sac à bandoulière ainsi que son couvre chef, qui laissa paraitre son crane rasé.
Il regarda sa bourse, compta ses quelques pièces et soupira..

"Pourrai-je avoir euh... un peu d'eau ?"

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Merveilleux oui , un voyage enchanteur surtout la Flandre et Bruges en particulier
Bon Pitt je vais de ce pas filer dans une chambre , y attendre mon mari
Je redescendrais plus tard afin de me restaurer, si tu le vois dit lui de me rejoindre stp
Jen monta les escaliers, sourire aux lèvres, entra dans une chambre
Elle avait l'air proprette et confortable , elle s'allongea afin de souffler un peu
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Après avoir bien mangé, bien dormit le couple Rogue reprirent le chemin de Rouen, plein de choses les attendaient
Ils saluèrent Pitt , se rendirent en taverne pour saluer les autres , prirent chacun leur cheval et galopèrent jusqu'au buisson afin d'y passer la nuit
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L'errance nébuleuse de l'entre sommeil, la chaleur de Brennus couché contre elle sur le côté, un rai de lumière au travers du rideau blanc qui encadrait leur lit, enfin Son lit à présent, Mabelle encore entre rêve et réalité crut l'espace d'un temps hors du temps qu'elle sortait d'un rêve de quatre mois. Son bébé semblait s'étirer au même moment, elle posa une main sur son ventre comme pour le bercer, puis se tourna et là son réveil fut absolu. L'oreiller vide à ses côtés, impassible, froid, semblait l'observer d'un air compatissant "non...il n'est pas revenu"...
Mabelle se redressa, assise, elle se frotta ses yeux, s'étira, remit se l'ordre dans ses pensées, accueillit son chien contre elle, le caressa laissant perler sans s'en apercevoir une larme, puis enfin se demandait comment elle était arrivée là.
Ses affublements étaient posés sur une chaise, ses nouvelles bottes, merveilles de Pastibouille, juste à côté, revêtue seulement de sa chainse, elle observait sa chambre d'où jaillissait de toutes parts milles souvenirs.

Elle s'arrêta sur un parchemin posé sur une veste qu'elle ne connaissait pas sur la chaise. Le cœur battant elle poussa ses couvertures, écarta Brenn qui grognait d'être de la sorte dérangé, puis attrapa le parchemin doté soudain de mille espoirs. Mabelle la rêveuse...elle soupira puis sourit attendrie par le petit mot de Pasti

Incessants soupirs... lasse de ces réactions insensées, lasse de ses tourments, ses sentiments contradictoires... Ne plus penser...Elle en rêvait...
Elle se laissa aller sur la chaise et tenta de somprendre comment elle avait atterri dans son lit depuis la Ronde des Muses. "Brenn ? Ce n'est tout de même pas Pasti qui m'a portée jusqu'ici???" S'imaginant une petite Pastibouille dotée de bras incroyablement musclés, elle se mit à rire. Peut être Aliz avec Antil ? Pitt ? Khan ne devait pas être là avec ses nouvelles fonctions, ça ne pouvait être lui. Elle imaginait tous ses amis la porter jusque là haut et rougit en se demandant dans quel état il l'avait trouvée, et qui l'avait déshabillée. Quoiqu'il en soit elle n'avait pas dormi de la sorte depuis des semaines.

Mabelle se leva ne cherchant plus à comprendre, et se dirigea vers son cabinet de toilette. C'est à ce moment qu'elle fut saisie d'une douleur effroyable dans les reins. Se cramponnant à la chaise, pliée en deux, elle respira profondément comme Aliz lui disait souvent, attendit quelques secondes et comprit que sa petite merveille frappait à la porte.

Elle s'empressa de faire une toilette, enfila une chainse propre, apporta près de sa table une bassine, du linge propre, un pichet puis se recoucha. L'infirmière avait accouché plus de six bébés, sachant ce qui l'attendait et ce dont elle avait besoin, elle garda son calme et même esquissa un sourire lorsqu'une idée surgit en pensant à Alizarine.
Mabelle se releva, fouilla dans son coffre à ouvrage et sortit fièrement un tissu rouge ainsi qu'un rouleau de ruban de même couleur. La chainse remontée, elle commença à s'empaqueter en riant toute seule.
Puis elle retourna s'allonger toujours en pouffant de rire.

