Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Sous les ponts

Luciedeclairvaux
Tandis que le simple fouillait la sacristie, à la recherche du divin nectar, sous l'oeil impatient de Micheline et Robert, l'épée courte toujours en pogne, Lucie se faufila dans l'église. De pâles reflets de lune imprégnaient les vitraux. C'était lugubre à souhait. Les semelles de ses bottes d'ordinaire si silencieuses, émirent un froissement qui se répercuta dans les hautes voutes.

Elle avait oublié l'effet impressionnant qu'avaient les églises sur les âmes, et le froid de cave qui y régnait. Il y avait mieux pour dormir, mais c'était toujours une protection contre le givre et le vent, se dit-elle en avisant les couvertures des vagabonds.

La blonde s'approcha d'un pilier, leva l'épée et enfila sa lame dans le tronc. Le craquement sonore du bois certifia que l'arme avait bien fait levier. Un coup d'œil vers la porte pour vérifier que la future diaconesse n'avait rien entendu, et déjà un tintement de piécettes la rassurait sur le contenu. La majorité des pièces était tombée dans la poche de la brigandine qu'elle avait approchée pour amortir le bruit et assurer la rapidité. Elle ramassa rapidement le reste par terre et se mit en quête d'un autre larcin. Une poignée de cierges prit le même chemin. Et une statue de Sainte Boulasse vint se lover dans les bras de la blonde.

Viens avec moi, belle enfant, que j'te présente mes comparses ...

Toute fière d'elle, Blondie revint dans la sacristie, l'épée au côté, les poches pleines et le visage de bois de la demoiselle Boulasse tourné vers les convives.
La mioche était en train d'avouer qu'ils avaient picolé tout le vin.


Rien à boire ?? Le vrai pinard doit être au presbytère.

Et c'est toi qu'à mis de l'eau dans le vin, j'parie ? Sacrilège !
Pour la peine, c'est toi qui vas sonner chez l'curé, histoire de l'appâter. Ouvre un peu ta ch'mise, nous on se chargera de lui ouvrir le bide avant qu'il ne t'engrosse.

_________________
Saltarius
-'Taaaaaain qu'il est con l'Olibrius...

Saltarius se tapait sur le tête avec une vigueur effrayante
- T'es vraiment qu'un pauv Simplet qu'a pas inventé l'eau bénite !!!
T'as raison Sauterne, t'es mal tombé avec c 'te cloche d'OLIBRIUS

Il marcha droit sur le géant
- Tu permets, Gérard ?
Il lui prend la bouteille et la vide par terre.

- Voilà, yen a plus....
Mais zetes aveugles pauvres pécheurs et pélerins....
Zavez pas vu le chti tonneau dans lfond de l'armoire aux cotillons ?

[i]Il rigola

- Comme ils se sapent, hein, les aristototot ...Zont plus de belles étoffes que la pire des catins de luxe du roi de France... Venez voir....
On va remplir les bouteilles.

Il les attira dans la sacristie, ouvrant toutes grandes les portes des énormes garde-robes.
Se souvint tout d'un coup d'la chanson de Mandrin

Citation:
" la première volerie
que je fis dans ma vie
c'est d'avoir goupillé
la bourse d'un ... vous m'entendez
C'est d'avoir goupillé la bourse d'un curé

de robes et de manteaux
j'en chargeais trois... vous m'entendez..
de robes et de manteaux
j'en chargeais trois chariots"


C'est la dans le fond...
Pensait, le Salt, les pousser dedans et s'enfuir mais...
mais ... mais ...
En plus c'était VRAI, Yavait un tonneau !!!
Ah le futé de curaillon du diable
Il rit aux anges

- Merci Saint Estèphe !!!
Servez-vous, j'crois qu'il y en a pour tout le monde.


Il alla éteindre les bougies et ferma la porte de la sacrisite sur eux pur pouvoir se servir à l'aise...
- Ah... Gaston, si tu savais, comme la vie est belle à qui sait en jouir
A propos, c'est ta fiancée la râleuse... Simone, c'est ça ?
Ygerne
Rien à boire ?? Le vrai pinard doit être au presbytère.

Et c'est toi qu'à mis de l'eau dans le vin, j'parie ? Sacrilège !
Pour la peine, c'est toi qui vas sonner chez l'curé, histoire de l'appâter. Ouvre un peu ta ch'mise, nous on se chargera de lui ouvrir le bide avant qu'il ne t'engrosse.


