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[RP]Chronique de la vie quotidienne au Quartier des bleuets

Robinus70
L’arrivée de Mordock, sa petite musique de nuit suspendue là à un fil, fit monter la gamme...

Le métronome entendait bien, battre la mesure et donner un nouveau rythme à cette atmosphère feutrée dans laquelle il venait de débouler…
Mais déjà Claudine battait en retrait et s’échappait vers une autre portée.
Robinne dans l’indiscipline dansante, modifiait les paroles et orientait de façon chambrée…
Un homme dans un monde de femme, un matou dans un ballet de petits rats.
Il opéra de façon grandiose, chef d’orchestre mâle, il redoutait les ballets diplomatiques depuis sa mésaventure et entendait donner la cadence et mettre ses femmes au diapason.
Si Claudine était blonde, elle n’était pas cloche, et avant que Robinne ne puisse accorder les violons entre ses deux invités, avant qu’elle ne puisse donner les grandes orgues, Claudine tentait de fuir allégro…

Robinne regarda Mordock, et avant qu’il ne puisse reprendre le clavier elle décida d’intervenir …


Claudine attendez !

La main sur la porte elle tenta de faire vibrer la corde sensible de Claudine.

Mordock est un vrai ami il peut vous aider, de plus il ne sait faire chanter,ne craignez pas les trompettes de sa renommée.

Se tournant vers Mordock :

Je te présente Claudine, l’épouse de Béren, il a disparut hier soir alors qu’il avait rendez vous avec Grand_pa’.
Elle ajouta :

Une personne rode autour de chez moi, et Béren pouvait l’identifier…

Elle tendit la lettre à Mordock, l’invitant ainsi à changer de refrain, à oublier la romance, un léger trémolo d’espoir dans la gorge.
Mordock45
[Peur sur la ville ..... Le magnifique, l'as des as ou le guignolo entre dans l'arène (le surnom de ce héros castillonnais est à votre convenance..rayez ce qui ne vous parait pas adapté).....]


Citation:
Claudine attendez !

Mordock est un vrai ami il peut vous aider, de plus il ne sait faire chanter,ne craignez pas les trompettes de sa renommée.

Je te présente Claudine, l’épouse de Béren, il a disparut hier soir alors qu’il avait rendez vous avec Grand_pa’.

Une personne rode autour de chez moi, et Béren pouvait l’identifier…




Mordock allait devoir la mettre en sourdine... les cuivres n'étaient pas propices à la confidence. Il fallait donc changer d'instrument rapidement afin d'éviter de faire fuir la Claudine.

Il regarda amèrement son pyjama aux cochons brodés, suspendu au fil à linge, le trouvant bien dérisoir par rapport aux faits divers qui frappaient les bleuets depuis maintenant quelques semaines....

"Une autre disparition.... et encore un homme.... bon dl'a, mais c'est que ça commence à faire beaucoup pour un si petit village !!!", pensa t-il inquiet....

De l'anguille à la mante religieuse, il n'y avait qu'un pas..... Mordock réfléchissait....

"Dans toutes ces filles mères, dans ces affamées de pouvoir divers, dans la troupe de pompoms, dans ces aguicheuses de taverne, dans les pleureuses du lac ou dans la joyeuse bande d'antiphallocrates de dame Silence.... il devait se cacher une tueuse impitoyable qui avait une dent contre le sexe fort ....."

Mordock fronça les sourcils et regarda Robinne et Claudine.....

"C'est cher une épée ?"

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Dragones
Dragones traverse le village saluant les villageois d’un hochement de tête ne laissant aucune possibilité d’amorcer une conversation avec elle. Le regard se porte loin, le pas n’est pas rapide, ni même lent…
Elle avait mit tout son temps voulant plus reculer qu’avancer.
Comment annoncer la disparition d’un être cher au cœur ?…
Dragones avait fait différentes version dans sa tête, allant de la longue formulation à la courte en passant par celle qu’on bredouille et à chaque fois elle secouer la tête.
Finalement, elle opta pour ce qui marche le mieux la spontanéité et parler avec le cœur c’est ce qui est le mieux.
C’est donc avec un peu plus d’assurance qu’elle arriva devant la demeure de Robine…