- Bon , Brennus, va vite mon chien ! Va vite chercher ma sœur, ou Khan mais non il habite trop loin, ou Pasti, ou Pitt, enfin quelqu"un quoi !! Euhh non Brennus vite ! Va chercher Alizarine !!!!

Elle flatta son chien déjà sur ses pattes frétillant de joie à l'idée d'une mission, puis du doigt lui ordonna de filer en souriant, ravie de sa petite plaisanterie...


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Pitt sortait de la mairie, la bizontine sur les épaules, en cette époque le froid piquait plus que les blagues de pastibouille...

Il avait acheter deux jolies miches... de pain afin de faire un copieux petit déjeuner à Mabelle.

En effet le vent du large l'avait à nouveau poussé vers Dieppe, c'était tant mieux, surtout dans l'état ou elle se trouvait, elle faisait depuis déjà plusieurs semaines des miracles dans l'art d'imiter guert, l'oie de la choppe .

Pitt quand à lui avait abandonner l'idée d'imiter les galettes au miel, en effet c'était pas le meilleur moyens de retenir les voyageurs, enfin, pas vivant...

Khan était donc arrivé les bras chargés de mab non sans oublier de casser la porte, après tout y'en avait pas sur les youyourth, alors il devait manquer d'expérience, il l'avait allongé dans sa chambre et était reparti sans beaucoup de mots.
Enfin de toute manière khan et les mots, c'était comme euhhhh khan et les portes... bien que là quand même il avait fait fort

C'est avec un sourire et un clin d'oeil que l'apprenti galette au miel avait pris la longue phrase...


La fameuse porte , pitt arrivait à sa hauteur, lorsqu'il vit un dragon penché à la fenêtre de mab, les flammes euhhh ....les cris lui sortaient de la bouche en direction du jeune Tobin, qui était au garde à vous, enfin euhhh ... qui en menait pas large, à vrai dire face à Alizarine de toute manières c'était pas la peine de tenter une quelconques esquive. hihihhihi

Pitt sentit un courant d'aire lui descendre dans le dos, partant du cou jusqu'au au milieu de la raie du séant, ben oui après y'a plus rien, il se raidit, le pitt pas le séant, bien que....

Mab, accoucher , corne de bouc ça y est elle s'était décidée à mettre fin à la guert attitude, pitt entra à la façon khanesque, sans frapper mais en cassant, sauf que cette fois la porte se vengea en répondant par un bourre pifff qui scotcha le pitt dans la poussière .... on étais pas tous mongol et guerrier

Il s'élança dans l'escalier avala les marches et déboula dans l'entrebaillement des appartements de Mab.
les yeux grand ouverts sans un mot se demandant comment déballer le cadeau de saint Nicolas, son regard allant du ruban à aliz et de aliz au ruban, mabelle qui pouffait de rire, rien d emal en cela vue son état et le fait que d'ici la fin de la journée, elle ne rirait plus..

Heuuu dites mesdames, pour le paquet euhhhh pour mab si il y a besoin je vais euhhhh me calvanniser un peu la tête si besoins euhhh suis en bas, enfin je crois...je sais plus...heuu khan m'avait dit de le mener chercher à la caserne mais euh... enfin.....c'ets noel quoi... bon une chaise, y'a ca ou non pas que mabelle ai l'air d'en avoir besoin mais moi si...
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Pitt le nez dans son godet, blanc , quelle journée, pffff

Il ne fit même plus attention à la porte défoncée, il nota sur un parchemin
"Demander à pastibouille de faire un rideau en lieu et place de la porte de la choppe""

Il regarda le bélier des plaines,


sourit, leva le doigt en direction de l'escalier et s'exclama en se moquant de khan gentilment

[b]"joyeux noel mon ami, hihihih montes, vas hihihih saint nicolas a été généreuxihihhi Au fait khan, je t'ai passé en douce les clefs d ela choppe mais euhhhh, vu ton goût des portes tu penseras a me les rendres , elles m'ont pas l'air utiles pour toi hihiih
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Gally vit de l'agitation dans le village et suivit le mouvement, elle se retrouva devant l'auberge de son amie Mab et entra. Elle voulu ouvrir la porte mais s'aperçut que ...ben la porte manquait.En bas elle vit Khan et Pitt et entendit des cris venant d'en haut...

Mais qu'est ce qui se passe ici?Je vois des gens courir ici , ya plus de porte ça crie...

Elle vit la bouteille de calva devant pitt et l'imita en buvant directement à la bouteille.