Que que quoi…. ?Elle resserre sa chemise contre elle, la jeune fille imagine un curé, bedonnant, boutonneux et transpirant, sourire carnassier, main en avant pour l’attraper. Elle secoue la tête.

Tout mais pas ça.. ça je peux pas. Elle se sent honteuse, une vraie femme n’aurait pas peur… non ? Mais ça non, les hommes elle pouvait pas, toujours pareille elle finissait par bégayer paniquer, et partir en courant. Elle supportait pas sentir leur regard sur sa croupe et encore moins les voir bavant sur sa poitrine naissante. Non elle elle voulait un beau prince, bien propre, bien doux et bien gentil, dents qui brillent et tout tout... Donc notre Ygerne regarde la femme. Elle se secoue et lui dit :


Faites le vous-même d’ailleurs ! Regardez moi suis certaine qu’il sera plus intéressé par vous. Je suis trop crade pour avoir une chance de détourner son attention. En même temps elle avait pas tord. Elle avait plus l’habitude d’être refoulée.

Mouai enfin pendant que la pauvrette s’inquiétait sur son sort et ne voyait pas plus loin que le bout de son orteil droit à trop penser à elle et ses peurs, Salt cherchait toujours. A force elle le trouvait de plus en plus fou : tsss fallait que je tombe sur un dérangé pour m’accompagner dans mes voyages. Voila qu’elle se lamentait encore. Mais lui au moins agissait et avait trouvé un tonneau. La, la jeune fille, revint vite à la réalité et au souvenir des plaisirs simples. Après tout elle avait vécu à Tastevin, avait appris à faire de la bonne bière et à la gouter aussi ! Ses yeux brillaient.

Elle se rapprocha du tonneau, prête à le toucher.
Burrich
Revenu au point de départ, sans alcool, et avec deux nouveaux gosiers secs en prime, la Brute se met à cogiter sévèrement à comment les sortir de ce pétrin. L'exercice est aussi difficile que rare, ceci explique cela... Pendant ce temps, la Blonde file sans se faire remarquer et revient avec une étrange statuette en bois et un air étrangement réjoui. La situation ne s'y prête pourtant pas et intrigué, il l'interroge, un sourcil arqué, se doutant d'un truc pas clair.

Tu l'as trouvé où ton bibelot d'rondouillarde?

Soudain, le gueulard reprend ses vocalises sans queue ni tête et toute l'attention se porte sur lui.

Le Fou semble jouer avec les nerfs du Gascon. L'épaisse main n'est plus sur le pommeau de son épée mais maintenant prête à frapper à la première incartade cette joue qui s'anime au fil des paroles décousues que sort Saltarius. Déjà qu'il lui avait menti, deux fois! Et maintenant il se met à l'appeler par un nom encore plus mensonger que Robert... Même plus moyen d'mentir sur son identité, rha j'vous jure!

Mais c'est finalement le Simplet devenu Fou qui parvient à trouver leur saint Graal...


Saltarius a écrit:
Mais zetes aveugles pauvres pécheurs et pélerins....
Zavez pas vu le chti tonneau dans lfond de l'armoire aux cotillons ?


Un grognement agacé lui échappe, et la mauvaise foi s'empare de lui.

Bien sur que si qu'on l'avait vu!! On est pas myro hein. C'est juste que... que... qu'il est empoisonné! C'est du vin trafiqué, mélangé à de la bave de Guyennois, vachement nocif comme truc... Laissez le nous on sait comment s'en débarrasser!

Une légère tape sur la main de la Rouquine qui s'apprête à boire et le petit tonnelet est dérobéprécipitemment par les bras amoureux du Burrich assoiffé qui fait sauter le couvercle et y plonge la tête pour lamper tout ce qu'il peut.

Blljlltéllmmllloi


Ce qui peut se traduire par un "humm je t'aime toi!" à l'intention du divin breuvage.
Une fois rassasié après une apnée remarquable, et le visage couvert du raisiné qui lui goutte des cheveux, l'Alcoolo invétéré se redresse pour souffler comme un buffle et reprendre sa respiration.