Toc, toc, toc
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Robinus70
Il est de ses soirées étranges, à la veille de la fête du Samain, ou la journée prend une tournure, étrange…
N’est ce d’ailleurs pas le but du Samain ?
La fête commençait donc là, une lueur d’automne de l’éclat du blanchâtre des premiers brouillards, éclairant d’une lumière blafarde deux femmes, aux traits tirés, simplement vêtues, et un homme au regard hagard et à la dent longue.
La lumière miroitait en éclat sur la lame de l’épée de Gawin.
Juste au dessous se trouvait le pétrin, coffre en sapin que Robinne avait recouvert d’un linceul blanc, pudeur de leur intimité, sur lequel reposait une rose rouge sanguine.
Dans le foyer un chaudron, d’où s’échappait de vagues fumerole attendait la citrouille pour la soupe quotidienne.
La chemise blanche de Mordock semblait danser comme suspendue dans les airs.
Un silence phobique régnait dans la pièce, comme si la maison était elle même maudite par les derniers évènements.
Seuls les bruits des crapauds venaient accompagner les vagues craquements de plancher.
Chacun s’observant, méditant, dans un huit clos irréel.

Le sourire de Robinne, devint presque cruel lorsque Mordock formula sa dernière phrase.


Toc, toc,toc…

Dans cette petite maison, reculée de la vie trépidante villageoise se jouait un drame.

Robinne sursauta, cela faisait bien longtemps qu’on ne passait plus la voir, et que son isolement, comme une sorcière dans son antre poussiéreuse et oubliée, effrayait même ceux qui étaient en un temps ses plus proches amis.
Il fallait un être comme Mordock aussi tête de cochon qu’elle pour oser encore lui faire visite.

Elle en était là de ses réflexions, lorsqu’elle ouvrit le battant de la porte sur le visage de Dragones.
Avec le calme qui sied à l’épuisement elle la salua, la fit entrer lui présenta Claudine comme une voisine, et désigna Mordock du menton.


Bonjour Dragones. Assied-toi, qu’est ce qu’il t’amène ? Kahhlan ?

merci.....mais tu n'es pas quitte pour ta nuit d'halloween
--Narrateur
Claudine hésitait et la fatigue ne l’aidait pas à trancher ni à faire le tri dans tous ces évènements. Et d’abord, devait elle s’inquiétez autant ? Ne s’était elle pas montée le bourrichon toute seule face à une disparition que rien ne laissait paraître comme tragique. Ce n’est pas parce qu’un homme n’est pas dans son lit le matin qu’il a disparu corps et biens après tout ! Et la situation devenait en cela très inconfortable car Robinne et ce Mordock semblaient à leur tour se faire du soucis, peut-être au delà du raisonnable.

Mais quelque chose tiraillait son subconscient, une peur instinctive, le pressentiment d’un danger, d’un drame imminent. Elle aurait besoin d’aide alors, et il semblait bien que cette modeste chaumière pouvait lui apporter. C’est donc en souriant qu’elle avait lâché la poignée de la porte et s’était rassise à la table.

Elle allait leur proposer d’aller avec elle à son campement lorsqu’on toqua à la porte. Claudine ravala aussitôt ses paroles. La personne qui entra était d’un rang supérieur au sien, aussi lui accorda t'elle une révérence respectueuse. Mais plus que ses vêtements et sa riche coiffure, c’est son visage tourmenté et ses yeux humides qui frappèrent immédiatement Claudine. Son cœur s’emballa et une boule douloureuse remonta dans sa gorge. La dame apportait une mauvaise nouvelle, son instinct le lui jetait à la figure comme un seau d’eau glacée.


Dragones
Dragones salut Robine qui lui ouvre la porte et entre, se tourne vers une jeune femme qu’elle avait vu dans le village de loin et rougit en la voyant faire une révérence, elle s’incline, voyant Mordock elle le salut également…

Bonjour…Regard circulaire se posant sur Mordock et Claudine…Tu m’as l’air bien occupé, je ne reste pas longtemps…Kahhlan ?...Non je ne viens pas pour Kahhlan…Elle hésite, regarde Robine…C’est tout autre chose qui m’amène chez toi.

Dragones étant resté prêt de la porte hésite sur le comportement à avoir…

J’ai une information à te donner qui n’est pas des…plus réjouissante…mais tu m’as l’air bien occupé je peux repasser.
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Robinus70
Robinne écouta Dragones…

Elle la regardait rester sur le pas de la porte. Se sentant une fois de plus mal à l’aise.
Un enchevêtrement se faisait dans sa tête, alors qu’elle recevait les mots de Dragones.


Citation:
Tu m’as l’air bien occupée
Tu m’as l’air bien occupée
Je peu repasser …


Robinne baissa les yeux, depuis un temps seule sa solitude l’avait guidé devait elle se culpabiliser d’ouvrir enfin ses portes à un peu de chaleur humaine ? Elle parla telle une enfant prise en faute de prendre du plaisir dans un contexte moral l'interdisant

Non, non, ce sont les premières visites que je reçois depuis le départ de Gawin.