Elle entendit alors Mab demandé de l'eau chaude et eut une vague idée de ce qui se passait.Elle se mit alors à sourir en se disant que sa mab avait quand même bien préparait son coup.
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Elle se leva d'un bond, manquant de renverser les verres sur la table. En cinq bonds elle gravit la volée de marches, suivit le couloir au pas de course et stoppa tout net devant la porte.

Elle inspira un grande bouffée d'air pour ralentir les battements de son coeur, troqua son expression soucieuse contre un visage serein et souriant (ce n'était pas tant par crainte d'apeurer Mabelle mais surtout qu'elle ne tenait pas à tester le côté lionne d'Alizarine... celui que Pitt racontait si bien)
Elle entra doucement et referma la porte derrière elle.

Un ruban rouge ceintrait le ventre rond de Mabelle, elle se dit que c'était très...mabelien...

Elle s'approcha, déposa un bisou sur le front de Mabelle.
Vas-y...elle est à toi pour les heures à venir, pensa-telle en tendant une main à la jeune femme.
Et effectivement...CRAC fut le bruit qu'émirent ses phalanges à la contraction suivante.
Pasti prit la place d'Alizarine, la laissant libre de mieux s'occuper de Mabelle.

Comment s'était-il retrouvé en haut, juste à côté de la chambre où il avait déposé sa compagne, quelques heures plus tôt? Il ne le savait pas lui-même... depuis le moment où il avait avalé les premières gorgées de calva, une sorte de flou s'était établi autour de lui... une succession de personnages avaient fait leur apparition au sein de l'auberge, parfois lui adressant la parole, mais le plus souvent, l'ignorant, et se dirigeant directement à l'étage...

Des femmes surtout... à croire qu'il existait véritablement, cet instinct féminin dont se vantaient souvent les dieppoises... en tout cas, il fallait reconnaître que lorsque l'une d'entre elles était en difficulté, les autres accouraient rapidement... ou était-ce tout bonnement parce qu'il s'agissait de Mabelle?

ARRRRRGHHHHHHHHHHHH !!!!!

Aucun doute possible sur l'origine du cri, qu'on pouvait entendre à travers la porte... l'instant d'après, sans s'en être aperçu, le dieppois était déjà en haut des marches, prêt à bondir sur l'ennemi qui s'en prenait à celle qui l'aimait... mais à la réflexion, que pouvait-il bien faire dans cette chambre? Contrairement aux damoiselles présentes, il n'avait pas de diplôme de médecine ou d'expérience en tant qu'accoucheuse... d'ailleurs, dans son peuple, il était rigoureusement interdit aux hommes de pénétrer dans la yourte où se déroulait la délivrance, afin de ne pas attirer les mauvais esprits...

ARRRGHHHHH !!!NOOOONNNN PAS PRÊTE !!!!!!! JE VEUX VOIR KHAAANNNN !!!

Noooonn mon bébé attends quelques minutes je t'en prie !!!!

Nouveaux appels à l'aide en provenance d'une future mère en détresse... bien qu'entourée de ses amies, avec un mongol certes à proximité, mais tiraillé entre l'envie de soutenir celle qu'il aime, et la peur de provoquer la colère des cieux en outrepassant les règles de son clan... si le Tengri se mettait en colère, et faisait du mal à la mère ou à l'enfant...

Sans s'en rendre compte, le combat de l'esprit que menait le mongol prenait de l'ampleur... et même du mouvement... à tel point que tout occupant de la Chope Joyeuse put bientôt entendre le va et vient que le Khan menait sur le plancher devant la chambre... ah, il était beau le fier guerrier, terrassé par ses superstitions à l'heure où Mabelle menait l'un des combats les plus importants de sa vie... quasiment seule... il devait l'aider... mais il devait avant oser...

Alizzzzzzeuuuu ! Mais que fait il Khan ??? Le nœud ne va pas tenir !!! On est proche là ! Mes contractions se rapprochent. Puis il me faut boire mes décoctions ! Puis qu'est ce que tout ce bruit ??


La voix se faisait de plus en plus suppliante... avec Pastibouille et Gally qui passaient, puis ressortaient de la chambre, il était clair que la présence du Khan n'était plus ignorée... après un nouveau moment de répit, Alizarine se décida à sortir... tombant nez à nez avec celui qu'Elle réclamait depuis un bon moment déjà...