Ahhhh.... ouais... c'est... ma fiancée...et elle sait jouir oui!!
Reprenant les paroles du Dément aidé par son ivresse...
_________________
Luciedeclairvaux
Faites-le vous même, faites-le vous-même ... c'est pas moi qui ai mis d'la flotte dans l'vin, alors c'est toi qui t'y colles la mioche. Et puis les curés préfèrent les jeunettes, c'bien connu.

Elle n'était pas bien plus vieille, la blonde, mais elle comptait bien faire valoir ses droits d'ancienneté. Et puis de toute façon, c'est elle qui avait l'arme, donc bon ... Elle se colla Sainte Boulasse sous le bras et était sur le point de dégainer à nouveau pour inciter le monde à se rendre au presbytère, telle la bergère qui titille le bétail, quand sans prévenir, le dingue lui prit la main.

Des branques, elle en avait croisés. Un en particulier, qu'il ne fallait surtout pas fâcher, d'autant qu'il avait des paluches à faire frémir une catapulte, et avec qui elle était plutôt en bons termes, par la force des choses. Elle se laissa donc entraîner vers l'armoire, pressentant un instant qu'il comptait peut-être les y enfermer.

Et puis non, le bougre n'avait pas menti, le vin était bien là !

D'un sourire satisfait, Lucie apprécia la lampée de Burrich étreignant son tonnelet ... et l'étendue de son effet. Joli.

Puis elle se souvint de la question qu'il posait avant l'intervention du dément, et tourna la statue vers lui :


Sainte Boulasse, priez pour nous.
_________________
Delhie
ZZZZZZZZZZZZZZZZBAFF !

Et voila ça volait. La première chose à porté de main de Delhie un livre des vertus du curé venait de filer au dessus de la tête de tout les présents. Mais attention hein, pas un tout petit bouquin de poche, un gros pavé, LE gros pavé, les 3 tomes, édité en français et en Latin.
Il atterrit droit sur l’arrière du crâne de Burrich, elle savait viser la donzelle. La tête de Burrich qui elle-même plongea en avant droit dans le tonnelet.


-Salopiot de goujat ! Je t’en foutrais moi des « oui elle sait jouir », jouir de ta mort ouais, quand je te noierais.

C’est que la brunette était à cheval sur sa vertu, vierge et pure jusqu'à mariage, c’est comme cela qu’on l’avait éduqué la demoiselle. Et bien qu’elle est pas retenu grand-chose de son éducation, ça c’est resté. Dans son esprit une femme ne vaut plus grand-chose déflorée et pas mariée, alors les allusions graveleuse sur elles devant des etangés qui plus est, ça se paye.

La mine bougon elle le saisit par les cheveux et tire, fallait pas que le sac à vin profite du coup pour reboire une rasade d’alcool
.

-Et puis va pas tout boire tout seul sale type ! Blondi et moi on veut avoir not' part. Et les culs nus méritent bien une petite chopinne aussi pour nous avoir trouvé ça.

Elle lui prit alors le tonnelet des mains, plus prudent de pas lui laisser dans les paluches, cherchant quel chose pouvant servir de verre, une chope, un godet, un bol, une louche n’importe quoi. Finalement son attention se porta sur un petit vase qu’elle vida de son eau et de ses fleurs par terre, essuya rapidement avec son foulard et trempa dans l’alcool. Elle en but le contenu en quelques grosses gorgées et le retrempa de nouveau.
La vase atterrit alors un peu brusquement dans les bras du voyageur.


-Tiens, pour vous deux les pauvrets, santé !

La demoiselle alla alors tendre l’alcool à Blondi lui retirant la boulasse des mains.

-Tiens, fait tourner, mais gaffe à Robert, il risque de transpercer la pense pour tout s'garder, je le connais.
Et puis ça, je la garde ma belle,
dit elle en agitant la statuette de la sainte qu’elle reposa sur le meuble le plus proche.
C’est que je t’aime bien la blondasse, je voudrais pas te voir finir sur l’enfer lunaire pour avoir pilier une église de ses idoles.

La réserve du curé on pouvait y toucher mais fallait pas pousser non plus. Heureusement que la gasconne n’avait pas entendu les poches vraiment pleines d’écus de la blonde tinter.

Faisant quelque pas vers l’entrée de la salle, elle écoutait d’une oreille distraite le silence régnant dans l’église pendant que les autres buvaient.

Quand soudain, la voix tremblante et familière du vieux laisser à faire guet se fit entendre.