Citation:
J’ai une information qui n’est pas des … plus réjouissantes…
Non je ne viens pas pour Kahhlan…


Robinne redressa la tête vivement, ses yeux noirs tranchant avec la pâleur de son visage…

Elle était debout, regardant la mairesse, hésitant, absorbant les mots, les impressions.
Elle ressentait une volonté de fuite dans l’attitude du bourgmestre, et ne savait à quoi l’attribuer : à sa personne ? A l’annonce que Dragones devait lui faire ?
Claudine et Mordock restaient silencieux et le silence devint si pesant qu’il fit naitre un rire nerveux au fond de la gorge de Robinne, elle sentait le sarcasme venir, la colère de la souffrance.
Un soupir las vint remplacer le feu qui l’animait.Elle parlait doucement comme si ses cordes vocales étaient aussi las et fatiguées que son âme


Ne t’assied pas alors… tu souhaites me voir seule ?

Robinne coula un regard gêné vers les deux seules personnes présentes qui l’entouraient, ne souhaitant pas les voir partir, appréciant leur amitié dans un quartier devenu si désertique, comme si les drames plutôt que réunir, isolaient les victimes.

Elle attendait la réponse le cœur battant, les jambes cotonneuses, pressentant presque comme un soulagement, qu’enfin un voile allait se lever sur une souffrance larvée et devenue insupportable.
Mordock45
Citation:
J’ai une information à te donner qui n’est pas des…plus réjouissante…mais tu m’as l’air bien occupé je peux repasser.



Mordock avait fugassement pensé à décrocher sa chemise de nuit du fil a linge pour répondre à la proposition de la mairesse.... mais le temps n'était pas au repassage... car on ne repasse pas dans ces situations.
Il avait compris et appéhendait les prochaines minutes qui allaient etre dramatiques. Il restait debout attendant silencieusement la sentence...

Il regarda la scene........celle ci serait gravée longtemps en sa mémoire.

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Dragones
Les pensées se bousculent et s’enchaine dans sa tête, léger rosissement des joues du a son mal être…Toujours la même question qui tourne dans sa tête, comment le dire?…Elle avance et prend finalement place sur un siège…

Je ne suis pas si pressé que cela, si tu veux bien je prendrais bien une tisane.

Le regard se porte sur Mordock puis Claudine et à nouveau sur Robine…
Ils peuvent rester…elle prend une grande inspiration et se lance à l’eau, Dragones prit le parti de lui parler tout d’abord du pince sans rire…

Robine, as-tu vue ou entendu parler d’un certain sir Enguerrand de Honfleur, il est habillé de rouge, il fait pensé à un cardinal…Elle poursuit dans son idée…
Et connais-tu la fondation Saint-Bernardus ?

Dragones se tait et la regarde…
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Robinus70
Robinne regarda Dragones finir par s’asseoir, et alla lui chercher la tisane de saison faite de grattes culs cueillis après les premières gelées.
Le breuvage prit rapidement un tinte rouge sang.
Elle sortit aussi la bouteille de la dernière production d’Alti et Gawin à l’alambic et la tendit à Mordock.

Tu veux bien l’ouvrir s’il te plait ?
Claudine vous voulez boire quelque chose ?


Avec l’entourage elle retrouvait des gestes de politesse humaine et sociale la sortant de sa condition d’ermite.

Fronçant ses sourcils Robinne répondait à Dragones tout en s’activant …


Enguerrand de Honfleur ?

Honfleur est une ville où je me suis rendue il y a un temps, mais je n’ai aucun souvenir d’un messire Enguerrand… Et encore moins de la fondation.

Pourquoi cette question ?


Dans son esprit l’image d’un croquis réalisé pour Gawin lui renvoyait l’image d’une ville portuaire et sombre, dans un voyage agité par les guerres et la sauvagerie, c’était il y a bien longtemps de ça …
Dragones
Depuis qu’Enguerrand lui avait annoncé la raison de sa venu en Castillon, Dragones s’interroger encore plus et entendre que Robine ne connaissait pas au moins la fondation, elle en fut surprise.

Cette Enguerrand de Honfleur est venu au Cadastre me présenter un parchemin officiel et cela te concerne ainsi que Gawin. Je n’ai pas le parchemin actuellement je ne pourrais te le montrer.

Dragones prend la tisane en main…Merci…La porte à ses lèvres et en boit une gorgée…

J’aurais également besoin de savoir si toi ou Gawin aviez prit des mesures au cas de la disparition de l’un de vous.