Tu tombes bien toi! Mabelle veux te voir.Je t'accorde deux minutes pas plus

Le ton dans la voix et le léger sourire esquissé en coin d'Alizarine trouvèrent écho dans l'esprit du mongol... du reproche? De l'inquiétude? De l'amusement? Le khan ne savait pas trop quoi en penser... ce fut finalement cet appel de Mabelle qui sortit une nouvelle fois le guerrier de sa torpeur...

Khan je t'en prie viens viiiiiteeeeuuuu !!! J'ai besoin de te voir avant, j'ai besoin de ta force, entres vite !!!

La voie était libre, il n'y avait plus qu'à entrer... la scène était pour le moins surprenante: Une Mabelle alitée, tenant d'une main Pastibouille, tout en s'appuyant sur la seconde pour demeurer dans une position plus ou moins confortable pour regarder en direction de la porte... et surtout, ce noeud rouge, placé à peu près adroitement sur son ventre... ce n'était pourtant pas l'époque de Pâques, et si Grandkhan brûlait parfois de dévorer Mabelle toute entière par le biais de milles baisers titilleurs, elle n'était pas encore tout à fait oeuf... quant à Brennus, il s'était recroquevillé dans un coin, ne sachant que faire depuis qu'il eut entendu sa maîtresse hurler de douleur, mais demeurant impuissant face à la situation... pour la première fois, le mongol ne s'était jamais senti aussi proche de l'animal...

Mabelle, même éprouvée par les contractions, bien qu'en nage du fait du stress et de l'effort colossal qu'elle commencait à peine à déployer, même si elle pouvait à peine bouger, restait incroyablement belle pour son mongol, et tentait de se présenter à lui avec cette grâce que seules quelques grandes femmes ont en ce monde...

Le Lieutenant Général sentait du soulagement à travers le regard de la dieppoise... celui de ne pas être seule à l'heure de cette grande épreuve... voilà ce que GK comprenait en cet instant précis... être à ses côtés, c'était lui montrer tout ce pourquoi il avait combattu ces derniers mois... lui prouver tout bonnement qu'il ne faisait pas que l'aimer, mais qu'il voulait être avec elle, dans les meilleurs moments comme dans les plus insoutenables... c'est alors que l'asiatique se risqua enfin à lâcher quelques mots, prenant avec délicatesse la main laissée vacante de la belle...

Je suis là Mabelle... tout va bien se passer maintenant... ne te retiens plus...

Le mongol embrassa alors la main de Mabelle... il ne la lâcherait plus d'ici l'issue du combat qui s'annoncait... il priait dans le même temps silencieusement afin que Tengri soit clément... car il venait de transgresser les coutumes de son peuple...

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Du port, Qdn fût alertée par des cris et gémissements divers qui provenaient du village.
C'était clair....Mab avait commencé son travail!
Qdn arriva en courant et poussa violement la porte de l'auberge....

Dites moi...c'est bien se que je pense?
Comment ça se passe?
J'ai apporté des petits lainages de couleur pour tenir chaud au nouveau né.....
Faut un coup de main pour quékchose?

Arffff! je veillerai avec vous...la nuit sera longue....
Pitt, sert moi un grand bol de calva pour tenir si tu veux bien....les galettes ...tu te les gardes...hé hé!

Un petit rire nerveux s'échappa, Qdn faisait déjà les 100 pas au pied de l'escalier

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Rien, non absolument rien, aucun mot ne pouvait décrire cet instant aussi fascinant que féérique que la venue au monde d'un petit d'homme.
Les douleurs, la fatigue étaient chassés à l'instant même où l'enfant pleurait d'avoir quitté son nid douillet. A l'instant même où Mabelle émerveillée faisant connaissance avec le visage de cet enfant avec qui elle communiait depuis plusieurs mois.

Sans voix, la main étroitement liée à celle de Khan, Mabelle regardait Alizarine orchestrer tous les gestes sans aucune hésitation les yeux emplis d'émotion le cœur bondissant d'amour pour cette sœur dont elle était si fière. C'est avec leur regard complice, celui qui entre elles ne nécessitait aucun mot, qu'Alizarine lui remit avec une douceur tendre celle qui venait de bouleverser sa vie.
Mabelle prit son enfant contre elle, le visage humide entre larmes et sueurs, les yeux fermés, elle lui offrit son premier baiser, voûte étoilée de tendresse, première caresse fusionnelle entre la mère et son enfant.