-Aie aie! j’y pige plus rien là, z’étiez pas déjà a l’intireur ? Il y a les gens d’Rome là aie et …
- Mais qu’est ce que tu racontes l’ gâteux, qu'est que Rome vient faire là dedans
- Aie! rha monsieur le curé, je vous raconte que la vérité vrai aie aie, mais lâcherz mon oreille foutre dieu!
- Tu jures en plus ! pas de aie qui tienne, au confesse et plus vite que ça, tu m'écpliceras pourquoi je t'ai trouvé en train de frapper une vieille fidèle qui ne voulait que venir prier

Bordel …
_________________
Burrich
[Sauve qui peut!]

Extase puis, le noir total. L'extase à nouveau...

Burrich s'ébroue autant pour sortir de son semi coma que pour se débarrasser du rouge divin qui trempe sa tignasse hirsute. Le coup de livre sacré n'a pas dû lui faire que du bien et l'assistance doit bien le remarquer quand elle le voit tanguer, les yeux dans le vague. Bon sang quelle force la Delhie quand elle s'y met!

Tandis qu'une bosse naissante semble s'ériger à l'arrière du crâne du Gascon, un échange se fait entendre de dehors. Le curé qui malmène un péquenot, qui lui même a malmené une bigote.


Par la queue fourchue du Sans Nom! l'curé ramène ses miches!!

C'est qu'il a pas envie d'avoir un homme en bure accroché à sa lame le Burrich, sur que pour le mariage avec sa grenouille de bénitier, ça serait râpé après.
Premier réflexe, il chope le tonneau sous un bras, le deuxième, il fait de même avec sa fiancée sous l'autre bras façon yéti des montagnes. Cependant, la vinasse ingurgitée ainsi que le coup porté par la Peste ne l'aident pas vraiment à s'orienter durant ses zigzags précipités cherchant la sortie du lieu.


Pas par là! Non, par ici! Burrich le mur!! s'égosille Delhie d'une voix haut perchée sur son fiancé groggy fonçant à toute berzingue à travers l'église.

Après quelques bancs et cierges allumés renversés par la tornade gasconne, les pas du curé accompagnés de ceux, plus désorganisés du bouseux tiré par l'esgourde se font entendre derrière la porte de la bâtisse. Burrich se fige, puis se retourne cherchant ses compagnons des yeux...

_________________
Luciedeclairvaux
[A l'attaque !]

Lucie s'essuie les lèvres à sa manche. Pas mauvais le petit vin de Touraine. Sa douceur s'insinue, éveillant les sens, réchauffant le cœur. La blonde pose un regard semi rieur sur le soudard, et s'en va lui envoyer une petite moquerie de derrière les fagots sur la nuit de noces et les coups qu'il va prendre, quand soudain des voix étrangères se font entendre.

Ni une ni deux, la mercenaire habituée aux décisions rapides et aux cavaleresques* charges, récupère la statuette de Sainte Boulasse (non mais ho, c'est moi qui l'ai vue la première), fait signe aux culs nus de suivre, et emboite le pas au Memento. C'est que, boire ensemble au coin du feu, dans une atmosphère propice à la confidence, ça crée des liens ...

Il a de grandes jambes, mais son chargement le ralentit un peu. Blondie vole à sa suite, serrant dans ses bras sa dulcinée de bois. Tant qu'elle n'est pas de marbre ... tout baigne. Ils traversent l'église. Elle évite les cierges enflammés qui s'affalent sur le sol, saute par dessus les bancs écroulés, escomptant bien rattraper Burrich avant la porte. Mais ...

Les voix viennent de là. Vite demi-tour ! Trop tard, Lucie freine, pare de l'épaule au dernier moment, et vient s'encastrer dans Burrich, poussant par là même la tête de Delhie vers la porte ... Tapera, tapera pas ? Lucie ferme les yeux et pense :
*Et voila comment ils testèrent un nouveau prototype de bélier.*



*oui, ça existe pas, je sais, mais j'ai besoin de ce mot-là ^^
_________________
Burrich
Les yeux clairs du Gascon s'écartent, les sourcils se lèvent, et la bouche s'apprête à protester quand la Blonde se précipite sur lui, statuette en main. Un choc violent entre la Blonde et la Brute et les v'là partis pour glisser vers la porte.

Aïe...