Dragones savez que son approche n’était peut être pas la meilleur mais elle avait finalement opté par son naturel…
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Mordock45
[Une anguille, une mante religieuse et une veuve noire....]


Mordock tenait la bouteille à la main.... il regardait la scène, la bouche sèche avec une forte impression de malaise.

"Bon Dieu, mais qu'est ce qu'elle attend.... les petits fours peut être ? Ya des moments, ou seul le fond est important ou seuls les mots suffisent. On va pas l'emmener à la foire et lui dire en plein milieu d'un chamboule tout dans l'espoir que ça passe mieux !!!" pensa t il agacé.

Mordock posa la bouteille par terre....

"Vous avez retrouvé le corps de Gawin ?"

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Dragones
Dragones se tourne vers Mordock, son regard se fait perçant…

Je n’ai aucune preuve de sa mort alors tant que je n’ai pas cette preuve pour moi, il est encore vivant.

Elle se tourne vers Robine.

Robine, il se peut que cet homme dise vrai mais cela peut être également une mascarade, j’ai besoin de savoir si tu es au courant des démarches de Gawin au cas ou…Elle prend une inspiration…La mort frapperait à sa porte.
Cette Enguerrand de Honfleur m’a présenté le testament de Gawin, en aviez vous parlé, as-tu peut être un double de ses dernières volontés ?

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Robinus70
Et voilà … Il en était toujours ainsi de la mort…

Avant de parler de la douleur, avant de tourner sept fois la langue dans sa bouche, on parlait écus…
Robinne dans un voile de souffrance entrevoyait le pragmatisme financier propre aux gestionnaires.
Oublions l’homme, oublions sa disparition, mais sourire carnassier aux lèvres, doigts crochus parlons plutôt de sa bourse …

Pour un choc s’en était un !

Le petit minois de Robinne passe du pâle translucide, au rouge vif, revient au pâle perlé de sueur, sa main trouve un pan de chemise de Mordock et s’y accroche dans un crac…
Paf un accroc …
Paf une déchirure…
Paf prend ça dans la gueule…

Sauf que la p’tite dame elle a déjà joué à la soule pis à la guerre pis à la politique aussi !!! Alors les coups dans la tronche elle connaît…
Arrêt de volée, surveillez vos arrières!!!!


Option: pas de mêlée, bille en tête … Le visage reprend une teinte rouge.

La bouche s’ouvre grand, très grand !!! Sur des dents saillantes et prêtes à mordre…


Colère :

VOUS VOULEZ QUE JE VOUS FOUTE DEHORS ????
LE TESTAMENT DE GAWIN ?
DES MOIS QU’IL A DISPARUT MON GAWIN DANS L’INDIFFERENCE LA PLUS TOTALE, SANS ENQUETE SANS RIEN !!!!!!
PIS LA !!!!!
C’EST SES FONDS DE POCHES QUI VOUS INTERRESSE ?????

(Coup de sifflet pénalité !)

Elle fonce la robinne, attrape la bouteille sabre le goulot d’un coup d’épée et en prend une grande rasade, avant de s’essuyer la bouche d’un revers de manche… (Le tonneau de la mi-temps.)

Abattement :

Elle tombe mollement assise sur un banc en touche. Au bois patiné par l’assise répétée de son boucher, dans ses soirées d’écriture…
Bras ballants, regard exorbité, elle regarde tour à tour Mordock et Dragones …


Chagrin, défaite :

Gawin ? Il est …. Mort ? Son écu porté si haut ?

Mordock apporte l’éponge magique Robinne est presque KO…
Dragones
La lassitude la saisie, la colère de Robine était compréhensible, Dragones se lève…Elle encaisse cri, reproche sans rien dire…

Robine je ne sais pas s’il est mort, je sais qu’un homme est venu au village pour prendre ses bien et laisse un mystère autour de lui.
Je trouve cela étrange qu’il est fait le tour du village, fouiller ou je ne sais quoi en forêt et qu’à présent il me montre soit disant un testament.

Donc je suis peut être maladroite dans mes propos mais je t’en pris, il me faut des renseignements pour tirer au clair cette affaire. J’ai aucune preuve sur la soit disante mort de Gawin, il est peut être détenue quelque part ou effectivement mort…
Elle marque un arrêt et la voix ferme…Tant que je n’aurais pas la preuve qu’il est mort je n’y croirais pas !

Le trajet la menant jusque là, lui avait fait soulever bon nombre d’interrogation cette histoire était des plus troublante…
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