Mabelle lui murmura "Bienvenue petite étoile..." (délicat et touchant sobriquet qui émanait de sa sœur dont elle seule pouvait comprendre tout le sens...) puis présenta l'enfant à son père les yeux perlées, la voix à la fois assurée et nouée par ce trop plein d'émotions qui l'étourdissait :

- Voilà mon Oriental...voilà où nous ont menés tous ces mois à se fuir et se chercher, voilà où la fidélité, l'intégrité, la sincérité de ton amour nous ont conduits et voilà notre Amour qui prend Vie aujourd'hui. Je voulais te dire tellement de choses... Mais que sont mes mots à présent devant cette enfant, sève de cette famille qu'ensemble nous bâtissons ? Une famille Khan... Comment aurais-je pu imaginé il y a de si nombreux mois, que nous serions en ces derniers jours de cette année malmenée, unis par une famille...

Les larmes encore...non pas un torrent mais un petit ruisseau gracieux qui sillonnait avec allégresse les joues de Mabelle. Toute proche de lui, car le Grand Khan reconnu par sa sagesse légendaire ne manquait pas une once de ce qui se passait sous ses yeux affichant un visage qui révélait toute son émotion (fallait il dévoiler que Mabelle crut y voir la petite larme ?), leur petite étoile contre son sein, Mabelle s'approcha de lui légèrement et cueillit ses lèvres comme un bouquet de bonheur.

Elle poursuivit sa cueillette en parsemant le visage de Khan de doux baisers atteignit son oreille où là elle chuchota "Mais nous avons un problème mon tendre amour....tu as omis de compter la voix de Gally...trois, trois..."

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Enfin, on allait pouvoir s'asseoir!
Qdn avait l'impression d'avoir fait le tour du globe en tournant au pied de l'escalier durant l'accouchement.

Bonne nouvelle, Mab va bien, la petite est radieuse, le père est fier comme un coq ( précisons qu'il n'a tout de même rien eu à faire! ).

Finalement, se disait elle...faire des petites filles était certainement la meilleure façon de repeupler Dieppe en intélligence.

Où est Robinou?

Il y avait tellement de monde dans la taverne qu'un chat n'aurait pu y retrouver ces jeunes!

Il a apporté son meilleur calva pour fêter l'évênement.
Qdn hurla: TOURNEE GENERALE!

Puis elle s'affala sur une chaise comme étourdie.

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Mabelle semblait revivre, plus rayonnante que jamais, l'accouchement semblant avoir finalement décuplé ses forces au lieu de l'épuiser... la voir ainsi rassurait intérieurement le mongol... ces derniers mois avaient été difficiles, entrecoupement constant de quelques moments d'intimité sincère, mais aussi, de disputes sans queue ni tête, et parfois, des éloignements présumés salvateurs, cadres propices à une réflexion personnelle, mais également à des échanges épistolaires plus ou moins intenses, qui avaient pour mérite de rapprocher les deux êtres... on en revenait dès lors au point de départ, chacun ramenant avec lui ses sentiments et ses incertitudes...

Mais comme tout cela semblait loin aujourd'hui... Mabelle le fixait tandis qu'il pensait, essayant sans doute de lire en lui afin de voir ce qu'il avait en tête... à moins que ce regard ne fut tout simplement qu'une tentative de l'attirer de nouveau à elle, afin qu'il la serre dans ses bras, l'embrasse, et la chérisse?

Alors qu'il avisait à nouveau le petit être, Mabelle finit par lâcher...

Bienvenue ma petite Nala, tu es notre Fleur Étincelante et ma vie aujourd'hui reflète toutes les senteurs de ton parfum de bonheur ...

Elle s'appellerait donc Nala... cela terminait de lier le destin du mongol à celui de cette enfant... ce nom, si cher à son coeur, serait à nouveau porté par quelqu'un qu'il chérirait... était-ce une façon pour Mabelle de faire comprendre à son homme qu'elle désirait ardemment qu'il considère la petite fille comme la sienne? Peut-être... cela apportait en tout cas dans l'esprit du mongol un flot de souvenirs qu'il pensait depuis longtemps avoir oubliés, comme si un artefact mémoriel majeur était brusquement apparu devant lui, le ramenant à sa prime jeunesse, sur la terre qui l'avait vu naître...