Les yeux exorbités, prêts à se faire la malle, le Burrich lâche un cri particulièrement féminin pour sa voix d'habitude grave et rauque. La statuette en bois de la sainte Boulasse vient de faire pénétrer la Foi dans le fondement du pécheur...

Ainsi défloré par la tête de Sainte Boulasse forçant son arrière train, Burrich et les deux donzelles foncent donc en direction de la porte qui s'ouvre juste à temps sur un vieux et grand curé à la mine sévère, accentuée d'un soupçon de surprise qui vire à la tétanisation lorsque les lèvres du Burrich rencontrent les siennes par la force des choses... Ou comment embrasser la voie du Divin.

Un roulé boulé sur le parvis de l'église suit dans un mélange de bras, de jambes et de tonneau entremêlés. Lui se retrouve à califourchon sur un curé au bord du malaise cardiaque qui n'ose plus bouger, ses bras étreignant le Gascon.


Grec!!!

S'extirpant rageusement d'une position indécente, le Burrich se met à vociférer sur l'homme d'église sur lequel se dessine un sourire béat. Être touché par la grâce deux fois d'affilé, rien de tel pour vous énerver un pécheur sans vergogne.
_________________
Delhie
Grand méli-mélo d’émotions. D’abord la panique, l’incompréhensions, s’en avoir le temps de tout comprendre elle avait sentir ses pieds quitté le sol, l’haleine alcoolisé du Burrich pas loin et un mur qui s’approche brusquement. Et puis la surprise et la peur, ça s’arrête de bouger suivit du choc. Paf la blonde leur rendre dedans. La demoiselle se sent projeté en avant tête la première droit sur une porte. Elle se protége le visage. A peine le temps de penser que c’est le très haut qui venge la bosse laissé derrière le crâne de Burrich en lui en refilant une, une bien belle en plus que la porte s’ouvre.
L’image d’un Aristote layant toujours a la bonne s’impose a elle. Mais pas longtemps. C’est le curé qui se trouve juste derrière.
Un coup de boule, elle le fait le bélier finalement, en plein dans le ventre du religieux le fait pencher en avant, cause du baiser entre les hommes.

Son fiancé surprit l’a lâché, elle s’est retrouvé face contre terre sur le sol pendant que les autres roulent a coté. Se relevant difficilement, tresse défaite et ses longs cheveux en rayon de soleil étalés tout au tour d’elle, la gasconne écarquille grand les yeux en apercevant son fiancé chevauchant l’curé. Cette fois c’est l’image d’elle enfant surprenant deux cochons en pleine ébat qui s’impose a elle.
Mi gênée pour le curé, mi amusée, c’est l’amusant qui prend le déçu aidé par les effluves d’alcool. La jeune femme part dans un grand éclat de rire en tendant la main au pauvre curé terrorisé.

Puis elle se retourne vers son fiancé et croise les bras en tapant du pied, imitant leur filicule qui fait une scène.


Ah bah c’est du jolie ça, à peine le dos tourné qui tu me trompes déjà avec tout ce qui bouge !
_________________
Saltarius
Saltarius avait du mal à suivre tous les épisodes...
Il éteignait les cierges allumés par ci, ramassant le Livre projectile, redressant les candélabres...

- Par les fesses de Sainte Eponyme !!!
Ce sont plus des gens c't'engeance, c'est l'ouragan qu' a marié la tornade !!!!


Il avala goulûment le vase que lui avait tendu la fille, bonne fille après tout.
- Merci Georgette, la Boulasse te le rendra au milluple

Puis il s'arrêta : on annonçait le curé..
- Misère, Enfer et Puteàréaction...

Il assista attéré au baiser de Dajus et à l'enfilade à la grecque...
Il pleurait de rire, le bougre.....
Et regarda Ygerne qui semblait vouloir s'enfuir sans qu'on la voie...
Il lui prit la main

- Te bile pas , sont trop marqués par l'extraordinairitude de la chance.... Faut les suivre, nous conduiront sur un chemin parsemé de frayeurs rebiscoulantes et de beuveries dératées...