Alors qu'il se perdait dans ses pensées, la voix de Mabelle le ramena une nouvelle fois à la réalité, le mongol tenant de se reconcentrer pour comprendre tout ce que la jeune femme s'employait à lui expliquer... un tel débit de paroles, d'un coup, après toutes ces émotions et ces quelques lampées de calva... le Lieutenant Général fit cependant tout ce qu'il put pour parvenir à soutenir la nouvelle conversation qui s'engageait...

- Oh oui mon amour ! Il m'est arrivé quelque chose d'invraisemblable !

Mais attends....tu as parlé de "faim"... ? Et bien... euhh...à vrai dire il y a fort longtemps que je n'ai point mangé...et oui j'ai faim, vraiment...

Légère pause...

Tu sais je pense que je vais me reposer un peu jusque demain puis ensuite nous pourrions inviter tous nos amis ici présents à venir demain ? J'ai grand besoin de les remercier d'avoir été là. Je ne pouvais espérer plus bel accouchement qu'ici entourée de Toi et mes amis. Ils me sont chers tu sais...mais j'aimerais voir les filles aussi...Aliz, Pasti, Gally, Jen, Qdn...Tu pourrais leur dire de monter après ? Qu'en dis tu ? Au fait as tu eu le temps de confectionner le berceau ?

Quant à mon aventure et bien, tu sais lorsque je suis arrivée à Dieppe, j'étais éreintée et pas très bien tu le sais...J'ai eu grand besoin de me réfugier à la Ronde des Muses. Je me suis assise sur mon gros fauteuil et j'ai dû m'endormir. Et bien sais tu que je me suis réveillée ici même avec mes affublements posés là sur la chaise. Puis il semble que Pasti soit passée. Elle m'a couverte de sa veste et laissé un petit mot. Mais Khan comment cela a t-il pu arriver ??? Comment suis je arrivée jusqu'ici ??? Je suis très embarrassée d'avoir été dévêtue par une personne inconnue même si je pense que ce soit mes amies mais aucune ne m'en a parlé. Je te sais très affairé tu ne pouvais pas être là ce matin là. Alors qui mon amour ??? Tu pourrais aller leur demander discrètement ?

Décidément, elle ne changerait jamais... c'était au khan de répliquer pour mieux noyer le poisson...

Si tu as faim, je vais demander à ce que l'on t'apporte quelque chose à manger... en espérant qu'il reste encore quelque victuaille en bas... dans le pire des cas, j'irai chercher le nécessaire au marché... il doit bien y avoir encore quelque chose en vente à cette heure-ci... qu'est-ce que tu aimerais manger?

Légère inspiration...

Pour ce qui est de tes amies... je pense qu'elles peuvent bien te voir quelques minutes... après tout, elles sont venues pour te voir, non? J'espère simplement qu'elles sont encore en état de monter les escaliers pour certaines... néanmoins, si tu souhaites te reposer, n'hésite pas à les congédier rapidement... nous pourrons les voir à nouveau demain comme tu dis... attendons simplement quelques jours avant de publier le ban officiellement... on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, et tu as besoin d'être en pleine forme... quant au berceau, je ne l'avais pas tout à fait terminé, car ignorant s'il s'agirait d'une fille ou d'un garçon, je comptais y graver quelques inscriptions de protection... je te propose d'aller le chercher ensemble demain matin si tu le désires, il se trouve à la yourte... cette nuit, Nala pourrait dormir contre toi... disons que ce serait votre premier moment seules entre filles...

Souriant légèrement en se remémorant les événements du matin...

Hum, pour ce quie st de ce mystérieux inconnu... je suppose que cette personne devait avoir un peu de force pour te porter jusqu'ici, car, même si je suis convaincu que tu vas retrouver rapidement ta taille de guêpe, ce charmant petit chargement qui te mordille actuellement le sein t'a obligé à prendre un peu de poids dernièrement... donc, une femme est sans doute à exclure, vu la distance qui sépare les deux endroits... ou alors, elle avait une charette... mais les cahots du chemin t'auraient sans doute éveillé...

Après, s'il s'agit effectivement d'un homme, celui-ci te connaît assez bien, car il t'a emmené à la Chope, et savait où se trouvait ta chambre... à moins que ton aubergiste intérimaire Pitt ne s'en soit chargé lui-même... peut-être pourrait-il te répondre par conséquent...

Quant au mot de Pastibouille... peut-être est-ce elle qui t'a déshabillé... après t'avoir trouvé endormie à la Ronde, elle a pu demander à quelqu'un de l'aider à te ramener... et arrivée ici, elle t'a alors dévêtu... oui, je croîs que tu devrais les interroger, ils te diront sûrement qui a fait cela pour toi...

Se levant alors du lit, il embrassa le front de Mabelle, n'osant pas encore toucher la petite fille... prenant quelques instants la main laissée libre de sa compagne, il soupira alors, puis lâcha avec un sourire quasi narquois ces quelques mots...

Je pars te trouver de quoi manger... si je tarde, c'est que ces goinfres auront tout avalé... mène ton enquête pour savoir qui est la bonne âme qui t'a ramené ici... tu me raconteras tout à mon retour... n'oublie simplement pas de la récompenser quand tu connaîtras son identité... si tu avais accouché à la Ronde, ça ne se serait peut-être pas aussi bien passé...

Se levant, et se dirigeant alors vers la porte...

Tu sais Mabelle... je suis fier de toi et de cette merveilleuse petite fille... je voulais que tu le saches...

Il ouvrit la porte, laissant apparaître quelques visages de dieppoises, sans doute agglutinées là par l'envie de savoir ce qui se murmurait hors de leur présence... faisant semblant de ne pas y prêter attention, le mongol envoya de la main un baiser à Mabelle, puis, se frayant un passage, descendit en bas où se trouvait l'autre partie des visiteurs impromptus... comme on pouvait le parier, les réserves de l'auberge avaient été pillées... il ne restait plus au mongol qu'à se rendre au marché pour se réapprovisionner... cela laisserait sans doute le temps à Mabelle de découvrir la vérité... en espérant que Pitbull n'ait pas trop abusé du calva, et qu'il soit encore en mesure de se remémorer les évenements du jour...

Robin qui était comme ébetté durant tout ce temps repris vite ses esprits aux premiers cris du nouveau né ...

Radieux, il ne se contennait plus de joie ... quelle merveille ....

il souhaitait tant la voir ... mais il attendit patiemment son tour ... il se rapprocha seulement de Qdn pour la serrer dans ses bras ....
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Gally monta derrière Pasti, Mab les avait appelé et elle mourrait d'impatience de la voir ainsi que la petite.Elle sentit son coeur faire un bond quand Mab dit le mot "Taty" à croire que oui c'était bien une réunion de famille auquel on assistait là.
Au milieu des escaliers elle s'arrêta et regarda en bas, les larmes aux yeux tous les gens présents lui avaient montré tant d'amitié depuis son retour.Elle sentait enfin qu'elle appartenait à Dieppe...
Elle reprit son ascension mais une fois devant la porte elle attendit, paralysée devant la vue de Mab tenant sa fille, le bonheur la submergeait et les larmes coulèrent le long de ses joues en silence.
Elle resta là un moment à regarder le tableau et à observer Pasti qui elle n'avait pas hésité.
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Elles étaient entrées une à une, Pasti sans hésiter suivie de Gally les yeux embués qu'Aliz avait poussée ce qui provoqua un petit rire attendrie de Mabelle. Jen et Qdn avaient été appelées à leurs obligations mais Mabelle ne les oubliait pas dans ce qu'elle avait à leur dire.

Elle tendit les bras à sa sœur et ses amies pour réclamer à chacune une étreinte chaleureuse et affectueuse.

Un doux parfum tendresse embaumait la chambre. Pasti s'approcha doucement et prononça ses premiers mots à Nala qui enroula sa petite main autour de son doigt :

Mabelle sourit généreusement à Pasti puis regardait Gally trop émue pour prononcer un mot.

Pasti poursuivit son doigt toujours enroulé par la petite main de Nala

- Oui je voulais vous voir pour deux choses. La première, était avant tout que je voulais du fond du cœur vous remercier d'avoir été près de moi pour cet évènement magique.
L'avoir partagé avec vous m'a comblée de joie et m'a doté de tout le courage dont j'ai eu besoin. Je n'oublierai jamais ce jour plus que merveilleux où l'Auberge tourbillonnait dans une valse rythmée juste par l'Amour de tous.
Jen a dû partir mais je suis sûre que cette réunion d'amitié autour d'une naissance a dû aussi la combler.
Je n'ai jamais vécu si forte émotion avec Khan à mes côtés et vous toutes, même de savoir les hommes en bas, quel plus beau soutien aurais je pu espérer ?
Alors plus que merci à toutes et à tous pour moi et pour Nala qui ne pouvait imaginer meilleure venue au monde. Merci pour ce berceau d'amour que vous lui avez offert et lui offrez et je n'en doute pas, lui offrirez encore.