Il rajusta le vêtement liturgique qu'il portait encore et s'approcha du prêtre égaré.
Ah Monseigneur... que je suis surprissisime de vous trouver le cul par terre, et jouissant de l'effusion que vous donnent mes amis....
Ne devriez - vous point avoir honte de perdre ainsi les sens dans un chemin de la bauge du veau qui sommeille en chacun d'entre nous.
Tenez, voici pour éteindre vos incendies !


il lui tend le reste du vin dans le vase,

- et rentrez, ô damnationnable pêcheur, rentrez dans le sanctuaire ! Priez pour l'excitation de votre con... constriction !
Salamalek, vobiscum etcaetera


Il le poussa dans l'église et aussi le vieux

- priez avec lui mon brave vieillard fidèlissime
faut pas qu'il brûle de désordre qu'il a fait dans l'église...
regardez-moi ce caravage.

Visiblement ses interlocuteurs ne comprenaient plus rien, il les poussa dans l'église, ferma la porte et fit signe à ses comparses de s'enfuir.
Luciedeclairvaux
Dame Boulasse git, sur le parvis, brisée. C'est que la cible était d'acier, alors forcément, le bois tendre n'a pas résisté ...

Lucie secoue la tête et se relève difficilement. Sur sa tempe file un ruisseau carmin. Les piliers de l'entrée sont résistants. Plus que la frêle tête blonde qui est partie en avant, par dessus curé, fidèle, et couple à bénir, direct dans la pierre.

Bon dieu, si elle avait su, elle aurait emmené son heaume. Enfin .. celui qu'elle a ramassé sur un champ de bataille, plus exactement.

Déjà Saltarius fait signe de déguerpir. Le curé n'est plus là. Envoyé sur la lune par de burrichesques étreintes peut-être ? J'ai dû louper un épisode, se dit-elle.

Elle tâte ses poches, au moins tout est là. De quoi se payer des pintes au troquet.

_________________
Ygerne
C’est bon elle comprend plus rien.

Ça a commencé par un saltarius qui s’enfile cul sec leur part de vin de messe.

Et oh et ma part ! Mais pas le temps de râler que déjà on crie, on fuit, on bouge, on rentre.

S’ensuivit un méli-mélo de pied et de jambe sans queue ni tête pour se retrouver tous sur le parvis de l’église sur les deux pieds, ou presque.

La jeunette regarde de tout côté, voila que Saltarius investi de sa mission du très haut s’excite de nouveau et ni une ni deux le curetons et son compagnon les vela emprisonné chez eux ! Qui a avalé la clé ?

Et vas y qu’il faut courir, se réfugier.. Ou ? Elle comprend plus. Alors elle tient fermement la chemise du simplet.
Ygerne
Court, court, elle court notre petiote, toujours accrochée à la robe de Saltarius, elle souffle, elle a mal aux côtes elle finit par crier :
Arrrrrrete toi, je peux plus. Puis regard autour d’elle. D’ailleurs personne ne nous suit. Re-regard… la rue est déserte. Ou sont passé Simone et Georges et l’autre blonde ? Ygerne s’assoit à même le sol..

Malin ça, je les aimais bien. Regard étonné de Salt, on peut le comprendre après tout ils ont failli finir au bout de leurs épées et grâce à eux ils ont tout perdu : pain, vin et logis. Alors en arriver à bien les aimer c’était le comble !

Me regarde pas comme ça.. ça nous faisait un peu de compagnie. Elle ne put s’empêcher de sourire au souvenir du géant à califourchon sur le curé.

Mais voila qu’il se mettait à pleuvoir, de mieux en mieux. Notre Ygerne se releva, bien décidée cette fois à ne plus devoir voler, et surtout ne voulait plus se voir affubler du surnom de souillonne.

Après tout elle n’était pas idiote : elle avait appris à lire et écrire. Et une fois lavée était tout ce qu’il y avait de plus convenable… elle savait se tenir !

Elle observa la ruelle et aperçu une auberge, y avait du monde, ça hurlait, les gens riaient s’amusaient. Elle prit Saltarius par la main.
Viens tentons notre chance. Mais enlève cette robe de curé tu vas leur faire peur et reste calme, si on est discret on aura peut être droit à une bière voir à un morceau de pain et avec un peu de chance nous pourrons passer une partie de la soirée au chaud.

Et d’un pas décidé, pleine de courage, elle pénétra dans ce lieu….
Sage décision, c’était son jour de chance à notre jeunette…


HRP : fin du RP « sous les ponts »
Merci à tous les joueurs pour ce chouette moment ! J’espère que les lecteurs ont pris autant de plaisir à parcourir ces lignes que nous en avons pris à les écrire.
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)