Mabelle tendit les bras une nouvelle fois pour les embrasser, comblée.

- Ensuite, je dois vous parler d'une chose incroyable qu'il m'est arrivée et dont Pasti à une des clefs de l'énigme.

- Pasti, dis moi, comment suis je arrivée ici ? Qui m'a transportée de la Ronde à l'Auberge ? Tu m'as laissé ton lainage et griffonné un mot mais tu n'as pas pu me porter ? Du reste, ton affublement m'a porté bien chaud puisque je n'ai point été réveillée par le froid et encore merci de m'avoir couverte. Mais demeure un mystère....Est-ce vous toutes ? Non...j'aurais été réveillée...Khan n'aurait pas pu savoir et de toute façon il devait être trop affairé...Pitt ??? Oh non ne me dites pas qu'il ma dévêtue ??!!! Robin ???? Non pas Termi hein ??!!!

Mabelle secoua énergiquement la tête de négation se refusant à imaginer ces scénari puis regarda les filles inquiète voire soudain paniquée :

- Alors les filles QUI ???
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[Quelques jours après...]


Le vent sec et froid emprisonnait tout son corps d'un voile de glace, Mabelle ne sentait plus ses membres emmitouflée dans d'épais affublements.
De retour après une semaine au couvent où elle avait eu grand besoin de se ressourcer et se retrouver, il lui tardait de serrer sa fille contre elle.
Les derniers mois, les dernières semaines, les derniers jours avaient été plus qu'éprouvants. Elle était partie laissant derrière elle des promesses, des espoirs dont elle s'était convaincue et un livre qu'elle s'efforçait de fermer de guerre lasse. Elle revenait avec ses desseins funestes et intimes après avoir demandé pardon à Aristote durant cette longue semaine de méditation.

Elle se précipita dans un état d'esprit fermement décidé chez Aliz pour retrouver sa fille avant l'ultime adieu et s'effondra brutalement lorsque sa sœur lui fit part du retour d'Ythares.
Il était revenu du monastère...Mabelle se figea, son cœur s'arrêta dans un battement fracassant, sa gorge si douloureuse la plongea dans un mutisme inquiétant. Blême et bouleversée, sa fille serrée contre elle, elle écoutait sa sœur s'accrochant à son petit ange pour ne pas défaillir.
Après l'avoir longuement réconfortée et soutenue, Lizie incita Mabelle à rentrer chez elle au chaud seule à seule avec son enfant.
Livide, sans pouvoir sortir un seul mot, Mabelle se laissa accompagner jusqu'à son auberge. Alizarine lui répéta ses recommandations maintes fois : « Va te reposer, occupes toi de ta fille, ressaisis toi et nous reparlerons de tout cela après. Nala a besoin de toi ». Une étreinte affectueuse, un sourire bienfaiteur et Alizarine repartit. Mabelle plantée devant la porte la regardait le cœur gonflé d'amour pour cette sœur inestimable.
Seule avec Nala, épuisée, elle sentait la brume épaisse que Khan avec son amour infaillible avait chassé avec tant d'ardeur, envahir à nouveau son esprit. Agrippée à la rampe de l'escalier, chaque marche lui semblait être une épreuve tellement son cœur était lourd, Mabelle vacillait sa fille toujours blottie contre elle. Instinctivement, elle ouvrit la porte de la chambre blanche, fermée depuis de longues semaines, son cœur tambourinait à lui faire atrocement mal. Elle referma la porte délicatement, ses jambes chancelaient, elle tourna l'une des deux clefs détenues d'eux seuls dans la serrure et si dirigea vers le lit faiblement.
Les mains tremblotantes, elle tira les rideaux de lin qui encadraient les contours de la couche et mille souvenirs jaillir aussitôt la fouettant impitoyablement d'un mélange sournois d'émotions oscillant entre douleur et bonheur. Maladroitement elle déposa son petit ange les yeux emplis de tendresse, ôta sa cape et ses bottes et s'allongea les jambes repliées, sa fille blottie contre elle. C'est avec l'oreiller humidifié par ses larmes, seule manifestation de son profond désarroi qu'elle sombra dans un sommeil nébuleux et agité.
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